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er Te/magazinejhistorique, A ae ra Rete : mod ght cen We vs CI iar Pee oe tule oulee ancora eee pened a tsa Ween Neal | ue nese piesa aN) les Panzer déterlent vers les rives de la Peesii Gh Au travers de plans, de profils précises, les hors-séries TnT CO Ucar oad Beene eee ene aeons cee tote cory etter irene! ea eee Oca encore du Somua $35, alors considéré Pe tiene ‘que la batalle de France s‘engage et que heure du « moteur combatant » sonne, ote esc eer et tes ee er Iement bien armés et parfois st perfec: Poon ener eer teers Se ere eaten ‘mais on pensera aussi aux petits FCM 36 ese at nea una diesel Betiot Ricardo (bien avant lo T-34 ‘usse...). Dans le registre des véhicules 3 fetnste eee eet Ja Panhard 178, est elle aussi en avance ‘sur son temps et dune grande qualite | Ceca acre as att ces engins se révélent sot mal adaptés: ’ la guerre de mouvement imposée par la Webrmacht, sot mal employés dans o# Cee tent ee ce) encyclopédie exhaustive traitant de ee ee Ce ees Peri nar rey ones Pree er Ce nouveau hors-série demeure fiddle & Pye terest eats Ec ar ce ieee mee Ly CRRA VaR re ee eee emote erat ene Pee eee) dos véhicules bindés” francats de 1940, Ce ernie nets ee Cae ne as Mire eeu een Oud ee Coreen rare ace oe eee * Sont présentés les| chars (Renault, Teen ert ear tene ele erence erate PereRaU One ie eonn ls ae tena Pom Meares crisis err aac eta théaires d'opérations extérieures (TOE) eee oe en te © Trucks & Tanks Magazine #20 © Redaction 04 4221 0876 Service Commercial: 0442 21 06 76 “eléeopie 08 4221 13.39 Info@caraktere.com ae onc 8.0 ‘Seon nest net. ondim, aul acore posse ei It on: Pelee costaud Les victoires allemandes en Pologne, mais surtout en France, provoquent une violente prise de conscience de la part des autorités miitaires et politiques américaines, Le conservatisme et les restrictions financiéres de Ventre-deux-guorres s'effacent devant la nécessité de rattraper le retard accumulé et de faire évoluer US Army vers des structures plus en adéquation avec les nouveaux concepts de la guerre modeme. LAnillerie doit par conséquent disposer de matériels capables de répondre aux attentes des autres Armes. ‘Afin de standardiser au maximum leurs matéries, les ‘Américains décident de greffer un obusier court de 75 mm sur un chassis de char léger M3 Stuart. yee ice ea ral A compter de 1944, les atfrontements urbsins de haute intensité sont de plus en plus régulers. Sila Wehrmacht pprend toute la mesure de ce type de combat & Stalingrad, ce sont les Soviétiques et les Aliés occidentaux qui suront désormais& gérer ces situations tactiques & Aixla-Chapella, Cologne, Kénigsberg, sur! Oder et bien str & Berlin... Ains, 2 s0n tour, le Landser verta son potential étre maximisé ‘tice & la présence de batiments et dinfrastructures: (gates, ignes de métro, caves, et.) transformés en méles de résistance. Les Soviétiques étudieront soigneusement la question pour la conquéte finale de la capitale du Reich, mais la détermination allemande les contraindra a d'énormes sacrifices. 7% Gli erercra ans surnigies oo eum ext artabionent une aus eres maleic sandlantos de ute le Secondo Gunre mondial, Ove svlenee des combat ute ent ? | ee Landver déteminds & conten le plus ingiempe peasbe la progression der T-24 et des JS-2, et des Frontoviki, dont le désir de revanche transcende la combativité, cette apocalypse finale se distingue surtout par l'ultra-férocité de ses affrontements en zones urbaines et périurbaines. Le dossier de ce numéro, suite logique de notre étude portant sur les batailles de Stalingrad et de Varsovie, s'intéresse aux tactiques de combat en ville au cours de l'année 1945. Choix assumé, nous ne travaillerons que sur le front de l'Est deux batailles vont ainsi faire l'objet de toute notre attention : Kénigsberg puis Berlin. Votre magazine aborde également un matériel mythique, le surpuissant canon francais de 155 mm GPF, une bouche a feu si réussie qu'elle en deviendra un modale du genre, une véritable référence. Une étude (en deux parties) portant sur le robuste Sd.Kfz. 17, une analyse du 75 mm HIMC M8 ~ le petit « lance: patates » sur chassis de Stuart ~ une monographie du char léger japonais Type 95 Ha-Go, sans oublier le M-G6 Makmat israélien, complétent notre sommaire, Enfin, nous vous proposons un comparati inédit et fort original, opposant la célebre Kiibelwagen allemande a la légendaire Jeep américaine | Je vous soubaite une bonne lecture. Laurent Tirone (HUTT M tesla Peteiietee nent) a TATE HOF WW CU ves FUMEES DE TIR Depuis invention de Vartillerie, les résidus résultant de la combustion de la poudre posent de Rene Me ecm ete eeepc ci ence lac eneCloria Ain} Peer meee net at ae ia eget neu aa Oe Ta co Uaie gree toe locc ntti Zen seve ce Pe eee sete ued Mat Nest gait ee Nol een ZeUn Se retecolg se seul atel te eee Niece tun mec T Me Unes AeM cre enc clin Coase Mie sac-ut Wes Nisei Renee eels eso a ia CM tg ert eater tet cere? MALHEUREUX PIONNIERS Pee ee ee genase Soe eee one mens Cd et ered rca eye et en Lema Sterne aot BY on eet etary Cee cacti oon tea cc enenone Cote eter te eeu eterna Cone ater eee tent 3 d'autres désogréments, Non seulement Poe ‘mais la présence du moteur