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1DUSTRIEEVOLUTION

MANAGEMENT ET PROCESS
«1DUSTRIEEVOLUTION MANAGEMENT ET PROCESS» SARLAU
Société à Responsabilité Limitée au Capital de 100.000,00 DHS
Siège Social:332, Boulevard Brahim Roudani 5ème Etage N°21 Mâarif

CASABLANCA

S T A T U T S

ENTRE LES SOUSSIGNES

Monsieur IMAD-EDDINE CHIADMI, de nationalité marocaine, né le 19.04.1974 à FES, demeurant à 185 RUE DES ECOLES
ETG 3 APT 5 MAARIF Casablanca, titulaire de la C.I.N N° BE 639827 passeport N° SA6717807.

Attributives des parts ci-après crées et tous propriétaires des parts qui pourraient être crées ultérieurement est formée une société à responsabilité
limitée qui a les caractéristiques suivantes.

TITRE PREMIER
- FORME - OBJET- DENOMINATION - SIEGE - DUREE -

ARTICLE 1 : FORME

La société prend la forme d’une société à responsabilité limitée et sera régie par la loi N°5-96 promulguée par le dahir N° 1-97-49 du 13
FEVRIER1997 ainsi que par toutes autres dispositions légales et ou réglementaires en vigueur et par les présents statuts.

ARTICLE 2 : OBJET

La société à pour objet tant au Maroc qu’à l’étranger

INGENIERIE, CONCEPTION ET CONSULTING EN PROJET INDUSTRIEL

L’ingénierie financière, notamment l’analyse, l’évaluation et l’assistance au financement des entreprises, ainsi que le conseil et l’information
destinés à favoriser les activités susvisées.
 L’intermédiaire financière, la mise en relation d’entreprises en vue de permettre la vente ou l’achat de valeur mobilier cotées ou non cotées
et la négociation de valeur ou l’effet, public ou privée à revenu fixe ou variable.
 L’assistance et le conseil aux entreprises pour la prise de participation dans toutes société ou entreprises créées ou a crée, notamment par
vois d’apport, de souscription d’acquisition de cession d’action, d’obligation ou de part sociales, de fusion de regroupement d’alliance ou
de commandite.
 L’étude et la réalisation de tous placements.
 Le conseil en développement.
 L’exploitation et la participation à l’exploitation de tous biens meubles ou immeubles
 La maitrise d’ouvrage déléguée.
 La participation à des marchés publics directement ou indirectement liés aux activités de la société.
 Importation et transfert d’usine.
 Manutention levage
 Système se sécurité et de maintenance à savoir l’étude et la classification des risque, la détermination des moyens de détection de
signalisation d’alarme.
 Etude d’automatisation et de mise à niveau des moyens de production.
 Stockages industriel
 Touts les travaux de construction d’agencement paysager, d’aménagement, de décoration, d’ameublement, d’équipement et de rénovation
de tous bâtiments et autre.
 Tous travaux de terrassement de revêtement d’étanchéité ainsi que tous travaux de plomberie, d’électricité, de menuiserie, de peinture de
vitrerie de marbrerie, de plâtre, d’installation sanitaire, de chauffage et ferronnerie.
 L’importation et l’exploitation de tous matériel entrant dans le cadre de l’objet social.
La participation de la société, par tous moyens, à toutes entreprises ou sociétés créées ou à créer, pouvant se rattacher à l'objet social, notamment par
voie de création de sociétés nouvelles, d'apports, commandite, souscription ou rachat de titres ou droits sociaux, fusion, alliance ou association en
participation ou groupement d'intérêt économique ou de location gérance
Et plus généralement toutes opérations financières, commerciales, industrielles, mobilières au Maroc ou à l’étranger, pouvant se rattacher
directement ou indirectement à cette activité ou susceptible de favoriser le développement de la société ainsi que toute participation directe ou
indirecte sous quelque formes que ce soit dans toutes entreprise poursuivante des butes similaire ou connexes

ARTICLE 3 : DENOMINATION

La société prend la dénomination de « 1DUSTRIEEVOLUTION MANAGEMENT ET PROCESS » Société à Responsabilité Limitée.


La dénomination sociale doit toujours être précédée ou suivie immédiatement de la mention visiblement écrite en toutes lettres « Société à
Responsabilité Limitée » ou des initiales « S.A.R.L.AU » dans tous actes, lettres, factures, annonces, publications et autres documents de toute
nature émanant de la société ainsi que l’énonciation du montant du capital social, du siège social et du Numéro d’immatriculation au Registre de
Commerce.

ARTICLE 4 : SIEGE SOCIAL

Le siège social est fixé à Casablanca 332, Boulevard Brahim Roudani 5ème Etage N°21 Mâarif Il peut être transféré en tout endroit
de la même ville ou en tout autre lieu au Maroc par décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire des associées réunis conformément aux
dispositions de L’article 21 des présents statuts.

ARTICLE 5 : DUREE

La société est constituée pour une durée de 99 années à compter de son immatriculation au Registre de Commerce, sauf le cas de dissolution
anticipée ou de prorogations prévues par la loi, Les règlements et par les présents statuts.

TITRE DEUXIEME

APPORTS, CAPITAL SOCIAL


ARTICLE 6 : APPORTS

Il est fait apport à la présente société en espèces par :

Monsieur IMAD-EDDINE CHIADMI de la somme de ...........................…..............100.000,00 DHS

SOIT AU TOTAL 100.000.00 DHS

ARTICLE 7 : CAPITAL SOCIAL

Le capital social est fixé à la somme de CENTS MILLES (100.000.00) DIRHAMS divisé en (1000) parts sociales de 100 Dirhams
chacune, attribuées comme suit :

- Mr. IMAD-EDDINE CHIADMI


Mille Parts……………….......…………………………………..…………………..….. 1000 PARTS

Les soussignés déclarent expressément, que les milles (1000) parts sociales représentant le Capital Social leur appartiennent dans les
proportions qui viennent d’être indiquées, correspondent à leurs droits respectifs et qu’elles sont libérées à concurrence du quart de leur valeur
nominale soit d’un montant global de Cents Milles (100.000,00) Dirhams

ARTICLE 8 : AUGMENTATION ET REDUCTION

A - AUGMENTATION DU CAPITAL

Le capital social pourra, en vertu d’une décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire des associés, être augmenté, en une ou plusieurs fois,
par la création de parts sociales nouvelles ordinaires ou privilégiées, attribuées en représentation d’apports en nature ou en numéraires, ou par
l’incorporation de tout ou partie des bénéfices reportés à nouveau et réserves de toutes nature sous forme de création de parts nouvelles ou de
l’élévation du montant nominal des parts existantes.
La décision portant augmentation du capital pourra comprendre la création de parts assorties d’une prime dont elle fixera le montant et
l’affectation.
Au cas d’augmentation de capital en numéraire, les associés auront, proportionnellement au nombre de parts possédées par chacun d’eux, un
droit de préférence à la souscription des parts nouvelles.
Si certains associés ne souscrivaient pas les parts nouvelles, auxquelles ils auraient droit ou n’en souscrivaient que partie, les parts nouvelles ainsi
rendues disponibles seraient attribuées aux associés qui auraient déclaré vouloir souscrire un nombre de parts supérieur à celui auquel ils auraient
droit à titre préférentiel et ce, proportionnellement à leur parts dans le capital et dans la limite de leurs demandes.
Ce droit de préférence, à titre irréductible et à titre réductible, auquel il pourra être renoncé en tout et en partie par une décision de
l’Assemblée Générale Extraordinaire des associés, sera exercé dans les formes, délais et conditions déterminés par l’Assemblée elle-même.
Dans tous les cas, aucune souscription publique ne pourra être ouverte et les parts qui n’auraient pas été souscrites par les associés ne
pourront être attribuées qu’à des personnes agréées aux conditions fixées sous l’article 10 ci-après pour les cessions de parts. Les parts nouvelles
devront être entièrement libérées et réparties dès leur création.
Les fonds provenant de la libération des parts sociales feront l’objet d’un dépôt dans les conditions et délais prescrits par la loi et le retrait
pourra en être effectué par le mandataire de la société après l’établissement du certificat du dépositaire.
En cas d’augmentation de capital réalisée , en tout ou en partie ,par voie d’apports en nature l’évaluation de chacun de ces apports doit figurer
dans l’article modifié des statuts concernant les apports au vu d’un rapport annexé aux statuts et établi , sous sa responsabilité, par un Commissaire
aux apports choisi parmi les commissaires aux comptes inscrits sur la liste prévue Par la loi 17-95 sur les Sociétés Anonymes et désigné à
l’unanimité des associés ou à défaut par ordonnance du Président du tribunal de commerce du lieu du siège social , statuant en référé sur requête à
La demande de l’associé le plus diligent .
Toutefois, les associés peuvent décider à l’unanimité que le recours à un commissaire aux apports ne sera pas nécessaire lorsque la valeur
d’aucun des apports en nature n’excède Cent Mille Dirhams et si la valeur de l’ensemble des apports en nature non soumis à l’évaluation d’un
commissaire aux apports ne dépasse pas la moitié du capital social.
B - REDUCTION DU CAPITAL

Le capital social pourra également être réduit, en vertu d’une décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire des associés, pour quelque
cause et de quelque manière que ce soit, notamment par voie de remboursement ou de rachat partiel des parts, de réduction de leur nombre ou de
valeur nominale. En aucun cas, elle ne peut porter atteinte à l’égalité des associés.
S’il existe des commissaires aux comptes, le projet de réduction du capital leur est communiqué Quarante cinq jours au moins avant la date de la
réunion de l’Assemblée des Associés appelée à statuer sur ce projet. Ils font connaître à l’Assemblée leur appréciation sur les causes et conditions de
la réduction.
En cas de décision de réduction de capital non motivée par des pertes, les créanciers de la société dont la créance est antérieure à la date de
dépôt au Greffe du procès-verbal de la délibération constatant cette décision peuvent former opposition à la réduction dans le délai de trente jours à
compter de la date du dépôt dudit procès-verbal au greffe du Tribunal de Commerce.
L’opposition est signifiée à la société par acte extrajudiciaire et porté devant le Tribunal. Le Président du Tribunal du commerce statuant en référé,
rejette l’opposition ou ordonne, soit le remboursement des créances, soit la constitution des garanties, si la société en offre et si elles sont jugées
suffisantes, les opérations de réduction de capital ne peuvent commencer pendant le délai d’opposition.
La réduction du capital social à un montant inférieur au minimum légal ne peut être décidée que sous la condition suspensive d’une
augmentation de capital dans le délai d’un an destinée à amener celui-ci à un montant au moins égal au seuil minimum, à moins que la société ne se
transforme en société d’une autre forme avec laquelle le capital réduit soit compatible.

