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Arts et Métiers - Paris

Travail Pratique
Mécanique Vibratoire

Calculs et essais en mécanique des


vibrations

Élève :
Lisa WONG Enseignant :
Arthur GUIVARC’H Etienne BALMES
Yannick VERMONT
Déclaration d’authenticité
J’atteste que ce travail est personnel, qu’il cite en référence toutes les sources utilisées
et qu’il ne comporte pas de plagiat. L’apposition de mon nom vaut signature :

Lisa WONG, Arthur GUIVARC’H, Yannick VERMONT

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Table des matières

Table des matières


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Identifier manuellement les modes expérimentaux manquants à l’aide de
la commande SDT idcom. Voir section 0.1.2 pour le protocole d’identification
des modes. Donner le résultat de votre identification en donnant :
— la liste des pôles ci.Stack’IdMain’.po (faire idcom(’tableiipo’))
— superpositions de fonctions de transfert illustrant la qualité de votre
résultat (au plus 3 superpositions).

Nous observons que la courbe de la fonction de transfert identifiée en rouge ne se superpose


pas parfaitement à la courbe bleue de test et en particulier pour les basses fréquences.
Ainsi, les modes à basses fréquences ne sont pas identifiés correctement contrairement à
ceux à haute fréquence.

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Visualiser les deux premiers modes identifiés en figure(55). Les décrire =
leur donner un nom.

Les premiers « pics » d’amplitude (à 441.5 Hz et 507.4 Hz) correspondent à des


phénomènes de résonnance de phase car il y a une perte de 180° de phase pour chacun
d’entre eux. Ils sont séparés par un phénomène d’anti-résonnance.

Figure 1 – Zoom sur les deux premiers pics d’amplitude

Les deux premiers pics d’amplitude correspondent à des modes à 2 diamètres. Le


premier à un mode de flexion selon y, et le second à un mode de flexion selon x.

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Figure 2 – Visualisation du mode 1 mesuré

Figure 3 – Visualisation du mode 2 mesuré

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Quand on presse + dans iiplot quel indice change-t-on dans la formule
(0.1) ? Idem quand, on presse + dans feplot ?

Lorsqu’on clic sur + dans iiplot on change le numéro de nœud (ou NS = Number of
Sensors) et la dimension prise en compte. Donc sur la figure ci-dessous et dans la ligne
choisie (en bleue) le numéro de nœud est 2 (nombre entier) et la dimension est .03 c’est-
à-dire la dimension z.
Donc dans la formule (1) on change le nombre NS.
Lorsqu’on clic sur + dans feplot on change le numéro de mode, c’est-à-dire l’indice j
variant de 1 à 30 dans la formule (1).

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Figure 4 – Fenêtre de l’interface iiplot

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Quelles sont les propriétés, symboles de (0.1), variants d’un transfert à
l’autre ?
Les modes (fréquence propre !j et forme propre ⇥j ) et l’amortissement ⇠j sont les pro-
priétés qui varient d’un transfert à l’autre .
Plus de précision est apportée dans la réponse 13.

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On analyse ici ce qu’est un mode calculé. Identifiez les données présentes
dans la structure def dans la formule (0.1) et dans la vue du maillage affichée
à l’écran : que signifient le champ .DOF et les lignes de .def, que signifient les
colonnes de .def et les valeurs de .data ?

Le champ .DOF signifie Degrees of freedom. Il nous donne l’ensemble des degrés de
libertés pour chaque nœud de la forme "x.xxxx". Le premier chiffre est le point choisi
et les chiffres suivants représente le degré de liberté du point : translation sur x, y ou z,
rotation autour de x, y ou z.
Dans la structure .def se trouve un tableau de 76095 lignes par 30 colonnes. Les lignes de
.def correspondent aux inconnues des systèmes d’équations ou aux degrés de liberté de
chacun des nœuds.Les colonnes quant à elles sont associées aux différents modes qui ont
été calculés.
.data représente les fréquences associées à chacun des modes.