dans le paste de ‘combat ajoute des effluves d’échappement, Een aie cent Cte eer behets Cats at eee eee cet as eee ees Pe a eect! eae eer Peet et ae) eae eg eee rane ences ‘énéralement placé & proximité de la culasse, Sere eet te ed Petrie ernest) 0 gar lextérieur, Cette methode n'est malheu- ousement pas toujours efficace et provoque, ide par son principe meme, une injection air See nec ave inr aoe Pie oer teary nears Piensa eee eae ae a Sont les premiers & comprendre qu’inverser Ie flux d’alr, on le poussant vers V'extérieur, Coe riciaalcone areas peat c ease eee Metcay cs Tama ie ta oe le a eoetac orate cine ncl ii fiend eee oe eaten L'évacuation des fumées de tir Cl elles sont éjectées de la culasse, fuméos ne polluent le milieu dans lequel évoluent les Panzerschiitzen. int que les | UNKIAZAbams aitemerson | hommes, la différence n’est que de ordre de quel- canon do 120 nm, La boue gefevet ques miligmes de bar, ce qui est amplament suffi- atanie uterine ema Sart Aposlt,lorsqu la culsse du tube wove, ‘apart et een Un courant dai est gnéré pat existence de cette ASPECLEUEITIE DE tl poustresnhuensauceatcin pression diferente. Le flux chesse ls dgage- PSOE POSITIS ELA GUESEE NBG pra: Lesseoterenct_ ert inneente a combustion vers ls gules Aprés-guerte, au moment dela conception de a Seurmisiiese "°°" canon. La protection nuctésire bactrilogique et ‘nouvelle génération de chars de batal, le probiéme chimique (NBC) autorse done la suppression des dela guerre actérologique et chimique est pri en nuisances ies aux lumées rsiduelles. Copendant, compte, I faut absolument empicher introduc: le plus souvent, es is seffectuent toutes écoutiles tion de gaz de combat dans habitacto. Le trad ewertes dane une ambiance dépoure de gaz 04 tionnel extracteur dar devient par conséquent de bactéries, rendant évderment non opération- un tes dangereuxfacteur decontamination. Pour separa __ nls les syatémes de surpression, Dans fe but de protéger |I’équipage, tout en tenant compte des _&.\8 ¥We luo provoqude parla ‘tenir compte de cet état de fait, un évacuateur de irrémédiables fuites d'sir existent dans une coque fecettt Aten, spparenetax _ furnées est monté, dans les années cinquante, sur Biindéo, lo comparimont est mis en supression. Mawes magus aaciemorede las canons. Placé autour du tube, co evince creux Lrenvironnementintereur nest renouvelé qu’ apres dacttn Sewcerlestuneestiest_ en tole cornmunigue avec Tame de le pidce vo une ‘tre passé par toute une eri defies purficateure, “HOTA pun pateme pares Valve d'admission et des gicleurs ou évents. Cos La pression dans habitacle est done supérieure a Sgtmnoumes trie demiers sont des orifices calibrés,incinés vers la colle de I'extérieur. Pour ne pas incommoder les DapnerttDlnse {quoule selon un angle de 45°. = | | Bie dela vane” vine de Pvacuateur Evento Fevacuaton dee 93 1. Au moment du tr, tant que Fobus na pas aépassé la valve, le dispositt d’évacustion 2 demeure inerte. 2 Lorsque le projectile dépasse la valve, la pression énorme existant dans le tube pousse Ia bille tout en comprimant le res- sort. Les gaz de combustion s’engouftrent alors dans le cylindre de I'évacuateur. ‘3 Au moment od I’obus quitte le tube, la . pression au droit de la valve diminue et labile reprend ensuite sa place initiale. Le gaz com- pressé dans le cylindre se détend en s'évacuant par les évents orientés vers la gueule fleches rouges). Ainsi dirigés, ils partent vers Vexte- rieur, générant par effet Venturi un appel die ‘au moment de l'ouverture de la culasse. Les fumées, crasses et autres émanations toxi- {ques sont rejetées de I'ame par la bouche du i Basique et efficace, ce procédé apparatt ‘aprés-querre sur des véhicules légers comme: le M41 Walter Buldog américain ou le char lourd ‘Conqueror britannique. En vogue sur fa mao: fité des Main Battle Tank (MBT) de troisieme ‘génération,cotte technique n‘appelle pas a aire remplacée malgré un inconvenient en termes de furtvté. En effet, lorsque les gaz se décompres- sent et sont mis en présence d’oxygane, ils ont ‘tendance & se renflammer, générant une vive leur. L'adversaire a alors beau jeu de repérer la position exacte du blindé | he | M8 Howrrzer Moror Carriace Par Anthony Girard Motor CARRIAGE PETIT MAIS COSTAUD Les victoires allemandes en Pologne, mais surtout en France, provoquent une violente prise de conscience de la part des autorités militaires et politiques américaines. Le conservatisme et les restrictions financiéres de l'entre-deux-guerres s‘effacent devant la nécessité de rattraper le retard accumulé et de faire évoluer 'US Army vers des structures plus en adéquation avec les nouveaux concepts de la guerre moderne. Infanterie, blindés et Artillerie forment désormais un tout agissant conjointement pour dominer le champ de bataille. L’Artillerie doit par conséquent disposer de matériels capables de répondre aux attentes des autres Armes. Les quelques expérimentations réalisées autour du concept de canon autopro- Pulsé n’ayant pas abouti, faute de budget, les Etats-Unis entrent donc en guerre sans canons automoteurs parfaitement adaptés aux réalités du combat. ‘Sout mention cons, touts photos US Nara Ess Le « Blitzkrieg » met en lumire la nécessité de béné- ficier d'un