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HUMAIN

Solomenalamba

LENTA
MADAGASCAR
2022
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PRÉAMBULE
Pour l’homme, le meilleur moyen de comprendre et d’ac-
quérir des connaissances par la lecture et l’écoute est d’imaginer le
contenu des idées.

D’après les résultats de recherches scientifique, l’univers a


14 000 000 000 d’années. La Terre en a 4 500 000 000 et l’homme n’a
existé que depuis 300 000 ans. Par rapport à ces chiffres, nos 70 – 80
ans de vie apparait comme une goutte d’eau devant l’océan. Mais
depuis près de 500 ans, la vie de l’homme a pris une évolution insai-
sissable, surtout au niveau technique et technologique. Les com-
merces fructifient et l’exploitation de ressources accélère tant chez
les grandes nations que les petites. Ces cinq siècles ont aussi été
marqués par les guerres et les génocides les plus meurtrières de
l’histoire. Quand le temps semblait se calmer depuis les années 90,
le divertissement et le commerce d’outils modernes de facilitation
ont pris place. Actuellement, 80 % des considérées richesses ter-
restres appartiennent aux 2% de la population mondiale alors que
les nations sont catégorisées en tant que pays développés, en voie
de développement et sous-développés.

Ce livre est une corde lancée vers le lecteur afin de l’at-


tirer à avancer vers la connaissance en vue de vivre pleinement
son expérience de vie et d’atteindre ses objectifs personnels. Il ne
contient pas l’intégralité des détails sur la connaissance de l’uni-
vers et de l’être humain mais en regroupe assez pour pousser cha-
cun vers sa propre évolution et celui de sa vie. On ne recense ac-
tuellement pas moins de 5 000 planètes connues dans tout l’univers.
La naissance et l’existence prouvée de la vie sur une seule qu’est
la nôtre ne provient que d’un immense hasard ou d’un miracle.

Il existe un dicton qui dit que « La réalisation repose surtout


sur le mental ». La « volonté » souvent apparaît à la société comme
un super pouvoir des chanceux. Mais dès que les connaissances
sont à portée de main, la « volonté » n’est que la force combinée de
notre concentration avec notre désir de réussite. La vie doit être un
éternel évolution, rien ne doit donc nous décourager.
INTRODUCTION
Chère lectrice, Cher lecteur, nous sommes heureux de
vous présenter ce livre qui s’intitule "Humain". Le titre du livre
est directement inspiré de la page "humain" sur les réseau sociaux.
Nous avons fait en sorte de le rendre court et clair afin de permettre
à tous de comprendre les idées qui y sont véhiculées, et aussi pour ne
pas accaparer trop de temps dans votre programme.

L’idéologie du "chacun pour soi" veut prendre place dans


la société. Des conflits et des guerres se manifestent entre nous,
humains et le climat de la Terre commence aussi à changer. Le
prix du refus de connaissance commence aussi à se faire sentir dans
nos quotidiens et surtout au niveau de notre survie. Justement, ce
livre est conçu afin de nous partager les impacts que peuvent nous
apporter les derniers résultats de recherche. Nous ne prétendrons pas
avoir créer aucune de ces théories. Nous avons juste regroupé et relié
les connaissances acquises depuis nos classes maternelles et ceux que
nous avions creusé à travers les livres de la bibliographie ; en vue de
s’entraider avec la société et pour préserver la nature.

Après avoir consulté l’avis de nombreux citoyens, nous


avons constaté que peu de gens gardent espoir au sujet de leurs
nations et qu’une immigration serait peut-être une meilleure idée.
D’après la majorité, la mentalité, l’exploitation de l’homme par
l’homme et les idées véhiculés par les entités politiques et religieuses
sont les responsables de la régression. À leurs avis, le mieux serait
de changer de trajectoire. Mais une nation c’est l’ensemble des
individus qui y vivent. Si la nation a besoin de changement, c’est
la majorité des individus qui doivent changer.

