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PRINCIPES GÉNÉRAUX
EAU, DÉCHETS, AIR
• Législation environnementale
Identifier les principaux aspects du droit dans un contexte national et européen, Partie I :
Avoir une vision de l'organisation globale de la justice, du phénomène juridique et des acteurs,
N. Calvet (3h)
Connaître la notion de référentiel normalisé et de certification, Connaître les dispositifs d'évaluation
de la conformité.
Partie II :
Situer l'entreprise dans son environnement juridique et connaître ses relations avec les
administrations, Connaître les missions et l’organisation des institutions publiques (État, I. Berger (12h)
collectivités territoriales…)
Savoir identifier les acteurs, organismes et administrations concernés par la protection de
+ 3 H DD M6104
l’environnement et connaître leurs rôles respectifs
Semestre 6 - UE1
Comprendre les principes fondamentaux du droit des pollutions et des nuisances
Maîtriser les principaux textes relatifs aux pollutions et aux nuisances
Savoir identifier les principales obligations des acteurs économiques
Retour d’expérience : Service
• Démarche qualité HSE Mairie de Narbonne C.
• Logistique et transport des déchets Depille (3h)
• Evaluation et la maîtrise des risques
1
d’Asie et
0,9 d’Amérique du
Sud
0,8 Niveau de
développement humain Pays
émergeants
0,7 élevé d’Afrique du
Nord, Asie
0,6
Pays en voie de
0,5 développement
d’Asie et
0,4 d’Afrique
0,3
0,2 Biocapacité
0,1
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
Empreinte écologique (ha/hab.)
LES ORIGINES DD
1970 : club de Rome: « halte à la croissance » ; trois modèles émergent: arrêt (changement de modèle),
« enrichissement » (le développement) ou encadrement.
5-16 juin 72: conférence de l’ONU à Stockholm : le développement: exigences économiques+ sociales et écologiques
: PNUE
1980 : « sustainable growth »
Le Développement Durable est un concept international
qui revisite les enjeux de la démographie et de la croissance
Fortes perturbations sur l’environnement (ressources/pollution)
Forte croissance économique
Forte croissance démographique (periode 73/80 puis 2000-2030 Pays haut revenu 0.8 puis 0.2, Afrique 3 puis 2.2)
Sensibilité
environnementale
Contexte Aspects
territoriale financiers
Stratégie des
concurrents
Alternatives
technologiques Poids et Interactions
des acteurs,
Législation, système
d ’aide incitatif
La découverte tardive de la pollution d’un sol L’évolution des textes environnementaux, notamment
industriel (après acquisition par exemple) peut : en ce qui concerne les normes de rejet (eau, air,
• Empêcher l’obtention de l’autorisation déchets,…), aussi bien que l’assujettissement par la
préfectorale nécessaire à l’exploitation DRIRE à des opérations de mise en conformité
industrielle initialement envisagée au titre de la amènent souvent l’entreprise concernée à engager
réglementation ICPE des investissements considérables
• Entraîner l’obligation pour l’acquéreur prendre les bonnes décisions, innover, anticiper dans un
d’assurer la dépollution du site à sa charge, ce monde complexe et incertain
qui est particulièrement coûteux
Pouvoir s ’appuyer sur des outils d ’analyses, outil de
• Rendre difficile, voire impossible la revente connexion entre l’action et le savoir
ultérieure du terrain
RISQUE COMMERCIAL QUESTIONS DE RESPONSABILITE
Sites
QU'EST-CE QUE référents,
que trouver
LE DROIT ?
sur leur
site?
La charte de l’environnement n’est qu’un vieux cadre sans valeur juridique VRAI FAUX
commentaire éventuel : ---------------------------------------------------
Le droit de l'homme a un environnement de qualité « lui permettant de vivre dans la dignité et le bien-être »
a été reconnu dès la célèbre Déclaration de Rio de 1972 VRAI FAUX
Un loi sans décret d’application n’est pas opposable aux tiers VRAI FAUX
Un règlement émane du pouvoir législatif VRAI FAUX
L'instrument réglementaire est l’unique vecteur de l'action publique en matière d'environnement
VRAI FAUX
QUIZZ………….Quelques questions : POST IT
Le pourcentage d'eau utile (ni glacée, ni Combien faut-il de litres d'eau pour
salée) sur terre est de : fabriquer un kilo de papier ?
40% 10% 0,65% 3 litres 30 litres 300 litres
Sur la totalité de l'eau que l'on consomme En France, chaque habitant consomme
dans une journée, la part réservée à la en moyenne par jour : 30 litres d'eau
boisson et à la préparation des repas est 100 l 150 l
de :
7% 13% 25% Pendant combien de temps faudrait-il
boire de l’eau du robinet pour absorber
En France, qui est responsable de la l’équivalent d’un comprimé de
distribution d'eau potable ? paracétamol ?
La commune (Le Maire ) 70 ans 700 ans 700 siècles
Le ministère de l'environnement (Le
Préfet) Le pourcentage de la population est
Le département (Le Député ) raccordée à un système d'épuration (ni
glacée, ni salée) sur terre est de :
En comptant les anomalies des réseaux 40% 20% 95%
d'égouts, le taux de dépollution est
évalué à ?
10% 25% 40%
Mot caché ENVIRONNEMENT Z Z Z Z Z Z Z Z Z
11- Le droit de l'homme a un environnement de qualité “ lui permettant de vivre dans la dignité et le bien-être ” a été reconnu dès la
célèbre Déclaration de _____ de 1972
12-Détérioration d'un écosystème aquatique par la prolifération de certains végétaux, en particulier des algues planctoniques (on parle
de bloom planctonique). La cause peut être le rejet d'origine anthropique de nitrates (engrais azotés par exemple), de phosphates
(lessives par exemples) et de matières organiques.
13 - teneur d'un fluide en matières qui le troublent, suite par exemple à l'érosion, au lessivage de sols fragiles, dégradés, peut traduire
une teneur élevée en plancton, une pollution ou eutrophisation de l'eau
14 - manque de dioxygène dissous d'un milieu aquatique ou d'un sédiment immergé.
15- ensemble des règles juridiques socialement édictées et sanctionnées qui s'appliquent au fonctionnement des institutions d'un Etat et
fixent les rapports entre les citoyens qui le composent. Il est composé de règles écrites mais aussi de la jurisprudence
MOOC Infos : environnement/ pollutions/déchets
(Massive Open Online Courses)
Principe de prévention,
Principe de proximité
Principe de valorisation
Principes fédérateurs : Principe d’information
Principe de précaution
Principe de pollueur-payeur
l'instrument réglementaire
l'incitation financière
Edgar Morin :
« Penser, c ’est dialoguer avec l ’incertitude »
responsabilisation des citoyens
Prise en compte de cette incertitude en cas de (et donc l’acceptabilité sociale),
risques de dommages graves ou irréversibles mise au point de techniques de valorisation
Objectiver l ’analyse coûts ou risques des déchets à coût modéré,
individuel/bénéfices collectifs mise en place de chartes de qualité
LE CHOIX DU RESPONSABLE
> voir CGEDD, Analyse d'une méthode d'évaluation d'un dommage environnemental : la méthode ressource-
ressource européenne, Etudes et documents n° 104, mai 2014
RESPONSABILITE ENVIRONNEMENTALE ...
Qu’est-ce-que la responsabilité sociétale des entreprises ?
Définition par la Commission européenne (2011)
C’est « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets
qu’elles exercent sur la société »
Le concept de RSE apparaît à partir des années 1960 dans la
• Pour assumer cette responsabilité, il faut respecter législation et
littérature consacrée aux entreprises mais ne prend son essor qu’à
conventions collectives
partir des années 1990
• Pour s’en acquitter pleinement, il faut avoir engagé en
collaboration étroite avec les parties prenantes, un processus
1976 : Principes directeurs de l’OCDE pour les multinationales
destiné à intégrer les préoccupations en matière sociale,
1977 : Déclaration tripartite de l’OIT sur les entreprises
environnementale, éthique, de droits de l’homme et de
multinationales et la politique social
consommateurs dans les activités commerciales et la stratégie
1997 Global reporting initiative initiée par le PNUE et la Coalition
de base
for Environmentally Responsible Economies (CERES)
2000 : Global Compact/pacte mondial lancé par l’ONU (DH,
Définition par la norme ISO 26000 (2010)
normes de travail, environnement, la lutte contre la corruption)
Responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses
2001 Livre vert de la Commission européenne
décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement,
2001 : France : obligation de reporting extra-financier pour les
se traduisant par un comportement transparent et éthique qui :
entreprises cotées en France
• contribue au développement durable y compris à la santé et au
2007 – 2010 : France : processus Grenelle Environnement
bien-être de la société
2010 : norme internationale ISO 26000 Responsabilité sociétale
• prend en compte les attentes des parties prenantes
des Organisations
• respecte les lois en vigueur et est compatible avec les normes
2010 : France : stratégie nationale pour la biodiversité
internationales
2011 : communication commission européenne du 25 octobre
• est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre
2011 « Responsabilité sociale des entreprises : une nouvelle
dans ses relations
stratégie de l’UE pour la période 2011-2014 »
« Pour définir le périmètre de sa responsabilité sociétale, identifier
2013 : France : plateforme nationale pour la RSE auprès du
les domaines d’action pertinents et fixer ses priorités, il convient
Premier ministre
que l’organisation traite [toutes] les « questions centrales »
2014 : 22 octobre parution de la directive UE sur le reporting
suivantes : – la gouvernance de l’organisation– les droits de
extra-financier des grandes entreprises
l’Homme– les relations et conditions de travail– l’environnement–
la loyauté des pratiques– les questions relatives aux
consommateurs– les communautés et le développement local. »
Powerpoint Sites
référents,
actualiser la
BINOMES/TRINOMES
réglementation ACTEURS AYANT UN IMPACT SUR L'EVOLUTION DU DROIT DE L'ENVIRONNEMENT
Principe de valorisation des déchets par ré-empLoi, recyclage ou toute autre action visant à
obtenir à partir des déchets, des matériaux réutilisables ou de l’énergie
Principe d’information du public sur les effets pour l’environnement et la santé publique des
opérations de productions et d’élimination des déchets, pour tout ce qui touche au traitement,
droits et usages de l’eau.
Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA). Elle crée l’office national de l’eau et des
milieux aquatiques (ONEMA). Il anime le portail électronique de l’information dans le
domaine de l’eau. Il s’agit du site Eaufrance.fr. Suite à la loi sur l’eau du 30 décembre
2006, les autorités locales ont désormais l’obligation de diffuser une information annuelle,
auprès des administrés, sur l’accomplissement du service public de l’eau et de
l’assainissement, quelle que soit le mode gestion du service (régie ou affermage).
ERU (Eaux urbaines résiduaires) http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr/recueil.php
- L’assainissement non collectif (autonome) : la loi 92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau et
les deux arrêtés du 6 mai 1996 imposent aux communes de délimiter "les zones relevant de l’assainissement
non collectif" et de contrôler le bon fonctionnement et la conformité des installations autonomes. Cet
assainissement doit se faire dans des conditions d’hygiène satisfaisantes, sans pollution des eaux superficielles
et des nappes souterraines, à un coût raisonnable et de façon sûre.
ERU (Eaux urbaines résiduaires) et IRRIGATION : Arrêté du 25 juin 2014 modifiant l'arrêté du 2
août 2010 relatif à l'utilisation d'eaux issues du traitement d'épuration des eaux résiduaires urbaines pour
l'irrigation de cultures. Désormais, il fixe les prescriptions sanitaires et techniques applicables à l'utilisation
d'eaux usées traitées, pour l'arrosage ou l'irrigation, à des fins agronomiques ou agricoles, de cultures,
d'espaces verts ou de forêts. Parvenir à associer efficacement usages et ressources, voici le challenge pour les
multiples acteurs de la filière eau. La valorisation des eaux non-conventionnelles apparait alors comme un
levier majeur pour créer de la valeur en élaborant des solutions durables et profitables. La révision de l’arrêté
du 2 août 2010 en date du 25/06/2014 et parue au journal officiel le 4 juillet 2014 lève en partie ces contraintes
et conserve des classes de qualité d’eau à respecter en fonction des types de cultures. De nombreux projets
bloqués jusqu’alors devraient alors voir le jour dans les prochaines années.