appui feu constant et donc de pieces Ccapables de suivre le rythme imposé par les unités _meécanisées et bindées sur tous les types de terrain. Lanilerie wractée montrant rapidement ses limites ‘sur sols tourmentés, les véhicules autopropulsés se présentent par conséquent cornme la solution la plus Gvidente aux yeux des militares. Linexistence de ‘ce type de notion dans les Armored Divisions oblige Ordnance Department & adapter des matériels déja existants, on attendant I'arrivée de nouvelles machines plus performantes. En 1940, la mise fen service du Halftrack M3. permet a I'Armée ‘américaine de posséder une plate-forme efficace ‘et s‘adaptant convenablement & la greffe d'une bouche & feu. La premidre modification apportée ‘au semi-chenillé américain est installation dans la calsse du canon de 75 mm M18976, héritier direct, du célabre « 75» francais de la Premigre Guerre mondiale. Initislement pensé comme entichar, le 75 mm M3 Gun Motor Carriage s'avére en réalté sur le terran trés vite détourné de son usage théo rique pour une utilisation en appui feu rapproché. Les résultats concluants de cette premiére expé Fimentation incitent "Ordnance Department & continuer dans cette voie avec une commande de 500 exemplaires du T30 Howitzer Motor Carriage (HMC), doté de I obusior de 75 mm M1A1 Assemblée 2 324 unités, une version similaie équipée d’un obusier de 105 mm voit également le jour sous le nom de T19 HMC. Toutefois, le canon de gros calibre solicite plus fortement le chassis du Halftrack. Ces engins, dont la produe- tion commence au tout début de l'année 1942, sont envoyés au combat dans les états-majors de compagnie des bataillons de chars et quelques bataillons de reconnaissance des divisions blindées, fen Afrique du Nord et en Italie notamment 1. En dépit de leur efficience et des indiscutables services quis rendent, ‘Armored Force Board les considére ‘comme des équipements de transition. En effet, les nités mécanisées réclament toujours des véhicules ‘micux protégés et surtout plus & méme de suivre les opérations dans toutes les conditions. Ces consi- dérations sur les limites des Half-tracks modifiés poussent les concepteurs & remettre en question leur utilisation au profit d'un tout chenille. De ce ‘changement d'orientation né le T32, concu & partir {du chassis du char moyen M3 Lee. Aprés ablation de la tourelle, un obusier de 105 mm M2A1 est ainsi implanté dans le compartiment de combat ‘A LeM8 «Ag», déflant dare re conrune de Breage. 3766 {Seti da dn comes ouvert sur le dessus. L'engin, désigné M7 Priest, devient le premier blinds d'artilerie américain automoteur. Fin 1941, ‘Armored Force réclame cependant le développement d'un _véhicule femportant un obusier da 75 mm afin d'apporter lun support danllerie mobile et rapprochée aux Unités mécanisées, ete ETSI ag aye Ue Co besoin pressant donne naissance & toute lune série de démonstrateurs utilisant la. plate: forme du char léger Stuart. Toutefois, ‘Ordnance Department ne part pas de 2670 et, ds 1939, un vehicule est imaginé partir du M1 Combat Car. Sur le T3 HMC, lrobusier de 75 mm M1A1 prend place sur la partie antérioure de la caissa, il posstde également une tourelle avec une mitrailleuse de calibre .30 fixée sur le dessus, & gauche en position décentrée.2 L’exiguité du T3 HMC, censé accusilir trols hommes d’équipage, condamne le projet: en revanche, sa mise au point permet aux ingénieurs dacquérir une premiére expérience dans la concep. tion d'un blindé d'artilerie. Plusieurs prototypes dobusiers autopropulsés sont alors développés 2 partir du chassis du char léger M3. Fabriqué & deux exemplaires en acier doux par la Firestone Tite & Rubber Company, le T18 utilise obusier de 75 mm M1A1 install 8 droite, dans un compart ment de combat totalement clos, conférant de ce fait un gain de protection indiscutable comparé & son prédécesseur Genta Homer Motor Caringe a 6 photgraphiéen sot 184d dans le eocaurda Borenton en Basee Nomange. Leng, apparont ‘isang Armored Oso, ae te soonquet for evoatur de Lasse». Un dos memes 6 requpage, au premier po, ‘Stare au nctoyage defame ‘eebusar Lee contaners en ato endo a rot sla peo pamatent de preter os Imuntons dos sloments once, ‘¥ Protogtaptl are (8 fade ‘aesraue) un 8 cera ayart ‘rsiembscement sbi n reene aos vor ei ouch. epave es emorquee pa un carion 2 epanage Ward LaFrance Sepeeant dun wel dune capacté 4020 tnnes, bin susan pour un fngn ce 16 tones, Anoter que cas machines ne regcvet pas e dsigaton «fe production commeneant par un Late T eat vise pour lee vovoues do st ls pretetypes ces prosuctons ites tila etre ti eat enrevancne onnde aux vetoes quant et ‘soprouvés pour un asembiage 3 grande Schete. ‘Cate configurations rae sure char moyen MS Lee * CCependant, Armée américaine préfére conti ruer & utliser le HelF-track T30, beaucoup ‘moins codteux et plus repidement disponible. apparition de la variante MS du Stuart apporte un second souffle au programme, et deux véhicules tests voient le jour au début de année 1942: les T41 et T47. Le T41 uilise le méme obusier de 78 mm, mais cette fois-clogé on caisse dans une superstructure ‘ouverte. Le compartiment de combat est par aillurs élargide 12 cm par rapport auxmensu rations d'origine du MB. La