se EES OaMISSIONS DE L’EQUIPAGE
DE L'AUTRE « FAUVE » DE LA PANZERWAFFE
Te a CC STC
eM oe eee eR OU
Cn une tannin acu SC ria Coc Ee Cen Cachan a miele’
rompus aux nécessités de maintenance attentive dont le « fauve » doit absolument bénéficier
Beate Eee rene Me Rr nee nk el ae ieee ee ney
Prac r nm OMCs mene CO Se cee CN ie nae eat
comme neige au soleil. Un petit tour dans les coulisses du char permet de comprendre beaucoup
eet
uuand il ente en service en 1943, le Panzer V Panther
‘est un matériel utilisant le dernier cri de la technolo:
gie d'outre-Rhin. Tout dans cette béte de guerre est
rofilé pour obtenir une efficacité maximale. Le canon
{de 7,5cm est doté d'une vitesse iitaleinégalée pour
ce calibre, le moteur et la transmission sont des bijoux de méca
nique, I'optique de tir permet un coup au but & plus de 2 000 m.
Enfin, e biindage est agencé pour donner une protection maximale
‘vec un poids dacir minimal
Un matériel de pointe qui nécessite un équipage de premier ordre,
Le probleme réside dans le fet que les Panzerschdtzen subissent des
pertes croissantes depuis trois ans sur tous les champs de bataille
Europe ot quis doivent dt remplacés rapidement. La méme diff
culté que pour les équipages de Tiger [voir Botailes & Blindés n° 66}
se pose donc, et ce avec une complexité accrue : les niveaux de
production sont bien plus élevés, et les pertes sont &
FFavenant. Le Generatinspekteur der Panzertruppen Heinz
Guderian décide donc de recycler une vieillerecette qui a
fait ses preuves avec le char lout : créer un abécédaire,
la Pantherfibe,reprenant essentil de ce quil faut savoir
Pour partir au combat avec le « fauve ».
UN MATERIEL DE POINTE
Formation de la Generalinspektion der Panzertruppen basée &
Paderborn. Ce lieutenant-colonel n’est pas n’importe qui: c'est un
vvétéran et un Ritterkreuztriger i récompensé pour sa bravoure au
‘combat. Il aune solide experience pour avoir dé fait face au probleme
Similaire posé par le Tiger et ete auteur de la Tigerfibel. Pubiée en
jullet 1944, la Pantherfibel est rédigée dans I'urgence. Si, comme
pour l'opus consacré au schwere Panzer, le ton est humoristique,
ilast néanmoins moins salace et utiise un référentiel différent, plus
‘orienté sur la vie auotcienne que sur appel du sexe opposé. En effet,
Frheure ne semble plus au badinage, car les Soviétiques sont artivés
‘en Pologne et les Aliés accidentaux ont solidement implants leur téte
{de pont en Normandie,
'Néanmoins, bien que Guderian soit plus que jamais en symbiose avec
le régime qu'il ser, les symboles nazis restent entiérement absents
‘du document. Peutétrene fonts plus ecette sul front... Lesréleset
responsablités de chacun sont moins clairement défins.
D'un point de vue technologique, les deux spécia.
listes qui ont le plus & apprendre sont le canonnier
(Richtschitze), qui doit maitriser pacfaitement I'es
timation des distances, et le chauffeur (Fahver), qui
doit etre capable de soigner sa mécanique et avoir
du doigté pour la conduire. Le radio-mitrailleur de
caisse est, Iui, responsable du bon fonctionnement
dos liaisons radio. Quant au chef de bord (Bordtitver
[ilRécpindave do ou Panzerkommandand, il convient de rappeler qu'on
homme chargé de ce projet pédagogique est Oberst: Incrdecheier raccdde & cette responsabiité qu’ apres etre passé par
Jeutnant Hans Christern, qui est la téte du département
une des fonctions précédentes.
