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ENVIRONNEMENT :

PRINCIPES GÉNÉRAUX
EAU, DÉCHETS, AIR

Isabelle BERGER- LBE INRA


isabelle.berger@supagro.inra.fr

LICENCE PRO ECODEPOLL 2016 2017


FAIRE CONNAISSANCE...
PLAN ...

INTRODUCTION : quizz, contexte

> La politique de l'eau en France

> IOTA- ICPE- DECHETS et réglementations

> Pollution de l'air et politique de l'air en France

CONCLUSION : écogestes, Acv, sites utiles...


RAPPEL -Compétence à acquérir:
Formation de base en Environnement
• Comprendre la complexité des politiques publiques environnementales
• Acquérir un vocabulaire des réflexes d’analyse
• Faire le lien avec d’autres disciplines (santé publique, ingénierie de la réduction des
émissions de polluants)
Un CADRE et QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
(de la culture générale/ peut paraitre dense et fouillis)
COMPETENCES VISEES
 QUALITE- SECURITE-ENVIRONNEMENT (QSE)

• Législation environnementale
Identifier les principaux aspects du droit dans un contexte national et européen, Partie I :
Avoir une vision de l'organisation globale de la justice, du phénomène juridique et des acteurs,
N. Calvet (3h)
Connaître la notion de référentiel normalisé et de certification, Connaître les dispositifs d'évaluation
de la conformité.
Partie II :
Situer l'entreprise dans son environnement juridique et connaître ses relations avec les
administrations, Connaître les missions et l’organisation des institutions publiques (État, I. Berger (12h)
collectivités territoriales…)
Savoir identifier les acteurs, organismes et administrations concernés par la protection de
+ 3 H DD M6104
l’environnement et connaître leurs rôles respectifs
Semestre 6 - UE1
Comprendre les principes fondamentaux du droit des pollutions et des nuisances
Maîtriser les principaux textes relatifs aux pollutions et aux nuisances
Savoir identifier les principales obligations des acteurs économiques
Retour d’expérience : Service
• Démarche qualité HSE Mairie de Narbonne C.
• Logistique et transport des déchets Depille (3h)
• Evaluation et la maîtrise des risques

LICENCE PROFESSIONNELLE ECOTECHNOLOGIES POUR


LA DEPOLLUTION (ECODEPOLL)

IUT GENIE CHIMIQUE GENIE DES PROCEDES OPTION


BIOPROCEDES – NARBONNE
INTRODUCTION :
quizz, contexte
2050 : 9 Milliards …

• L’humanité a bouleversé la planète en 1 siècle …


Une augmentation d’1 milliard d’êtres humains sur 10 000 ans …
… et 5 milliards supplémentaires sur les 200 dernières années

2005 : 6,5 Milliards

1 à 10 Millions 1800 : 1 Milliard


d’hab.

Évolution de la population mondiale depuis 10 000 ans


L’IDH est calculé en fonction :
- de l’espérance de vie
Des niveaux de développement très variables…
- du taux
d’alphabétisation/scolarisation

USA, Australie, - du PIB


Canada Europe du Nord Europe du Sud
et de l’Ouest + Nouveaux
Pays Pays
émergeants émergeants
Indice de développement humain (IDH)

1
d’Asie et
0,9 d’Amérique du
Sud
0,8 Niveau de
développement humain Pays
émergeants
0,7 élevé d’Afrique du
Nord, Asie
0,6
Pays en voie de
0,5 développement
d’Asie et
0,4 d’Afrique
0,3
0,2 Biocapacité
0,1

10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
Empreinte écologique (ha/hab.)
LES ORIGINES DD

1798 Révolution 1968 1972 1980 1987 1992 2002


industrielle…
…puis 30
glorieuses
Conf. ONU Stratégie de
Malthus Club de Notre futur Sommet
sur l’envt préservation Sommet
Essai sur Rome commun de Jo’burg
de Stockholm mondiale de Rio
le principe + rapport (rapport Rio+10
+ création (PNUE/ (ONU)
de la population Meadows Brundtland (ONU)
PNUE UICN/
(1972) pour l’ONU)
WWF)

1970 : club de Rome: « halte à la croissance » ; trois modèles émergent: arrêt (changement de modèle),
« enrichissement » (le développement) ou encadrement.
5-16 juin 72: conférence de l’ONU à Stockholm : le développement: exigences économiques+ sociales et écologiques
: PNUE
1980 : « sustainable growth »
Le Développement Durable est un concept international
qui revisite les enjeux de la démographie et de la croissance
Fortes perturbations sur l’environnement (ressources/pollution)
Forte croissance économique
Forte croissance démographique (periode 73/80 puis 2000-2030 Pays haut revenu 0.8 puis 0.2, Afrique 3 puis 2.2)

Source: présentation FN.BOQUET 2006 et http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/developpement-durable/accords-


DEFINITION CONCEPTS DD

définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur


l’environnement et le développement dans le
1/Agir sur le long terme pour la survie de l’humanité
2/ Rechercher une meilleure équité Rapport Brundtland: “Un développement qui répond aux besoins
3/ Modifier nos modes de production des générations du présent sans compromettre la capacité des
pour ne pas détruire le capital naturel générations futures de répondre aux leurs.»
Il s’agit d’essayer de trouver des actions
« gagnant/gagnant/gagnant »
EVOLUTION DES ANCRAGES DISCIPLINAIRES
Alterner l’approche systémique (plus proche de la compréhension)
et l’approche analytique pour passer du concept à l’action
Niveau MACRO-Economique

Sensibilité
environnementale
Contexte Aspects
territoriale financiers
Stratégie des
concurrents
Alternatives
technologiques Poids et Interactions
des acteurs,

Législation, système
d ’aide incitatif

Choix des Modalités de gestion des contraintes environnementales


Niveau MICRO-Economique
ENJEUX D’UNE DEMARCHE ENVIRONNEMENTALE POUR UNE ENTREPRISE
DISPONIBILITE FONCIERE IMPORTANCE DES INVESTISSEMENTS EN JEUX

La découverte tardive de la pollution d’un sol L’évolution des textes environnementaux, notamment
industriel (après acquisition par exemple) peut : en ce qui concerne les normes de rejet (eau, air,
• Empêcher l’obtention de l’autorisation déchets,…), aussi bien que l’assujettissement par la
préfectorale nécessaire à l’exploitation DRIRE à des opérations de mise en conformité
industrielle initialement envisagée au titre de la amènent souvent l’entreprise concernée à engager
réglementation ICPE des investissements considérables
• Entraîner l’obligation pour l’acquéreur prendre les bonnes décisions, innover, anticiper dans un
d’assurer la dépollution du site à sa charge, ce monde complexe et incertain
qui est particulièrement coûteux
Pouvoir s ’appuyer sur des outils d ’analyses, outil de
• Rendre difficile, voire impossible la revente connexion entre l’action et le savoir
ultérieure du terrain
RISQUE COMMERCIAL QUESTIONS DE RESPONSABILITE

Le non respect de certaines obligations La condamnation d’une entreprise pour pollution ou


imposées par la réglementation manquement aux obligations légales en la matière,
environnementale peut faire obstacle à peut provoquer des dysfonctionnements temporaires
l’obtention de certification exigée par les graves, que ce soit au niveau de la production ou du
donneurs d’ordre, limitant ainsi les perspectives management, sans parler de la dégradation de l’image
de développement commercial de l’entreprise de marque ou du versement d’une amende
QUIZZ………….Quelques questions : POST IT

Sites
QU'EST-CE QUE référents,
que trouver
LE DROIT ?
sur leur
site?

• Quid des CODES ?


LES SOURCES Les circulaires ?
DU DROIT
• Quid du Global Compact de l’ONU?

• Quid de la CONSTRUCTION ET EVOLUTION du


droit de l’environnement
QUIZZ………….Quelques questions :

Depuis quand existe-t-il des lois en France qui protègent l'environnement ?


 1960-  1965 -  1970-  1975

qu’est ce que la DCE ? c’est la directive choix d’environnement VRAI  FAUX 


 commentaire éventuel : ----------------------------------------------------------------

La charte de l’environnement n’est qu’un vieux cadre sans valeur juridique VRAI  FAUX  
commentaire éventuel : ---------------------------------------------------

Le droit de l'homme a un environnement de qualité « lui permettant de vivre dans la dignité et le bien-être »
a été reconnu dès la célèbre Déclaration de Rio de 1972 VRAI  FAUX 

Un loi sans décret d’application n’est pas opposable aux tiers VRAI  FAUX 
Un règlement émane du pouvoir législatif VRAI  FAUX 
L'instrument réglementaire est l’unique vecteur de l'action publique en matière d'environnement
VRAI  FAUX 
QUIZZ………….Quelques questions : POST IT

Différents types d'eau et Sites référents,


origines de pollutions que trouver sur
aqueuses leur site?

Citez (développements possibles) 2 polluants Quid Analyses des eaux et


majeurs et 2 polluants trace (organique / métallique) réglementations?
de l’eau et un/2 texte(s) de droit qui concernent
chacun de ses 4 polluants
----------------------------------------------------------------------
----------------------
Quelle est la part de population dans le Un robinet qui fuit goutte à goutte
monde concernée par de sérieuses pendant une journée entraîne une perte
pénuries d'eau ?  10%  25%  de :  2 litres d'eau  30 l  100 l
40%

Le pourcentage d'eau utile (ni glacée, ni Combien faut-il de litres d'eau pour
salée) sur terre est de : fabriquer un kilo de papier ?
 40%  10%  0,65%  3 litres  30 litres  300 litres

Sur la totalité de l'eau que l'on consomme En France, chaque habitant consomme
dans une journée, la part réservée à la en moyenne par jour :  30 litres d'eau
boisson et à la préparation des repas est  100 l  150 l
de :
 7%  13%  25% Pendant combien de temps faudrait-il
boire de l’eau du robinet pour absorber
En France, qui est responsable de la l’équivalent d’un comprimé de
distribution d'eau potable ? paracétamol ?
 La commune (Le Maire )  70 ans  700 ans  700 siècles
 Le ministère de l'environnement (Le
Préfet) Le pourcentage de la population est
 Le département (Le Député ) raccordée à un système d'épuration (ni
glacée, ni salée) sur terre est de :
En comptant les anomalies des réseaux  40%  20%  95%
d'égouts, le taux de dépollution est
évalué à ?
 10%  25%  40%
Mot caché ENVIRONNEMENT Z Z Z Z Z Z Z Z Z

A E N V I R O N N E M E N T 1- modification des caractéristiques physico-chimiques et/ou


Z U Q M L J G C E I Y U A S biologiques de l’équilibre d’un écosystème
E T U R B I D I T E T Q S D
R R T Q S C T Q S Z I D D T 2- milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l'air, l'eau,
G O I D D P I D D D S G V D la terre, les ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres
S P Z A R E S I L I T U E R humains et leurs interrelations
C H T Q S I U B L S B N H O
B I I D D D U R A B L E S I 3- Agence de l ’environnement et de la maîtrise de l ’énergie
W S T E I C T Q S O S I U T 4- développement qui répond aux besoins des générations du
Q A D E M E I D D T P A Q Q présent sans compromettre la capacité des générations futures de
A T T Q S E S S T I S M N D
E I I D D Z D T I D T Q P N
répondre aux leurs.»
P O L L U T I O N A T Q S Q 5- Indice de développement humain
Z N D Y U Q D C T Q T D D H 6- Programme de Maîtrise des Pollutions d’Origine Agricole
T Q S U K R F K T H I V D D
I D D H J E H H I D I Q S S
7- Reglementation et suivi de substances chimiques
Y Q O I O A N O X I E T Q S 8-Réduire, _____ et recycler
R S J F E C I L A Q D I D D 9 - Installations classées pour la protection de l ’environnement
M Z E I U H R M D A S D J V
10 - Directive Cadre Eau

11- Le droit de l'homme a un environnement de qualité “ lui permettant de vivre dans la dignité et le bien-être ” a été reconnu dès la
célèbre Déclaration de _____ de 1972
12-Détérioration d'un écosystème aquatique par la prolifération de certains végétaux, en particulier des algues planctoniques (on parle
de bloom planctonique). La cause peut être le rejet d'origine anthropique de nitrates (engrais azotés par exemple), de phosphates
(lessives par exemples) et de matières organiques.
13 - teneur d'un fluide en matières qui le troublent, suite par exemple à l'érosion, au lessivage de sols fragiles, dégradés, peut traduire
une teneur élevée en plancton, une pollution ou eutrophisation de l'eau
14 - manque de dioxygène dissous d'un milieu aquatique ou d'un sédiment immergé.
15- ensemble des règles juridiques socialement édictées et sanctionnées qui s'appliquent au fonctionnement des institutions d'un Etat et
fixent les rapports entre les citoyens qui le composent. Il est composé de règles écrites mais aussi de la jurisprudence
MOOC Infos : environnement/ pollutions/déchets
(Massive Open Online Courses)

Soyez créatif – Utile aux étudiants en apprentissage et futur LP

il existe une université virtuelle du développement durable


(http://www.uved.fr/appel-a-projets-et-production/ressources-uved-
"Oui, les MOOC renforcent
le lien entre pédagogie et produites.html) avec des contenus d'apprentissage ouvert,.
recherche " Françoise Dany
EM Lyon Business school on y trouve notamment :
A-STEP : Approche des Systèmes de Traitement des eaux par Enseignement
Exemples de MOOC :
http://leslettresdumooc.blogs Pluridisciplinaire, Energies renouvelables: enjeux, filières et mise en oeuvre.
pot.fr/p/blog-page.html Construire une analyse critique, Analyse de cycle de vie - Application aux
bioproduits,
Université virtuelle du DD :
Complexité et développement durable, Du Temps, de l'Espace et de l'Eau, Eau,
http://www.uved.fr/index.ph
p?id=725 Agriculture et Territoire : améliorer la gestion des ressources naturelles de la motte
de terre à la goutte d'eau (ressource audiovisuelle) ,
France Université Module d'apprentissage sur le contrôle de la qualité et la préservation des ressources
Numérique en eau , Eau : Conflits d’Usages (ECU) , Ecologie industrielle , Energies
http://www.france- renouvelables: enjeux, filières et mise en oeuvre. Construire une analyse critique ,
universite-
numerique.fr/mooc.html
Enseignement interactif pour la gestion concertée des ressources naturelles et des
territoires. , GIDEM : Gestion Intégrée des Déchets Municipaux - Mise en place du
http://cursus.edu/institution schéma directeur de gestion des déchets municipaux d’une communauté urbaine ,
s-formations-
ressources/formation/20876/ Sensibilisation aux risques chimiques, physiques et biologiques : Identification,
annuaire-des-moocs- caractérisation, évaluation et système de gestion, Evaluation et Gestion des Risques
francais/#.VBjTERYn6ZF
Sanitaires, pratiques et limites
DROITS ET INSTRUMENTS

Principe de prévention,
Principe de proximité
Principe de valorisation
Principes fédérateurs : Principe d’information

Principe de précaution
Principe de pollueur-payeur

l'instrument réglementaire
l'incitation financière

Edgar Morin :
« Penser, c ’est dialoguer avec l ’incertitude »
responsabilisation des citoyens
 Prise en compte de cette incertitude en cas de (et donc l’acceptabilité sociale),
risques de dommages graves ou irréversibles mise au point de techniques de valorisation
 Objectiver l ’analyse coûts ou risques des déchets à coût modéré,
individuel/bénéfices collectifs mise en place de chartes de qualité

 Organiser la démocratie participative


RESPONSABILITE ENVIRONNEMENTALE ...

LE CHOIX DU RESPONSABLE

Identification d’un responsable, et plus encore, d’un responsable solvable.


La responsabilité environnementale repose sur le principe du pollueur-payeur, affirmée à la fois :
 par l’article 4 de la Charte de l’environnement : « Toute personne doit contribuer à la
réparation des dommages qu'elle cause à l'environnement, dans les conditions définies par la
loi. »
 par l’article L. 110-1 du code de l’environnement, qui consacre « 3°) Le principe pollueur-
payeur, selon lequel les frais résultant des mesures de prévention, de réduction de la pollution
et de lutte contre celle-ci doivent être supportés par le pollueur »
 Ce principe fondamental se décline à travers de nombreux régimes de responsabilité (droit
administratif, droit civil, droit pénal, droit administratif….)
 La loi n° 2008-757 du 1er août 2008 relative à la responsabilité environnementale : des
précisions sur la notion d’exploitant
 et une jurisprudence importante notamment sur la responsabilité des sociétés mères

> voir CGEDD, Analyse d'une méthode d'évaluation d'un dommage environnemental : la méthode ressource-
ressource européenne, Etudes et documents n° 104, mai 2014
RESPONSABILITE ENVIRONNEMENTALE ...
Qu’est-ce-que la responsabilité sociétale des entreprises ?
Définition par la Commission européenne (2011)
C’est « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets
qu’elles exercent sur la société »
Le concept de RSE apparaît à partir des années 1960 dans la
• Pour assumer cette responsabilité, il faut respecter législation et
littérature consacrée aux entreprises mais ne prend son essor qu’à
conventions collectives
partir des années 1990
• Pour s’en acquitter pleinement, il faut avoir engagé en
collaboration étroite avec les parties prenantes, un processus
1976 : Principes directeurs de l’OCDE pour les multinationales
destiné à intégrer les préoccupations en matière sociale,
1977 : Déclaration tripartite de l’OIT sur les entreprises
environnementale, éthique, de droits de l’homme et de
multinationales et la politique social
consommateurs dans les activités commerciales et la stratégie
1997 Global reporting initiative initiée par le PNUE et la Coalition
de base
for Environmentally Responsible Economies (CERES)
2000 : Global Compact/pacte mondial lancé par l’ONU (DH,
Définition par la norme ISO 26000 (2010)
normes de travail, environnement, la lutte contre la corruption)
Responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses
2001 Livre vert de la Commission européenne
décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement,
2001 : France : obligation de reporting extra-financier pour les
se traduisant par un comportement transparent et éthique qui :
entreprises cotées en France
• contribue au développement durable y compris à la santé et au
2007 – 2010 : France : processus Grenelle Environnement
bien-être de la société
2010 : norme internationale ISO 26000 Responsabilité sociétale
• prend en compte les attentes des parties prenantes
des Organisations
• respecte les lois en vigueur et est compatible avec les normes
2010 : France : stratégie nationale pour la biodiversité
internationales
2011 : communication commission européenne du 25 octobre
• est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre
2011 « Responsabilité sociale des entreprises : une nouvelle
dans ses relations
stratégie de l’UE pour la période 2011-2014 »
« Pour définir le périmètre de sa responsabilité sociétale, identifier
2013 : France : plateforme nationale pour la RSE auprès du
les domaines d’action pertinents et fixer ses priorités, il convient
Premier ministre
que l’organisation traite [toutes] les « questions centrales »
2014 : 22 octobre parution de la directive UE sur le reporting
suivantes : – la gouvernance de l’organisation– les droits de
extra-financier des grandes entreprises
l’Homme– les relations et conditions de travail– l’environnement–
la loyauté des pratiques– les questions relatives aux
consommateurs– les communautés et le développement local. »
Powerpoint Sites
référents,
actualiser la
BINOMES/TRINOMES
réglementation ACTEURS AYANT UN IMPACT SUR L'EVOLUTION DU DROIT DE L'ENVIRONNEMENT

Sites référents, que trouver sur leur site?


Comment chercher? Quelles infos? - Comment
actualiser la réglementation?
Etude de cas- 3 diapo/ groupe
Qualité eaux air déchets et assainissement
Déchets spécifiques – Filières REP
Tour Aéro-refrigerée Légionellose
Boues urbaines de STEP
Déchets ménagers – installations de stockage/d’incineration/méthanisation
Gestion des déchets organiques/ Compost
DCE sdage
ICPE Seveso
Pouvoir du maire
Aménagement bras de rivière
Principe de prévention, c’est-à-dire de limitation au maximum de la production de déchets,
des pollutions, appelé aussi principe de réduction à la source de la production et de la nocivité
des déchets ou des pollutions

Principe de proximité pour organiser et limiter le transport en distance et en volume, c’est à


dire de traiter les déchets au plus près de leur source

Principe de valorisation des déchets par ré-empLoi, recyclage ou toute autre action visant à
obtenir à partir des déchets, des matériaux réutilisables ou de l’énergie

Principe d’information du public sur les effets pour l’environnement et la santé publique des
opérations de productions et d’élimination des déchets, pour tout ce qui touche au traitement,
droits et usages de l’eau.

