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SOMMAIRE

INTRODUCTION
Section I : Les fondements théoriques de la défaisance
I. LA DEFAISANCE DE DETTES:
1.Définition et structures de défaisance
2 .Le fonctionnement de la défaisance
3. Les objectifs de la défaisance
4. Les avantages et les inconvénients du montage
II. LE CANTONNEMENT

1.Définition et structures du cantonnement


2 .Le fonctionnement du cantonnement
3. Intérêts et limites du cantonnement
Section 2 :

I. Différence entre la défaisance le cantonnement et la titrisation

II. Impact de la défaisance sur l’analyse financière ( Démonstration par une étude
de cas)

CONCLUSION

INTRODUCTION
Nous assistons depuis quelques années à une mutation de l’environnement
économique et financier qui affecte toutes les structures, du groupe multinational à
la P.M.E., mais aussi tous les acteurs de la vie économique, à commencer par les
producteurs de comptes (responsables comptables) et leurs auditeurs (commissaires
aux comptes). Plusieurs affaires récentes ont projeté sur le devant de la scène les
techniques comptables réputées jusqu’alors donner une image fidèle de l’entreprise.
Cette évolution que caractérise la déréglementation et un foisonnement
d’innovations financières a permis L’élaboration de nouvelles techniques (titrisation,
défaisances...) qui accompagnent désormais des opérations plus traditionnelles
(escompte, cession de créances professionnelles, lease-back...).
Les grandes entreprises recourent de plus en plus à des techniques financières dans
le but d’ améliorer leur rating , et par conséquent , leur images bilancielles. Parmi ces
techniques , on trouve la défaisance financière. Que signifie la défaisance? Et
comment améliore-t-elle l’image bilancielle de l’entreprises ?
Section 1 :
I-LA DEFAISANCE DES DETTES
1 / Définition et structure de l’opération

 Origine

La défaisance est un concept financier né aux Etats unis en 1982 avant d’être
acclimaté en Europe. Dans son acceptation d’origine , il consiste dans le transfert
irrévocable d’une dette avant son échéance hors du bilan d’une entreprise à une
structure ad hoc dotée d’une personnalité juridique propre appelée société de
cantonnement. Cette technique a par ailleurs inspiré à partir du début des années
1990 une nouvelle formule pratiquée en France et à l’étranger dérivée de la
précédente mais dont elle diffère cependant fortement , consistant en un transfert
d’actifs compromis du périmètre de consolidation . C’est ainsi qu’on peut distinguer
2 types de défaisance : la défaisance économique de dettes et celle de créances
compromises.
 Définition
La défaisance est une technique d’ingénierie financière, c’est une opération qui
permet à une entreprise de sortir une dette à long terme obligataire de son bilan
(transfert comptable de la dette avec la conservation de l’obligation juridique).Dans
le monde privé , elle à pu servir à se défaire de créances de mauvaises qualités( crédit
lyonnais avant , banques irlandaises aujourd’hui) .L’opération se déroule en deux
étapes ; tout d’abord la société dispose ou va acheter sur le marché des titres
obligataires engendrant des flux en intérêt et en capital équivalents au
remboursement de la dette, puis transférera en même temps ses dettes et ces titres
achetés à une structure tierce.

