STATUTS

SOCIETE « GREEN AGRICOL POWER » SARL AU

SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE A ASSOCIE UNIQUE
PP VAU CAPITAL DE CENT MILLE DIRHAMS (100.000,00DHS)
Siège social : CASABLANCA, 75 BD 11 JANVIER 1er ETAGE APPT N° 169
CASABLANCA-MAROC

Le soussigné :
Mr. ABDELMOGHIT GADOU, né le 18/05/1994 à CASABLANCA, nationalité Marocaine, demeurant à
HAY EL MASSIRA 03 RUE 18 NR 19 MLY RACHID CASABLANCA, titulaire de la CIN N°BH398192.
Lequel, a établi ainsi qu'il suit les statuts d'une Société à Responsabilité Limitée d'Associé Unique.

TITRE PREMIER
FORMATION - OBJET - DENOMINATION - SIEGE – DUREE

ARTICLE 1 : FORMATION
Il est formé par el comparant propriétaire des parts ci-après créées et de celles qui pourront être créées
ultérieurement, une Société à Responsabilité Limitée d'Associé Unique, conformément aux dispositions du
Dahirs N° 1- 97 - 49 - du 5 Chaoual 1417, 13 Février 1997 portant promulgation de la loi N° 5- 96, ainsi que par
ceux qui pourront être promulgués à l'avenir et par les présents statuts.

ARTICLE 2 : OBJET
La société a pour objet, soit pour elle-même, soit en participation, au Maroc ou à l'Étranger :
• Conception et réalisation des projets d'irrigation et de pompage.
• Installation et entretien tout ce qui concerne les matériels agricoles.
• Import -Export commercialisation de tout matériel et fourniture agricole.
• Négoce général.
• Travaux divers.
• Prestation service.
• Et plus généralement toutes opération financière, mobilière industriel, commerciales ou
immobiliers, ou connexes en vue de facilité, de favoriser ou de développement l'activité de la
société.

ARTICLE 3 : DENOMINATION
Cette société prend la dénomination de : « GREEN AGRICOL POWER » SARL AU.

ARTICLE 4 : SIEGE SOCIA

Le siège social est fixé à Casablanca, CASABLANCA, 75 BD 11 JANVIER 1er ETAGE APPT N° 169
CASABLANCA.
Il pourra être transféré en tout autre endroit en vertu d'une décision de l'associé unique ou d'une
décision collective extraordinaire des associés.
La création, le déplacement, la fermeture d'établissement annexe en tous lieux interviennent sur
simple décision de la gérance, sous réserve du respect de la limitation de pouvoirs éventuellement
stipulés pour ces opérations.

ARTICLE 5: DUREE
La durée de la société est fixée à quatre-vingt-dix-neuf (99) années à compter du jour de sa
constitution définitive sauf les cas de dissolution anticipée ou de prorogation.

TITRE DEUXIEME
APPORTS- CAPITAL SOCIAL - PARTS SOCIALES
ARTICLE 6 : APPORTS EN NUMERAIRE
L'associé unique apporte à la société sous les garanties ordinaires et el droit en numéraire al somme de CENT
MILLE DIRHAMS (100.000,00DHS) libérer, formant le capital social
Par Mr. ABDELMOGHIT GADOU, à concurrence de la somme de 100.000, 00 DHS
Total 100.000,00 DHS

ARTICLE 7: CAPITAL
• Le capital social est fixé à la somme de CENT MILLE DIRHAMS (100.000,00 DHS), divisée en MILLE (1000) parts
sociales de CENT DIRHAMS (100,00 DHS) chacune, numérotées de UN (01) à MILLE (1000). Ainsi, le capital de la
société est fixé et libéré.
• Mr. ABDELMOGHIT GADOU à concurrence de
MILLE PARTS 1000 PARTS
SOIT AU TOTAL MILLE PARTS 1000 PARTS

