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BBW NE) . Bay tas si ‘i Les pays de Axe au bord du gouffre puss ase a ea DS Ta LEPURATION | Pe ee TEMOIGNAGE ‘AYME THIERRY : UN COLONIAL EN ENFER 2* PARTIE: VIE ET MISERE AU STALAG 08 Eta 04 | Livres/ovD 18 | BilaM | ec 2 Guerre Mondiale «LES ATROCITES COMMISES [...] DEPASSENT 20 | Chronologies Europe-Pacitique TOUT CE aUON A CONNU DEPUIS LES AGES LES PLUS | SOMBRES ET LES PLUS BESTIAUX OE L’HUMANITE. LE CHATIMENT DE CES CRIMES DOITA PRESENT COMPTER PARM! LES BUTS MAJEURS DE LA GUERRE. » | JULN-IUULLET 19465 RECONQUETE DANS LE PACIFLQUE W. CRURCHILL, OCTOBRE 1941. EPT. 1945 MANDCROURIE 1945 : L'ULTIME CA Sbutée comme une guerre de revanche entre les grandes > puissances européennes, 14 Seconde Guerre mondiale | ey £1946 LES PREMISSES OE LA GUERRE FROIGE s’est rapidement transformée en une croisade, qui vit s’affronter plusieurs visions du monde. Tout d’abora, la vision nationale-socialiste, faite de charniers, de camps d’extermination et de terreur policiare et qui oherehait & imposer 1a supériorité d’une « race » sur toutes les autres, via 1/élimination des « judéo-bolohéviates ». Elle s’opposa naturellement & 1a vision stalinienne, totalitaire et internationaliste, jugée menagante par Hitler, et qui se traduisit nalement par une expansion du communisme BILAN en Europe orientale. Enfin, les démocraties libérales, qui ne pouvaient que s’opposer & 1a victoire et 1a domination ‘LE BILAN DE LA GUERRE @une idéologie nocive et contraire % tous leurs principes LES GAGNANTS ET LES PERDANTS de Liberté individuelle et de progrés. La Seconde Guerre mondiale fut done un conflit idéologique ® sro PROGES PROGES wine par essence, politique par nature, dans lequel chaque camp Le procés de Nuremberg LES PROCES DE TOKYO UNE JUSTICE DE FACADE UBERATION @ VEPURATION Li FRANCE REGLE SES CONPIES ALIS IR) FICHE PERSONNAGE EDDY BLONDEL (1906-2000) FondeTEUR DU 1" REGIMENT DE PRRACKUTISTE SAS BELGE cherohait 1/anninilation pure et simple de 1/adversaire. asanieOU MTSHE 12 confrontation entre les totalitarianes en Europe acoouohe dune nouvelle forme de guerre : 1a guerre totale. 4a mobilisation dea masses, des forces Seononiques, setentitques ot intellectuelles dane oe confit majeur aboutit A des pertes ot aes destruction sans préeédent dana 1/nistoire de Vnunanité. Aa sortir de 1a guerre, 1e monde | GWE ARME AS eet on reines : ruins aatérielies, tis aussi rsines soraies, | panzenmOchse aveo 1a découverte de I’horreur des camps ot de 1/anplour ANICIARS ALAND de 12 « solution anale >. Crest pourquoi, pour tenter 4’éviter que le monde ne connaisse FICHE ARME By AXA A nouveau un tel cataclysme et pour punir ceux qui avaient LES PORTE-AVIONS LEGERS JAPONAIS mené 1’humanité au désastre, les vaingueurs traduisirent SHOHO ET ZUIHO fen justice les responsables nazis et leurs homologues | Japonais, dans des procgs qui devaient aéanitivement condamner la guerre, le crime contre 1’humanité et le crime contre 1a paix. Excellente lecture... Nicolas Pontio 2'Gueme Moons {3 \ LIVRES Laurent DOUzOU Librairie Académique Perrin 2009-376 pages -21€ NOTRE PARTENAIRE Dr eae ery Cerca al ery Saaeeel ML) ae iea es Laurent Douzou, historien spécialiste de histoire de la Résistance, nous livre enfin ‘une biographie de la grande figure résistante de Lucie Aubrac (1912-2007). Grice & ‘un traval méticuleux (I'auteur a eu aceés aux archives des Aubrac et du parti commu: niste frangais), Douzou propose un portrait tout en nuance de Lucie Bernard entrée en résistance comme on entre en religion et fondatrice, avec Emmanuel d’Astier de la Vigerie, Jean Cavaillés et son mari Raymond Samuel (dit Aubrac), du mouvement Libération-Sud (sur lequel Douzou a écrit sa thése). Cependant, dans cet ouvrage qui vite Phagiographie, on en apprendra finalement plus sur Lucie Aubrac avant et aprés (notamment ses relations avec le parti communiste frangais et la naissance de l'icéne de la résistance dans les années 80) la Seconde Guerre mondiale que sur son action dans la résistance, En effet, Douzou n’étudie pas dans le détal la vie die Lucie Aubrac pendant cette période pourtant cruciale dans son parcours. Ce parti pris peut surpren- dre. Il semble que Douzou ait considéré que cette Epoque était connue et qu’aucun fait important n’était § préciser. Mais