C - EXISTENCE DE ROMPUS

Toute augmentation de capital pourra toujours être réalisée nonobstant l’existence de rompus et les associés disposant d’un nombre insuffisant
de droits de souscription ou d’attribution pour obtenir la délivrance d’un nombre entier de parts sociales nouvelles devront faire leur affaire
personnelle de toute acquisition ou cession de parts ou droits nécessaires. Il en sera de même en cas de réduction de capital comme de division ou de
regroupement des parts sociales, les associés étant tenus de faire leur affaire personnelle de tout achat ou cession de parts anciennes nécessaire pour
supprimer les rompus et permettre ainsi l’attribution ou l’échange au profit de chacun d’eux d’un nombre entier de parts nouvelles.

ARTICLE 9 : REPRESENTATION DES PARTS SOCIALES

Les parts sociales ne peuvent jamais être représentées par des titres négociables, nominatifs ou au porteur.
Les droits de chaque associé dans la société résulteront seulement des présentes, des actes qui pourront augmenter le capital social ou
modifier les présents statuts et des cessions ou mutations de parts ultérieures qui interviendraient régulièrement.
Une copie ou un extrait de ces actes et pièces pourra être délivré à chaque associé sur sa demande et à ses frais.

ARTICLE 10 : CESSIONS ET TRANSMISSIONS DE PARTS SOCIALES


A- Cessions à titre onéreux ou par donation entre vifs

I- Toute cession de parts sociales doit être constatée par acte notarié ou sous seing privé
La cession n’est opposable à la société qu’après lui avoir été signifiée ou avoir été acceptée par elle le tout conformément à l’article 195 du
Dahir formant codes des obligations et contrats ; elle n’est opposable aux tiers qu’après l’accomplissement de ces mêmes formalités et déclaration au
Greffe du Tribunal de Commerce où devront être déposés deux originaux de L’acte constatant la réalisation de la cession.
II- Les parts sociales sont librement cessibles entre associés, entre conjoints, parents et alliés jusqu’au deuxième degré inclusivement.
Elles ne peuvent être cédées à des tiers étrangers de la société ni, au sein de la famille du cédant, à d’autres personnes non associées que
celles désignées à l’alinéa qui précède, qu’avec le consentement de la majorité des associés représentant au moins les trois quarts des parts sociales,
cette majorité étant déterminée compte tenu de la personne et des parts de l’associé cédant et si les associés ne sont que deux à l’unanimité.
A l’effet d’obtenir ce consentement , l’associé qui désire céder tout ou partie de ses parts doit notifier soit dans les conditions des articles 37,
38 et 39 du code de procédure civile soit par lettre recommandée avec accusé de réception , son projet de cession à la société et à chacun des
associés , en indiquant les noms , prénoms , profession , domicile et nationalité du Ou des cessionnaires proposés ainsi que le nombre et les numéros
de parts dont la cession est Projetée et , s’il s’agit d’une vente , le prix convenu .
Dans les huit jours qui suivent la notification faite à la société, la gérance doit réunir une Assemblée Générale des associés à l’effet de statuer,
sous l’une des formes prévues ci-après à l’article 22, sur le consentement à la cession, la décision n’est pas motivée, elle est immédiatement notifiée
au cédant.
Si le cessionnaire proposé est agrée, la cession doit être régularisée dans le délai de trente jours à partir de la notification de la décision des
associés et les formalités visées au - I- ci-dessus accomplies dans le délai d’un mois à compter de cette régularisation.
Si la société n’a pas fait connaître au cédant la décision des associés dans le délai de trente jours à compter de la dernière des notifications du
projet de cession prévues à L’alinéa 3 du présent paragraphe II, le consentement à la cession sera réputé acquis, et les formalités visées au
paragraphe I , ci-dessus accomplies également dans un délai de Trente jours à compter de cette régularisation .
Si , en revanche , l’Assemblée Générale des associés a refusé de consentir à la cession , et si dans les huit jours de la notification du refus , le
cédant , n’a pas signifié à la société son intention de retirer sa proposition de cession , les associés sont tenus dans le délai de trente jours à compter
de ce refus , d’acquérir ou de faire acquérir la totalité des Parts ayant fait l’objet du refus d’agrément à un prix fixé par voie d’expertise , dans les
conditions prévues à l’article 14 de la loi 5-96 précitée. a la demande de la gérance , ce délai pourra être prolongé une seule fois par ordonnance du
président du Tribunal de Commerce statuant en référé, sans que cette prolongation puisse excéder trois mois .
La société , par décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire des associés peut également avec le consentement de l’associé cédant ,
décider , dans le même délai , de racheter lesdites parts par voie de réduction de capital au prix déterminé dans les conditions prévues ci-dessus, dans
cette hypothèse , la réduction du capital sera égale au montant nominal des parts rachetées et si elle a pour effet de ramener le capital à un montant
inférieur au minimum légal, elle doit être suivie, dans le délai d’un an , d’une augmentation de capital ayant pour effet de porter celui-ci à un
montant au moins égal au minimum légal .
En cas de rachat des parts en vertu du droit de préemption accordé ci-dessus aux associés et à la société , le prix sera payé comptant, sauf
convention contraire intervenue directement entre le cédant et le ou les cessionnaires . Toutefois, si le rachat est effectué par la société, un délai de
paiement, qui ne saurait excéder six mois, pourra, sur justification être accordé à la société par ordonnance du Président du Tribunal de Commerce
statuant en référé.
Dans la même hypothèse du rachat des parts et en vue de régulariser la mutation au profit du ou des acquéreurs, la gérance invitera le cédant,
huit jours à l’avance, à signer l’acte de cession authentique ou sous seings privé.
Passé ce délai et si le cédant ne s’est pas présenté pour signé l’acte de cession , La mutation des parts sera régularisée d’office par déclaration
de la gérance en la forme authentique , sans qu’il soit besoin du concours ni de la signature du défaillant .
Notification de cette mutation lui sera faite dans la quinzaine de sa date et il sera invité à se présenter personnellement ou par mandataire régulier au
siège de la société pour recevoir le prix de la cession en fournissant toutes justifications utiles.
Si à l’expiration du délai imparti, aucune des solutions de rachat prévues au présent paragraphe II, n’est intervenue, l’associé pourra réaliser la
cession initialement prévue, à la condition qu’il possède les parts sociales qui en font l’objet depuis au moins deux ans ou qu’il les ait recueillies
ensuite de succession ou donation par son conjoint ou par un ascendant ou descendant jusqu’au deuxième degré inclusivement.
Si cette condition n’est pas remplie, l’associé cédant ne pourra pas se prévaloir des dispositions prévues ci-dessus concernant le rachat de ses
parts et, en cas de refus d’agrément, il restera propriétaire de ses parts.
Les notifications, significations et demandes prévues au présent paragraphe II seront valablement faites, soit par acte extrajudiciaire, soit par
lettre recommandée avec accusé de réception.
Les dispositions qui précèdent sont applicables à tous modes de transmission de parts entre vifs , qu’il s’agisse de transmission à titre gratuit
ou de cession à titre onéreux et ce, même si la transmission avait lieu par adjudication publique , en vertu d’ordonnance de justice ou autrement .
En cas de vente forcée aux enchères publiques, l’adjudication ne pourra être prononcée que sous réserve de l’agrément de l’adjudicataire et de
l’exercice éventuel du droit de préemption des associés ou de la société.
Par suite, aussitôt l’adjudication, l’adjudicataire devra présenter sa demande D’agrément, et c’est à son encontre que pourra être
éventuellement exercé le droit de préemption dont il s’agit
Toutefois, si la société a donné son consentement à un projet de nantissement de parts sociales, ce consentement emportera agrément du
cessionnaire en cas de réalisation forcée des parts nanties, à moins que la société ne préfère, après la cession racheter sans délai les parts en vue de
réduire son capital

