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BACCALAURÉAT GÉNÉRAL

ÉPREUVE D’ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ

SESSION janvier 2023

MATHÉMATIQUES

Mardi 24 janvier 2023

Durée de l’épreuve : 4 heures

L’usage de la calculatrice avec mode examen actif est autorisé.


L’usage de la calculatrice sans mémoire, « type collège » est autorisé.

Dès que ce sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet.
Ce sujet comporte 6 pages numérotées de 1/6 à 6/6.
La page 6/6 est à rendre avec la copie.

Le candidat est invité à faire figurer sur la copie toute trace de recherche, même incomplète ou non
fructueuse, qu’il aura développée.
La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements seront prises en compte dans l’ap-
préciation de la copie. Les traces de recherche, même incomplètes ou infructueuses, seront valorisées.

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Exercice 1 : QCM (5 points)
Pour chaque question, une seule des quatre réponses proposées est exacte. Le candidat indiquera sur la
copie le numéro de la question et la réponse choisie. Chaque réponse exacte rapporte un point. Aucune
justification n’est demandée. Aucun point n’est enlevé en l’absence de réponse ou en cas de réponse fausse.
3
1. On considère la fonction g définie sur R par g(x) = .
5 + ex
Sa courbe représentative admet dans un repère :
A. une seule asymptote horizontale ;
B. une asymptote horizontale et une asymptote verticale ;
C. deux asymptotes horizontales ;
D. aucune asymptote horizontale et aucune asymptote verticale.

2. On considère la suite (un ) définie pour tout entier naturel n par un = n2 − 17n + 20.
A. La suite (un ) est minorée ;
B. La suite (un ) est décroissante ;
C. L’un des termes de la suite égal à 2023 ;
D. La suite (un ) converge vers 2023.

3. Soit f une fonction deux fois dérivable sur l’intervalle [−3 ; 1]. On donne ci-dessous la représentation
graphique de sa fonction dérivée seconde f ′′ .

−4 −3 −2 −1 1
−1

−2

−3

−4

A. La fonction f est convexe sur l’inter- C. La fonction f ′ est décroissante sur l’in-
valle [−1 ; 1] ; tervalle [−2 ; 0] ;
B. La fonction f est concave sur l’inter- D. La fonction f ′ admet un maximum en
valle [−2 ; 0] ; x = −1.
1 8
4. On considère la suite (an ) définie par a0 = 2 et, pour tout entier naturel n, an+1 = an + .
3 3
Pour tout entier n, on a :
 n  n
1 1
A. an = 4 × − 2; C. an = 4 − ;
3 3
 n
2 1 8n
B. an = − n + 4 ; D. an = 2 × + .
3 3 3

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5. Une action est côtée à 57 e. Sa valeur augmente de 3% tous les mois.
La fonction python seuil() qui renvoie le nombre de mois à attendre pour que sa valeur dépasse 200 e
est :

A. def seuil() : C. def seuil() :


m=0 v=57
v=57 for i in range (200) :
while v <= 200 : v = v*1.03
m=m+1 return v
v = v*1.03
return m D. def seuil() :
B. def seuil() : m=0
m=0 v=57
v=57 if v < 200 :
while v > 200 : m=m+1
m=m+1 else :
v = v*1.03 v = v*1.03
return m return m

Exercice 2 : (5 points)
Le coyote est un animal sauvage proche du loup, qui vit en Amérique du Nord.
Dans l’état d’Oklahoma, aux États-Unis, 70 % des coyotes sont touchés par une maladie appelée ehrlichiose.
Il existe un test aidant à la détection de cette maladie. Lorsque ce test est appliqué à un coyote, son
résultat est soit positif, soit négatif, et on sait que :
• Si le coyote est malade, le test est positif dans 97 % des cas.
• Si le coyote n’est pas malade, le test est négatif dans 95 % des cas.

Partie A
Des vétérinaires capturent un coyote d’Oklahoma au hasard et lui font subir un test pour l’ehrlichiose.
On considère les évènements suivants :
• M : « le coyote est malade » ;
• T : « le test du coyote est positif ».
On note M et T respectivement les évènements contraires de M et T .
1. Recopier et compléter l’arbre pondéré ci-dessous qui modélise la situation.
... T

... M
... T

... T
...
M
... T
2. Déterminer la probabilité que le coyote soit malade et que son test soit positif.
3. Démontrer que la probabilité de T est égale à 0,694.

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4. On appelle « valeur prédictive positive du test » la probabilité que le coyote soit effectivement malade
sachant que son test est positif.
Calculer la valeur prédictive positive du test. On arrondira le résultat au millième.
5. a) Par analogie avec la question précédente, proposer une définition de la « valeur prédictive négative
du test » et calculer cette valeur en arrondissant au millième.
b) Comparer les valeurs prédictives positive et négative du test, et interpréter.