alors, il faut un minimum de connaissances his toriques pour suivre les événements. Cependant, cet ouvrage a le mérite de mettre un terme aux calomnies dont Lucie et Raymond Aubrac ont fait objet dans les années 80 ‘et 90, notamment sur I'arrestation de Raymond avec Jean Moulin, & Caluire en juin 1943 puis son évasion spectaculaire organisée et dirigée par Lucie Laurence RES Collection Tempus - Editions Perrin 2008 - 425 pages - 10€ Laurence Rees journaliste 4 la BBC et historien, est connu pour ses nombreux livres et ses docu visuels de qualité. Cet ouvrage est Ia fusion de deux études qu'il a menées dans les années 1990 : Nazis +A warning History et War of che CCeneuy. Liensemble a été revu et augmenté par ses soins, & Paune de T'évolution de sa vision person. nelle sur quelques fats et & la suite des ses nom. breuses recherches, M. Rees s'attache ici & nous faire pénétrer dans le (quotidien des acteurs de Iépoque. En s'appuyant sur de nombreux témoi rages, il cherche& exposer Ja nature essentielle du nazisme. Depuis son acces sion au pouvoir en passant par ses victoires milita res pus son effondrement, c'est toute une socié tout un monde qu'il cherche & comprendre et décrire, mais depuis la base, pas depuis les hrautes sphéres du pouvoir ‘Au fil des pages, V’on s'apergoit alors qu’une grande partie des Allemands interviews, dont beaucoup ne regrettent tout simplement pas leur adhésion au nazisme, cherchent inilation du Traité de Versailles, 'échee de {oujours 4 le justifier dans son contexte la démocratic, la menace communiste, Ia crise économique... Finalement, l'emprise de Hitler sur les masses a été telle qu'elle résonne encore dans esprit de certains contempo- rains de I'époque. Evidemment, beaucoup dautres Allemand n'ont pas suivi Hitler dans ses dliresraciau, Se basant sur de nouvelles étude, auteur n’hésite pas & démystifier certains fats, comme par exemple I'emprise de la Gaxapo sur la population: loin d'étre une police politique plé ‘thorique qui aurait plact un agent derriére chaque Allemand, on apprend que cet organe de contrdle et de répression fonetionnat essentiellement sur le mode de la délation. En fait, les meilleurs auxliires de la Gestapo étaient les evils eux-mémes. Une contribution interessante la compréhension du IH, Reich et dela période sombre qui vit Tavénement du nazisme et son triomphe en Europe, accessible et fortement recom: mandée, autant aux étudiants qu'au grand public ee LD Ae Ce numéro de 2 Guerre mondial : Matériel est consacré & Phistorique des appareils de la Luftwaffe engagés en appui au sol.Vous y découvrirez ainsi le seul matériel volant équipant Ben eRe eee eon eet es Peres ereee ee teers avons ainsi circonscrit le sujet aux avions reconnus comme étant purement de Sehlache: les Hs 123, Ju 87 et Hs 129. Les Jabos (chasseurs bombardiers) - qui seront par la suite réunis dans des unités d’appui au sol -figurent de méme dans ce livr reeteren teers ie tate erent rot Schlacht! — Waa aay is 2 PARTIE : VIE ET MISERE AU STALAG Aymé Thierry a participé & Yotfensive dela Sarre avec le 43° Régiment d'infanterie Coloniale puis s'est battu avec courage durant la campagne de France avant d'etre fait prisonnier le 14 juin 1940 & Tahure (Ct. 2 Guerre Mondiale, n° 30, décembre 2009). Aprés une terrible marche forces ct vingt heures de voyage dans un wagon a bestiaux, Aymé et Ses camarades d’infortune atteignent Je camp de transit du Stalag XI A de Limburg (1). Cing longues années de ‘captivité et le dur apprentissage de Vincertitude les attendent, Stéphane DELOGU 4f.an.estfondsteur du forum Le Nand en Guerre, rdecteur en chef du magazine gratuit en ign Histarag 44 et istorien& la .OAY Academy. AYME THIERRY UN COLONIAL EN ENFER Premiers contacts avec le Stalag ‘route menant la captivite a été particuliérement pénible : les hommes ont du s'entasser dans des ‘wagons a bestaux, serrés les uns contre les autres Jau point de ne plus sentir leurs membres meurtris Jet ankylosés. Les malades sont nombreux et aucun dispositf d'hygiéne n'a été préva : une odeur épouvantable rend lair irrespirable, Les prisonniers sont assalls par la faim et la soif, depuis leur départ de France, ils n'ont pas bu Ja moindre goutte d'eau, Puis, enfin, voit l'arivée at camp Les Frangais traversent Limburg et contemplent les rues pavoisées de