B- Transmission par décès

Les parts sociales sont librement transmissibles par voie de succession au profit du conjoint survivant, parents et alliés jusqu’au deuxième
degré inclusivement, lesquels devront, dans les plus courts délais, justifier à la société de leur état civil, de leurs qualités et de la Propriété, divise ou
indivise, des parts sociales du défunt par la production de titres réguliers.
L’exercice des droits attachés aux parts sociales de l’associé intéressé est subordonné à la production de ces justifications, sans préjudice de la
faculté, pour la gérance, de requérir de tout notaire, ou Adoul la délivrance d’expédition ou d’extrait de tous actes établissant lesdites qualités.
Toute transmission de parts sociales par voie de succession au profit de personnes Autres que le conjoint, parents et alliés jusqu’au deuxième
degré inclusivement du défunt ne pourra avoir lieu qu’avec le consentement de la majorité en nombre des associés survivants représentants plus de la
moitié du capital social possédé par ces derniers.
A l’effet d’obtenir ce consentement, les héritiers et représentants du défunt devront présenter leur demande d’agrément à la société,
accompagnée de toutes indications et Justifications utiles sur leur état civil et leurs qualités.
Dans les huit jours suivant la réception de cette demande, la gérance doit réunir une Assemblée Générale des associés, appelée à se prononcer,
sous l’une des formes prévues ci-après à l’article 22, sur l’agrément des héritiers et ayant droit du défunt.
La décision des associés n’est pas motivée, elle est immédiatement notifiée aux demandeurs. si dans le délai de trente jours à compter de la
notification à la société de leur demande, les demandeurs n’ont reçu aucune notification de décision, leur agrément comme associés sera réputé
acquis.
En revanche, en cas de refus d’agrément des demandeurs ou de l’un d’eux, dûment notifié dans ce même délai de trente jours , les associés
seront tenus , dans un nouveau délai de trente jours à compter de la notification du refus d’agrément , d’acquérir ou de faire acquérir la totalité des
parts ayant fait l’objet d’un refus d’agrément à un prix fixé par voie d’expertise, dans les conditions prévues à l’article 14 de la loi 5-96 précitée . à la
demande de la gérance, ce délai pourra être prorogé une seule fois par ordonnance du président du Tribunal de Commerce statuant en référé , sans
que cette prolongation puisse excéder trois mois .
La société, par décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire des associés, pourra également décider, dans le même délai, de racheter
lesdites parts par voie de réduction de capital au prix déterminé dans les conditions prévues à l’alinéa précédent. Dans cette hypothèse, la réduction
du capital sera égale au montant nominal des parts rachetées et si elle a pour effet de ramener le capital à un montant inférieur au minimum légal, elle
doit être suivie d’une augmentation de capital ayant pour effet de porter celui-ci à un montant au moins égal au minimum légal.
Le prix de rachat sera payé au comptant, sauf convention contraire intervenue directement entre les intéressés. Toutefois, si le rachat est
effectué par la société, un délai de paiement, qui ne serait excédé six mois, pourra, sur justification, être accordé à la société par ordonnance du
président du Tribunal de Commerce statuant en référé.
En vue de régulariser la mutation des parts au profit de ou des acquéreurs, la gérance invitera les héritiers et représentants du défunt, huit
jours à l’avance, à signer l’acte de cession authentique ou sous seings privé.
Passé ce délai et si les cédants ou certains d’entre eux ne sont pas présentés pour signer l’acte de cession, La mutation des parts sera
régularisée d’office par déclaration de la gérance en la forme authentique, sans qu’il soit besoin du concours ni de la signature des défaillants.
Notification de cette mutation leur sera faite dans la quinzaine de sa date et ils seront invités à se présenter personnellement ou par mandataire
régulier au siège de la société pour recevoir Le prix de la cession en fournissant toutes justifications utiles.
Si à l’expiration du délai imparti, aucune des solutions de rachat prévues au présent paragraphe III n’est intervenue, la mutation des parts du
défunt ayant fait l’objet du refus d’agrément, pourra s’effectuer librement au profit des demandeurs non agrées, lesquels devront produire à la société,
dans les courts délais, les pièces justifiant de la dévolution ou l’attribution desdites parts à leur profit.
De même que pour les dispositions prévues au paragraphe II, les notifications, significations et demandes prévues au présent paragraphe III
seront valablement faites, soit par Acte extrajudiciaire, soit par lettre recommandée avec accusé de réception.

C- Réunion de toutes les parts dans une seule main


La réunion de toutes les parts en une seule main n’entraîne pas la dissolution de plein droit de la société, mais dans ce cas, tout intéressé peut
demander la dissolution de la société si, dans le délai d’un an, la situation n’a pas été régularisée par l’introduction d’un ou de plusieurs autres
associés par voie de cession de parts ou d’augmentation de capital ou par La transformation de la société en Société à Responsabilité Limitée à
« Associé Unique ».

ARTICLE 11 : INDIVISIBILITE DES PARTS SOCIALES

Les parts sont indivisibles à l’égard de la société qui ne reconnaît qu’un seul propriétaire pour chacune d’elle.
Les copropriétaires indivis de parts sont tenus, pour l’exercice de leurs droits, de se faire représenter auprès de la société par un seul d’entre
eux ou par un mandataire commun pris parmi les autres associés. A défaut d’entente, il sera pourvu par justice à la désignation d’un mandataire
commun, pris même en dehors des associés, à la requête de l’indivisaire le Plus diligent et chargé de représenter l’indivision. Pour la calcul de la
majorité en nombre, Les copropriétaires indivis de parts sociales, lorsque la copropriété à la même origine, ne
Comptent que pour un associé.
Si des parts sont grevées d’un usufruit, les usufruitiers et nus-propriétaires pourront également se faire représenter par l’un d’entre eux. à
défaut d’entente ou de convention contraire , dûment signifiée à la société ,cette dernière considérera l’usufruitier comme représentant valablement le
nu-propriétaire à l’égard de la société , quelle que soit la nature des décisions à prendre . Pour le calcul de la majorité en nombre, l’usufruitier et le
nu-propriétaire ne comptent également que pour un associé.

ARTICLE 12 : DROITS ET RESPONSABILITE DES ASSOCIES

Chaque part donne droit à une fraction des bénéfices et de l’actif social, proportionnellement au nombre de parts existantes, elle donne droit à
une voix dans tous les Votes et délibérations.
Sous réserve des dispositions des articles 53 et 78 de la loi 5-96 précitée rendant Les associés solidairement responsables vis-à-vis des tiers
pendant cinq ans de la valeur attribuée aux apports en nature , les associés ne sont tenus que jusqu’à concurrence du montant des parts qu’ils
possèdent . Au-delà tout appel de fonds est interdit.
Les droits et obligations attachés à chaque part la suivent dans quelque main qu’elle passe. La propriété d’une part emporte de plein droit
adhésion aux présents statuts, à leurs modifications et à toutes les décisions régulièrement prises par les associés.
Les héritiers , représentants , ayants cause ou créanciers d’un associé , même s’ils comprennent des mineurs ou des incapables , ne peuvent ,
sous aucun prétexte , requérir l’apposition des scellés sur les biens , papiers et valeurs de la société, en demander le partage ou la licitation ni
s’immiscer en aucune manière dans les actes de son administration ; ils doivent pour l’exercice de leurs droits, s’en rapporter exclusivement aux
inventaires sociaux et aux décisions de la gérance et des associés .

ARTICLE 13 : PARTS D’INDUSTRIE

Outre les parts de capital créées en représentation des apports en capital , la société Peut procéder , dans les conditions déterminées par la loi ,
à la création de parts sociales d’industrie destinées à rémunérer les apports en industrie qui lui son faits , ces parts d’industrie, sans valeur nominale,
ne concourent pas à la formation du capital social ; elles sont attribuées à titre personnel , ne sont pas cessibles et sont annulées en cas de décès de
leur titulaire comme en cas de cessation définitive de son activité dans la société pour quelque cause que ce soit .
Les droits attachés aux parts d’industrie sont définis lors de leur création.

ARTICLE 14 : DECES OU INCAPACITE D’UN ASSOCIE

La société ne sera pas dissoute par le décès, la liquidation des biens, le règlement Judiciaire, la faillite personnelle ou l’incapacité frappant
l’un des associés
En cas de décès de l’un des associés, il sera fait application des stipulations de l’article 10, paragraphe III ci-dessus.
TITRE III : GERANCE

ARTICLE 15 : NOMINATION ET POUVOIRS DES GERANTS

La société est gérée et administrée par une ou plusieurs personnes physiques, Associés ou non, nommés par les associés dans les statuts
ou par décision de l’Assemblée Générale Ordinaire des associés, avec ou sans limitation de durée.
Nommé GERANT de la société pour une durée non limitée. monsieur IMAD-EDDINE CHIADMI
Les gérants ont la signature sociale dont ils ne pourront se servir autrement que pour les besoins de la société, à peine de révocation et de
tous dommages intérêts, conformément à la loi , le gérant ou les gérants agissant ensemble ou séparément S’ils sont plusieurs , jouissent vis-à-vis des
tiers des pouvoirs les plus étendus pour représenter la société et agir en son nom en toute circonstance , sous réserve des pouvoirs que la loi attribue
expressément aux associés statuant par décisions des Assemblées Générales dans les conditions énoncées ci-après sous les articles 19 à 21 .
L’opposition formée par un gérant aux actes d’un autre gérant est sans effet à l’égard des tiers, à moins qu’il ne soit établi qu’ils ont en eu
connaissance.
Toutefois , dans les rapports de la gérance avec la société et à titre de règlement intérieur , sans que la limitation de pouvoirs ci-après
puisse être opposé aux tiers ni invoquée par eux ,il est expressément convenu que tout achat , vente ou échange d’immeuble ou de fonds de
commerce toute constitution d’hypothèque sur les immeubles sociaux , ou de nantissement sur le ou les fonds de commerce appartenant à la société ,
la fondation de toute société , ou L’apport de tout ou partie des biens sociaux à une société constituée ou à constituer , ne pourront être réalisés sans
avoir été autorisés au préalable par une décision de l’Assemblée Générale Ordinaire des associés et, s’ils emportent , directement ou indirectement ,
modification de l’objet Social par une décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire des associés .
Les gérants doivent consacrer tout leur temps et tous les soins nécessaires aux affaires Sociales.
Chacun d’eux peut, sous sa responsabilité personnelle conférer à tous tiers de son choix Une délégation de pouvoirs spéciale et temporaire.
Ils peuvent notamment, mais en agissant conjointement s’ils sont plusieurs, choisir un ou plusieurs directeurs parmi les associés ou en
dehors d’eux, dont ils déterminent les attributions, le traitement fixe ou proportionnel, ainsi que les conditions de nomination ou de révocation.
Les gérants sont soumis aux obligations fixées par la Loi et les règlements notamment à l’établissement des comptes annuels et rapport de
gestion ainsi que, si les critères définis à l’article 27 ci-après sont remplis, des documents comptables et financiers et des rapports visés à l’article 70
de la Loi 5-96.

