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Analyse Fonctionnelle
i
Analyse Fonctionnelle
ii
Analyse Fonctionnelle
Chapitre 9. En conclusion................................................................................................................................59
9.1. Garantir l'A.F. avec l'Analyse Organique.......................................................................................59
9.2. Principales méthodes d'A.F. de systèmes.......................................................................................59
9.3. Etapes de l'A.F................................................................................................................................60
9.4. Domaines d'application des différentes méthodes d'A.F................................................................60
9.5. Critères d'appréciation des différentes méthodes d'A.F..................................................................60
9.6. Ce que permet d'obtenir l'A.F.........................................................................................................61
Résumé...................................................................................................................................................62
Webographie.....................................................................................................................................................63
Quelques adresses de sites WEB concernant la méthode GRAFCET...................................................63
Quelques adresses de sites WEB concernant la méthode SADT...........................................................63
glossaire..............................................................................................................................................................64
iii
Chapitre 1. Origines et concepts
Ce principe est à appliquer au cours de divers processus de réalisation d'un produit, notamment:
Il existe des méthodes pouvant aider les responsables, au cours de la réalisation des divers processus
pré−cités, à analyser le besoin à satisfaire en le séparant des diverses solutions susceptibles d'y répondre et
ainsi de tendre à l'optimisation du couple besoin−solution. L'une d'entre elles est l'analyse fonctionnelle.
L'analyse fonctionnelle est née de la reflexion d'un certain nombre d'analystes de la valeur qui, ayant
approfondi les concepts les plus performants des méthodes d'analyse de la valeur, ont mis en évidence que la
qualité d'un produit, vu par ses utilisateurs, peut s'exprimer par sa valeur pour ces mêmes utilisateurs. Il était
donc clair que l'analyse fonctionnelle partie intégrante de l'analyse de la valeur pouvait utilement s'appliquer
aux démarches de maîtrise de la qualité. Ces méthodes sont décrites brièvement dans les normes AFNOR
suivantes:
• de décrire le besoin d'un utilisateur en termes de fonctions, en faisant abstraction des solutions
pouvant les réaliser. A chaque fonction sont attribués des critères d'appréciation et leurs niveaux. Les
niveaux des critères d'appréciation sont les caractéristiques quantitatives de chaque fonction du
produit. Pour chaque critère d'appréciation on peut définir une flexibilité c'est à dire un ensemble
d'indications exprimées par le demandeur sur les possibilités de moduler un niveaux recherché. On y
associe généralement une limite d'acceptation c'est à dire un niveau au delà ou en deçà duquel le
besoin est déclaré non satisfait.
• de décrire les choix technologiques que l'on impose au concepteur, en termes de contraintes. Les
contraintes peuvent venir de l'environnement, de la technologie, du marché, de la situation et des
choix de l'entreprise ou de l'organisme, etc.
• de s'assurer pour chaque fonction de sa bonne expression en terme d'objectif et de sa stabilité dans le
temps. C'est le but du contrôle de validité.
• de décrire le produit envisagé comme solution, en terme de fonction de service (ce sont les fonctions
pour lesquelles le produit est à créer) et en terme de fonctions techniques ou de conception (ce sont les
fonctions introduites par le concepteur pour des raisons techniques).
• d'initialiser l'optimisation du produit aussi bien au point de vue coût qu'au point de vue fiabilité.
Nécessité ou désir éprouvé par un utilisateur. Un besoin peut être exprimé, potentiel ou implicite, mais aussi à
créer.
Document par lequel le demandeur exprime son besoin (ou celui qu'il est chargé de traduire) en termes de
fonctions de service et contraintes. Pour chacune d'elles sont définis des critères d'appréciation et leur niveau.
Chacun de ces niveaux est assorti d'une flexibilité.
Concepteur−réalisateur
Entité responsable de la conception d'un produit, qui outre les exigences techniques prend en compte les
conditions, coûts et délais de réalisation.
Contrainte
Critère d'appréciation
Critère retenu (par le demandeur) pour apprécier la manière dont une fonction est remplie ou une contrainte
respectée.
Demandeur−spécifieur
Entité qui recherche un produit et émet le cahier des charges, en vue de son acquisition et de son utilisation
par elle−même ou par d'autres.
Flexibilité
Ensemble d'indications exprimées par le demandeur sur les possibilités de moduler un niveau recherché pour
un critère d'appréciation.
Fonction
Fonction de service
Action attendue d'un produit, ou réalisé par lui, pour répondre au besoin d'un utilisateur donné.
Fonction technique
Action entre les constituants d'un produit définie dans le cadre d'une solution pour assurer les fonctions de
service.
Niveau repéré dans l'echelle adoptée pour un critère d'appréciation d'une fonction.
Procédé
Méthode employée pour réaliser une opération de tranformation ou de transfert d'un produit en cours de
fabrication.
Processus
Ensemble organisé des opérations de transformation et de transfert permettant la fabrication d'un produit ou
d'une famille de produits.
Production
Produit
Objet résultant d'une activité de transformation ou de transfert de matières d'oeuvre dans un atelier de
fabrication.
Résumé
L'analyse fonctionnelle est une des méthodes permettant d'aider un concepteur à analyser le besoin à satisfaire
en le séparant des diverses solutions susceptibles d'y répondre pour tendre à l'optimisation du couple
besoin−solution.
• Décrire le besoin d'un utilisateur en termes de fonctions en faisant abstraction des solutions pouvant
les réaliser.
• Décrire les choix technologiques que l'on impose au concepteur, en termes de contraintes.
• S'assurer pour chaque fonction de sa bonne expression en terme d'objectif et de sa stabilité dans le
temps.
• Décrire le prodit envisagé comme solution, en terme de fonctions de service, techniques et de
conception.
• Initialiser l'optimisation du produit (coût et fiabilité)
Le Cahier des Charges Fonctionnel (C.d.C.F.) est le document par lequel le demandeur exprime son besoin
(ou celui qu'il est chargé de traduire) en termes de fonctions de service et contraintes. Pour chacune d'elles
sont définis des critères d'appréciation et leur niveau. Chacun de ces niveaux est assorti d'une flexibilité.
La fonction primordiale de l'entreprise est de créer des produits ou services bien adaptés à la clientèle. Avant
de procéder à l'acte d'achat, le 1er contact que l'on a avec le produit est visuel, d'où l'importance de l'esthétique
: on parle alors de qualité "apparente".
Après l'achat, au moment de la mise en service, apparaît le concept de non−qualité "fonctionnelle", lorsque le
produit ne répond pas complètement à notre attente à cause d'une mauvaise qualité de "conception".
Statistiquement, on montre que les fonctions non satisfaites n'ont pas été identifiées plutôt qu'une mauvaise
conception répondant au besoin exprimé initialement: la mauvaise qualité de conception est donc
généralement due à un manque d'A.F.
On estime que la réalisation d'un projet dépend à 75 % de sa conception (voir paragraphe "Dépenses
supplémentaires"). La recherche intuitive des fonctions de la part des concepteurs conduit inévitablement à
négliger certaines fonctions (en terme d'identification, de caractérisation ou de segmentation). Les fonctions
non ou mal définies génèrent une insatisfaction, par conséquent, cela se mesurera en termes de non−qualité.
Exemples.
Un stylo
La fonction principale du stylo est d'écrire. La première utilisation permet de valider cette fonction. Par
contre, on souhaitait écrire en bleu plutôt qu'en noir. Par conséquent, une fonction complémentaire peut être
ajoutée pour éviter toute erreur: "présenter un signe extérieur de reconnaissance de la couleur de l'encre".