protection des servants, jugée insuffisante, conduit 8 rapide- ‘ment enterrer ce « mini Priest». Initalement bbasé sur le chassis du M3, le T47 opte fina lement pour celui du nouveau MS. Pour la premiare fois, un obusier de 75 mm M2 est monté dons une tourelle entiérement rotative ‘ouverte sur le dessus. Les qualtés évidentes d'une ‘elle configuration, comme absence ‘du probleme de débattement atéral de arme principale, poussent les autorités améri ‘caines & tester rapidement engin, renommé M8 Howrzer Motor Carriace pour l'occasion 75 mm MB Howitzer Motor Carriage, & "Aberdeen Proving Ground et au Desert Training Center de Californie. La phase d'essais aboutit @ des modifications rmineures puis & une mise en production das septembre 1942. Gs nanny Entre septembre 1942 et janvier 1944, 178 exemplaires sortent des usines do la firme Cadilac. Une cadence relative- ment importante qui est faciltée par I'adap- ‘ation d'une tourelle sur un chassis déja existant. Le MS et par ricochet le MB sont dos M3 Stuart avec toutes las amélorations issues de Fexpérience acquise avec la série des biindés Iégors depuis le M1 Combat Car Les modifications les plus notables se situent ‘aU niveau de la motorisation et de la boite de vitesses. Issu_ de aviation, le moteur Continental des M3 ast remplacé par deux blocs V8 Cadillac Series 42 de 5,7 litres de cylindrée, délivrant une puissance totale de 296 chevaux. Entigrement automatique, la boite de vitesses Hydramatic, initiale- ment congue pour équiper des automobiles Oldsmobile, autorise un changement de rapport contélé par le degré de solicitation de T'accélérateur.3 Le train de roulement se ‘compose d’une suspension @ resorts vert ‘caux (type VSS), de galets de roulement regroupés par paires sur deux chariots, d'un barbotin & treize dents, de trois rouleaux porteurs et d'une roue tendeuse en contact avec le sol. Les chenilles sont du type T16 avec patins en caoutchouc et guides latéraux. Des extensions de chenilles (Grousers) peuvent étre fixées entre les patins afin d’augmenter l'adhérence, 4 Tous ces éaui- ements font du MB un canon automoteur simple et souple & conduire, tout en offrant Lune mobilité satisfaisante du fait de sa messe mesurée de 15,7 tonnes, faisant au passage de cet automoteur le plus lourd blindé de la famille du Stuart. Le M8 HMC se distingue également par sa tourelle ouverte abritant un ‘obusier de 75 mm M2. Celui-ci comprend le ‘canon ot la culasse de l'obusier MAT et des éléments issus duu 75 mm M3 du char moyen Sherman, le tout greffé sur un affot M7 et terminé par un cache-flammes. Sa tourelle & rotation manuelle peut tourner sur un axe de 360° avec une élévation de - 20° + 40°. La dotation en munitions s’éléve & 46 pro- jectiles de 75mm en caisse, Par ailleurs, lune remorque, désignée M8, transportant 96 coups supplémentaires, peut étre tractée via une attache & I'arriére. Le MB embarque des obus explosifs (HE), fumiganes et & charges creuses (high Explosive Anti Tank) destings & engager les blindés adverses. Néanmoins, le canon et les optiques de tir ‘se révélent impropres aux tirs antichars. Faisant office d’armement secondaire pour la défense rapprochée et antiaérienne, une rmitraleuse M2 de calbre 12,7 mm est implantée sur un anneau situé sur le coin arriére droit de la tourelle. L’augmentation du diamétre de l'anneau de Ia tourelle de 20,3 em par rapport celui du MB accroit espace dévolu aux 4 membres d’équipage Le pilote et son assistant sont & avant de la caisse tandis que la tourelle accucile le tireur et le commandant-chargeur. En outre, | disparition du toit apporte une meilleure visibilté au détriment cependant de la protec- tion face aux interpéries et autres aléas duu champ de batalla, Cette tourelle est égale- ‘ment utilisée sur le véhicule chenillé amphibie do débarquement LVT(A)-4, en substitution de celle du char léger M3. L’expérience de la bataille de Tarawa de novembre 1943 a en effet mis en évidence le besoin d'un appui feu lourd lors d'un débarquement amphibie. Une toile en chanvre peut étre disposée sur le toit afin d’éviter que l'eau de mer ne pénétze a Vintériour. 3. Cete bite de viesses depose de 4 rapport avant 11a amre, qu dot eve eseedonne manuetamen. “Les Grouse alt souvent fase sos cds os ace Tacs & Tas Magan 01 = M8 HOWITZER MOTOR CARRIAGE ar : COTO TTS 4 taioae owtour: 2.49 m Largewr: 2:32 | Vane de ce MB dea 2°08 (division bind) dvote lot de bord du HMC ans que le ‘coche permetan datler ne remoraue a mrss 6 engin, EPA angueu: 498m La curasse de ce «lance pastes », endommage par une min, n'a pas sf le protéger ‘Gun 7.Scm enteprenant.. Cet eng est fects la arma du (Gcesblementeregimon alr de chascours de chars). comme = ‘alr « revlstonnae» pet su son lane ainsi gue son ramalrculatn, Nous sommes & Coursiovant,cansie carton de Del, pds do Bolo, ia m-secambee 1984, En Deal Cece at Ciro ‘Autonomie sur route Deux larges trappes de vision sur charnidres sont pereées sur le glacis, auy detriment de la mitrailleuse de caisse, afin de compenser la suppression, fen raison de I'élargissement de Ia circulaire de la tourelle & 1,38 metre, des ‘optiques du toit dela caisse. sais Le MB débute sa carriére opérationnelle sur le sol italien @ la fin de l'année 1943 en