ARTICLE 16 : RESPONSABILITE DES GERANTS

Les gérants sont responsables, individuellement ou solidairement selon le cas, envers La société ou envers les tiers, soit des infractions ou
dispositions législatives ou réglementaires applicables aux sociétés à responsabilité limitée, soit des violations des présents statuts, soit des fautes
commises dans leur gestion.
Si plusieurs gérants ont coopéré aux mêmes faits, le tribunal détermine la part contributive de chacun dans la réparation du dommage.
En cas de règlement judiciaire ou de liquidation des biens de la société, les gérants de Droit ou de fait, apparents ou occultes, rémunérés ou
non, peuvent être rendus responsables du passif social et soumis aux interdictions et déchéances dans les conditions prévues par la loi .
En outre l’action en réparation du préjudice subi personnellement, les associés peuvent, soit individuellement, soit en se groupant s’ils
représentent au moins le quart du capital social, intenter l’action sociale en responsabilité contre les gérants. Les demandeurs sont habilités à
poursuivre la réparation de l’entier préjudice subi par la société à laquelle, le cas échéant, des dommages intérêts sont alloués.
Aucune décision de l’assemblée générale des associés ne peut avoir pour effet d’éteindre une action en responsabilité contre les gérants pour
faute, commise dans l’accomplissement de leur mandat.

ARTICLE 17 : REVOCATION, DEMISSION, DECES OU RETRAITE D’UN GERANT

I. Le ou les gérants, associés ou non, nommés dans les statuts ou par l’assemblée générale des associés sont révocable par l’Assemblée
Générale des associés représentants au moins les trois quarts des parts sociales.
En outre, les gérants sont révocables par les Tribunaux pour cause légitime à la demande de tout associé.
En cas de révocation ainsi prononcée, le gérant révoqué doit cesser immédiatement ses fonctions et dès que cette révocation est régulièrement
publiée, il cesse immédiatement et de plein droit d’être investi du pouvoir de contracter au nom de la société et d’obliger celle-ci vis-à-vis des tiers.
Si le ou les gérants ainsi révoqués contestent en justice le motif de la révocation, le ou les gérants nommés en remplacement n’en prendront
pas moins des décisions valables.
II. Tout gérant peut se démettre de ses fonctions, mais seulement à la fin d’un exercice social et à la charge de prévenir les associés de son
intention à cet égard, six mois au moins avant la clôture d’un exercice, par lettre recommandée avec accusé de réception sous réserve du droit pour la
société de demander des dommages intérêts au gérant qui démissionnerait par malice ou sans cause légitime. Il sera dressé acte de ce changement de
qualité qui ne prendra effet qu’à la date du commencement de l’exercice suivant.
Toutefois, l’Assemblée Générale des associés, par décision ordinaire, pourra toujours accepter la démission d’un gérant avec effet d’une date
ne coïncidant pas avec la clôture d’un exercice.
Le gérant démissionnaire doit s’il n’y a pas de cogérant provoqué une décision de l’Assemblée Générale en vue de son remplacement,
préalablement à la prise d’effets de sa démission.
III. Le décès d’un gérant ou sa retraite pour quelque motif que ce soit n’entraîne pas la dissolution de la société.
En cas de décès d’un gérant, la gérance sera exercée par le ou les gérants survivants mais tout associé pourra provoquer une décision de
l’Assemblée Générale des associés à l’effet de nommer un nouveau gérant.
En cas de décès d’un gérant resté seul ou en fonction, les associés auront un délai de trois mois pour réorganiser la gérance, transformer la
société en société d’une autre forme ou prononcer la dissolution anticipée de la société, passé ce délai, tout associé pourra faire prononcer
judiciairement la dissolution de la société.
Durant la période intérimaire, les mandataires du gérant décédé, en fonction au jour de son décès, continueront à exercer leur pouvoir pour
assurer la gestion de la société, sauf décision contraire de l’Assemblée Générale des associés. A défaut, les associés désigneront un gérant provisoire,
associé ou non.
L’incapacité légale du gérant ou son incapacité physique le mettant dans l’impossibilité de remplir ses fonctions dans des conditions normales
et continues est assimilée au cas de son décès et entraîne obligatoirement la cessation de ses fonctions, qui doit être constatée par Décision ordinaire
de l’Assemblée Générale des associés et régulièrement publiée.

ARTICLE 18 : REMUNERATION DE LA GERANCE

En rémunération de ses fonctions et en compensation de la responsabilité attachée à sa Gestion, chaque gérant a droit à un traitement, fixe ou
proportionnel, ou à la fois fixe et Proportionnel, dont le montant et les modalités de paiement seront déterminés par décision de l’Assemblée
Générale Ordinaire des associés, il a droit en outre au remboursement de ses frais de représentation ou de déplacement. Cette rémunération figurera
aux frais généraux.

TITRE IV
LES ASSEMBLEES GENERALES

ARTICLE 19 : NATURE DES DECISIONS

La volonté des associés s’exprime par les décisions prises en Assemblée Générales qui sont qualifiées d’ordinaires et d’extraordinaires, selon
leur objet.
Ces Assemblées Générales peuvent être réunies à toute époque, mais les associés doivent être obligatoirement consultés une fois par an, dans
le délai de six mois à compter de la clôture de l’exercice pour statuer sur l’approbation des comptes.

ARTICLE 20 : LES ASSEMBLEES GENERALES ORDINAIRES

Les Assemblées Générales Ordinaires sont celles statuant sur toutes les questions qui n’emportent pas directement ou indirectement,
modification des statuts, continuation de La société au cas où les capitaux propres seraient devenus inférieurs au quart du capital social ou
approbation de cession de parts à des tiers étrangers à la société.
Elles ont notamment pour objet de donner à la gérance les autorisations nécessaires pour Accomplir les actes excédant les pouvoirs qui lui ont
été conférés par l’article 15 du paragraphe II ci-dessus, de statuer sur les comptes d’un exercice, sur l’affectation et la répartition de bénéfices de
nommer et de révoquer les gérants, de nommer le cas échéant le ou les commissaires aux comptes et les liquidateurs et contrôleurs.
Les décisions des Assemblées Générales Ordinaires ne sont valablement prises qu’autant qu’elles ont été adoptées par les associés
représentant plus de la moitié des parts sociales, si ce chiffre n’est pas atteint lors de la première consultation. Les associés seront consultés une
seconde fois dans les mêmes conditions que pour la première consultation et les décisions seront alors valablement prises à la majorité des voix
émises, quelque soit le nombre des votants, mais à la condition expresse de ne porter que sur les questions ayant fait l’objet de la première
consultation
Toutefois par exception à ce qui est dit à l’alinéa précédant, la nomination et la révocation d’un gérant doivent être décidées par les associés
représentant plus des trois quarts des parts sociales.

ARTICLE 21 : ASSEMBLEES GENERALES EXTRAORDINAIRES

Les Assemblées Générales Extraordinaires sont celles appelées à se prononcer sur toutes les questions comportant modification des statuts.
Continuation de la société au cas ou les capitaux propres seraient devenus inférieur au quart du capital social. Approbation Des cessions de parts à
des tiers étrangers à la société.
Les associés réunis en assemblée Générale Extraordinaire peuvent notamment décider ou autoriser, Sans que l’énumération ci-après ait un
caractère limitatif :
- L’augmentation, la réduction, ou l’amortissement du capital social :
- La réduction de durée, la probation ou la dissolution anticipée de la société.
- Le transfert du siège social ;
- La modification de l’objet social ;
- La transformation de la société en société de toute autre forme, commerciale ou civile,sous réserve, le cas échéant, de l’application des
disposition prévues au parage II ci-après ;
- La division ou le regroupement des parts sociales ; sans toutefois que leur valeur nominale puisse être inférieure au minimum légal ;
- La modification des conditions de cession ou de transmission des parts ;
- La modification des modalités d’affectation ou de répartition des bénéfices ;
- L’apport, total ou partial, du patrimoine social à une ou plusieurs sociétés constituées ou à constituer, par voie de fusion ou de fusion
scission ;
- L’absorption, au même titre de fusion ou de fusion scission de tout ou partie du patrimoine d’autres sociétés. Le tout, le cas échéant,
aux conditions qu’ils déterminent, en se conformant aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Les associés réunis en
Assemblées Générales Extraordinaires ne peuvent toutefois changer la nationalité de la société.
Les décisions prises par les Assemblées Générales Extraordinaires emportant modification des statuts ne sont valablement prises qu’elles ont
été adoptées par des associés représentant au moins les trois quarts des parts sociales.
Toutefois, les décisions de transformation de la société en société en nom collectif, en société commandite simple, en société en commandite
par actions ou en société civile, exigent l’accord unanime des associés et, en aucun cas, la majorité ne peut obliger un associé à augmenter son
engagement social.
En outre, la transformation en société anonyme ne peut valablement être décidée à la majorité requise pour la modification des statuts que si
les dispositions de l’article 36 de la loi 17-95 relatives aux sociétés anonymes ont été appliquées
D’autre part pour être valable, la décision de transformation de la société en société d’une autre forme doit être précédée du rapport d’un
commissaire aux comptes sur la situation de la société. ce commissaire, au cas ou la société n’en serait pas pourvue en application des dispositions de
l’article 24 ci-après, sera désigné à la requête de la gérance par ordonnance du Président du Tribunal de Commerce.
Les décisions des Assemblées Générales Extraordinaires relatives à l’approbation des cessions de parts sociales à des tiers étrangers à la
société ne sont valablement prises qu’autant qu’elles ont été adoptées par la majorité en nombre des associés représentant au moins les trois quarts
des parts sociales.