ARTICLE 8: AUGMENTATION ET REDUCTION DE CAPITAL

I - Le capital social pourra, avec ou sans prime, être augmenté en une ou plusieurs fois par la création de parts
nouvelles, en vertu d'une décision de l'associé unique ou par décision collective extraordinaire des associés,
reprises dans les termes de l'article 18 ci- après.
Ces parts nouvelles peuvent être émises en représentation d'apports en nature ou en numéraire ou par
incorporation au capital de tout ou partie des bénéfices reportés à nouveau et réserves de toute nature sous
forme de création de parts nouvelles ou de l'élévation du montant nominal des parts existantes.
La décision sera prise par l'associé unique ou par décision collective extraordinaire des associés.
II - Le capital social pourra également être réduit en vertu d'une décision de l'associé unique, ou par décision
collective extraordinaire pour quelque cause et de quelque manière que ce soit, notamment par voie de
remboursement aux associés, ou de rachat partiel des parts, de réduction de leur nombre ou de leur valeur
nominale.
La réduction du capital social à un montant inférieur au minimum légal ne peut être décidée que sous la
condition suspensive d'une augmentation de capital destinée à amener celui-ci à un montant au moins égal à
ce minimum, à moins que la société n'ait été transformée en société d'une autre forme n'exigeant pas de
capital minimum. A défaut, tout intéressé peut demander en justice la dissolution de la société, deux (02) mois
après avoir mis les représentants légaux de celle-ci en demeure de régulariser la situation.

ARTICLE 9 : REPRESENTATION DES PARTS SOCIALES

Les parts sociales ne peuvent jamais être représentées par des titres négociables, nominatifs ou au porteur.
Elles ne peuvent, non plus, faire l'objet d'une souscription publique.
Leur propriété résulte uniquement des statuts de la société, des actes qui pourront augmenter le capital social
ou modifier les présents statuts et des cessions ou mutations de parts ultérieures qui interviendraient
régulièrement.
Une copie ou extrait de ces actes et pièces, certifié(e) conforme par el gérant pourra être délivré(e) à chaque
associé sur sa demande et à ses frais.
Les parts attribuées lors de la constitution seront entièrement libérées dans un délai de 2 mois suivant la
création de la société.
Les parts attribuées lors du' ne augmentation du capital doivent être intégralement libérées et toutes réparties
lors de leur création.

ARTICLE 10 : CESSION ET TRANSMISSION DE PARTS SOCIALES :

A) Cession à titre onéreux ou par donation entre vifs :
I- Toute cession de part s'opérera par un acte notarié ou sous seings privés, signifié à la société ou accepté par
cette dernière dans un acte ayant date certaine, conformément à l'Article 195 du Dahir formant Code des
Obligations et des Contrats.