drapeaux 4 Svastka, le vainqueur jubile devant les colonnes dhommes épuisés et fantomatiques : est tout ce qu'il reste de Armée Frangaise défsite par Hitler en trois semaines, Ds larrivée au camp, les rumeurs confirment un nouveau départ, Limburg servant principalement & la vent lation des Krieggefangenen ou K.G (NDLA : prisonniers de guerre) vers des fommandor de travail, Aprés un casse crofite plus copiewx que les journées précédentes, ‘de nouveau entassés dans un convoi ferroviaire, raison de 55 par wagon. Les offciers quant & eux n’ont pas suivi,seuls les sous-officiers et hommes de troupe font partie du trans- port, La nouvelle destination est un camp périphérique & Vorée dune forét de sapins, dans lequel les conditions de <étention restent plut6t acceptables. Les prisonniers sont répartis par chambrées de 24, la nourrituresuffisante permet de tenir le choc. Aymé Thierry est alors affecté la construc tion d'une autostrade au sein d’un commande de travail regroupant au total 25 hommes, Les gardiens sont relat vement igés, peu d’entre eux ont moins de quarante ans et ne font pas preuve de brutalité excessive, seul le comman- dant du camp impose une discipline de fer : méme les viewx Londser semblent terrorists &l'approche de T'officier s Frangais sont Résistance passive dans les kommandos Les détenus ont pris 'babitude de travaller aussi lentement que possible : cette forme de résistance passive fonctionne pour le mieux jusqu’d la visite d'un inspecteur civil, qui non seulement rentre dans une colére folle en constatant la fa ble avancée des travaux mais de surcrott s'apergoit que le prisonnicr interpréte du commando est Isadlite ! Loin de Aum Thierry (3 en portant dea droite au tterien rang] et ses comerats anes Stalag A sscrfont en woloon so rene ‘d'une pheto souvenir, prise probablement 8 feccasion dune peuses se plier aux exigences des Allemands, le soldat Thierry et ses camarades s'ergani sent de mieux en mieux pour produire le moins possible : « Nout devon replir des magonnets de terre et now avons caleulé que nous le rechorgions quate fois parheure, tout aut moins au début. Rapidement, nous sommes tombé 2 tos, male en nous falsnt Alister. Aue arons-nous trouré un moyen diffrent: un homme de chaque dupe die 4 chaque fois te faire basculer. Nous avons done ditdé «que celui qui ait verse le wogonnet nen enone que la moitié tains cmpagner le charganent oo tna, us eros poe un dle pera qed bt et Is pode Je eae et celles de bimades. Plseurs bls ls sont ros de coups. Aer rapidement, les organise dans le camp, certains dSbordent alleur STimagination ans ue le consive Aye Thierry As de, now arom, pur tach loca ra natin ds pts eon de olin regula inprind Cfittik » (NDIA spc dene) at vot gue TGraipe oe raat: Ba ‘au Stalag XVila de Wolfsberg Jour posture es digne, vere méme ‘iu regard de leur condition Cette a Stig i ° ‘Theor de Frencfor.AFimage aN Testes des Saag Olan, les deux pires br ‘Somme fam Quatro me monte, sori du bric-i-brac ineraisemblable de ses musetes, um morceau de toile cede wmblable & notre morceau de moleskine. Je mexere, ars d'un crayon & ener, dimer Ie mots inscrits.'y parvins sane mal et le lendemssn matin Quatron,Pipé et ‘mot touchionschacun dew parts. Enbard parce suc, en fabi- quis autres que je dstibuatsd des camarades sis. D’ autre que nous avaient ailleurs usé dv mime moyen car on nous fit serie que « 22 » pares avoient ainsi té « ecroguées ». La soupe du midi ait dstibuée aw moyen d'une rondelle de métal portant un numéro et que nous remetion un quiches en change de notre éuelle garnse. Nous vi ‘ons emargué gu’au labor, les cuverter places 3 un ritelier poraient en desous un disque de métal numé: rot Les fires sauter ne fut pas long et nows pimes ins Bénficier de soupes supplémentates. Une visite du Lagerfirher aus lovabor mie touts fin 3 note surtageme, c's ans que le jetons fren changév Les jetons de distribution ne mettent toutefois pas longtemps avant de se multiplier puisqu'ls cnt la forme des pidees frangaises de 25 centi mes ! Quatron, le camarade de captivité du sol- dat Thierry, a méme attaché son jeton avec un morceau de fil, systéme rudimentaire qui lui permet de le récupérer d'un coup sec une fois placé dans I'écuelle qui sert& les rassembler ! Les préoccupations des francais peuvent sem- bler derisoires, mais