Une partie des citoyens affirment aussi que c’est le manque


de connaissance bénéfique qui est la source de ces échecs. La concep-
tion de ce livre est justement une de nos apports, afin de remplir
ce manque. Que d’ici quelques jours, mois et années, nous et nos
descendants pourront reprendre goût à la vraie vie, tel est notre
souhait. Redorer l’honneur de la Justice, de l’Humanité et
vivre ensemble dans la paix et l’abondance.
Solomenalamba

HUMAIN

LENTA
MADAGASCAR
2022
ÊTRE À PART

L’humain est une des espèces d’être vivant sur Terre. Un


être animal mais plutôt unique en son genre. Comme les animaux,
ses os sont généralement enveloppés de chair, il est équipé d’un ap-
pareil digestif, d’un appareil génital, d’un appareil respiratoire, de
cerveau et de ses 5 organes de sens qui l’aide à mieux connaitre
son environnement: la peau et les nerfs, les yeux, les oreilles, la
langue et le nez. Les signaux et les fragments de connaissances
proviennent généralement de ces organes avant de s’emmagasi-
ner dans la mémoire pour faire part plus tard des formulations
d’idées qui servent de solution dans nos vies quotidiennes. On sait
aussi que le cerveau est étroitement lié à la nuque et à la colonne
vertébrale. Cet ensemble contient un bon nombre des récepteurs
et d’émetteurs de signaux pour nos membres et certaines parties
de notre corps. Le corps entier est alimenté de sang pompé par le
cœur. Le cœur est commandé par le cerveau et tous les organes
de notre corps fonctionnent grâce à une Energie vitale. Cette der-
nière est contenue dans le sang, interprétée chimiquement comme
l’ensemble des nutriments vivants provenant des nourritures et de
l’air qu’on inspire.

Jusque-là, l’humain ne diffère d’aucun point d’un animal.

Les animaux ressentent des émotions et comprennent aus-


si certaines choses. Les émotions en réalité sont des états du corps:
initié par un rythme cardiaque commandé par une conscience
convaincue par une ou de plusieurs idées. Les animaux peuvent
être joyeux ou en colère, ils peuvent avoir peur ou même des fois
aimer… En revanche, réfléchir à élaborer une réflexion complexe
techniquement applicable dépasse ses champs de pensées.

C’est justement cette capacité à réfléchir qui reclasse l’hu-


main par rapport aux animaux. L’humain peut être guidé par un
objectif à long terme dont il a défini les délais lui-même, il peut
également sauvegarder une grande quantité de connaissance qui
lui permet d’échafauder des plans et des idées afin d’atteindre un
but ou de faire face à ses difficultés quotidiennes.
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Malgré son intérêt pour le pouvoir, pour la compétition et
son égoïsme, l’humain aime prendre soin de la vie. Surtout celles de
ses proches. L’entraide et l’unité sont les principales valeurs qui ont
permis la perpétuité de l’espèce humaine. Nous ne sommes ni les
plus tenace, ni les plus fort des êtres vivants mais nous avons réussi
à peupler la grande majorité de la surface terrestre et d’exploiter ce
qui est sur, en dessous et au-dessus de celle-ci.

L’agriculture, l’élevage, la médecine, l’écriture, le décompte,


la navigation maritime et le transport terrestre, la construction,
l’exploitation à but énergétique et toutes les recherches scientifiques
actuelles sont tous basés ou inspirés de l’observation du fonction-
nement de la Nature et la volonté des peuples à se partager des
connaissances afin de créer des méthodes et des outils de travail.

A part ces connaissances sur la matière visible, chaque


peuple de la Terre avait aussi ses méthodes spirituelles, depuis
fort longtemps, jusqu’à aujourd’hui. L’Esprit est interprété comme
une entité complétant l’existence humaine. Une entité spéciale, qui
puise son énergie dans la foi (l’ensemble des idées et croyances qui
convainc l’individu) et ayant une relation directe avec l’émotion.
Par rapport aux autres êtres vivants, on suppose qu’il est propre à
l’humain venant de la source primordiale de Vie et d’Intelligence.

Nous n’allons pas nous attarder sur la religion parce qu’on


sait que la foi est justement l’ensemble des idées et convictions
dont l’individu lui-même choisi d’en être convaincu. Cela est en
grande partie en fonction de ses connaissances et de son niveau
de conscience. Mais face à cela, nous pouvons toujours nous poser
cette question : « Vu l’organisation et l’ordre de chaque connais-
sance ayant bâti l’univers entier, du plus petit au plus grand, pou-
vons-nous imaginer que c’est le fruit du hasard ? »

Nous allons voir successivement dans ce partage : des


connaissances sur l’ordre du monde. Puis les relations étroites entre
ces lois et notre vie quotidienne. Après cela, la continuité assez dé-
taillée d’une existence humaine, ce qui définit l’humain, et les pro-
bables raisons de son existence.