II - Les cessions ou transmissions, sous quelques formes que ce soit, des parts sociales possédées par l'associé
unique sont libres.
En cas de pluralité d'associés, les parts sont librement cessibles entre associés, conjoints, parents et alliés
jusqu'au deuxième degré inclusivement.
Elles ne peuvent être cédées à des tiers étrangers à la société, qu'avec le consentement de la majorité des
associés représentant les trois quart (3/4) des parts sociales.
En cas de cession projetée à une personne autre qu'un associé et tant que les associés seront au nombre de
DEUX (2), le cédant devra en faire la déclaration à son coassocié par lettre recommandée en indiquant les nom,
prénom, profession et domicile du cessionnaire. Le nombre de parts à céder et el prix de cession.
La cession ne pourra s'opérer qu’avec el consentement de l'autre associé.
Si el coassocié na' pas fait connaitre son droit de revendication dans le délai de trente jours à compter de la
dernière notification, el consentement à la cession est réputé acquis.
Si le coassocié a refusé de consentir à la cession, il est tenu, dans le délai de trente jours à compter de ce refus,
d'acquérir les parts à un prix fixé par voie d'expertise.
A la demande de la gérance, ce délai pourra être prorogé une seule fois par ordonnance du président du
tribunal statuant en référé, sans que cette prorogation puisse excéder trois (03) mois.
La société peut également, avec le consentement de l'associé cédant, décider de réduire son capital du
montant de la valeur nominale des parts de cet associé et de racheter ses parts au prix déterminé dans les
conditions prévues ci-dessus. Un délai de paiement qui ne saurait excéder six mois, peut sur justification, être
accordé à la société par ordonnance du juge des référés ; les sommes dues portent
De plein droit intérêts au taux légal, à compter de la date de la décision de l'assemblée de réduire le capital.
Si, à l'expiration du délai imparti aucune des solutions de rachat prévues ci-dessus n'est intervenue, l'associé
pourra réaliser la cession initialement prévue, à la condition qu'il possède les parts sociales qui en font l'objet
depuis au moins deux (02) ans ou qu'il les ait recueillies ensuite de succession ou de donation à un conjoint, un
ascendant jusqu'au deuxième degré inclusivement.
Les dispositions qui précèdent s'appliquent également en cas d'adjudication publique, en vertu d'ordonnance
de justice ou autrement, ainsi qu'aux transmissions entre vifs, par voie de donation.
Si la société a donné son consentement à un projet de nantissement de parts sociales, ce consentement
emportera agrément du cessionnaire en cas de réalisation forcée des parts nanties, à moins que la société ne
préfère après la cession, racheter sans délai les parts, en vue de réduire son capital.
B) Transmission par décès :
Les parts sociales sont librement transmissibles par voie de succession.
Les ayants-droits du défunt devront justifier de leur qualité dans les trois (03) mois du décès en produisant à la
gérance un acte de notoriété ou un extrait d'intitulé d’inventaire ; al transmission des parts sociales
appartenant à l'associé décédé s'effectuera de plein droit au profit de ses héritiers et ayants droit, sauf
l'exercice, par les associés survivants du droit de préemption dont il est question ci-après.
Ce droit de préemption ne pourra, toutefois s'exercer qu'à l'encontre des héritiers autres qu’el conjoint ou les
descendants en ligne directe de l'associé décédé.
Lorsqu'il y aura lieu à exercice du droit de préemption, les associés, survivants l'exerceront au prorata du
nombre de leur propre part, chaque associé pouvant d'ailleurs en plus de son propre droit exercer celui d'un
autre associé qui y renoncerait.
Dès que la gérance sera prévenue du décès d'un associé, elle en informera les autres associés, par lettre
recommandée dans la huitaine du jour où elle en sera informée.
Chacun des associés survivants devra exercer son droit de préemption dans le mois qui suivra l'envoi de cette
lettre recommandée.
Le prix de chaque part sera déterminé, chaque année en fin d'exercice, sur proposition de la gérance soumise à
l'approbation des associés.
Le montant du prix, ainsi déterminé devra être intégralement payé aux héritiers ou aux ayants droit de l'associé
décédé par le ou les associés ayant exercés leur droit de préemption dans les TROIS (3) mois du jour où ils
auront déclaré exercer leur droit de préemption. Faute par eux de payer le prix dans ce délai, ils seront
considérés comme déchus de plein droit de leur de préemption, et les parts seront transmises aux héritiers
auxquels elles revenaient.
En cas de décès de l'un des associés pendant le premier exercice, le prix de chaque part sera celui fixé lors de la
dernière Assemblée ayant eu lieu avant le décès.
En cas de décès après la clôture du premier exercice social, le prix de chaque part sera celui fixé lors de la
dernière Assemblée ayant eu lieu avant le décès. En outre et dans tous les cas, les héritiers ou ayants-droits de
l'associé décédé auront droit à la portion de dividende revenant aux parts de l’associe décède au jour du décès.
Cette portion de dividende sera déterminée sur la base du premier bilan annuel qui suivra el décès et sera
calculée au prorata du temps couru depuis le premier Janvier de l'année du décès jusqu'au premier mois qui
suivra el décès.
Elle sera payable aux ayants-droits aux héritiers de l'associé décédé, selon des dispositions de l'article 24 ci-
après.

ARTICLE 11 : INDIVISIBILITE DES PARTS

Les parts sont indivisibles à l'égard de la société qui ne reconnaît qu'un seul propriétaire pour chacune d'elles.
Les copropriétaires indivis de parts sont tenus, pour l'exercice de leurs droits, de se faire représenter auprès de
la société par un seul d'entre eux ou par un mandataire commun pris parmi les autres associés.
A défaut d'entente, et à la requête de l'indivisaire el plus diligent, li sera pourvu par justice à la désignation d'un
mandataire commun, pris même en dehors des associés, chargé de représenter l'indivision.
Si des parts sont grevées d'un usufruit, les usufruitiers et nus propriétaires pourront également se faire
représenter par l'un d'entre eux.
A défaut d'entente ou de convention contraire, dûment signifiée à la société, le droit de vote appartiendra à
l'usufruitier dans les assemblées ordinaires et au nu-propriétaire dans les assemblées générales
extraordinaires.