4-4canon bag ae 750m,
optique wes eticace,
Blndage ning et pote
pour ester aux impacts
Aronia tl sont es
pescpaux lots ds
‘tauve » Reh
Le nouveau char estun
matt de pointe. Asst
‘comple av une horogese
Suse, demande un
quipage parfatement
‘entaing pour te
‘eticacement employ. On
Voli la trappe cule
Steal de ourete qu set
2a conemnston ent le
‘Faccompagnement4 Tiois hommes 'équipageprennent placa dans ia tole du Panther. Le che de char est
Tartire gauche le canonner et devant tandls que We chargeu rend place ala dot de
Tacuasse Cette organisation est pensée pour optimise le temps de acon au combat.
¥ Vertate cet dorheste de Feng te Barter coordonn son équipage pour ier ous
les avanlags tciques du Panther au combat. Sa rapidé de décson est essentile pour
Ta Sure de ses hommes, le. un che de car dela 7. SS-Panger Ovson« Lebstandarte
SS Aan ier» en Hong, San operation « Fraingserwacten en mars 148,
Le poste de combat du Panther est organisé de la meme
maniére que pour les autres Panzer qui ui sont contem
Porains. Trois hommes équipage prennent place dans a
tourele. Le chef de char est &'ariére gauche, le canon:
rier est devant lu, tandis que le chargeur (Ladeschitze)
rend place & la droite dela culasse du tube de 7,5cm.
Enfin, un chauffeur et un opérateur radio s‘installent res-
Pectivement & gauche et & droite & avant de la caisse.
Cette organisation, trés pragmatique, est congue pour
Permettre & ensemble de réagir rapidement au combat,
par une stricte répartition des taches.
ROLES ET RESPONSABILITE
DU BORDFUHRER
Le chet de char s‘occupe essenticllement de coordonner
les efforts de ses hommes au combat. Véritable chet
rorchestre de l'engin, le Bortihrer donne Iimpulsion
écessaire pour que I'équipage devienne un ensemble
cohérent. lest dans une situation bien plus confortable
{que son alter ego sovietique utisant les premiers modéles
de T-34, qui doit & la fois servi et pointer son canon.
Les Américains ont copie organisation a allemand sur
leur Sherman, et, & part de 1943, les Russes ont aussi
fini par Yadopter sur leur nouvelle tourelle hexagonale.
Pour les longs déplacements, le chef de char dispose d'un
sidge. Quand il doit tenir la téte hors de son écoutile, i
se cale sur un petit repose-pieds. Au combat, les plus
intrépides o'entie eux se maintiennent avec les yeux 8 a
limite du bord du tourelleau, ce derrir étant positionné
juste au-dessus de ouverture et surélevé de quelques:
centimetres. En combat rapproché ou en configura
tion urbaine, 'écoutile est compldtement close, et les
sept épiscopes permettent d’appréhender I'extérieur
avec une vision de proximité restreinte. Il est alors
impossible pour le commandant de voir le sol autour
du char & moins de 15 metres, Notons que sur les
engins constrits avant juillet 1943, ilexiste une trappe
circulaire qui sort 2 la communication entre le chef de
char ot 'accompagnement dinfanteri. C‘est aussi le
commandant qui choisit les cibles & détruire. Pour ce
faire, il est tes bien équipé, car il dispose, dans sa
coupole, d'un périscope d’observation escamotable
TSR1 qui lui permet de surveillr "horizon meme en
situation de défilement de tourell. Sur avant de son
poste de combat, il bénéficie d'un dispostif de visée qui
aide & pointer au mieux le tube du char sur sa cible en
donnant des indications d'azimut grace & un systéme
{gradu en heures sur le pourtour de sa coupole.Ifaciite
ainsi la tache du canonnier, quin‘a alors plus qu’a faire
pivoter la tourelle dans la direction indiquée et procéder
‘au réglage fin de son pointage. Ces instruments sont
obligatoires dans le Panther, car le pointeur-treur ne
dispose pas d'une vision périphérique large: aussi, sans
les instructions de son supérieur pour dirger la tourele
dans la bonne direction, il est incapable de choisi 'ob
jectit adéquat. C'est la que réside le principal défaut
ergonomique du cher.