Un support d'annuaires
Les supports d' annuaires téléphoniques équipant la majorité des bureaux de poste, sont constitués d'une
planchette inclinée revêtue d'un lamifié parfaitement glissant. Pour consulter un annuaire, il faut être deux, un
qui le tient et l'autre qui tourne les pages. Il manque en effet une barrette à la partie inférieure du plan incliné,
qui permettrait de retenir l'annuaire pendant la lecture.
La fonction principale qui est de supporter les annuaires a été satisfaite. La mise en service du support permet
de souligner l'insatisfaction de la fonction complémentaire : permettre la lecture des annuaires.
Un chargeur de batteries
La fonction principale d'un chargeur de batteries est de recharger les batteries. A la première utilisation, cette
fonction est validée sauf si on se trompe de branchement en inversant le pôle + et le pôle −. Dans ce cas, on
assiste à un court−circuit. Par conséquent, une fonction complémentaire peut être ajoutée pour éviter toute
erreur: "identifier le pôle + et le pôle −".
La fonction principale de ce boîtier est de commander manuellement le boîtier d'un des deux ponts. A la
première utilisation, cette fonction est validée.
Cependant, la prise (mâle) du boîtier est compatible aux prises (femelles) des boîtiers des ponts qui sont toutes
deux strictement identiques. Si l'on enfonce la prise mâle dans le mauvais boîtier sans s'en rendre compte, et
que l'on déplace le mauvais pont, cela peut entraîner des dégâts très importants. Par exemple dans le spatial :
accrochage d'un satellite par un pont suite à une erreur de branchement du boîtier de commande.
Par conséquent, une fonction complémentaire doit être ajoutée pour éviter toute erreur: "différencier les
branchements de chacun des ponts en utilisant un détrompeur".
But de l'entreprise : Créer des produits ou services correspondants aux besoins du client. 5
Analyse Fonctionnelle
2.2. Définition
D'après la norme AFNOR X50−150 : " l' Analyse Fonctionnelle est une démarche qui consiste à rechercher,
ordonner, caractériser, hiérarchiser et/ou valoriser les fonctions ".
Schématisation
2.3. Démarche
• Détermination de la phase du cycle de vie
• Analyse des positions d'utilisation
• Analyse fonctionnelle du système
• Décomposition du système en sous−systèmes
• Analyse fonctionnelle des sous−systèmes
• Validation de la décomposition physique et de l'architecture fonctionnelle
On pourrait penser que la satisfaction de toutes les fonctions d'un produit provoque des dépenses
supplémentaires. C'est inexact pour la plupart des cas. L'A.F. est un support à la justification du juste
2.2. Définition 6
Analyse Fonctionnelle
Exemple du stylo : adapter la couleur de l'agrafe à celle de l'encre ne provoquerait pas de dépense
supplémentaire.
Pour ce qui concerne le support d'annuaires, ajouter la barrette manquante à la base de la tablette inclinée
provoquerait une petite dépense supplémentaire de l'ordre de 2 % du coût total du support.
Pour ce qui concerne les exemples du chargeur de batteries et du boîtier de commande manuel,
l'investissement relatif à l'ajout d'un détrompeur est négligeable par rapport aux effets induits par leur absence
en terme de coûts. Par exemple, l'ajout d'un équipement valorisé à quelques centaines de Francs est minime
par rapport à un effet de 5 millions de Francs dans le cas de la destruction d'un satellite.
Bien entendu, si le produit existe et doit être modifié pour satisfaire un plus grand nombre de fonctions, il
s'ensuit obligatoirement une plus−value, mais dans le cas d'un produit nouveau en cours de conception, la
satisfaction de fonctions supplémentaires dépend du type de solution adoptée, qui n'est pas forcément plus
onéreuse qu'une autre.
A travers ces exemples de produits mal conçus, on constate que lorsque certaines fonctions ne sont pas
identifiées, la conception du produit est imparfaite. Il ne donne pas complètement satisfaction à l'utilisateur et,
par conséquent, il ne correspond pas à la définition de la qualité : "aptitude à satisfaire les besoins des
utilisateurs".
L'A.F. est réalisée dès la phase d'identification du besoin pour les produits nouveaux. Elle est réalisée, pour les
produits existants, dans une des phases considérées, si nécessaire. Le cycle de vie commence à la naissance de
l'idée et se termine à la fin de son aptitude à l'usage, et pour certains à leur destruction ou démantellement.
Certaines fonctions dépendent étroitement des phases les plus délicates.
Exemples :
• Processus
• Produit • Partie commande
• Organisation
• Production • Exploitaion−maintenance
• Partie
• Procédé • Conception−réalisation
opérative
L'A.F. peut être utilisée à tous les niveaux de l'arborescence du système, elle peut être mise en oeuvre à divers
moments de la vie des programmes.
L'A.F. est particulièrement efficace au niveau système (produit) et en amont de la phase de développement,
car c'est là que se font les choix stratégiques. En développement et après, l'A.F. s'applique au niveau
sous−systèmes et biens d'é− quipements (production) et, à tous niveaux et à tous moments, elle peut aider à
démêler des situations difficiles (dues par exemple à une mauvaise compréhension entre acteurs, à une
mauvaise orientation du programme,...).
Elle est aussi utile pour identifier les meilleurs processus de transformation d'un produit : A.F. de processus.
Elle peut rendre des services dans d'autres tâches de management et d'organisation: détermination des
fonctions de l'équipe de programme, mise en place de circuits d'information,...
L'A.F. n'est pas une fin en soi mais une étape dans le processus de conception ou de reconception d'un produit.
Les méthodes ci−dessous incorporent l'A.F. et le CdCF qui en est l'aboutissement, dans leur plan de travail :
Analyse de la valeur :
méthode reconnue dans le domaine de la conception de nouveaux produits afin de réaliser l'adéquation entre
la qualité et le coût;
CCG :
méthode de gestion de programme permettant de guider la conception et la réalisation d'un produit nouveau
afin de respecter un objectif de coût global (= somme des coûts d'achat, d'utilisation et de maintenance);
AMDEC :
méthode d'analyse de système concernant l'analyse des causes et des effets des défaillances;
probabilité de fonctionner pendant une période donnée dans des conditions définies; conditions liées aux
possibilités fonctionnelles du produit;
fonction de la gestion de la qualité qui consiste à évaluer et à planifier les activités visant à s'assurer que les
objectifs seront attteints, et ceci de façon continue, à partir de l'expression des besoins;
processus qui permet de déterminer l'ensemble des tâches d'un projet issu du croisement de trois axes:
phasage, organisation, arborescence technique;
• Etat d'esprit
• Logique du raisonnement
• Groupe de travail
L'A.F. n'est pas un ensemble de recettes qui offre, à quiconque, la possibilité de trouver la ou les solutions à
chacun de ses problèmes. Au contraire, elle est une méthode qui met en oeuvre un certain nombre d'outils
s'organisant autour d'une démarche clairement définie. En outre, la mise en oeuvre de l'A.F. s'appuie sur trois
concepts fondamentaux cités ci−dessus
L'état d'esprit
Il lui faut donc, pour percevoir ce besoin, une structure d'écoute du marché : le service marketing de
l'entreprise.
Le concepteur doit être à l'écoute constante du client et la recherche des cas d'utilisation. En effet, les
véritables performances d'un produit sont jugées par ses utilisateurs. La satisfaction des besoins des
utilisateurs doit être la préoccupation prioritaire et doit guider le concepteur tout au long de sa tâche.
Il y a donc l'aspect commercial de la vente, dans cette "écoute" mais aussi l'aspect qualité qui peut déclencher
l'initiative de la définition du produit , voire une innovation totale. Les sources de ces indications sont donc
celles qui émanent des services "qualité" et "après−vente" d'une part, et des statistiques financières et
commerciales d'autre part.