ARTICLE 12 : DROITS DES PARTS ET RESPONSABILITE DES ASSOCIES

Chaque part confère à son propriétaire un droit à une fraction des bénéfices et de l'actif social proportionnelle
au nombre de parts existantes.
Sous réserve de l'article 35 de la loi N° 5-96 du 13 Février 1997, rendant les associés solidairement
responsables vis-à-vis des tiers
Pendant cinq (5) ans de la valeur attribuée aux apports en nature, l'associé unique ou les associés ne sont tenus
que jusqu'à concurrence du montant des parts qu'ils possèdent. Au-delà, tout appel de fonds est interdit.
Les droits et obligations attachés à chaque part al suivent dans quelque main qu'elle passe la propriété d'une
part comporte de plein droit, adhésion aux statuts et aux décisions prises par l'associé unique ou par la
collectivité des associés.
Les héritiers et créanciers d'un associé ne peuvent, sous quelque prétexte que ce soit, requérir l'apposition des
scellés sur les biens et documents de la société, ni s'immiscer en aucune manière, dans les actes de son
administration : ils doivent pour l'exercice de leurs droits s'en rapporter aux inventaires sociaux et aux
décisions collectives des associés. Ils ne peuvent être tenus à aucune restitution d'intérêts ou de dividendes
régulièrement perçus.

ARTICLE 13 : PARTS D'INDUSTRIE

Outre les parts de capital créées en représentation d'apports en capital, la société peut procéder dans les
conditions déterminées par la loi, à la création de parts sociales d'industries destinées à rémunérer les apports
en industrie qui lui sont faits ; ces parts d'industrie, sans valeur nominale ne concourent pas à la formation du
capital social. Elles sont attribuées à titre personnel, ne sont pas cessibles et sont annulées en cas de décès de
leur titulaire, comme en cas de cessation définitive de son activité dans la société pour quelque cause que ce
soit.
Les droits attachés aux parts d'industrie, sont définis lors de leur création.

ARTCILE 14 : DECES UO INCAPACITE DU' N ASSOCIE :

La société en sera pas dissoute par el décès, l'incapacité civile, al liquidation des biens ou redressement
judiciaire, frappant l'associé unique ou des associés.
En cas de décès de l'un des associés, li sera fait application des stipulations de l'article 9 ci-dessus.
 TITRE TROISIEME
GERANCE DE LA SOCIETE

ARTICLE 15 : GERANCE
I - La société est gérée par une ou plusieurs personnes physiques associés ou non, nommées par les associés
dans les statuts, nommées avec ou sans limitation de durée.
Elles sont désignées par l'associé unique si la société est unipersonnelle. En cas de pluralité d'associés, elles
sont désignées par décision collective des associés.
Quant à présent, Mr. ABDELMOGHIT GADOU, est nommé en qualité de Gérant unique de la société, et ce, pour
une durée illimitée ; ce qui est expressément accepté par lui.
Il - Conformément à la loi, el gérant unique, ou les gérants agissant ensemble ou séparément, s'ils sont
plusieurs, jouissent vis-à-vis des tiers des pouvoirs les plus étendus pour représenter la société et agir en son
nom en toutes circonstances, dans les limites de l'objet social, sous réserve des pouvoirs que la loi attribue
expressément aux associés.
L'opposition formée par un gérant aux actes d'un autre gérant est sans effet à l'égard des tiers, à moins qu'il ne
soit établi qu'ils en ont eu connaissance.
Toutefois, dans les rapports de la gérance avec la société et à titre de règlement intérieur, sans que la limitation
de pouvoirs ci-après puisse être opposée aux tiers ni invoquée par eux, il est expressément convenu que tout
achat, vente, échange d'immeuble ou de fonds de commerce, toute constitution d'hypothèque sur les
immeubles sociaux, ou de nantissement sur le ou les fonds de commerce appartenant à la société, la fondation
de toute société, de l'apport de tout ou partie des biens sociaux à une société constituée ou à constituer ne
pourront être réalisés sans avoir été autorisés au préalable du ou des associés donnée par décision collective
extraordinaire, étant entendu que le gérant associé unique peut agir librement en toutes circonstances.
L'associé unique ou les associés doivent consacrer tout leur temps et tous les soins nécessaires aux affaires
sociales.
Chacun d'eux, peut sous sa responsabilité personnelle, conférer à tous titres de son choix, une délégation de
pouvoirs spéciale et temporaire.
Ils peuvent notamment et en agissant conjointement s'ils sont plusieurs, choisir un ou plusieurs directeurs
parmi les associés ou en dehors d'eux, dont ils déterminent les attributions, el traitement fixe ou
proportionnel, ainsi que les conditions de nomination ou de révocation.

