Ce courant postule qu’un symptôme est la conséquence de la dissolution d’un comportement
normal. Les troubles sont expliqués par un dysfonctionnement des mécanismes psychophysiologiques. Selon ce point de vue, Von Monakow (1905-1914) s’oppose à l’aspect statique et mécanique schématisé dans la théorie associationniste. Il rejette l’idée que les différentes formes d’apraxie peuvent être liées à des lésions de régions anatomiques spécifiques du cerveau et refuse de considérer l’apraxie comme une perte des images motrices. L’exécution gestuelle reposerait sur l’excitation successive de mécanismes physiologiques des différents comportements primaires à partir d’une fibre dynamique représentée par l’instinct. Cependant, il distingue quand même trois types d’apraxie, cliniquement analogue à celles de Liepmann, en utilisant une terminologie différente : - apraxie amnésique (= idéatoire) - agnosique (= idéomotrice) - motrice diminuée (=mélokinétique). 9 Golstein (1948) explique ce trouble par un désordre de la conceptualisation et par une incapacité à générer un comportement élaboré d’intentionnalité.