Principe de précaution, c’est-à-dire d’anticipation des problèmes potentiels. La décision qui


doit s’imposer à l’autorité compétente est celle qui permet de protéger les personnes,
l'environnement et la santé publique.

Principe de pollueur-payeur, lié aussi à la notion de responsabilité. Chaque producteur ou


détenteur de déchets est responsable devant la Loi de ses déchets et des conditions dans
lesquelles ils sont collectés, transportés, éliminés ou recyclés. Les entreprises doivent éliminer
leurs déchets de façon à éviter les effets nocifs sur l’environnement ou la santé humaine et
conformément aux dispositions légales. C’est le principe de responsabilité du producteur ou
détenteur de déchets qui doit pouvoir justifier la destination finale de ses déchets et de leur
mode d’élimination. Pour les déchets ménagers, les communes ou leurs groupements
assument cette responsabilité.
La politique de l’eau en France
L’eau est une ressource essentielle pour l’être humain, son activité et
son environnement. Longtemps considérée comme abondante, elle est
aujourd’hui perçue comme un bien limité à la qualité menacée.

La politique de l’eau se décline sous la forme de multiples interventions


menées par des acteurs très différents.
La loi de 1964 a posé les bases d’une gestion de l’eau très
décentralisée.
I. La législation française
• La loi n°64-125 du 16 décembre 1964 relative au régime et à la
répartition des eaux et à la lutte contre leur pollution.

Ce texte reste aujourd’hui le fondement du système français de l’eau et


vise à assurer une meilleure répartition des eaux et à lutter contre les
pollutions.

Six circonscriptions administratives spécifiques, appelées bassins, ont


été crées correspondant aux bassins hydrographiques.
Elles ont été accompagnées d’instances de décision, d’agences
financières et d’un important volet pénal contre les pollueurs.
• La loi n°92-3 du 3 janvier 1992 dite « loi sur l’eau », relance la
politique de l’eau.

L’eau est reconnue « patrimoine commun de la Nation ».


La loi introduit la notion d’unité de la ressource en matière de gestion.
La gestion de la ressource est planifiée et organisée à partir de
Schémas Directeurs d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE)
et des Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE).
Des mesures de protection s’appliquent aux eaux superficielles et
souterraines et aux eaux de mer dans la limite des eaux territoriales.
• La loi n°93-122 du 29 janvier 1993 relative à la prévention de la
corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures
publiques (loi SAPIN).

Elle institue notamment des procédures de délégation. La mise en


concurrence des entreprises en matière de délégation de service public
est une obligation. Le contenu des contrats est strictement encadré.
• La loi n°95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la
protection de l’environnement (loi BARNIER).
Cette loi institue l’obligation d’un rapport annuel sur les prix et la qualité
des services d’eau et d’assainissement, fixe la durée des délégations,
en prévoyant, sauf exceptions, une durée maximale de 20 ans pour les
délégations dans le domaine de l'eau potable, de l'assainissement et
des déchets. La loi introduit la responsabilité des personnes morales.
La Direction générale des finances publiques, qui relève du ministère des Finances, a adressé le 22 juillet dernier une
instruction (Circulaire du 22 juillet 2014 (FCPE1419420J) aux directeurs départementaux des finances publiques
(DDFiP) relative à la durée des délégations de services publics dans les domaines de l'eau, de l'assainissement
et des déchets. Son objectif ? Fournir une méthodologie à ces représentants de l'Etat afin qu'ils puissent rendre dans
les meilleures conditions leur avis sur la validité des délégations qui dépassent cette durée.
• La loi n°95-127 du 8 février 1995 relative aux marchés publics et délégations de
services publiques (loi MAZEAUD).
Le texte prévoit la remise d’un rapport par le délégataire qui doit comporter les
comptes retraçant la totalité des opérations afférentes à l’exécution de la délégation et
une analyse de la qualité du service.
• La loi n°2004-338 du 21 avril 2004 portant sur la transposition de la directive
européenne 2000/60/CE.
Cette loi établit un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau.

• La loi n°2004-338 du 30 décembre 2006 : codifié à l’article L 213-2 du code de l’environnement

Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA). Elle crée l’office national de l’eau et des
milieux aquatiques (ONEMA). Il anime le portail électronique de l’information dans le
domaine de l’eau. Il s’agit du site Eaufrance.fr. Suite à la loi sur l’eau du 30 décembre
2006, les autorités locales ont désormais l’obligation de diffuser une information annuelle,
auprès des administrés, sur l’accomplissement du service public de l’eau et de
l’assainissement, quelle que soit le mode gestion du service (régie ou affermage).
ERU (Eaux urbaines résiduaires) http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr/recueil.php

- L’assainissement collectif : une directive du Conseil des Communautés européennes du 21


mai 1991 relative à la collecte et au traitement des eaux résiduaires urbaines, transcrite en droit français le 3
janvier 1992 pour la loi et le 3 juin 1994 pour le décret, demande aux Etats membres de veiller à ce que toutes
les communes de plus de 2000 habitants soient reliées à des réseaux de collecte et des stations d’épuration.
Selon la taille des agglomérations, les dates limites sont fixées au 31 décembre 2000 ou au 31 décembre 2005.
Le traitement de l’eau en station d’épuration produit des boues résiduaires contenant de l’eau mais aussi, des
matières organiques et parfois des micro-polluants organiques ou minéraux. Les boues sont recyclées et
utilisées en agriculture comme engrais pour 60%, mises en décharges pour 25% et incinérées pour 15 %.

- L’assainissement non collectif (autonome) : la loi 92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau et
les deux arrêtés du 6 mai 1996 imposent aux communes de délimiter "les zones relevant de l’assainissement
non collectif" et de contrôler le bon fonctionnement et la conformité des installations autonomes. Cet
assainissement doit se faire dans des conditions d’hygiène satisfaisantes, sans pollution des eaux superficielles
et des nappes souterraines, à un coût raisonnable et de façon sûre.

ERU (Eaux urbaines résiduaires) et IRRIGATION : Arrêté du 25 juin 2014 modifiant l'arrêté du 2
août 2010 relatif à l'utilisation d'eaux issues du traitement d'épuration des eaux résiduaires urbaines pour
l'irrigation de cultures. Désormais, il fixe les prescriptions sanitaires et techniques applicables à l'utilisation
d'eaux usées traitées, pour l'arrosage ou l'irrigation, à des fins agronomiques ou agricoles, de cultures,
d'espaces verts ou de forêts. Parvenir à associer efficacement usages et ressources, voici le challenge pour les
multiples acteurs de la filière eau. La valorisation des eaux non-conventionnelles apparait alors comme un
levier majeur pour créer de la valeur en élaborant des solutions durables et profitables. La révision de l’arrêté
du 2 août 2010 en date du 25/06/2014 et parue au journal officiel le 4 juillet 2014 lève en partie ces contraintes
et conserve des classes de qualité d’eau à respecter en fonction des types de cultures. De nombreux projets
bloqués jusqu’alors devraient alors voir le jour dans les prochaines années.
Et au niveau européen…
La directive cadre 2000/60/CE instaure une politique communautaire de l’eau et
renforce la décentralisation.
Elle a fait le choix d’une approche par grands bassins hydrographiques, inspirée de la
loi française de 1964, qu’elles appellent districts.
Elle introduit un principe de récupération du coût des services liés à l’utilisation de l’eau.
Elle impose aux États membres de parvenir à un bon niveau de qualité écologique des
eaux dans un délai de 15 ans et d’arrêter progressivement le rejet de certains produits
dangereux dans un délai de 20 ans.

Directive 2013/39/UE modifiant les directives 2000/60/CE et 2008/105/CE en ce qui


concerne les substances prioritaires pour la politique dans le domaine de l’eau

EAUX SOUTERRAINES : La Commission a modifié la directive sur la protection des eaux


souterraines. La directive 2014/80/UE du 20 06 2014 modifie la directive de 2006 du Parlement européen
et du Conseil sur la protection des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration. (La nouvelle
directive apporte "des modifications techniques" à l’annexe II, qui concerne les valeurs seuils pour les
polluants des eaux souterraines et les indicateurs de pollution.
II. Les acteurs de la politique de l’eau

La politique de l’eau est largement décentralisée et a vu sa mise en place


de son organisation administrative avec la loi de 1964.

La concertation usagers – élus est la clé de voûte du dispositif de gestion


de l’eau.

Les services d’exploitation et d’assainissement relève de structures


décentralisées, seule la police de l’eau ainsi que la garantie de la
salubrité et de la sécurité publique demeurent prérogatives de l’État.
Les différentes "polices sectorielles" dans le domaine de l’eau - Trois polices
administratives spéciales interviennent en matière d’eau :

La police de l’eau et des milieux aquatiques instruit les demandes d’autorisation de


prélèvements conformément à l’article 10 de la loi sur l’eau, veille à la déclaration et au
comptage des prélèvements, fixe les objectifs de réduction des flux polluants, contrôle le
respect de ces autorisations, veille au libre écoulement des eaux et poursuit les
infractions.

La police de la pêche assurée en partie par les gardes pêche de l’ONEMA veille au
respect de la réglementation de la pêche en eau douce, à la protection du milieu
aquatique, à la gestion des ressources piscicoles, constate les infractions et dresse les
procès-verbaux.

La police des installations classées veille à l’application de la législation du 19 juillet


1976 relative aux installations classées pour la protection de l’environnement. Par des
visites d’inspection et par des contrôles, elle constate les infractions, propose les
sanctions administratives au préfet et les suites pénales au Procureur de la République.
La DREAL intervient dans les domaines suivants, dans le souci permanent d’y
Les DREAL (directions régionales intégrer les enjeux du développement durable et de rendre accessibles les
données environnementales.
de l’environnement, de
l’aménagement et du logement) Aménagement, logement et nature
Préservation et gestion des ressources
Préservation du patrimoine naturel et de la biodiversité
Dans le cadre de la réforme de l’État, le Gestion de l’eau
Conseil de modernisation des politiques Construction
publiques a décidé, en décembre 2007, la Urbanisme
création d’un échelon régional unifié du Logement (lutte contre l’habitat indigne, rénovation urbaine
ministère du Développement durable : la Habitat
direction régionale de l’Environnement, de
Prévention des pollutions et des risques
l’Aménagement et du Logement (DREAL). Prévention des pollutions et des risques naturels et technologiques
Cette nouvelle structure régionale pilote les Prévention de tout risque lié à l’environnement
politiques de développement durable résultant Contrôle et sécurité des installations industrielles
notamment des engagements du Grenelle Prévention du bruit
Environnement ainsi que celles du logement Gestion des déchets
et de la ville.
Transports
Infrastructures et services de transports
Les DREAL remplacent les Directions Contrôle des transports terrestres
Régionales de l’Environnement (DIREN), les Circulation et sécurité routière
Directions Régionales de l’Equipement (DRE)
et les Directions Régionales de l’Industrie, de Climat et Energie
la Recherche et de l’Environnement (DRIRE), Adaptation aux changements climatiques
dont elles reprennent les missions hormis le Énergie
développement industriel et la métrologie. /
http://www.developpement-durable.gouv.fr Liste-des-21-DREAL.html
1. Les collectivités locales
a- Les communes

Communes = Maire et Conseil Municipal = Élus locaux

L’approvisionnement et la distribution d’eau potable ainsi que


l’assainissement (collecte et traitement des eaux usées et des eaux
pluviales) relèvent de la responsabilité des communes.

Le maire et le conseil municipal, ou bien la structure intercommunale,


choisissent le mode de gestion le plus adapté pour les services d’eau
potable et d’assainissement :
Soit une gestion en régie
Soit une délégation partielle ou totale de cette gestion à un
organisme public ou privé.
Quel que soit le mode de gestion choisie, les élus sont responsables de
la qualité et du coût de chacun des services, de leur bon fonctionnement
et donc également des techniques utilisées.

Lorsque les eaux distribuées ne sont pas conformes aux dispositions


réglementaires, la personne publique ou privée en charge de la
distribution de l’eau doit prendre, sur injonction du Préfet, les mesures
nécessaires à son amélioration et à la protection des utilisateurs.

Le Maire est tenu d’informer les usagers par affichage en Mairie des
documents transmis par le Préfet sur les données relatives à la qualité de
l’eau distribuée.

En ce qui concerne les décisions d’investissement, les communes


peuvent bénéficier de l’appui technique et financier de l’Agence de
l’Eau, de la Région ou du Département.
b- Les départements

Département = Conseil Général = Élus locaux

Les Départements aident traditionnellement les communes au plan


technique et financier.
Ils constituent les seconds financeurs après les Agences de l’eau.
Ils gèrent l’essentiel de l’enveloppe du Fonds National Des
Adductions d’Eau (FNDAE) créé au profit des communes rurales.
c- Les régions

Région = Conseil Régional = Élus locaux

Peu de compétences sont conférées expressément à la Région en


matière d’environnement.
La région peut intervenir en subventionnant des investissements
d’intérêt régional ( barrages par exemple) ou protéger des zones
sensibles (lacs, littoral).
Son intervention peut prendre des formes multiples par exemple la
présidence des Commissions locales de l’eau, le soutien financier et
technique au management de l’environnement dans les entreprises, le
soutien financier aux actions d’économie d’eau des communes.
2. L’État
a-Les Services de l’État

Services de l’État = Ministères et services déconcentrés


= Agents de l’État
1- Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l ’Energie

SERVICE MISSIONS

Mission Interministérielle Commission administrative chargée de


de l'eau donner un avis au Gouvernement sur
Composée de tout projet de texte réglementaire
représentants des concernant la gestion des ressources en
ministères exerçant des eau.
responsabilités en Examine les programmes d'équipement,
matière d'eau de répartition des ressources et des
moyens et spécialement les budgets.
Définit et organise les interventions
de l'Etat dans le domaine de l'eau en
Direction de l'eau
liaison avec les autres ministères
compétents

SERVICE Sous l'autorité du Préfet de région et


DECONCENTRE des Préfets de départements
- Coordonne et assurent le recueil,
l'exploitation et la diffusion des
Directions
Direction régionales
Régionaledede
connaissances et des données relatives
l’environnement, de
de l'Environnement
aux eaux superficielles, souterraines et
(DIREN)
l’aménagement et du littorales
logement (DREAL)(ex - Réalisation d'études relatives à la
gestion, la répartition des ressources, à
DRIRE)
leur qualité, à la protection des milieux
aquatiques
- Assure une mission de conseil
auprès des services déconcentrés des
autres ministères intervenant dans le
domaine de l'eau
- Prépare les Schémas d'
Aménagement des Eaux de Bassin
2- Ministère de l’Agriculture et de la Pèche

SERVICE
MISSIONS
DECONCENTRE

L’Onema a pour missions,


ONEMA notamment, service départemental
Direction de développer
Sous l'autoritéles
duconnaissances de l’Onema
Préfet du département
Départementale de sur les hydrosystèmes, de participe également à la
l'Agriculture et des - Chargé
mobiliser la recherche,desdequestions capitalisation
Fôrets (DDAF) d'assainissement,
développer des adductions
l’expertise, ded'eau
connaissances pour
et de drainage dans les communes les cours d’eau,
rurales
de diffuser les savoirs, de mettre les écosytèmes des
-Mission de conseil et de maîtrise
les données au service des milieux aquatiques
d'oeuvre dans les communes rurales
politiques de l’eau, et les zones humides
- Police de la pêche, des eaux sur
cours d'eau non navigables notamment la
de connaître l’état et les usages cartographie des cours
des écosystèmes et des d’eau
essources en eau, de contrôler
les usages.
2- Ministère de l’Agriculture et de la Pèche

SERVICE
MISSIONS
DECONCENTRE

Direction
départementale
Direction Sous l'autorité du Préfet du département
Départementale de
desl'Agriculture
Territoireset des - Chargé des questions
Fôrets (DDAF) d'assainissement, des adductions d'eau
(DDT ex draf) et de drainage dans les communes
rurales
-Mission de conseil et de maîtrise
d'oeuvre dans les communes rurales
- Police de la pêche, des eaux sur
cours d'eau non navigables
3- Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie

SERVICE
MISSIONS
DECONCENTRE

Directions
Direction régionales
Régionalede de Pour le compte du Ministère de
l'Ecologie et du Développement Durable
l’environnement, dela
l'Industrie, de
Sous l'autorité des Préfet de
Recherche et de
l’aménagement et du Département
l'Environnement
logement(DRIRE)
(DREAL)(ex - Contrôler les activités industrielles
DRIRE) susceptibles d'avoir un impact sur
l'environnement (installations classées)
- Coordonner les inspections des
installations au niveau régional
- Police de l'eau dans les installations
classées
- Chargé des Eaux minérales
4- Ministère des Transports, de l’Équipement, du Tourisme et de
la Mer

SERVICE
MISSIONS
DECONCENTRE

Directions régionales de
l’environnement, de
Direction
Pour le compte du Ministère de
l’aménagement et du de
Départementale
l'Ecologie et du Développement Durable
logement (DREAL)(ex
l'Equipement (DDE)
- Assurent la gestion, l'entretien et
DDE) l'exploitation des voies navigables et
des ports
- Participe à la prévention des
inondations
- Assure la maîtrise d'oeuvre des
travaux d'aménagement des rivières
- Police de la navigation
5- Ministère de la Santé et des Solidarités

SERVICE
MISSIONS
DECONCENTRE

Direction
- Responsable de la qualité de l'eau
Départementale des
destinée à l' alimentation humaine, de
Affaires Sanitaires et
la qualité des eaux de baignade et des
Sociales (DDASS)
rejets
- Police de l'eau dans ce domaine
b. Les Agences de l’eau

Instituée par la loi sur l’eau du 16 décembre 1964, les Agences de l’eau
sont des établissements publics administratifs de l’État placés sous
tutelle du Ministère de l’Écologie et du Développement Durable.

Elles sont au nombre de six et correspondent aux six grands bassins


hydrographiques français :

• Bassin Artois – Picardie • Bassin Loire – Bretagne


• Bassin Rhin – Meuse • Bassin Rhône – Méditerranée – Corse
• Bassin Seine - Normandie • Bassin Adour - Garonne
LE BASSIN RHONE-MEDITERRANEE a initié
un plan d'adaptation au changement climatique axé sur les
enjeux liés à l'eau. Le document analyse la vulnérabilité du
territoire selon ces derniers et formule des
recommandations.

Parmi les actions à engager, le document préconise


notamment de rendre l'agriculture moins dépendante en
eau, et de réduire de 20% les volumes utilisés d'ici 2030
puis de substituer 80% des prélèvements en période
d'étiage d'ici 2050 (gouttes à gouttes, changement de
cultures, mobilisation de ressources sécurisées, etc.). Il
souhaite également que les collectivités de plus de 10.000
habitants puissent remplacer 30% des volumes utilisés
pour l'arrosage et le nettoyage des rues par de l'eau
pluviale ou de l'eau traitée réutilisée d'ici 2030. Moins
Le comité de bassin Rhône-Méditerranée a adopté ambitieux que la loi Grenelle 2 (qui donne jusque fin 2015
ce 19 septembre son schéma directeur aux services n'atteignant pas un rendement supérieur à
d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) 85% (entre 65 et 85% en milieu rural) pour mettre en place
pour la période 2016-2021. Il identifie 267 un plan d'action de lutte contre les fuites), le document
captages prioritaires, contre 210 jusqu'ici, sur espère obtenir 65% de rendement sur la totalité des
lesquels concentrer les moyens pour restaurer la réseaux de distribution d'eau potable d'ici 2020 puis 85%
qualité de l'eau potable, dégradée par les nitrates ou en 2030.
les pesticides« . Il prépare aussi l'entrée en vigueur loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique
de la nouvelle compétence des communes en territoriale et d'affirmation des métropoles (Mapam)/
gestion des milieux aquatiques et de prévention des Projet de décret et d’arrêté en consultation relatif aux
inondations (Gemapi) confiée par la loi Mapam. établissements publics (périmètre /compétences)
LOI n°2014-58 du 27 janvier 2014 (V) de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles
(Mapam)/ >> crée une compétence ciblée et obligatoire relative à la gestion des milieux aquatiques et de prévention
des inondations, (GEMAPI) et l'attribue aux communes et à leurs groupements (unique responsable contrairement à avant
régions, les départements, les communes et leurs intercommunalités.