La logique de raisonnement
Le groupe de travail
5 à 9 membres dont :
• de rassembler toutes les compétences complémentaires concernées par le produit. Ainsi, le groupe
concepteur dispose à tous moments des réponses pertinentes aux différentes questions qu'il se pose;
• d'utiliser un langage commun;
• d'appliquer une méthode de travail pour l'élaboration d'un objectif commun.
• un animateur A.F., expérimenté et garant de la méthode. Il doit répondre aux qualités suivantes:
compétence, expérience d'un décideur, autorité, dynamisme, relations humaines, esprit coopératif,... Il
est chargé d'orienter les acteurs vers un raisonnement fonctionnel et indépendant de toutes solutions
techniques (pas d'à priori de conception);
• un rapporteur qui établit un compte−rendu à chaque réunion.
Le groupe est formé pour la durée d'une seule étude et il doit répondre à une question clairement définie par
un commanditaire. Afin d'augmenter son efficacité, il est utile de procéder à une formation aux méthodes
d'A.F. Une ou deux journées suffiront. Cette formation permet d'unifier le langage tout en conditionnant le
groupe. Eventuellement, une personne extérieure au groupe qui a défini les fonctions, peut valider le
L'état d'esprit 11
Analyse Fonctionnelle
document.
La plupart des professions ayant un lien direct ou indirect avec la conception, la réalisation ou le contrôle des
produits sont concernés par l'A.F. En résumé, ce sont celles qui participent, à partir de l'identification d'un
besoin, à la conception, à la réalisation ou au contrôle d'un produit, d'un procédé ou d'un service.
Résumé
L' Analyse Fonctionnelle est une démarche qui consiste à rechercher, ordonner, caractériser, hiérarchiser et/ou
valoriser les fonctions.
L'A.F. est réalisée dès la phase d'identification du besoin pour les produits nouveaux. Elle est réalisée, pour les
produits existants, dans une des phases considérées, si nécessaire. Le cycle de vie commence à la naissance de
l'idée et se termine à la fin de son aptitude à l'usage, et pour certains à leur destruction ou démantellement.
L'A.F. n'est pas une fin en soi mais une étape dans le processus de conception ou de reconception d'un produit.
Résumé 13
Chapitre 3. Méthode des interacteurs
identifier la totalité des fonctions de service d'un produit ou d'un équipement, à partir des relations de celui−ci
avec son environnement. Cette méthode comporte ses propres outils internes de validation (besoin, fonctions,
contraintes,...). (entités en relation avec le produit = intéracteurs).
La méthode identifie prioritairement les relations entre deux ou plusieurs intéracteurs, par l'intermédiaire de
l'équipement. Pour les machines et installations automatisées, des intéracteurs génériques ont été proposés par
certaines entreprises : systèmes de production amont, aval ; environnement ; réseau d'information atelier ;
réseaux d'énergie ; intervenant d'exploitation maintenance ; produits,...
• L'analyse du besoin
• La recherche de l'environnement
• La détermination des fonctions
Avant d'entrer réellement dans la phase d'A.F., il faut s'assurer du bien fondé de l'étude. Il s'agit de rechercher
le besoin auquel répond le produit puis à vérifier son existence et sa stabilité.
Enoncé du besoin
Dès que le but du système est exprimé, c'est−à−dire que l'on a découvert le besoin auquel doit répondre le
système, il est impératif de vérifier qu'il ne s'agit pas d'un besoin éphémère. On assure ainsi l'élimination des
faux problèmes et des études sans objectifs réels.Pour cela, il faut se poser les quatre questions ci−dessous :
Les réponses à ces questions permettent de vérifier la validité du besoin exprimé au moment où le programme
est susceptible d'être déclenché, et dans le même temps de valider ou d'infirmer la durée de vie commerciale
du produit définie par l'étude de marché (politique d'investissement).
Après avoir analysé le besoin, il s'agit de le formuler. L'expression ou la formulation du besoin est très
importante pour les différents acteurs économiques, donneurs d'ordres, fabricants, clients−utilisateurs. Dans
tous les cas un grand nombre de personnes sont impliquées dans la chaîne d'étude et de développement de
produits. Il est important que tout le monde se comprenne en parlant le même langage, et surtout en ayant une
parfaite connaissance du besoin sous toutes ses formes.
La qualité d'un produit dépend de sa "réponse" au besoin à satisfaire. Si celui−ci est bien exprimé il sera alors
possible d'effectuer le meilleur choix des solutions satisfaisantes et le cas échéant de suivre dans les détails
l'évolution du besoin, en tout ou en partie, pendant le développement du produit.
La meilleure forme d'expression du besoin est l'approche fonctionnelle, c'est−à−dire la traduction de chaque
composante du besoin en termes de fonctions.
La notion de fonction pourrait être définie ainsi : " formulation du besoin en vue d'obtenir le produit ".
Il faut rappeler la notion de besoin : " insatisfaction qui motive la création du produit " et celle de produit : "
élément concret qui répond au besoin à travers la satisfaction des fonctions ".
La première étape de l'identification des fonctions est de replacer le produit dans son milieu d'utilisation. En
effet, avant de poursuivre l'A.F. avec les autres étapes de la méthode, il y a lieu de déterminer quelles sont les
phases de la vie du produit afin de découvrir l'influence du milieu environnant sur chacune d'elles.
Il s'agit donc d'établir le cycle de vie du produit depuis sa faisabilité jusqu'à sa disparition. Cette étude de la
vie du produit a une grande importance pour l'A.F. Certaines fonctions dépendent étroitement des phases les
Exemples :
On passe ensuite à l'étude de l'environnement. En effet, une constatation s'impose: un produit n'est jamais
indépendant de son environnement. L'étude de l'environnement commence par la recherche et l'identification
des éléments de l'environnement, appelés quelquefois éléments du milieu extérieur, à partir des phases du
cycle de vie. Les éléments de l'environnement peuvent être de différente nature: les personnes, les éléments
physiques (courant électrique, source de chaleur, intempéries, transformation chimique, influence
électro−magnétique,...), les éléments immatériels (normes, règlement, mode,...), l'ambiance (température,
hygrométrie, poussières, odeurs,...).
Téléviseur
Prenons comme exemple un téléviseur. Il a une forme bien définie, ses limites paraissent nettes et palpables.
Les éléments de son milieu extérieur sont divers :
• la table
support ;
• la pièce ;
• le courant
électrique ;
• l'antenne ;
• le
téléspectateur.
Ces milieux extérieurs doivent être caractérisés :
• le poste exerce un poids P sur la table réparti par les actions R1, R2, R3, et R4 correspondant aux
pieds du poste ;
• la lampe électrique qui éclaire la pièce émet des rayons lumineux (L) qui arrivent sur le poste et font
luire ses parois ;
• le radiateur de chauffage de la pièce émet un rayonnement calorifique (C) qui chauffe le poste ;
• le courant électrique arrive en (CE) ;
• des ondes électromagnétiques emplissent l'espace et sont captées (EM) ;
• sur l'écran du poste, les images se succèdent et grâce aux rayons lumineux (V) qu'elles émettent
viennent agir sur les yeux des téléspectateurs ;
• les sons émis grâce aux ondes sonores (E), parviennent aux oreilles des téléspectateurs.
Il s'agit ensuite de relier les éléments extérieurs par l'intermédiaire du produit. Cette étape consiste à identifier
les relations créées par l'objet entre deux ou plusieurs éléments de son milieu extérieur d'utilisation.
Il faut ensuite exprimer le but de chaque relation créée par l'objet, c'est ce que l'on appelle les fonctions
principales (F.P.), c'est−à−dire les fonctions de service ou d'usage pour lesquelles le produit est à créer et qui
assurent le service attendu par l'utilisateur.
En règle générale, aucun critère qualificatif ou quantificatif ne doit apparaître dans la formulation d'une
fonction.