ARTICLE 22 : MODE DE CONSULTATION DES ASSOCIES

Les décisions sont prises en assemblée ; toutefois, à l’exception de celles relatives à l’approbation des comptes annuels, qui doivent être prises
obligatoirement en Assemblées Générales dans les six mois de la clôture de chaque exercice, toutes les autre décisions pourront être également
valablement prises, a l’initiative de la gérance, par consultation écrite des associés.
Les associés sont convoqués quinze jours au moins avant la réunion de l’assemblée, par lettre recommandée avec accusé de réception ; la
convocation, adressée à chacun des associés à son dernier domicile connu, précise le lieu, la date et l’heure de la réunion et indique l’ordre du jour .
La convocation est faite par la gérance ou, à défaut par, le Commissaire aux Comptes s’il en existe un. ou plusieurs associés, représentant plus
de la moitié des parts sociales, peuvent demander la réunion d’une Assemblée.
De même, tout associé peut demander au Président du Tribunal de Commerce statuant en référé, la désignation d’un mandataire chargé de
convoquer l’Assemblée et de fixer son ordre du jour.
En cas de convocation de l’Assemblée appelée à statuer sur les comptes d’un exercice, les documents sociaux visés à l’article 27ci-après
doivent être adressés aux associés quinze jours au moins avant la date l’Assemblée .
Toute Assemblée irrégulièrement convoquée peut être annulée, toutefois, l ‘action en nullité n’est pas recevable lorsque tous les associés
étaient présents ou représentés.
L’Assemblée des associés est présidée par les gérants ou l’un d’eux s’ils sont plusieurs. Si aucun des gérants n’est associé. Elle est présidée
par l’associé, présent et acceptant qui possède ou représente le plus grand nombre de parts sociales. Si deux associés présents et acceptant possèdent
ou représentent un même nombre de parts, c’est le plus âgé qui présidera l’Assemblée : les fonctions du scrutateur sont remplis par les deux associés
représentant ensuite tant par les deux associés représentant ensuite tant par eux-mêmes que comme mandataires .le plus grand nombre de parts
sociales et sur leur refus par ceux qui viennent ensuite jusqu’à acceptation ; le bureau ainsi constitué désigne, s’il y a lieu, un secrétaire qui peut être
choisi en dehors des associés, toutefois, si la société ne comporte que trois associés au plus, il ne sera pas constitué de bureau.
Une feuille de présence indiquant les noms et domiciles des associés et de leurs représentants ou mandataires, ainsi que le nombre de parts
sociales détenues par chaque associé, est émargée par les membres de l’Assemble, certifiée exacte par le bureau et doit ensuite être déposée au siège
social. Seules sont mises en délibération les questions figurant à l’ordre du jour.
Si la consultation par correspondance a paru préférable à la gérance, celle-ci envoie à chaque associé, à son dernier domicile connu, dans les
mêmes formes que celles fixées ci-dessus pour les consultations d’Assemblée, le texte des résolutions proposées, accompagné d’un rapport explicatif.
Les associés doivent dans le délai de quinze jours à compter de la réception de la lettre recommandée, précité, adressé à la gérance, également
par lettre avec accusé de réception, notification de leur acceptation ou de
leur refus. Le vote est formulé sur le texte de la résolution proposée et pour chaque résolution par les mots « oui » ou « non ».
Tout associé n’ayant pas répondu dans le délai ci-dessus sera considéré comme s’étant abstenu.
IV- Chaque associé a droit de participer à toutes les Assemblées Générales quelle que soit leur nature et dispose d’un nombre de voix égal au
nombre des parts qu’il possède sans limitation.
Le droit du vote dans les consultations par correspondance doit être exercé personnellement.
Tout associé peut dans une Assemblée, se faire représenter par un autre associé sauf si les associés sont au nombre deux ou par son conjoint
à moins que la société ne comprenne que les deux époux, ou par un tiers ; le mandataire doit être muni d’un pouvoir régulier, même par lettre ou
télégramme pour représenter valablement son mandant.
Le pouvoir ne vaut que pour une seule Assemblée toutefois, il peut être donné pour deux Assemblées tenues le même jour ou dans un délai de
sept jours ou encoure si l’Assemblée n’a pu statuer ou aboutir faute de quorum aux Assemblées successives ayant le même ordre du jour.
Un associé ne peut toutefois constituer un mandataire pour voter du chef d’une partie de ses parts et voter en personne du chef de l’autre partie.
Les représentants légaux d’associés juridiquement incapables peuvent participer à tous les votes. Sans être par eux-mêmes associés sauf à
justifier de leurs qualités sur la demande de la gérance.
Toute délibération de l’Assemble des associés est constatée par un procès-verbal qui indique la date et le lieu de la réunion. Le nom, prénom
et qualité du Président, les noms et prénoms des associés présents ou représentés avec l’indication du nombre de parts sociales détenues par chacun
d’eux. Les documents et rapports soumis à l’Assemblée, un résumé des débats, le texte des résolutions mises aux vois et le résultat des votes.
En cas de consultation écrite, il en est fait mention dans le procès-verbal auquel est annexée la réponse de chaque associé. Les procès verbaux
sont établis et signés par le Président de séance : ils sont inscrits ou enliassés dans un registre spécial tenu au siège social et côtés et paraphés
conformément aux prescriptions légales et réglementaires.
Lorsqu’une décision est constatée dans un acte ou procès verbal notarié, celui-ci doit être transcrit ou mentionné sur le registre spécial et sous
la forme d’un procès verbal dressé et signé par la Présidence.
Les copies ou extraits des procès-verbaux constatant les délibérations des associés sont valablement certifiés conformes par un seul gérant et,
en cas de liquidation de la société, par un seul liquidateur.
Les décisions des Assemblées Générales régulièrement tenues obligent tous les associés, même absents, dissidents ou incapables.

TITRE V

CONTROLE DES ASSOCIES – COMMISSAIRES AUX COMPTES

ARTICLE 23 : DROIT SURVEILLANCE DES ASSOCIES

La gérance, responsable d’un mandat, doit compte de ses actes aux associés dans les conditions Suivantes :
Tout associe a le droit, à toute époque ;
1- d’obtenir au siège social la délivrance d’une copie certifiée conforme, des statuts en vigueur au jour de la demande, copie à laquelle
devront être annexées la liste des gérants et , le cas échéant, celle des Commissaires aux Comptes ;
2- De prendre connaissance par lui-même ou à l’aide d’un conseiller et au siège social des états de synthèse, de l’inventaire des rapports
soumis aux Assemblées et procès-verbaux de cas Assemblées, le tout concernant les trois derniers exercices avec faculté de prendre
copie de ces pièces, sauf en ce qui concerne les inventaires.
En outre, s’ils représentent au moins le quart du capital social, des associés peuvent, dans un intérêt commun charger à leurs frais, un ou plusieurs
d’entre eux de les représenter pour les soutenir, tant en demande qu’en défense, l’action sociale contre la gérance; le retrait en cours d’instance d’un
ou plusieurs associés serait sans effet sur la poursuite de celle-ci.
Lorsque l’action sociale est intentée par un ou plusieurs associés agissant soit individuellement, soit dans Les condition prévues à l’aliéna
précédent, le tribunal ne peut statuer que si la société a été régulièrement mise en cause par l’intermédiaire de ses représentants légaux.
D’autre part, tout associé non gérant peut, deux fois par exercice, poser par écrit des questions au gérant sur tout fait de nature à compromettre
la continuité de l’exploitation. Le gérant répond par écrit dans le délai
d’un mois et dans le même délai, transmet copie de la question et de sa réponse au Commissaire aux Compte le cas échéant.
Enfin, s’ils représentent au moins le quart du capital social, un ou plusieurs associés peuvent soit individuellement soit en se groupant sous
quelque forme que ce soit, demander au Tribunal de Commerce statuant en la forme des référés la désignation d’un ou plusieurs experts chargés de
présenter un rapport sur une u plusieurs opérations de gestion.
S’il est droit à la demande, la décision de justice détermine l’étendue de la mission et des pouvoirs des experts. Elle peut mettre les honoraires
à la charge de la société.
Ce rapport est adressé au demandeur, au Commissaire aux Comptes le cas échéant, ainsi qu’au gérant, Le rapport doit en outre être annexé à
celui établi par le Commissaire aux Comptes en vue de la prochaine assemble et recevoir la même publicité.

ARTICL 24 : COMMISSAIRES AUX COMPTES

I- NOMINATION

Les associés peuvent nommer par décision de l’Assemblée Générale Ordinaire un ou plusieurs commissaires aux comptes, titulaires et
suppléants. Ils doivent désigner au moins un Commissaire aux Comptes titulaire et un suppléant si le chiffre d’affaires de la société vient à dépasser,
à la clôture d’un exercice, le montant de Cinquante Millions de Dirhams, hors taxes.
La société n’est plus tenue de désigner un commissaire aux comptes lorsqu’elle a cessé d’atteindre le chiffre d’affaires fixé ci-dessus pendant
les deux exercices précédent l’expiration du mandat du commissaire aux comptes.
Toutefois, même si ce seuil n’est pas atteint, un ou plusieurs associés représentant au moins le quart du capital social peuvent demander en
justice la nomination d’un Commissaire aux Comptes et sa désignation sera effectuée, s’il y a lieu par ordonnance du Président du Tribunal de
Commerce statuant en la forme des référés.
Le ou les Commissaires aux Comptes sont nommés pour une durée de trois exercices qui viendra à expiration avec l’Assemblée Annuelle
appelée à statuer sur les comptes du troisième exercice.
Le Commissaire aux Comptes nommé en remplacement d’un autre ne demeure en fonction que jusqu’à l’expiration du mandat de son
prédécesseur.
Un ou plusieurs Commissaires suppléants sont également désignés en vue de remplacer les titulaires en cas de décès, d’empêchement, de
démission ou de refus de ceux-ci. S’ils sont plusieurs, la suppléance d’un titulaire est assurée par le plus âgé des suppléants désignés.
Les fonctions du Commissaire suppléant appelé à remplacer le titulaire prennent fin à la date d’expiration du mandat confié à ce dernier, sauf
si l’empêchement n’a qu’un caractère temporaire. Dans ce dernier cas, lorsque l’empêchement a cessé, le titulaire reprend ses fonctions après la
prochaine Assemblée Générale qui statue sur les comptes sociaux.
Les Commissaires aux Comptes doivent satisfaire aux conditions fixées par les articles 160 et suivants la loi 17-95 sur les Sociétés
Anonymes concernant notamment les incompatibilités si ces dispositions n’étaient pas respectées les délibérations prises seraient nulles mais l’action
en nullité serait éteinte si ces délibérations étaient expressément confirmées par une Assemblée tenue sur le rapport d’un ou plusieurs Commissaires
régulièrement désignés .
D’une manière générale, les dispositions concernant les pouvoirs, les incompatibilités visées aux articles 160 et suivants de la loi 17-95
précitée, les fonctions, les obligations, la responsabilité, la récusation, la révocation, la rémunération des Commissaires aux Comptes de sociétés
anonymes sont applicables sous réserve des règles propres à la forme de la présente société.