elles témoignent d'une baisse permanente des quanttés de nourriture. Crest ainsi que Quatron parvient un jour & voler la gamelle d'un berger allemand, que les hommes se partagent | Fin sep- tembre 1940, toutes les lettres envoyées en France depuis trois ‘mois sont restées sans réponse et pour cause puisqu’aticune n'a franchi la porte du camp. Un tri est alors opéré parmi les prisonniers et dans chaque com: mando les hommes les moins rentables doivent tre réunis pour un transport au béné fice de la firme Rheineimer, Nouvelle destination ‘Tres aflubli par les restric: tions drastiques de nourriture, Aymé Thierry ne peut y échap- per et quitt ainsi le petit camp périphérique de Brocksheid Linterpréte responsable du _groupe est Polonais et parait ne pas éprouver la moindre sym- pathie pour les nouveaux arri vants frangais. Aymé et ses camarades ont évidemment été informés de la nomvelle orientation prise pat le gouverne ‘ment de Vichy, & savoir celle d'une collaboration active avec occupant. Comment ceux qui sont tenus emprisonnés la pervoivent-lls 7 L’opinion du narrateur est dans les grandes lignes celle alors partagée par la majorité des Frangai : « II ripite& chague occasion [1'adjudant} que nous nous révilleons un ‘beau matin avec les barelés par tere et devant la porte les Ruses et les Anglos. Pour les Anglais, Ta rigueur avec beavcoup d'op- mlime, mais Tes Russ? Je n'en cris ren. Es d'aillear, en ce mois de décembre 1940, le seul journal «que nous ayons et qu sappelle « Le “Trait d"Union » nous exe disrbué 4 tite de propagande parle Stalag. Les nouelles gr’ nowt donne ne sont pas li pour now eijouir. Le gouver nement frangais semble avoir com oid over les aunore occupants. CCe qui nous console ext de savoir que ‘st Pitan qui ot & la tte. Nous ryone que le valngueur de Verdun sours dfendee ce qui reste de notre pays et qu'il n'abondonnera pas ce ul pourrait engiger T'honneur de Ia France. Je reste pourcane surpris de lire sous la plume de journalis tes connus dee articles acerbes contre PAngleteree. fai certes envendu des przonniers, notamment ceux de Dunkerque, eetguer la fagon dagir de nos allée ceteoccazion. Et dans chaque chambrée, il y aun desin teprésemant un poil fangs & un Tammie. Mls dolene compterjusgu'd trois et plonger dane un bain de song, ‘mais 2 toi seul le pol soute ron disque le Tommie ricane ets frotte Jee moins, Ce ridieule et personne aly préve anion ». En ce pre mier hiver, les conditions de vie se dégradent continuellement, il ‘est devenu impossible dese laver, Vreaw ayant gelé dans les canaisa tons, Les hommes sont couverts de vermine. Aprés une période de travail au camp, une nouvelle firme de travaux publics emploie le Komando et ainsi recommence tune nouvelle période animée par le désir constant de ralentir Ja procluction par tous les moyens Un seul mot d'ordre désormais sahoter ! Des prisonniers politi ques sont venus se joindre aux détenus, mais il est formel: Jement interdit de leur adresser Ia parole. Aymé Thierry ne ‘manque pas de constater leurs terues légéres sous le froid vif et piquant, les malheureux sont constamment transis, 1 ya li des dockers de Hambourg, un pasteur et méme un ‘édecin frangais, qui doivent subir un traitement sans pitié ct un régime alimentaire dérisoire. Une fois encore, Aymé “Thierry et son inséparable « Pépe » ont attré attention de leurs gardiens en raison de leur peu dentrain au travail Un nouveau commando les attend au Stalag XID de Tréves, ot la saleté régne en maitresse absolue. Des bruits insis tants circilent pourtant, faisant éat d'une libération pro- chaine. II n'en nest rien et c'est un nouveau « transport » vers Limbourg qui attend Aymé ct ses compagnons d'in- fortune, puis enfin un voyage en train de 48 heures vers Neubrandenbourg, en Poméranie cccidentale. Lenfer du 1A Voici maintenant que se profile le Stalag HA, accueil y est terrible ainsi que le relate Aymé Thierry :« La porte principale DANS CE NUMERO TOUTES EMAINE DE ‘Cetsenowele constitue un support de ta defalze anglo-canadionne fait Fobet ‘aupres des cot ouverte & deux battants: De chaque cot, ente les jambes minador un groupe de gardens, certains avec un fal @ Iam P autres ove un gourdin, nous inviten avec des cris presi le rement. De temps & autre, & droite comme & gauche, ls eevee aboisent, coment