AAprés avoir désigné le but & son canonnier, le comman:
dant décide du type de munition que doit enfourner le
chargeur. Ce choix, fait en fonction de la nature de la
cible, est tout aussi capital: il doit sélectionner le bon
projectile dans Ia gamme & sa disposition. I faut un per
forant pour détruire un char de face, tandis qu'un explosit
sera plus approprié pour mettre une piéce dartilere hors
dde combat & distance. Chaque fois que cela est possi:
ble, la mitraileuse doit ete utlisée pour économiser les
‘munitions de 7,5em.TONLE CSR eli toy +)
En termes d’obus, I'équipage dispose d'un
projectile explosit: la Sorenggranate 42.
Dun poids de 5,74 kg, elle expécie & pres de
4.000 metres 640 grammes ¢amatol. De quoi
détruire Vimporte quelle cible mall et appuyer
efficacement les fantassins dans leurs assauts
contre des positions edverses, Pour ce qui est
des perforants, le chef de bord a & sa dispo:
sition la Panzergranate 39, une extrapolation
de la munition existant pour le Panzer /V avec
tun encartouchement plus imposant. La téte
Cinétique est constituée d'une coiffe balistique
pesant 6,8 kg. Ele contient un traceur pout
Pormettre & 'équipage de suive la trajectoire
et ala particular dexploser & Fimpact afin
cde maximiser sa capacité de perforation ot sa
letaité. Vobus quitte la queule du 7,50m Kw
421/70 avoe une eélérité de 938 metres pat
seconde, performance qui lui permet de per
forer 138 mm de blindage incliné & 30° & une
distance de 100 méties. Vue poids du poe:
tle, cette capacité ne se dégrade que tes pro:
{gressivement avec la porto. Ain ilest encore
fen mesure de percer une plaque de 89 mm
a'épaissour 82 000 métves. La Panzergranate
40/42 est une munition sous-calibrée & noyau
de tungsténe, un des métaux les plus durs
Qui soient. L'énergie cinétique est accumulée
sous la forme dun produit de la masse et de
la vitesse. Le poids du projectile, plus éger, est
de 4,75 kg. Son inertie étant moins grande,
elle lu permet un départ plus rapide, de ordre
des 1 120 metres par seconde.
energie emmagasinge tant par la Pz.Gr. 39
ue par la Pe. Gr. 42 est de 6 000 kilojou:
les, augmentation de vitesse de la seconde
Compensant la perte de poids par rapport &
la promiére. Par contre le fait qu'il s‘agisse
d'une munition sous-calibrée lui permet
d'améliorer sensiblement ses capacités de
perforation. Pas moins de 194 mm d’acier
peuvent étre pulvérisés & 100 matres.
Corollaire d'une inertie moins grande, les
performances balistiques se dégradent plus
rapidement, si bien qu'a 2 000 metres, le per
forant ne perce plus que 108 mm de bindage.
Le touetleau du Bortanver wen conte
Pongée depuis imérour du Panter La
Eoupole &épiscopes prphériqus est une
inventon alemande Ee conee a che de
‘char une von 8 360° champ de bata,
‘YY suis premiées versions du Panther
‘Aust. (un engin dea Panzer-igade 10
ans le salam de Kous le touetieau est
‘ying, Son prof balnique nest pas opin
ia ui 0 enporpar nobis aan
1 A panied a versio Aus Aa coupol est mou
Sngaute eau et mune dune vappe cart
hevzoiaement apes Ke van, Ce particular
pure au cele char doteaner es seus avec
tne protection eave, a star gece Btu dela
'SSPanzerDiuson « Whig » ur oae de Kove> cet Squipage de Panter
‘al dela SS-Pancor:
‘Aboiung 11 « Hermann
von Saiza» relat ple
‘en obus. Le raailement
vache accomple sous a
suparision du charger
‘re renvoyees vers fare
‘tle encanouchements
imanpals avec precaution.