Pour cela, on utilise le schéma ci−dessous :
Dans le cas présent, l'objet à étudier crée deux relations entre les éléments extérieurs M.E.1 et M.E.2 d'une
part, et M.E.1 et M.E.4 d'autre part. Il existe donc deux fonctions principales F.P.1 et F.P.2.
Exemple du téléviseur.
Il s' agit maintenant de relier les éléments extérieurs au produit, c'est−à−dire de définir les contraintes
imposées au produit par son milieu extérieur d'utilisation.
Appelées fonctions contraintes (F.C.), cette catégorie de fonctions résulte d'une limitation de liberté de
conception d'un produit. Elles ont pour origine les plus fréquentes les sources suivantes: l'environnement, la
technologie, le respect de certaines insatisfactions majeures, les règlements et les normes.
Dans le cas présent, l'objet à étudier possède deux relations avec les éléments M.E.3 et M.E.5. Il existe donc
deux fonctions contraintes F.C.1 et F.C.2.
Exemple du téléviseur.
F.C.1 : exercer un poids P sur la table réparti par les actions R1, R2, R3 et R4
F.C.2 : fonctionner avec l'éclairage de la pièce
F.C.3 : fonctionner avec le chauffage de la pièce
F.C.4 : fonctionner avec le courant électrique
Cas de
Dans quel but la Pour quel raison
disparition
Fonction fonction la fonction Conclusion
(évolution) de
existe−t'elle ? existe−t'elle ?
la fonction
F.P. 1
F.P. 2
F.C. 1
F.C. 2
Le contrôle de validité est un évènement essentiel de la qualité d'expression des fonctions et de l'efficacité de
l'analyse. Il s'agit de s'assurer du bien fondé et de la stabilité de la fonction énoncée. On vérifie donc que
chaque fonction est indispensable.
Après avoir analysé le système en tant que boîte noire dont la composition nous est totalement inconnue, on
passe à l'A.F. interne du produit. On entre donc dans la composition du produit.
En fait, il s'agit d'une décomposition physique du système, validée par une A.F. Les sous−systèmes se
décomposent à leur niveau de la même manière. Cela se traduit donc par la définition de l'architecture du
système.
Le BDF est un outil qui permet la visualisation de la relation fonctions/solutions. Il est une représentation
schématique qui superpose les deux représentations d'un système :
La première phase d'élaboration du BDF consiste à positionner les SS (Sous−Système) précédemment définis
et les éléments du milieu extérieur, puis à présenter les fonctions de contact physique réel ou de contact virtuel
entre les composants.
Il s'agit ensuite d'étudier les SS un à un, c'est−à−dire de déterminer les F.P. et les F.C. de chaque SS : ce sont
les fonctions de conception du système.
On représente alors ces fonctions de conception ou flux bouclés sur le BDF.
Le BDF permet ainsi de déterminer le chemin des fonctions principales système parmi les sous−systèmes, et
de valider les différentes analyses. En effet, on peut avoir certaines difficultés à définir le chemin d'une
fonction principale suite à l'oubli d'une fonction sous−système.
Le TAF permet de visualiser les interactions entre FP, FC, fonctions de conception et SS.
Le TAF a pour but de déterminer la répartition des fonctions SS sur les différentes fonctions du système. Il
détermine également la contribution des SS eux−mêmes sur les fonctions systèmes. On notera d'une croix les
contributions directes issues du BDF et d'un rond les nouvelles relations identifiées qui représenteront les
contributions indirectes.
• en colonnes : les fonctions de service (principales et contraintes) et les fonctions de conception (Fss)
• en lignes : les composants du système (SS) et les fonctions de conception.
Le T.A.F. permet de visualiser rapidement les fonctions de conception qui ne contribuent à aucune des
fonctions système : ce sont les fonctions parasites. Il sera donc nécessaire de modifier ou de réétudier le
système afin de les faire disparaître.
Il permet également de donner l'impact d'un dysfonctionnement d'un S.S. ou d'une fonction de conception sur
les fonctions de service du système donc sur le système lui−même.
Fonctions
• F.P.1 : disposer les cartons sur les palettes à l'aide de l'opérateur et opérer inversement;
• F.C.1 : être alimenté en énergie;
• F.C.2 : résister à l'environnement (ambiance, parasites,...) et ne pas le polluer (bruits, fuites,...).
Bloc−diagramme fonctionnel
Grille A.M.D.E.C.
Mode de
Fonction Rép. Cause Effet G F N C Détection
défaillance
Pas de Pas de tension au
Déclenchement Contrôle
tension au primaire. Coupure 1 1 1 1
de la sirène de la vitre
secondaire bobinage, ...
Transformateur T1
Pas de sirène
Haute tension Court circuit ou
2 1 4 8
au secondaire primaire−secondaire déclenchement
de la sirène
S'ouvre sans Oxydation, coupure Déclenchement 1 1 1 1 Contrôle
bris de glace fils, desserage de la sirène de la vitre
Bouton bris de
G
glace
3.5.2 Sirène électronique 25
Analyse Fonctionnelle
connexion
Ne s'ouvre
Blocage mécanique,
pas sur bris Pas de sirène 4 2 3 24 Non
soudure contacts
de glace
Le contact se Par
Déclenchement
ferme Bobine du relais 1 2 2 4 inspection
Relais et R/ de la sirène
inopinément après
contact C
Le contact ne Mauvais contact,
Pas de sirène 4 1 4 16
se ferme pas blocage mécanique
Pas de Pas de tension
Pas de sirène si Panne
tension au primaire, coupure 3 2 4 24
cumul dormante
Transformateur T2 secondaire bobinage
Haute tension Court circuit primaire Pas de sirène si
2 2 3 12
au secondaire secondaire cumul
Pas de sirène si Panne
Coupure Surcharge 3 3 4 36
cumul dormante
Diode
Pas de sirène si Panne
Court−circuit Surcharge 2 4 4 32
cumul dormante
Tension Pas de sirène si Panne
Déchargée 3 2 4 24
insuffisante cumul dormante
Batterie
Court−circuit Pas de sirène 4 1 3 12 Non
Tension nulle
Pas de sirène si Panne
Elément coupé 3 2 4 24
cumul dormante
Pas alimenté, blocage
Sirène Pas de bruit Pas de sirène 4 2 2 16
mécanique
Arbre de défaillance
Résumé
Son but est d'identifier la totalité des fonctions de service d'un produit ou d'un équipement, à partir des
relations de celui−ci avec son environnement.
• L'analyse du besoin
• La recherche de l'environnement
• La détermination des fonctions
Avant d'entrer réellement dans la phase d'A.F., il faut s'assurer du bien fondé de l'étude. Il s'agit de rechercher
le besoin auquel répond le produit puis à vérifier son existence et sa stabilité.
Résumé 27
Analyse Fonctionnelle
• Le bloc diagramme
• Le tableau d'analyse fonctionnel
Résumé 28
Chapitre 4. Diagramme FAST
Représenter la logique des relations entre les fonctions par répétition de "pourquoi / comment / quand" posés à
chaque étape de l'analyse. Le diagramme F.A.S.T. permet au concepteur d'expliquer et de justifier les
solutions techniques.
Partant de la fonction globale ou d'une fonction de service, la méthode F.A.S.T. s'appuie sur une technique
interrogative :
Origine :
Le F.A.S.T. (Functional Analysis System Technic) est une méthode d'origine américaine couramment
employée en Analyse de la Valeur.
On lui donne souvent le nom de D.A.F.S.Y. (Diagramme d'Analyse Fonctionnel des SYstèmes).
Objectifs :
La méthode F.A.S.T. présente les relations existant entre produits et fonctions. Elle présente l'avantage
d'ordonner les fonctions suivant un ordre logique. Elle contribue à la clarification de l'état fonctionnel du
produit et à la rédaction finale du CdCF. Les objectifs du F.A.S.T. sont les suivants :
Le F.A.S.T. est souvent utilisé pour étudier et améliorer des produits ou des systèmes déjà existants : c'est une
aide à la reconception d'un produit ou d'un système.