>> Article L213-12 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT Modifié par LOI n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 - art. 4 , en application du
code général des collectivités territoriales (CGCT)
>> Projet de décret relatif aux établissements publics territoriaux de bassin et aux établissements publics
d’aménagement et de gestion de l’eau
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-decret-relatif-aux-etablissements-a628.html
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000029593488&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte
=20150727&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=1314426883&nbResultRech=1
http://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/gestion/gemap)i/loi-decrets.php

Le bloc communal et intercommunal au travers des établissements publics


- de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) assurant un lien de proximité
entre la politique locale d’aménagement et la gestion des milieux aquatiques et la prévention
des inondations ;(articles L. 5711-1 à L. 5721-9 du CGCT)
- d’aménagement et de gestion de l’eau (EPAGE), syndicat mixte en charge de la maîtrise
d’ouvrage locale pour les compétences de gestion des milieux aquatiques et de prévention
des inondations à l’échelle du sous-bassin versant hydrographique ; (L. 5711-1 à L. 5721-9 du
CGCT)
- l’établissement public territorial de bassin (EPTB), syndicat mixte en charge de missions de
coordination dans le domaine de l’eau et de maîtrise d’ouvrage de projets d’intérêt commun
à l’échelle des groupements de bassins versants, dont les compétences sont renforcées par
la même loi.
- date buttoir d’entrée en vigueur de la compétence reportée au 1er janvier 2018
L’Agence est un organisme financier qui perçoit des redevances sur la
pollution de l’eau et sur les prélèvements. Grâce au produit de ces
redevances, elle attribue des aides aux maîtres d’ouvrage réalisant des
opérations de dépollution, de gestion quantitative de la ressource ou de
restauration et de mise en valeur des milieux aquatiques.
Elle peut également apporter une assistance technique aux maîtres
d’ouvrage.

On peut schématiser l’intervention des Agences de l’eau par deux


slogans :

« Qui pollue paie ; qui réduit sa pollution est aidé »


« Qui utilise la ressource paie ; qui l’aménage est aidé »
Les Agences n’ont pas par contre :
• Un rôle de police ou de répression à l’égard des pollueurs
• De pouvoir de réglementation
• De possibilité d’être maître d’œuvre d’un ouvrage ou d’un projet

La politique de l’Agence (modalités de perception des aides et


attribution des aides) est décidée par un Conseil d’Administration,
composé par des représentants de l’État, des usagers et des
collectivités locales (élus locaux).

Les Agences de l’eau travaillent par programmes quinquennaux.


c. Les Missions Interservices de l’eau (MISE)

La MISE regroupe l’ensemble des services de l’État et les


établissements publics assurant des missions dans le domaine de l’eau
(Préfecture, DDAF, DDE, DDASS, DRIRE, DIREN, Agence de l’eau).

La MISE constitue un pôle de coordination des actions des services


afin d’améliorer l’efficacité de l’action administrative dans les différents
domaines.
Elle constitue une sorte de « guichet unique » et assure une mission
d’information sur la réglementation et la politique de l’eau.
3. Les entreprises privées

Il n’y a jamais eu de privatisation de l’eau en France. Le secteur privé


apporte sa compétence technique, sa capacité d’innovation et son
savoir-faire dans la mise en œuvre des systèmes performants et adaptés
d’alimentation en eau potable ou d’assainissement.

Aujourd’hui, 76% des Français sont desservis en eau potable par des
entreprises privées qui ont des délégations de service public. 60%
de la population dépend d’elles pour l’assainissement.

Le secteur privé de la distribution d’eau potable et de l’assainissement


est dominé par quelques grands groupes français de taille
internationale.
Trois grandes compagnies se partagent le marché :

• Premier opérateur de France et leader mondial, Véolia


Environnement (anciennement Vivendi Environnement) (Filiale
Française = Compagnie Générale des Eaux).
Véolia a des contrats avec plus de 8 000 communes dont Paris,
Toulouse, Lille, Marseille, Nice et emploie près de 115 000 personnes en
France. Le groupe dessert 26 millions d’habitants et gère
l’assainissement de 17 millions de personnes.

• La Lyonnaise des Eaux du groupe Suez


Elle emploie 8 300 personnes, dessert 14 millions d’habitants en eau
potable et gère l’assainissement de 8 millions de personnes dans 7
500 communes.
• La Saur du groupe Bouygues
Elle est présente dans 7 000 communes, souvent des villes moyennes.
Les contrats concernent 6 millions d’habitants pour l’eau et
l’assainissement.

4. Les usagers

La population étant mieux informée qu’auparavant formule aujourd’hui


des exigences légitimes plus précises et plus argumentées,
notamment en matière de qualité et de prix.

Les relations du consommateurs et des associations avec les


partenaires du domaine de l’eau se clarifient grâce à une meilleure
information des usagers et la présence de représentants des
consommateurs dans toutes les instances.
III. Les organismes de concertation
Ce sont des organismes tripartites comprenant des représentants des
services de l’État, des collectivités locales (élus par les Conseillers
Généraux) et des usagers.
On les retrouve à 3 niveaux : national, bassin, local

1- Le comité national de l’eau

Il assure au niveau national et auprès du Ministère de l’Écologie et du


Développement Durable la représentation égalitaire des collectivités
locales, des usagers et des services de l’État.
Ce Comité est consulté sur tous les projets d’aménagement ou de
répartition des eaux au plan national ou régional.
2- Les comités de bassin

Il existe aujourd’hui six comités de bassin sur le territoire métropolitain


correspondant aux six grands bassins et quatre comités de bassin dans
les DOM.

Le Comité de Bassin est une assemblée qui regroupe les différents


acteurs, publics ou privés, agissant dans le domaine de l’eau.

Son objet est de débattre et de définir de façon concertée les grands


axes de la politique de gestion de la ressource en eau et de
protection des milieux aquatiques, à l’échelle du bassin
hydrographique.
Le Comité est chargé d’élaborer le Schéma Directeur d’Aménagement
et de Gestion des Eaux (SDAGE) avant qu’il ne soit soumis à
approbation de l’État. Il en suit l’exécution et il donne un avis sur les
Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE).

Le comité est consulté par le président du Conseil d’Administration de


l’Agence de l’Eau.

3- Les comités locaux de l’eau

Le comité local de l’eau est organisé au niveau des sous-bassins.


La commission élabore et suit les Schémas d’Aménagement et de
Gestion des Eaux (SAGE). Le SAGE fixe les objectifs généraux
d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et
qualitative des ressources en eau au niveau local.
Les SDAGE définis au niveau des six grands bassins français
reprennent des objectifs communs comme:
 savoir mieux vivre avec les crues,
 poursuivre la lutte contre les pollutions,
 poursuivre l’amélioration de la qualité des eaux de surface,
 garantir l’alimentation en eau potable,
 restaurer ou préserver les milieux aquatiques remarquables,
 réaffirmer l’importance stratégique et la fragilité des eaux souterraines,
 instaurer et renforcer la protection des zones humides et espaces écologiques
remarquables,
 instaurer une gestion locale, concertée et équilibrée par bassin versant et système
aquifère,
 mieux gérer avant d’investir,
 penser la gestion de l’eau en terme d’aménagement du territoire.

http://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/gestion/dce/dce-sdage.php

Lien SDAGE RMC Evaluation env


QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
La directive-cadre sur l’eau (DCE) n° 2000/60/CE fixe des objectifs pour la préservation et la restauration de l’état des
eaux. Suite à cette directive, les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et les
schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) ont été mis à jour afin de prendre en compte les nouvelles
règles de gestion hydrographique posées par la directive.

A NOTER

SDAGE (schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux) : Les Sdage


élaborés en 2009 doivent en effet être mis à jour et publiés au Journal officiel avant le 17
décembre 2015. Les schémas, accompagnés de leurs programmes de mesures, feront
préalablement l'objet d'une consultation publique du 19 décembre 2014 au 18 juin 2015. La
révision des Sdage va révéler un déclassement de l'état de certaines masses d'eau >
Circulaire du 22 avril 2014

SDAGE : un rapport du CGEDD (commissariat souligne le risque probable de non atteinte


de l'objectif de bon état des eaux en 2015 et recommande un recentrage des SDAGE sur
l'application de la DCE en s'assurant du caractère réaliste des objectifs retenus. J.-J. Lafitte
et E. Lefebvre, Évaluation à mi-parcours de la mise en oeuvre des schémas directeurs
d'aménagement des eaux, CGEDD, rapport n° 8844-01, oct. 2013
Les Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE)

fixe des objectifs généraux d'utilisation, de mise en valeur, de


protection quantitative et qualitative de la ressource en eau
En résumé LES ACTEURS AYANT UN IMPACT SUR L'EVOLUTION DU DROIT DE L'ENVIRONNEMENT
(ministères, Union Européenne, établissements publics (IFEn, INERIS, Ag.eau)
DREAL
Le registre des zones sensibles concerne les zones
réglementairement définies qui visent à protéger les eaux de surfaces
et les eaux souterraines contre les pollutions liées à l’azote et au
phosphore, ainsi que les pollutions microbiologiques.

Elles sont au nombre de deux :


- les zones sensibles à l’eutrophisation liées à la directive n°91/271/CEE
du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux urbaines résiduaires qui
impose entre autres le traitement de l’azote et ou du phosphore sur les
rejets des stations d’épuration des agglomérations de plus de 10 000 eqh ;
- les zones vulnérables liées à la Directive n°91/676/CEE du 12
décembre 1991 concernant la protection des eaux contre la pollution par
les nitrates à partir de sources agricoles.
http://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/gestion/gestion-reglementaire/zonage-qualite.php
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

Agriculteurs très remontés contre la


nouvelle carte
" les coûts de mise aux normes sont
exorbitants, de l'ordre de 50.000 euros pour les
éleveurs laitiers", s'insurgent les Jeunes
Agriculteurs de Haute-Garonne
.> actu env 22/09/2014

Nouvelle carte des zones vulnérables – Sachant que les objectifs de la DCE
pour 2015 ne seront pas atteints et soucieuse d’éviter de lourdes sanctions
financières de l’UE, la France désigne 38.000 communes supplémentaires en zone
vulnérable. (Remarque : la France avait été condamnée le 13 juin 2013 par la Cour de
justice de l'Union européenne (CJUE) pour non-respect de la directive 91/676/CEE
concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources
agricoles. La CJUE avait estimé que dix zones, dans lesquelles la pollution des eaux par les
nitrates étaient élevée, auraient dû faire l'objet d'un classement en zone vulnérable et d'une
politique de restauration. Condamnée aussi le 4/09/2014 pour avoir appliqué à ces zones des
plans d'action trop laxistes.
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

Les préfets débutent la révision des zones sensibles à l'eutrophisation

Les arrêtés de révision des zones sensibles à l'eutrophisation devront être signés d'ici
juin 2015. Cette révision ne sera pas sans incidence sur le traitement des eaux usées
urbaines.
•Par une note datée du 21 août, la ministre de l'Ecologie demande aux préfets
coordonnateurs de bassin de procéder à la révision des zones sensibles à
l'eutrophisation en application de la directive de 1991 relative au traitement des eaux
résiduaires urbaines (ERU).
•Cette directive impose aux Etats membres un traitement plus rigoureux des eaux
usées urbaines qui sont rejetées dans les zones sensibles. Elle prévoit une révision
de ces zones au minimum tous les quatre ans. Or, la dernière révision date de 2009.

•http://www.actu-environnement.com/ae/news/eutrophisation-revision-zones-
sensibles-epuration-eaux-usees-urbaines-22574.php4
Droit de l’eau

IV. Financement et coût de l’eau


Droit à l’eau

L’eau a un coût : il résulte des charges d’investissement et de


fonctionnement engendrées par les services d’eau potable et
d’assainissement (réseaux, captage, transport, stockage, traitement
assainissement après usage). Mais le prix n’est pas unique.
La règle générale est que toute facture d’eau comprend
• un montant calculé en fonction du volume réellement consommé par
l’abonné à un service de distribution
• un montant tenant compte des charges fixes du service et des
caractéristiques du branchement
Le prix dans chaque commune varie en fonction de conditions physiques
et géographiques, mais aussi de l’âge de l’installation, du choix du mode
de gestion du service public.
Les redevances et taxes sont également nombreuses et variables :
• Redevance pollution (pollution domestique, industrielle ou agricole), en
vertu du principe du pollueur – payeur. Principale ressource de l’Agence
de l’Eau.
• Redevance Ressource, due par toute personne, publique ou privée,
qui soustrait de l’eau au milieu naturel par captage ou pompage.
• Taxe prélevée par le Fond National de Développement Des Adductions
d’Eau (FNDAE) dont la mission est d’apporter aux communes rurales un
soutien financier.
• Taxe Voies Navigables de France acquittée en fonction du volume
d’eau prélevé et rejeté dans les voies navigables.
• TVA (5,5%) sur toute fourniture d’eau par un réseau
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

Le prix moyen de l’eau potable au 1er janvier 2013 est de 2€ TTC/m3, soit une facture annuelle de 240 euros sur la base
d’une consommation annuelle de 120m3. Le prix moyen de l’assainissement collectif au 1er janvier 2013 est de 1,90 €TTC/m3,
soit une facture annuelle de 228€ sur la base d’une consommation de 120m3. Le prix minimal observé est proche de 1€ et le prix
le plus élevé dépasse 3€. Comme pour l’eau potable, ces disparités traduisent les situations différentes d’exploitation des services.
Le budget consacré à l'eau représente environ 1% du revenu des ménages.
Le gouvernement français lance une expérimentation visant à "favoriser l'accès à l'eau et à mettre en oeuvre une tarification
sociale de l'eau".. Ce projet vise donc à lutter contre la précarité extrême, et peut ainsi être rapproché de l'initiative citoyenne
européenne "Right2Water" visant à faire reconnaître le droit à l'eau au niveau européen, afin de garantir à tous l'accès aux
ressources vitales.
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

Pousser les collectivités à faire des travaux sur les La lutte contre les
réseaux, améliorer la transparence sur le prix de l’eau et gaspillages,
encourager la réutilisation de l’eau. Tels sont les objectifs
du Gouvernement pour lutter contre le gaspillage, au- l’autre objectif de la
delà de la lutte contre la pollution par les nitrates et les politique de l’eau
pesticides.

Remarque : les fuites des réseaux d’eau potable


s’élèvent en effet à près d’1 milliard de m3, soit 20% du
volume mis en distribution. La France n’est pas
épargnée par cette crise de l’eau et se doit d’opérer une Appel à projets « territoires zéro
mutation de son secteur de l’eau. gaspillage zéro déchets »
Voir site du ministère :
(http://www.actu-environnement.com/ae/news/nitrates-
http://www.developpement-
elevage-nouvelle-carte-zones-vulnerables-sanctions- durable.gouv.fr/Economie-
europe-22355.php4#xtor=ES-6 ) circulaire-Segolene-
Royal,40371.html
Fondamentaux

•A l’échelle de l’Union Européenne comme au niveau de chacun de ses


Etats-membres, la politique de l’eau a pour objectif principal une gestion
durable de la ressource, tant pour les aspects quantitatifs que qualitatifs.
•L’information et la participation du public dans le domaine de l’eau
constituent un levier essentiel pour initier des comportements et des
usages davantage responsables de la ressource.
•En France, la construction d’un véritable système d’information sur
l’eau (SIE) et l’accès facilité du grand public aux données sur l’eau
représentent des modalités importantes pour essayer d’atteindre la
gestion durable.

Pour aller plus loin…


• www.eaufrance.fr
•LONDON (C.), Environnement et instruments économiques
et fiscaux, L.G.D.J., Coll. Systèmes-Droit, 2001, 218 p.
•AGULLO (J.-P.) et Dufau (R.), Le Droit de l’eau - Synthèse,
IV. Schéma national des données sur l’eau, Droit de
l’environnement, n° 185, décembre 2010, p.419.
•DE MONTECLER (M.-C.), Les rapports annuels sur l’eau et
l’assainissement devront être plus complets et précis, à
propos de l’ arrêté du 2 mai 2007 relatif aux rapports
annuels sur le prix et la qualité des services publics d’eau
potable et d’assainissement, AJDA 2007 p. 944.
En France, la Charte de l'environnement précise qu'il est du devoir de chaque citoyen de protéger son
environnement et en Europe, la convention d'Aarhus et ses déclinaisons législatives imposent une large
participation du public aux processus décisionnels ainsi qu'un accès à l'information en matière d'environnement
et à la justice en matière d'environnement).
La montée en puissance de la demande sociale en matière d’environnement dans le courant des années
soixante-dix a contribué à l’essor de réglementations destinées à le protéger. Ainsi, l’évaluation des incidences
des grands projets sur l’environnement a été rendue obligatoire par la loi n° 76-629 du 10 juillet 1976
relative à la protection de la nature (précitée) et son décret d’application n° 77-1141 du 12 octobre 1977, entré en
vigueur le 1er janvier 1978.
La Directive 85/337/CEE du Conseil du 27 juin 1985 concernant l’évaluation des incidences de certains projets
publics et privés sur l’environnement est ensuite intervenue pour harmoniser ces règles au niveau européen. La
Directive a ainsi proposé un socle commun concernant l’évaluation environnementale en termes de contenu
(Annexe III) et de champ d’application, en distinguant des projets devant toujours faire l’objet d’une étude
d’impact (Annexe I) des projets qui peuvent, quand les Etats considèrent que leurs caractéristiques l’exigent, en
faire l’objet (Annexe II). Le décret n° 93-245 du 25 février 1993 relatif aux études d’impact et au champ
d’application des enquêtes publiques modifiant celui du 14 octobre 1977 est la mis en conformité de droit
français par rapport à la Directive.
Le grenelle de l’environnement (article 86 de la loi portant engagement national pour l’environnement, adoptée
par l’Assemblée Nationale le 11 mai 2010) a apporté certaines modifications au régime des études d’impact afin
de compléter la transposition de la Directive.
Enfin, la loi n° 2005-1319 du 26 octobre 2005 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire
en matière d’environnement et son décret d’application du 22 mai 2006 ont également modifié le régime juridique
de l’évaluation environnementale des aménagements ou ouvrages ayant une incidence sur l’environnement.
Différence étude d’impact - enquête publique (https://fr.wikipedia.org/)
> http://www.courrierdesmaires.fr/12057/letude-dimpact-et-lenquete-publique/
Réforme de l’étude d’impact et de l’enquête publique issue du Grenelle 2 est entrée en vigueur le 1er juin 2012
> obligation de communiquer au public sous forme électronique des projets, plans et programmes ayant une
incidence sur l'environnement »