1 Une game compte
de munivons de ?Som est
disponible. Cetes-c dtvent
lire ceisies udiceuserent
‘en fonction de a cle 3
tie pa cha oor
Le tungsténe est un matérau difficile & trouver dans un Il. Reich dont
le territoire contidlé se réduit progressivement & peau de chagrin ;
par conséquent, son usage doit tre réservé pour les chars dotés
d'une cuirasse épaisse, comme celle des engins de la famille des
JS+1 et 2. Aussi, la Pantherfibel explique en détail quelle munition il
faut employer pour obtenir le meilleur résultat au prix le moins cher
pour I'éeonomie de guerre. Pour faire face a un T-34, la Pe.Gr. 39
est préconisée pour la tourelle ot la partie supérioure de la caisse.
Les distances maximales ayant une chance de réussite sont cla
rement indiquées. I! est par exemple inutile de tirer sur le bindage
frontal trés bien inclin€ du char soviétique & plus de 800 metres.
Par contie, son train de roulement est vulnérable au coup au but
dun simple explosif. Pour tous les autres chars réportoriés dans la
Pantherfbel, seul le perforant est recommendé.
‘Au furet & mesure de ’évolution des versions successives du Panther,
la.capacité d'emport en munitions augmente pour passer de 79 coups
‘su les modelos Ausf. Det A 882 surles Ausf. G. En général, la dotation
‘st mixte. Le char emporte 50 % dobus hautement explosits de type
‘Spr.Gr. et 80 % de perforants des deux types confondus en fonction
des ciconstances du théatre d'opérations,
TIRER PARTI AU MAXIMUM DE LA PROTECTION
ET DE LA PUISSANCE DE FEU
Le pilote positionne le char au combat en fonction des instructions
de son chef, mais aussi selon les besoins du canonnier. lis forment
fensemble un trio qui doit trer parti au maximum du blindage ot de
la puissance de feu du Panther. Et il faut bien trois tétes pour s'as:
‘surer que la protection balistique si particuliére procurée par engin
soit bien utiisée. En effet, d'embiée, deux choses frappent esprit
de I'ingénieur lorsqu’il analyse la carapace du Panther : les profils
~angulares de la protection et sa distribution fortement différenticlle
sur le pourtourPOOLE US Beto
La morphologie du « fauve » marque une rupture concep-
tuele avec les modéles de Panzer précédents. En effet, la
lecon donnée par le T-34 en 1941-42 a fini par convain
cre las bureaux d'études allemands de la nécessité de
s‘inspirer du char sovitique. Découlant directement de
ce programme, le Panther rompt avec la caisse carrée aux
flancs verticaux. Celle-ci céde la place & une cellule aux
pans inclinés permettant de favorisor ls icochets des obus
tennemis at de maximisar le rendement de la protection en
présentant une coupe horizontale plus large au’ un blindage
vertical & épsisseur égale. Cette particuarité est une now
veauté que la Pantherfibel explique en long et enlarge aux
jeunes recrues. Ele est exposée non seulement au niveau de
la carapace de engin et de colle des chars de Iadversaie,
mais elle est aussi décrite pour tier parti d'un positionne
‘ment idéal. D'un point de vue strictement théorique, la
distance engagement optimal davant etre recherchée par
les équipages allemands est de 2 000 & 1 000 metres, pour
autant quis puissent présenter &'ennemileur arc frontal,
0 'épaissour du bindage de leur Panther est la pus forte.
En combattant de cette manidre, ce dernier est litéra
lement immunisé contre les morsures du tube russe de
76,2 mm, qui, ui, est inefficace au-dela de 400 motes.