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L’ORDRE TERRESTRE

Grâce aux recherches scientifiques, actuellement, nous sa-


vons qu’à notre échelle, le ciel est infini. Que la terre tourne sur
elle-même et tourne autour du soleil avec quelques planètes et
autres astres. Que le soleil avec nous, son système et certains de ces
étoiles qu’on voit pendant la nuit tournent autour du centre de la
galaxie. Ces étoiles sont justement d’autres soleils très ÉLOIGNÉS
de nous et qui ont chacun leurs systèmes planétaires.

À part le soleil qui a son importance par rapport à la vie


et la planète Terre, il y a aussi la Lune qui équilibre en quelque
sorte les cycles terrestres afin de permettre à la Vie d’y exister. Elle
fait le tour de la terre en moins de 28 jours. Quant à la Terre, elle
tourne autour de son axe en 1 jour et 1 nuit. (Plus précisément en
23 h 56 mn et 4 secs ). Autour du soleil, elle arrive à effectuer un
tour complet pendant une année (Plus précisément en 365 jours et
6 h ).

Les 4 saisons se partagent cette durée d’un an, comme suit :

- Le Printemps : entrée de la chaleur


21 – 23 Mar / 21 – 23 Juin (Le jour le plus long)

- L’Été : règne de la chaleur


21 – 23 Juin / 21 – 23 Sept

- L’Automne : entrée du froid


21 – 23 Sept / 21-23 Déc. (Nuit la plus longue)

- L’Hiver : règne du froid


21 – 23 Déc. / 21 – 23 Mar

Les dates susmentionnées coïncident avec les solstices et


les équinoxes. Ils s’appliquent dans l’hémisphère nord. Par contre,
dans l’hémisphère Sud, les saisons s’inversent deux à deux : prin-
temps/automne et été/hiver. Les dates de la nuit le plus longue et
du jour le plus long s’inversent également.
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ÊTRES

En général, la matière existante sur Terre est composée


des éléments : eau, terre, feu, air et électromagnétisme.

ÊTRES MINÉRAUX : Des composés comme les pierres,


le pétrole, les matériaux souterrains (gaz naturelles, réserves)…
Ils s’expriment souvent par leurs propriétés chimiques, l’émission
d’ondes électromagnétiques : leurs rayonnements. Ces derniers qui
peuvent être radioactifs ou pas, pouvant causer du bien pour sa
nature environnante ou l’altérer par mutation. Remarquons que
seuls ces êtres minéraux peuvent exister au-delà de l’atmosphère
terrestre.

ÊTRES VÉGÉTAUX : Des composés comme les arbres, les


algues, les fleurs… Ils s’expriment souvent par leurs propriétés nu-
tritives, odeurs et couleurs et depuis quelques années on a aussi
découvert des propriétés magnétiques des végétaux. À part cela,
les végétaux purifient l’air et protègent la terre qui les nourrie.

ÊTRES ANIMAUX : Des composés comme les oiseaux, les


poissons, les hommes… Ils s’expriment souvent par leurs expéri-
mentations et par leurs organes de sens. Le corps animal émet aus-
si des rayonnements.

Tenant compte de ces savoirs, nous pouvons aussi imagi-


ner l’existence d’autres êtres, invisibles à notre œil, conscients ou
non, en coexistence avec les êtres mentionnés ci-dessus.

Nos connaissances ne seront jamais certainement complètes


puisque jusqu’à maintenant, les recherches continuent par-
tout dans le monde. Malgré ces faits, les savoirs acquis jusqu’à
aujourd’hui peuvent se compléter afin d’améliorer le niveau de
conscience collective.

Entre autres, l’existence visible des êtres animaux com-


mencent à la naissance ou à l’éclosion de l’œuf et se terminent à la
mort de son corps physique.
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L’EXISTENCE

Les caractères et les spécificités d’un futur bébé sont déjà


en lui, dans son ADN alors qu’il ne soit qu’une cellule. Pendant sa
phase de gestation, il baigne dans les eaux utérines de sa mère où il
continue sa croissance. Les nutriments nécessaires à sa croissance
lui parviennent par avec le sang traité par le corps de sa mère par
son cordon ombilical. Tous ses organes se forment pendant la
grossesse et certains commencent déjà à s’activer. Par exemple, le
rythme cardiaque d’un futur bébé ( 120 – 150 BPM ) est 2 fois su-
périeur aux nôtres. Dans le ventre de sa mère, un futur bébé bouge
et peut aussi entendre les bruits dans son environnement. On re-
marque que son appareil respiratoire ne s’active qu’à sa naissance.
Et c’est là que son corps se sépare de celui de sa mère.