Et au niveau européen…
La directive cadre 2000/60/CE instaure une politique communautaire de l’eau et
renforce la décentralisation.
Elle a fait le choix d’une approche par grands bassins hydrographiques, inspirée de la
loi française de 1964, qu’elles appellent districts.
Elle introduit un principe de récupération du coût des services liés à l’utilisation de l’eau.
Elle impose aux États membres de parvenir à un bon niveau de qualité écologique des
eaux dans un délai de 15 ans et d’arrêter progressivement le rejet de certains produits
dangereux dans un délai de 20 ans.
La police de la pêche assurée en partie par les gardes pêche de l’ONEMA veille au
respect de la réglementation de la pêche en eau douce, à la protection du milieu
aquatique, à la gestion des ressources piscicoles, constate les infractions et dresse les
procès-verbaux.
Le Maire est tenu d’informer les usagers par affichage en Mairie des
documents transmis par le Préfet sur les données relatives à la qualité de
l’eau distribuée.
SERVICE MISSIONS
SERVICE
MISSIONS
DECONCENTRE
SERVICE
MISSIONS
DECONCENTRE
Direction
départementale
Direction Sous l'autorité du Préfet du département
Départementale de
desl'Agriculture
Territoireset des - Chargé des questions
Fôrets (DDAF) d'assainissement, des adductions d'eau
(DDT ex draf) et de drainage dans les communes
rurales
-Mission de conseil et de maîtrise
d'oeuvre dans les communes rurales
- Police de la pêche, des eaux sur
cours d'eau non navigables
3- Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie
SERVICE
MISSIONS
DECONCENTRE
Directions
Direction régionales
Régionalede de Pour le compte du Ministère de
l'Ecologie et du Développement Durable
l’environnement, dela
l'Industrie, de
Sous l'autorité des Préfet de
Recherche et de
l’aménagement et du Département
l'Environnement
logement(DRIRE)
(DREAL)(ex - Contrôler les activités industrielles
DRIRE) susceptibles d'avoir un impact sur
l'environnement (installations classées)
- Coordonner les inspections des
installations au niveau régional
- Police de l'eau dans les installations
classées
- Chargé des Eaux minérales
4- Ministère des Transports, de l’Équipement, du Tourisme et de
la Mer
SERVICE
MISSIONS
DECONCENTRE
Directions régionales de
l’environnement, de
Direction
Pour le compte du Ministère de
l’aménagement et du de
Départementale
l'Ecologie et du Développement Durable
logement (DREAL)(ex
l'Equipement (DDE)
- Assurent la gestion, l'entretien et
DDE) l'exploitation des voies navigables et
des ports
- Participe à la prévention des
inondations
- Assure la maîtrise d'oeuvre des
travaux d'aménagement des rivières
- Police de la navigation
5- Ministère de la Santé et des Solidarités
SERVICE
MISSIONS
DECONCENTRE
Direction
- Responsable de la qualité de l'eau
Départementale des
destinée à l' alimentation humaine, de
Affaires Sanitaires et
la qualité des eaux de baignade et des
Sociales (DDASS)
rejets
- Police de l'eau dans ce domaine
b. Les Agences de l’eau
Instituée par la loi sur l’eau du 16 décembre 1964, les Agences de l’eau
sont des établissements publics administratifs de l’État placés sous
tutelle du Ministère de l’Écologie et du Développement Durable.
>> Article L213-12 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT Modifié par LOI n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 - art. 4 , en application du
code général des collectivités territoriales (CGCT)
>> Projet de décret relatif aux établissements publics territoriaux de bassin et aux établissements publics
d’aménagement et de gestion de l’eau
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-decret-relatif-aux-etablissements-a628.html
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000029593488&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte
=20150727&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=1314426883&nbResultRech=1
http://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/gestion/gemap)i/loi-decrets.php
Aujourd’hui, 76% des Français sont desservis en eau potable par des
entreprises privées qui ont des délégations de service public. 60%
de la population dépend d’elles pour l’assainissement.
4. Les usagers
http://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/gestion/dce/dce-sdage.php
A NOTER
Nouvelle carte des zones vulnérables – Sachant que les objectifs de la DCE
pour 2015 ne seront pas atteints et soucieuse d’éviter de lourdes sanctions
financières de l’UE, la France désigne 38.000 communes supplémentaires en zone
vulnérable. (Remarque : la France avait été condamnée le 13 juin 2013 par la Cour de
justice de l'Union européenne (CJUE) pour non-respect de la directive 91/676/CEE
concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources
agricoles. La CJUE avait estimé que dix zones, dans lesquelles la pollution des eaux par les
nitrates étaient élevée, auraient dû faire l'objet d'un classement en zone vulnérable et d'une
politique de restauration. Condamnée aussi le 4/09/2014 pour avoir appliqué à ces zones des
plans d'action trop laxistes.
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Les arrêtés de révision des zones sensibles à l'eutrophisation devront être signés d'ici
juin 2015. Cette révision ne sera pas sans incidence sur le traitement des eaux usées
urbaines.
•Par une note datée du 21 août, la ministre de l'Ecologie demande aux préfets
coordonnateurs de bassin de procéder à la révision des zones sensibles à
l'eutrophisation en application de la directive de 1991 relative au traitement des eaux
résiduaires urbaines (ERU).
•Cette directive impose aux Etats membres un traitement plus rigoureux des eaux
usées urbaines qui sont rejetées dans les zones sensibles. Elle prévoit une révision
de ces zones au minimum tous les quatre ans. Or, la dernière révision date de 2009.
•http://www.actu-environnement.com/ae/news/eutrophisation-revision-zones-
sensibles-epuration-eaux-usees-urbaines-22574.php4
Droit de l’eau
Le prix moyen de l’eau potable au 1er janvier 2013 est de 2€ TTC/m3, soit une facture annuelle de 240 euros sur la base
d’une consommation annuelle de 120m3. Le prix moyen de l’assainissement collectif au 1er janvier 2013 est de 1,90 €TTC/m3,
soit une facture annuelle de 228€ sur la base d’une consommation de 120m3. Le prix minimal observé est proche de 1€ et le prix
le plus élevé dépasse 3€. Comme pour l’eau potable, ces disparités traduisent les situations différentes d’exploitation des services.
Le budget consacré à l'eau représente environ 1% du revenu des ménages.
Le gouvernement français lance une expérimentation visant à "favoriser l'accès à l'eau et à mettre en oeuvre une tarification
sociale de l'eau".. Ce projet vise donc à lutter contre la précarité extrême, et peut ainsi être rapproché de l'initiative citoyenne
européenne "Right2Water" visant à faire reconnaître le droit à l'eau au niveau européen, afin de garantir à tous l'accès aux
ressources vitales.
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Pousser les collectivités à faire des travaux sur les La lutte contre les
réseaux, améliorer la transparence sur le prix de l’eau et gaspillages,
encourager la réutilisation de l’eau. Tels sont les objectifs
du Gouvernement pour lutter contre le gaspillage, au- l’autre objectif de la
delà de la lutte contre la pollution par les nitrates et les politique de l’eau
pesticides.
• Les dossiers soumis à avis du public et du commissaire enquêteur sont souvent très
techniques, difficiles à comprendre (notamment dans le cas des Installations classées pour
la protection de l'environnement. Ils sont rédigés et financés par le pétitionnaire ou étayés
par des études financées par le pétitionnaire, dont l’objectivité ou la compétence ne peuvent
pas être garantis.
• Les populations et groupes locaux, quand ils sont informés de l’existence de l’enquête,
connaissant mal la procédure, et peuvent avoir le sentiment que leurs avis ne seront pas pris
en compte.
• Le constat est qu'une très faible part de la population participe aux enquêtes publiques.
L’article 4 de la « Loi Bouchardeau » et son décret d’application (du 23 avril 1985), s’ils ont
bien visé les « aménagements, ouvrages, travaux exécutés par des personnes publiques ou
privées, lorsqu’en raison de leur nature, de leur consistance ou du caractère des zones
concernées, ces opérations sont susceptibles d’affecter l’environnement », ont restreint
l’obligation d’enquête publique aux projets dépassant certains seuils techniques et
financiers, alors que certains petits projets peu coûteux peuvent aussi avoir des impacts
environnementaux majeurs s’ils affectent des processus écologiques vitaux ou des espèces
protégées. Il a fallu attendre la loi sur l’air pour intégrer l’étude des impacts sur la santé, et
certains aspects tels que les impacts différés, synergiques ou encore les impacts du
dérangement de la faune ou la pollution lumineuse, sont encore très mal pris en compte.
A quoi sert l’étude d’impact ?
http://www.marfan.be/pages/licence-dutilisation-des-contenus-de-ce-site
www.uved.fr/
A partir des ressources mises à votre disposition dans l’Espace documentaire, on vous
demande :
• d’identifier le rôle de votre acteur au sein du projet ;
• de prendre connaissance de l’ensemble de vos ressources ;
• d’organiser votre travail et sa répartition au sein de l’équipe (coordination interne,
• d’analyser des documents (identification et localisation des données manquantes, recherches
complémentaires, etc...).
Vous rédigerez une courte note mail décrivant votre positionnement originel.
Les rendez-vous fixés, vous allez prendre part à 5 réunions bilatérales successives au cours desquelles
vous allez percevoir les positionnements et les stratégies des autres acteurs. Pour défendre au mieux
vos intérêts et/ou vos convictions, il vous faut cerner les autres acteurs leur positionnement, leur
connaissance du sujet et leur argumentaire puis construire votre propre stratégie avec un argumentaire
solide.. Les réunions, d’une durée de 30 minutes maximum
A l'issue de chaque réunion, il vous est demandé de réaliser un débriefing interne post
réunion avec votre équipe-acteur sur :
• les informations recueillies,
• votre ressenti sur le déroulement de la rencontre,
• l'attitude et le positionnement de votre interlocuteur.
> courte note mail (confirmer ou ajuster votre positionnement votre positionnement )
Dans votre croisade pour défendre vos intérêts, vous connaissez vos alliés et vos adversaires, selon les
connaissances, le positionnement et les arguments des autres acteurs, vous avez maintenant une
parfaite connaissance du contexte et du jeu d’acteurs et vous serez amener à vous repositionner et
établir une stratégie pour l’atteinte de votre objectif (faire des concessions ?)
courte note mail décrivant votre positionnement final
Il vous reste maintenant à convaincre le Préfet qui a la lourde tâche de trouver une solution
consensuelle au problème. Vous ferez remonter ces informations au Préfet par mail au moyen d’une
note au Préfet d’une page maximum (illustrée par d’éventuels figures ou schémas explicatifs.
Soyez clairs, concis et convaincants, un Préfet à peu de temps !)
DEBAT FINAL : 20 min présentations acteurs (5 min chacun) + 1h min débat animé par le Préfet. Au
regard de l’argumentaire de chaque acteur, le Préfet fera ensuite part de sa décision et exprimera ses
conclusions sur la faisabilité du projet en conférence de presse . Lors de la Conférence de presse
chaque acteur pourra poser une question au Préfet par écrit.