ARTICLE 16 : RESPONSABILITE DES GERANTS

Le ou les gérants sont responsables individuellement ou solidairement selon les cas, envers la société ou envers
les tiers, soit des infractions aux dispositions légales applicables aux sociétés à responsabilité limitée, soit des
violations des présents statuts, soit des fautes commises dans leur gestion.
Si plusieurs gérants ont coopéré aux mêmes faits, le tribunal détermine la part contributive de chacun dans la
réparation du dommage.

ARTICLE 17 : CAS DE DECES, DE DEMISSION OU DE REVOCATION D'UN GERANT

1- Le ou les gérants, associés ou non, nommés ou non dans les statuts, sont révocables par décision de l'associé
unique. Si la révocation est décidée sans justes motifs, elle peut donner lieu à des dommages et intérêts.
En cas de révocation ainsi prononcée, el gérant révoquer doit cesser immédiatement ses fonctions et, dès que
cette révocation est régulièrement publiée, li cesse immédiatement et de plein droit d'être investi du pouvoir
de contracter au nom de la société et d'obliger celle-ci vis-à-vis des tiers.
Si el ou les gérants ainsi révoqués contestent en justice el motif de la révocation, el ou les gérants nommés en
remplacement n'en prendront pas moins des décisions valables.
Il - Tout gérant peut se démettre de ses fonctions, mais seulement à la fin d'un exercice social et à charge de
prévenir l'associé unique de son intention à cet égard, six mois au moins, avant la clôture d'un exercice, par
lettre recommandée avec accusé de réception, sous réserve du droit pour la société de demander des
dommages et intérêts au gérant qui démissionnerait par malice et sans cause légitime.
Il sera dressé acte de ce changement de qualité qui ne prendra effet qu'à la date du commencement de
l'exercice suivant.
Toutefois, l'associé unique, ou les associés pourront toujours accepter la démission d'un gérant avec effet
d'une date ne coïncidant pas avec la clôture d'un exercice.
Le gérant démissionnaire doit, s'il n'y a pas de cogérant, provoquer une décision de l'associé unique en vue de
son remplacement, préalablement à la prise d'effet de sa démission.
III - Le décès d'un gérant, pas plus qu’as retraite pour quelque cause que ce soit, n'entraîne la dissolution de la
société.
ARTICLE 18 : REMUNERATION DE LA GERANCE :
En contrepartie de ses fonctions et en compensation de la responsabilité attachée à sa gestion, chaque gérant
a droit, s'il le souhaite, à un traitement, fixe ou proportionnel ou à la fois fixe et proportionnel, dont le montant
et les modalités de paiement seront déterminés par décision de l'associé unique et en cas de pluralité
d'associés par décision collective ordinaire. Il a droit en outre, au remboursement de ses frais de
représentation et de déplacement.
Cette rémunération, si elle a lieu, figurera aux frais généraux.
TITRE QUATRIEME
DECISIONS DU OU DES ASSOCIES
ARTICLE 19 : NATURE DES DECISIONS :
I- L'associé unique exerce les pouvoirs dévolus par la loi et les statuts à la collectivité des associés. Il ne peut
déléguer ses pouvoirs. Ses décisions prises aux lieux et places de l'assemblée sont répertoriées dans un
registre.
L'associé unique s'il n'est pas gérant peut à toute époque prendre par lui-même au siège social connaissance
des documents prévus par la loi et li dispose du droit d'information et de communication préalable à
l'approbation annuelle des comptes.
II - La décision d'augmenter le capital par incorporation de bénéfices ou de réserves, peut être prise par
l'associe unique ou des associés représentant au moins la moitié des parts sociales.
En cas de pluralité d'associés, leurs volontés s'expriment par les décisions collectives qui sont qualifiées
