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Ballades Nocturnes

Sur les berges, l’ennui qui, si discret, nous sourit


Des arbres noircis par la venue de la Nuit
Des Hiboux qui s’éveillent, des paroles, des envies
Dans les Brumes, si belle, surgit la Pluie

Le murmure du vent, s’en allant dans les champs


Si pure, la Nuit s’installe sur son séant
Les petits feux, l’Horizon des maisons se dévoilent lentement
La Nuit tend ses mains, enfilant ses Gants

Elle s’installe sur la ville, découvre son Corps


Echangeant sa venue contre un sourire d’Or
La Nuit abat son jeu la ville, elle, s’endort
La Nuit vaine Menteuse La Tourmente de ton Sort

Sur les bords, les Remords ont de la peine


Les Feux y passent et toi tu traines
La Nuit, lui appartient car Elle est Tout
Chaque nuit, j’y pense ; Amer est son Gout

01/02/96

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