DEBRIFING
Fin
RENDU des BINOMES/TRINOMES
http://www.dictionnaire-environnement.com/
On peut illustrer le contexte réglementaire français par le schéma suivant :
Flux de déchets
Sur une longue période, les rejets industriels dans l’eau ont diminué de 3,6%
par an pour les matières organiques, de 6,2% par an pour les matières
inhibitrices et de 4,3% pour les matières en suspension entre 1980 et 1997
La Législation des Installations Classées
http://www.cpepesc.org/Legislation-sur-les-Installations.html
En raison des modifications incessantes ces dernières années des règles et de normes de la (dé)réglementation, il est conseillé
de consulter aussi les sites :
• de l’Inspection des installations classées : http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/accueil.php
• d’informations réglementaires relatifs au droit de l’environnement industriel de l’INERIS, qui s’adresse à tout public intéressé
par ce sujet et souhaitant consulter la réglementation relative aux installations classées : http://www.ineris.fr/aida/ ?q=node/2.
La législation des « installations classées au titre de la protection de l’environnement » figure au livre V, aux articles L 511-1 et
suivants, du Code de l’environnement consultable sur Legifrance.
Une NOMENCLATURE "installations classées" officielle fixe la liste des activités industrielles, agricoles, artisanales ou autres
qui, au delà d’une certaine importance, ou en raison de leurs natures, sont soumises à une législation spéciale : la législation
des Installations Classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et à une police spéciale dont le chef est le préfet du
département.
ATTENTION. Ne pas confondre cette nomenclature ICPE avec la nomenclature "EAU" dite IOTA (Installation Ouvrages Travaux
Aménagements) en concernant certaines opérations impactant les milieux aquatiques. Pour éviter une double démarche, les
projets d’ICPE qui constitueraient également des IOTA, sont dispensées de procédure d’autorisation ou de déclaration au titre
de la législation eau ; cependant les enjeux de la législation « eau » doivent être pris en compte dans leurs dossiers
d’installations classées. ( En savoir + : Application de la législation sur l’eau et les milieux aquatiques aux ICPE. ) .
Cette réglementation permet à la puissance publique (le Préfet) d’encadrer par des prescriptions et de contrôler les activités
pour prévenir les pollutions et les risques, y compris ceux qu’y s’y rattachent. Les I.C.P .E. sont astreintes à des formalités de
création, aux respects de la réglementation et de prescriptions techniques de fonctionnement tout au long de leur vie et enfin de
formalités de cessation d’activité. Dans la pratique, on constate que l’administration à travers ses prescriptions et ses contrôles
(rares ! ) est souvent plus favorable à l’activité économique qu’à la défense des intérêts environnementaux ou sanitaires listés
par la loi. Elle se justifie par l’application de l’article R 512-28 qui stipule en premier lieu que les "prescriptions tiennent compte
notamment, d’une part, de l’efficacité des meilleures techniques disponibles et de leur économie,...".
Les carrières, gravières, sablières sont des ICPE qui bénéficient d’une législation complémentaire spécifique (articles L. 515-1 et
suivants ) du Code de l’environnement.
L’exploitant d’une ICPE est tenu de déclarer, dans les meilleurs délais, à l’inspection des installations classées les accidents ou
incidents survenus du fait du fonctionnement de cette installation qui sont de nature à porter atteinte aux intérêts mentionnés à
l’article L. 511-1 du code de l’environnement. (exigé par l’article R512-69 du code de l’env.. Le non respect de cette obligation
constitue une infraction.
Certaines ICPE hautement dangereuses, sont répertoriées au titre de la Directive CE « Seveso » et doivent faire l’objet de
mesures spéciales de prévention (plan d’intervention en cas d’incident ou d’accident, limitation de l’urbanisation périphérique) et de
surveillance de la part de l’inspection des installations classées.
La Préfecture lorsqu’elle est interrogée par tout citoyen doit être en mesure de lui indiquer si une installation existante a fait
l’objet d’une déclaration, d’un enregistrement ou d’une autorisation. En cas de nuisance, il est ainsi possible d’essayer de vérifier si
l’installation respecte les prescriptions écrites imposées par le préfet. La loi d’accès aux documents administratifs permet de
consulter et même d’obtenir copie auprès de la Préfecture, sans aucune justification à donner, du dossier ICPE ainsi que des actes
ultérieurs qui s’y ajoutent. (Le citoyen se heurte en ce domaine souvent à des réticences). En cas de refus, il est possible de saisir
gratuitement la Commission d’Accès aux documents administratifs (CADA). En savoir plus sur cet organisme :www.cada.fr/. Voir
aussi : Le droit d’accès de toute personne aux documents administratifs et aux informations environnementales
Les prescriptions imposées aux installations classées
Les prescriptions imposées aux installations classées doivent tenir compte de la qualité, de la vocation et de l’utilisation des milieux
environnants ainsi que de la gestion équilibrée de la ressource en eau. (article R512-28 du code de l’environnement.) Un arrêté du 2
février 1998 fixe les prescriptions applicables aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature
des installations classées soumises à autorisation, (à l’exclusion de certaines listées dans son article 1). Voir ce document : Cet
arrêté peut être consulté sur le site de AIDA.INERIS en page :
http://www.ineris.fr/aida/ ?q=consult_doc/navigation/2.250.190.28.8.2269/4/2.250.190.28.6.13. Enfin, en cas de déversements
d’effluents industriels dans les égouts publics l’entreprise doit avoit obtenu au préalable une autorisation/ convention de déversement
de la collectivité.
Permis de construire et installation classée
La demande d’autorisation ou d’enregistrement ou la déclaration ICPE doit être adressée au préfet en même temps que la demande
de permis de construire est déposée en mairie. (article L 512-15 du Code de l’environnement.. La demande de permis de construire
est assortie de la justification du dépôt de la demande d’autorisation. La demande d’autorisation doit contenir la justification de la
demande de permis de construire. Lorsque le projet porte sur une ICPE soumise à autorisation ou à enregistrement les travaux ne
peuvent pas être exécutés avant la clôture de l’enquête publique. (article L 425-10 du Code de l’urbanisme). En cas de contentieux, il
existe des règles de procédure propres à l’urbanisme. (Notification du recours au bénéficiaire).
La définition d’une Installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE) est donnée par le Livre V, Titre I, art. L
511-1 du Code de l’environnement (ancienne loi du 19 juillet 1976).
Une installation classée pour la protection de l’environnement est une installation fixe dont l’exploitation présente des risques pour
l’environnement. Exemples : usines, élevages, entrepôts, carrières, ... .Pour savoir si une installation est soumise à cette
réglementation, il faut se référer à la nomenclature qui, dans sa dernière version, se présente sous la forme d’une liste de substances
et d’activités auxquelles sont affectés des seuils - quantité de produits, surface de l’atelier, puissance des machines, nombre
d’animaux, ... : décret du 20 mai 1953.
En fonction du dépassement de ces seuils, il existe quatre régimes : A : Autorisation, D : Déclaration, S : Servitude d'utilité publique,
C : soumis au contrôle périodique prévu par l’article L. 512-11 du code de l’environnement.
Avant sa mise en service, l’installation classée doit accomplir une procédure plus ou moins complexe en fonction de son
régime. Les ICPE sont susceptibles d’être contrôlées par des inspecteurs des installations classées de la DREAL. En cas
d’infractions, les sanctions peuvent être pénales, civiles ou administrative (pouvoir de police spéciale des préfets)..
En cas de modifications (changements notables, changements entraînant de nouveaux dangers) apportées à son exploitation,
l'exploitant devra renouveler sa demande d'autorisation ou de déclaration. La jurisprudence montre que le critère du changement
notable prends en compte :- L'extension de la superficie d'exploitation. - La modification du fonctionnement de l'exploitation. -
L'évolution du volume ou de la capacité. Après avoir déterminé s'il y a changement notable ou non, le juge administratif regardera
aussi la notion de changements entraînant de nouveaux dangers ou inconvénients pour l'environnement.
Quelques références réglementaires : - Arrêté du 04/04/03 : Création d'un traitement automatisé d'informations nominatives pour la
gestion des ICPE. - Circulaire du 17/03/03 : Nomenclature des activités liées aux déchets. - Arrêté du 12/03/03 : Prescriptions
applicables à l'industrie du verre et de la fibre minérale. - Arrêté du 24/12/02 : Déclaration annuelle des émissions polluantes des
installations classées soumises à autorisation. - Arrêté du 20/09/02 : Arrêté type pour les installations d'incinération et de co-
incinération de déchets dangereux. - Arrêté du 20/09/02 : Arrêté type pour les installations d'incinération et de co-incinération de
déchets non dangereux et les installations incinérant des déchets d'activités de soins à risques infectieux. - Circulaire du 05/07/01 :
Entreposage des produits en fin de vie provenant d'ICPE. - Décret du 12/02/01 : Modification du décret d'application de la législation
des ICPE. - Arrêté du 17/07/00 : Bilan de fonctionnement de certaines ICPE. - Arrêté du 14/02/00 : Modification relative aux valeurs
limites d'émission de poussières. - Arrêté du 15/02/00 : Modification relative aux rejets de métaux lourds dans l'atmosphère. - Décret
du 18/11/98 : Perception de la redevance annuelle pour les ICPE. - Circulaire du 18/06/98 : Mise en demeure pour les ICPE. - Arrêté
du 10/12/98 : Création d'une base de données sur les anciens sites industriels et d'activités de service. - Circulaire du 16/03/98 :
Régime d'autorisation des carrières - Arrêté du 11/09/96 : Prélèvements et consommation d'eau et rejets de toute nature.
Actions visant à réduire les pollutions industrielles
•Les autorisations :
Les entreprises présentant les plus grands risques de pollution ou les plus grandes
nuisances pour les ressources en eau et les écosystèmes aquatiques sont soumises à
autorisation. La liste de ces installations est publiée au Journal Officiel. La décision
d’autorisation relève du Préfet.
• Les déclarations :
Les installations d’importance moyenne et présentant des risques moindres sont soumises
à déclaration et doivent respecter les prescriptions techniques générales qui leur sont
notifiées.
C’est le Préfet qui délivre le récépissé de déclaration.
• Depuis 2010, il y a un 3ème régime : Enregistrement - Ce régime est le résultat d'une
concertation qui vise à recentrer les interventions de l'Etat sur certaines installations et alléger
les procédures applicables aux ICPE.(Ordonnance n°2009-663 du 11 juin -Décret n°2010-368
et 367 du 13 avril 2010
http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/Regime-de-classement.html
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
une simplification qui va toucher en premier lieu les projets de méthanisation et les
parcs éoliens. L'autorisation unique va ainsi rassembler, outre l'autorisation ICPE
elle-même, le permis de construire, l'autorisation de défrichement, la dérogation à
l'interdiction de destruction d'espèces protégées et l'autorisation au titre du code de
l'énergie. Cette expérimentation concerne les régions Basse-Normandie, Bretagne,
Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais et Picardie.
D. n° 2014-996, 2 sept. 2014 : JO, 4 sept. Arr. 2 sept. 2014, NOR : DEVP1403460A : JO, 4 sept.
Publicité Installations, Ouvrages, Travaux, et Activités (IOTA)
Ces IOTA sont définis dans la nomenclature établie par le décret n° 93-743 du 29
mars 1993 modifié. Ce décret soumet les installations à autorisation ou à déclaration
suivant les dangers qu'elles présentent et la gravité de leurs effets sur la ressource en
eau et les écosystèmes aquatiques. Relèvent ainsi du régime de l'autorisation, les
IOTA susceptibles de présenter des dangers pour la santé et la sécurité publique, de
nuire au libre écoulement des eaux, de réduire la ressource en eau, d'accroître
notablement le risque d'inondation, de porter atteinte gravement à la qualité ou à la
diversité du milieu aquatique. Sont soumis à déclaration les IOTA qui, n'étant pas
susceptibles de présenter de tels dangers, doivent néanmoins respecter certaines
prescriptions.
Autorisation unique pour les installations QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
(IOTA) relevant de la loi sur l'eau.