> Travavede soudure
auprés un camion atelier
pour cet équrpage de
Peantner are de fengin
ben mans binge que
sonar Fona u eque
tes concepeurs oni mist
ressente de apteion.
<4Lepositonnement du
responeabiié ds plot ou
‘Falver.Les choi de
Danses steppes russes comme il a Kouts, le Panther peut régner en
mate abso lorsqu engage ses ces & longue ponte. Sa protection Fontale
‘es congue pou ee sdnar dengagement ctv CakeLes 6quipages russes détectent tds vite cote fablesse,
Quis combinent avec une autre résidant dans la rapicté
de rotation dela tourelle. Is en déduisent que, dans une
mélée oi les engagements se font & bout portant, ils
sont en mesure de trer leur épingle du jeu. On ne peut
leur donner tort. Le dispositif commandant la gration
est électrique sur engin russe et hydrauique dépendant
du régime du moteur sur le Panther. Aussi, s'il ne faut
que 12 secondes & une tourelle soviétique pour faire un
‘tour complet, ilen faut tout de méme 60 sur un Panther
‘Ausf. D ! Un canonnier russe peut donc théoriquement
pointer son arme cing fois plus vite que son adversaire.
Or, & courte portée, les tourelles doivent pivoter tes
vite, ce qui donne I'avantage au T-34. L’autre point
fort considérable du célébre char de I'Armée rouge &
courte portée est sa vitesse de déplacement. Certes,
sil'on compare les performances en termes de célérté
des deux engins, elles sont identiques, avec méme un
léger avantage pour le Panzer. Or, cette vision super:
ficielle des choses ne tient pas compte du fait que
pour rouler plus vite que son adverssire, un pilote de
Panther doit engager sa septiéme vitesse, ce quin’artive
presque jamais en situation de combat. En général, les
manoeuvres de ce type se font en troisiéme vitesse,
car il faut de la reprise, Avec ce rapport engagé dans.
la botte de transfert, Allemand avance 8 8 kmih, tary
dis que le Russe progresse & 29 km/h. Aussi, dans
tun combat & bout portant, le second I'emportera-ti
sur le premier 1
Pour évoluer sur le champ de bataille, les équipages de
Panther doivent done adopter une progression en coin
(Panzerkei) de manitre & ce que engin en pointe soit suvi
sur ses deux flancs parses camarades qui'accompagnent
en retrait. L'idée est que le talon d’Achille du char ~ ses,
bts ~ soit protégé par les équiners qui le suivent.
Par ailleurs, en 1943, lacie utilisé par les Allemands
pour les blindages contient du chrome, du nickel et du
tungsténe en plus faible quantité. Les plaques laminées,
sont trempées superficielement sur la face extérieure
our augmenter leur dureté et maintenir une résilince
fen profondeur. Cette résilience est soulignée dans la
Pantherfibel pour donner confiance en leurs engins aux
quipages allemands, notamment quand, en Normandie,
is doivent faire face au Sherman M4A\1 & coque mouiée
« Mouler ou laminer ? C’est lala question ! On peut en
effet couler rapidement une cuirasse entidre, comme
sur le Sherman, & la place de la découper, la lami
ner et la souder comme sur nos engins. A épaisseur
gale, tu peux percer la premigre de 600 métres plus
loin que la seconde. C'est la force de I'acier laminé. »
POOLE US Beto
4. Un 24 sowétiqu se préentant de flan est en mesure de rend ascendant sure char
alemand, Au combat, cele situation tacique sera sytematiquementreherehde pares tanks
russes, Sur ce cone, a vies du canon Kuk 42/706 7 Som esl retement impessicnnaate,
¥ La dstibuton du bndage du Panther es particule que la sécué est recherche
ar une action en groupe, de mansre a protéger es fans du binds de tte
Beceem auhapapae nar
“4 Le blndage du Parner
steoattud de plaques
‘en adr laminé homogéne.