ETUDE D’IMPACT : DEFINITION ET CADRE ENQUETE PUBLIQUE : DEFINITION ET CADRE


Une étude d'impact est une étude technique qui vise à apprécier les Une enquête publique est une procédure codifiée, préalable aux
conséquences de toutes natures, notamment environnementales d'un projet grandes décisions ou réalisations d’opérations
pour tenter d'en limiter, atténuer ou compenser les impacts négatifs. d’aménagement du territoire qu’elles soient d’origine publique
ou privée.
Ces études doivent comparer et évaluer les avantages et inconvénients
L’enquête publique a de nouveau été profondément réformée par
d'une solution retenue et d'alternatives ayant fait l'objet d'une évaluation
la loi du 12 juillet 2010 dite Grenelle II, son titre VI générant une
affinée. Elles proposent des mesures conservatoires et/ou compensatoires pour
refonte plus générale du principe de participation. La réforme
atténuer les effets du projet, avec ou sans enquêtes publiques. Ces mesures
opérée par ce texte a ensuite été finalisée par trois décrets
sont cependant rarement suffisantes, par exemple pour réparer les effets de
d’application du 29 décembre 2011 ( publiés le 30 décembre
coupure écologique routes, voies ferrées, canaux.
2011).
Limites et difficultés : Les études d’impacts sont financées par le
pétitionnaire, et elles ne sont obligatoires qu'à partir d'un seuil financier ou Au terme du nouvel article L123-1 nouveau C. Env., la
pour certains projets (installations classées, grands projets..), alors qu’une procédure d’enquête publique dite « enquête
somme de nombreux petits projets apparemment anodins peuvent générer environnementale », a ainsi « pour objet d’assurer l’information
des impacts environnementaux, sociaux et sanitaires encore plus et la participation du public ainsi que la prise en compte des
importants, voire majeurs qu'un grand projet très coûteux. intérêts des tiers lors de l’élaboration des décisions
susceptibles d’affecter l’environnement ».
L'Autorité environnementale évalue la pertinence et la bonne conduite
des études d’impact de tous les projets soumis à cette obligation. Pour la En général engagée par le Préfet, et organisée dans la (ou les)
plupart des projets locaux, l'autorité environnementale (AE) est exercée par le mairie(s) concerné(es) par le projet, l’enquête publique est
préfet de région. Pour les grands projets d’infrastructure (autoroute, ligne à ouverte à tous (sans restriction d'âge ou nationalité). Chacun
grande vitesse, ligne à haute tension, centrale nucléaire et EPR) et de peut s'y informer du projet et exprimer son avis, ses
certains grands projets de collectivités, cette autorité est le ministère suggestions et d'éventuelles contre propositions.
chargé de l'environnement ou le CGEDD.
Étapes d’une enquête publique
• planification du projet par le pétitionnaire et/ou les autorités compétentes (en France : Maire, Préfet, avec services
concernés, D.R.E.A.L., etc. )
• rédaction d’un dossier étayé de plans, cartes, arguments, éléments de « porté à connaissance », expertise écologique
(qui devrait logiquement durer un an pour couvrir un cycle saisonnier complet), etc.
• nomination d’un commissaire enquêteur et d'un commissaire enquêteur suppléant choisis par le président du Tribunal
administratif dans une liste départementale d’aptitude à la fonction.
• décision d’ouverture d’enquête (le plus souvent par Arrêté préfectoral ou communal) après concertation avec le
commissaire enquêteur.
• publicité : annonce légale dans la presse locale (15 jours au moins avant l’ouverture de l’enquête), affichage en mairie,
en préfecture et éventuellement sur le terrain (mêmes délais). L’annonce légale cite nommément l’autorité signataire,
le commissaire enquêteur, l’objet de l’enquête, les dates de l'enquête, les dates, heures et lieux de consultation du
dossier, les dates auxquelles le Commissaire enquêteur peut recevoir le public, les conditions particulières permettant
l’expression des différents avis, les possibilités de consulter le rapport du C.E.
• Consultation du public (minimum un mois). Celui-ci peut se rendre dans les mairies où l'enquête est organisée,
consulter le dossier et noter ses observations sur un registre mis à sa disposition (ou par courrier en mairie à son
attention). En outre, le commissaire enquêteur assure des permanences (3 à 5 en général) dans les mairies (cf.
l'affichage et les avis dans la Presse)
• À l'issue de l'enquête, après avoir recueilli auprès des autorités les informations qui lui semblent nécessaires, le
commissaire enquêteur rédige son rapport qui relate le déroulement de l'enquête et analyse les observations reçues,
et ses conclusions dans lesquelles il émet son avis (qui n'est pas nécessairement celui de la majorité des déposants).
• Le Commissaire enquêteur dispose en général d'un mois pour remettre son rapport et ses « conclusions motivées » à
l'autorité qui a organisé l'enquête. Les conclusions doivent déboucher sur un avis personnel du commissaire
enquêteur, avis qui sera "favorable", "favorable avec condition(s)" ou "défavorable". Rapport et conclusions sont
rendus publics et consultables en préfecture et en mairie durant un an.
• Décision : elle est prise par l'autorité, à partir des conclusions du commissaire enquêteur. Toutefois, l'autorité n'est
pas tenue de suivre l'avis du commissaire enquêteur. Elle doit dans ce cas expliquer pourquoi elle ne suit pas l'avis du
commissaire enquêteur. Si elle passe outre, les arguments et l’avis du commissaire enquêteur pourront toutefois être
utilisé par le tribunal administratif s’il est saisi contre le projet dans les deux mois de l'affichage de la décision.
• réalisation ou non du projet.
Les LIMITES des enquêtes publiques

• Les dossiers soumis à avis du public et du commissaire enquêteur sont souvent très
techniques, difficiles à comprendre (notamment dans le cas des Installations classées pour
la protection de l'environnement. Ils sont rédigés et financés par le pétitionnaire ou étayés
par des études financées par le pétitionnaire, dont l’objectivité ou la compétence ne peuvent
pas être garantis.

• Les populations et groupes locaux, quand ils sont informés de l’existence de l’enquête,
connaissant mal la procédure, et peuvent avoir le sentiment que leurs avis ne seront pas pris
en compte.

• Le constat est qu'une très faible part de la population participe aux enquêtes publiques.
L’article 4 de la « Loi Bouchardeau » et son décret d’application (du 23 avril 1985), s’ils ont
bien visé les « aménagements, ouvrages, travaux exécutés par des personnes publiques ou
privées, lorsqu’en raison de leur nature, de leur consistance ou du caractère des zones
concernées, ces opérations sont susceptibles d’affecter l’environnement », ont restreint
l’obligation d’enquête publique aux projets dépassant certains seuils techniques et
financiers, alors que certains petits projets peu coûteux peuvent aussi avoir des impacts
environnementaux majeurs s’ils affectent des processus écologiques vitaux ou des espèces
protégées. Il a fallu attendre la loi sur l’air pour intégrer l’étude des impacts sur la santé, et
certains aspects tels que les impacts différés, synergiques ou encore les impacts du
dérangement de la faune ou la pollution lumineuse, sont encore très mal pris en compte.
A quoi sert l’étude d’impact ?

Le principal objectif est la prise en compte de l’environnement dans


les projets susceptibles d’y porter atteinte, de manière à satisfaire
l’objectif de protection défini à l’article L 110-1 du Code de
l’environnement.

De manière incidente, le fait de réaliser une étude d’impact aide le


maître d’ouvrage à concevoir son projet eu égard à son intégration
dans l’environnement.

Ensuite, l’étude jointe au dossier de demande d’autorisation


relative au projet (demande de permis de construire par exemple)
éclaire l’administration dans sa décision d’autoriser les travaux.

Enfin, et pour ce qui nous intéresse particulièrement ici, l’étude


d’impact doit également permettre aux citoyens d’être informés sur
la nature des impacts générés et les mesures de réduction ou de
compensation prévues relatives à un projet susceptible de les
concerner (proximité avec leur habitation notamment).
http://www.fichier-
etudesimpact.developpement-
durable.gouv.fr/diffusion/recherche
études d'impacts qui - en France - comprennent au minimum les éléments suivants :
• « une description du projet » ;
• « une analyse de l'« état initial » (ou « état de référence », « état-zéro ») de la zone susceptible d’être affectée et de son
environnement » ;
• « l’étude des effets du projet sur l’environnement ou la santé humaine, y compris les effets cumulés avec d’autres projets connus » ;
• « les mesures proportionnées envisagées pour éviter, réduire et, lorsque c’est possible, compenser les effets négatifs notables du projet
sur l’environnement ou la santé humaine, ainsi qu'une présentation des principales modalités de suivi de ces mesures et du suivi de
leurs effets sur l’environnement ou la santé humaine » ; La séquence 'éviter-réduire-compenser' a été précisée en mai 2012 avec la
publication d'une doctrine nationale3, puis en 2013 par des fiches décrivant les « lignes directrices nationales »4, elle « s’applique à
toutes les composantes de l’environnement »
• « une esquisse des principales solutions de substitution qui ont été examinées par le maître d’ouvrage et une indication des principales
raisons de son choix, eu égard aux effets sur l’environnement ou la santé humaine » ;
• pour les infrastructures de transport, l'étude « comprend une analyse des coûts collectifs des pollutions et nuisances et des avantages
induits pour la collectivité ainsi qu’une évaluation des consommations énergétiques résultant de l’exploitation du projet, notamment du
fait des déplacements qu’elle entraîne ou permet d’éviter » ; La Loi (LOTI) impose pour les autoroutes nouvellement construites des
observatoires des impacts autoroutiers (pour au moins 3 ans), mais ils ont rarement été mis en œuvre.
• un « résumé non technique des informations prévues ci-dessus ».
• Les EIE sont notamment cadrées par le Code de l’Environnement à partir de :
• la Loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la nature décrète que « la protection des espaces naturels et des paysages, la préservation
des espèces animales et végétales, le maintien des équilibres biologiques auxquels ils participent et la protection des ressources
naturelles contre toutes les causes de dégradation qui les menacent sont d'intérêt général » (et du « devoir de chacun ») la loi s’appuie
sur une liste nationale d'espèces protégées et des listes régionales (dont la portée est atténuée par une clause permettant la destruction
d’espèces protégées par certaines pratiques agricoles courantes). Les activités publiques ou privées d'aménagement, d'équipement et
de production doivent se conformer aux mêmes exigences. La loi vise également un équilibre harmonieux de la population résidant dans
les milieux urbains et ruraux. Les études d'impact deviennent obligatoires pour les grandes infrastructures. Un classement en forêts de
protection peut désormais concerner des forêts péri-urbaines (pour le bien-être de la population). Les milieux peuvent être classés en
RN (réserve naturelle) ou RNV (réserve naturelle volontaire, devenue RNR ou Réserve naturelle régionale) ; la loi crée un statut d'APB
(ou APPB : Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope).
• la Loi du 19 juillet 1976 sur les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) implique que l’auteur d’un projet
demande l’autorisation du préfet pour l'installation d'activités présentant des « dangers ou des inconvénients » pour le voisinage ou la
salubrité publique, telles que carrières, installations industrielles ou agricoles (65 000 installations soumises à autorisation, 550 000
installations soumises à déclaration, plus de 600 textes juridiques).
Des pistes pour moderniser les études
d'impact

Le rapport Vernier propose la


réalisation d'une évaluation
environnementale des projets même
en dessous des seuils, lorsque le milieu
naturel est sensible et la séparation
fonctionnelle de l'autorité
environnementale.

-> J. Vernier, Rapp. « Moderniser


l'évaluation environnementale »,
mars 2015

Diagramme présentant quelques mots-clé et les relations et interrelations entre 3


modes de compensation d'impacts écologiques, tels que devant ou pouvant être
compensés suite aux études d'impacts
Les LIMITES des études d'impacts , elles sont encore souvent incomplètes ou mal faites, notamment pour les raisons suivantes :
• Manque de temps et de moyens financiers pour les experts nécessaires aux évaluations environnementales fines.
• Défaut de cahiers des charges (certains cahiers des charges imposent de ne traiter que certains aspects en évitant par exemple les impacts
indirects, secondaires ou les impacts sur la santé humaine, les impacts cumulatifs et/ou synergiques, ou induits par la pollution lumineuse, par les
impacts énergétiques (émissions de gaz à effet de serre), en matière d’empreinte écologique, etc.).
• Défaut d’accès à des informations essentielles mais jugées confidentielles pour des raisons industrielles, de brevet, militaires ou politiques. Dans
de nombreux pays, les plans et documents établis à fins de défense nationale ou de protection civile ne sont pas soumis à une évaluation
environnementale, bien que l’on sache que de nombreux sites pollués ont une origine militaire ou sont des séquelles de guerre.
• Manque de temps et/ou de compétences techniques pour les inventaires faune-flore et écologiques, en particulier en zone tropicale forestière,
aquatique ou marine où de nombreuses espèces sont inconnues ou connues que de quelques spécialistes, où les espèces sont parfois
difficilement accessibles (sur la canopée, sous le sol) et les impacts peu prévisibles (par exemple sur les récifs coralliens pour les aménagements
portuaires et littoraux).
• Mauvaise prise en compte des impacts indirects et secondaires (différés dans l’espace et dans le temps) : par exemple, l’expérience a montré en
France que la création d’autoroutes engendrait des impacts environnementaux très importants via les remembrements qu’ils entraînaient, autant
sinon plus qu’à cause des retombées de pollution et de l’effet de fragmentation écologique de l’autoroute elle-même (idem pour les canaux, TGV
et autres contournements..).
• Parfois l’étude d’impact est bien faite, mais les mesures compensatoires et conservatoires qu’elle propose ne sont simplement pas mises en
œuvre. Ou les observatoires nécessaires pour ajuster dans le temps les mesures compensatoires (prévus pour 3 ans minimum par la loi (LOTI) en
France pour les grands projets routiers ne sont simplement presque jamais mis en œuvre).
• Les grands projets doivent faire l'objet d'études d'impacts sur l'Environnement, mais ils sont parfois saucissonnés par leurs promoteurs (mis en
œuvre par tranches successives dans le temps), ce qui leur permet d'échapper aux études d'impacts.
• Certains aspects tels que le dérangement de la faune sont particulièrement difficiles à prendre en compte et à compenser.
• Les impacts différés de la pêche (en mer), de la chasse et de l’agriculture ou de la sylviculture qui peuvent être amplifiés par certains
aménagements sont rarement étudiés, et l'étude des impacts des aménagements sur ces activités est souvent très simplifiée, quand elle existe.
• Les mesures compensatoires (replantation d’arbres, par exemple) peuvent prendre des dizaines d’années avant d’avoir un effet significatif, alors
que l’impact négatif était majeur et immédiat.
• La loi impose parfois des mesures contreproductives, avec par exemple la remise en état des carrières, justifiant en général qu’elles soient
rebouchées par des déchets, alors qu’un aménagement plus propice à la biodiversité et à la conservation des ressources en eau pourrait être
proposé, permettant la survie des espèces protégées qui s’y étaient généralement installées.
• Des études d’impacts conditionnent certaines autorisations de mises sur le marché (de pesticides, de médicaments, de produits chimiques, d’OGM
ou produits issus des nanotechnologies, etc, mais dans ces derniers cas, les études d'impact transmises aux autorités chargées d'autoriser ou
d'approuver ces produits (agrément, autorisation provisoire de mise sur le marché..) sont généralement faites par le demandeur et à ses frais, sans
contre-expertise possible, ce qui peut en limiter la crédibilité).
• Dans le doute scientifique, face à des enjeux économiques souvent importants, le principe de précaution est d'application difficile.
Le citoyen est aujourd'hui légitimement reconnu comme un acteur à part entière du développement durable
et, à ce titre, associé à l'élaboration des projets dans le cadre notamment du débat public. Dans ce
contexte, les formations initiales de niveau Licence et Master, formant les futurs acteurs de l'aménagement
du territoire se doivent d'intégrer différents apports relatifs au concept de développement durable et
à la concertation.
Fondamentaux
La réalisation d’une étude d’impact est obligatoire pour certains projets et consiste à évaluer les impacts du
projet sur l’environnement afin de tenter de les supprimer, réduire ou si possible compenser. La protection de
l’environnement est le fondement de l’étude d’impact mais l’information qui est ainsi donnée au public permet
de placer l’étude d’impact aux côtés des modalités de mise en œuvre du droit à l’information
environnementale. L’accès du public à ces études est facilité par le fichier national des études d’impact et par
le résumé non technique qu’elles doivent comporter et l’étude d’impact, réalisée en amont, figure s’il y a lieu
dans les dossiers de l’enquête publique.

Pour aller plus loin…


LAHORGUE (M. B.), La nouvelle gouvernance écologique : quelles avancées pour l’information et la
participation du citoyen aux décisions publiques ayant une incidence environnementale ? JurisClasseur
Environnement et Développement durable, Cote : 03,2011 Fasc. unique. - Fasc. 2.
LAHORGUE (M. B.), La réforme de l’étude d’impact, AJDA 2010 p. 1807
STRUILLOU (J-F.), Le contentieux des études d’impact : l’évolution du cadre légal des études d’impact, RJE
2004, NS, p. 75
MOUSTARDIER (A), Le décret du 1er août 2003, modifiant le décret du 12 octobre 1977, relatif aux études
d’impact apporte-t-il réellement des nouveautés ?, LPA (Les Petites Affiches) 12/11/03, n° 226, p. 5
Jeu de rôles
scénarisé
UVED

Jeu de rôles scénarisé :

la concertation, une condition pour la mise en œuvre du


développement durable.

Concertation et prise de décision dans le domaine de


l'environnement. La place de la concertation dans la mise en œuvre
du développement durable.

Application sur un cas concret : "traitement multi-filières de


déchets ménagers avec valorisation énergétique sur le territoire
d'une métropole méditerranéenne"

http://www.marfan.be/pages/licence-dutilisation-des-contenus-de-ce-site
www.uved.fr/
A partir des ressources mises à votre disposition dans l’Espace documentaire, on vous
demande :
• d’identifier le rôle de votre acteur au sein du projet ;
• de prendre connaissance de l’ensemble de vos ressources ;
• d’organiser votre travail et sa répartition au sein de l’équipe (coordination interne,
• d’analyser des documents (identification et localisation des données manquantes, recherches
complémentaires, etc...).
Vous rédigerez une courte note mail décrivant votre positionnement originel.
Les rendez-vous fixés, vous allez prendre part à 5 réunions bilatérales successives au cours desquelles
vous allez percevoir les positionnements et les stratégies des autres acteurs. Pour défendre au mieux
vos intérêts et/ou vos convictions, il vous faut cerner les autres acteurs leur positionnement, leur
connaissance du sujet et leur argumentaire puis construire votre propre stratégie avec un argumentaire
solide.. Les réunions, d’une durée de 30 minutes maximum
A l'issue de chaque réunion, il vous est demandé de réaliser un débriefing interne post
réunion avec votre équipe-acteur sur :
• les informations recueillies,
• votre ressenti sur le déroulement de la rencontre,
• l'attitude et le positionnement de votre interlocuteur.
> courte note mail (confirmer ou ajuster votre positionnement votre positionnement )

Dans votre croisade pour défendre vos intérêts, vous connaissez vos alliés et vos adversaires, selon les
connaissances, le positionnement et les arguments des autres acteurs, vous avez maintenant une
parfaite connaissance du contexte et du jeu d’acteurs et vous serez amener à vous repositionner et
établir une stratégie pour l’atteinte de votre objectif (faire des concessions ?)
 courte note mail décrivant votre positionnement final
Il vous reste maintenant à convaincre le Préfet qui a la lourde tâche de trouver une solution
consensuelle au problème. Vous ferez remonter ces informations au Préfet par mail au moyen d’une
note au Préfet d’une page maximum (illustrée par d’éventuels figures ou schémas explicatifs.
Soyez clairs, concis et convaincants, un Préfet à peu de temps !)
DEBAT FINAL : 20 min présentations acteurs (5 min chacun) + 1h min débat animé par le Préfet. Au
regard de l’argumentaire de chaque acteur, le Préfet fera ensuite part de sa décision et exprimera ses
conclusions sur la faisabilité du projet en conférence de presse . Lors de la Conférence de presse
chaque acteur pourra poser une question au Préfet par écrit.
 DEBRIFING
Fin
RENDU des BINOMES/TRINOMES

Actualiser : ACTEURS AYANT UN IMPACT SUR L'EVOLUTION DU DROIT DE


L'ENVIRONNEMENT
Sites référents, que trouver sur leur site?
Comment chercher? Quelles infos? Comment
actualiser la réglementation?
IOTA- ICPE- DECHETS et
réglementations
Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE)
Installations, Ouvrages, Travaux, et Activités (IOTA)

http://www.dictionnaire-environnement.com/
On peut illustrer le contexte réglementaire français par le schéma suivant :

Stratégie en matière de déchets


Code de l’environnement – code des collectivités
territoriales, des douanes, code de l’urbanisme, code général
des impôts, code de la santé publique

Cadre législatif et réglementaire

Gestion des déchets


Planification - Prévention Transfert
Grenelle 1 – 2-
Contrôle : Financement
circuit de traitement transfrontaliers
Directive n° 2008/98/CE / traçabilité

Filières de traitement des déchets

Incinération Stockage Recyclage


Compostage Epandage Méthanisation
de boues/digestats
Filières REP

Flux de déchets

Inertes Piles PCB Véhicules


DEEE Déchets ménagers Boues
Déchets et hors Bio-déchets
non Emballages d’usage Déchets
dangereux accumulateurs organiques
souillés
Huiles usagéess Verres
Déchets
usagés
Déchets Sous- Déchets du diffus et Déchets verts
radioactifs produits Mâchefers et Déchets spécifiques
BTP
animaux cendres d'ameublement ménagers
non d'incinération
Pneumatiques
Amiante Déchets
Déchets usagés
associée ou des industries Déchets de
d'activités
non aux extractives Déchets de papiers graphiques
de soins et
déchets bouteilles de gaz d’imprimés
assimilés
du BTP

Déchets ménagers issus de Légende :


Fluides
produits chimiques frigorigènes
Cadre global
Process de traitement
Filère REP
Future REP
• L’auto surveillance :
De nombreuses entreprises industrielles sont équipées de stations
d’épuration d’eaux résiduaires internes permettant un traitement
préalable avant rejet. Ces installations contrôlent leurs rejets au moyen
d’analyses régulières.
• Le contrôle :
Les inspecteurs des installations classées (ICPE) ont une mission de
police des eaux et sont chargés du respect des prescriptions imposées.
Ils réalisent par leur propre moyen ou par l’intermédiaire d’organismes
spécialisés des prélèvements. Ces prélèvements sont ensuite transmis à
des laboratoires agréés qui vérifient la qualité des rejets.
Programme stratégique 2014-2017 de l'Inspection des installations classées
Parmi les grandes priorités figurent la simplification administrative des procédures, la
stabilisation du cadre réglementaire et l'optimisation de la présence sur le terrain.
Instr.12 mai 2014, NOR : DEVP1409631J : non publiée au BO
• Les aides financières :
Elles contribuent aux actions de réduction des pollutions industrielles.
programme d’action 2013-2018 - Agence de l’eau RMC se concentre sur ses enjeux prioritaires
: économies d’eau, restauration des milieux aquatiques et protection des captages d’eau potable.
(www.eaurmc.fr/fileadmin/...d.../LivretSAUVONSL_EAU_bd.pdf)

Sur une longue période, les rejets industriels dans l’eau ont diminué de 3,6%
par an pour les matières organiques, de 6,2% par an pour les matières
inhibitrices et de 4,3% pour les matières en suspension entre 1980 et 1997
La Législation des Installations Classées
http://www.cpepesc.org/Legislation-sur-les-Installations.html
En raison des modifications incessantes ces dernières années des règles et de normes de la (dé)réglementation, il est conseillé
de consulter aussi les sites :
• de l’Inspection des installations classées : http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/accueil.php
• d’informations réglementaires relatifs au droit de l’environnement industriel de l’INERIS, qui s’adresse à tout public intéressé
par ce sujet et souhaitant consulter la réglementation relative aux installations classées : http://www.ineris.fr/aida/ ?q=node/2.