L'ordonnance relative à l'expérimentation d'une autorisation
unique pour les installations, ouvrages, travaux et
activités (IOTA) soumis à autorisation au titre de la loi sur
l'eau est parue au Journal officiel du 15 juin 2014.
Identité du demandeur : Si la personne qui souhaite mettre l’installation en service est une personne physique, indiquer ses : nom, prénom et domicile, et ses n° SIRET et
de code APE. S’il s’agit d’une personne morale, indiquer : sa dénomination ou sa raison sociale, sa forme juridique, l’adresse de son siège social, les noms, prénoms et
qualité du signataire de la demande, ainsi que les n° SIRET et APE de l’installation. Dans tous les cas, indiquer le nom et le numéro de téléphone de la personne chargée de
suivre l’affaire.
Localisation de l’installation : Indiquer avec précision l’emplacement sur lequel l’installation doit être réalisée (préciser notamment le département, la commune, le lieu-dit,
l’adresse détaillée dans les agglomérations, le numéro des parcelles cadastrales hors - agglomération).
Nature et volume des activités : Donner toutes les précisions utiles sur la nature des activités que l’on se propose d’exercer, et sur leur volume, en terme de capacité
maximale de production. Préciser la ou les rubriques de la nomenclature des installations classées dont l’installation dépend.
Procédés de fabrication : De façon à permettre une bonne appréciation des éventuels dangers ou inconvénients présentés par l’installation, il faut donner tous les
renseignements nécessaires sur les procédés de fabrication, les matières qui seront mises en œuvre, à titre principal, et à titre secondaire (par exemple pour l’entretien)
dans ce procédé, et les produits qui seront fabriqués. Si l’exploitant estime que certaines informations sur les procédés de fabrication et les matières employées ne
doivent pas être diffusées, car cette diffusion serait de nature à entraîner la divulgation de secrets de fabrication, celles-ci doivent être présentées sous pli séparé en un
seul exemplaire. Seuls les agents chargés de l’inspection des installations classées, tenus au secret professionnel par serment devant les Tribunaux, y auront accès.
Capacités techniques et financières : Il appartient à l’exploitant d’apporter toutes les informations utiles à l’appréciation de sa capacité technique et financière à mener à
bien l’exploitation de l’installation.
Situation administrative de l’Etablissement concerné : Indiquer éventuellement les autres installations classées du même établissement qui ont déjà fait l’objet d’arrêtés
d’autorisation, ou qui sont régulièrement déclarées à la Préfecture (préciser la date des arrêtés ou récépissés de déclaration).
Dans les cas suivants, installations de stockage des déchets, carrières, installations susceptibles de créer, par danger d’explosion ou d’émanation de produits nocifs, des
risques très importants pour la santé ou la sécurité des populations voisines et pour l’environnement, pour lesquelles des servitudes d’utilité publique peuvent être
instituées (par référence à la nomenclature des installations classées), la demande doit préciser les modalités de garanties financières exigées par le code de
l’Environnement (art. L516-1), notamment leur nature, leur montant et les délais de leur constitution. Ces garanties sont destinées à assurer, suivant la nature des dangers
ou inconvénients de chaque catégorie d’installations, la surveillance du site et le maintien en sécurité de l’installation, les interventions éventuelles en cas d’accident avant
ou après fermeture, et la remise en état après fermeture. Elles ne couvrent pas les indemnisations dues par l’exploitant aux tiers qui pourraient subir un préjudice par fait
de pollution ou d’accident causé par l’installation.
Ces dispositions sont applicables à partir du 13 décembre 1995 pour les nouvelles demandes d’autorisation.
Pièces annexes
En plus de la lettre de demande, les pièces suivantes doivent être jointes :
une carte au 1/25 000e sur laquelle on indiquera l’emplacement de l’installation projetée (une échelle de 1/50 000 pourra être exceptionnellement admise).
un plan à l’échelle 1/2 500e au minimum de l’installation et de ses abords. Ce plan devra couvrir les abords de l’installation jusqu’à une distance au moins égale au dixième
du rayon d’affichage indiqué dans la nomenclature pour la rubrique correspondant à l’installation et en tout cas supérieur à 100 mètres (la valeur de ce rayon d’affichage
devra être indiquée dans un angle du plan). Ce plan devra indiquer tous les bâtiments avec leur affectation, les voies de chemin de fer, les voies publiques, les points
d’eau, canaux ou cours d’eau.
Les sanctions administratives et pénales http://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/environnement/icpe-sites-et-
sols/controle-sanctions-icpe/sanctions-administratives-icpe
Ces sanctions sont mises en œuvre par le préfet en cas de non-respect par l'exploitant des conditions et prescriptions applicables à
son installation. La fermeture et la suppression sont appliquées quant à elles dans le cas d'une installation exploitée en l'absence
de déclaration ou d'autorisation. Elles doivent dans tous les cas être précédées d'une mise en demeure. (Articles L 171-7 et L 514-
4 du Code de l'environnement.)
Qu'est-ce-que la mise en demeure ?
La mise en demeure est une demande formelle de mise en conformité du préfet en cas d'inobservation des prescriptions imposées à l'exploitant d'une
ICPE (le plus souvent constatée par les inspecteurs des installations classées). La mise en demeure a pour objet de rappeler les prescriptions en vigueur
et non de les modifier ou d'en fixer de nouvelles. La mise en demeure prend la forme d'un arrêté préfectoral indiquant les considérations de fait et de droit
fondant la décision. Article L 171-8 du Code de l'environnement. C'est un préalable obligatoire à la mise en œuvre d'une sanction ; à défaut, les sanctions
seraient illégales. Ce n'est qu'en cas de menace grave pour la santé et l'ordre public que le préfet peut se passer de mise en demeure préalable. CE, 31
mai 1989, Société Corse de Pyrotechnie Socopy et autres. L’article L 514-7 du Code de l’environnement permet au préfet de mettre en demeure
l’exploitant d’une installation classée même s’il a déclaré son activité dès lors que la déclaration ne correspond pas à l’activité mentionnée dans le
récépissé de déclaration. De plus, la mise en demeure et la suspension de l’exploitation peuvent être concomitantes. CE n°324829, Société Terreaux
service varonne, 13 février 2012.. Elle doit fixer le délai de mise en conformité, pris comme ultime avertissement. Il doit être suffisant pour permettre la
réalisation des mesures ou travaux de mise en conformité nécessaires. Le délai ne doit pas être supérieur à trois mois, sauf circonstances particulières.
Qu'est-ce-que la consignation ?
Cette sanction oblige l'exploitant à consigner entre les mains d'un comptable public, une somme répondant du montant des travaux à réaliser. La somme,
fixée par le préfet, doit être d'un montant raisonnable et proportionné à l'ampleur des travaux à réaliser. C'est à l'administration qu'il appartient de
démontrer, en cas de contestation, le bien fondé du montant de la somme à consigner. Article L 178-1 du Code de l'environnement.
si l'exploitant exécute les mesures prescrites, la somme consignée lui sera restituée au fur et à mesure de sa mise en conformité. Le préfet fixe alors par
arrêté le montant de la somme à restituer au vu de la constatation de l'avancement physique des travaux et de la production des factures
correspondantes. En cas de carence de l'exploitant et d'inexécution des mesures prescrites, la consignation reste acquise à l'Etat. Article L 171-8 du Code
de l'environnement.
Directive IED : les lignes directrices de la Commission viennent préciser les cas dans lesquels ce
rapport sur la pollution des sols doit être réalisé et ce qu'il doit contenir. Ce document était attendu par le
ministère de l'Ecologie et par les industriels concernés, c'est-à-dire les exploitants des installations
potentiellement les plus polluantes. Tout d'abord, parce que la directive prévoyait elle-même ces lignes
directrices. Ensuite parce que le ministère les attendait pour rédiger l'arrêté ministériel dédié à ce rapport et
prévu par l'article R. 515-59 du code de l'environnement. -> Ministère en charge de l'écologie, Guide de
mise en oeuvre de la directive sur les émissions industrielles, janv. 2015
LA DIRECTIVE SEVESO 3 (Directive 2012/18/UE du 4 juillet 2012 ) TRANSPOSEE EN DROIT
FRANÇAIS) PAR 2 DECRETS (Décret n° 2014-284 et n° 2014-285 du 3 mars 2014 ), ces décrets induisent
plus de transparence, des obligations d’informations, de plans d’évacuation mais aussi des changements de
régime et de prescriptions pour les ICPE mettant en oeuvre des substances dangereuses, avec notamment la
création d’une rubrique ICPE 4000 qui regroupent "les substances les plus dangereuses". La direction générale
de la prévention des risques (DGPR) du ministère de l'Ecologie a prévu d'élaborer un guide technique relatif à
cette réglementation ainsi qu'une circulaire visant à préciser aux services de l'Etat sa mise en oeuvre. Ces deux
décrets entreront en vigueur le 1er juin 2015, date limite de transposition de la directive Seveso 3 et d'entrée en
vigueur finale du règlement sur la classification, l'étiquetage et l'emballage des substances et des mélanges, dit
"règlement CLP (n°1272/2008)".
Risques industriels : Un arrêté (Arr. 26 mai 2014, JO, 11 juin) complète la réglementation applicable en
matière de prévention des accidents majeurs dans les installations classées (ICPE) relevant de la directive
Seveso. Il précise les modalités d'application des articles R. 515-85 et suivants du code de l'environnement
introduits par le décret du 3 mars 2014 et permet ainsi de compléter la transposition de la partie réglementaire
de la directive Seveso 3 en droit français. En conséquence, une nouvelle version du guide technique
INERIS relatif à l'application de la classification des substances et mélanges dangereux à la nomenclature
des installations classées (ICPE).
Boues de STEP, ICPE, enjeu énergétique..
et plus largement …très léger point « déchets »
« Tout résidu d’un processus de
Définition de la notion de déchets, production, de transformation ou
Notion de déchet ultime d’utilisation, toute substance,
Origine, Nomenclature (classification), Nature des matériau, produit ou plus
déchets généralement tout bien meuble
cf chap.livre abandonné ou que son détenteur
Référents :DREAL - ADEME destine à l’abandon »
Plan national de prévention et de gestion des Déchet ultime au sens de la présente
déchets d'ici 2014-2020 : la baisse de 7% de la Loi, un déchet résultant ou non du
quantité de déchets ménagers et assimilés en 2020 traitement d’un déchet qui n’est
et la réduction de 50% de la mise en décharge en plus susceptible d’être traité dans
2025 par rapport à 2010 (contre 25% enfouis en les conditions techniques et
2011). -> Arr. 18 août 2014, NOR : DEVP1405166A :
économiques du moment,
JO, 28 août article L. 541-11 du code de l'environnement
notamment par extraction de la part
Conseils aux gros producteurs - Conformément à la valorisable ou par réduction de son
circulaire du 10 janvier 2012, l'ADEME a publié un
caractère polluant ou dangereux
Guide pratique sur le tri et la valorisation des biodéchets
destiné essentiellement aux secteurs de la restauration et
du commerce alimentaire.