d'ordinaires ou d'extraordinaires selon ses objets.
Tout associé a le droit de participer aux décisions collectives et dispose d'un nombre de voix égal à celui des
parts qu'il possède ; les décisions collectives résultent, aux choix de la gérance, d'une consultation écrite ou
d'une assemblée générale, à l'exception de la décision d'approbation annuelle des comptes qui doit être prise
en assemblée obligatoirement dans le délai de six mois à compter de la clôture de chaque exercice.
En cas de consultation écrite, la gérance adresse aux associés, par lettre recommandée, el texte des résolutions
proposées ainsi que les documents nécessaires à l'information des associés. Les associés disposent d'un délai
de quinze (15 j) jours à compter de la date de réception des projets de résolutions pour émettre leurs votes par
écrit et adresser à la gérance les projets dûment complétés par ces votes, par pli recommandé.
Tout associé n'ayant pas répondu dans le délai ci-dessus sera considéré comme s'étant abstenu.
En cas de réunion d'assemblée générale, la convocation est adressée quinze jours francs avant la réunion de
l'assemblée, par lettre recommandée avec accusé de réception. La convocation indique l'ordre du jour.
III - Les décisions collectives (assemblées ou consultations écrites) ordinaires, c'est-à-dire celles n'entraînant
pas de modification directe ou indirecte des statuts, sont prises à la majorité de plus de la moitié des parts
sociales sur première consultation et à la majorité des votes exprimés quel que soit le nombre des votants sur
seconde consultation.
Toutefois, par exception à l'alinéa précédent, la nomination ou la révocation d'un gérant peut être décidée par
des associés représentant au moins trois quart (3/4) des parts sociales.
IV - Les décisions collectives (assemblées ou consultations écrites) extraordinaires, c'est-à-dire celles entraînant
directement ou indirectement modification des statuts sont prises à la majorité des trois quarts des partes
sociales.
Toutefois, les décisions de changement de nationalité de la société, ou de transformation de la société en
société en nom collectif, exigent l'accord unanime des associés, et, en aucun cas, la majorité ne peut obliger un
associé à augmenter son engagement social.
Par ailleurs, tant que la société ne comprendra que deux (02) associés, toutes les décisions, pour être valables
devront être adoptées à l'unanimité.
TITRE V : CONTROLE DESASSOCIES
COMMISSAIRES AUX COMPTES
ARTICLE 20 : COMMISSAIRES AUX COMPTES :
L'associé unique peut nommer un ou plusieurs commissaires aux comptes.
La désignation d'au moins un commissaire aux comptes est obligatoire, si, à la clôture de l'exercice social, le
total du bilan de la société, el montant hors taxes de son chiffre d'affaires, dépasse le montant de CINQUANTE
MILLIONS DE DIRHAMS (50.000.000 DHS).
 TITRE VI : ANNEE SOCIALE - COMPTES SOCIAUX
AFFECTATION ET REPARTITION DU RESULTAT
ARTICLE 21 : ANNEE SOCIALE
L'année sociale commence le 1er Janvier de chaque année, pour se terminer le 31 décembre de la
même année.
Il est dressé, chaque année, par la gérance un état de la situation active et passive de la société qui
est transcrit dans le mois de son établissement sur un registre spécial, dont chaque associé peut
prendre communication, au siège social, à tout moment.
Dans ces inventaires, la gérance fait subir aux divers éléments de l'actif des amortissements qu'elle
juge utiles.

ARTICLE 22 : APPROBATION DES COMPTES. DROIT DE COMMUNICATION DES ASSOCIES

L'associé unique ou l'assemblée générale approuve les comptes, le cas échéant, après rapport du ou
des commissaires aux comptes. Dans le délai de six mois à compter de la clôture de l'exercice.

