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RAPPORT SUR L’AUDIT DU RESEAU

ETHERNET DE LA BRIGADE DE
REPRESSION DES INFRACTIONS AU
CODE MINIER (BRICM)

Réalisé le 23 Mai 2019 par : KONE Péfiedjou Abdoul Hamid (Stagiaire


Ingénieur au Département Réseaux et Télécommunication)
SOMMAIRE

Contexte ………………………………………………………………………………………
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Audit du réseau Ethernet de la BRICM ……………………………………………………


2

Interprétations des différents tests effectués ……………………………………………….


3

Les activités restantes dans le cadre de l’audit ……………………………………………..


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CONTEXTE

Le mercredi 15 mai 2019, s’est tenue une réunion entre les agents de la Société
Nationale de Développement Informatique (SNDI) et ceux de la Brigade de Répression des
Infractions au Code Minier (BRICM). Une réunion au cours de laquelle les agents de la
BRICM par le biais de leur directeur, ont listé un certain nombre de besoins et problèmes liés
à leur réseau Ethernet (notamment au niveau de la lenteur du réseau).

Suite à ces différentes requêtes des agents de la BRICM, une équipe composée d’un
ingénieur (Monsieur ANGOH Jean-Roland) et de deux stagiaires (Monsieur KONE Hamid et
Monsieur FATTO Koutouan) de la SNDI, se sont rendus à la BRICM pour un audit du réseau
Ethernet afin de détecter les causes principales de la lenteur. L’audit s’est tenu le mercredi 22
mai 2019, avec l’assistance de Monsieur KONE et Monsieur KOUADIO (deux agents du
service informatique de la BRICM).

1- Audit du réseau Ethernet de la BRICM

1.1- Présentation de l’existant

Au niveau du réseau, on a une architecture vraiment simpliste, avec une


interconnexion par Faisceau Hertzien entre la SNDI et la BRICM pour fournir l’internet à
2Mbit/s. Ce débit est partagé au niveau du réseau LAN de la BRICM entre les différents
utilisateurs. Pour se connecter à internet, les utilisateurs disposent chacun, d’un poste
personnel, puisque la structure étant nouvelle, elle n’est pas encore suffisamment équipée en
matériel informatique. La plupart d’entre eux utilisent comme navigateur internet Google
Chrome et Mozilla Firefox, avec une absence d’antivirus sur les postes.
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Par ailleurs, le nombre de prises Ethernet est insuffisant par rapport au nombre
d’utilisateurs à la BRICM et certaines d’entre elles sont non fonctionnelles. De plus le coffret
informatique abritant le module indoor de la radio se trouve à l’intérieur d’une salle dont
l’accès est limité. Aussi la climatisation dans cette salle est non fonctionnelle ce qui entraine
une surchauffe au niveau des équipements indoor de la radio. L’infrastructure réseau de façon
générale est composée de switch Cisco 24 ports et de routeur Juniper. On note aussi la
présence d’un onduleur dans le local technique dont le fonctionnement est défaillant.

1.2- Réalisation des tests sur le réseau Ethernet et résultats

Le personnel de la BRICM se plaint d’une lenteur considérable au niveau du réseau,


lors de la navigation sur internet. En effet, étant présent sur les lieux, force est de constater
qu’un simple chargement d’une page web peut prendre plusieurs minutes. Cette situation
compromet le travail des utilisateurs car ils ont d’énormes difficultés pour envoyer des mails
et n’arrivent plus à se connecter à leurs applications métiers.

Ainsi, lors de cet audit, des tests ont été effectués afin de déterminer les causes
principales de la lenteur du réseau. L’idée était donc de se mettre sur le réseau de la BRICM
et de tester la continuité en exécutant des commandes « ping » sur les différentes adresses IP
des entités du réseau (autres utilisateurs, passerelle…). Les captures d’écran suivantes
présentent les résultats des différents tests sur la continuité.

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Captures d’écran des commandes « ping » avec les entités du réseau
D’un utilisateur donné, on exécute des commandes « ping » vers la passerelle
d’adresse IP 10.114.32.1, afin de savoir si la continuité du câble et la configuration physique
de LAN n’ont aucun souci. Aussi on recueille le temps de réponse pour chaque paquet
envoyé. On constate que pour des paquets de 32 octets et des paquets 1024 octets, le temps de
réponse de la passerelle est d’une milliseconde.

2- Interprétations des différents résultats

Les précédentes captures ont présenté les différents résultats des tests en exécutant la
commande « ping » pour communiquer avec la passerelle du routeur. Ces résultats indiquent
tout d’abord qu’un paquet envoyé par un utilisateur arrive sans problème jusqu’à la passerelle.
De plus vu le temps de réponse des différentes requêtes d’une milliseconde, il serait difficile
de dire que la cause de la lenteur se trouve au niveau du réseau LAN de la BRICM (en effet, 1
milliseconde est un temps de réponse relativement normal pour une requête sur un réseau
Ethernet).

Par conséquent on pourrait situer le problème au niveau de l’interconnexion entre la


SNDI et la BRICM par FH. Il a été remarqué déjà, une absence de climatisation dans la salle
où se trouve le coffret informatique qui assure la connexion entre le LAN et la radio de
l’interconnexion par FH. Cette situation pourrait créer un disfonctionnement des équipements
et serait donc un facteur limitant le débit internet fournit par la SNDI.

3- Les activités restantes dans le cadre de l’audit

Vu que le problème de la lenteur du réseau pourrait se situer au niveau de la liaison


hertzienne, la prochaine phase de l’audit sera axée sur des tests au niveau des liens FH.
Toujours par l’intermédiaire des commande « ping » on relèvera le temps de réponses des
communications entre les radios. Aussi il faudra se connecter à l’interface des différentes
radios pour voir si les différentes configurations n’ont été altérées. A côté de cela, il faudra
aussi le relevé le débit reçu par un utilisateur final en utilisant l’application NPERF. Cette
prochaine phase de l’audit se tiendra le lundi 27 mai 2019 aux alentours de 11 heures.

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