II – MISSION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES


Le ou les Commissaires, s’il en existe, sont investis des fonctions, pouvoirs et attributions que leur confère la Loi. Ils certifient que les
comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que la situation financière
et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
Lorsqu’une société annexe à ses comptes des comptes consolidés, les Commissaires aux comptes certifient également que les comptes
consolidés sont réguliers et sincères et donnent une fidèle du patrimoine , de la situation financière, ainsi que résultats de l’ensemble des entreprises
comprises dans la consolidation.
Ils ont pour mission permanente, à l’exclusion de toute immixtion dans la gestion, de vérifier les valeurs et les documents comptables de la
société et de contrôler la conformité de sa comptabilité aux règles en vigueur . Ils vérifient également la sincérité et la concordance avec les comptes
annuels des informations données dans le rapport de gestion et dans les documents adressés aux associés sur la situation financière de la société et ,
le cas

échéant, de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi que sur les comptes annuels et éventuellement les comptes consolidés, et
ils doivent s’assurer que l’égalité entre les associés a été respectée.
A cet effet, ils opèrent, à toute époque de l’année, toutes vérifications et tous contrôles qu’ils jugent opportuns et peuvent se faire
communiquer sur place toutes les pièces qu’ils estiment utiles à l’exercice de leur mission.
Ils doivent signaler à la gérance les résultats des contrôles et vérifications auxquels ont procédé, ainsi que les modifications qui leur paraissent
devoir être opérées aux postes du bilan et aux documents comptables.
Ils doivent avoir à leur disposition les états de synthèse, le rapport de gestion et l’inventaire soixante jours moins avant la convocation de
l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle.
Tous ces documents se rapportant à l’examen des comptes annuels doivent être délivrés en aux Commissaires aux comptes qui en font la
demande.
En cas de réduction du capital, de fusion ou de scission de la société, les Commissaires doivent avoir communication des projets
correspondants quarante cinq jours au moins avant la date de la consultation des associés.
Ils établissent un rapport annuel qui sera soumis à l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes du dernier exercice
écoulé, rapport qui figurera parmi les pièces dont la communication aux associés est prescrite, qui sera mis à la disposition et dont la lecture sera
donnée au cours de l’Assemblée statuant sur les comptes visée ci-dessus.
A défaut, de pouvoir certifier la régularité et la sincérité des comptes annuels dans les conditions ci-dessus décrites, les Commissaires aux
Comptes ont la faculté soit d ‘assortir la certification de réserves, soit refuser la certification des comptes en précisant dans leurs rapports les motifs
de leurs réserves ou de leur refus.
Ils établissent les rapports spéciaux relatifs aux conventions intervenues, directement ou par personne interposée entre la société et l’un de ces
gérants ou associés.
Ils présentent tous autres rapports prescrits par la Loi notamment en cas de réduction de capital, d’abaissement des capitaux propres devenus
inférieurs au quart du capital social, transformation, fusion, etc.
Ils convoquent toutes Assemblées, si la gérance s’abstenait d’y procéder dans les cas prescrits par la Loi ou par les présents statuts.
Les honoraires des Commissaires aux Comptes sont à la charge de la société. Ils sont fixés selon les modalités déterminées par la Loi et les
dispositions réglementaires en vigueur qui la complètent.

III PREVENTION DES DIFFICULTES DE L’ENTREPRISE

Le Commissaire aux Comptes attire l’attention de la gérance sur tout fait de nature à compromettre l’activité de la société qu’il a relevée au
cours de sa mission.
Il peut demander par écrit à la gérance des explications sur tout fait qu’il relève lors de l’examen des documents qui lui sont communiqués ou
dont il a connaissance.
La gérance répond par lettre recommandée avec accusé de réception dans le mois qui suit la réception de la demande d’explication. Dans sa
réponse, elle donne une analyse de la situation et précise, le cas échéant, les mesures envisagées.
En cas d’inobservation de ces dispositions ou si, en dépit des décisions prises, il constate que la continuité de l’exploitation demeure
compromise, le Commissaire aux Comptes établit un rapport spécial dont il peut demander qu’il soit adressé aux associés ou qu’il soit présenté à la
prochaine Assemblée Générale.
Si le Commissaire aux Comptes demande, par lettre recommandée avec accusé de réception, que son rapport soit communiqué aux associés,
la gérance procède à cette communication dans les huit jours qui suivent la réception de la demande.
A cette fin le bilan, le compte de résultat, l’annexe, le rapport de gestion concernant l’exercice écoulé, ainsi que le texte des résolutions
proposées et, le cas échéant, le rapport des Commissaires aux Comptes, sont adressés aux associés quinze jours au moins avant la date de
l’Assemblée Générale ; pendant ce même délai, l’inventaire est tenu au siège social à la disposition des associés qui ne peuvent toutefois en prendre
copie. Toute délibération prise en violation de ces dispositions peut être annulée.
A compter de la communication prévue à l’alinéa précédent, tout associé a la faculté de poser par écrit des questions auxquelles la gérance est
tenue de répondre au cours de l’Assemblée Générale.
L’associé peut en outre, à toute époque, obtenir communication par lui-même et au siège social, des livres, des états de synthèse, de
l’inventaire, des rapports soumis aux assemblées et procès verbaux de ces assemblées concernant les trois derniers exercices.
Sauf en ce qui concerne l’inventaire, le droit de prendre connaissance emporte celui de prendre copie.
Si la société vient, à la clôture d’un exercice social, à compter un montant net de chiffre d’affaires supérieur à sept Millions et Demi de
dirhams, la gérance est tenue d’établir une situation de l’actif réalisable et disponible, valeurs d’exploitation exclues, et passif exigible, un compte de
résultat prévisionnel, un tableau de financement en même temps que le bilan annuel et un plan de financement prévisionnel, le tout au moyen de la
production des rapports et documents prescrits. Aux époques et dans les délais fixés et suivant les modalités déterminées par la Loi N° 9-88 relative
aux Obligations Comptables des Commerçants. Ces documents sont analysés par les gérants dans des rapports écrits sur l’évolution de la société. En
cas de non observation de ces dispositions, ou si les informations données dans les rapports appellent de sa part des observations, le Commissaire aux
Comptes le cas échéant les consigne dans un rapport écrit adressé aux gérants dans le mois qui suit l’expiration des délais prévus pour
l’établissement des documents précités.
Il peut demander que son rapport soit adressé aux associés ou qu’il en soit donné connaissance à l’assemblée des associés.
En cas de demande de communication aux associés, il doit y être procédé par les gérants dans le délai de huit jours à compter de la réception
du rapport.
A cette fin, le bilan, le compte de résultat, l’annexe, le rapport de gestion concernant l’exercice écoulé, ainsi que le texte des résolutions
proposées et , le cas échéant, le rapport des Commissaires aux Comptes, sont adressés aux associés quinze jours au moins avant la date de
l’Assemblée Générale ; pendant ce même délai, l’inventaire est tenu au siège social à la disposition des associés qui ne peuvent toutefois en prendre
copie. Toute délibération prise en violation de ces dispositions peut être annulée.
A compter de la communication prévue à l’alinéa précédent, tout associé a la faculté de poser par écrit des questions auxquelles la gérance est
tenue de répondre au cours de l’Assemblée Générale.
L’associé peut en outre, à toute époque, obtenir communication par lui-même et au siège social des livres, des états de synthèse, de
l’inventaire des rapports soumis aux assemblées et procès verbaux de ces assemblées concernant les trois derniers exercices.
Sauf en ce qui concerne l’inventaire, le droit de prendre connaissance emporte celui de prendre copie.
Si la société vient, à la clôture d’un exercice social, à compter un montant net de chiffre d’affaires supérieur à Sept Millions et Demi de
dirhams, la gérance est tenue d’établir une situation de l’actif réalisable et disponible, un compte de résultat prévisionnel, un tableau de financement
en même temps que le bilan annuel et un plan de financement prévisionnel, le tout au moyen de la production des rapports et documents prescrits,
aux époques et dans les délais fixés et suivant les modalités déterminées par la Loi N° 9-88 relative aux obligations Comptables des Commerçants.
Ces documents sont analysés par les gérants dans des rapports écrits sur sont l’évolution de la société. En cas de non observation de ces dispositions,
ou si les informations données dans les rapports appellent de sa part des observations, le Commissaire aux Comptes le cas échéant les consigne dans
un rapport écrit adressé aux gérants dans le mois qui suit l’expiration des délais prévus pour l’établissement des documents précités.
Il peut demander que son rapport soit adressé aux associés ou qu’il en soit donné connaissance à l’assemblée des associés.
En cas de demande de communication aux associés, il doit y être procédé par les gérants dans le délai de huit jours à compter de la réception
du rapport.