Plan national de prévention et de gestion des déchets d'ici 2014-2020 :
Près de 1,3 milliards par an de tonnes de déchets solides sont collectées dans le monde. Ce
volume de déchets passera à 2,2 milliards de tonnes en 2025 (soit 1,42 kg/habitant/jour) produits par 4,3
milliards d'habitants dans le monde. Sur l’ensemble des déchets générés par l’Union européenne à 27, près de 39
% sont produits par l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. 355 millions de tonnes de déchets ont été produites
en France en 2010, 92% du total de ces déchets sont des déchets des activités économiques (DAE, les 2/3
concernent le secteur des bâtiments et travaux publics). Concernant la production de déchets ménagers par
habitant, elle tend à se stabiliser depuis 2008, avec un taux de recyclage proche de 60%, pourtant la gestion des
déchets reste le premier poste de dépense de protection de l’environnement, avec 15,7 milliards d’euros en 2011
– soit 0,8 % du PIB. Les coûts de collecte et de traitement des déchets dans les villes moyennes, de 20
000 à 100 000 € / habitants varient significativement d'une ville à une autre (entre 49 € et 162 € la tonne de
déchets bruts). Ce constat chiffré, nous fait prendre conscience que la gestion des déchets est passée de l’état
de préoccupation, puis de défi, d’enjeu économique à celui de plus en plus prégnant d’opportunité et de gestion
circulaire de gisements de déchets. Ce contexte rend nécessaire la mise en place de règles spécifiques et
évolutives pour régir les interactions des activités humaines en société. Les évolutions scientifiques, les
innovations technologiques, la préoccupation grandissante en terme de développement durable et de gestion des
risques, la pression sur les ressources (eau, énergies fossiles..), ont et continueront à impacter fortement cette
réglementation. Ce droit se construit avec la prise en compte d’études, de bilans et de réflexions de groupes
d’acteurs au sein notamment de consultations publiques sur des projets de loi ou de normes.
Sources : PNUE (2013a), UDSK WHAT A WASTE - A Global Review of Solid Waste Management et site
http://www.planetoscope.com Sources : Commissariat général au développement durable, Le point sur n° 173 -
août 2013 et Chiffres & statistiques n° 385 - janvier 2013. Source : Fédération des villes moyennes, Collecte et
traitement des déchets ménagers : Quels coûts dans les villes moyennes ?, juill. 2013
La législation
L’un des principaux textes fondateurs de la réglementation française sur les déchets est
la loi n°75-633 du 15 juillet 1975 relative à l’élimination et à la récupération des matériaux
(JORF, 1975). Ce texte définit tout d’abord ce qu’est un déchet au sens de la loi : « est un
déchet tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute
substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que
son détenteur destine à l’abandon ». Le texte énonce un certain nombre de principes
fondamentaux :
l’objectif de protection de l’environnement et de la santé humaine,
la responsabilité du producteur du déchet dans sa bonne gestion,
le principe de « pollueur-payeur », qui implique que tout producteur ou tout détenteur
de déchets doit procéder lui-même à leur traitement ou doit le faire faire par un
négociant, établissement ou entreprise,
la nécessité de traiter les déchets dans des installations agréées par l’administration,
la nécessité d’établir des plans de gestion des déchets,
l’importance de la récupération de « matériaux, éléments ou formes d’énergie » à
partir des déchets,
la responsabilité des collectivités locales de l’élimination des déchets ménagers
produits par leurs habitants, ce qui implique l’obligation pour chaque commune de
collecter et éliminer les déchets des ménages, dans des conditions qui évitent « tout
risque pour l’environnement et pour la santé humaine ».
La loi de 1975 a été complétée par la loi du 13 juillet 1992 (JORF, 1992a). Cette loi :introduit la
notion de « déchet ultime » : est ultime au sens de la loi, un « déchet, résultant ou non du traitement
d’un déchet, qui n’est plus susceptible d’être traité dans les conditions techniques et économiques
du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère
polluant ou dangereux ». notion qui a donné lieu à de nombreuses interprétations. Il a fallu dix ans
pour que finalement, au 1er juillet 2002, les installations de stockage de déchets soient réservées
aux seuls déchets ultimes.
Tous les autres déchets doivent être recyclés, valorisés ou traités en fonction de la meilleure
technologie disponible,
• vise à limiter les distances sur lesquelles les déchets sont transportés (principe de proximité),
met l’accent sur l’importance de la valorisation des déchets par réemploi, recyclage ou toute
autre action visant à obtenir à partir des déchets des matériaux réutilisables ou de l’énergie,
• établit le droit à l’information du public par rapport aux éventuels « effets pour l’environnement et
la santé publique des opérations de production et d’élimination des déchets », souligne la
nécessité de séparer les déchets industriels spéciaux des autres catégories de déchets
L’accent mis par la loi du 19 juillet 1992 sur le réemploi et le recyclage traduit
l’inquiétude des pouvoirs publics vis à vis de l’augmentation constante des tonnages de
déchets générés par les ménages. Cette tendance se retrouve bien entendu dans toutes
les sociétés de consommation « modernes ». Aussi, l’incitation au réemploi et au
recyclage est-elle particulièrement apparente dans les textes réglementaires européens
Les grands principes de la gestion des déchets, définis par la loi n°75-633 du 15 juillet 1975,
ont été repris et affirmés par la directive cadre européenne n°2008/98/CE (JOCE, 2008b),
transposée en droit français par l’ordonnance n°2010-1579 (JORF, 2010a).
La directive n°2008/98/CE insiste sur le principe que "le meilleur déchet est celui qu’on ne produit
pas". Elle fixe des objectifs chiffrés à l’échéance de 2020 : le réemploi et le recyclage des déchets
ménagers tels que le papier, le métal, le verre et le plastique devront atteindre un minimum de 50
% en poids global, le réemploi, le recyclage et la valorisation matière des déchets de construction
et de démolition devront atteindre un minimum de 70 % en poids. Cette directive précise par
ailleurs différentes notions (intégré au code de l’environnement en article L 541), dont la notion de
"déchet" : est déchet au sens de la directive « toute substance ou tout objet dont le détenteur se
défait ou dont il a l’intention ou l’obligation de se défaire ».
La loi Grenelle 1 n°2009-967 (JORF, 2009a) reprend certaines dispositions de la directive et fixe
les objectifs nationaux suivants :
• renforcement de la politique de prévention : diminution de la production d'ordures ménagères
par habitant de 7% pendant 5 ans, par des mesures de sensibilisation et une tarification
incitative,
• développement du réemploi et de la valorisation : orientation vers ces filières de 35% en 2012
et 45% en 2015 des déchets ménagers et assimilés, 75% pour les déchets d’emballages
ménagers et les déchets des entreprises dès 2012,
• traitement des déchets résiduels en priorité par valorisation énergétique : diminution de 15%
d'ici 2012 des quantités de déchets incinérés (sans valorisation énergétique) ou enfouis,
augmentation progressive de la taxe sur le stockage, mise en place d’une fiscalité adaptée et
d’outils de traitement et mesures pour améliorer l’information,
• développement de la tarification incitative pour les déchets ménagers et assimilés,
• valorisation des déchets organiques de l’agriculture, des entreprises et des ménages avec
développement de la méthanisation et du compostage pour la fraction fermentescible des
déchets,
• recyclage des déchets du secteur du bâtiment et des travaux publics, avec un objectif de 70%
en 2020) par une politique de soutien aux installations.
Afin de répondre à ces objectifs, le gouvernement français a mis en place un plan d'action (PNPD
2009-2012) proposant différentes mesures autour de 5 axes : la prévention, le recyclage, la
valorisation des déchets organiques, l'incinération des déchets, le recyclage des déchets du BTP.
Cette loi Grenelle 2 termine de transposer la directive cadre européenne 2008/98/CE, notamment sur le
volet prévention des déchets ménagers. Les plans départementaux sont évalués et révisés tous les 6 ans et
fixent des objectifs accrus de « prévention quantitative et qualitative à la source des déchets », de tri et
collecte sélective (dont de bio-déchets). La loi limite les capacités et autorisations annuelles d’incinération et
d'enfouissement de déchets ultimes et encourage les transports alternatifs (péniche, train à privilégier). Les
collectivités doivent définir avant 1er janvier 2012 un « programme local de prévention des déchets
ménagers et assimilés ».
Le décret n° 2011-828 (JORF, 2011m) a fait évoluer la terminologie pour la rendre cohérente avec la
réglementation européenne, modifiant certains articles du code de l’environnement (article R. 541-8
notamment).
Les textes qui encadrent la gestion des déchets se retrouvent codifiés depuis 2000 dans le code de
l'environnement (Livre V Titre IV Chapitre I et Livre I Titre II Chapitre IV). Ce code définit les priorités de
gestion des déchets ; prévoit la réalisation de plans départementaux et régionaux pour l'élimination des
déchets ; présente la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement et prévoit
la délivrance d'autorisations préalables pour l'exploitation d'unités de traitement ou stockage des déchets.
D’autre part, différents codes complètent la réglementation en vigueur : le code général des impôts, le code
de l’urbanisme, le code des douanes, le code de la santé publique, le code pénal, le code rural et de la
pêche, le code général des collectivités territoriales (CGCT ; notamment les articles L2331-3, L5212-21,
L5215-32, L5722-2.). A titre d’illustration, le code général des collectivités territoriales détaille la
responsabilité des communes dans l’élimination des déchets des ménages. Afin d’en faciliter la mise en
pratique, l’ADEME met à disposition une plateforme d'échanges et de diffusion des bonnes pratiques.
Au niveau européen, depuis la Directive 75/442/CEE (JOCE, 1975a), abrogée en 2008 et l'adoption des premiers textes législatifs européens, la
réflexion sur la gestion des déchets a beaucoup évolué. Elle s’est traduite notamment par l’élaboration d’une « stratégie thématique pour la prévention et le
recyclage des déchets » (COM(200)666 final ; CCE, 2005a), puis l’établissement du 6ème programme d’action pour l’environnement (PAE, 2002) adopté
par le Conseil et le Parlement pour la période 2002-2012 et la formulation Livre vert sur une stratégie européenne en matière de déchets plastiques dans
l'environnement (COM(2013)123 ; CCE, 2013). « La politique globale de gestion des déchets s’est définie comme un ensemble cohérent de mesures
concernant aussi bien la conception, la fabrication et l’utilisation des produits que la récupération et l’élimination des déchets, en visant à réduire de
manière la plus efficace et la plus économique les nuisances et les coûts engendrés par les déchets ».
L’Europe a mis en place un outil pour favoriser la prévention et la valorisation des déchets : la Responsabilité Elargie du
Producteur (REP). Le principe est de transférer au producteur du produit (fabricant ou importateur) la responsabilité financière de la gestion des
déchets provenant du produit. Cette responsabilité peut être assumée individuellement ou collectivement, dans le cadre d’un éco-organisme. L’Union
Européenne a également fixé aux Etats membres des objectifs de recyclage pour un certain nombre de déchets dont les emballages (directive 94/62/CE ;
JOCE, 1994), les déchets d’équipements électriques et électroniques (directive 2012/19/CE ; JOCE, 2012d), les véhicules hors d’usage (directive
2000/53/CE ; JOCE, 2000c), les piles et accumulateurs (directive 2013/56/UE ; JOCE, 2013a modifiant la directive 2006/66/CE ; JOCE, 2006a). Enfin,
dans le souci de réduire les émissions de gaz à effet de serre, la directive 1999/31/CE (JOCE, 1999), relative à la mise en décharge des déchets (modifié
par le règlement 1882/2003/CE ; JOCE, 2003d et le règlement 1137/2008/CE ; JOCE, 2008d), fixe des objectifs de réduction des quantités de déchets
biodégradables enfouies. Ces cadres ont constitué (et continuent de constituer) de véritables moteurs pour le développement du recyclage dans des
situations où les règles spontanées du marché auraient mis de nombreuses années pour se développer.
La liste des filières REP françaises est disponible sur le site de l’ADEME. Les flux de déchets concernés par la REP sont : les déchets
d’emballages ménagers, les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), les véhicules hors d’usage (V.H.U.), les pneumatiques usagés,
les piles et accumulateurs usagés, les textiles usagés, les déchets de papiers graphiques, les médicaments non utilisés (MNU), les huiles moteurs
usagées, en volontariat les déchets issus de l’agrofourniture. Enfin, les filières en préparation traitent des flux suivants : les déchets perforants d’activités
de soins à risques infectieux (DASRI), les déchets diffus spécifiques ménagers, les déchets d’ameublement tant ménagers que professionnels. Dans le
cadre de la mise en œuvre des engagements du Grenelle de l’environnement, la Commission d’Harmonisation et de Médiation des Filières REP (CHMF),
instance de concertation multi-filières, a été mise en place. Son rôle et sa composition sont définis à l’article D. 541-6-1 du code de l’environnement.