(Ce proce de fabrcaton
permet dobenic une haute
{enue balstque pour aunt
‘que le soudure qiles
{ssemble eo oe qual
‘Ce sont pourtant des ennuis
mmécaniques deurets
fe au reedesement a
motu, ans que les mines
anichars poses partes
Sovietques. qui vanstorment
‘en asco le bape du fou
(4 Panzer Vauet O durant
Foperation « Zeadeteea olga aes)
PSone ai ee ce oe nn
et teri eer ein) Tenia arn ear aeeneamenne aia
CE OO Ce eae q S dd
Dans les fats, analyse du manuel est tronquée.
Une cuirasse coulée en cogue d'une seule piéce
‘a.une rigiitéstructurellebion plus grande qu'une
‘autre faite de plaques essembiées par souciures
utlisant des découpes en forme de tenons et
de mortaises. D’autant que, par la suite, avec la
perte des teritores sovitiques et des Balkans, les
‘matéiaux stratégiques se font ares en Allemagne,
et les acs deviennent de moins bonne qualité.
La protection balistique des Panther va donc se
dégrader au fur et & mesure que la situation opé
rationnelle évoluera defavorablement.
PLUS MECANO QUE PILOTE
Quand on analyse le processus de conception
ddu Panther, il convient de constater impact de
Vindustrie de guerre sur la vie des équipages.
En r6alts le « fauve » est un instrument de com
bat concu dans I'urgence & la suite de la désa
‘arable découverte du T-34 soviétique, dont le
potentio!tactique se révélaitétre en mesure de
ravi la suprématie la Panzerwaffe du fat de sa
supériorité sur le Panzer IV kurz. Aussi, & peine
une année s'est-lle écoulée entre la signature du
contrat de développement et la sortie dusine des
vingt exemplaires de présérie. Or, cette rapicité
‘vest pas sans avoir un coot en termes de qualité
des composants par I'acceptation d'inévitables
‘compromis technologiques au niveau dela chaine
cinétique.
Enetfet,iitialement, le char devait peser de 30 &
36 tonnes. A la fin du processus de conception,
le Panther accuse une augmentation de poids de
7 excelent appot pits puissance dv Panther
lui permet une gene manenuwabie Ee et
tout inféaure calle du T24 qu benetie
fe plus de soupesse de la prt de sa chain,
‘indie, Bungee Be OT S85-270694 Ape)
4 Latansmission du Pane un Aust soi
Asie) et sos diensionnée Vetbl tan AChE
Intcangue du char ete dot le ooo au antrum,
Le transport par vole de chemin defer et pags.
‘surat undesnw Ist 83402089oara)POLE Let CU
un Panther
10 tonnes, lige entre autres a épaisseur sans
esse renforcée de son bindage, décision rise
Pendant la phase de conception. Pour faire
face au T-34, engin doit oui d'une excollente
‘mobilité tactique et donc bénéficier d'un rap:
port poids/puissance compéttif. Pour ariver
ce résultat, la capacité de la motorisation
est revue dla hausse. Les ingénieurs, pressés
ar 'urgence, se sont contentés d'augmenter
Falésage des pistons du moteur. D'un diameétre
plus grand, les cylindres disposent de plus de
‘volume de combustion, permettant de broler
plus de carburant et done de fournir plus de
puissance brute. Toutefois, un moteur ne se
résume pas & ses chambres de combustion. Le
dimensionnement des circuits de refoidsse-
‘ment et de lubrification est directement itl
lencé par laquantité de carburent brdlé. Chaque
cylindre du nouveau moteur est plus large que
ceux existant sur le modele précédent, sans
revoir les capacités du circuit de refroidisse-
‘ment. Cette lacune est & Vorigine des nom-
breuses surchautfes constatées tout au long
de la vie opérationnelle du Panther. Le risque
incendie est done réel et va d'ailleurs 610
8 Forigine de nombreuses pertes totales &
Koursk lors du premier engagement effectif
de'engin. La Pantherfibel insiste sur ce point
et souigne existence d'un systéme électrique
de détection dincendie que I'éauipage doit
sefforcer de maintenic en état de fonetionner
Le principe de extinctour contralisé est assoz
simple : un percuteur & poussoir libére une
cartouche de gaz reliée & un réservoir con-
tenant un composé de chlore et de brome.