 Structure de l’opération et schéma du montage

Une structure de défaisance est une entité juridique chargée d'isoler des actifs
financiers d'une entreprise ou d'un secteur par le biais d'une opération de défaisance.
C’est une structure ad hoc. On distingue entre deux formes de structures de
défaisance: les structures de défaisance privée qui servent à isoler des actifs
financiers et les dettes d'une société en le cédant simultanément à une société tierce
indépendante, la gestion des actifs et des passifs sont ainsi confiés à un trust(acte
juridique créé par une personne qui cherche à transmettre des biens ou des actifs à
un autre individu) qui finance le service de la dette par les intérêts des actifs qui lui
sont confiés. Cette opération permet de nettoyer le haut de bilan de la société en
faisant apparaître moins de dettes et moins d'actifs. Ensuite on a les structures de
défaisance publiques sont en général des agences publiques qui rachètent des actifs à
haut risque à des institutions financières publiques ou privées au-dessus de leur
valeur de marché. Le but de ce genre de transaction est d'éviter les faillites bancaires
systémiques en 'socialisant les pertes', c'est-à-dire en reportant sur la puissance
publique les coûts (remboursements de crédits à taux variables notamment) engagés
initialement par les institutions défaillantes.
Cette opération qui permet à l’entreprise de sortir une dette à long terme
obligataire de son bilan( transfert comptable de la dette avec la conservation de
l’obligation juridique) suit la procédure est la suivante : Tout d’abord la société
dispose ou va acheter sur le marché des titres obligataires engendrant des flux en
intérêt et en capital équivalent au remboursement de la dette puis transfèrera en
même temps ses dettes et ces structures achetées à une structure tierce.
2/ Le fonctionnement de la défaisance
 L’aspect juridique de l’opération

La défaisance peut être réalisée à partir du mécanisme de la cession


imparfaite de dettes, c’est-à-dire la cession par laquelle le cessionnaire
devient forcément débiteur d’un paiement sans que, pour autant, le
cédant, qui est le débiteur initial, soit libéré de sa dette de
remboursement; deux obligations coexistent donc au titre d’une même
dette: une obligation de paiement et une obligation de remboursement.
Au plan juridique, La défaisance passive aboutit à un transfert de la
responsabilité du service de l’emprunt, c’est à dire d’un élément du passif,
à une entité tierce (le service de la dette et non la dette elle-même). Elle
n’a jamais pour effet de libérer le débiteur originel de sa dette et les
créanciers ne courent aucun risque puisqu’ils se voient adjoindre un
débiteur Supplémentaire à leur contrepartie originelle.

 L’aspect comptable de l’opération de la défaisance

Comptablement la société qui transfère le service de la dette sort de son bilan pour
le montant pour lequel ils figurent le jour de l’opération :
 d’une part les titres avec les provisions pour dépréciation et les intérêts courus

 d’autre part la dette comprenant le montant restant à rembourser, les intérêts


courus non échus, la prime de remboursement et les frais d’émission.
Il est à noter que l’emprunt obligataire ne figure plus au passif du bilan, mais comme
cet emprunt n’est pas remboursé par le seul montage de l’opération de défaisance, il
subsiste sous la forme d’un engagement hors bilan.
Détermine le résultat de l’exercice pendant lequel à eu lieu l’opération en prenant
en compte :
 d’une part la différence entre le montant des titres sortis et le montant de la
dette et des éléments qui s’y rapportent
 d’autre part, les frais relatifs à l’opération de défaisance. Ainsi, l’effet de la
défaisance sur le compte de résultat se traduit par un gain si la valeur du
portefeuille constitué est inférieure à la valeur nominale de la dette et une
perte sinon.

3/ Les objectifs de la défaisance

La défaisance est une technique financière (montage financier) permettant de


sortir une dette du bilan à une société tierce cette opération permet à
l’entreprise :
 éliminer une dette du bilan, assainir les comptes d’une société, sans pour
autant rompre les engagements envers les créanciers, ni procéder au
paiement direct de la dette(autrement dit alléger son bilan)
 D’assainir les comptes d'une société( les rendre plus stables , plus équilibré)
 d’atteindre un résultat équivalent à l’extinction d’une dette figurant au passif
de son bilan par le transfert de titres à une entité juridique distincte qui sera
chargée du service de la dette.
 Cette opération de défaisance permet à la société qui la réalise d’améliorer
son image bilantielle, en améliorant sensiblement le ratio d’endettement et
l’autonomie financière.