sur ls tes les éhines. Leg vient debate dex rangsderant mo, eprsonniertuché dl ‘ais repeend sa course J'o le temps de passer f] Der des crt sélévent en tte. Que se pane-til ? Nous le royons bi tt. Alignés Te long de Valle, se tiennent deux sous-offces {ats portant a bra gauche un brasard rouge ea pgne lin gourdin ataché par un lace | Ils sone chargé, apprendron rots, de Ta police, de vile ce que le prisoners ne ment, LES ACTUALITES LILLUSTRATION a sur Voll, ne sient pas deals caluent conestement le gradés allemand: Nous n’avions jamais rien rani imaginé de ‘Aust conspuone-nows eet indicts servteurs de la: Wehs (Quelques cris retenisene :« ou chittes !» et Je police ‘FEMOIGNAGE J ‘ tier au profit de la Ki ur le futur site Baltique, Il est hors de question que leurs routes se sép: {Pun centred’ essai de trpillessous-marines. Le 5 pessiminme et « Pépe », dont jamais : gre 4 rbithonmande 0496 (NDLA : equip cpus a campagne de France, est choi pour un an vet ul ate jd dans ne grand fase oO : les prisonniers s'est alors sensible cette nouvelle affectation. C’est malheureusement un sort ment amélioré et Vordinaire est de temps en fencore moins enviable qui attend 2ux qu toujours, ‘temps agrémente par «les colis Pétain »envoyes présentés comme fréres dans les différents Kommandos qu’ils |. attendant complétement nus dans I ce aux bons de solidarité par entremise du font connus, Celui-ci est de loin le pire, il travaille au pro: pote nous ru gouvernement de Vichy. Ces envois améliorent fit de la firme Dornier, fabricant aéronautique. La centaine | bre qu balayat plate elfectivement Vordinaire des hommes, mais «hommes composant I'équipe s’entasse dans moins de 15¢ sis sont toujours accueilisfivorablement par miétres carrés, sur des chilits, N'ayant aucune compétence | Homme de confiance les prisonniers, les cartes postales du Maréchal technique, le soldat T faxé dans une équipe de | Désormais connu pour sen manque d/ardeur 4 servir Te ines dans chaque cols sont plot mal per nuit ode 18 heures 8 i charge sans imterrup- | Reich, AyméThiery ext alec aux ices les pus divers eb i ues, beaucoup y voient une forme de props tion dela pulpe de betterave dans d'immenses cuves, La | parm les ps penibles. C'est ins qu'il pase | sande, Le Komando est par In suite renforeé dureté du travail a «egal que h brtait liens | Ucouperla glace des acs glés qu prend ennitela route des . par des prisonniers serbes, le soldat Thierry dlont les coups de crosse s'abattent réguliérement, gare aux | chambres froides d’ Allemagne. Il n'est pas rare que [épais fest parvenu a ler quelques contacts avec un blessures fatales ! Des travailleurs volontaires francais, bel- | seur atteigne 50cm, les conditions climatiques trés dures ne e courrier allemand prénommé Fiz I est com ges et hollandais sont venus grossirls range des prisonniers | font que rajouter un pea pls de duretéa la tiches Le pi i ‘muniste eta du prgr une pine de prison i Jf guerre, qui ont accueil cette ceric avec mépris. Les | temps 1942 voit notre homme changer une nouvelle fis f se dit profondément antinaz rations alimentaires s'amenuisent au fur et 4 mesure que le | poste il est placé au service d'un marchand de chatbony i H temps passe et le seul repas de la journée se limite bient6t ail pour lequel il fait encore tout son possible pour ie pa Arrivée des prisonniers russes 4 trois pommes de terre et 300 ammes de pain :« il n'et | tre rentable, sans suite préjudiciable toutefois, Som patron Le 22 juin 1941, operation Barbaiossa nul besoin de puisque Ion neo ne dispose guére en effet de solution de rechange puisque les éclate, le moral des gardiens est bien évidem vaile pas, un repas pa ‘stime le commandant | prisoniniers russes ne peuvent étre mis au service des Gls et ‘ment au beau fixe, le Reich vole de succts en dd Sealog. Les convois de prisonniers russes arrivent régu- | se déplacent toujours sous escorte armée | Le pls gros van suceds. Aymé Thierry a du mal acacher son litrement au fur et a mesure des victoires allemandes sur | tage de cette occupation est que les prisonniers nt setts Pessimisme :« Tout semble caguer sous la borce le front de l'Est. Le tableau qu’en dépeint Aymé Thierry se | aux eaves, lesquelles contenaient parfois des vietuilles que sient re nouvelles du monde libre peuvent désormais te Geoutées