TITRE VI
EXERCICE SOCIAL - COMPTES SOCIAUX
AFFECTATION ET REPARTITION
DU RESULTAS

ARTICLE 25 : EXERCICE SOCIAL

L’exercice social commence le 01 Janvier et se termine le 31 Décembre.

ARTICLE 26 : ETABLISSEMENT DES COMPTES ANNUELS

Il est tenu une comptabilité régulière des opérations sociales, conformément aux lois et usages du commerce.
Chaque année, à la clôture de chaque exercice social , la gérance dresse un inventaire des éléments actifs et passifs de la société, les comptes
annuels comprenant les états de synthèse établis conformément aux dispositions de la loi 9-88 sur les obligations comptables des commerçants et du
code du commerce et un rapport de gestion écrit exposant la situation de la société durant l’exercice écoulé, son évolution prévisible, les événements
importants survenus entre la date de la clôture de l’exercice et la date à laquelle il est établi, ses activités en matière de recherche et de
développement.
Un état des cautionnements, avals et garanties donnés par la société et un état des sûretés consentis par elle sont annexés au bilan.
La présentation des comptes annuels comme les méthodes d’évaluation retenues ne peuvent être modifiées d’un exercice à l’autre, à moins
qu’un changement exceptionnel n’intervienne dans la situation de la société ; dans ce dernier cas, les modifications intervenues devront être décrites
et justifiées dans l’annexe; elle seront de surcroît signalées dans le rapport de gestion et, le cas échéant dans le rapport des commissaires aux comptes.
S’il existe des commissaires aux comptes, l’inventaire, les états de synthèse et le rapport de gestion leur sont communiqués soixante jours au
moins avant la convocation de l’Assemblée Ordinaire annuelle, les documents visés au présent alinéa sont délivrés en copie aux commissaires aux
comptes qui en font la demande.

ARTICLE 27 : APPROBATION DES COMPTES – DROIT DE COMMUNICATION DES ASSOCIES

I – Le rapport de gestion, l’inventaire et les états de synthèse établis par la gérance sont soumis à l’approbation des associés réunis en
Assemblée dans le délai de six mois à compter de la clôture de l’exercice.

Dans le cas ou la société cesserait d’atteindre le chiffre fixé pour les critères définis ci-dessus pendant deux exercices successifs, la société ne
serait plus astreinte aux obligations énoncées au présent paragraphe.

ARTICLE 28 : CONVENTION ENTRE LA SOCIETE ET L’UN DE SES GERANTS OU ASSOCIES

INTERDICTION D’EMPRUNT :

I – La gérance ou s’il en existe un, le Commissaire aux comptes, présente à l’assemblée ou joint aux documents communiqués aux associés en
cas de consultation écrite, un rapport sur les conventions intervenues directement ou par personnes interposées entre la société et l’un de ses gérants
ou associés. L’assemblée statue sur ce rapport, le gérant ou l’associé intéressé ne peut prendre part au votre et ses parts ne sont pas prises en compte
pour le calcul du quorum et de la majorité.
Pour l’application de ces dispositions, la gérance avise le commissaire aux comptes, s’il en existe, des conventions intervenues, dans le délai
d’un mois à compter leur conclusion.
Lorsque l’exécution de conventions au cours d’exercices antérieurs a été poursuivie pendant le dernier exercice, le commissaire aux comptes,
s’il en existe un, doit être informé de cette situation dans le délai d’un mois à compter de la clôture de l’exercice.
Les conventions non approuvées produisent néanmoins leur effets, à charge pour le gérant, et s’il y a lieu, pour l’associé contractant, de
supporter individuellement ou solidairement, selon les cas, les conséquences du contrat préjudiciable à la société.
Les dispositions du présent paragraphe s’étendent aux conventions passées avec une société dont un associé indéfiniment responsable, gérant,
administrateur, directeur général, membre du directoire ou membre du conseil de surveillance, est simultanément gérant ou associé de la société à la
responsabilité.
A peine de nullité du contrat, il est interdit aux gérants ou associés de contracter, sous quelque forme que ce soit, des emprunts auprès de la
société de se faire consentir par elle un découvert, en compte courant ou autrement, ainsi que de faire cautionner ou avaliser par elle leurs
engagements envers les tiers.
Cette interdiction s’applique également aux conjoints, ascendants et descendants des gérants et associés, ainsi qu’à toute personne interposée.

ARTICLE 29 : AFFECTATION ET REPARTITION DU RESULTAT

Le compte de résultat récapitule les produits et les charges de l’exercice sans qu’il soit tenu compte de leur date d’encaissement ou de
paiement. Il fait apparaître par différence après déduction des amortissements ou des provisions le bénéfice ou la perte de l’exercice.
Sur le bénéfice net de l’exercice, s’il en existe, diminué, le cas échéant , des antérieures, il est tout d’abord prélevé 5% pour constituer le fonds
de réserve légale ; ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque ledit fonds atteint une somme égale au dixième du capital social, il reprend son
cours, lorsque pour une cause quelconque, ladite réserve est descendue au dessous de ce dixième.
Le solde, augmenté le cas échéant des reports bénéficiaires constitue le bénéfice distribuable. En outre, l’Assemblée peut décider la mise en
distribution de sommes prélevées sur les réserves facultatives, s’il existe plusieurs postes de réserves facultatives, la décision doit indiquer celui ou
ceux sur lesquels les prélèvements sont effectués ; ce prélèvement s’ajoute au bénéfice distribuable.
Toutefois, les dividendes sont prélevés par priorité sur le bénéfice distribuable de l’exercice.

Le cas de réduction du capital aucune distribution ne peut être faite lorsque les capitaux propres sont ou deviendraient, à la suite de celle-ci,
inférieurs au montant du capital augmenté des réserves que la Loi ou les statuts ne permettent pas de distribuer.
Après approbation des comptes et constitution du bénéfice distribuable, l’Assemblée Générale détermine la part de ce bénéfice attribuée aux
associés sous forme de dividende et affecte, le cas échéant, la part non distribuée, dans la proportion qu’elle détermine soit à un ou plusieurs fonds de
réserve, généraux ou spéciaux, soit à un compte reports bénéficiaires.
Sur la part de bénéfice distribuée aux associés, sera prélevées une participation au profit de la gérance, si l’assemblée décide de lui en
accorder et le solde sera réparti entre les associés, gérants ou non gérants, proportionnellement au nombre de parts possédées par chacun d’eux.
Si un exercice accuse des pertes, celles-ci sont, après approbation des comptes de l’exercice, inscrites à un compte spécial figurant à l’actif du
bilan pour être imputées à due concurrence sur les bénéfices des exercices ultérieurs, jusqu’à extinction.

ARTICLE 30 : PAIEMENT DES DIVIDENDES

Le paiement, des dividendes revenant aux associés a lieu à l’époque et de la manière fixées par l’Assemble ayant décidé la distribution ou, à
défaut, par la gérance.
Toutefois, la mise en paiement doit avoir lieu dans un délai maximum de neuf mois après la clôture de l’exercice, sauf circonstance
exceptionnelle motivant la prolongation de ce délai qui doit être alors acceptée par l’unanimité des associés ou accordée par ordonnance du Président
du Tribunal de Commerce statuant en référé sur requête à la demande de la gérance.
Aucune répétition de dividendes ne peut être exigée des associés, sauf dans le cas ou les dividendes distribués ne correspondraient pas à des
bénéfices réellement acquis ; l’action en répétition se prescrit par le délai de cinq ans à compter de la mise en distribution des dividendes.
Les dividendes non réclamés dans le délai de cinq ans de leur mise en paiement sont prescrits au bénéfice de la société.

ARTICLE 31 : DEPOT DE FONDS PAR LES ASSOCIES

Chaque associé peut avec le consentement des autres associés, verser dans la caisse sociale les fonds jugés utiles aux besoins de la société.
Les conditions concernant le remboursement et le retrait de ces fonds et la fixation des intérêts seront déterminées, soit par décision
d’Assemblée Générale ordinaire des associés, soit par convention directement intervenue entre la gérance et le déposant et soumise ultérieurement à
l’approbation de l’Assemblée Générale des associés, conformément à l’article 28 ci-dessus. Ces intérêts figureront dans les frais généraux de la
société.
Les comptes courants des associés ne pourront jamais être débiteurs.

ARTICLE 32 : FILIALES ET PARTICIPATION

Si la société compte parmi ses associés une société par actions détenant une fraction de son capital supérieure à 10% elle ne peut détenir
d’actions émises par cette société ; si elle vient à posséder. elle doit les aliéner dans le délai d’un an à compter de la date à laquelle lesdites actions
sont entrées dans son patrimoine et ne peut, de leur chef, exercer le droit de vote.
Si la société compte parmi associés une société par actions détenant une fraction de son capital égale ou inférieure à 10% elle ne peut détenir
qu’une fraction égale ou inférieure à 10% des actions émises par cette dernière ; si elle vient à en posséder une fraction plus importante, elle doit
aliéner l’excédent dans le délai d’un an à compter de la date à laquelle les actions que la société est tenue d’aliéner sont entrés dans patrimoine et
elle ne peut, du chef de cet excédent, exercer le droit de vote.
Les aliénations d’actions visées aux deux aliénas qui précédent sont portées à la connaissance des associés par le rapport de la gérance, et
celui des commissaires aux comptes s’il en existe, lors de l’Assemble ordinaire annuelle.
Sous ces réserves et dans le cadre de l’objet social. La gérance peut pour le compte de la société prendre des participations dans d’autres
sociétés sous la forme d’acquisition ou souscription d’actions ou parts sociales ou d’apports en nature.
Dans ce cas, il doit en être fait mention dans le rapport de la gérance à l’assemblée Générale Ordinaire annuelle concernant l’exercice écoulé
et dans le rapport du ou des commissaires aux comptes s’il en existe .et si la participation excède la moitié du capital social de la tierce société. la
gérance doit, dans le même rapport, rendre compte de l’activité des filiales par branches d’activité et faire ressortir les résultats obtenus.
TITRE VII
PROROGATION – DISSOLUTION - LIQUIDATION - CONTESTATIONS
PUBLICITE – FRAIS

ARTICLE 33 : PROROGATION

Un an au moins avant la date d’expiration de la société, la gérance sera tenue de provoquer une réunion de l’Assemblée Générale des associés
à l’effet de décider, dans les conditions requises pour les décision des Assemblées Générales Extraordinaires, si la société devra être prorogée. La
décision des associés sera, dans tous les cas , rendue publique.
Faute par la gérance d’avoir provoqué cette décision, tout associé pourra, huit jours après une mise en demeure de la gérance, par lettre
recommandée avec accusé de réception, demeurée infructueuse, demander au Président du Tribunal de Commerce statuant en référé la désignation
d‘un mandataire de justice chargé de consulter les associés et de provoquer leur décision sur cette question.