A partir de la liste des fonctions identifiées par les méthodes d'A.F. telles que la méthode des intéracteurs, la
méthode F.A.S.T. consiste à identifier les fonctions qui s'appliquent à l'ensemble du produit et à les répertorier
en marge du diagramme. Pour éviter d'encombrer celui−ci, les fonctions dites générales peuvent ne pas y
figurer.
Par exemple :
Résister à la corrosion, être esthétique, résister aux variations de température, etc. Ce type de fonction n'entre
pas dans la logique fonctionnelle, mais il est bon de ne pas les oublier. Le fait de les avoir notées en marge
permet de s'y reporter en cas de besoin.
Les fonctions restantes, qui sont en plus grand nombre, sont notées chacune sur une petite carte indépendante.
On remarque que le diagramme F.A.S.T. d'un système peut être tracé automatiquement à partir du Bloc
Diagramme Fonctionnel (B.D.F) obtenu préalablement à l'aide de la méthode des interacteurs.
Les cartes sur lesquelles sont notées les fonctions restantes sont disposées les unes à côté des autres dans un
ordre qui sera déterminé par les réponses à 3 questions :
La construction du diagramme commence en plaçant à gauche la fonction de service principale. Il est admis
que toute fonction située à gauche d'une autre est de rang supérieur car elle répond à la question POURQUOI
? , c'est−à−dire qu'elle va dans le sens de la fonction supérieure du produit.
Toute fonction située à droite d'une autre est de rang inférieur, ce sont les fonctions que l'on doit réaliser pour
satisfaire les fonctions principales.
Enfin, les fonctions qui répondent à la question QUAND? sont disposées au dessus et en dessous des
fonctions qui doivent être réalisées simultanément.
Il est quelquefois utile de positionner certaines fonctions sur le diagramme en tenant compte de leur
importance relative. Cette disposition concerne surtout les enchaînements séquentiels qui nécessitent des
réponses multiples.
Plusieurs cas peuvent se présenter.
Ici, deux fonctions de la même importance doivent être satisfaites en même temps. Elles seront disposées à
égale distance du chemin critique.
Deux fonctions n'ont pas la même importance mais doivent être satisfaites en même temps.
La plus importante reste sur le chemin critique.
Deux fonctions A et B sont maintenues en première analyse comme étant susceptibles, l'une ou l'autre, de
répondre au besoin (le choix sera fait ultérieurement).
Les deux fonctions sont sur des chemins critiques différents mais sont placées à égale distance de la fonction
suivante.
Parmi les deux fonctions A et B du cas précédent, la fonction B est de moindre importance.
La plus importante reste sur le chemin critique.
Une fonction qui répond à la question QUAND? peut, dans certains cas, ne pas être satisfaite exactement au
même moment.
Elle peut précéder ou suivre la fonction située sur le chemin critique sans toutefois que ce décalage nécessite
de la placer sur le chemin critique avant ou après la fonction.
Elle sera représentée sur le diagramme avec un léger décalage par rapport à la verticale.
Pour conclure, le F.A.S.T. est une bonne méthode pour établir et visualiser la logique fonctionnelle. Les
débats suscités au sein du groupe de travail pendant sa construction et surtout pour obtenir un consensus
permettent de clarifier la situation, c'est une retombée non négligeable.
Cependant, le F.A.S.T. est un système dont les réponses ont des limites, celles précisées ci−dessus.
Mais il indique quelles sont les relations entre les fonctions et la chronologie de leur satisfaction. Il n'existe
pas de modèle F.A.S.T. de référence. Son degré de validité dépend de la compétence des membres du groupe
de travail. Le F.A.S.T. n'est pas achevé tant que le consensus du groupe n'est pas obtenu.
Résumé
Le but de cette approche est de représenter la logique des relations entre les fonctions par répétition de
"pourquoi / comment / quand" posés à chaque étape de l'analyse. Le diagramme F.A.S.T. permet au
concepteur d'expliquer et de justifier les solutions techniques
le F.A.S.T. est une bonne méthode pour établir et visualiser la logique fonctionnelle. Les débats suscités au
sein du groupe de travail pendant sa construction et surtout pour obtenir un consensus permettent de clarifier
la situation, c'est une retombée non négligeable.
Résumé 35
Chapitre 5. Méthode SADT
S.A.D.T. (Structured Analysis and Design Technic), méthode d'origine américaine, est une technique de
modélisation et de description permettant d'analyser et éventuellement de concevoir des systèmes vastes et/ou
complexes en mettant à la portée de l'analyste et du concepteur des outils adaptés leur permettant de :
• Communiquer les résultats de l'analyse et de la conception dans une notation claire et précise ;
• Contrôler l'exactitude, la cohérence et, de façon générale, la qualité du projet de manière continue et
systématique par des procédures particulières de critiques et d'approbation ;
• Documenter l'analyse du système, la chronologie de son étude, les décisions et les résultats ;
• Travailler en répartissant et en coordonant l'effort entre les membres d'une même équipe ;
• Assurer correctement la direction et maîtriser sa réalisation et son suivi.
Bien que l'utilisation de S.A.D.T. soit possible dans tous les domaines, elle est particulièrement adaptée pour
les systèmes et organisations qui intègrent l'informatique. Son application au domaine mécanique est limitée
compte tenu du fait de la complexité des diagrammes que l'on obtient.
S.A.D.T. s'applique à l'A.F. de systèmes importants et complexes. Cette phase de développement d'un système
débute avec l'expression des exigences auxquelles doit répondre le système, et se termine par la production de
ses spécifications fonctionnelles. Ces spécifications sont une des entrées de la conception, phase suivante du
développement.
Pendant la première de ces phases, l'accent est porté sur l'analyse et la spécification du "QUOI" en décrivant
de façon précise ce que le système doit faire et en éliminant les risques d'interprétations multiples donc
susceptibles de solutions inappropriées. Dans quelques cas, cependant, des considérations relatives à la
conception et à la réalisation, considérations sur le "COMMENT", ne peuvent pas être ignorées pendant la
première phase. Une utilisation correcte de S.A.D.T. exige cependant que ces considérations sur le "comment"
soient, autant que possible, repoussées à la seconde phase.
S.A.D.T. se présente comme un ensemble cohérent de méthodes et de règles constituant une démarche
disciplinée d'analyse et de conception, construite sur un ensemble de concepts étroitement liés entre eux.
• SADT aborde un système en constituant un modèle de celui−ci dans le but d'exprimer une
compréhension en profondeur de ce qu'est le système. Des modèles SADT multiples, exprimant
différents points de vue sur un même problème, peuvent contribuer à une compréhension plus
complète.
• L'analyse de tout problème en SADT est menée de manière descendante, modulaire, hiérarchique et
structurée.
• SADT différencie autant qu'il est possible le modèle fonctionnel (servant à l'analyse) et le modèle de
conception (apportant la solution).
• Le monde est composé d'objets (données, documents,...) et d'activités (réalisés par des hommes, des
machines, des programmes,...). SADT modélise à la fois les objets et les activités.
• Afin de présenter de façon concise et non ambiguë les résultats d'une analyse, ceux−ci sont
représentés dans un langage graphique avec des modules, leurs relations et leur intégration dans une
structure hiérarchique.
• SADT favorise un travail d'équipe discipliné et coordonné. En effet, une seule personne ne peut
appréhender tous les aspects d'un système complexe.
• SADT oblige à consigner sous forme écrite tous les choix importants faits pendant l'analyse et la
conception.
La méthode S.A.D.T. permet ainsi une communication claire, grâce à un formalisme précis, les codes
"ESMC" :
Dans la méthode S.A.D.T., l'aspect activité et l'aspect donnée d'un système sont toujours examinés ensemble.