Dorénavant, seuls les nutriments qui proviennent de ce


qu’il mange combiné avec les bienfaits de l’air qu’il respire lui as-
sure la vie. Par conséquent, la nourriture, l’air respirable et l’eau
potable sont les besoins vitaux prioritaires de l’homme.

Il est clair que plus ces produits sont difficiles à trouver,


plus l’instinct de survie chez les hommes s’éveillent. C’est illustré
partout dans le monde surtout dans les pays sous-développés et en
voie de développement où la violence, l’insécurité et la corruption
gagnent du terrain facilement.
Par conséquent, si une nation aspire à évoluer d’une base
humaine, la bonne nourriture, l’air respirable et l’eau potable
doivent donc être à portée de main du peuple. Si on voulait élargir
notre champ de vision, de grandes plantations, de grandes terres
d’élevage, ainsi que l’élargissement des réserves naturelles contri-
bueraient à garantir ces besoins vitaux.

Une fois ces priorités remplies, l’humain cherchera à com-


prendre et élaborer des idées. Le meilleur moyen pour lui d’étudier
et de mémoriser des connaissances, c’est par les jeux et les expé-
riences. De là commence l’évolution : l’amélioration ou la dégra-
dation, ce sera en fonction des connaissances, des croyances et des
idées convaincants pour chacun.
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Cela pourrait être une dégradation si les solutions en
question résolvent des problèmes à court terme mais créent plus
de problèmes à long termes. Ils peuvent aussi avantager un pe-
tit groupe d’individu mais mettent en difficulté la majorité des
concernés. On peut donc dire qu’une fois rassasié et rassuré à
propos de ses vivres, l’humain commence à être guidé par ses
croyances, ses convictions et ses objectifs personnels dont il a lui-
même défini les délais.

Cette suite de cheminement repose plus sur l’aspect abs-


trait que concret. Par exemple : un projet de construction com-
mence d’une part, par des idées générales, des plans confectionnés
par les connaissances et des objectifs proportionnelles aux moyens
possibles. D’autre part, Il existe toujours l’aspect état d’âme hu-
maine. Des convictions et des émotions qui ravivent la motivation
ou allume le désespoir du concerné. La maîtrise des convictions
et des émotions facilite donc le chemin vers la réalisation des ob-
jectifs. Ensuite, la réalisation des objectifs apporte paix et succès
si elles apportent une complémentarité au niveau de la société,
c’est-à-dire, un partage de biens ( matériaux ou connaissances ),
une entraide ou une amélioration de relation/communication au
niveau de celle-ci.

Des objectifs totalement centrés sur l’égoïsme sera tou-


jours accompagné par la peur, la contradiction et se fini souvent
par des affrontements. Des objectifs totalement centrés sur autrui,
dans une société où l’égoïsme règne s’accompagnera toujours de
déficit, d’abus et se fini souvent par une défaite de désespoir. Si cha-
cun se concentre sur ses propres intérêts, la société n’est donc qu’un
espace d’exploitation entre humains. Or, si chacun se concentre
sur l’intérêt commun, le vivre ensemble sera garanti et l’existence
avancera dans le « bon sens ». C’est un objectif à long terme, qui
commencera à se concrétiser d’abord par l’éducation des enfants
et des juniors par des illustrations, des leçons mais surtout par
imitation. L’apprenti arrive à mieux intégrer son éducation si ses
éducateurs appliquent les valeurs et les connaissances qu’ils trans-
mettent. Il est aussi nécessaire de faire attention aux mouvements
de foule : les tendances et les préférences de la majorité ne sont pas
toujours les meilleurs choix.
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L’EDUCATION

Un humain qui éduqué évolue physiquement, intellec-


tuellement et consciemment. Souvent l’éducation est confondue
avec l’enseignement dans diverses écoles. Concrètement, l’ensei-
gnement a pour objectif de transmettre les connaissances néces-
saires en vue de passer des examens et obtenir des cartons nommé
diplômes. La majorité des élèves ne savent même pas l’utilité des
connaissances qu’ils y acquièrent dans leurs vies quotidiennes. En
revanche l’éducation doit être à la fois complémentaire et initia-
tique pour chaque situation de vie de l’apprenti.