Filières REP : harmonisation et nouvelles règles- Engagée lors de la Conférence environnementale de septembre 2013, la loi relative à l'économie sociale
et solidaire lance la réforme des obligations des éco-organismes dans le cadre du principe de responsabilité élargie des producteurs. Elle prévoit
également des dispositions en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
-> L. n° 2014-856, 31 juill. 2014, art. 24, 45 et 88 à 92 : JO, 1er août - http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220
Plate-forme OPTIGEDE http://territoiresetdechets.ademe.fr/ Source : MEMO/05/496 , site: http://europa.eu.int/comm/environment/waste/strategy.htm .
Source : Citation extraite des recommandations de l’OCDE sept 1976, cité dans l’étude de droit communautaire de Marc WEBER, 1995
Source : La responsabilité élargie du producteur, Panorama – ADEME – 2011 (ADEME 2011c)
Notre mode de
consommation est à
l’origine d’une quantité
importante de déchets.
Collectivités territoriales
Installations classées (ICPE)
En moyenne au sein d'une commune, chaque habitant supplémentaire augmente les quantités annuelles d'ordures
ménagères résiduelles de 207 kg, d'emballages, journaux et magazine de 33 kg et de verre de 37 kg. Une résidence
secondaire supplémentaire accroît de 150 kg la quantité d'ordures ménagères résiduelles, tandis que cet
accroissement s'élève à 2,5 tonnes pour un établissement dont les déchets sont pris en charge par le service public
de collecte (commerce, restaurant, etc.). La collecte d'emballages, journaux et magazines augmente de 12 kg par
habitant lorsque le mode de collecte est en porte à porte plutôt qu'en apport volontaire.
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
emplois liés aux activités de gestion des déchets ou de dépollution. Les dépenses de gestion
s'élèvent en 2011 à 15,7 milliards d'euros. ADEME, Déchets, Chiffres clés, édition 2014, juin
2014
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Politique de réduction des déchets et de recyclage -Alors que l'UE ouvre la révision des principaux textes en matière de déchets,
le Bureau européen de l'environnement souligne les avantages d'une politique basée sur la réduction des déchets, la réutilisation
des produits et le recyclage des matières.
Extension des consignes de tri : l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a publié un rapport intitulée
"Etude prospective sur la collecte et le tri des déchets d'emballages et de papier dans le service public de gestion des déchets".
l'Ademe préconise des centres de tri plus gros, automatisés et moins nombreux. Premier aspect évoqué, l'importance des
investissements à effectuer qui devraient être compris entre 1,2 et 1,8 milliard d'euros d'ici 2030. L'Agence recommande notamment
de collecter les fibreux (emballages papiers, cartons et papiers graphiques) d'une part et les non fibreux (emballages en plastique et
métaux), d'autre part. Au niveau du centre de tri, le document recommande "une industrialisation accrue de la fonction de tri". D'autre
part, l'Ademe suggère d'appliquer le principe de proximité afin de recycler les matières tout en créant des emplois en France.
Réduire la production des déchets ménagers, c'est possible démontre l'Ademe - Trois-cent-soixante-quinze collectivités,
représentant plus de 40 millions d'habitants, se sont engagées de manière volontaire avec l'Ademe dans des plans d'actions pour
réduire les déchets sur leur territoire. L'évolution des quantités de déchets ménagers et assimilés collectés par habitant sur
l'ensemble du territoire national montre une baisse moyenne de -2,3% entre 2009 et 2011. Un tiers des collectivités étudiées ont
atteint l'objectif grenellien de 7% de réduction des quantités de déchets produites par habitant en moins de 5 ans et un autre tiers est
en bonne voie pour l'atteindre
Carademe :Guide pour la réalisation de campagnes de caractérisation des DMA
Deux guides pratiques pour mettre en place la tarification incitative ADEME, Tarification incitative, Conseils et retours d'expérience,
juin 2014
Depuis 2009, l'Ademe accompagne également 190 collectivités pour mettre en oeuvre une tarification incitative. Là aussi, l'Agence
est satisfaite des résultats. "La collecte d'ordures ménagères a chuté de plus de 80 kg par habitant alors que la baisse n'a été que de
11 kg dans les collectivités ne l'ayant pas mise en place. "La tarification incitative a un double effet : la prévention des déchets, d'une
part, un report d'une partie des ordures vers les déchèteries et la collecte séparative, d'autre part. C'est donc "un levier de prévention
qui contribue également à améliorer le tri et le recyclage"-Déchets : comment communiquer sur la tarification incitative ? ADEME,
Communiquer sur la tarification incitative, juin 2014 ADEME, Utiliser ses déchets verts et de cuisine au jardin, avr. 2014
http://www.sinoe.org/pageencapsule/index/idDoc/1182
http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=12614
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
CARACTERISATION DES DECHETS MENAGERS : l'ADEME apporte son aide aux collectivités
CAMION AU BIOGAZ : UNE SOLUTION POUR LA LIVRAISON EN VILLE ? Empreinte carbone quasi nulle,
émission faible de particules fines (15 à 20% de CO2 de moins que le diesel et une réduction
Déchets organiques : vers une généralisation du tri à la source en France ? lors que se tient actuellement
la Green Week (Semaine verte) européenne sur l'économie circulaire et que l'élaboration du plan national
déchets 2020 est prévue cet été, associations environnementales, collectivités et représentants du monde
agricole demandent aux ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture "d'acter la généralisation du tri à la source
des déchets organiques" Il s'agit des associations Cniid et France Nature Environnement, du réseau
Compostplus ainsi que trois organisations agricoles (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture,
Agriculteurs composteurs de France, Association des agriculteurs méthaniseurs de France). L'objectif est
d'obtenir "un engagement écrit" dans le futur plan déchets et "s'assurer que la France portera cette position à
l'occasion des révisions des directives européennes déchets et décharge" En février dernier, le réseau
Compostplus, les Chambres d'agriculture de France et l'Ademe ont lancé un référentiel national pour la qualité
et la traçabilité du compost de biodéchets issus de collectes séparées.
Déchets municipaux : le recyclage et le compostage progressent en Europe : En 2012, dans l'UE28, sur les 492 kg de
déchets municipaux générés par personne, 480 kg ont été traités : 34% ont été mis en décharge, 24% ont été incinérés, 27%
ont été recyclés et 15% ont été compostés, indique Eurostat. Bien que ces chiffres soient encore loin des priorités affichées
par l'Union européenne (réduire, recycler, réutiliser), la part des déchets municipaux recyclés ou compostés a augmenté
significativement entre 1995 et 2012, passant de 18 à 42% Les différences sont importantes aussi quant au choix de
traitement des déchets. Alors que plus de 50% des déchets municipaux sont recyclés ou compostés en Allemagne (65%, dont
47% de recyclage), en Autriche (62%, dont 34% de compostage) et en Belgique (57%, dont 36% de recyclage), la France est
bien en-deçà (39%, dont 23% de recyclage). Les Pays-Bas (50%), le Luxembourg (47%), le Royaume-Uni (46%) et l'Irlande
(45%) affichent de meilleurs résultats..
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Gestion des déchets : Un rapport récent publié par l'UE souligne que c’est le secteur de la gestion
des déchets qui est l'un des plus enclins à la corruption. Le coût moyen payé par les producteurs
pour le traitement de leurs déchets va de 14 euros à 200 euros par tonne pour les mêmes types de
déchets. La DG environnement estime que l'UE pourrait créer environ 400 000 emplois d'ici 2020
dans le secteur de la gestion des déchets.
L’UE appelle les Européens à recycler 70 % des déchets municipaux et 80 % des déchets
d'emballages d'ici à 2030, et interdiront la mise en décharge des déchets recyclables à compter de
2025. Elle revisite au final six directives : celle relative aux déchets (2008/98/CE), aux emballages et
aux déchets d'emballages (94/62/CE), à la mise en décharge des déchets (1999/31/CE), aux
véhicules en fin de vie (2000/53/CE), aux piles et accumulateurs ainsi qu'aux piles et accumulateurs
usagés (2006/66/CE), et aux déchets d'équipements électriques et électroniques (2012/19/UE).
Commission européenne, MEMO/14/45O, 2 juill. 2014 (en anglais) Doc. COM (2014) 398 final, 2
juill. 2014 (concerne le plan zéro déchets, économie circulaire européenne, en anglais) Doc. COM
(2014) 397 final, 2 juill. 2014 (concerne la révision directive déchets en page 13) (en anglais)
Communiqué de presse de la Commission, 30 juin 2014 - http://ec.europa.eu/environment/circular-
economy/ - http://ec.europa.eu/environment/waste/target_review.htm
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
NDLR : La nouvelle était attendue depuis plusieurs mois. De nombreuses STEP pour STation
d'EPuration des Eaux usée utilisent déjà la méthanisation pour réduire le volume de leurs boues
d'épuration. Selon GRDF, 28 établissements seraient potentiellement intéressés. A Strasbourg, l'unité
exploitée par la Lyonnaise des Eaux et Degrémont devrait entrer en service courant 2015.
Communiqué de presse du ministère de l'écologie, 20 juin 2014
D. n° 2014-672, 24 juin 2014 : JO, 26 juin - Arr. 24 juin 2014, NOR : DEVR1405269A : JO, 26 juin - Arr. 24 juin
2014, NOR : DEVR1405265A : JO, 26 juin - Délib. CRE 16 janv. 2014, NOR : CREX1414998X : JO, 26 juin
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Station d'épuration à
Thézan-les-Béziers
Ce nouveau dispositif réglementaire autorise l'injection dans les réseaux de gaz naturel du biométhane
issu des boues de stations d'épuration des eaux usées et met en place un dispositif tarifaire spécifique
d'achat favorable au développement de nouveaux projets. Sont rajoutées dans la liste des intrants les
matières, telles que boues, graisses, liquides organiques, résultant du traitement des eaux usées,
traitées en digesteur. Le second arrêté autorise notamment l'ajout d'un équipement de récupération de
chaleur pour satisfaire les besoins en chauffage du digesteur d'une unité de méthanisation en STEP..
A travers la valorisation de ce biogaz produit par la méthanisation des boues de stations d'épuration
des eaux usées (STEP), l'objectif est d'augmenter la production et la consommation locale d'énergie
renouvelable et de substituer le gaz d'origine fossile. La méthanisation permet "une diminution pouvant
aller de 15 à 40% de matière sèche, en fonction des substrats", indique la CRE.
Selon les chiffres de GrDF, 28 stations d'épuration sont potentiellement intéressées par une injection
dans son réseau, neuf projets ayant déjà demandé une étude de faisabilité et trois une étude détaillée.
Le débit moyen de ces installations est de l'ordre de 180 m3 par heure mais avec une forte dispersion
(de 40 à 500 m3 par heure), précise la CRE. Selon la ministre de l'écologie, l'injection de biométhane
issu des boues de STEP fait l'objet d'une demande forte des collectivités locales. À l'horizon 2020, plus
de soixante stations d'épuration pourraient être dotées des équipements nécessaires à la valorisation
énergétique de leurs déchets. Cela permettrait l'injection de 500 GWh par an de biométhane dans les
réseaux de gaz, soit la consommation annuelle de plus de 40 000 ménages.