Cependant, à un instant donné, l'accent est porté prioritairement sur l'un des deux aspects.
La première met l'accent sur les fonctions, qui sont représentées par les boîtes, en montrant les objets qu'elles
manipulent, représentées par des flèches, l'ensemble représentant un diagramme d'activité ou
ACTIGRAMME.
Exemples d'actigramme.
Actigramme "Calculer"
La seconde décomposition met l'accent sur les données qui sont, cette fois représentées par des boîtes, en
montrant les activités qui les créent ou les utilisent, matérialisées par des flèches, l'ensemble définissant un
diagramme de données ou DATAGRAMME.
Dans tous les cas, une activité du système est décrite par un verbe indiquant la nature de la fonction identifiée
et une donnée est repérée par un nom précisant son contenu.
Exemple de datagramme
Un diagramme S.A.D.T. est donc constitué d'un ensemble de boîtes connectées les unes aux autres par
l'intermédiaire de flèches. Un diagramme est constitué d'un nombre limité de boîtes (3 minimum et 6
maximum) afin que la représentation soit suffisamment détaillée sans pour cela être trop complexe.
Toute relation entre boîtes (contrainte, boucle, contre−réaction,...) peut être exprimée par le réseau de flèches.
Ces flèches ne représentent ni des commandes ni un séquencement comme dans un organigramme. Les
contraintes qui entrent dans une boîte sous forme de flèches montrent ce dont la boîte a besoin pour remplir
son rôle.
Une boîte représentant une activité ou une donnée ne peut réaliser le rôle qui lui est attribué que si les boîtes
amont lui fournissent les résultats nécessaires par l'intermédiaire des flèches d'entrée.
Un tel modèle permet une représentation de la structure hiérarchique d'un système montrant clairement les
relations entre tous les éléments ou toutes les fonctions.
Un modèle S.A.D.T. est une suite cohérente de diagrammes qui comportent chacun un texte concis. Le
diagramme de plus haut niveau représente l'ensemble du problème. Chaque diagramme de niveau inférieur ne
montre qu'une quantité déterminée de détails. De plus, chaque diagramme s'intègre exactement dans le
diagramme de niveau supérieur en préservant les relations de chaque composant avec son environnement.
Bien que la syntaxe S.A.D.T. minimise volontairement les conventions graphiques spécifiques afin d'avoir un
apprentissage et une lecture facile, on utilise une notation simplifiée lorsqu'il y a réciprocité dans les interfaces
entre deux boîtes.
• ne pas réaliser des modèles trop complexes et se limiter à 6 boîtiers par diagramme ;
• prêter une grande attention au vocabulaire, en particulier à la dénomination des activités ;
• ne pas employer de termes trop vagues qui risquent de masquer la réalité ;
• aboutir à un diagramme lisible ;
• considérer que l'application de la méthode impose une équipe motivée, dotée de moyens importants et
ayant à l'esprit qu'il s'agit d'un investissement à long terme.
Limites de S.A.D.T.
En effet, S.A.D.T. met en jeu deux types d'acteurs ; un "auteur" qui conçoit le système et un "lecteur" qui le
"critique". Ces travaux permettent de préciser et d'optimiser le système par approche itérative.
Résumé
S.A.D.T. (Structured Analysis and Design Technic), méthode d'origine américaine, est une technique de
modélisation et de description permettant d'analyser et éventuellement de concevoir des systèmes vastes et/ou
complexes en mettant à la portée de l'analyste et du concepteur des outils adaptés leur permettant de :
• Communiquer les résultats de l'analyse et de la conception dans une notation claire et précise ;
• Contrôler l'exactitude, la cohérence et, de façon générale, la qualité du projet de manière continue et
systématique par des procédures particulières de critiques et d'approbation ;
• Documenter l'analyse du système, la chronologie de son étude, les décisions et les résultats ;
• Travailler en répartissant et en coordonant l'effort entre les membres d'une même équipe ;
• Assurer correctement la direction et maîtriser sa réalisation et son suivi.
L'outil GRAFCET est un diagramme fonctionnel, c'est−à−dire une représentation graphique, donc concise et
facile à lire, permettant de décrire les fonctions remplies par l'automatisme.
• comporte :
♦ une partie opérative (PO) procédant au traitement des matières d'oeuvre entrantes afin
d'élaborer la valeur ajoutée ;
♦ une partie commande (PC) coordonnant la succession des actions sur la PO avec la finalité
d'obtenir cette valeur ajoutée. Cette PC doit donc mémoriser le savoir faire des spécialistes du
process et des opérateurs et exploiter un ensemble d'informations prélevées sur la PO afin
d'élaborer la succession des ordres nécessaires pour obtenir les effets désirés sur la PO.
• est en intéraction :
♦ avec le milieu environnant physique et humain au système.
• d'éléments de base :
♦ grahiques:
◊ les étapes ;
◊ les transitions ;
◊ les liaisons orientées.
♦ conceptuels :
◊ la situation ;
◊ le contexte.
• d'une interprétation, traduisant le comportement de la PC vis−à−vis de ses entrées et de ses sorties,
interprétations caractérisées par :
♦ les réceptivités associées aux transitions ;
♦ les ordres et actions associées aux étapes.
• de règles d'évolution définissant formellement le comportement dynamique de la PC ainsi décrite.
En conséquence, un GRAFCET ne possède de signification que pour une interprétation donnée dans le cadre
du respect des règles d'évolution.
6.4.1 L'étape
L'étape correspond à une situation dans laquelle le comportement de la PC est invariant vis−à−vis de ses
entrées et de ses sorties.
Par convention, on peut associer à chaque étape une variable binaire exprimant son activité. Cette variable, est
notée X..., la lettre X étant suivie du numéro ou de l'étiquette de l'étape :
Exemple :
X13, XMANU.
La situation d'un GRAFCET est définie par l'ensemble des étapes actives à l'instant donné (i, j, k,...); en cas
d'ambiguité, on utilise la notation (Xi, Xj, Xk,...).
Un GRAFCET représente sous une forme statique un ensemble de situations possibles. En fonctionnement
dynamique, seule une situation précise est obtenu à un instant donné.
Pour visualiser cette situation, on convient de marquer les étapes actives comme ci−dessus :
• soit en plaçant un point ou un repère quelconque à l'intérieur des symboles caractérisant ces étapes ;
• soit en utilisant un procédé de discrimination visible (par exemple : changement de couleur ou
clignotement du symbole sur moniteur vidéo).
6.4.3 La transition
La transition indique la possibilité d'évolution d'une situation à une autre situation. Le passage d'une situation
à la suivante s'accomplit par la franchissement d'une transition.
Une transition peut être repérée par un identificateur ou désignée par les étapes qu'elle sépare :
cas 1 : 1 transition
cas 2 : 2 transitions
Les liaisons relient entre elles les étapes et les transitions organisées en un
réseau alterné formant la structure séquentielle graphique de GRAFCET.
Le sens général d'évolution est du haut vers le bas ; des flèches doivent être
utilisées dans le cas contraire ou lorsqu'une meilleure compréhension
pourra en résulter.
Les ordres émis par la PC engendrent les actions permettant d'obtenir les
effets désirés sur la PO du process.
Règle 1:
l'initialisation précise les étapes actives au début du fonctionnement de la PC. Elles sont activées
inconditionnellement et repérées sur le GRAFCET en doublant les côtés des symboles correspondants.
Règle 2:
une transition est soit validée soit non validée. Elle est validée lorsque toutes les étapes immédiatement
précédentes sont actives. Elle ne peut être franchie que :
6.4.3 La transition 50
Analyse Fonctionnelle
Règle 3 :
le franchissement d'une transition entraîne l'activation de toutes les étapes immédiatement suivantes et la
désactivation de toutes les étapes immédiatement précédentes.