ARTICLE 23 : CONVOCATION ENTRE LA SOCIETE ET L'UN DE SES GERANTS OU ASSOCIES

Le gérant, ou, le cas échéant, le ou les commissaires aux comptes, présentent à l'assemblée, ou
joignent aux documents communiqués aux associés en cas de consultation écrite, un rapport sur les
conventions intervenues, directement ou par personne interposée, entre la société et l'un de ses
gérants ou associés. L'assemblée générale statue sur ce rapport. Le gérant, ou associé intéressé, ne
peut prendre part aux votes et ses parts ne sont pas prises en compte pour le calcul du quorum et de
la majorité.
Toutefois, à défaut de commissaire aux comptes, les conventions conclues par un gérant non associé
sont soumises à l'approbation préalable de l'assemblée générale.
Lorsque la société ne comprend qu'un seul associé et que la convention est conclue avec celui-ci, il
en est seulement fait mention au registre des délibérations.
Les conventions non approuvées, produisent néanmoins leurs effets, à charge pour le gérant et, s'il
y'a lieu, pour l'associé contractant, de supporter individuellement ou solidairement selon les cas, les
conséquences du contrat préjudiciable à la société.
Les dispositions du présent article s'étendent aux conventions passées avec une société dont un
associé indéfiniment responsa bis, gérant, administrateur, directeur général, membre du directoire ou
membre du conseil surveillance, est simultanément gérant et associé de la société à responsabilité
limitée.
Les dispositions du paragraphe I ci-dessus ne sont pas applicables aux conventions portant sur des
opérations courantes et conclues à des conditions normales.
A Peine de nullité du contrat, il est interdit aux gérants et aux associés de la société, de se faire
consentir par elle un découvert en compte courant ou autrement, ainsi que de faire cautionner ou
avaliser par elle leurs engagements envers les tiers ; cette interdiction s'applique aux représentants
légaux des personnes morales associées.
Cette interdiction s'applique également aux conjoints, ascendants et descendants des gérants et
associés, ainsi qu'à toute personne interposée.

ARTICLE 24 : REPARTITION DES BENEFICIES ET PERTES

Il est tenu une comptabilité régulière des opérations sociales, conformément aux lois et usages du commerce.
Les produits de la société, constatés par l'inventaire annuel déduction faite des frais généraux, des charges
sociales, de toutes réserves pour risques commerciaux, constituent les bénéfices nets.
Sur ces bénéfices nets, il est prélevé CINQ pour CENT (5%) pour former le fonds de réserve légale. Ce
prélèvement cesse d'être obligatoire lorsque le fond de réserve a atteint une somme égale au DIXIEME du
capital social ; il reprend sa cour lorsque, pour une cause quelconque, la réserve est descendue en dessous de
ce DIXIEME.
Le solde des bénéfices, augmenté le cas échéant des reports bénéficiaires, constitue le bénéfice distribuable.
En outre, l'assemblée ou l'associé unique peut décider la distribution de sommes prélevées sur les réserves
facultatives. S'il existe plusieurs postes de réserves facultatives, la décision doit indiquer celui ou ceux sur
lesquels les prélèvements sont effectués ; ces prélèvements s'ajoutent aux bénéfices distribuables. Toutefois,
les dividendes sont prélevés par priorité sur le bénéfice distribuable de l'exercice.
Hors le cas de réduction du capital, aucune distribution ne peut être faite lorsque les capitaux propres sont, ou
deviendraient à la suite de celle-ci, inférieurs au montant du capital augmenté des réserves que la loi ou les
statuts ne permettent de distribuer.
Après approbation des comptes et constitution du bénéfice distribuable, l'assemblée générale ou
l'associé unique détermine la part de ce bénéfice attribuée aux associés sous forme de dividende et
affecte le cas échéant, la part non distribuée, dans la proportion qu'elle détermine, soit à un ou
plusieurs fonds de réserve, généraux ou spéciaux, soit à un compte reports bénéficiaires.
Si un exercice accuse des pertes, celles-ci sont, après approbation des comptes de l'exercice,
inscrites à un compte spécial figurant à l'actif du bilan pour être imputées à due concurrence sur les
bénéfices des exercices ultérieurs, jusqu'à extinction.

ARTICLE 25 : PAIEMENT DES DIVIDENDES

Le paiement des dividendes a lieu à l'époque et de la manière fixées par l'associé unique ou par
l'assemblée des associés ayant décidé la distribution ou, à défaut, par la gérance.

