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La première nuit loin de sa famille après l'atterrissage d'urgence de l'avion fut

pour Maria un mélange d'émotions contrastées. Fatiguée par les événements


tumultueux de la journée et le stress de l'incident, elle se sentait à la fois
reconnaissante pour sa survie et anxieuse à l'idée d'être loin des siens dans une
situation inconnue.
La chambre dans laquelle elle fut logée était simple mais accueillante. Elle était
située au dernier étage du petit hôtel, offrant ainsi une vue modeste mais
apaisante sur les toits de la ville endormie. La pièce était éclairée par une douce
lumière provenant d'une lampe de chevet près du lit, créant une atmosphère
chaleureuse et réconfortante.
Le mobilier était fonctionnel : un lit avec des draps propres et une couverture
douillette, une petite table de nuit sur laquelle reposait une bouteille d'eau et un
carnet, ainsi qu'une commode où Maria pouvait ranger ses affaires. Un tapis
moelleux recouvrait le sol, atténuant le bruit de ses pas et ajoutant une touche de
confort.
La chambre était d'une propreté impeccable, ce qui apaisa quelque peu les
inquiétudes de Maria. Elle remarqua également une fenêtre donnant sur une
ruelle étroite, à travers laquelle elle pouvait sentir la fraîcheur de la nuit et
entendre les murmures lointains de la ville endormie.
Malgré le calme relatif de l'environnement, Maria se sentait toujours un peu
seule et vulnérable dans cet endroit étranger. Elle se blottit sous les couvertures,
cherchant un peu de réconfort dans l'intimité de sa chambre, tout en espérant que
le lendemain apporterait des nouvelles rassurantes et la possibilité de retrouver
sa famille.

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