équipant les compagnies de commandement des batailons de chars moyens, & raison de trois par bataillon, jusqu’a l’arrivée des M4(108).llentre également dans la dotation des pelotons d'artilleio d’assaut des bataillons de reconnaissance (Cavalry Reconnaissance Squadrons) avec quatre automo- teurs par peloton. De Italie & Europe de ‘Ouest en passant par le Pacifique, Je MB est présent sur tous les théstres d'opérations. Sa mobilité, sa fiabilté Cra ‘générale, ainsi que la puissance et la versatiité de son obusier de 75mm ‘sont appréciées de ses utlisateurs qui lui reprochent cependant sa faible protection, sa haute talle et son absence de toit. Sa diffusion auprés des alliés s'avére en revanche assez limitée. Seules les forces de la France libre LT TN} ont utiisé et, contraicement aux « autres Stuart», le petit blindé n'est pas ‘envoyé en Union soviétique ou au Royaume-Uni, Coupureverticale Garde au sol CoE Te "5mm Howizer Motor Cartage (HMC) a, M8 Howrrzer Moror Carriace 75 mm Homtzer Motor Camiaga (HNC) MB Unite nan idontige 751m Homtzr Mar Cariag (NC) M8 75h Lig Tor Bataton (atu a ar ty sen scare 1984 sce de Sra Les Francais en regoivent 174 dans le cadre du Land Lease, et quelques autres exemplsires issus des surplus américsins pour équiper leurs divisions biindées. La fin de la Seconde Guerre BIBLIOGRAPHIE ee eerie erica ar iceen cy War 2, 1968 eee alae ore eemeLZS ia SGU Nee eM The Stuart Light Tank Seri. ‘mondiale provoque le retrait du MB des inventaires de I'US Army. Toutefois, les Frangais vont continuer & Iutiser massivement au cours de la guerre d'Indochine. Ce conflit ne marque cara eee aaa a) COT oa ae) ae area Cea SRE ‘cependant pas la fin de la carriére de Vobusier automoteur ; remis & 'armée sud-vietnamianne naissante,ilcontinue deservirjusqu’alafindes années 1960, soit plus de 25 ans aprés avoir fait ses premiéres armas en Italie. Le MB subit peu de modifications au cours de sa carrie. La plus significative reste le remplacement des galets de roulement ajourés sur les véhicules de début de série par des modéles en acier plein sur les suivants. Des équipages lui font évidemment subir les habituelles ‘«am@liorations » liées aux combats, ‘comme par exemple I'ajout de sacs de sable et/ou de patins de chenille pour renforcer la protection. Les variantes sont peu connuss, I’Armée américaine 8 néanmoins expérimenté le canon de75 mm M3 du Sherman dans la tourelle du petit automoteur afin de lui donner plus de « punch ». Ce petit « Tank Destroyer » ne dépassera pas le stade du prototype. Par ailleurs, la spécificté des combats dans la jungle pousse [Ordnance Department & cconcevoir un engin & partir du chassis, du MBA1. Dénommé T82, son déve- loppement débute en décembre 1943 ‘et deux prototypes sont assombiés. Llabsence de tourelle allége le biindé, mais contraint également & monter obusier de 105 mm & Havant de la superstructure, impliquant de facto lun débattement latéral_limité. Le projet sera finalement abandonné en ‘mai 1945, le petit automoteur n’étant plus nécessaire Les Américains développent done leur anilerie automotrice en s‘inspirant des modiles allemands du début de ls guerre. Avec le MB, tout comme le Tank Destroyer N10, is se différencient de leurs adversaires en faisant le choix de oreffer la piéce d'artllene dans une ‘ourelle, afin de profiter de I'avantage du tir tous azimuts. Pour toutes ces raisons, le MB donne le plus souvent entire satisfaction & ses utlisateurs dns son r6le dappui feu, et, comme son grandfrive leM3, ce « lance: paatates » aurait amplement mérité le ‘doux surnam de « Honey ». 8 - Cot exer do musée st rasan pore avant frmée, On Femarque quole bout du be est ‘due do son tein de bouche Comoe reste wes loners dans cat confguraion ce est (qapatr es andes quate. ‘eats quivaion ére equ’ que cua se gindrloer ‘Sle Sotamde 160 mm. o gauche Phase de rau morer de 160 mm lor des combate monés par Teoh ‘on 1973 danse Sia On peut ‘or a gaehe la miaeuse de "217 mm en positon defensive carlo M66 Maxmst de par sn ust, est positon assez prés du ont Des vations de {entasin enoemis desngos ‘fata moter, et one protecton appa talent done Seren {¥ Vererplae ou M.88 ce Boyt ha-Totchan won dame aoe apo avant basso (donc on poston de.On pout detrquer ffouxpots casio ouverts ute ‘susdesus is chenles Si sont Ploeds de chaque cts cu vehicle ft sorvort do rangement pou Fimpecenta co Squpane cu pour lorrateegor de mantonance. ‘autorisant une portée maximale de 9 600 métres. Capable de lancer des roquettes de 38,6 kg conte- nant 5 kg de TNT, il atteint une cadence de tir comprise entre 6 et 8 coups par minute grace & la présence de 6 & 8 servants maximum. Cependant, le systéme d'approvisionnement par la bouche, surtout avec des roquettes de presque 40 kg, est tne téche pénible compte tenu de la hauteur bien ‘trop importante pour un homme. Une modification est done apportée afin de rendre leur maniement plus facile. Le choix d'un chargement parla culasse résout une partie des probleémes, mais il n'apporte toutetois pas la praticité voulue, malgré son appa- rente bonne idee. Il est vrai qu’a chaque fois que les servants enfournent une roquette dans la culasse, le tube doit étre absissé vers I'avant, puis une pla- Que, située 8 