Des Idoles

Arpentant en tout Sens des Couloirs Sombres

Qui menait jadis a d’Antique Catacombes
Marchant, sans Hâte, sur des corps en Putréfaction
Avançant vers le théâtre sanglant des Actions

Perdu dans des Pensées Secrètes et Dérangeantes

Il fuit, Paisiblement et à pas Lents
Il s’approche au plus prés de ces feux
Il s’agenouille et lui brulerons les Yeux

La Divine Comédie rentre en Scène

Présentant a chacun, Pantins & Reines
S’exclamant des Métaphores en Rimes
Sacrifiant a leurs Humeurs ; Assassine

Des Idoles en Habit d’Ors & de Pierres

Approuvant en silence, abreuvant leurs Prières
Leur offrant peu à peu, le Visage de leur Dieu
Vitrifiant leurs Ames et leurs Rongeant les Yeux.

11/03/97