ARTICLE 26 : VERSEMENT DES SOMMES EN COMPTE COURANT

L'associé unique ou en cas de pluralité d'associés, chaque associé peut avec le consentement de la
gérance, verser dans la caisse sociale les fonds jugés utiles pour les besoins de la société. Ces
sommes ne seront pas productrices d'intérêts.
De son côté, la gérance aura toujours droit, après préavis écrit de QUINZE (15) jours, de rembourser
à l'associé titulaire d'un compte courant, tout ou partie des sommes portées à ce compte et dont elle
n'aurait plus l'emploi.
TITRE VI : DISSOLUTION – LIQUIDATION

ARTICLE 27 : CAPITAUX PROPRES DEVENANT INFERIEURS A LA QUART DU CAPITAL SOCIAL

Si du fait des pertes constatées dans les documents comptables, et sauf dans le cas où la société serait en
liquidation judiciaire, la situation nette de la société devient inférieure au quart du capital social, l'associé unique
ou les associés décidant à la majorité requise pour la modification des statuts peuvent décider, dans un délai de
trois mois qui suivent l'approbation des comptes ayant fait apparaître cette perte, s'il y a lieu à dissolution de la
société.
Si la dissolution de la société n'est pas prononcée, celle-ci est tenue, au plus tard à la clôture de l'exercice suivant
celui au cours duquel la constatation des pertes est intervenue, de réduire son capital d'un montant égal à celui
des pertes qui n'ont pu être imputées sur les réserves, si, dans ce délai, le capital propre n'a pas été reconstitué à
concurrence d'une valeur au moins égale au quart du Capital social.
Dans les deux cas, la résolution adoptée par l'associé unique ou par les associés devra être publiée
conformément à la loi.
A défaut par la gérance, ou le ou les commissaires aux comptes, s'ils en existent, de provoquer une décision ou
si l'associé unique ou les associés n'ont pu délibérer valablement, tout intéressé peut intenter devant le tribunal
une action en dissolution de société.
Dans tous les cas, le tribunal peut accorder à la société un délai maximal de six mois pour régulariser la situation
; il ne peut prononcer la dissolution, si, au jour où il statue en première instance sur le fond, cette régularisation a
eu lieu.
Par ailleurs, la réduction du capital à un montant inférieur au minimum légal doit être suivie, dans le délai d'un an,
d'une augmentation de capital ayant pour effet de le porter à DOUZE MILLE CINQ CENT DIRHAMS
(12.500,00DHS), à moins que, dans le même délai, la société n'ait été transformée en société d'une autre forme.
A défaut, tout intéressé peut demander en justice la dissolution de la société deux mois après avoir mis les
représentants de celle-ci en demeure de régulariser la situation.
L'action est éteinte lorsque cette cause de dissolution a cessé d'exister le jour où le tribunal a statué sur le fond
en première instance.

ARTICLE 28: DISSOLUTION - LIQUIDATION

Si la dissolution survient alors que toutes les parts sont réunies en une seule main, elle entraîne la transmission
universelle du patrimoine de la société à l'associé unique, sans qu'il y ait lieu à liquidation.

TITRE VII
ARTICLE 29 : CONTESTATION
Toutes les contestations qui pourraient s'élever pendant la durée de la société, relativement aux affaires sociales, seront
jugées conformément à la loi et soumises à les juridictions des tribunaux compétents du siège social ou l'arbitrage,
conformément aux dispositions des Articles 527 et suivants du Dahir formant Code de Procédure Civile.
 TITRE VIII : PUBLICITE ET FRAIS

ARTICLE 30 : PUBLICITE : IMMATRICULATION AU REGISTRE DU COMMERCE :

Le dépôt sera effectué auprès du registre de commerce auprès du tribunal de commerce de Casablanca.
Tous pouvoirs sont donnés au porteur d'un original ou d'une expédition des présentes pour accomplir les
formalités de dépôt de publicité prescrite par la loi.

ARTICLE 31 : FRAIS DE CONSTITUTION

Les frais de timbre, rédaction et renseignement des présentes ainsi que ceux des dépôts et publication, et
généralement tous débours occasionnes par les présentes, seront portes au compte des frais généraux et
amortis comme décidera l’associe unique ou les associes Chaque année.

FAIT A CASABLANCA

Mr. ABDELMOGHIT GADOU