mi-parcours du canon, est ouverte & Vide d'une charniére afin de pouvoir y positioner le projectile. Enfin, la plaque est remise en place pour le pointage. Apres avoir effectué toutes ces fastidieuses opérations, les servants peuvent ouvrir le feu... Devant se répéter continuellement, cette ‘manutention fatigue considérablement les soldats ‘au bout de quelques tirs & peine. Afin de compen. ser cette éreintante manipulation, entrainement lest mené de fagon rigoureuse. Le déploiement de calibres inférieurs comme le 80 mm Soltam, et jusqu'au 120 mm Soltam, ne ose pas de réel problame, bien que des 120 mm. sseront montés sur des porteurs,& instar du Kardom. installé sur un M113. I n’en va pas de méme pour un tube lourd de 160 mm qui nécessite des moyens. de tractage appropriés. En outre, les servants doi- vent étre transportés séparément, tout comme les munitions déplacées par des camions ravitalleurs, ‘exemple des Alfa pour I'Artlore israélionne. Les industries mifitaies isradliennes (IMI ont alors Vidéo de concevoir un engin capable de remplir toutes ces fonctions. Neb Len o8 esti presen au mines de Beythe Toran sec ate ant de acest Dincesionpoton tase Une oso ore abso, Tboalss put pul re mare tome ‘hates de eenargoment sale canon dot ee orworte A gauche sta ote on pet aprcoit les anges o ont ‘Spostes es eqotes ere More sovague de ns mm adie 1918 Dun pds de 63.9 temes, 0429/64 open 1018 edo ox capable fopedorin oes expat 419470 meres Corsinessxres taser cntorre ae ew rans» ‘sate toro Taprse de Kongebera. ible congue GeBern parle + Frnt te Bloe. 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Si tactiquement la Wehrmacht conserve encore un fort potenti, elle est dépassée par l/Armée rouge quiméne la « danse », Ditfensive ‘en offensive, es Soviétiques se rappro- cchent progressivement de l'agglomé ration de Konigsberg, vue par Moscou comme un objectif prioritaire car Ia cité est le symbole tout-puissant du miltarisme prussien. De plus, 6a prise permettrait 'annexion de la moitié Nord de la Prusse orientale. De ce fait, 'opération purement tactique que représente l'assaut sur Kénigsberg se {double d'une vision stratégique a moyen terme. Cette politique pesera de tout son poids une fois a guerre finie. Maloré la puissance de Armée rouge, la future ‘conquéte de ce centre urbain presti gieux semble problématique. Il est vrai ue la cité est une véritable forteresse, ‘du moins dans esprit des assaillants, défendve par de soles ouvrages munis une artileie nombreuse. De plus, sa uadruple enceinte abrite, selon les services de renseignements russes, 130 000 combatants. Lorsque le maré- chal Aleksandr Mikhlloitch Vassievski | ordonne & Bagramian, commandant du groupe d’armées Samland, de s'em- parer de la ville, la tache parait ditfi- cile. Lofficier supérieur profite heureu- sement du retour sur expérience de la bataille de Stalingrad. Effectivement, les Allemands n’ont pas été les seuls & retenir les lecons de cet affrontement. Sieur réponse a la problématique de | la guerre urbaine a été en partie tech nologique, les Bolcheviques ont de leur cdté créé en novernbre 1942 « la ‘Section pour exploitation du combat». ‘Travaillant au sein de la Direction d'His- toire militaire, cette section a vocation de tirer es enseignements des enga: gements mettant aux prises ‘Armée Touge et la Wehrmacht. Contrairement 8 bien des idées recues, les officers bénéficient d'une remise & niveau réguliére dans le but d'augmenter leurs ‘Competences surle terrain. Longuement analysée, la victoire de Stalingrad Cconstitue pour Bagramian Vexemple & suivre. Fin février 1946, alors que les fusiiers russes encerclent la localité, les cadres se penchent sur les exploits ‘éalisés par leurs camarades durant "iver 1942-43. Paradoxalement, méme siKénigsberg est un objectt important, les forces dévolues n‘ont que bien pew de chars ; 250 engins ont en effet été rassemblés, Pire encore, les forma tions d'infanterie sont ts loin dt & leur dotation maximale at, aprés avoir racléles fonds de toi », les effectits si6levent d en moyenne 3.000 hommes par division. Dans le meilleur des cas, 3.800 soldats sont effectivement disponibles ! Au total, opération mono- polise 137 000 hommes de troupe. Face aux 130 000 Landser, présumés présonts dans Konigsberg, cet effectit s‘avére etre totalement insufisant. Les Sovistiques admettent qu'un rapport de 5 46 pour 1 en faveur de lassaillant fest nécessaire pour parvenir & défait la garnison d'une ville transformée fen camp retranché. Heureusement, les Fromtoviki sont appuyés par pres de 5 000 piéces de tous calibres dont du matériel lourd de 305 mm capable, théoriquement du moins, dengager les forts ceinturant I'agglomération. Sur le papier, cela ne suffit cependant pas a assurer tune victoire en seulement cing jours, délai imparti ppar Bagramian. Les troupes au sol comptent néan ‘moins sur la composante aérienne. Dominant enfin les cieux, la Vaenno-Vazdushnye Sily (VS) réunit pprés de 2 500 appareils dont plus de 1 100 bombar- diers. Artllrie et aviation doivent écraser les fort- fications sous des tonnes de bombes et d'obus. La météo n’est toutefois pas dans le camp de I’Armée rouge. Pluie, boue et brouilard se conjuguent au point d’empécher les