4/ Les avantages et les inconvénients du montage

 Avantage de la défaisance

Cette opération qu’est la défaisance présente de nombreux aspects positifs pour


l’entreprise notamment :
 L’amélioration de son image puisqu’elle élimine définitivement la question
des moyens à mettre en œuvre pour régler son endettement
 Un outil de Gestion de la dette ,cette méthode représente un véritable outil
de gestion dans la mesure ou il n’est pas toujours simple de rembourser par
anticipation une dette obligataire surtout que les modalités « classiques » de
remboursement d’une dette présentent plusieurs contraintes comme par
exemple le fait que :
-Les clauses de remboursement anticipé n’existent pas dans tous les cas et
lorsqu’elle existe son cout dépend des termes du contrat et peut etre
significatif ( plus de 3% d’une pénalité financière au profit du preteur) ;
-la complexité des procédures de rachat sur les marchés( elles sont longues et
incertaines car les obligataires peuvent vouloir conserver leurs titres ).
La défaisance se présente alors comme une procédure rapide, discrète et quasi-
certaine ( l’entreprise n’est pas tenue d’informer les créanciers ).

 Les inconvénients de la défaisance

Il est important de noter que la défaisance présente deux inconvénients majeures :


 Le gain suppose une hausse substantielle des taux d’intérêt qui compense
largement les coûts d’une telle opération. Ceci se contre dit dans la réalité du
faite que le niveau de risque de l’emprunt de la société est supérieur à celui
d’ordre étatique. En conséquence si les taux d’intérêt ne subissent pas de
modifications l’opération va se solder par une perte,
 La société peut se défaire d’une dette et la remplacer par une dette aux
caractéristiques différentes,
Il apparait que la défaisance n’est pas une méthode de couverture contre le risque de
taux mais une technique de désendettement rapide lorsque la société possède des
disponibilités importante.

II- LE CANTONNEMENT

1.Définition et structures du cantonnement

 Définition et origine

Cette technique qui n’a pas de cadre légal défini, est apparue en France de manière
conjoncturelle. Elle permet d’alléger le bilan d’une banque ou d’une compagnie
d’assurance de ses actifs non rentables en les transférant à une structure de
cantonnement qui est soutenue financièrement par une structure ad hoc qui possède la
garantie de l’Etat ou d’un actionnaire fort.

Elle était , déjà utilisée dans une moindre mesure dans les années 80, lors de la gestion
de la dette des PVD( Pays en Voie de Développement) par les institutions financières,
s’est développée en France avec la crise immobilière. En effet, jusqu’au début des
années 90, la demande immobilière de bureaux et de logements particuliers a été telle
que les établissements de crédit ont consentis de nombreux crédits aux opérateurs
immobiliers, marchands de biens et promoteurs. Le rendement prévu était tel que
certains établissements financiers ont même développé des filiales détenant
directement des actifs immobiliers.

Le cantonnement est une opération ayant pour but d'améliorer le bilan d'une
entreprise en se défaisant sur une entité distincte, d'actifs considérés comme
compromis.
En pratique, une entreprise en difficulté cède à une entité tierce des actifs douteux
auxquels elle substitue, dans son bilan, le prêt qu'elle consent à cette dernière, chargée
de les liquider ou de les revendre au mieux. Ce prêt fait l'objet d'abandons de créances
correspondant aux pertes enregistrées sur les actifs concernés au fur et à mesure de
leur constatation.

La défaisance d’actifs(cantonnement) est donc une cession de créance à une structure


ad hoc mais dont le financement est généralement levé auprès du cédant lui-même,
sous forme de créance à long terme garantie par l’Etat.
Par conséquent, le cantonnement est l’opération par laquelle un établissement
financier va sortir un portefeuille de créances douteuses en le transférant à une
structure qui va se charger de réaliser le portefeuille au moment opportun.