Règle 4 :
Règle 5 :
si au cours du fonctionnement, une même étape doit être simultanément activée et désactivée, elle reste active.
La construction d'un modèle répond toujours à des motivations concrètes d'élaborer une représentation la plus
voisine possible du réel. Le GRAFCET est un outil facilitant le passage des spécifications de la PC à sa
réalisation au moyen de constituants mettant en oeuvre des techniques cablées ou progammées. Cependant, il
ne faut jamais oublier que le modèle formel n'est qu'une représentation du réel et non le réel lui−même. En
conséquence, le passage du GRAFCET à une réalisation nécessite toujours d'effectuer une interprétation du
modèle selon un point de vue de réalisation déterminé et ne peut donc pas s'effectuer sans précautions. Il est
donc nécessaire de confronter le modèle formel avec des interprétations de réalisations possibles.
Le modèle GRAFCET peut être interprété algébriquement, c'est−à−dire décrit par une représentation
algébrique de l'évolution entre situations, compte tenu des postulats de base.
Les réalisations de l'interprétation algébrique sont de 2 natures: à partir de techniques cablées et à partir de
techniques programmées.
Deux types d'interprétations algorithmiques pour l'implantation du GRAFCET sur constituants
programmables sont également possibles.
Résumé
L'outil GRAFCET est un diagramme fonctionnel, c'est−à−dire une représentation graphique, donc concise et
facile à lire, permettant de décrire les fonctions remplies par l'automatisme.
Son but est de décrire un fonctionnement séquentiel à partir des spécifications fonctionnelles d'un équipement
automatisé.
• d'éléments de base :
♦ graphiques:
◊ les étapes ;
◊ les transitions ;
◊ les liaisons orientées.
♦ conceptuels :
◊ la situation ;
◊ le contexte.
• d'une interprétation, traduisant le comportement de la PC vis−à−vis de ses entrées et de ses sorties,
interprétations caractérisées par:
♦ les réceptivités associées aux transitions ;
♦ les ordres et actions associées aux étapes.
• de règles d'évolution définissant formellement le comportement dynamique de la partie contrôle ainsi
décrite.
Représentation d'un système existant par les éléments invariants les plus simples (sous−systèmes de rang n)
qui le composent, optimisation des liens et relations entre ces éléments invariants puis reconstruction d'un
nouveau système sur les seuls éléments, liens et relations nécessaires au fonctionnement du système.
7.1.2 Originalités
MERISE est très orientée systèmes d'information et logiciels. Plutôt ancienne, elle s'est progressivement
enrichie de particularismes au fur et à mesure de son utilisation, jusqu'à donner naissance à des "clones de
MERISE" propres aux entreprises utilisatrices.
Ces méthodes d'A.F. permettent d'identifier toutes les fonctions du système (le produit étant un assemblage de
fonctions). Cependant, se contenter d'une désignation ne suffirait pas pour caractériser une fonction, il faut
donc ajouter des caractéristiques qui seront récapitulées, notamment, dans le cahier des charges fonctionnel :
• numéro d'ordre ;
• désignation de la fonction ;
• K, coefficient d'importance de la fonction ;
• un ou plusieurs critères d'appréciation de la fonction ;
• niveau d'appréciation de ce critère ;
• flexibilité admissible de ce niveau ;
• F, classe de flexibilité.
La façon très synthétique de représenter toutes les fonctions sur un tableau facilite l'appréciation relative au
moment où le groupe de travail attribue les coefficients (K) d'importance à chacune d'elles.
• critères d'utilisation : poids, dimensions, durée de vie, niveau d'ambiance à respecter (bruit, t°,...) ;
• critères d'entretien : rangement; durabilité, maintenabilité ;
• critères de coût : coûts d'utilisation, de maintenance prévisible, d'installation ;
• critères de sécurité : normes, sécurités pour l'homme, pour l'environnement ;
• critères d'estime : style, emballage, image de marque.
Attention :
Lorsqu'un critère peut être caractérisé par un autre critère, il doit prendre le rang de fonction.
Certains critères peuvent s'appliquer à plusieurs fonctions : on dit alors que ce sont des critères généraux.
Dans tous les cas, il est nécessaire d'accorder la plus grande attention à la détermination des critères. C'est
grâce à eux que l'on peut mesurer le degré de satisfaction d'une fonction, surtout à partir du niveau qui
caractérise chaque critère.
Précédemment, nous avons vu que les critères se définissaient par une désignation qui ne saurait suffir à les
caractériser. Le niveau apporte la précision voulue.
Le niveau est généralement une valeur chiffrée pour tout ce qui est "objectif" et une référence pour tout ce qui
est "subjectif".
Dans ce tableau, sont représentés des exemples de niveau de critères de fonctions de divers produits n'ayant
pas de rapport entre eux (pour plus de précision sur le coefficient K cliquez ici).
On remarque qu'il n'est pas toujours possible d'attribuer des niveaux aux critères ;
Exemple :
Dans la majorité des cas, le niveau d'un critère peut être assorti d'une flexibilité, c'est−à−dire une tolérance
permettant de faire varier les valeurs à l'intérieur d'une fourchette prédéterminée.
Bien entendu, en dehors des limites basses de flexibilité, le besoin est jugé non satisfait. Le non−respect de la
flexibilité entraîne le refus de la solution et peut par conséquent, conduire au refus du produit complet. De ce
fait le demandeur doit être conscient des conséquences du choix des limites. Le fournisseur peut, dans certains
cas, négocier la flexibilité avant qu'il ne soit trop tard. Il est possible de définir des classes de flexibilité selon
le niveau de négociation possible :
En principe, lorsqu'un critère n'est pas caractérisé par un niveau, la satisfaction de ce critère est très
négociable.
Nous avons indiqué précédemment que toutes les fonctions identifiées par
K Importance les différentes méthodes d'A.F. doivent être satisfaites. Mais leur accorder,
1 Utile à toutes, la même importance serait une commodité d'analyse qui ne
correspondrait pas forcément avec l'opinion des clients utilisateurs.
2 Nécessaire
Il existe une méthode simple, employée fréquemment, qui consiste à
3 Importante attribuer un coefficient d'importance à chaque fonction après son
identification. Il serait prématuré d'attribuer les coefficients avant que
4 Vitale l'A.F. ne soit terminée car il s'agit de déceler une importance relative.
Une échelle de 1 à 4 est généralement suffisante mais pour des cas délicats,
il est possible d'utiliser une échelle de 1 à 10.
8.5.2 Méthode du tri croisé
Lorsque certaines difficultés apparaissent pour obtenir le concensus du groupe sur le choix d'un coefficient, il
est possible d'avoir recours à la méthode du tri−croisé.
Cette méthode est basée sur la comparaison de l'importance d'une fonction par rapport à toutes les autres en
lui attribuant une note de 1 à 3 :
La hiérarchisation des fonctions permet éventuellement de donner des priorités. C'est quelquefois le cas,
notamment dans le cadre d'une étude de "conception pour un coût objectif" où il est impératif de respecter un
budget. Si celui−ci ne permet pas de donner satisfaction à toutes les fonctions, il et nécessaire d'en sacrifier
quelques−unes mais avec discernement. En aucun cas les fonctions de K 5, 4, 3, ne seront sacrifiées.
Le CdCF est le document qui exprime le besoin en termes de fonctions détaillées et caractérisées. Il n'impose
aucune solution, il est simplement l'expression fonctionnelle du besoin. C'est le document de travail et de
référence du bureau d'études. Peu importe le choix des solutions, le CdCF ne change pas pour autant.
La présentation définitive du CdCF doit faciliter son exploitation, c'est la raison pour laquelle les fonctions
seront classées par catégories :
Il appartient à l'animateur du groupe de travail de faire valider le CdCF auprès du demandeur et de le faire
approuver par le décideur.