Nos déchets sont des ressources!
dépolluer les déchets, transformer nos déchets en énergie renouvelable
...de l ’analyse en laboratoire à l’échelle industrielle les microalgues comme ressource énergétique « verte »
... de l ’énergie renouvelable préservant les terres fertiles pour
usage alimentaire
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Flux de déchets
La loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire (ESS) vient
réformer ce dispositif pour une meilleure efficacité. La loi ESS (n° 2014-856) met au pas les filières
REP, notamment filière des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) et déchets
d'activités de soins à risque infectieux perforants (DASRI). Le renforcement de l'encadrement des
filières REP était prévu par la feuille de route issue de la Conférence environnementale. Ces
dispositions permettent surtout de "normaliser" les filières
- Arr. 3 avr. 2014, NOR : EVP1329762A et NOR : DEVP1405631A BO min. Écologie n° 2014/9,
25 mai
- l'ESS représente 10 % du PIB et près de 10 % des emplois en France. On compte environ 200 000
entreprises et structures et 2,35 millions de salariés dans le secteur. > LOI n° 2014-856 du 31
juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire - en savoir plus
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Déchets et IED : Le ministère de l'Ecologie a publié courant février le guide méthodologique pour
l'élaboration du rapport de base prévu par la directive sur les émissions industrielles, dite "directive
IED". Un quart des déchets ménagers et assimilés collectés ont été enfouis en 2011. Les collectivités
ont collecté 38,5 millions de tonnes de déchets ménagers et assimilés en 2011 soit 590 kg par habitant.
25% des déchets ont été enfouis. Un chiffre en légère baisse par rapport à 2009, selon l'Ademe
(rapport 2014). La moitié des tonnages collectés sont des ordures ménagères résiduelles (49%), 18%
sont des matériaux recyclables (déchets métalliques, papiers, cartons, plastiques, emballages et
papiers des ménages, verre, textiles), 12% des déchets verts et biodéchets, 10% des encombrants,
10% de déblais et de gravats et 1% des déchets
Plus de 64 % des ordures ménagères résiduelles ont été orientées vers une filière de valorisation, c'est
3% de plus qu'en 2009. La valorisation organique représente 29% des quantités traitées en
déchèteries, suivie de la valorisation matière (27%).
Conformément à la loi Grenelle 1, le plan d'actions national déchets 2009-2012 s'est fixé pour objectif
de réduire de 7%, entre 2008 et 2013, la production des ordures ménagères et assimilées. Le plan
prévoit également d'augmenter le taux global de recyclage des déchets ménagers et assimilés à 35%
en 2012 puis 45% en 2015. Il vise aussi à réduire les volumes de déchets enfouis et incinérés de 15%
en 2012.
cartothèque : http://carto.sinoe.org/carto/enquete_collecte/flash
D. n° 2014-903, 18 août 2014 : JO, 20 août QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Arr. 18 août 2014, NOR : AGRT1408514A : JO, 20 août
EXEMPLE D’ACTUALITE JURIDIQUE QUI PEUT IMPACTER UNE FILIERE/ UNE ACTIVITE régionale :
Règles de valorisation des résidus de la vinification : Un nouveau régime, applicable depuis le 21 août 2014
portant notamment sur les modes d'élimination des résidus. La valorisation donne une seconde vie aux résidus vinicoles, qui
peuvent alors être utilisés dans l'industrie agroalimentaire et cosmétique, l'industrie chimique, l'industrie énergétique
(biocarburants, biomasse, biogaz), la cimenterie ou encore dans la panification (boulangerie). Un décret du 18 août 2014
complète le code rural et de la pêche maritime avec de nouveaux articles D. 665-31 à D. 665-36 relatifs à la valorisation des
résidus de la vinification.
Fixe les volumes d'alcool que doivent contenir les résidus de la vinification, les marcs de raisins et les lies de vin
Fixe les 3 modes pour remplir l’obligation d'élimination des résidus :
en livrant à un distillateur, à un centre de méthanisation ou à un centre de compostage tout ou partie des marcs de raisins et
des lies de vin obtenus
en procédant, sur leur exploitation, à la méthanisation ou au compostage de tout ou partie des marcs de raisins ;
en procédant, sur leur exploitation ou sur celle d'un tiers, à l'épandage de tout ou partie des marcs de raisin.
les producteurs de moins de 25 hectolitres de vin ou de moût au cours d'une campagne sont dispensés de procéder à
l'élimination de leurs résidus.
Fixe les obligations déclaratives et d'analyse des producteurs et des opérateurs traitant des résidus de la vinification permettant
d'en assurer le suivi et le contrôle (C. rur., art. D. 665-34).En complément, un arrêté du 18 août 2014 précise les modalités de
déclaration du mode de valorisation des résidus de la vinification choisi, de calcul de la quantité totale d'alcool qu'ils contiennent,
d'analyse du titre alcoométrique volumique total des marcs de raisins et des lies de vin et d'autocontrôle de l'exécution de cette
valorisation. Précision : l'arrêté du 17 août 2011 modifié relatif à la distillation des sous-produits de la vinification prévue à l'article
103 tervicies du règlement (CE) n° 1234/2007 du Conseil du 22 octobre 2007 modifié est abrogé.
http://www.marfan.be/pages/licence-dutilisation-des-contenus-de-ce-site
www.uved.fr/
Fin
Pollution de l’air et
politique de l’air en France
(Complément)
DETTE ECOLOGIQUE - Le renforcement des normes environnementales impose des investissements qui,
faute d'être réalisés, peuvent se traduire sous forme de "dette écologique". Le ministère de l'Ecologie a évalué
celle liée aux polluants atmosphériques. Concrètement, le document évalue trois grands objectifs européens :
réduire de 27,7% la surface des écosystèmes supportant des dépôts d'azote supérieurs aux charges
critiques, diminuer de 44,5% le nombre d'années de vie perdues du fait de la pollution aux PM2,5 et réduire
de 31,3% le nombre de décès prématurés dus à l'exposition à l'ozone. En 2010 les coûts de lutte pour
l'amélioration de la qualité de l'air supportés par l'économie française sont de l'ordre de 8,1 milliards d'euros.
En l'occurrence, les coûts associés à la lutte contre la pollution n'ont cessé de croître, passant de 3,4 milliards
d'euros en 2000 à 8,1 milliards en 2010. Les projections annoncent une hausse à 11,5 milliards en 2020 avant
de se stabiliser à 12,2 milliards d'euros en 2025. Il reste donc 4,4 milliards d'euros à trouver progressivement
d'ici 2030 (soit 0,2% du PIB) pour atteindre les objectifs européens. S'agissant des impacts climatiques, le
CGDD s'est appuyé sur les travaux ayant chiffré le coût de la mise en oeuvre du "facteur 4", et notamment le
rapport du Comité Trajectoires 2020-2050 qui chiffre le coût de trois trajectoires différentes. "Le cumul des
coûts totaux annuels sur la période se situe entre 260 à 440 milliards d'euros". > Rapport CGDD, mai2014 –
Trois mille cinq cents milliards de dollars par an : c'est le coût de la pollution de l'air urbain, du fait des décès
prématurés et problèmes de santé, selon un rapport de l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE). Pour les 34 pays membres de l'OCDE, le rapport évalue la facture à environ 1.700
milliards de dollars. Elle s'élève à 1.400 milliards de dollars en Chine et 500 milliards de dollars en Inde. Plus
de 3,5 millions de personnes meurent chaque année de la pollution de l'air urbain, selon l'OCDE. "Entre 2005
et 2010, le taux de mortalité a augmenté de 4% dans le monde, de 5% en Chine et de 12% en Inde".
1. La couche d’ozone
La concentration maximum en ozone (constituant normal de l’air) se situe
dans la stratosphère, à environ 30km d’altitude.
Cette « couche d’ozone » nous sert d’écran protecteur contre les rayons
ultraviolets.
L’altération de la couche d’ozone a pour causes essentielles les
chlorofluorocarbures (CFC) ou « fréons », produits par les activités
industrielles mais aussi les bombes aérosols. Les CFC mettent 10 ans à
atteindre la stratosphère.
L’altération de la couche d’ozone peut provoquer une augmentation des
cancers de la peau, une modification de la flore et de la faune et un
changement de régime des vents.
2. La pollution à l’ozone
• Autosurveillance
• La convention de Genève
• La convention de Vienne
Qualité de l'air intérieur : L'Agence nationale de sécurité sanitaire a publié le 2 juillet son avis
proposant deux valeurs guides de qualité d'air intérieur (VGAI) pour l'acétaldéhyde, correspondant
aux expositions à court et à long terme. Les sources d'acétaldéhyde sont en effet "multiples" :
processus de combustion de matières organiques (tabagisme, cuisson des aliments et chauffage
domestique au bois), les matériaux de construction, de décoration, d'ameublement et les produits de
consommation courante (nettoyants de sols, parquets, stratifiés, colles, lasures, décapants, dalles et
flocages, etc.). Les principaux effets observés chez l'Homme après une exposition à des vapeurs
d'acétaldéhyde sont l'irritation oculaire, cutanée, et des voies respiratoires supérieures et inférieures
allant jusqu'à une bronchoconstriction chez les personnes asthmatiques. L'acétaldéhyde est
également classé comme possiblement cancérogène chez l'Homme (classe 2B) par le Centre
international de recherche sur le cancer (Circ) depuis 1999. L'Anses a déjà défini des VGAI pour 8
substances prioritaires : formaldéhyde (2007), monoxyde de carbone (2007), benzène (2008),
naphtalène (2009), trichloréthylène (2009), tétrachloroéthylène (2010), particules (2010), acide
cyanhydrique (2011). En 2013, l'agence a également proposé des VGAI pour le dioxyde d'azote et
l'acroléine. Qualité de l'air : la France à la traîne
Des statistiques publiées par l'Organisation économique de coopération et de développement économique montre que la
France se situe à un bas niveau si l'on prend comme critère de référence, celui du bien-être environnemental, critère basé
sur la concentration aérienne de particules fines. Ainsi, la France se classe au 17e rang parmi les 34 États objet de l'étude.
La note de la France (5,4 sur 10) se situe à peine au-dessus de la moyenne (5,35). Cette situation cache cependant des
disparités régionales importantes : le Limousin, la Bretagne et la Corse sont les régions les moins touchées par la pollution
de l'air (scores respectifs de 7,4, 7,2 et 7) alors que la Franche-Comté, le Nord-pas-de-Calais et l'Alsace écopent des notes
les plus basses (4,1, 3,1 et 1,9). Un site internet interactif permet de visionner des cartes et des grilles de classement.
QUELQUES
ELEMENTS
d’ACTUALITE
Actualisation de l'inventaire des émissions de polluants atmosphériques en France- La mise à jour 2014 du
rapport SECTEN présente des résultats satisfaisants. (acteur : CITEPA -> CITEPA, Rapp. national
d'inventaire des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre en France, avr. 2014
Protocole de Göteborg, adopté le 1er décembre 1999, amendé en 2012, la Commission économique pour
l'Europe des Nations Unies (CEE-NU) a obtenu de 26 pays européens, dont la France, qu'ils s'engagent à
respecter des plafonds d'émissions afin de réduire les impacts de la pollution atmosphérique sur la santé et
l'environnement : les émissions de dioxyde de soufre (SO2), d'oxydes d'azote (NOx) et d'ammoniac (NH3),
responsables de l'acidification et de l'eutrophisation, et les émissions de composés organiques volatiles
(COV), qui, avec les NOx, donnent naissance à l'ozone.