La législation des « installations classées au titre de la protection de l’environnement » figure au livre V, aux articles L 511-1 et
suivants, du Code de l’environnement consultable sur Legifrance.

Une NOMENCLATURE "installations classées" officielle fixe la liste des activités industrielles, agricoles, artisanales ou autres
qui, au delà d’une certaine importance, ou en raison de leurs natures, sont soumises à une législation spéciale : la législation
des Installations Classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et à une police spéciale dont le chef est le préfet du
département.

ATTENTION. Ne pas confondre cette nomenclature ICPE avec la nomenclature "EAU" dite IOTA (Installation Ouvrages Travaux
Aménagements) en concernant certaines opérations impactant les milieux aquatiques. Pour éviter une double démarche, les
projets d’ICPE qui constitueraient également des IOTA, sont dispensées de procédure d’autorisation ou de déclaration au titre
de la législation eau ; cependant les enjeux de la législation « eau » doivent être pris en compte dans leurs dossiers
d’installations classées. ( En savoir + : Application de la législation sur l’eau et les milieux aquatiques aux ICPE. ) .
Cette réglementation permet à la puissance publique (le Préfet) d’encadrer par des prescriptions et de contrôler les activités
pour prévenir les pollutions et les risques, y compris ceux qu’y s’y rattachent. Les I.C.P .E. sont astreintes à des formalités de
création, aux respects de la réglementation et de prescriptions techniques de fonctionnement tout au long de leur vie et enfin de
formalités de cessation d’activité. Dans la pratique, on constate que l’administration à travers ses prescriptions et ses contrôles
(rares ! ) est souvent plus favorable à l’activité économique qu’à la défense des intérêts environnementaux ou sanitaires listés
par la loi. Elle se justifie par l’application de l’article R 512-28 qui stipule en premier lieu que les "prescriptions tiennent compte
notamment, d’une part, de l’efficacité des meilleures techniques disponibles et de leur économie,...".
Les carrières, gravières, sablières sont des ICPE qui bénéficient d’une législation complémentaire spécifique (articles L. 515-1 et
suivants ) du Code de l’environnement.
L’exploitant d’une ICPE est tenu de déclarer, dans les meilleurs délais, à l’inspection des installations classées les accidents ou
incidents survenus du fait du fonctionnement de cette installation qui sont de nature à porter atteinte aux intérêts mentionnés à
l’article L. 511-1 du code de l’environnement. (exigé par l’article R512-69 du code de l’env.. Le non respect de cette obligation
constitue une infraction.
Certaines ICPE hautement dangereuses, sont répertoriées au titre de la Directive CE « Seveso » et doivent faire l’objet de
mesures spéciales de prévention (plan d’intervention en cas d’incident ou d’accident, limitation de l’urbanisation périphérique) et de
surveillance de la part de l’inspection des installations classées.
La Préfecture lorsqu’elle est interrogée par tout citoyen doit être en mesure de lui indiquer si une installation existante a fait
l’objet d’une déclaration, d’un enregistrement ou d’une autorisation. En cas de nuisance, il est ainsi possible d’essayer de vérifier si
l’installation respecte les prescriptions écrites imposées par le préfet. La loi d’accès aux documents administratifs permet de
consulter et même d’obtenir copie auprès de la Préfecture, sans aucune justification à donner, du dossier ICPE ainsi que des actes
ultérieurs qui s’y ajoutent. (Le citoyen se heurte en ce domaine souvent à des réticences). En cas de refus, il est possible de saisir
gratuitement la Commission d’Accès aux documents administratifs (CADA). En savoir plus sur cet organisme :www.cada.fr/. Voir
aussi : Le droit d’accès de toute personne aux documents administratifs et aux informations environnementales
Les prescriptions imposées aux installations classées
Les prescriptions imposées aux installations classées doivent tenir compte de la qualité, de la vocation et de l’utilisation des milieux
environnants ainsi que de la gestion équilibrée de la ressource en eau. (article R512-28 du code de l’environnement.) Un arrêté du 2
février 1998 fixe les prescriptions applicables aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature
des installations classées soumises à autorisation, (à l’exclusion de certaines listées dans son article 1). Voir ce document : Cet
arrêté peut être consulté sur le site de AIDA.INERIS en page :
http://www.ineris.fr/aida/ ?q=consult_doc/navigation/2.250.190.28.8.2269/4/2.250.190.28.6.13. Enfin, en cas de déversements
d’effluents industriels dans les égouts publics l’entreprise doit avoit obtenu au préalable une autorisation/ convention de déversement
de la collectivité.
Permis de construire et installation classée
La demande d’autorisation ou d’enregistrement ou la déclaration ICPE doit être adressée au préfet en même temps que la demande
de permis de construire est déposée en mairie. (article L 512-15 du Code de l’environnement.. La demande de permis de construire
est assortie de la justification du dépôt de la demande d’autorisation. La demande d’autorisation doit contenir la justification de la
demande de permis de construire. Lorsque le projet porte sur une ICPE soumise à autorisation ou à enregistrement les travaux ne
peuvent pas être exécutés avant la clôture de l’enquête publique. (article L 425-10 du Code de l’urbanisme). En cas de contentieux, il
existe des règles de procédure propres à l’urbanisme. (Notification du recours au bénéficiaire).
La définition d’une Installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE) est donnée par le Livre V, Titre I, art. L
511-1 du Code de l’environnement (ancienne loi du 19 juillet 1976).
Une installation classée pour la protection de l’environnement est une installation fixe dont l’exploitation présente des risques pour
l’environnement. Exemples : usines, élevages, entrepôts, carrières, ... .Pour savoir si une installation est soumise à cette
réglementation, il faut se référer à la nomenclature qui, dans sa dernière version, se présente sous la forme d’une liste de substances
et d’activités auxquelles sont affectés des seuils - quantité de produits, surface de l’atelier, puissance des machines, nombre
d’animaux, ... : décret du 20 mai 1953.
En fonction du dépassement de ces seuils, il existe quatre régimes : A : Autorisation, D : Déclaration, S : Servitude d'utilité publique,
C : soumis au contrôle périodique prévu par l’article L. 512-11 du code de l’environnement.
Avant sa mise en service, l’installation classée doit accomplir une procédure plus ou moins complexe en fonction de son
régime. Les ICPE sont susceptibles d’être contrôlées par des inspecteurs des installations classées de la DREAL. En cas
d’infractions, les sanctions peuvent être pénales, civiles ou administrative (pouvoir de police spéciale des préfets)..

En cas de modifications (changements notables, changements entraînant de nouveaux dangers) apportées à son exploitation,
l'exploitant devra renouveler sa demande d'autorisation ou de déclaration. La jurisprudence montre que le critère du changement
notable prends en compte :- L'extension de la superficie d'exploitation. - La modification du fonctionnement de l'exploitation. -
L'évolution du volume ou de la capacité. Après avoir déterminé s'il y a changement notable ou non, le juge administratif regardera
aussi la notion de changements entraînant de nouveaux dangers ou inconvénients pour l'environnement.

Quelques références réglementaires : - Arrêté du 04/04/03 : Création d'un traitement automatisé d'informations nominatives pour la
gestion des ICPE. - Circulaire du 17/03/03 : Nomenclature des activités liées aux déchets. - Arrêté du 12/03/03 : Prescriptions
applicables à l'industrie du verre et de la fibre minérale. - Arrêté du 24/12/02 : Déclaration annuelle des émissions polluantes des
installations classées soumises à autorisation. - Arrêté du 20/09/02 : Arrêté type pour les installations d'incinération et de co-
incinération de déchets dangereux. - Arrêté du 20/09/02 : Arrêté type pour les installations d'incinération et de co-incinération de
déchets non dangereux et les installations incinérant des déchets d'activités de soins à risques infectieux. - Circulaire du 05/07/01 :
Entreposage des produits en fin de vie provenant d'ICPE. - Décret du 12/02/01 : Modification du décret d'application de la législation
des ICPE. - Arrêté du 17/07/00 : Bilan de fonctionnement de certaines ICPE. - Arrêté du 14/02/00 : Modification relative aux valeurs
limites d'émission de poussières. - Arrêté du 15/02/00 : Modification relative aux rejets de métaux lourds dans l'atmosphère. - Décret
du 18/11/98 : Perception de la redevance annuelle pour les ICPE. - Circulaire du 18/06/98 : Mise en demeure pour les ICPE. - Arrêté
du 10/12/98 : Création d'une base de données sur les anciens sites industriels et d'activités de service. - Circulaire du 16/03/98 :
Régime d'autorisation des carrières - Arrêté du 11/09/96 : Prélèvements et consommation d'eau et rejets de toute nature.
Actions visant à réduire les pollutions industrielles

•Les autorisations :
Les entreprises présentant les plus grands risques de pollution ou les plus grandes
nuisances pour les ressources en eau et les écosystèmes aquatiques sont soumises à
autorisation. La liste de ces installations est publiée au Journal Officiel. La décision
d’autorisation relève du Préfet.
• Les déclarations :
Les installations d’importance moyenne et présentant des risques moindres sont soumises
à déclaration et doivent respecter les prescriptions techniques générales qui leur sont
notifiées.
C’est le Préfet qui délivre le récépissé de déclaration.
• Depuis 2010, il y a un 3ème régime : Enregistrement - Ce régime est le résultat d'une
concertation qui vise à recentrer les interventions de l'Etat sur certaines installations et alléger
les procédures applicables aux ICPE.(Ordonnance n°2009-663 du 11 juin -Décret n°2010-368
et 367 du 13 avril 2010
http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/Regime-de-classement.html
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

Autorisation unique en matière d'ICPE :

une simplification qui va toucher en premier lieu les projets de méthanisation et les
parcs éoliens. L'autorisation unique va ainsi rassembler, outre l'autorisation ICPE
elle-même, le permis de construire, l'autorisation de défrichement, la dérogation à
l'interdiction de destruction d'espèces protégées et l'autorisation au titre du code de
l'énergie. Cette expérimentation concerne les régions Basse-Normandie, Bretagne,
Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais et Picardie.

Les deux ordonnances (n° 2014-355 et n° 2014-356) portant respectivement sur


l'autorisation unique pour les installations classées (ICPE) et le certificat de projet
sont publiées au Journal officiel du 21 mars 2014.
Il existe cinq niveaux de classement :
Non classé (NC) -Toutes les activités de l’établissement sont en dessous des seuils de classement de la nomenclature.
L’établissement n’est pas une installation classée. Il relève de la police du maire.
Déclaration (D)- L’installation classée doit faire l’objet d’une déclaration au préfet avant sa mise en service. On considère alors que le
risque est acceptable moyennant des prescriptions standards au niveau national, appelées « arrêtés types ».
Déclaration avec contrôle (DC)- L’installation classée doit faire l’objet d’une déclaration au préfet avant sa mise en service, mais elle
fait en plus l’objet d’un contrôle périodique (Code de l’environnement, partie réglementaire, livre V art. R512-56 à R512-66 et R514-5)
effectué par un organisme agréé par le ministère du développement durable.
Enregistrement (E)- L’installation classée dépassant ce seuil d’activité doit, préalablement à sa mise en service, déposer une
demande d’enregistrement qui prévoit, entre autre, d’étudier l’adéquation du projet avec les prescriptions générales applicables. Le
préfet statue sur la demande après consultation des conseils municipaux concernés et du public.
Autorisation (A)- L’installation classée dépassant ce seuil d’activité doit, préalablement à sa mise en service, faire une demande
d’autorisation avant toute mise en service, démontrant l’acceptabilité du risque. Le préfet peut autoriser ou refuser le fonctionnement.
Dans l’affirmative, un arrêté préfectoral d’autorisation est élaboré au cas par cas.
Autorisation avec servitudes (AS)- Correspond à peu de chose près aux installations « Seveso seuil haut » au sens de la directive
européenne « Seveso II ». Ces installations présentent des risques technologiques ; la démarche est la même que pour l’autorisation
mais des servitudes d’utilité publique sont ajoutées dans le but d’empêcher les tiers de s’installer à proximité de ces activités à risque.

seuil du régime d'autorisation de 50 à 60 tonnes d'intrants par jour

D. n° 2014-996, 2 sept. 2014 : JO, 4 sept. Arr. 2 sept. 2014, NOR : DEVP1403460A : JO, 4 sept.
Publicité Installations, Ouvrages, Travaux, et Activités (IOTA)

Sont soumis aux dispositions des articles L.214-1 et suivants du Code de


l’Environnement, les installations (ne figurant pas dans la nomenclature des
installations classées), ouvrages, travaux et activités (IOTA) réalisés à des fins non
domestiques par toute personne physique ou morale, publique ou privée et entraînant
des prélèvements sur les eaux superficielles ou souterraines, restitués ou non, une
modification du niveau ou du mode d'écoulement des eaux ou des déversements,
écoulements, rejets ou dépôts directs ou indirects, chroniques ou épisodiques, même
non polluants.

Ces IOTA sont définis dans la nomenclature établie par le décret n° 93-743 du 29
mars 1993 modifié. Ce décret soumet les installations à autorisation ou à déclaration
suivant les dangers qu'elles présentent et la gravité de leurs effets sur la ressource en
eau et les écosystèmes aquatiques. Relèvent ainsi du régime de l'autorisation, les
IOTA susceptibles de présenter des dangers pour la santé et la sécurité publique, de
nuire au libre écoulement des eaux, de réduire la ressource en eau, d'accroître
notablement le risque d'inondation, de porter atteinte gravement à la qualité ou à la
diversité du milieu aquatique. Sont soumis à déclaration les IOTA qui, n'étant pas
susceptibles de présenter de tels dangers, doivent néanmoins respecter certaines
prescriptions.
Autorisation unique pour les installations QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
(IOTA) relevant de la loi sur l'eau.
L'ordonnance relative à l'expérimentation d'une autorisation
unique pour les installations, ouvrages, travaux et
activités (IOTA) soumis à autorisation au titre de la loi sur
l'eau est parue au Journal officiel du 15 juin 2014.

Après les installations classées, l'eau fait à son tour


l'objet d'une procédure regroupant, autour de
l'autorisation IOTA, plusieurs autorisations relatives à la
protection des espaces naturels. Sont concernés par
cette expérimentation tous les projets soumis à
autorisation au titre de l'article L. 214-3, c'est-à-dire les
projets soumis à autorisation au titre de la
nomenclature sur l'eau (C. envir., art. R. 214-1).

L'expérimentation, prévue pour une durée de trois


ans dans les régions Languedoc-Roussillon et Rhône-
Alpes, vise à rassembler autour de la procédure
d'autorisation "loi sur l'eau" toutes les autres autorisations
environnementales relevant de l'Etat (modification d'une
réserve naturelle nationale, modification d'un site classé,
dérogation à l'interdiction d'atteinte aux espèces et
habitats protégés, défrichement).

Seuls les projets situés dans les régions Rhône-Alpes et


Languedoc-Roussillon sont concernés (Ord., art. 1er, I)..
Ord. n° 2014-619, 12 juin 2014 : JO, 15 juin Rapp. au
Président de la République : JO, 15 juin
ce que sont les dossiers ICPE , IOTA, de quoi ils sont constitués, http://www.installationsclassees.devel
qui les examinent… oppement-durable.gouv.fr/Comment-
constituer-le-dossier-de.html

Eléments constitutifs du dossier :


Lettre de demande
La lettre de demande, signée, fournit les renseignements suivants :

Identité du demandeur : Si la personne qui souhaite mettre l’installation en service est une personne physique, indiquer ses : nom, prénom et domicile, et ses n° SIRET et
de code APE. S’il s’agit d’une personne morale, indiquer : sa dénomination ou sa raison sociale, sa forme juridique, l’adresse de son siège social, les noms, prénoms et
qualité du signataire de la demande, ainsi que les n° SIRET et APE de l’installation. Dans tous les cas, indiquer le nom et le numéro de téléphone de la personne chargée de
suivre l’affaire.