Résumé
Les critères d'appréciation des fonctions font partie des caractéristiques fonctionnelles, ils permettent de
caractériser les fonctions.
• critères d'utilisation : poids, dimensions, durée de vie, niveau d'ambiance à respecter (bruit, t°,...) ;
• critères d'entretien : rangement, durabilité, maintenabilité ;
• critères de coût : coûts d'utilisation, de maintenance prévisible, d'installation ;
• critères de sécurité : normes, sécurités pour l'homme, pour l'environnement ;
• critères d'estime : style, emballage, image de marque..
La présentation définitive du CdCF doit faciliter son exploitation, c'est la raison pour laquelle les fonctions
seront classées par catégories :
Un produit est un assemblage de fonctions. Cependant, aux frontières, il peut y avoir des exactitudes, des
oublis,...
C'est pourquoi, on peut compléter l'A.F. par l'A.O. En effet, le produit est également un assemblage
d'éléments.
En superposant les deux analyses, on réduit les erreurs aux frontières. L'A.O. permet donc de garantir l'A.F.
Chapitre 9. En conclusion 59
Analyse Fonctionnelle
Remarques :
Intégration autres études : aptitude à réutiliser les résultats de l'A.F. dans d'autres approches (AV, analyse des
risques, SDF, conception à coût objectif, etc. ).
• les méthodes "des Milieux Environnants (ME)" qui établissent les relations crées par le produit étudié
entre les éléments de son environnement ;
• les méthodes "par Evènements (E)" qui s'appuient sur les enchaînements entre évènements et
analysent les réactions du produit aux évènements de son profil de vie ;
• les méthodes "des Invariants (I)" qui se fondent sur le caractère invariant de certaines organisations.
• les méthodes dites d'A.F. externe (AFE) qui permettent l'expression du besoin de l'utilisateur ;
• les méthodes dites d'A.F. interne (AFI) qui permettent la matérialisation des concepts de solutions
techniques.
Résumé
Les principales étapes de l'A.F. sont :
Webographie 63
glossaire
Choisissez ci−dessous la lettre alphabétique correspondant à la première lettre du mot recherché :
A−B−C−D−E−F−G−H−I−J−K−L−M−N−O−P−Q−R−S−T−U−V−W−X−Y−Z
ADEPA :
AF :
Analyse Fonctionnelle.
AFE :
AFI :
AFNOR :
AMDEC :
Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité; méthodologie qui couplée à une analyse
fonctionnelle d'un système, permet une connaissance approfondie concernant son fonctionnement.
AO :
Analyse Organique.
Base de connaissance :
La base de connaissance contient l'expertise relative au domaine, donc à la fois le savoir et le savoir−faire du
ou des experts du domaine concerné.
Base de faits :
VALEURS BRUITEES :
glossaire 64
Analyse Fonctionnelle
Valeurs erronées et/ou manquantes.
Capabilité :
Assurance de l'aptitude d'un moyen à réaliser des produits conformes aux spécifications.
CAS :
Un cas représente une situation caractéristique du domaine de l'application. Il regroupe deux types
d'informations :
Chaînage arrière :
Le moteur pour prouver la véracité d'un fait, tente de vérifier les prémisses d'une règle concluant à ce fait. On
part du but pour en déterminer les faits
Chaînage avant :
Le raisonnement procède par déductions successives, en partant des faits jusqu'à satisfaction d'un but (fait à
prouver) ou épuisement des faits déductibles.
Data Mining :
Défaillance :
Diagnostic :
Détermination de la (des) cause(s) d'un trouble fonctionnel, à partir des symptômes et/ou des observations.
Domaine Donne :
Système précis pour résoudre un problème précis, il ne faut pas tout vouloir faire
Entité :
Ce sont les produits, les services, les systèmes mais également les personnes.
glossaire 65
Analyse Fonctionnelle
(E) Evénement :
Les Méthodes "par Evénements" font partie des différentes familles d'analyse fonctionnelle.
Fiabilité :
GED :
Gestion Electronique des Documents : système permettant un stockage, une gestion de documents et de plans.
GMAO :
Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur : progiciel créé autour d'une base de données et qui permet la
gestion sur le plan technique, budgétaire et organisationnel de toutes les activités du service de maintenance.
GPAO :
Gscoope :
Un générateur de système expert (GSE) est un outil informatique générique qui permet de créer un grand
nombre de systèmes
experts particuliers, adaptés à chaque type d'application.
GTC :
Heuristique :
C'est l'expérience qui prime, on essaie et on voit si ça marche, sinon on essaie autre chose.
glossaire 66
Analyse Fonctionnelle
L'intelligence artificielle est la discipline visant à comprendre la nature de l'intelligence en construisant des
programmes d'ordinateur imitant l'intelligence humaine. (Alain BONNET, « L'intelligence artificielle,
Promesses et Réalités », InterEditions, Paris, 1984
(I) Invariant :
Les Méthodes "des Invariants" font partie des différentes familles d'analyse fonctionnelle.
IPA :
ISO :
LCC :
Life Cycle Cost : coût global de possession d'un système pendant tout son cycle de vie.
Maintenabilité :
qualité d'un système qui permet une remise en route rapide d'un système défaillant.
Maintenance corrective :
Maintenance prédictive :
MAO :
glossaire 67
Analyse Fonctionnelle
Maintenance Assistée par Ordinateur : système utilisant l'informatique pour aider à la maintenance ; associe
GMAO et TMAO.
MBF :
Maintenance Basée sur la Fiabilité : méthodologie permettant l'élaboration et l'optimisation d'un plan de
maintenance préventive.
ME (Milieux Environnants) :
Les Méthodes "par Milieux Environnants" font partie des différentes familles d'analyse fonctionnelle.
MTBF :
MTTR :
Moteur d'interférence :
OMP :
PANNE :
PMI :
QAO :
glossaire 68
Analyse Fonctionnelle
Le système suit un raisonnement identique à celui d'un expert. On s'appuie sur l'historique de la machine.
Cette approche consiste à résoudre un problème en appliquant des solutions déjà éprouvées dans des
circonstances similaires.
RI :
Savoir :
Savoir − Faire :
SBC :
SDF :
SEAD :
Système Expert d'Aide au Diagnostic : système informatique s'appuyant sur l'intelligence artificielle.
Similarité :
SLI :
Soutien Logistique Intégré : démarche de conception d'un système intégrant l'ensemble des contraintes
économiques et techniques à prendre en compte tout au long de son cycle de vie.
SSII :
glossaire 69
Analyse Fonctionnelle
Société de Service en Ingénierie Informatique : société qui fait du développement informatique (ex : Nogéma,
CAP Gémini)
Symptôme :
Système :
Système algorithmique :
Système expert :
Il n'y a plus d'ordre précis à suivre, on passe d'une connaissance à une autre en fonction des informations et les
résultats que l'on obtient au fur et à mesure du diagnostic. Toutes les lignes de code ne seront pas forcément
lues.
TMAO :
Techniques de Maintenance Assistées par Ordinateur : informatisation des techniques généralement utilisées
en maintenance conditionnelle.
TPM :
Total Productive Maintenance : méthode importé du japon reposant sur les gains potentiels liés à la
réhabilitation des équipements et à leur maintien au meilleur niveau par les opérateurs de production.
TRG :
Taux de Rendement Global : ratio utilisé au niveau d'une ligne de production dans l'approche TPM.
TRS :
Taux de Rendement Synthétique : ratio utilisé au niveau d'une machine dans l'approche TPM.
Unité d'usage :
Elément de base qui permet de caractériser l'utilisation d'une machine ou de l'un de ses composants (produit,
km, heures...).
glossaire 70
Analyse Fonctionnelle
W
glossaire 71