de Napoéon clandestinement, grace jelui donne un espoir au poste TS.F de Pun des gardiens, que Von as Je pense qu lesAllemande ne pour enforcer a parvient 4 allumer dés rir avec axe de division, cant deja engages ene pouratet cou qu'il ext absent, C'est ois qu'ls nt une bonne por ainsi que V'on apprend avec espoir la déhite allemande en Afrique du Nord, la radio anglaise tion du teritoiee russ e& sy maintiend a forme to) / «a patience est peut-étre aujourd’hul I Voli que se présentent dja les premiers la plus nécessaire du courage A fe convois de prisonniers, la plupart sont trés jeunes, certains d'entre eux ont seize ans demandant aux. prison niers de guerre, ot qu’ils fassent, de démoralisor Vennemi en Tui rape Mane chaque cots ewove lant les défaites qui com ‘ux prisoners par le gouvernor en mengaient & s'accumuler. a eaedelainted En février 1943, V'espoir ib trouve toujours en bonne place a ‘ ‘Gate initiative eat trés dversement echt oa ‘pprécie des prisonniers mentaire + « Bieeee taal chez qui semblarat quelle at provoaus eff inverse de clu attend. défice de Stolingrad.En signe as fren fe: cde dail, , ern € Oko. ide 7AM Lito et col, het ARI: Dabur dees atic en Birman vant 1943 Rangom BPM: Doce ig de spas shat Sic Teer edn exe ltansigue nto I lane pl sures des Cartes tds. des 7 00 sca japon 2.4: Okina: de evens ae SELEY bawacTatcare 3H MILT! sot mie men tatercctors pone ae wae amie baer SBAMLET: Shapes Sidpenerent ate ceece ae ene 2 aT -bibadeloomee pipieiatese ea om ae aa ene Spey Tard 18 MMLLET =Renconse entre Maslin et Hier ere. 1 MILLET = Explosion de a premire bombe atomique, dns Tedisertd Alamogordo, ‘toner me pe 18 MILLET; Destruction de La28° ater cg eae jpn tar 2 MET Manin 24 ARLE deta rasnce Sperber esas [pc ey pes apn 2 LCT 2 MT sé de ST :Ancuciseme ‘iano, Sele Armee poe Essen core POUT Pon tag pe ial Doin Tes {78a wn ark bombe seorique. Lye SMT: Dac eof 2 No i, song Marre Uk ct mein Ne mle cae a teaeeatct SSBOT: Hitmen ae rd pation de po Seer en Sita dlacanpepe Pager bomber {Maier Soe BT: preres wopes eis focepsinntsins SSPTOMRE: Mengoney argu fee frou dlc eae ec {PSEPTEPERE :L'Union [RVI arm. Sona see ees { STEME Lae ple re cihclement 2 SEPTEMIRE : Fondation i Hanot ea eee Leh, dela République dimocraique exeapent a Core ‘tls Sardigne 12 SFTEMMRE : Molin et } ee ples troupes allemand. 23 SEFTOMBRE:Cxiation dea dai Nam ares nationale sduVieuninSigetie le srs Misour, de Tce de ‘spitlaon japon. ings deia MrT det peers a ine \ foie 8 SEFTEMERE: Radin jponaie 1 OCTUMME: Prise de Naples par vane EB mtmicen PTO : Lp dng 2 CTO cot cap pr lesparallerand 4 CTOORE: Armée Rouge atc Ie dtrot du Kerch Lebreton du Caveat et achev, 13 OCTORE: Le gouvernement dogo dare a goerre Allemagne, {8 TUE: rads Scirh, UEMARE: Le Soniigues 1946 1M: db di proc digo I MNAE : Cenprar Hi Hie ret ep ae eile 15 VEE a a smi la pga alae ‘reprennent Kiev. 1968 ie cc ccrst) 12 MEME: Yd Tye 24 ECE: Exide endannd d prc eEby engage en tai 1 NOUPARE: Leos tombe ison EUROPE-AFRIQUE OU NORD 22-26 MEMORE : Churchill, AMLET : Mis ibe par Rowe et Ka chek se Armée Rouge. recotent a Cae. 22 AMLET Prise de SL et PA WONEHORE: Confrence de option « Goodwood.» Tibi AB AMLLET = Aten cone 28 LECOAME : Le cura Hider Mma! Scharsorat et coyé 25 MILLET :Opéation« Cobra» pled lors de nba dels 3) AMAET :Avranche et ther da Nord eae {AAT : Dé sokeement 1966 de Varsovie, 2 AMOI: Le sone Jan De AMET: Lorton «Tale» LteDeTisigy-et nominee commit echt des Free lr; Dearquement de Fraga res en AN itt ‘5 AMER: Kieovograd es Bree mT: Femexure dea poche par Amie Rog de Fae 19 SWE: jinn Rapido, 5 MT: La Roumanie dele 22 AME ss ropes du LaguerredAllemagoe Paris Corp dbarguenehAnzio. tere! 27 MER: Le bcs de 2 SFTEMIME: (2 Palade romp Leningnd rend, sprés ree Aemage. S00 are» de se 3 SFTEPERE Hrs ii ‘FEMI: Nomenscoup anét—SIFTIPME LaBare cre povrlesAlis dont Casio. eerie aTallemae, IBASFERER: LO dices SPTEMIME:Dubut de Danas etapa ibece | eel gape ace Lema renee roe tx coven Sima Force sur Berlin, atin! eet cect Se ri [sana Flt Alice. {AYE Le 2) Fromd'Ubraine i HETIRE: Suicide de Rommel 19 OCTOME: Jonction ene diet eDriete SSPE: Lestroupeslemanies Armée Rouge tls forces yougones, ccupet Hoge : SONAR: Hiterimoge Manin 0 UETOME:olement da ot Ket HGNord en Cotande Le#* Front Ukraine 9 MMIMERE: Paton francit (BAA: Le 4 Front dU om ‘commence bration dela rime 1-22 LEAN Dabur de {2 AMUL:LaRouranie ejette operation WachtAm Rhein the proponton Parmisice ce SU UECDMIE :Début dela conse- runs. lense amiecaie SLL aatin se appre 4 g 4 5 leshampeperolires de Plt STPA-SéinsopletlnCrimée —#* AWER: Debut defensive sont soviiqueenTchéerloraguie ABP: Le Allemands Opérvon Hodenpae shandennent Casino, {247 AMIE Dcleachement de Tee Polos semparet dee runes atague sonietiquedepas Oder delabaye, tlt 25MM: Les ces amines 15-25 MER ox Als ancent {Ansa font earjondion see une olfensive gins en eX Caps LeQGdeTioet diction dela Roeret de stag parlesparsallemands. — Roermond SAIN: Less preanent W827 MER: Ofrsive Rone sllerande pour bier Bulaps, BAIN Jour | Débarucment chee alli ec Norman. 18 IWIER: Cracoie es Iirce $1.AIU:Otlemiveviique en parlesSoviques Finland 27 AMIE: kéntion WAM: Masaced'Oradour- Auschwitz ‘r-Ghine 24 FWMER “Leal es 1A: Les Amévican coupent Ardennes dt oalement él Je Coven en dew. BIW: Les ops 23.AM: Détutdeopértion —soviques on att Ser ‘Tagotion » offensive evidque 4. EMER: Confrence deal, eben Coie 2AM: Normandie sOpéraon 5 EMRE: Ls poe de Colmar Epem.» Catecnde en deux ZEMIN: Cherbourgext thie. 9 FEMME: Reta de deriéres 2.AMLET Rupture delaligoe _oupsallemandsdterrilre «Albert» aie fone 1 UREN Les erie ‘Rerscurslemands de Budapest 19 FEVUER = Hombardement de Dre 2A FAME Teer de a Roe, MMR : Debut de opéraon {Revel du peitempe 7 YRS: Le pot de Remsen tpi 22-01 MS Les its anchisnt Rin enforce. {MRS : Dante st bird 2.3 RIL: Encrcement de hi. VM: Debt de ofensive ds 21 Army Group verse Pay Bas Vallergne da nord ‘UL: Der de ukime ‘lev aise ale BRL: La 9* US Ary ent Vee. 12 WAIL: Mort du peisident mirc ED, Roose 1H ANIL: Libération de Vienne yar Armée Roogs, 16 ARI: Dabut de PlTensive sovtique vit mparer de en, 18 ANIL : 370000 pronirs seat fats dans poche de a hi 2 WAIL: Nirenberg est ae tise des América 2H ARI: Encerclement de esln, Debut de anata wil, RIUM: Hier épouse Eva Braun. 2 MA: Capitation des forces ‘Allemand en Hale da ced Le Reig et rte es ais des Sigs SRL Suicide Hier et Ea Pan. SM: Solévement de Prague 7 MA Sigur dela ‘cpiulionllemande 7 MmLLET- 2 sor: Confrence de Potsdam, Rencontre de rol « Grande» afin dedscatr dela politique 8 oper préla goer. 15 AUT : Pen et condamnd mort, grat inact Ter ssptembre: Le gooverement trian met Bi Tense delaprewe 7 SEPTEMBRE Parade dea ‘ctor des Allis Berlin 5 OCTONE:Ouver depcs Leal OCT : Exe de Darn 15 TIRRE Eda de Lv 24 OCTUMRE 14 Chad Nao ni ae par 2 pa 2 URE = Ore de prt de Narn 1946 20 IMC Ditac de De Gale 2 ID Redan ane fear la Ripe SMT Fn de de de Teeieg OCTRRE Yd Nebo TS OCTUBRE: Suicide de rng 16 ETON Ewin dt cae amr de Neem Unrres Miurtaines: =] faerie cy es ce = a) Aes Infrterte motorsée Porocaies Infrtere aéraportée Infnterie méconsée Fecomatssonce Hinder Atlee fot major Infoerte de montagne Train Bene Colerie Canons entichors “Teasnissions oinenonce Ponewrs Chosseurs Convo Groupe ¢armées Corps tarmée ‘vison Io ROECE | L+-sH OS ONG aoe “1 i Regiment Staion Compagnie ap 7 OM MEE OOD Thi eee e ue>hoGt Oo (82 ee De as ee Bes Limite de groupe dormées Limite dormée Ligne de front Ligne de defense Réseau de fortifications Fornficarins de compogne Keres Fort Poche ou retranchements Position Fartierie Chomps de mines Porachutage Navire eoulé Piste doviation Champs petroliteres Tove wboisée fate Chenin de fer Flewe ore Cours eau saisonnier Declaration du juge Jackson a Couverture Su tribunal Se Nuremberg A 10h30, 1e 20 novenbre 1945 1e juge Jackson lit une déclaration solennelle avant de conmencer 1a lecture des actes d*accusation- « Nous tenons & préciser que nous n*avons pas 1"intention de mettre fen accusation le peuple allenand dans son ensenble. Si les masses ‘allenandes avaient sincérement approuvé 1 programme du parti national-socialistey les « milices brunes »; les camps de concentration et 1a Gestapo n’auraient pas ‘eu de raison d'etre. La technique moderne wet 2 la disposition de I*honme des artes dont 1a puissance de destruction est pratiquenent illimitée- Tout recours 4 1a guerres 4 n*inporte quel genre de guerre, signifie un recours 3 des moyens qui sont criminels par définition. La guerre devient inévitablement un enchainement de meurtres» de privations de liberté, destructions