 Structure du cantonnement

2/Fonctionnement du cantonnement

Lorsqu’un huissier procède à une saisie d’attribution par exemple , sur un compte
bancaire , la saisie rend indisponible l’ensemble des sommes constituant le solde du
compte existant au moment de la signification de la saisie au banquier. Ces sommes
peuvent être quelques fois d’un montant plus élevé que les sommes dues au créancier.
Compte tenu de ce que en cas de contestation la remise des fonds au créancier
nécessite une procédure préalable pour régler l’incident, le débiteur peut obtenir du
juge de l’exécution que dans l’attente , qu’il soit statué sur les droits du créancier
saisissant et la liquidation du montant des sommes dues , la saisie soit provisoirement
limitée à une valeur estimée. Cette opération se dénomme cantonnement .

3. Intérêts et limites du cantonnement

a- Les intérêts :

Intérêt pour l'établissement financier : la solvabilité des établissement de crédits


exige la disposition en permanence d'une quotte des fonds propres au moins égale à
8% du montant total des crédits consentis au emprunteur de la banque.
Le niveau de la provision à effectuer sur les créances était tel que les établissements de
crédit ont réalisé des pertes creusant dans les fonds propres. Le respect impératif du
ratio Cooke ordonnait soit d'augmenter le numérateur (alors irréalisable) soit de
réduire le dénominateur.

De ce point le cantonnement permet, en premier temps de réduire dénominateur; il


entraîne aussi une rentrée de trésorerie immédiate ou échelonnée en échange du
transfert des actifs. Ces disponibilités permettront à l'établissement de les réallouer à
des actifs plus rentables.

En second lieu, le cantonnement permet enfin de ne pas détériorer le dénominateur, car


la moins value estimé sur les actifs transférés est souvent supportée par les actionnaires
qui garantissent le montage.

L'intérêt pour les actionnaires : dans se cas là l'intérêt touche le court terme, du faite
les pertes ne sont pas immédiatement provisionnées mais peuvent faire l'objet
d'étalement a des sociétés de cantonnement, l'actionnaire ne supporte que les agios et
la moins values qui sont étalées.

b- Les limites :

L'opération n’a pas que des avantages pour les établissement de crédits c'est pour cela
il faut mentionner les limites suivantes :

· La limite cantonnement est le coût de partage. En effet, sur le long


terme, le financement de structure ad hoc qui comprend les intérêts sur le prêt
et les moins-values sur les actifs peut être très supérieur aux provisions qu'il
faudrait constater immédiatement.

· Le cantonnement a pour but d'attendre l'éclaircie sur le marché


immobilier, cependant les société de cantonnement ont découvert que
certaines créances comprennent une forte proportion de non-valeur : dans
leurs créances sur les promoteurs et marchands de biens, les banques ont
inclus des commissions et agios impayés, la facture est d'autant plus lourde
pour le garant que l'établissement aura faiblement provisionné (entre 40 et 60
%), alors que certaines créances nécessitent un taux de 90%.

· Les créances ne rendent pas propriétaire de la totalité de l'immeuble


mais d'une fraction d'immeuble seulement. Il est alors difficile de réaliser des
opérations au moment opportun. Une issue théorique consiste à échanger des
créances jusqu'à devenir propriétaire intégrale d'un immeuble. Mais ce genre
de troc est assez peu réaliste. Il bute sur la difficulté de donner une valeur aux
créances, chacun ayant l'impression que la sienne vaut plus que celle de don
voisin.

· C'est une opération qui nécessite un soutien de l'Etat. En effet, il faut tout
le poids de l'Etat pour justifier que l'opération n'est pas anti-concurrentielle. Et quand
l'état est garant du montage, les structures ad hoc doivent faire l'objet d'une
réglementation.

Section 2

I. Différence entre défaisance, le cantonnement et la titrisation

Avant toute chose il est important de savoir que la titrisation est un


montage financier qui permet à une entreprise, banque ou institution
financière (le cédant) de réorganiser son actif financier en cédant un
portefeuille d’actifs relativement illiquide et le transformer en titres
négociables sur le marché(par exemple une obligation) ; qui présente
deux intérêts majeurs: Alléger le bilan en dégageant une nouvelle
capacité de financement et une amélioration de l’exploitation tout en
transférant le risque lié aux créances cédées (titrisation classique) et
bien sur la gestion de risque (la titrisation synthétique ) . La
défaisance (qui comporte la défaisance de dette et la défaisance d’actif
aussi appelé cantonnement)est l’élargissement du concept de
titrisation :l’emprunteur cède à une société ad hoc de la dette en même
temps qu’un portefeuille d’actifs dont les caractéristiques permettent de
payer les intérêts et rembourser la dette.