Apri 7 secondes, la pression est étable dans
les canalisations, et 'équipage peut ouvir le
robinet des gicleurs places dans le compart
‘ment moteur. Le brome a pour effet de cap:
ter 'hydrogene présent dans la combustion
pour le recombiner avec un radical OH et for
‘mer une molécule d'eau, tout en se libérant
sous forme de radical libre pouvant réagir de
‘4 Gis plan sure postion du Frermettant en évidence fe pcscope (sus la protbérance cachant
Son coud) Le lacs 0 Panther Aus! Gres en ele ps perce par une ape de von pour le pte
est wa que celle derive alabissa la protection Wontle de engin pasa snp peesence
Benaoswm Biottsoe O24 Qua)
nouveau avec I'hydrogéne. Le composé est,
done trés efficace pour éteindre un début
d'incendie. Le systéme de transmission du
Panther est complexe et original. Il est cou:
pls & la botte par doux axes de transfert. L’un
transmet la force motrice, tandis que l'autre
détermine la vitesse et le sens de rotation.
A instar du moteur original, le systéme de
transmission est imensionné pour étre monté
ssur un char plus l6ger. Encore une fois, du
fait de la conception dans urgence du char,
de nombreux problémes vont se succéder au
niveau de la transmission, complexe, qui n'a
pas 6t6 concue pour moduler des puissances
‘aussi élevées avec dos couples de cette impor
tance. Ses engrenages et ses axes ne sont
as suffisamment résistants pour tenir longt
‘emps face & des solicitatons mécaniques plus
importantes que prévu. Pas moins de 5 % des
botes de vitesses tombent en panne avant
avoir parcouru 100 km, t 90 % centre oles
doivent étre changées avant 1 500 km. Pour
pargner ces mécaniques fragile, les change:
iments d'huile sont fréquemment requis.
Lapremiére chose que le plote doit donc bien
avoir en téte, c'est que son « fauve » reste
‘un engin délicat au niveau de son groupe pro:
pulsour et de ses organes de transmission.
doit done étre manipulé avec doigté. Le
Fohrer est aussi le mécanicien du bord qui
dirige les travaux de maintenance devant atre
exécutés & 'échelon de I'équipage. C'est 18
Qu'intervient une des principales faiblesses
{du Panther résidant dans sa fragiité méca:
nique qui réclame des soins constants. La
Pantherfibel insiste grandement sur cette
nécessit6. Le pilote doit penser avant tout au
plein de carburant. Les réservoirs permettent
de parcourir 150 km sur route et 100 km en
tout terrain. Cas données inférioures aux per
formances officielles des constructeurs sont
issues de l'expérience des Panzerschiitzen.
empl les réservoirs correctement est un at.
erreur est interite : faut de Otto (essence)
2 éviter le Diesel qu’ utiisent les chars russes.
En hiver, sur le front de I'Est, un carburant
jaundtre plus volatil est employé, le gelber
Ostfrontsprit. La quantité & trensvaser pour
un ravitallement est énorme : trois fats
de 200 litres et cing Kanister de 20 litres.