de biens» etc.. La loi+ afin de rester conforme au bon sens ne doit plus se contenter de punir des crimes mineurs commis par des sous-ordres- Elle doit également atteindre ceux quir s*étant enparés Pun énorme pouvoir, sen servent délibérément dun commun accord pour provoquer un désastre universel. C'est I'absence de toute 1égislation internationale qui permet le retour périadique des guerres- II faudra donc» dans }"avenir» que les hommes d°Eta: soient responsables devant cette loi. II est exact qu’aujourd’hui cette loi frappe de sa rigueur des agresseurs allemands- Maiss demain; elle peurra tout aussi bien condanner une agression perpétrée par n*importe quel autre pays, y compris ceux qui occupent ici une place de juge- » Déclaration Su Tribunal Se Nuremberg relative aux responsabilites Se (-Etat-Major général et du Haut Commandement allemand Zs sont responsables: dans une large mesure, des malheurs at des souffrances de millions d*honnes. de fennes et d'enfants. Leur conduite 2 été une honte pour I*honorable aétier ailitaire. Sans 1°aide des chefs de L’arnée, les vistes fagressives de Hitler et des autres nazis seraient restées théoriques et stériles- u Bien qu°ils n°afent pas constitué un groupes aux termes du statut, ils ont sdrenent forné une caste militaire impitoyable- Le militarisme allenand contemporain trouvé, avec son allié récent le national-socialisne, un bref épanouissenenty comparable ou supérieur a celui des générations précédentes. Beaucoup de ces homes ont tourné en dérision le sernent du soldat. I!s devaient obéiry disent-ilsy maintenant que cela convient a leur défense i ils ont obéiy prétendent-ilsy lorsqu'ils ne peuvent nier avoir eu connaissance des crimes brutaux de Hitler. La vérité est qu’ils ont pris une part active ov qu’ils ont acquiescé par leur silence, 3 1a perpétration des crimes les plus vastes et les plus effroyables que le monde ait jamais eu le malheur de connattre- Cela devait @tre dit. » icolas PONTIC, réacteur on Chef de * Guerre manda, | titular dun Master 2 distor militaire defense strut rivers Noel I = m B ab ue de la GUERRE LES PAYS DE L’AXE AU BORO OU GOUFFRE La Seconde Guerre mondiale a été une véritable apocalypse pour l’ensemble du monde. Les combats se sont déroulés sur une surface plus importante que lors de la Premiére Guerre mondiale. Ce fut une guerre totale, durant laquelle toutes les forces physiques, intellectuelles et économiques ont été mobilisées sans précédent dans un seul et unique but la destruction de 1’adversaire. Guerre idéologique par essence, la viotoire d’un camp devait voir la disparition pure et simple de l’autre (en tant que nation, ou en tant que peuple). Au final, 1’Axe fut vaincue. Conséquence de leur résistance fanatique, 1’Allemagne et le Japon connurent les pertes et les destructions les plus importantes. "évaluation des pertes et destruc: tions dans les pays de I'Axe et au Japon est trés approximative En effet, il manque par exemple des données pour ce dernier pays. En Allemagne, de nombreux registres d'état civil ont été perdus, ce qui fat qu'il est difficile d'établir une comparaison précise entre la population davant guerre et celle que l'on ‘trouve la fin des combats, Autre feteur: les déplacements de population, trés importants ‘en Allemagne et en Furope centrale du fait de Trexodle face a 'avance des troupes sviétiques, brouillent les données qui subsisten Bilan général de la guerre ‘Ceci étant établi il est possible de faire quel ques remarques générales, Tout d'abord, il y ‘cut quatre fois plus de morts durante conflit aque durant la¢ Der des ders», En Alemagne, cen Hongrie et en Roumanie, il y eut plus de civils tes que de militares, ce qui constitue tun phénoméne véritablement nouveau par rapport au confit préédent. Les civilsFurent Ici les cibles directes des armes de ladver- saire, En effet, les principales villes d’Alle ‘magne et du Japon furent systématiquement ct aveuglément bombardées, provoquant des centaines de milliers de morts. Dresde, Hiroshima et [Nagasaki tant les villes martyres les plus symboliques. Les pertes eurent pour conséquence de profonds désé gquilibres dans les populations, qui mirent plusieurs années A se résorber eve que le nombre adultes; lespérance de vie chuta

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