Certains affirment qu’après 21 ans, s’éduquer et acquérir


de nouvelles connaissances n’est plus une nécessité, mais c’est une
information incorrecte. Chaque fragment de connaissance appré-
hendé par un individu aura toujours un impact soit dans sa vie
quotidienne, soit dans la continuité de son existence. Si un pro-
blème ressurgit constamment, c’est que l’individu oublie ou refuse
les leçons que sa vie lui offre… des solutions qui devaient déjà être
prise en compte après la première ou la deuxième apparition du
problème.

Dans la société, on entend souvent qu’il faut affirmer nos


« valeurs personnelles ». Quels sont nos valeurs personnelles réelles
? Nous avons vu auparavant que l’humain continue à vivre grâce
aux énergies que lui apporte la nourriture, l’eau et l’air qu’il res-
pire. Qu’il parvienne à se réaliser grâce à ses objectifs, ses convic-
tions et ses croyances et que son parcours est éclairé par ses connais-
sances et sa conscience. Au-delà de ce point de vue, personne ne se
suffit à lui-même. Si on souhaite produire, nous aurions besoin de
la nature, d’un climat favorable, d’une terre arable, de l’eau et
des engrais. Si on souhaite transformer et vendre, nous aurions
besoin des producteurs, des matières premières et des clients. Si
on souhaite acheter, nous aurions besoin des transformateurs, des
vendeurs et des produits. Chaque secteur d’activité humaine suit
ce procédé de complémentarité.

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Visiblement, chaque individu possède sa particularité
physique. Au niveau des traits du visage, de la couleur de peau…
Ce sont des caractères génétiques que l’on a hérité de nos ancêtres
respectifs. Après réflexion raisonnable, nous pouvons conclure
qu’aucun n’est mieux que l’autre. Les seules êtres naturellement
spéciales sont les femmes ayant les gènes africains : elles peuvent
engendrer n’importe quel caractère génétique humain.
Malgré tout, chacun doit être fier et s’efforcer à améliorer
ses conditions physiques. Le corps évolue en fonction de sa nu-
trition, de ses activités et de son environnement. Evidemment,
prendre soin de son corps améliorera sa santé. Et d’après les ré-
sultats d’une étude scientifique, le corps d’une personne paisible et
joyeuse garde mieux sa jeunesse.

Et si on se réfère aux cultures et traditions, c’est clair que


ce sont des héritages venant du mode de vie de nos parents, de
nos ancêtres même si souvent, ils renferment des rites initiatiques
et des vérités mystérieuses. Mais… Vu qu’ils sont limités par les
connaissances acquises, les traditions et les cultures ne suffisent
non plus à définir « les valeurs » d’un humain. Ce que l’homme
considère « aimer » ne sont souvent que des habitudes. Par exemple,
les Français sont habitués à manger du pain et du vin, les Alle-
mands sont habitués à manger de la pomme de terre et de la bière,
les Chinois sont habitués à manger des pâtes et des rhums,etc…
Cela s’illustre ainsi côté nourriture. On peut aussi prendre des
exemples de tenue vestimentaires, de musique ou d’arts… Chaque
nation, chaque groupe a ses préférences habituelles. Si on appro-
fondie de ce point de vue, on constate que ce ne sont que des habi-
tudes héritées. Ils sont certainement nécessaires, mais ils ne sont
pas suffisants pour définir les « valeurs » d’un humain car ils sont
en fonction de l’évolution de la conscience et des connaissances du
sujet.
Les richesses à disposition d’une personne peuvent aus-
si définir ses « valeurs ». On peut supposer qu’elle les a acquises
comme récompense de son dur labeur grâce à sa conscience et ses
connaissances, poussé par ses croyances et ses convictions à at-
teindre ses objectifs. Mais… Ce n’est en aucun cas le seul moyen
de s’enrichir. D’où, définir les « valeurs » d’une personne par ses
richesses sera une erreur dans la majorité des cas.
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VALEURS « HUMAINES »

La « volonté » et la « persévérance » sont, sans contredit,


les piliers de n’importe quel succès. Le caractère et les comporte-
ments de chacun peuvent changer en fonction de ses objectifs et
de ses convictions. Et ses objectifs et ses convictions évoluent par
rapport à ses connaissances et son niveau de conscience. De là,
nous pouvons donc supposer que la valeur d’une personne réside
dans sa capacité d’évolution en face de chaque situation de sa vie
quotidienne. En revanche, face à cet évolution, des mentalités tels
que le respect de la vie, la justice et la paix accompagnent souvent
la volonté et la persévérance.