Localisation de l’installation : Indiquer avec précision l’emplacement sur lequel l’installation doit être réalisée (préciser notamment le département, la commune, le lieu-dit,
l’adresse détaillée dans les agglomérations, le numéro des parcelles cadastrales hors - agglomération).
Nature et volume des activités : Donner toutes les précisions utiles sur la nature des activités que l’on se propose d’exercer, et sur leur volume, en terme de capacité
maximale de production. Préciser la ou les rubriques de la nomenclature des installations classées dont l’installation dépend.
Procédés de fabrication : De façon à permettre une bonne appréciation des éventuels dangers ou inconvénients présentés par l’installation, il faut donner tous les
renseignements nécessaires sur les procédés de fabrication, les matières qui seront mises en œuvre, à titre principal, et à titre secondaire (par exemple pour l’entretien)
dans ce procédé, et les produits qui seront fabriqués. Si l’exploitant estime que certaines informations sur les procédés de fabrication et les matières employées ne
doivent pas être diffusées, car cette diffusion serait de nature à entraîner la divulgation de secrets de fabrication, celles-ci doivent être présentées sous pli séparé en un
seul exemplaire. Seuls les agents chargés de l’inspection des installations classées, tenus au secret professionnel par serment devant les Tribunaux, y auront accès.
Capacités techniques et financières : Il appartient à l’exploitant d’apporter toutes les informations utiles à l’appréciation de sa capacité technique et financière à mener à
bien l’exploitation de l’installation.
Situation administrative de l’Etablissement concerné : Indiquer éventuellement les autres installations classées du même établissement qui ont déjà fait l’objet d’arrêtés
d’autorisation, ou qui sont régulièrement déclarées à la Préfecture (préciser la date des arrêtés ou récépissés de déclaration).
Dans les cas suivants, installations de stockage des déchets, carrières, installations susceptibles de créer, par danger d’explosion ou d’émanation de produits nocifs, des
risques très importants pour la santé ou la sécurité des populations voisines et pour l’environnement, pour lesquelles des servitudes d’utilité publique peuvent être
instituées (par référence à la nomenclature des installations classées), la demande doit préciser les modalités de garanties financières exigées par le code de
l’Environnement (art. L516-1), notamment leur nature, leur montant et les délais de leur constitution. Ces garanties sont destinées à assurer, suivant la nature des dangers
ou inconvénients de chaque catégorie d’installations, la surveillance du site et le maintien en sécurité de l’installation, les interventions éventuelles en cas d’accident avant
ou après fermeture, et la remise en état après fermeture. Elles ne couvrent pas les indemnisations dues par l’exploitant aux tiers qui pourraient subir un préjudice par fait
de pollution ou d’accident causé par l’installation.
Ces dispositions sont applicables à partir du 13 décembre 1995 pour les nouvelles demandes d’autorisation.
Pièces annexes
En plus de la lettre de demande, les pièces suivantes doivent être jointes :
une carte au 1/25 000e sur laquelle on indiquera l’emplacement de l’installation projetée (une échelle de 1/50 000 pourra être exceptionnellement admise).
un plan à l’échelle 1/2 500e au minimum de l’installation et de ses abords. Ce plan devra couvrir les abords de l’installation jusqu’à une distance au moins égale au dixième
du rayon d’affichage indiqué dans la nomenclature pour la rubrique correspondant à l’installation et en tout cas supérieur à 100 mètres (la valeur de ce rayon d’affichage
devra être indiquée dans un angle du plan). Ce plan devra indiquer tous les bâtiments avec leur affectation, les voies de chemin de fer, les voies publiques, les points
d’eau, canaux ou cours d’eau.
Les sanctions administratives et pénales http://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/environnement/icpe-sites-et-
sols/controle-sanctions-icpe/sanctions-administratives-icpe

Contentieux et délais de recours ICPE


Sans préjudice de l’application des articles L. 515-27 (concernant les élevages), et L. 553-4, (concerne les éoliennes) les décisions
en matière d’installation classées peuvent êtres attaquées devant le tribunal administratif. Les délais de recours des installations
classées ont été harmonisés ( depuis le décret 2010-1701 du 30 décembre 2010 portant application de l’article L. 514-6 du code
de l’environnement et relatif aux délais de recours en matière d’installations classées et d’installations, ouvrages, travaux et
activités visés à l’article L. 214-1 du code de l’environnement). Ce délai de recours pour les tiers est d’un an. Et prorogeable, le
cas échéant, de six mois à compter de la mise en service de l’installation. Pour le détail voir Voir article R514-3-1 du code de
l’environnement. L’absence d’autorisation d’une installation classée constitue un délit sanctionné à l’ article L173-1 du du code de
l’environnement. Contraventions : Article R514-4 du code de l’environnement

Les sanctions administratives


L’exploitant qui ne respecte pas la réglementation des ICPE peut se voir appliquer des sanctions administratives et/ou pénales. En
France, en 2013, l'inspection des installations classées a procédé à environ 22 000 dont 10 500 visites approfondies (Source : Bilan
ICPE 2013)
Deux cas de figures, auxquels s'appliquent diverses sanctions administratives, doivent être distingués :
l'inobservation par l'exploitant des conditions d'exploitation de son installation,
l'exploitation d'une installation en l'absence de déclaration, d'enregistrement ou d'autorisation.

La réglementation ICPE prévoit quatre types de sanctions administratives :


la consignation,
les travaux d'office,
la suspension du fonctionnement de l'installation,
la fermeture ou suppression de l'installation.

Ces sanctions sont mises en œuvre par le préfet en cas de non-respect par l'exploitant des conditions et prescriptions applicables à
son installation. La fermeture et la suppression sont appliquées quant à elles dans le cas d'une installation exploitée en l'absence
de déclaration ou d'autorisation. Elles doivent dans tous les cas être précédées d'une mise en demeure. (Articles L 171-7 et L 514-
4 du Code de l'environnement.)
Qu'est-ce-que la mise en demeure ?
La mise en demeure est une demande formelle de mise en conformité du préfet en cas d'inobservation des prescriptions imposées à l'exploitant d'une
ICPE (le plus souvent constatée par les inspecteurs des installations classées). La mise en demeure a pour objet de rappeler les prescriptions en vigueur
et non de les modifier ou d'en fixer de nouvelles. La mise en demeure prend la forme d'un arrêté préfectoral indiquant les considérations de fait et de droit
fondant la décision. Article L 171-8 du Code de l'environnement. C'est un préalable obligatoire à la mise en œuvre d'une sanction ; à défaut, les sanctions
seraient illégales. Ce n'est qu'en cas de menace grave pour la santé et l'ordre public que le préfet peut se passer de mise en demeure préalable. CE, 31
mai 1989, Société Corse de Pyrotechnie Socopy et autres. L’article L 514-7 du Code de l’environnement permet au préfet de mettre en demeure
l’exploitant d’une installation classée même s’il a déclaré son activité dès lors que la déclaration ne correspond pas à l’activité mentionnée dans le
récépissé de déclaration. De plus, la mise en demeure et la suspension de l’exploitation peuvent être concomitantes. CE n°324829, Société Terreaux
service varonne, 13 février 2012.. Elle doit fixer le délai de mise en conformité, pris comme ultime avertissement. Il doit être suffisant pour permettre la
réalisation des mesures ou travaux de mise en conformité nécessaires. Le délai ne doit pas être supérieur à trois mois, sauf circonstances particulières.

Qu'est-ce-que la consignation ?
Cette sanction oblige l'exploitant à consigner entre les mains d'un comptable public, une somme répondant du montant des travaux à réaliser. La somme,
fixée par le préfet, doit être d'un montant raisonnable et proportionné à l'ampleur des travaux à réaliser. C'est à l'administration qu'il appartient de
démontrer, en cas de contestation, le bien fondé du montant de la somme à consigner. Article L 178-1 du Code de l'environnement.
si l'exploitant exécute les mesures prescrites, la somme consignée lui sera restituée au fur et à mesure de sa mise en conformité. Le préfet fixe alors par
arrêté le montant de la somme à restituer au vu de la constatation de l'avancement physique des travaux et de la production des factures
correspondantes. En cas de carence de l'exploitant et d'inexécution des mesures prescrites, la consignation reste acquise à l'Etat. Article L 171-8 du Code
de l'environnement.

Que sont les travaux d'office ?


En cas de manquement aux prescriptions nécessitant la réalisation de travaux (construction d'une station d'épuration par exemple), le préfet peut prescrire
leur exécution d'office par l'administration, aux frais de l'exploitant. Article L 171-8 du Code de l'environnement. Cette sanction est peu mise en œuvre car
l'administration peine à se faire avancer ou rembourser les frais nécessaires à la réalisation des travaux d'office. Cependant, cette mesure trouve un
champ d'application dans le cadre de la réhabilitation des sites et sols pollués. L'ADEME peut, dans certains cas, procéder d'office aux travaux de
dépollution des sols. Circulaire du 26 mai 2011 relative à la cessation d’activité d’une installation classée chaîne de responsabilités – défaillance des
responsables, BO du MEDDTL n° 2011/14, 10 août 2011.

Qu'est-ce-que la suspension du fonctionnement de l'installation ?


Cette sanction peut être appliquée en cas de mauvaise exploitation de l'installation ou dans l'attente du dépôt de la déclaration ou jusqu'à la décision
relative à la demande d'autorisation. Elle interdit le fonctionnement de l'installation. La suspension du fonctionnement de l'installation ne peut intervenir
qu'après l'avis du CODERST. Elle prend la forme d'un arrêté préfectoral. La sanction prend fin lorsque les conditions imposées sont exécutées.
Pendant la durée de suspension de fonctionnement prononcée l'exploitant est tenu d'assurer à son personnel le paiement des salaires, indemnités et
rémunérations de toute nature auxquels il avait droit jusqu'alors. Article L 171-9 du Code de l'environnement.
Les sanctions pénales
Au titre de la législation sur les installations classées, l'exploitant est responsable du respect des prescriptions imposées pour son activité. En cas
d'infraction, il pourra être déclaré pénalement responsable au regard de sa qualité d'exploitant. Les sanctions pénales peuvent être appliquées
simultanément aux sanctions administratives.
Par qui est constatée l'infraction ?
Les infractions sont constatées le plus souvent par les inspecteurs des installations classées qui dressent des procès-verbaux adressés au préfet et
au procureur de la République. Article L 514-9 du Code de l'environnement. La responsabilité pénale des personnes physiques
Qui est concerné ?
La responsabilité pénale des personnes physiques pèse sur les dirigeants, patrons individuels, gérants ou présidents-directeurs généraux de
société et sur les personnes ayant reçu une délégation de pouvoir, sous certaines conditions.
Quelles sont les peines encourues ?
Peines différentes A = Amende / P = Prison). pour la 1ère infraction ou Récidive (Article L 514-9 et suivants Articles R 514-4 et R 514-5 du Code
de l'environnement.)
L'exploitant d'une installation classée peut également être concerné par certaines infractions prévues par le Code pénal et distinctes de celle
prévues par le Code de l'environnement. Exemple : le fait de causer, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une
obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, la mort d'autrui. Exemple : l'abstention de combattre un sinistre de
nature à créer un danger pour la sécurité des personnes.

La responsabilité pénale des personnes morales


La responsabilité de la personne morale est la responsabilité de la société en tant qu'entité juridique. Elle est assumée par le dirigeant de cette
dernière.
Elle s'ajoute à la responsabilité pénale des personnes physiques et peut être engagée pour les infractions suivantes : exploitation d'une ICPE sans
autorisation requise, exploitation d'une ICPE en infraction à une mesure de fermeture, de suppression ou de suspension.
Articles L 514-9 et L 514-11 du Code de l'environnement. Article L 514-18 du Code de l'environnement.
Références réglementaires
Articles L 171-6 à L 171-12 du Code de l’environnement. Articles L 514-4 à L 514-8 du Code de l'environnement Article L 514-9 et suivants du
Code de l'environnement. Circulaire du 26 mai 2011 relative à la cessation d’activité d’une installation classée chaîne de responsabilités –
défaillance des responsables, BO du MEDDTL n° 2011/14, 10 août 2011 TA, Paris 26 février 1980, Société "Rillettes de la Mère Quéru c/
Etat« CE, 15 octobre 1990, Province de la Hollande septentrionale et autres, n°80523 CE, 31 mai 1989, Société Corse de Pyrotechnie
Socopy et autres CE, 22 mars 1978, "Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la qualité de vie c/ Brelivet et autres« Ordonnance n° 2012-34
du 11 janvier 2012 portant simplification, réforme et harmonisation des dispositions de police administrative et de police judiciaire du code de
l'environnement, JO 12 janvier 201
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

Directive IED : les lignes directrices de la Commission viennent préciser les cas dans lesquels ce
rapport sur la pollution des sols doit être réalisé et ce qu'il doit contenir. Ce document était attendu par le
ministère de l'Ecologie et par les industriels concernés, c'est-à-dire les exploitants des installations
potentiellement les plus polluantes. Tout d'abord, parce que la directive prévoyait elle-même ces lignes
directrices. Ensuite parce que le ministère les attendait pour rédiger l'arrêté ministériel dédié à ce rapport et
prévu par l'article R. 515-59 du code de l'environnement. -> Ministère en charge de l'écologie, Guide de
mise en oeuvre de la directive sur les émissions industrielles, janv. 2015
LA DIRECTIVE SEVESO 3 (Directive 2012/18/UE du 4 juillet 2012 ) TRANSPOSEE EN DROIT
FRANÇAIS) PAR 2 DECRETS (Décret n° 2014-284 et n° 2014-285 du 3 mars 2014 ), ces décrets induisent
plus de transparence, des obligations d’informations, de plans d’évacuation mais aussi des changements de
régime et de prescriptions pour les ICPE mettant en oeuvre des substances dangereuses, avec notamment la
création d’une rubrique ICPE 4000 qui regroupent "les substances les plus dangereuses". La direction générale
de la prévention des risques (DGPR) du ministère de l'Ecologie a prévu d'élaborer un guide technique relatif à
cette réglementation ainsi qu'une circulaire visant à préciser aux services de l'Etat sa mise en oeuvre. Ces deux
décrets entreront en vigueur le 1er juin 2015, date limite de transposition de la directive Seveso 3 et d'entrée en
vigueur finale du règlement sur la classification, l'étiquetage et l'emballage des substances et des mélanges, dit
"règlement CLP (n°1272/2008)".
Risques industriels : Un arrêté (Arr. 26 mai 2014, JO, 11 juin) complète la réglementation applicable en
matière de prévention des accidents majeurs dans les installations classées (ICPE) relevant de la directive
Seveso. Il précise les modalités d'application des articles R. 515-85 et suivants du code de l'environnement
introduits par le décret du 3 mars 2014 et permet ainsi de compléter la transposition de la partie réglementaire
de la directive Seveso 3 en droit français. En conséquence, une nouvelle version du guide technique
INERIS relatif à l'application de la classification des substances et mélanges dangereux à la nomenclature
des installations classées (ICPE).
Boues de STEP, ICPE, enjeu énergétique..
et plus largement …très léger point « déchets »
« Tout résidu d’un processus de
Définition de la notion de déchets, production, de transformation ou
Notion de déchet ultime d’utilisation, toute substance,
Origine, Nomenclature (classification), Nature des matériau, produit ou plus
déchets généralement tout bien meuble
cf chap.livre abandonné ou que son détenteur
Référents :DREAL - ADEME destine à l’abandon »
Plan national de prévention et de gestion des Déchet ultime au sens de la présente
déchets d'ici 2014-2020 : la baisse de 7% de la Loi, un déchet résultant ou non du
quantité de déchets ménagers et assimilés en 2020 traitement d’un déchet qui n’est
et la réduction de 50% de la mise en décharge en plus susceptible d’être traité dans
2025 par rapport à 2010 (contre 25% enfouis en les conditions techniques et
2011). -> Arr. 18 août 2014, NOR : DEVP1405166A :
économiques du moment,
JO, 28 août article L. 541-11 du code de l'environnement
notamment par extraction de la part
Conseils aux gros producteurs - Conformément à la valorisable ou par réduction de son
circulaire du 10 janvier 2012, l'ADEME a publié un
caractère polluant ou dangereux
Guide pratique sur le tri et la valorisation des biodéchets
destiné essentiellement aux secteurs de la restauration et
du commerce alimentaire.
Plan national de prévention et de gestion des déchets d'ici 2014-2020 :

Le programme couvre 13 axes stratégiques, regroupant 54 actions,

qui reprennent l'ensemble des thématiques associées à la prévention


des déchets :

• responsabilité élargie des producteurs (REP),


• durée de vie et obsolescence programmée,
• prévention des déchets des entreprises et dans le BTP,
• réemploi, réparation, réutilisation, biodéchets,
• lutte contre le gaspillage alimentaire,
• actions sectorielles en faveur d'une consommation responsable,
outils économiques, sensibilisation, déclinaison territoriale,
administrations publiques et déchets marins.
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

Près de 1,3 milliards par an de tonnes de déchets solides sont collectées dans le monde. Ce
volume de déchets passera à 2,2 milliards de tonnes en 2025 (soit 1,42 kg/habitant/jour) produits par 4,3
milliards d'habitants dans le monde. Sur l’ensemble des déchets générés par l’Union européenne à 27, près de 39
% sont produits par l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. 355 millions de tonnes de déchets ont été produites
en France en 2010, 92% du total de ces déchets sont des déchets des activités économiques (DAE, les 2/3
concernent le secteur des bâtiments et travaux publics). Concernant la production de déchets ménagers par
habitant, elle tend à se stabiliser depuis 2008, avec un taux de recyclage proche de 60%, pourtant la gestion des
déchets reste le premier poste de dépense de protection de l’environnement, avec 15,7 milliards d’euros en 2011
– soit 0,8 % du PIB. Les coûts de collecte et de traitement des déchets dans les villes moyennes, de 20
000 à 100 000 € / habitants varient significativement d'une ville à une autre (entre 49 € et 162 € la tonne de
déchets bruts). Ce constat chiffré, nous fait prendre conscience que la gestion des déchets est passée de l’état
de préoccupation, puis de défi, d’enjeu économique à celui de plus en plus prégnant d’opportunité et de gestion
circulaire de gisements de déchets. Ce contexte rend nécessaire la mise en place de règles spécifiques et
évolutives pour régir les interactions des activités humaines en société. Les évolutions scientifiques, les
innovations technologiques, la préoccupation grandissante en terme de développement durable et de gestion des
risques, la pression sur les ressources (eau, énergies fossiles..), ont et continueront à impacter fortement cette
réglementation. Ce droit se construit avec la prise en compte d’études, de bilans et de réflexions de groupes
d’acteurs au sein notamment de consultations publiques sur des projets de loi ou de normes.

Sources : PNUE (2013a), UDSK WHAT A WASTE - A Global Review of Solid Waste Management et site
http://www.planetoscope.com Sources : Commissariat général au développement durable, Le point sur n° 173 -
août 2013 et Chiffres & statistiques n° 385 - janvier 2013. Source : Fédération des villes moyennes, Collecte et
traitement des déchets ménagers : Quels coûts dans les villes moyennes ?, juill. 2013
La législation
L’un des principaux textes fondateurs de la réglementation française sur les déchets est
la loi n°75-633 du 15 juillet 1975 relative à l’élimination et à la récupération des matériaux
(JORF, 1975). Ce texte définit tout d’abord ce qu’est un déchet au sens de la loi : « est un
déchet tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute
substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que
son détenteur destine à l’abandon ». Le texte énonce un certain nombre de principes
fondamentaux :
 l’objectif de protection de l’environnement et de la santé humaine,
 la responsabilité du producteur du déchet dans sa bonne gestion,
 le principe de « pollueur-payeur », qui implique que tout producteur ou tout détenteur
de déchets doit procéder lui-même à leur traitement ou doit le faire faire par un
négociant, établissement ou entreprise,
 la nécessité de traiter les déchets dans des installations agréées par l’administration,
 la nécessité d’établir des plans de gestion des déchets,
 l’importance de la récupération de « matériaux, éléments ou formes d’énergie » à
partir des déchets,
 la responsabilité des collectivités locales de l’élimination des déchets ménagers
produits par leurs habitants, ce qui implique l’obligation pour chaque commune de
collecter et éliminer les déchets des ménages, dans des conditions qui évitent « tout
risque pour l’environnement et pour la santé humaine ».
La loi de 1975 a été complétée par la loi du 13 juillet 1992 (JORF, 1992a). Cette loi :introduit la
notion de « déchet ultime » : est ultime au sens de la loi, un « déchet, résultant ou non du traitement
d’un déchet, qui n’est plus susceptible d’être traité dans les conditions techniques et économiques
du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère
polluant ou dangereux ». notion qui a donné lieu à de nombreuses interprétations. Il a fallu dix ans
pour que finalement, au 1er juillet 2002, les installations de stockage de déchets soient réservées
aux seuls déchets ultimes.

Tous les autres déchets doivent être recyclés, valorisés ou traités en fonction de la meilleure
technologie disponible,

• vise à limiter les distances sur lesquelles les déchets sont transportés (principe de proximité),
met l’accent sur l’importance de la valorisation des déchets par réemploi, recyclage ou toute
autre action visant à obtenir à partir des déchets des matériaux réutilisables ou de l’énergie,
• établit le droit à l’information du public par rapport aux éventuels « effets pour l’environnement et
la santé publique des opérations de production et d’élimination des déchets », souligne la
nécessité de séparer les déchets industriels spéciaux des autres catégories de déchets
L’accent mis par la loi du 19 juillet 1992 sur le réemploi et le recyclage traduit
l’inquiétude des pouvoirs publics vis à vis de l’augmentation constante des tonnages de
déchets générés par les ménages. Cette tendance se retrouve bien entendu dans toutes
les sociétés de consommation « modernes ». Aussi, l’incitation au réemploi et au
recyclage est-elle particulièrement apparente dans les textes réglementaires européens
Les grands principes de la gestion des déchets, définis par la loi n°75-633 du 15 juillet 1975,
ont été repris et affirmés par la directive cadre européenne n°2008/98/CE (JOCE, 2008b),
transposée en droit français par l’ordonnance n°2010-1579 (JORF, 2010a).