II. Impact de la défaisance sur l’analyse financière (Démonstration par un


cas pratique)

CAS PRATIQUE
La société ‘ MATHIS ’ a émis un emprunt obligataire de 5000 Euros au taux de 3% et
qui a une durée résiduelle de 4ans, la société dispose de liquidité aux taux de 6% ;
la société envisage de recourir à la défaisance pour améliorer son image bilancielle;
frais liés à l’opération : 20 euros.

 Bilan avant défaisance


Actif Montant Passif Montant
Actif Immobilisé 9500 Capitaux propres 11000
Stocks 2250 Résultat Net 2750
Créance 7250 Dettes 8750
financières(5000+3750)
disponibilités 5000 Dettes expo 1500
Total 24000 Total 24000

 Tableau d’amortissement d’emprunt

Année Intérêts Principal


1 150 -
2 150 -
3 150 -
4 150 5000

 Calcul de la valeur actuelle de l’emprunt

Taux d’actualisation = Taux de liquidité= 0,6


VE= ( 150*1.06^-1)+(150*1.06^-2)+(150*1.06^-3)+(150*1.06^-4)+(5000*1.06^-4)
VE= 4480
 Calcul du gain immédiat
GI= Emprunt – valeur actuelle de l’emprunt – frais d’opération
GI= 5000-4480-20=500
GI=500

 Bilan après défaisance(avec les disponiblilités)

Actif Montant Passif Montant


Actif immobilisé 9500 Capitaux propres 1100
Stocks 2250 Résultat 3250
nettes(2750+500)
Créance 7250 Dettes 3750
financières(8750-
5000)
Disponibilités 500 Dettes 1500
d’exploitation
Total 24000 Total 24000

Calcul du ratio d’endettement et d’autonomie financière avant et après la


défaisance :
Ratio de l’endettement = (Total des dettes/ Total de l'actif) x 100

Ratio de l’autonomie financière= (capitaux propres/capitaux permanant)*100


NB :capitaux permanent=capitaux propres+ dettes à long terme
 Avant la défaisance
Ratio d’endettement=( ( 8750+1500)/24000)*100=42,70%
Ratio de l’autonomie financière=(11000/41250)*100=26,67%
 Après la défaisance
Ratio d’endettement = ( (3750+1500)/24000)*100= 21,87%
Ratio de l’autonomie = (11000/13000)*100=84,61

Ratios Avant Défaisance en


défaisance Utilisant les
disponibilités
Endettement 42.70 % 21.87 %
Autonomie 26.67% 84,61%

La défaisance par recours à la trésorerie actif(cantonnement) diminue


considérablement le ratio de l’endettement contrairement à la défaisance par emprunt (
défaisance de dettes).
Ces deux défaisances font grimper le ratio d’autonomie financière au-dessus du seuil
le (plus souvent souhaitable) d’un certain pourcentage, ce qui n’est pas le cas avant
l’opération. Elle a permis également d’améliorer ce ratio et fais baisser celui
d’endettement.

CONCLUSION

Le montage de défaisance est une opération reconnue comme étant une technique
de l’ingénierie financière ayant pour but primordiale de dégager une image fidèle
d’une société tout en mettant de l’ombre sur ses imperfections, en d’autres termes,
ce type de montage est tout simplement une manière de maquiller les comptes d’une
société, une technique qui s’avère judicieuse vu son caractère légale. Elle permet de
faire table rase du passé dans une entreprise autrement dit rendre actuel le cout
d’une dette et faire apparaitre dans le bilan un endettement global correspondant au
niveau d’endettement réel de l’entreprise.

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