LES VALEURS « HUMAINES » SONT DONC AU NOMBRE DE 7 :


LA VOLONTÉ, LA PERSÉVÉRANCE, LA JUSTICE,
RESPECT DE LA VIE, LA JOIE DE VIVRE, L’AMOUR DE LA PAIX,
ET L’ÉVOLUTION DES CONNAISSANCES.

Prenons un exemple : un homme, suisse de nationalité,


formateur professionnel et musicien adepte de musique classique,
riche, s’habille de manière occidentale et aime les bijoux, fervent
chrétien au sein d’une église. Aux yeux de la société, ce sont ces
critères qui font de lui ce qu’il est. Mais… Un processus adminis-
tratif et judiciaire pourrait lui permettre d’acquérir une ou des
autres nationalités. S’il démissionne et se reconverti en entrepre-
neur dans le transport, il reste la même personne. S’il partage ses
richesses et redémarre avec le peu qu’il lui reste, il reste la même
personne. S’il s’habille de manière orientale et délaisse les bijoux,
il reste la même personne. S’il devient musicien traditionnel, il
reste la même personne. S’il change de religion ou de groupe re-
ligieuse, il reste encore la même personne. La société pourra dire
qu’il a changé ou qu’il a perdu sa personnalité mais en réalité, sa
personne a évolué. Pour son bien ou pour son mal, c’est le temps
qui tranchera.

Même si les regards et les jugements de notre entourage peuvent


être négatifs, les réactions de la société devront toujours être une
source de motivation pour nous.
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Surtout si on ne néglige aucune de ses règles et qu’il n’y a
pas de conflits d’intérêts dans les faits. Changer d’environnement
peut aussi aider l’humain dans son évolution. Comme un adage
africain affirme : « L’arbre qui devient barque, c’est grâce à la terre
qui nourrissait ses racines ». Comparé à une plante, certaines per-
sonnes ont aussi besoin d’un environnement « favorable » pour évo-
luer pleinement. Mais, serait-il sage de toujours essayer d’améliorer
nos zones par défaut ? Prendre un bien des autres comme acquis
peut être une erreur. Et développer sa terre natale peut aussi être
une façon de respecter et de valoriser les parents et les ancêtres.

Chaque réussite doit être vécu dans la joie et la fierté sans


prétention ; et au lieu de s’apitoyer sur chaque échec, apprenons à
en tirer des leçons. La tristesse et la déception ne doivent pas s’ins-
taller dans nos vies. Ces passages nous enseignent à mieux faire face
à la vie. Ces exercices ont pour but de nous instruire et nous incul-
quer des valeurs et des connaissances nécessaires pour la suite du
chemin. Devant la fragilité d’une vie, cette existence n’est en aucun
cas un jeu. Mais par rapport aux faits que nous vivons au quoti-
dien, vivre c’est jouer sérieusement, en respectant les règles qui sont
les lois de la nature. Et plus le dynamisme est cohérent avec ces lois,
plus on réussit. Chaque jour peut-être la nouvelle page d’un nou-
veau chapitre de notre vie.

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L’HARMONIE DU MONDE

Après avoir rassembler et relier les connaissances, d’Est en


Ouest, du Sud au Nord ; des résultats de recherches venant de la
cosmologie, de l’astrophysique, de la physique, de la biologie, de la
radioactivité, de l’électromagnétisme et de la physique quantique,
nous pouvons résumer et formuler les lois régissant l’univers comme
suit :

Premièrement, tout est relié par des vibrations et chaque


fragment a ses fréquences, sa routine.

De nos jours, une phrase est assez popularisée comme telle


: « La nature fait partie d’un tout complémentaire. » Certains scien-
tifiques chercheurs comme C.G. Jung, A. Einstein, N. Tesla affir-
ment qu’il existe une conscience universelle doté d’une connaissance
inestimable qui régit la nature et qui peut être connecté à nous hu-
mains. Actuellement, on considère aussi que l’être humain est une
grande famille universelle.