avions de prendre lair et de géner los réglages des bouches 4 feu. Prudent, Bagramian ne ‘table pas uniquement sur la VVS pour venir bout de la forteresse. I ait pertinemment que les troupes au so auront & accamplirI'essentiel du travail, Pour ce ‘ere, il fait dresser un plan tés précis de son object. Chaque position, chaque immeuble fait objet d'un relevé topographique, apres avoir été mitrallé par des avions de reconnaissance. Les cartes mention: nent ainsi les eoordonnées des points de résistance possibles. De cette facon, latilerie pourra appuyer Précisément, et rapidement, l'avance des soldats ‘usses en fonetion des besoins, Loin de n’étre que des antins sur un gigantesque échiquier, ces derniers ‘ecoivent des consignes strictes. Les chefs de section doivent donc soigneusement apprendre les itinéraires de progression, les points de passage, les zones de |} rassemblement... car expérience de la bataile de Stalingrad a prouvé que, dans une cité noyée sous la fumée et la poussiére des explosions, le plus difficile était de s‘orienter sans se tromper. Dans le but de préparer au mieux ses hommes, Bagramian ordonne la construction sur ses arriéres de centres d’ent ‘ment destinés & former les soldats ala guerre urbaine. Ainsi, des vétérans de Stalingrad sont transformés fen instructeurs et transmettent leur savoir en matiére de progression au sein d'un espace en trois dimen- sions, comprenant également les caves. les égouts et autres souterrains, Les menaces sont listées pour limiter au maximum effet de surprise des Frontoviki confrontés & un environnement inconnu, Per consé- Rev ine ins hve, ‘nish-122 manana cnetae tes do Krister. site aren aorotersovasue et pes aie envi, dts esa masse et de Salonguou, nen resto pas moins tn vote deppuou al our bes Fen roe aa pisance ‘ee Garret asa tran sénop nam nemeteora eihycemaweree tater amiocmeen eer Seccasmems quent, des séances gran- deur nature permettent de saisir les bases du combat urbain. Lors de ‘ces exercices, Bagramian insiste sur la coordination entre 'infanterie et 'avia- tion dans la réduction des poches fortifiées. La situa- tion se révéle si complexe que Moscou dépéche sur place plusieurs officers de haut rang pour organiser le trafic aérion au-dessus de Knigsberg. Pour Vfficier supérieur, cette préparation ne suffi pas. homme est cconscient que le structure méme de Armée rouge est un point faible dans Vattaque d'une cité trens- formée en forteresse inex ugnable. Quelles soient d’infanterie ou blindées, les divisions russes ne sont pas adaptées 8 un tel champ de bataille. Trop peu manceuvrables, elles risquent fort de manquer d'initiative et de souplesse, pourtant indispensable dans un lieu lla situation tactique risque de changer en quel- ques instants, Désormais, l'unité de base devient la compagnie. Une soixantaine d’hommes, munis darmes légeres de type pistolets-mitrailleurs ou ‘grenades, ont pour objectif de progresser au milieu des positions adverses. Sans appui, ces soldats se feraient toutefois rapidement décimer. Des engins lourdement blindés, JS-2 dotés de canons de 1122 mm et ISU-152 munis d'obusiers de 152 mm, sont en charge de couvrir leur avancée en se msin- tenant prudemment en artiére, préte a intervenir ala moindre difficults. Des équipes d’assaut d'une ving- ‘sine d’hommes sont également formées. Avec des lance-flammes et des mitrailleuses, elles doivent prendre les forts venant 8 opposer une trop grande résistance. En outre, des sapeurs sont déployés afin de neutraliser les obstacles mis en place par les Allemands, telles les mines. a” Une fois les axes nettoyés, des groupes de T-34/85, Convayant de infanterie sur leurs caisses, doivent profiter des passages ouverts et rapidement porter le feu surles ariéres ennemis, leurs canons de 85 mm faisant également office de piéces mobiles. Later rest pas en reste. Contrairement a une idée recue, elle ne se contente pas de nayer 'adversaire sous tn déluge de projectiles en tous genres. Si, & la maniére de la Voenno-Vezdushnye Sily, elle a pour ‘ache do matraquer lee positions germaniques, elle assure aussi un appui feu au plus prds de la ligne de front. Pius faciles 8 déplacer, des tubes de 45 mm et de 76,2 mm suivant la progression des troupes au sol, préts & engager toute fortification, tout blinds vvenant se découvrir. Les Frontoviki misent sur les Gaubitsa-Pushka obr. 19379 152 mm ou les BY indécise. La réalité est tout autre : si les di ‘Une clone crautomoteurs de la 4 emée dela Garde de Lelouchenko progresse verse lignes averses, Ue depos resco adopt par i vehicles atestequole Lua rest pas consdereeconme une menace, Atassaut| Prk dun T2406, ‘des Prono aehisent pas de couse une anche, Le partes cenhommes cot meotantos lr lamarce suri captat slarance, oul Haus de Selon, au pot ‘oles auront une niuenescartane Strlosacsques utes par me rouge rs des urs combat bans obusiers lourds de 8-4 de 203 mm. Ouvrant le feu en tir tendu, ils écrasent le plus solide des blockhaus avec des obus explosifs de 43,5 kg et 100 kg. Une fois ses troupes entrainées, et la météo redevenue clémente, Bagramian ordonne I'attaque. Le 6 avril 1945, I’Armée rouge se rue sur Knigsberg. Malgré toute la puissance de la VVS et de artilleri, la ‘conquéte