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A quoi correspondent les 6 modes à fréquence nulle ? quelle est la fréquence
du premier mode flexible ? Pourquoi certaines fréquences ne sont elles pas
exactement nulles ?
Les 3 premiers modes de fréquence nulle et les 3 suivants de fréquence quasiment nulle
correspondent aux modes de corps rigides. Ces fréquences ne sont pas exactement nulles
car on fait l’hypothèse des corps rigides alors qu’il y a déformation.
Le mode 7 correspond au premier mode flexible pour une fréquence f = 401.9 Hz.

Figure 5 – Premier mode flexible, le n°7 à f=401.9 Hz

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Expérimentalement, où les modes {yTest} sont ils connus ? comment est
estimé la réponse expérimentale à partir d’un résultat de calcul ?
Les modes {yTest} sont seulement connus au niveau des capteurs lors de l’expérience
(contrairement, en éléments finis nous pouvons connaître les modes n’importe où). La
réponse expérimentale est estimée à partir de l’équation d’observation {y(t)} = [c] {q(t)}.

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À quoi correspondent les abscisses et ordonnées du graphe de MAC ? Les
abscisses du graphe de MAC correspondent au résultat d’identification (idMain) : les
modes d’essais.
Les ordonnées du graphe de MAC correspondent aux modes normaux (lignes du tableau) :
ce sont les modes calculés (ou modes élastiques), en l’absence d’amortissement.

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Quels modes sont bien corrélés ? En quoi le critère de MAC aide-t-il par
rapport à une visualisation directe des déformées ?
Une corrélation parfaite entre deux modes donne un nombre de MAC égal à 100%. Ainsi,
on considère que les modes sont bien corrélés lorsque M AC > 90%. La table de coefficient
de corrélation nous indique que les 7 premiers modes sont bien corrélés. Notamment les 4
premiers dont le MAC est bien supérieur à 0,9. Et les modes 5, 6, 7 et 11 sont passablement
corrélés car leur MAC est supérieur à 80%. A partir du 8ème mode, c’est-à-dire de la
flexion du guide câble qui n’est pas pris en compte dans le test, le MAC est très faible.
Les modes ne sont pas considérés comme bien corrélés.

Figure 6 – Table des coefficients de corrélation

Le critère de MAC nous sert à quantifier la corrélation et donc quantifier dans un


même temps le pourcentage d’erreur entre le calcul théorique et la réalité. Par ailleurs, la
table de coefficient de corrélation met en évidence lorsqu’un mode a oublié d’être pris en
compte, ce qui peut s’avérer être bien utile.

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Cliquez sur le bouton dans feplot. Listez les données nécessaires au calcul
élément fini conduisant aux modes (en comparant avec la liste de la section
2.5.1 du cours repris dans la présentation du TP). Comment peut-on compter
le nombre de DDL (DOF) ?
Les données nécessaires au calcul élément fini conduisant aux modes sont :
— les paramètres du maillage élément fini,
— le ou les module(s) d’Young,

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— le ou les coefficient(s) de Poisson,


— la matrice de masse,
— la matrice de raideur,
— les données géométriques, notamment l’épaisseur par rapport à la surface maillée,
— la règle d’intégration car l’intégrale est discrétisée,
— les conditions aux limites.
Le nombre de degré de liberté est donné par la multiplication du nombre de noeuds
dans chaque élément du maillage (trois pour les triangles en surfacique et quatre pour les
tétraèdre en volumique) par le nombre total d’élément (six pour le surfacique et douze
pour le volumique).

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A partir du calcul numérique des modes, quelle information complémen-
taire est nécessaire pour calculer une fonction de transfert en utilisant (0.1) ?
Autrement dit que signifient damp,in,out dans le code qui construit les trans-
ferts ?

Afin de calculer la fonction de transfert, il nous faut des données supplémentaires telles
que :
— damp : l’amortissement en ordre de grandeur en dimensionnant en fonction du
contexte, ici 1%
— in : le point d’application et sa direction
— out : les quatre transferts, noeuds observés (correspondant aux quatre courbes
tracées)

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On veut faire le lien entre la vue spatiale (forme modale) et la vue fré-
quentielle (fonction de transfert avec résonances). Pourquoi le premier mode
flexible n’est-il pas visible dans le transfert ? quelle quantité de la formule (0.1)
est petite ? Explication du contexte industriel dans le film.