Directive 2001/81/CE (dite directive NEC) vise à limiter les émissions des polluants acidifiants,
eutrophisants et des précurseurs de l'ozone. Elle fixe des plafonds d'émissions nationaux à l'horizon 2010
pour quatre substances qui sont les mêmes que celles concernées par le Protocole de Göteborg, à savoir :
SO2, NOx, COVNM et NH3 (rappel : cette directive est en cours de révision par la Commision européenne
pour définir de nouveaux plafonds à l'horizon 2020, en s'appuyant sur les décisions récentes prises dans le
cadre du Protocole de Göteborg). Directive 2010/75/UE sur les émissions industrielles (refonte de la
directive IPPC)
QUELQUES
ELEMENTS
d’ACTUALITE
Vue aérienne de Manhattan, New York, un jour de smog, 1988 (source : Dr. Edwin P. Ewing, Jr, wikipédia)
Londres pendant l'épisode de smog, décembre 1952 (source : BBC, http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/england/2546563.stm)
Pollution de l'air : Deux directives encadrent principalement la qualité de l'air en Europe. La directive National
Emission Ceilings (NEC) sur les plafonds nationaux d'émissions date de 2001, et la directive sur la qualité de l'air
ambiant de 2008. Depuis lors, les seuils de précaution ont évolué... Pour parvenir à réduire l'impact sanitaire, un
premier chantier a été ouvert avec une proposition de révision de la directive sur les plafonds d'émission
nationaux (directive NEC 2001). >> abaisser de 81% le plafond d'émission pour le dioxyde de soufre (SO2) par
rapport à celui fixé en 2005, de 69% celui des oxydes d'azote (NOx), de 51% celui des particules fines de diamètre
inférieur ou égal à 2,5 micromètres (PM2,5), de 50% celui des composés organiques volatils (COV hors méthane),
de 33% celui du méthane (CH4) et de 27% celui de l'ammoniac (NH3). Rappelons que concernant la Directive NEC :
la France parmi les sept états membres dépassant le seuil d'émission d'oxyde d'azote en 2011 selon les chiffres de
l'agence européenne de l'environnement (AEE) publiées le 19 mars 2014.
Le second volet de cette nouvelle politique est l'introduction d'une nouvelle directive encadrant les émissions
polluantes des installations de combustion d'une puissance comprise entre 1 et 50 mégawatts (MW). L'objectif
est d'atteindre grâce à cette nouvelle directive 20% de l'objectif global de réduction des émissions de SO2, de NOx
et de particules fines.
La commission sénatoriale sur le coût économique et financier de la pollution de l'air appelle l'Etat à l'action. Après cinq mois
d'enquête, elle évalue à 101,3 milliards d'euros par an le coût de l'inaction, dont 97 milliards pour les effets sanitaires et
économiques (dépenses de santé, mortalité, perte de production). Les 4,3 milliards restants proviennent des coûts non sanitaires :
dégradation des bâtiments, baisse des rendements agricoles, perte de biodiversité, coût de la taxation et de la réglementation ou
encore coût des politiques de prévention.et formule 60 recommandations. > Voir le rapport http://www.senat.fr/notice-
rapport/2014/r14-610-1-notice.html
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Pollution de l'air - réduction des impacts sanitaires - Pour parvenir à réduire l'impact sanitaire, un
premier chantier a été ouvert avec une proposition de révision de la directive sur les plafonds d'émission
nationaux (directive NEC).
Pic de pollution : unification des règles Par un arrêté du 26 mars 2014, le gouvernement a unifié au
niveau national les règles de déclenchement des procédures préfectorales en cas d'épisodes de
pollution de l'air ambiant. Quelles informations transmettre à la population ? En cas de déclenchement
des procédures préfectorales d'information, de recommandation ou d'alerte, les messages sanitaires à
destination de la population, et notamment des personnes vulnérables, sont fixés. -> Arr.24 mars
2014 et Arr. 24 août 2014, NOR : AFSP1418599A : JO, 31 août >Legifrance
Jeu de rôles
scénarisé
UVED
http://www.marfan.be/pages/licence-dutilisation-des-contenus-de-ce-site
www.uved.fr/
Conclusion
Quel est le niveau de connaissances et de compétences en environnement des étudiants des
grandes écoles ? En 50 questions et 30 minutes, le "sustainability literacy test » >> Faites le test :
http://www.sustainabilitytest.org/dev/the_test.html
Or le Commissariat général au développement Norme ISO 14046 : 2014 sur l'empreinte eau-
publiée fin juillet 2014 http://www.iso.org
durable (CGEDD), après avoir analysé la
méthode "ressource-ressource européenne", REVISION DE LA NORME ISO 14001 - Cette
estime que cette dernière pose un problème norme, publiée en 1996 et révisée en 2004, incite
les organisations à améliorer durablement leurs
d'application en raison notamment du manque de pratiques environnementales. La norme ISO 14001
données sur le rythme de régénération d'un révisée, devrait être publiée pour mi-2015, pourrait
intégrer la prévention de la pollution et l'approche cycle
milieu > voir CGEDD, Analyse d'une méthode de vie. L'Afnor a ouvert, jusqu'au 20 octobre 2014,
d'évaluation d'un dommage environnemental : la une consultation publique sur une proposition de
méthode ressource-ressource européenne, Etudes et nouvelle norme ISO 14001:2015.
documents n° 104, mai 2014
DEFINITIONS ET CONCEPTS UTILES
Développement durable
Présent Futur
Viabilité
Des équlibres
subtils
Objectif
Pertinence Efficacité
Action
Résultat
Moyens
Efficience
Actualiser/
recouper les infos
/ citer les sources ACTA IAA CEVA Algues
Equipementiers : ITERG
CNRS
RECHERCHE Fédération –
INERIS REGLEMENTATION site Aida structure de
INRA filière
INSEE
IRSTEA
Officiel
LEGIFRANCE
STATISTIQUES Centre d'Analyse Economique (CAE)
http://www.marfan.be/pages/licence-dutilisation-des-contenus-de-ce-site
www.uved.fr/
Organisme secteurs descriptif Adresse web
ACTA IAA L’Association de coordination technique agricole, veille à renforcer les approches transversales et les collaborations entre les Instituts techniques agricoles et les organismes de
recherche, les organismes professionnels agricoles, les pouvoirs publics…Par ailleurs, l’Acta coordonne des actions de recherche appliquée ou de transfert. www.acta.asso.fr
ACTIA IAA Structure nationale de coordination, l'Actia fédère les activités des Instituts techniques agro-industriels et des Centres interface, complétées par
celles de centres techniques associés, dont les 1200 chercheurs, ingénieurs et techniciens accompagnent quotidiennement les entreprises, en particulier les PME. Avec plus de 80
implantations en France, les Centres Actia interviennent dans tous les secteurs des industries alimentaires, ainsi que sur des valorisations non alimentaires des produits agricoles
(biotechnologie, chimie fine, cosmétique, pharmacie). www.actia.fr
L’Association Nationale des Industries Alimentaires, créée en juillet 1968, est une association loi 1901 qui rassemble 22 fédérations nationales sectorielles et 20
associations régionales, représentatives des entreprises alimentaires de tous secteurs et de toutes tailles. L'ANIA est le porte-parole de l'industrie alimentaire française
ANSES IAA REGLEMENTATION L'Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail est un établissement
public indépendant de veille, d'alerte, d'expertise, de recherche et d'impulsion de la recherche, qui contribue à la sécurité sanitaire humaine dans les domaines de l’environnement, du
travail et de l’alimentation. Grâce à son large champ de compétences, l’Anses est à même d’appréhender l’ensemble des expositions auxquelles l’homme est soumis, volontairement ou
non, à chacun des âges et à chacun des moments de sa vie (travail, domicile, déplacements, loisirs).
CEVA Algues Centre d'Etude et de Valorisation des Algues - Le CEVA (Centre d’Étude et de Valorisation des Algues), basé à Pleubian dans les Côtes d’Armor,
est un organisme de recherche privé et un centre technique du réseau ACTIA, labellisé Institut Technique Agro-Industriel (ITAI) par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche.
www.ceva.fr/
CIRAD RECHERCHE Organisme de recherche agronomique appliquée aux régions chaudes, qui a pour mission de contribuer au développement rural des pays tropicaux
et subtropicaux.
CNRS RECHERCHE Le Centre national de la recherche scientifique mène des recherches dans l'ensemble des domaines scientifiques, technologiques et sociétaux. Il
couvre la totalité des champs scientifiques : mathématiques, physique, sciences et technologies de l'information, de la communication, physique nucléaire et des hautes énergies, sciences
de la Terre et du vivant, chimie, sciences humaines et sociales, sciences de l'environnement ou sciences de l'ingénierie.
FNADE DECHETS Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l'Environnement - fédération professionnelle qui regroupe les principales organisations
syndicales des activités du déchet
FRANCEAGRIMERMER - PECHE FranceAgriMer, établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, est né le 1er avril 2009 de la fusion de cinq offices agricoles
(Ofimer, Office de l’élevage, ONIGC, Onippam et Viniflhor) Ces missions consistent principalement à favoriser la concertation au sein des filières de l'agriculture et de la pêche, à assurer
la connaissance et l'organisation des marchés, ainsi qu'à gérer des aides publiques nationales et communautaires. C’est un observatoire de la biomasse.
INERIS REGLEMENTATION Site d’information réglementaire relatif au droit de l’environnement industriel développé à la demande du Ministère du
développement durable. Il s'adresse à tout public intéressé par ce sujet et souhaitant consulter la réglementation relative aux installations classées publiée au JOUE, au JO ou au BO du
MEDDE. Le site Aida regroupe : - Une sélection de textes communautaires (règlements, directives, décisions, recommandations et avis), publiés dans les Journaux Officiels de l'Union
Européenne ; - Les lois, codes, décrets, arrêtés, circulaires, instructions publiés au Journal Officiel ou au Bulletin Officiel du Ministère du développement durable ; - Des guides techniques,
Les projets de textes sont consultables sur le site
INRA RECHERCHE L'Institut national de recherche agronomique, mène des recherches finalisées pour une alimentation saine et de qualité, une agriculture compétitive
et durable, et un environnement préservé et valorisé.
INSEE STATISTIQUES Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE)
IRSTEA RECHERCHE L'Irstea est l'institut de recherche finalisée de référence pour la gestion durable des eaux et des territoires.
ITERG RECHERCHE L’ITERG est le Centre Technique Industriel des professions de corps gras : producteurs, transformateurs et conditionneurs d’huiles et matières
grasses d’origines végétale et animale. L’Institut a pour mission de contribuer au progrès scientifique et technique, à l’amélioration de la qualité et au développement de procédés dans
l’industrie des corps gras tout en intégrant les principes de développement durable. Ces missions sont complétées par des actions de transfert technologique et de dissémination des
résultats des travaux de recherche auprès des partenaires industriels. Son positionnement charnière entre l’univers de la recherche et l’entreprise permet à l’ITERG un ressourcement à la
fois amont auprès de la recherche académique et aval auprès du monde industriel à qui il s’adresse. Ces industriels sont issus de la filière corps gras mais relèvent également de façon
beaucoup plus générale de l’ensemble des secteurs utilisateurs de corps gras : alimentaire, cosmétique, alimentation animale, chimie,…
LEGIFRANCE REGLEMENTATION Site officiel de diffusion du droit par l'Internet, Légifrance propose, à titre indicatif, trois répertoires de sites privés (éditeurs
juridiques, universités, centres de recherche ou associations, et portails juridiques),
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L'AGRO-ALIMENTAIRE IAA Site officiel d’information sur l’agriculture et l’agro-alimentaire (chiffres, tendances
économique et réglementaire)
Novethic DEVELOPPEMENT DURABLE Novethic, filiale de la Caisse des Dépôts, est à la fois un média sur le développement durable et un centre de recherche sur
l'Investissement Socialement Responsable (ISR) et la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).
OIE EAU Organisation Mondiale de la Santé Animale - L'OIE est l'organisation intergouvernementale chargée d'améliorer la santé animale dans le monde.
Les normes établies par l’Organisation sont reconnues comme références mondiales par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). En 2011, l’OIE compte 178 pays Membres,
entretient des contacts permanents avec 45 autres organisations internationales et régionales et dispose de Représentations Régionales et sous-régionales sur tous les continents.
IAA Actu-environnement - Les Trophées de l'Esprit alimentaire – les marchés des IAA
http://www.uved.eseq.fr/html/glossaire.html