Scientifiquement, si on agrandit TOUT, on verra des


atomes et même des particules. Chaque atome, chaque particule
sont en relation et se communiquent grâce aux ondes qu’ils se trans-
mettent. Leurs activités sont illustrées par des mouvements d’élec-
trons et d’émission de bosons. Et ces mouvements suivent des lois
préétablies découverts au cours des 2 dernières siècles. Mais ces lois
se manifestent déjà dans notre échelle : les mouvements des astres,
le phénomène des marées, le cycle des saisons, le cycle des vivants,
etc… Chaque réalité suit un ordre dans des délais définis.

Deuxièmement, chaque action a sa paire de réaction cor-


respondante.

Chaque manœuvre énergétique a ses conséquences.


Chaque idée, chaque parole et chaque agissement peut avoir des
manifestations réciproques. Actuellement, comme les rayons so-
laires et cosmiques (qui sont des ondes électromagnétiques) il
est aussi possible de mesurer l’intensité des signaux émis par nos
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pensées et nos émotions. Cela prouve que ces derniers sont des en-
tités énergétiques. Comme ondes électromagnétiques, nos yeux ne
peuvent voir que la lumière visible qui est composé des couleurs de
l’arc en ciel. Mais au-delà de ce que l’on voit, il existe d’autres rayons
qui existent réellement. (Ondes radio, micro-ondes, infra-rouge,
Ultraviolets, rayons X et les rayons gamma)

De ces expériences, on a déduit que nos pensées et nos émo-


tions peuvent être de charge positive ou négative. Chaque charge
peut s’altérer mais peuvent aussi se renforcer. Une attention parti-
culière doit donc être portée sur nos choix quotidiens afin d’anticiper
les fruits de ces derniers. A part les charges, nous savons déjà que
le son est une vibration agissant sur les molécules d’air environnant
son émetteur.

Troisièmement, tout s’attire.

En vrai, d’après la relativité générale, chaque entité de ma-


tière crée une courbe au niveau de l’espace-temps. Mais au niveau
des lois de gravité universelle, chaque corps attire un autre physi-
quement en fonction de la distance qui les séparent. Scientifique-
ment, il est prouvé que les astres comme le soleil, la Terre ou la lune,
s’attirent entre eux. Par exemple, si nous montons à une altitude de
350 km au-dessus du niveau de la mer, la force de gravitation de la
Terre nous attirer encore pour nous faire tomber à sa surface. En
revanche à plus de 400 km d’altitude, elle n’agit plus qu’en tant que
force de stabilisation. C’est ce qu’il se passe avec les satellites.

Comme chaque entité, nos pensées et nos émotions attirent


aussi les réalités virtuels qu’ils véhiculent. Par exemple, si une per-
sonne ayant vécu de nombreuses tragédies se focalise sur sa tristesse
et sa déception, sa vie lui paraitra toujours négative. Par consé-
quent, avoir une pensée positive apportera une existence positive.
Mais le bien qui viendra avec la foi nécessitera certainement un tra-
vail qui lui est proportionnelle.

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Conclusion
Il existe de nombreuses lois inclut dans les connaissances
mais ces 3 synthèses sont en corrélation directes avec notre quoti-
dien.

Quand un problème survient, on a tendance à accuser


quelqu’un d’autre alors que nous sommes les premiers responsables
de nos vies. Malgré cela, il n’y a aucune raison de culpabiliser. Il
vaut mieux assumer ses choix et prendre en main nos responsabi-
lités. Jauger chaque pensées, chaque émotion et surtout définir nos
convictions par rapport à ce qu’ils pourront apporter à notre vie.

Si on souhaite vivre dans la joie et la paix, ces derniers


doivent s’accaparer de notre conscience abondement. Mais parallè-
lement, il faut toujours être prudent vis-à-vis des possibles déficit,
des abuseurs qui se cramponnent encore à une mentalité égoïste. Il
faut aussi faire attention aux distractions addictives qui pourront
menacer la santé et qui installe la paresse au point de nous faire
oublier nos priorités.

De nos jours, des incertitudes règnent au niveau de la so-


ciété mondiale. Les différences d’évolutions entre chaque pays, les
idéologies et les intérêts qui créent des conflits entre peuples et entre
gouvernement. L’abondance de leurres et d’abêtissements au profit
des organisateurs. Et la menace d’une crise économique mondiale
suivi par les possibles catastrophes naturels due à la dégradation
de l’environnement. Tout cela à cause de la surexploitation de la
planète afin de remplir des besoins capricieux pendant 2 siècles.
Peut-être que chaque individu n’est pas directement responsable de
ces activités, mais chacun peut apporter sa contribution en vue de
restaurer l’état de l’environnement, le respect de la vie et la continui-
té de la civilisation.