Cette directive aborde :


•le principe pollueur-payeur,
•le principe de proximité : gérer les déchets au plus près de leur lieu de production,
•le principe de responsabilité élargie du producteur.
•la "hiérarchie des déchets" qui passe par 5 axes : la prévention de la production de déchets, la
préparation en vue du réemploi, le recyclage, les autres valorisations, notamment énergétique et
enfin l’élimination.

La directive n°2008/98/CE insiste sur le principe que "le meilleur déchet est celui qu’on ne produit
pas". Elle fixe des objectifs chiffrés à l’échéance de 2020 : le réemploi et le recyclage des déchets
ménagers tels que le papier, le métal, le verre et le plastique devront atteindre un minimum de 50
% en poids global, le réemploi, le recyclage et la valorisation matière des déchets de construction
et de démolition devront atteindre un minimum de 70 % en poids. Cette directive précise par
ailleurs différentes notions (intégré au code de l’environnement en article L 541), dont la notion de
"déchet" : est déchet au sens de la directive « toute substance ou tout objet dont le détenteur se
défait ou dont il a l’intention ou l’obligation de se défaire ».
La loi Grenelle 1 n°2009-967 (JORF, 2009a) reprend certaines dispositions de la directive et fixe
les objectifs nationaux suivants :
• renforcement de la politique de prévention : diminution de la production d'ordures ménagères
par habitant de 7% pendant 5 ans, par des mesures de sensibilisation et une tarification
incitative,
• développement du réemploi et de la valorisation : orientation vers ces filières de 35% en 2012
et 45% en 2015 des déchets ménagers et assimilés, 75% pour les déchets d’emballages
ménagers et les déchets des entreprises dès 2012,
• traitement des déchets résiduels en priorité par valorisation énergétique : diminution de 15%
d'ici 2012 des quantités de déchets incinérés (sans valorisation énergétique) ou enfouis,
augmentation progressive de la taxe sur le stockage, mise en place d’une fiscalité adaptée et
d’outils de traitement et mesures pour améliorer l’information,
• développement de la tarification incitative pour les déchets ménagers et assimilés,
• valorisation des déchets organiques de l’agriculture, des entreprises et des ménages avec
développement de la méthanisation et du compostage pour la fraction fermentescible des
déchets,
• recyclage des déchets du secteur du bâtiment et des travaux publics, avec un objectif de 70%
en 2020) par une politique de soutien aux installations.

Afin de répondre à ces objectifs, le gouvernement français a mis en place un plan d'action (PNPD
2009-2012) proposant différentes mesures autour de 5 axes : la prévention, le recyclage, la
valorisation des déchets organiques, l'incinération des déchets, le recyclage des déchets du BTP.
Cette loi Grenelle 2 termine de transposer la directive cadre européenne 2008/98/CE, notamment sur le
volet prévention des déchets ménagers. Les plans départementaux sont évalués et révisés tous les 6 ans et
fixent des objectifs accrus de « prévention quantitative et qualitative à la source des déchets », de tri et
collecte sélective (dont de bio-déchets). La loi limite les capacités et autorisations annuelles d’incinération et
d'enfouissement de déchets ultimes et encourage les transports alternatifs (péniche, train à privilégier). Les
collectivités doivent définir avant 1er janvier 2012 un « programme local de prévention des déchets
ménagers et assimilés ».

Le décret n° 2011-828 (JORF, 2011m) a fait évoluer la terminologie pour la rendre cohérente avec la
réglementation européenne, modifiant certains articles du code de l’environnement (article R. 541-8
notamment).

Les textes qui encadrent la gestion des déchets se retrouvent codifiés depuis 2000 dans le code de
l'environnement (Livre V Titre IV Chapitre I et Livre I Titre II Chapitre IV). Ce code définit les priorités de
gestion des déchets ; prévoit la réalisation de plans départementaux et régionaux pour l'élimination des
déchets ; présente la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement et prévoit
la délivrance d'autorisations préalables pour l'exploitation d'unités de traitement ou stockage des déchets.
D’autre part, différents codes complètent la réglementation en vigueur : le code général des impôts, le code
de l’urbanisme, le code des douanes, le code de la santé publique, le code pénal, le code rural et de la
pêche, le code général des collectivités territoriales (CGCT ; notamment les articles L2331-3, L5212-21,
L5215-32, L5722-2.). A titre d’illustration, le code général des collectivités territoriales détaille la
responsabilité des communes dans l’élimination des déchets des ménages. Afin d’en faciliter la mise en
pratique, l’ADEME met à disposition une plateforme d'échanges et de diffusion des bonnes pratiques.
Au niveau européen, depuis la Directive 75/442/CEE (JOCE, 1975a), abrogée en 2008 et l'adoption des premiers textes législatifs européens, la
réflexion sur la gestion des déchets a beaucoup évolué. Elle s’est traduite notamment par l’élaboration d’une « stratégie thématique pour la prévention et le
recyclage des déchets » (COM(200)666 final ; CCE, 2005a), puis l’établissement du 6ème programme d’action pour l’environnement (PAE, 2002) adopté
par le Conseil et le Parlement pour la période 2002-2012 et la formulation Livre vert sur une stratégie européenne en matière de déchets plastiques dans
l'environnement (COM(2013)123 ; CCE, 2013). « La politique globale de gestion des déchets s’est définie comme un ensemble cohérent de mesures
concernant aussi bien la conception, la fabrication et l’utilisation des produits que la récupération et l’élimination des déchets, en visant à réduire de
manière la plus efficace et la plus économique les nuisances et les coûts engendrés par les déchets ».

L’Europe a mis en place un outil pour favoriser la prévention et la valorisation des déchets : la Responsabilité Elargie du
Producteur (REP). Le principe est de transférer au producteur du produit (fabricant ou importateur) la responsabilité financière de la gestion des
déchets provenant du produit. Cette responsabilité peut être assumée individuellement ou collectivement, dans le cadre d’un éco-organisme. L’Union
Européenne a également fixé aux Etats membres des objectifs de recyclage pour un certain nombre de déchets dont les emballages (directive 94/62/CE ;
JOCE, 1994), les déchets d’équipements électriques et électroniques (directive 2012/19/CE ; JOCE, 2012d), les véhicules hors d’usage (directive
2000/53/CE ; JOCE, 2000c), les piles et accumulateurs (directive 2013/56/UE ; JOCE, 2013a modifiant la directive 2006/66/CE ; JOCE, 2006a). Enfin,
dans le souci de réduire les émissions de gaz à effet de serre, la directive 1999/31/CE (JOCE, 1999), relative à la mise en décharge des déchets (modifié
par le règlement 1882/2003/CE ; JOCE, 2003d et le règlement 1137/2008/CE ; JOCE, 2008d), fixe des objectifs de réduction des quantités de déchets
biodégradables enfouies. Ces cadres ont constitué (et continuent de constituer) de véritables moteurs pour le développement du recyclage dans des
situations où les règles spontanées du marché auraient mis de nombreuses années pour se développer.

La liste des filières REP françaises est disponible sur le site de l’ADEME. Les flux de déchets concernés par la REP sont : les déchets
d’emballages ménagers, les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), les véhicules hors d’usage (V.H.U.), les pneumatiques usagés,
les piles et accumulateurs usagés, les textiles usagés, les déchets de papiers graphiques, les médicaments non utilisés (MNU), les huiles moteurs
usagées, en volontariat les déchets issus de l’agrofourniture. Enfin, les filières en préparation traitent des flux suivants : les déchets perforants d’activités
de soins à risques infectieux (DASRI), les déchets diffus spécifiques ménagers, les déchets d’ameublement tant ménagers que professionnels. Dans le
cadre de la mise en œuvre des engagements du Grenelle de l’environnement, la Commission d’Harmonisation et de Médiation des Filières REP (CHMF),
instance de concertation multi-filières, a été mise en place. Son rôle et sa composition sont définis à l’article D. 541-6-1 du code de l’environnement.
Filières REP : harmonisation et nouvelles règles- Engagée lors de la Conférence environnementale de septembre 2013, la loi relative à l'économie sociale
et solidaire lance la réforme des obligations des éco-organismes dans le cadre du principe de responsabilité élargie des producteurs. Elle prévoit
également des dispositions en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

-> L. n° 2014-856, 31 juill. 2014, art. 24, 45 et 88 à 92 : JO, 1er août - http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220
Plate-forme OPTIGEDE http://territoiresetdechets.ademe.fr/ Source : MEMO/05/496 , site: http://europa.eu.int/comm/environment/waste/strategy.htm .
Source : Citation extraite des recommandations de l’OCDE sept 1976, cité dans l’étude de droit communautaire de Marc WEBER, 1995
Source : La responsabilité élargie du producteur, Panorama – ADEME – 2011 (ADEME 2011c)
Notre mode de
consommation est à
l’origine d’une quantité
importante de déchets.

• les déchets organiques sont biométhanisés et compostés, (norme NFU 44-


051 et aux critères d'épandage agricole).
• les autres déchets ne pouvant être recyclés ou valorisés (filières de
valorisation, conditionnés et transformés en combustibles).
• les résidus ultimes sont enfouis en centre d’enfouissement technique (ex
CET).
Les acteurs
AMORCE = Association au carrefour des collectivités
territoriales et des professionnels

Ministère de l'écologie sites et sol pollués


ADEME
Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)

Professionnels du traitement des déchets organiques


par compostage - SITA….

Collectivités territoriales
Installations classées (ICPE)

Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement en santé


et sécurité : Site de la FNADE
Site de la Fédération des entreprises du recyclage (federec)

L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA)


CGDD, Quels sont les déterminants de la production des déchets municipaux ?, Etudes & documents n° 112, sept. 2014
Déchets municipaux : comment les activités économiques et touristiques impactent les volumes
étude du Commissariat général au développement durable sur les déterminants de la production des déchets
municipaux est de chiffrer les contributions de ces différents facteurs.
OM :
296 kg par Les déchets municipaux sont notamment produits par les ménages et les activités économiques et collectés par le
habitant service public municipal d'élimination des déchets (déchets collectés séparément, déchets occasionnels tels
qu'encombrants ou déchets verts, ordures ménagères résiduelles). La production d'ordures ménagères
résiduelles s'élève en moyenne à 296 kg par habitant, celle des emballages, journaux et magazines à 46 kg et
Papier celle du verre à 30 kg.
46 kg et
 L'analyse des données a confirmé les faits suivants :
Verre à - la production d'ordures ménagères résiduelles par habitant tend à augmenter avec la densité de population. Si
30 kg. cela est aussi vrai pour les déchets triés (emballages, journaux et magazines) tant que la densité reste modérée, ces
derniers diminuent dans les villes les plus denses (verre) ;
- la présence d'établissements de petite taille (commerces, restaurants, etc.) augmente très significativement la
quantité d'ordures ménagères résiduelles de la commune ;
tend à - les quantités d'ordures ménagères résiduelles et les déchets triés sont plus élevés dans les communes à forte
augmenter attractivité touristique ;
- dans les communes de zone littorale, on relève plus d'ordures ménagères résiduelles par habitant et de déchets
triés que dans les zones de montagne ;
- le mode de collecte, mixte ou en porte à porte, augmente sensiblement les déchets triés par rapport à une collecte
en apport volontaire.

En moyenne au sein d'une commune, chaque habitant supplémentaire augmente les quantités annuelles d'ordures
ménagères résiduelles de 207 kg, d'emballages, journaux et magazine de 33 kg et de verre de 37 kg. Une résidence
secondaire supplémentaire accroît de 150 kg la quantité d'ordures ménagères résiduelles, tandis que cet
accroissement s'élève à 2,5 tonnes pour un établissement dont les déchets sont pris en charge par le service public
de collecte (commerce, restaurant, etc.). La collecte d'emballages, journaux et magazines augmente de 12 kg par
habitant lorsque le mode de collecte est en porte à porte plutôt qu'en apport volontaire.
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

DECHETS : LES DERNIERS CHIFFRES CLES DE L’ADEME. Ce document présente les


principales données sur la prévention, la production, la collecte, le traitement, l'économie des
déchets et leurs impacts environnementaux. Ces chiffres concernent les déchets produits
par les ménages, les artisans, les commerçants, les entreprises, les agriculteurs ou les
collectivités territoriales, qu'ils soient dangereux ou non dangereux. En 2010, 335 millions de
tonnes de déchets ont été produites. L'année suivante, 38,5 millions de tonnes de déchets
ménagers et assimilés ont été collectées par le service public de gestion des déchets.
Concernant le traitement, en 2010, 45,5 millions de tonnes de déchets ont été envoyées vers
les installations de traitement des déchets ménagers et assimilés, 15 millions de tonnes de
matériaux recyclés ont été utilisées, 13,8 millions de tonnes de déchets non dangereux non
minéraux ont été incinérées avec récupération d'énergie et 19,6 millions de tonnes de
déchets ont été envoyées dans les installations de stockage. Le recyclage a permis d'éviter
19 millions de tonnes d'émissions de CO2. On comptabilise 119 000

emplois liés aux activités de gestion des déchets ou de dépollution. Les dépenses de gestion
s'élèvent en 2011 à 15,7 milliards d'euros. ADEME, Déchets, Chiffres clés, édition 2014, juin
2014
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Politique de réduction des déchets et de recyclage -Alors que l'UE ouvre la révision des principaux textes en matière de déchets,
le Bureau européen de l'environnement souligne les avantages d'une politique basée sur la réduction des déchets, la réutilisation
des produits et le recyclage des matières.
Extension des consignes de tri : l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a publié un rapport intitulée
"Etude prospective sur la collecte et le tri des déchets d'emballages et de papier dans le service public de gestion des déchets".
l'Ademe préconise des centres de tri plus gros, automatisés et moins nombreux. Premier aspect évoqué, l'importance des
investissements à effectuer qui devraient être compris entre 1,2 et 1,8 milliard d'euros d'ici 2030. L'Agence recommande notamment
de collecter les fibreux (emballages papiers, cartons et papiers graphiques) d'une part et les non fibreux (emballages en plastique et
métaux), d'autre part. Au niveau du centre de tri, le document recommande "une industrialisation accrue de la fonction de tri". D'autre
part, l'Ademe suggère d'appliquer le principe de proximité afin de recycler les matières tout en créant des emplois en France.

Réduire la production des déchets ménagers, c'est possible démontre l'Ademe - Trois-cent-soixante-quinze collectivités,
représentant plus de 40 millions d'habitants, se sont engagées de manière volontaire avec l'Ademe dans des plans d'actions pour
réduire les déchets sur leur territoire. L'évolution des quantités de déchets ménagers et assimilés collectés par habitant sur
l'ensemble du territoire national montre une baisse moyenne de -2,3% entre 2009 et 2011. Un tiers des collectivités étudiées ont
atteint l'objectif grenellien de 7% de réduction des quantités de déchets produites par habitant en moins de 5 ans et un autre tiers est
en bonne voie pour l'atteindre
Carademe :Guide pour la réalisation de campagnes de caractérisation des DMA

Deux guides pratiques pour mettre en place la tarification incitative ADEME, Tarification incitative, Conseils et retours d'expérience,
juin 2014
Depuis 2009, l'Ademe accompagne également 190 collectivités pour mettre en oeuvre une tarification incitative. Là aussi, l'Agence
est satisfaite des résultats. "La collecte d'ordures ménagères a chuté de plus de 80 kg par habitant alors que la baisse n'a été que de
11 kg dans les collectivités ne l'ayant pas mise en place. "La tarification incitative a un double effet : la prévention des déchets, d'une
part, un report d'une partie des ordures vers les déchèteries et la collecte séparative, d'autre part. C'est donc "un levier de prévention
qui contribue également à améliorer le tri et le recyclage"-Déchets : comment communiquer sur la tarification incitative ? ADEME,
Communiquer sur la tarification incitative, juin 2014 ADEME, Utiliser ses déchets verts et de cuisine au jardin, avr. 2014
http://www.sinoe.org/pageencapsule/index/idDoc/1182
http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=12614
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

CARACTERISATION DES DECHETS MENAGERS : l'ADEME apporte son aide aux collectivités
CAMION AU BIOGAZ : UNE SOLUTION POUR LA LIVRAISON EN VILLE ? Empreinte carbone quasi nulle,
émission faible de particules fines (15 à 20% de CO2 de moins que le diesel et une réduction

Déchets organiques : vers une généralisation du tri à la source en France ? lors que se tient actuellement
la Green Week (Semaine verte) européenne sur l'économie circulaire et que l'élaboration du plan national
déchets 2020 est prévue cet été, associations environnementales, collectivités et représentants du monde
agricole demandent aux ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture "d'acter la généralisation du tri à la source
des déchets organiques" Il s'agit des associations Cniid et France Nature Environnement, du réseau
Compostplus ainsi que trois organisations agricoles (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture,
Agriculteurs composteurs de France, Association des agriculteurs méthaniseurs de France). L'objectif est
d'obtenir "un engagement écrit" dans le futur plan déchets et "s'assurer que la France portera cette position à
l'occasion des révisions des directives européennes déchets et décharge" En février dernier, le réseau
Compostplus, les Chambres d'agriculture de France et l'Ademe ont lancé un référentiel national pour la qualité
et la traçabilité du compost de biodéchets issus de collectes séparées.
Déchets municipaux : le recyclage et le compostage progressent en Europe : En 2012, dans l'UE28, sur les 492 kg de
déchets municipaux générés par personne, 480 kg ont été traités : 34% ont été mis en décharge, 24% ont été incinérés, 27%
ont été recyclés et 15% ont été compostés, indique Eurostat. Bien que ces chiffres soient encore loin des priorités affichées
par l'Union européenne (réduire, recycler, réutiliser), la part des déchets municipaux recyclés ou compostés a augmenté
significativement entre 1995 et 2012, passant de 18 à 42% Les différences sont importantes aussi quant au choix de
traitement des déchets. Alors que plus de 50% des déchets municipaux sont recyclés ou compostés en Allemagne (65%, dont
47% de recyclage), en Autriche (62%, dont 34% de compostage) et en Belgique (57%, dont 36% de recyclage), la France est
bien en-deçà (39%, dont 23% de recyclage). Les Pays-Bas (50%), le Luxembourg (47%), le Royaume-Uni (46%) et l'Irlande
(45%) affichent de meilleurs résultats..
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Gestion des déchets : Un rapport récent publié par l'UE souligne que c’est le secteur de la gestion
des déchets qui est l'un des plus enclins à la corruption. Le coût moyen payé par les producteurs
pour le traitement de leurs déchets va de 14 euros à 200 euros par tonne pour les mêmes types de
déchets. La DG environnement estime que l'UE pourrait créer environ 400 000 emplois d'ici 2020
dans le secteur de la gestion des déchets.

REVISION DES DIRECTIVES DECHETS : Les propositions du paquet Economie circulaire de la


Commission européenne, adopté le 2 juillet, visent principalement la réutilisation des déchets
comme des ressources et de ce fait une économie de 600 millions d'euros pour les entreprises, la
création de 580 000 emplois et contribution de manière significative à la réduction des émissions de
gaz à effet de serre.

L’UE appelle les Européens à recycler 70 % des déchets municipaux et 80 % des déchets
d'emballages d'ici à 2030, et interdiront la mise en décharge des déchets recyclables à compter de
2025. Elle revisite au final six directives : celle relative aux déchets (2008/98/CE), aux emballages et
aux déchets d'emballages (94/62/CE), à la mise en décharge des déchets (1999/31/CE), aux
véhicules en fin de vie (2000/53/CE), aux piles et accumulateurs ainsi qu'aux piles et accumulateurs
usagés (2006/66/CE), et aux déchets d'équipements électriques et électroniques (2012/19/UE).
Commission européenne, MEMO/14/45O, 2 juill. 2014 (en anglais) Doc. COM (2014) 398 final, 2
juill. 2014 (concerne le plan zéro déchets, économie circulaire européenne, en anglais) Doc. COM
(2014) 397 final, 2 juill. 2014 (concerne la révision directive déchets en page 13) (en anglais)
Communiqué de presse de la Commission, 30 juin 2014 - http://ec.europa.eu/environment/circular-
economy/ - http://ec.europa.eu/environment/waste/target_review.htm
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

Livre blanc du club BIOGAZ : Etat des lieux de la filière :

389 installations de production et de valorisation de biogaz en


fonctionnement en France, dont 80 sites de valorisation du gaz de
décharge,

80 installations industrielles, essentiellement dans les secteurs de


l'agroalimentaire, la chimie et la papeterie, 140 unités agricoles, 60
installations de méthanisation des boues de station d'épuration, 18
méthaniseurs territoriaux et 11 installations de méthanisation des
déchets organiques des ménages.