Nous nous intéressons au déplacement suivant z du noeud en bout du guide câble. Le


premier mode flexible (le mode 7 à f = 400 Hz) n’est pas visible dans le transfert car les
amplitudes sont très faibles par rapport au mode suivant(le mode 8 à f = 445 Hz). Ainsi
l’observabilité modale du mode 8 écrase celle du mode 7 et notamment dans le diagramme
de Bode où la différence d’amplitude de pic sera très importante.

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Figure 7 – Visualisation du mode 7 à f = 400 Hz

Figure 8 – Visualisation du mode 8 à f = 445 Hz

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La courbe ci-dessous affiche trois calcul associés à un amortissement modal
de 1%, 0.5% et un amortissement de Rayleigh C = ↵M + K avec ↵ = 0 et tel
que ⇠ = 2!i . Placez la bonne légende pour A,B,C et justifiez à quelle fréquence
est ajustée la valeur pour que l’amortissement modal correspondant soit de
0.01.

Figure 9 –

Pour identifier les courbes avec les amortissements modaux proposés, on regarde les
fréquences de résonance pour lesquelles on a le module de H(!) inversement proportionnel
à ⇠j car ! 2 + !j2 = 0. Procédons courbe par courbe :

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— Courbe A et B : Sur la Figure 9 nous observons qu’à chaque pic la courbe B


atteint exactement le double en module par rapport à la courbe A. On peut donc
en déduire que la Courbe A=>Amortissement modal à 1% et que Courbe
B=>Amortissement modal à 0.5%
— Courbe C : Ainsi elle correspond à l’amortissement de Rayleigh. En effet,
on remarque que l’amortissement modal augmente avec la fréquence : la courbe
C est superposée à la Courbe B à 400 Hz puis s’amortit de plus en plus pour
être superposée à la Courbe A à 1152 Hz. Pour cette fréquence on a d’ailleurs un
amortissement de 1% ce qui correspond à 2
= 1152 2⇡ = 0.01rad.

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On cherche a comprendre l’utilisation des formules de sensibilité/perturbation
(section 3.5.2 du cours). Pour le mode de flexion du guide câble à 1780 Hz,
augmenter l’épaisseur de la plaque de ce guide câble de 10%, conduirait à
une augmentation de raideur de 1.13 ' 1.33. Estimer le décalage de fréquence
associé. Augmenter l’épaisseur est il la bonne solution ? Où faudrait il percer
un trou, pour augmenter la fréquence de ce mode ?

Pour raidir efficacement la plaque, il faut la raidir principalement aux endroits qui
correspondent aux triangles colorés sur Matlab. Si on augmente la raideur de 33% alors
qu’elle ne ne détient que 40% de l’énergie de déformation, on aura une augmentation «
visible » ou « réelle » de seulement 0.33.0.4.100 = 13%. Cela donne une multiplication de
la fréquence par 1.13=1.064. Soit une augmentation de 6.4%. C’est clairement insuffisant
donc ce n’est pas la bonne solution. Plusieurs options s’offrent à nous : on peut rajouter
des nervures afin de concentrer l’énergie de déformation, ou faire des trous. Si l’on choisit
de vouloir faire un trou pour augmenter la fréquence de ce mode, il faut l’effectuer sur les
zones de plus forte énergie. En effet on peut écrire l’énergie cinétique comme étant une
énergie dépendante de la vitesse, de la masse volumique et du volume.

Figure 10 – Mode 14, f=1783 Hz Vue de haut

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Figure 11 – Mode 14, f=1783 Hz Vue de côté

Or comme on le voit sur les figures ci-dessus, le mode à 1783Hz correspond à un


mouvement du bout de la plaque. Donc il faudra faire un trou à l’extrémité de la plaque
pour dissiper l’énergie.

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