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Chacun peut :

- Se convaincre, espérer et croire en un avenir meil-


leur
- Respecter la propreté et la paix dans sa société
- Eduquer les prochaines générations à s’intéresser
à des connaissances prioritaires et surtout à l’unité,
la solidarité
- Elire des responsables qui méritent et assument
leurs rôles
- Ajuster ses idées, ses paroles et ses actes afin d’en
mesurer les probables conséquences
- Essayer d’évoluer consciemment en acquérant des
connaissances utiles
- Instaurer en soi, les 7 valeurs humaines.
Faisons une liste de ce qu’on pense posséder. Si vous n’avez
rien à écrire, vous avez une paix que personne ne pourra vous
prendre ou vous voler. Les outils et les moyens sont à portée de
mains pour être utiliser. Même notre corps ne nous appartient pas,
on va le rendre au temps voulu. Voler n’apportera du bien ni à
nous, ni à nos descendants. Nous devons chercher, choisir et définir
nos propres objectifs. Tout le monde peut nous accompagner sur
le chemin mais chacun doit être convaincu du chemin à prendre.
Dire du mal des autres ne nous rend pas mieux. Il faut toujours
respecter la nature de chaque être humain. Blesser des autres nous
maudira, on récolte ce que l’on sème. Nos paroles, nos idées et nos
actes de franchises nous bénissent. Et nous existons pour prendre
soin de la nature. Elle ne nous appartient pas, c’est nous qui y vi-
vons. En réalité, c’est nous qui sommes un membre de la grande
famille naturelle.

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Finalement, le calme est nécessaire face aux perdus.
Le refus de connaissance, l’égo disproportionné, la colère, la
jalousie et l’égoïsme sont les manifestations de blessures de
l’âme. Souhaitons-nous du bien. Soyons convaincu de la force
de la Joie, de l’Espoir et faisons en sorte d’accompagner cet
espoir de travail acharné pour bénir notre vie et la société où
nous vivons.

Chaque parent ne souhaite que le meilleur pour leurs


nouveaux nés. Nous existons donc pour être meilleurs. Vivre le
bien améliore nos vies car nous existons pour nous améliorer
et pour améliorer les choses.

SOYEZ PLEIN DE RÉUSSITE !

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BIBLIOGRAPHIE
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Updated and Expanded Edition,
Bantam, 1996. ISBN 0553103741

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Marabout, 2010. ISBN 2501051002

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P. A. Razafintsalama, Ny finoana sy ny fomba Malagasy,


Md Paoly, 2020.
L’AUTEUR
L’auteur est un homme de 28 ans, marié encore sans enfants. Il appar-
tient à une fratrie de 2 enfants, avec sa sœur. Son père était un enseignant, prêtre
religieux au sein de l ’église Anglicane, sa mère une enseignante reconvertie en fonc-
tionnaire au sein de l ’éducation nationale. Sa source de motivation et d ’inspiration
dans la littérature était son grand père qui était un entrepreneur dans le domaine
aurifère et était aussi un leader de jeunes au sein de l ’église anglicane, haut respon-
sable au niveau religieuse et politique. Pendant son adolescence, sa mère l ’a initié
au domaine de la psychologie et de l ’astronomie et son père l ’enseigna la musique.
Après avoir tenté le baccalauréat deux fois de suite, il a réussi l ’année 2013 mais
après avoir perdu sa mère en 2012. Ensuite, il s’est concrètement centré sur la lit-
térature, l ’histoire et l ’autodidactie orienté sur le genre humain et la nature. En
même temps, il a commencé à entreprendre dans l ’infographie. Puis, il a suivi une
formation universitaire dans la filière « communication » à l ’Université E-Media
Antananarivo. Après avoir obtenu la licence, il s’est professionnalisé dans la com-
munication. Le décès de son père fut un nouveau tournant dans sa vie, l ’orientant
de nouveau vers la littérature et lui permettant un retour à ses sources intellectuels.
Actuellement, il continue à approfondir ces domaines à travers la lecture et d ’autres
sources de savoir.

LENTA
MADAGASIKARA
2022

Photos : Renam Lima - Osman Özümüt ( pexels.com )


HUMAIN

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