Chapitre 3 : code et convention des codes

Lorsqu’on aborde les systèmes numériques, il

est nécessaire de connaître certaines bases de
numération (binaire, décimale et hexadécimale)
et d’être capable d’effectuer des conversions 5. Correspondance entre décimal
entre-elles. De plus, ces systèmes utilisent et hexadécimal.
certains codes pour pouvoir communiquer entre
eux .

I. Conversion entre les différentes bases

1. Conversion d’un nombre
2623 / 16 = 163, il reste 15...
binaire en décimal
II. Les opérations arithmétiques et
logiques
1. Addition en binaire

L'addition est réalisée bit à bit.

2. Conversion d'un nombre
1+0=1 1
décimal en binaire
+ 1 = 10 1
+ 1 + 1 = 11

2. Produit logique en binaire

La fonction ET est appliquée bit à bit

3. Conversion d’un nombre
hexadécimal en décimal

3. La soustraction

Pour faire la soustraction en binaire on procède

4. Correspondance entre binaire et de la même façon qu’en décimal
hexadécimal.

La conversion du binaire en hexadécimal est très

simple, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle
nous utilisons cette base.
Il suffit de faire correspondre un mot de quatre
bits (quartet) à chaque chiffre hexadécimal. III. Les codes
Les codes numériques et alphanumériques
rencontrés dans les systèmes automatiques sont
3. Le binaire codé décimal BCD
très nombreux. Parmi ces codes nous verront
seulement les codes suivants Ce codage est destiné à l'affichage de valeurs
décimales, chaque digit doit être codé en
1. Le code binaire pur ou binaire
binaire sur 4 bits (unités, dizaines, centaines ...).
naturel
Exemple
Dans ce code , chaque nombre de base décimal
est convertit en un nombre de base 2.

2. Le code gray ou binaire réfléchi

Le code binaire réfléchi est utilisé pour simplifier

des équations dans les tableaux de Karnaugh.

Le principe consiste à changer l'état d'un seul bit 4. Le code ascii

entre deux nombres consécutifs. Le binaire permet de coder les nombres que
les systèmes informatiques peuvent
manipuler.

Cependant, l’ordinateur doit aussi utiliser des

caractères alphanumériques pour mémoriser et
transmettre des textes. Pour coder ces
caractères, on associe à chacun d'entre eux un
code binaire, c'est le codage ASCII (American
Standard Code for Information Interchange).
Le caractère A par exemple à pour code 65 soit
01000001 en binaire.

Le caractère f : 102
Pour écrire les codes successifs on suit les le point d'interrogation ? : 63
étapes suivantes Le chiffre 2 : 50
On établit un code de départ : zéro est codé O et
1 est codé 1. Puis, à chaque fois qu'on a besoin
d'un bit supplémentaire, on symétrise les
nombres déjà obtenus et on rajoute un 1 au
début des nouveaux nombres et un zéro sur les
anciens