Partie B
On rappelle que la probabilité qu’un coyote capturé au hasard présente un test positif est de 0,694.
Lorsqu’on capture au hasard cinq coyotes, on assimile ce choix à un tirage avec remise.
On note X la variable aléatoire qui à un échantillon de cinq coyotes capturés au hasard associe le nombre
de coyotes dans cet échantillon ayant un test positif.
1. Quelle est la loi de probabilité suivie par X ? Justifier et préciser ses paramètres.
2. Calculer la probabilité que dans un échantillon de cinq coyotes capturés au hasard, un seul ait un test
positif. On arrondira le résultat au centième.
3. Un vétérinaire affirme qu’il y a plus d’une chance sur deux qu’au moins quatre coyotes sur cinq aient
un test positif : cette affirmation est-elle vraie ? Justifier la réponse.

Exercice 3 :  (5 points)
#” #” #”
Dans l’espace, rapporté à un repère orthonormé O ; i , j , k , on considère les points :

A(2 ; 0 ; 3), B(0 ; 2 ; 1), C(−1 ; −1 ; 2) et D(3 ; −3 ; −1).

1. Calcul d’un angle


# ” # ”
a) Calculer les coordonnées des vecteurs AB et AC et en déduire que les points A, B et C ne sont
pas alignés.
b) Calculer les longueurs AB et AC.
# ” # ” [ puis donner
c) À l’aide du produit scalaire AB · AC, déterminer la valeur du cosinus de l’angle BAC
[ au dixième de degré.
une valeur approchée de la mesure de l’angle BAC

2. Calcul d’une aire


a) Déterminer une équation du plan P passant par le point C et perpendiculaire à la droite (AB).
b) Donner une représentation paramétrique de la droite (AB).
c) En déduire les coordonnées du projeté orthogonal E du point C sur la droite (AB), c’est-à-dire du
point d’intersection de la droite (AB) et du plan P
d) Calculer l’aire du triangle ABC.

3. Calcul d’un volume


a) Soit le point F (1 ; −1 ; 3). Montrer que les points A, B, C et F sont coplanaires.
b) Vérifier que la droite (F D) est orthogonale au plan (ABC).
c) Calculer le volume du tétraèdre ABCD.

1
On rappelle que le volume V d’un tétraèdre est donné par la formule V = × B × h, où B est l’aire
3
d’une base et h la hauteur associée à cette base.

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Exercice 4 : (5 points)

Partie I

On considère la fonction f définie sur R par f (x) = x − e−2x .

On appelle Cf la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé (O ; #”


ı , #”
 ).
1. Déterminer les limites de la fonction f en −∞ et en +∞.
2. Étudier le sens de variation de la fonction f sur R et dresser son tableau de variation.
3. Montrer que l’équation f (x) = 0 admet une unique solution α sur R, dont on donnera une valeur
approchée à 10−2 près.
4. Déduire des questions précédentes le signe de f (x) suivant les valeurs de x.

Partie II

Dans le repère orthonormé (O ; #”


ı , #”
 ), on appelle Cg la courbe représentative de la fonction g définie sur
R par g(x) = e .−x

La courbe Cg et la courbe Cf (qui représente la fonction f de la Partie I) sont tracées sur le graphique
donné en annexe qui est à compléter et à rendre avec la copie.
Le but de cette partie est de déterminer le point de la courbe Cg le plus proche de l’origine O du repère
et d’étudier la tangente à Cg en ce point.
1. Pour tout nombre réel x, on note M le point de coordonnées (x ; e−x ) de la courbe Cg .
On considère la fonction h qui, au nombre réel x, associe la distance OM.

On a donc : h(x) = OM, et on admet que h(x) = x2 + e−2x .
f (x)
a) Montrer que, pour tout nombre réel x, h′ (x) = √ , où f désigne la fonction étudiée dans
x2 + e−2x
la Partie I.
b) Etudier le sens de variation de la fonction h sur R.
c) Justifier que le point A de la courbe Cg d’abscisse α est le √
point pour lequel la longueur OM est
minimale et montrer que l’ordonnée du point A est égale à α.
Placer ce point sur le graphique donné en annexe, à rendre avec la copie.
2. On appelle T la tangente en A à la courbe Cg .
a) Exprimer en fonction de α le coefficient directeur de la tangente T .
e−α
b) On admet que le coefficient directeur de la droite (OA) est égal à .
α
On admet également le résultat suivant qui pourra être utilisé sans démonstration :
Dans un repère orthonormé du plan, deux droites D et D ′ de coefficients directeurs respectifs
m et m′ sont perpendiculaires si, et seulement si le produit mm′ est égal à −1.

Démontrer que la droite (OA) et la tangente T sont perpendiculaires.


Tracer ces droites sur le graphique donné en annexe, à rendre avec la copie.

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Annexe : Courbes de l’exercice 4
2,5

Cg
2,0

1,5 Cf

1,0

0,5

−0,5 O 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0

−0,5

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