s‘annonce meurtriére, Le manque d’infan- terie du cété soviétique et les défenses statiques allemandes sont deux écueils annoncant une bataile russes manquent de soldats, la forteresse érigée ou XIX® sicle est loin de présenter les atouts néces: ssaires pour résister aux forces mises en place par Bagramian. Tout dabord, la gamnison a été suréva- luée parles services de renseignements et le général Otto Lasch recense seulement 52 000 hommes. Heureusement pour la Wehrmacht, les usines a ‘mement n’ont pas été touchées par les raids de aviation alliée et elles fabriquent encore des muni- tions et des mines en quantité. Hélas, les canons des forts ceinturant la ville sont d'origine étrangdre et las stocks d’obus sont au plus bas. Si des miliers de Panzerféuste sont livrées aux soldats, une partie des troupes, celle affichant le plus haut potentil, & exemple dela 5. Panzer-Division, est retirée suite & des luttes d'influence entre les dignitaires nazis. Des millers de mines sont également installées devant les fortifications, mais de nombreux tubes de Flak Schappent & autorité du général Lasch. Face & ce constat alarmant, Vofficier est alors obligé d‘avouer son impuissance & organiser un périmetre cohé: rent. Néanmoins, les soldats retranchés ont dans leur manche un atout non négligeable : la schwere Panzer Abteilung 505 et ses 13 Panzerkampfwagen Tiger Ausf. B. Associés 8 une quarantaine de StuGe et de Panzerjéiger, ces chars lourds pourront-ils ccontrer la charge imminente ? Dans la nuit du § au 6 avril 1945, l'Armée rouge passe &'attaque. Tandis que aviation bolchevique désem- pare les défenseurs en envoyant des vagues de bombardiers frapper les différonte quartiors, des groupes do choc profitent de I'effet de surprise pour s'emparer des positions les plus avancées. Ces attaques nocturnes sont couronnées de succés. Puis, les batteries ouvrent le feu. Durant deux heures, des tonnes d’obus martdlentles, lignes ennemies. Le barrage d’arillerio. dévaste tout sur son passage, faisant s‘effondrer les immeubles, labourant les points d'appui, éventrant les bunkers. ‘Sonnés, désemparés, les Landsersubis sent, tout en espérant ne pas perdre la raison. Le paysage est bouleversé pares ‘explosions, des incendies se déclarent tun peu partout, la fumée s‘ajoutant & la poussidre soulevée par les impacts dobus allant jusqu’a 305 mm ! Les, Katiouchas participent & la curée, associant le pouvoir explosif de leurs projectiles de 132 mm &lour hurlement, fen vol. Vair devient respirable. Puisles ‘munitions fumigenes remplacent dans, les culasses les obus & fragmentation, En fin de matinge, une fois la vile noyée sous un nuage opaque, Bagramian lance Voffensive proprement dite. Les sapeurs ouvrent des passages aux groupes. d'assaut qui enlevent sans difficulté les premiéres lignes. Encore sous le ‘choc du bomibardement, les défonseurs ropposent qu'une faible résistance. Une fois les premiers faubourgs atteints, les Frontoviki procedent comme a l'exer. cice. Abattant les murs, ils pénétrent dans les caves et les rez-de-chaussée tandis que leurs camarades ouvrent le feu Ala mitralleuse sur les étages les plus hauts, forcant les Allemands a se mettre & couvert. is Arillerie expédie a tir tendu ot & hausse maximale des dizaines d'obus, obligeant les occupants a refluer vers le bas des immeubles, 18 ol les attendent les groupes de choc tennemis. Une fois la position nettoyée, Vinfanterie russe repart en avant, sous Ia protection de canons de tous cali bres pilonnant le moindre centre de résistance. Dans le ciel, la VVS a fait décaller des nuées d’avions d‘attaque au solnattendant qu'un signal pour plonger sur leurs ibles. Bien que leur adversaire rmaitrise son sujet, les Lander parvien- rent freiner sa progression. Les MG-34 et 42 balayent les rues, couchant les fusiliers avant d'etre réduits au silence ’ coups d’obus de 203 mm. Une fois Vinfantorio russe dspersée, ils détruisent au Panzerfaustles JS-2, mais les bate ries sovitiques ouvrant le feu a tirtendu pulvérisent tout sur leur passage. Les Contre-offensives ennemies se heurtent systématiquement & ce mur de fou qui parvient& dsloquer toute concentration e troupe. Meme les StuGe ne peuvent espérer résister & une telle puissance fet sont obligés de se replier. Enfin la nuit tombe sur Kénigsberg. En faisant avancer ses groupes de choc, Bagramian pousse son avantage et prépare au mieux l'offensive du lendemain. A raube, les Allemands observent le ciel bleu remplid’avions de tous types. Un groupe de 'SU, pour sven Sematnodhaya Ustanov, Salonne fab un Bosquat En 19445, os Soustiques aignent dx de ites co ros call lecisu-i22 of SU-152, {hatteeee perp tent ansia gree fun ‘TZzmm(Ats.ouD-25) et do 152 en (20) Son Tangle doa pce do wo, pout ro ice cideiior Fi ou Taute des versions, Laprésence cn ten de bouche a dole chicane est caractrstque dun SU-122, ‘mos tous non poseben pas Le be do 152 rm fest équis dn inde bouche’ eine matte tsa engueur es nerere. Suree cre, comets er da absenoe ean ce bouche, nous sommes tent Ge voir dee ISU-122 LLéqupage de ctis-2 préfereweibloment voyager hore do Paci Sat deson char fat ion ‘our que leganome ds Stank » sovetque ost tut bonnement pire

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