Wiking » es Fat Cennemi sone int,
arson tquipage est dtendu La Zmmort dot
‘esl ecouvet a surtace du Dinage est ue pe
Smagnetique pemetiant ver que les mines
fnchars amarides ne colt sure char‘A Los ches de maintenance - ic, un changement de galt du vain de roulement-
Son efecuées sous la supenision du Faar Ce dar dot combater un sav.
fae tacique aid & une connaissance technique appofonde de sa machine
‘unde Bis ora 18235 (Sco)
4 Les ents tages eta
reserve de pussance ne ot
as tou Mme un Pater
post sense IL Falver dot
‘gnoment veer a ne pe
cengager sa machine dans es
drs done ne sure pas
‘sot Calle we plongeante
pormet appre a rappe
Se vision de glacs du pte
ce chet de chara tts
bien choi ea poston.
‘Son champ doi est
fallement dspage et
[tpemet de prendre 3
parte, 2 une distance de
i optimal, tout engin
emery debouchant sur
Iacete. pote
Panther en panne quelques
metes devant eg
Lulsen momentanément
ie potecton en cas
attaque adverse.
Sona ayer Wibogeh
Le peéposé aux pleins dot se ten dans le vent pour éviter
que ¢’éventuelles bourrasques ne viennent provoquer
tn épanchement ou bien que de l'eau ou de la neige ne
se mélange dans le réservoir. Par ailleurs, une lampée
d'essence tombant sur une partie chaude du moteur
Pout s'enflammer. Sile préposé au remplissage est mal
placé, i risque détre brolé par un retour de flamme. lest
leurs interdit de démarrer le moteur si du carburant
ude rhuile se trouve sur la mécanique. Le carburateur,
ui voit passer 2.000 m d'air par hewe, doit étre par:
faitement céglé. Un mélange trop riche ou trop pauvre
encrassera les bougies. Concermant ces dernigres, leur
état, aprés quelques heures de fonctionnement, per
‘met de diagnostiquer ¢éventuels problémes de réglage.
Bien entendu, les filtres & air demandent un soin tout,
particulier. U'hulle qu'ls contiennent doit étre changée
et fortement diuée avec du Diesel en hiver, tandis que le
cylindre en papier plissé doit ete secoue régulérement.
Un fire obstrué entraine en effet une mavvaise corbu
ration, nocive & la durée de vie du moteur, et diminue
la puissance motiice disponible. Bien entendu, les fires
‘a hulle et & essence doivent eux aussi étre inspectés en
temps utile. Le radiateur d'eau doit etre rempli avec la
bonne dase dantigelrhiver. Le graissage est également
loin d'etre simple. Il y a 10 points de lubrication pour
la transmission et la borte de vitesses, 4 au niveau de
arbre, 6 au moteur et 12 par tain de roulement, soitun
total de 44 injections de graisse &réalisr lors de chaque
entretien ! Pour cette tache fastidieuse, pas moins de
trois sortes c’huiles spécifiques sont nécessaires : une
pour le moteur, une pour la transmission, une pour les
freins et les amortissours, La viscosité de ces différents
lubrifiants dot tenir compte de la température extérieure
et doit étre éventuellement adaptée par dilution avec
de V'essence. Enfin, la baterie ne doit pas éte oubliée.
Sans ell, pas de démarrage, pas d'allumage, pas de
phates, pas de lumire dans Ihabitacle, pas de pompe &
ccarburant ni de radio, comme dans les autres véhicules
Pre, sans courant dans les accumulateurs, le KwK 42
1/70 de 7,5em ne peut trer non plus le moindre obus,
car ignition de tir est électrique, sans parler du venta
tour qui doit évacuer les gaz nocits aprds le tr! Toutes
ces verifications sont sous la responsabilité du Fahver.
Le moindre oubli de sa part peut enteainer une panne
fatale au combat.
ay ttt
Atti> Panza Aust Ge
187. Panzer Our e8
postion dans secur
Se met rt Tver
19441045, Le poste ge
Plage du Panter est
situ surla gauche fe
racoimitaile de case
est quant poston
Ae poste de combat
fond du panier de owe
‘dgauche del case
dete de 75am est