ARTICLE 34 : CAPITAUX PROPRES DEVENANT INFERIEURS AU QUART DU CAPITAL


SOCIAL

Si du fait de pertes constatées dans les documents comptables et sauf dans le cas ou la société serait en état de règlement judiciaire ou
soumise à la procédure de suspension provisoires des poursuites et d’apurement collectif du passif, les capitaux propres de la société deviennent
inférieurs au quart du capital social, la gérance, et, à son défaut, le ou les commissaires aux comptes s’il en existe, sont tenus, dans les Trois mois qui
suivent l’approbation des comptes ayant fait apparaître ces pertes, de consulter les associés à l’effet de décider, à la majorité exigée pour la
modification des statuts, s’il y a lieu à dissolution anticipée de la société.
Si la dissolution n’est pas prononcée à la majorité exigée pour la modification des statuts, la société est tenue au plus tard à la clôture de
l’exercice suivant celui au cours duquel la constatation des pertes est intervenue, de réduire son capital d’un montant au moins égal à celui des pertes
qui n’ont pu être imputées sur les réserves, à moins que dans ce même délai, les capitaux propres n’aient été reconstitués à concurrence d’une valeur
au moins égale au quart du capital social, le tout sous réserve de l’application des dispositions de l’article 8-11 , dernier aliéna, des présents statuts,
si l’opération a pour effet de ramener le capital social à un montant inférieur au minimum légal.
Dans les deux cas, la résolution adoptée par les associés devra être publiée conformément à la loi.
A défaut par la gérance, le ou les commissaires aux comptes si il en existe, de provoquer une décision ou si les associés n’ont pu valablement
délibérer, tout intéressé peut intenter devant le tribunal de commerce une action en dissolution de la société.

ARTICLE 35 : DISSOLUTION, LIQUIDATION

La société est en liquidation dés l’instant de sa dissolution survenue par l’expiration de sa durée ou pour quelque autre cause que ce soit.
Sa dénomination sociale est alors suivie de la mention « Société en
Liquidation ».
La personnalité morale de la société subsiste pour les besoins de la liquidation jusqu’à la clôture de celle-ci.
La dissolution ne produit ses effets à l’égard des tiers qu’à compter de la date à laquelle est publiée au registre du commerce.
Les pouvoirs des gérants prennent fin à dater de cette publication mais, pendant la période comprise entre la date de la dissolution et
l’accomplissement de la formalité, les gérants ne seront autorisés qu’à assurer la gestion des affaires courantes de la société.
La dissolution de la société ne met pas fin aux fonctions des commissaires aux comptes s’il en existe
En l’absence de commissaires et même si la société n’est pas obligée d’en désigner, un ou plusieurs contrôleurs peuvent être nommés par les
associés à la majorité en capital. A défaut, ils peuvent être désignés par décision de justice à la demande du liquidateur ou de tout intéressé.

L’acte de nomination des contrôleurs fixe leurs pouvoirs obligations, et rémunérations, ainsi que la durée de leurs fonctions. Ils en courent la
même responsabilité que les commissaires aux comptes.
II - La liquidation est effectuée par un ou plusieurs liquidateurs, pris parmi les associés ou en dehors d’eux, nommés par l’Assemblée
Générale des associées et, à défaut d’entente, par le président du Tribunal de commerce du lieu du siège social, à la requête de la partie la plus
diligente ; le ou les gérants peuvent être nommés liquidateurs.
La décision de dissolution de la société et celle portant nomination du ou des liquidateurs sont publiées conformément à la loi.
Les gérants doivent remettre leurs comptes aux liquidateurs avec toutes pièces justificatives qu’il y’a lieu afin qu’il soit statué sur ces
comptes par une Assemblée Générale Ordinaire ultérieurement des associés.
L’Assemblée Générale des associés conserve pendant la liquidation, et seulement pour les besoins de cette liquidation, les même attributions
qu’au cours de la vie sociale ; elle a notamment le pouvoir, par décisions Ordinaires, de révoquer le ou les liquidateurs en exercice, d’en nommer de
nouveaux,; d’approuver leurs comptes et de leur en donner quitus et par décisions extraordinaires, de modifier les statuts dans la mesure ou ces
modifications sont nécessaires pour les besoins de la liquidation.
Elle est consultée par le ou les liquidateurs suivant les modes et dans les conditions fixes sous l’articles 22 des présents statuts ; toutefois, si
les associés sont réunis en assemblée générale, cette assemblée est présidée par le liquidateur unique ou par le plus âgé des liquidateurs s’ils sont
plusieurs.
Le liquidateur unique ou les liquidateurs s’ils sont plusieurs agissant ensemble ou séparément, représentent la société, ils ont, vis-à-vis des
tiers, les pouvoirs les plus étendus à l’effet de réaliser l’actif social, en bloc ou en détail, même à l’amiable, et d’en acquitter le passif.
Ils ne peuvent continuer les affaires en cours, ou en engager de nouvelles pour les besoins de la liquidation , que s’ils y ont été autorisés par
l’Assemblée Générale Ordinaire des associés.
Ils peuvent en outre , mais seulement s’ils y sont autorisés par l’Assemblée Générale Extraordinaire des associés, céder globalement l’actif de
la société ou l’apporter à une autre société, notamment par voie de fusion.
III- Le ou les liquidateurs établissent, dans les trois mois de la clôture de chaque exercice, l’inventaire, les états de synthèse et notamment le
compte d’exploitation générale, le comptes des pertes et profits et un rapport écrit sur les opérations de liquidation au cours de l’exercice écoulé.
Sauf dispense accordée par l’Assemblée Générale Ordinaire des associés, ces documents sont soumis, avec éventuellement le rapport des
contrôleurs ou des commissaires aux comptes, dans les six mois de la clôture de l’exercice à l’Assemblée Générale Ordinaire des associés qui statue
sur les comptes présentés, donne les autorisations nécessaires et, éventuellement, renouvelle le mandat des contrôleurs ou des commissaires aux
comptes,
Si la majorité requise ne peut être a réunie, il est statué par décision de justice à la demande du liquidateur ou tout intéressé.
IV- Après l’extinction du passif et des charges sociales, le produit net de la liquidation est employé à rembourser aux associés le montant
nominal non amorti de leurs parts sociales et le surplus est réparti entre les associés, gérants ou non gérants, proportionnellement au nombre de
parts sociales possédées par chacun d’eux.
V- En fin de liquidation, le ou les liquidateurs soumettent les comptes détaillés de liquidation aux associés qui par décision de l’Assemblée
Générale Ordinaire, statuent sur lesdits comptes, sur le quitus de la gestion du ou des liquidateurs et la décharge de leur mandat et pour constater la
clôture de la liquidation.
A défaut, tout associé peut demander en justice la désignation d’un mandataire chargé de convoquer les associés et de provoquer la décision
dont il s’agit.
Si l’assemblée de clôture ne peut valablement délibérer ou si elle refuse d’approuver les comptes du ou des liquidateurs, il est statué par
décision de justice à la demande de ces derniers ou de tout intéressé.
L’avis de clôture de la liquidation est publié par les soins du ou des liquidateurs, conformément à la loi.

CONTESTATIONS

ARTICLE 36 : CONTESTATIONS

Toutes les contestations qui pourraient s’élever, pendant la durée de la société ou de sa liquidation, soit entre les associés, la gérance et la
société, soit entre les associés eux-mêmes, relativement aux affaires sociales, seront jugées conformément à la loi et soumises à la juridiction des
tribunaux compétents du lieu du siège social ; à cet effet , en cas de contestation, tout associé est tenu de faire élection de domicile dans le ressort du
siège social ou toutes assignations et significations seront régulièrement faites.

PUBLICITE, FRAIS

ARTCLE 37 : PUBLICITE, IMMATRICULATION AU REGISTRE DU COMMERCE

Conformément à la loi, la société ne jouira de la personnalité morale qu’à dater de son immatriculation au registre du commerce.
En vue d’obtenir cette immatriculation, les associés, soussignés, seront tenus de souscrire et déposer au greffe du Tribunal du commerce de
CASABLANCA la déclaration de conformité prescrite par la loi.
En outre et dès à présent chacun des gérant est autorisé à réaliser les actes et engagements rentrant dans le cadre de l’objet social et de ses
pouvoirs, Après immatriculation de la société au registre du commerce, ces actes et engagements seront soumis à l’approbation de l’Assemblée
Générale Ordinaire des associés appelée à statuer sur les comptes du premier exercice social de cette approbation emportera de plein droit reprise par
la société desdits actes et engagements.
Tous pouvoirs sont donnés à la gérance pour remplir les formalités de publicité prescrites par la loi et spécialement pour signer l’avis à
insérer dans un journal d’annonces légales du lieu du siège social.

ARTICLE 38 : FRAIS

Tous les frais, droits et honoraires des présentes et de leurs suites seront supportés par la société, portés aux comptes des frais généraux et
amortis dans la première année, et en tout cas, avant toute distribution de bénéfices,

Mr IMAD-EDDINE CHIADMI

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