Entre 2008 et 2014, le nombre d'installations a été multiplié par trois et


quelque 360 projets sont en développement. "Plus de 600 personnes
travaillent sur ces installations en 2013, auxquels s'ajoutent au moins
1.100 emplois, le chiffre d'affaires 2012 de la filière s'élevait à 290
millions d'euros.
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Depuis plusieurs années, le gouvernement français a pris des mesures favorables au développement de la
méthanisation en France en s'attaquant aux points identifiés comme " bloquants" :
- la procédure Administrative de montage des dossiers,
- le financement des installations,
- les prix de rachat du biométhane (pour l'injection)
Dans le cadre du plan Énergie Méthanisation Autonomie Azote (EMAA) de mars 2013, trois textes
réglementaires publiés en juin au journal officiel viennent modifier le cadre réglementaire de novembre
2011 encadrant l'injection de "biogaz" dans le réseau de gaz naturel. Trois modifications majeures sont
apportées :
• la liste des intrants valorisables en biogaz est étendue aux matières issues du traitement des
eaux usées,
• un tarif d'achat spécifique est crée pour les STEP* ,
• la dégressivité des tarifs d'achat appliquée aux installations en service avant leur raccordement au
réseau de gaz est adaptée en fonction de leur ancienneté.

NDLR : La nouvelle était attendue depuis plusieurs mois. De nombreuses STEP pour STation
d'EPuration des Eaux usée utilisent déjà la méthanisation pour réduire le volume de leurs boues
d'épuration. Selon GRDF, 28 établissements seraient potentiellement intéressés. A Strasbourg, l'unité
exploitée par la Lyonnaise des Eaux et Degrémont devrait entrer en service courant 2015.
Communiqué de presse du ministère de l'écologie, 20 juin 2014
D. n° 2014-672, 24 juin 2014 : JO, 26 juin - Arr. 24 juin 2014, NOR : DEVR1405269A : JO, 26 juin - Arr. 24 juin
2014, NOR : DEVR1405265A : JO, 26 juin - Délib. CRE 16 janv. 2014, NOR : CREX1414998X : JO, 26 juin
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Station d'épuration à
Thézan-les-Béziers

Ce nouveau dispositif réglementaire autorise l'injection dans les réseaux de gaz naturel du biométhane
issu des boues de stations d'épuration des eaux usées et met en place un dispositif tarifaire spécifique
d'achat favorable au développement de nouveaux projets. Sont rajoutées dans la liste des intrants les
matières, telles que boues, graisses, liquides organiques, résultant du traitement des eaux usées,
traitées en digesteur. Le second arrêté autorise notamment l'ajout d'un équipement de récupération de
chaleur pour satisfaire les besoins en chauffage du digesteur d'une unité de méthanisation en STEP..

A travers la valorisation de ce biogaz produit par la méthanisation des boues de stations d'épuration
des eaux usées (STEP), l'objectif est d'augmenter la production et la consommation locale d'énergie
renouvelable et de substituer le gaz d'origine fossile. La méthanisation permet "une diminution pouvant
aller de 15 à 40% de matière sèche, en fonction des substrats", indique la CRE.

Selon les chiffres de GrDF, 28 stations d'épuration sont potentiellement intéressées par une injection
dans son réseau, neuf projets ayant déjà demandé une étude de faisabilité et trois une étude détaillée.
Le débit moyen de ces installations est de l'ordre de 180 m3 par heure mais avec une forte dispersion
(de 40 à 500 m3 par heure), précise la CRE. Selon la ministre de l'écologie, l'injection de biométhane
issu des boues de STEP fait l'objet d'une demande forte des collectivités locales. À l'horizon 2020, plus
de soixante stations d'épuration pourraient être dotées des équipements nécessaires à la valorisation
énergétique de leurs déchets. Cela permettrait l'injection de 500 GWh par an de biométhane dans les
réseaux de gaz, soit la consommation annuelle de plus de 40 000 ménages.
Nos déchets sont des ressources!
dépolluer les déchets, transformer nos déchets en énergie renouvelable
...de l ’analyse en laboratoire à l’échelle industrielle les microalgues comme ressource énergétique « verte »
... de l ’énergie renouvelable préservant les terres fertiles pour
usage alimentaire
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

Loi sur la transition énergétique : passer de


l'économie linéaire à l'économie Circulaire (définition
portée au code de l'environnement, le titre IV)
"Les grands principes de la hiérarchie des modes de
Tendance : réduction des déchets ménagers en 2020 à 10%
traitement des déchets issue de la directive cadre
Concernant la récupération, 55% en masse des déchets non
dangereux non inertes devront être orientés vers les filières de 2008/98/CE sont réaffirmés, leur contenu est précisé et
valorisation en 2020 et 60% en masse en 2025. Il est également inscrit des objectifs quantifiés y sont ajoutés (prévention des
que le tri à la source des déchets organique, déploiement de la déchets, valorisation matière, tri à la source des
tarification incitative avec pour objectif que 15 millions d'habitants biodéchets, tarification incitative, valorisation des
soient couverts en 2020 et 25 millions en 2025.,, éviter également déchets du BTP, réduction de la mise en décharge,
l'ouverture de nouvelles installations de tri-mécano-biologique valorisation énergétique)"
d'ordures ménagères résiduelles en vue de la valorisation en
épandage agricole.
On peut illustrer le contexte réglementaire français par le schéma suivant :

Stratégie en matière de déchets


Code de l’environnement – code des collectivités
territoriales, des douanes, code de l’urbanisme, code général
des impôts, code de la santé publique

Cadre législatif et réglementaire

Gestion des déchets


Planification - Prévention Transfert
Grenelle 1 – 2-
Contrôle : Financement
circuit de traitement transfrontaliers
Directive n° 2008/98/CE / traçabilité

Filières de traitement des déchets

Incinération Stockage Recyclage


Compostage Epandage Méthanisation
de boues/digestats
Filières REP

Flux de déchets

Inertes Piles PCB Véhicules


DEEE Déchets ménagers Boues
Déchets et hors Bio-déchets
non Emballages d’usage Déchets
dangereux accumulateurs organiques
souillés
Huiles usagéess Verres
Déchets
usagés
Déchets Sous- Déchets du diffus et Déchets verts
radioactifs produits Mâchefers et Déchets spécifiques
BTP
animaux cendres d'ameublement ménagers
non d'incinération
Pneumatiques
Amiante Déchets
Déchets usagés
associée ou des industries Déchets de
d'activités
non aux extractives Déchets de papiers graphiques
de soins et
déchets bouteilles de gaz d’imprimés
assimilés
du BTP

Déchets ménagers issus de Légende :


Fluides
produits chimiques frigorigènes
Cadre global
Process de traitement
Filère REP
Future REP
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

FILIERES REP et économie circulaire, L'article L. 541-10 du code de l'environnement contraint


les producteurs, importateurs et distributeurs de produits générateurs de déchets de pourvoir ou de
contribuer à la gestion de ces déchets, soit en mettant en place des systèmes individuels de collecte et
de traitement des déchets issus de leurs produits, soit en mettant en place collectivement des éco-
organismes, auxquels ils versent une contribution financière et transfèrent leur obligation et dont ils
assurent la gouvernance.

La loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire (ESS) vient
réformer ce dispositif pour une meilleure efficacité. La loi ESS (n° 2014-856) met au pas les filières
REP, notamment filière des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) et déchets
d'activités de soins à risque infectieux perforants (DASRI). Le renforcement de l'encadrement des
filières REP était prévu par la feuille de route issue de la Conférence environnementale. Ces
dispositions permettent surtout de "normaliser" les filières

- Arr. 3 avr. 2014, NOR : EVP1329762A et NOR : DEVP1405631A BO min. Écologie n° 2014/9,
25 mai

- l'ESS représente 10 % du PIB et près de 10 % des emplois en France. On compte environ 200 000
entreprises et structures et 2,35 millions de salariés dans le secteur. > LOI n° 2014-856 du 31
juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire - en savoir plus
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

Déchets et IED : Le ministère de l'Ecologie a publié courant février le guide méthodologique pour
l'élaboration du rapport de base prévu par la directive sur les émissions industrielles, dite "directive
IED". Un quart des déchets ménagers et assimilés collectés ont été enfouis en 2011. Les collectivités
ont collecté 38,5 millions de tonnes de déchets ménagers et assimilés en 2011 soit 590 kg par habitant.
25% des déchets ont été enfouis. Un chiffre en légère baisse par rapport à 2009, selon l'Ademe
(rapport 2014). La moitié des tonnages collectés sont des ordures ménagères résiduelles (49%), 18%
sont des matériaux recyclables (déchets métalliques, papiers, cartons, plastiques, emballages et
papiers des ménages, verre, textiles), 12% des déchets verts et biodéchets, 10% des encombrants,
10% de déblais et de gravats et 1% des déchets

Plus de 64 % des ordures ménagères résiduelles ont été orientées vers une filière de valorisation, c'est
3% de plus qu'en 2009. La valorisation organique représente 29% des quantités traitées en
déchèteries, suivie de la valorisation matière (27%).

Conformément à la loi Grenelle 1, le plan d'actions national déchets 2009-2012 s'est fixé pour objectif
de réduire de 7%, entre 2008 et 2013, la production des ordures ménagères et assimilées. Le plan
prévoit également d'augmenter le taux global de recyclage des déchets ménagers et assimilés à 35%
en 2012 puis 45% en 2015. Il vise aussi à réduire les volumes de déchets enfouis et incinérés de 15%
en 2012.

cartothèque : http://carto.sinoe.org/carto/enquete_collecte/flash
D. n° 2014-903, 18 août 2014 : JO, 20 août QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
Arr. 18 août 2014, NOR : AGRT1408514A : JO, 20 août

EXEMPLE D’ACTUALITE JURIDIQUE QUI PEUT IMPACTER UNE FILIERE/ UNE ACTIVITE régionale :
Règles de valorisation des résidus de la vinification : Un nouveau régime, applicable depuis le 21 août 2014
portant notamment sur les modes d'élimination des résidus. La valorisation donne une seconde vie aux résidus vinicoles, qui
peuvent alors être utilisés dans l'industrie agroalimentaire et cosmétique, l'industrie chimique, l'industrie énergétique
(biocarburants, biomasse, biogaz), la cimenterie ou encore dans la panification (boulangerie). Un décret du 18 août 2014
complète le code rural et de la pêche maritime avec de nouveaux articles D. 665-31 à D. 665-36 relatifs à la valorisation des
résidus de la vinification.
Fixe les volumes d'alcool que doivent contenir les résidus de la vinification, les marcs de raisins et les lies de vin
Fixe les 3 modes pour remplir l’obligation d'élimination des résidus :
 en livrant à un distillateur, à un centre de méthanisation ou à un centre de compostage tout ou partie des marcs de raisins et
des lies de vin obtenus
 en procédant, sur leur exploitation, à la méthanisation ou au compostage de tout ou partie des marcs de raisins ;
 en procédant, sur leur exploitation ou sur celle d'un tiers, à l'épandage de tout ou partie des marcs de raisin.
 les producteurs de moins de 25 hectolitres de vin ou de moût au cours d'une campagne sont dispensés de procéder à
l'élimination de leurs résidus.

Fixe les obligations déclaratives et d'analyse des producteurs et des opérateurs traitant des résidus de la vinification permettant
d'en assurer le suivi et le contrôle (C. rur., art. D. 665-34).En complément, un arrêté du 18 août 2014 précise les modalités de
déclaration du mode de valorisation des résidus de la vinification choisi, de calcul de la quantité totale d'alcool qu'ils contiennent,
d'analyse du titre alcoométrique volumique total des marcs de raisins et des lies de vin et d'autocontrôle de l'exécution de cette
valorisation. Précision : l'arrêté du 17 août 2011 modifié relatif à la distillation des sous-produits de la vinification prévue à l'article
103 tervicies du règlement (CE) n° 1234/2007 du Conseil du 22 octobre 2007 modifié est abrogé.

Les deux textes sont entrés en vigueur le 21 août 2014.


et suscite le mécontentement des distilleries vinicoles.,
qui valorisant 850.000 tonnes de marcs de raisins
et 1,4 million d'hectolitres de lies de vin" chaque année
Jeu de rôles
scénarisé
UVED

Jeu de rôles scénarisé :

la concertation, une condition pour la mise en œuvre du


développement durable.

Concertation et prise de décision dans le domaine de


l'environnement. La place de la concertation dans la mise en œuvre
du développement durable.

Application sur un cas concret : "traitement multi-filières de


déchets ménagers avec valorisation énergétique sur le territoire
d'une métropole méditerranéenne"

http://www.marfan.be/pages/licence-dutilisation-des-contenus-de-ce-site
www.uved.fr/
Fin
Pollution de l’air et
politique de l’air en France
(Complément)

La pollution est une dégradation de l'environnement introduisant dans


l'air, l'eau ou le sol des matières n'étant pas présentes naturellement
dans le milieu. La pollution entraîne une perturbation de l'écosystème.
Combien en pourcentage la pollution provoque de
mortalité, concernant notre appareil respiratoire ?  8%
de la mortalité respiratoire  18 % de la mortalité
Combien d'air nous respirons chaque jour ?
respiratoire  28% de la mortalité respiratoire
 13 kg d'air (soit 13 000l)  14  15
La récente pollution de l'air... a empêché l'apparition
Quel est le principal composant de l'air ?
d'allergies et de maladies respiratoires  n'a aucun
 Le dioxygène  L'azote  L'argon
rapport avec les maladies respiratoires  a favorisé
Que signifie G.E.S ? l'apparition d'allergies et de maladies respiratoires
 Gaz à effet solide Quelle est la principale cause de la pollution de l'air ?
 Gaz à effet de serre  Les transports
 Groupement des Ecologistes Scientifique  la respiration humaine
Quand le protocole de Kyoto a t-il été ratifié ?  L'industrie
 En 2001  En 2005  En 1990 Le déplacement en grosse voiture en ville entraine
l'émission de ?
Quel est le site le plus pollué au monde ?  30 kg de CO² par an  400 kg de CO² par an 
 Tianying (Chine)  Vapi (Inde)  2700 kg de CO² par an
Tchernobyl(Ukraine)
Les pluies acides à cause du dioxyde d'azote et du
Quels sont les particules en suspension les dioxyde de soufre sont dues...
plus dangereuses ?  Les plus fines  Les  à la construction des buildings  au viellissement
plus grosses  Les deux de la population humaine  à l'utilisation excessive
d'engrais
Que signifie COV ?
 Carbone organique volatil
 Composés organiques volatils
De combien la consommation d'énergie  Composants organiques volatils
devrait augmenter d'ici 2020 ?
 20%  30%  60% Quel est le bon polluant secondaire ?
 Carbone  SO2  COV
Q1. Combien d'années reste-t-il jusqu'à Que signifie ATMO ?
l'épuisement des réserves naturelles de  Réseau National des Associations Agréées pour la
pétrole ?  10 ans  25  40 Surveillance de la Qualité de l'Air.
Quel objectif au USA en terme de production  Acheter turbo moteur original
d ’énergie à partir d ’algue?  5% de leur  Alcootests de transformation massif oxydé
consommation  17%  50% Lequel de ces gaz n'est pas produit par les transports ?
 Les oxydes d'azotes  L'ozone troposphérique
Qu'est que la biomasse ?  Le dioxyde de soufre
 L'ensemble des matières organiques ; elle
peut créer de l'énergie (ex : la combustion du Comment est obtenu le biogaz ?  En laissant se
bois) transformer en gaz des matières organiques sous l'effet
 Une forme de géothermie où l'on creuse des bactéries  En captant les gaz émis par les vaches
très profond et les porcs  En brûlant des déchets
 L'intégralité des énergies dites 'fossiles'
(pétrole, charbon...)
Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue
distance- (Genève, 13 novembre 1979)
Article 1 - Définition
• L ’expression «pollution atmosphérique » désigne l ’introduction dans
l ’atmosphère par l ’homme, directement ou indirectement, de substances
ou d ’énergie ayant une action nocive de nature à mettre en danger la
santé de l ’homme, à endommager les ressources biologiques et les
écosystèmes, à détériorer les biens matériels, et à porter atteinte ou
nuire aux valeurs d ’agrément et aux autres utilisations légitimes de
l ’environnement, l ’expression « polluants atmosphériques » étant
entendue dans le même sens.
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

DETTE ECOLOGIQUE - Le renforcement des normes environnementales impose des investissements qui,
faute d'être réalisés, peuvent se traduire sous forme de "dette écologique". Le ministère de l'Ecologie a évalué
celle liée aux polluants atmosphériques. Concrètement, le document évalue trois grands objectifs européens :
réduire de 27,7% la surface des écosystèmes supportant des dépôts d'azote supérieurs aux charges
critiques, diminuer de 44,5% le nombre d'années de vie perdues du fait de la pollution aux PM2,5 et réduire
de 31,3% le nombre de décès prématurés dus à l'exposition à l'ozone. En 2010 les coûts de lutte pour
l'amélioration de la qualité de l'air supportés par l'économie française sont de l'ordre de 8,1 milliards d'euros.

En l'occurrence, les coûts associés à la lutte contre la pollution n'ont cessé de croître, passant de 3,4 milliards
d'euros en 2000 à 8,1 milliards en 2010. Les projections annoncent une hausse à 11,5 milliards en 2020 avant
de se stabiliser à 12,2 milliards d'euros en 2025. Il reste donc 4,4 milliards d'euros à trouver progressivement
d'ici 2030 (soit 0,2% du PIB) pour atteindre les objectifs européens. S'agissant des impacts climatiques, le
CGDD s'est appuyé sur les travaux ayant chiffré le coût de la mise en oeuvre du "facteur 4", et notamment le
rapport du Comité Trajectoires 2020-2050 qui chiffre le coût de trois trajectoires différentes. "Le cumul des
coûts totaux annuels sur la période se situe entre 260 à 440 milliards d'euros". > Rapport CGDD, mai2014 –

Trois mille cinq cents milliards de dollars par an : c'est le coût de la pollution de l'air urbain, du fait des décès
prématurés et problèmes de santé, selon un rapport de l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE). Pour les 34 pays membres de l'OCDE, le rapport évalue la facture à environ 1.700
milliards de dollars. Elle s'élève à 1.400 milliards de dollars en Chine et 500 milliards de dollars en Inde. Plus
de 3,5 millions de personnes meurent chaque année de la pollution de l'air urbain, selon l'OCDE. "Entre 2005
et 2010, le taux de mortalité a augmenté de 4% dans le monde, de 5% en Chine et de 12% en Inde".

HOPITAUX : une amende prévue en cas d'excès d'émissions de CO2


Couche d’ozone et pollution à l’ozone
L’atmosphère est constitué de deux couches : la troposphère (jusqu’à
environ 13 km d’altitude) et la stratosphère (jusqu’à 50km d’altitude).

1. La couche d’ozone
La concentration maximum en ozone (constituant normal de l’air) se situe
dans la stratosphère, à environ 30km d’altitude.
Cette « couche d’ozone » nous sert d’écran protecteur contre les rayons
ultraviolets.
L’altération de la couche d’ozone a pour causes essentielles les
chlorofluorocarbures (CFC) ou « fréons », produits par les activités
industrielles mais aussi les bombes aérosols. Les CFC mettent 10 ans à
atteindre la stratosphère.
L’altération de la couche d’ozone peut provoquer une augmentation des
cancers de la peau, une modification de la flore et de la faune et un
changement de régime des vents.
2. La pollution à l’ozone

L’ozone dans la troposphère est un indicateur de la pollution photo-


oxydante. Il résulte de réactions chimiques, sous l’effet de la lumière
solaire, entre plusieurs polluants précurseurs. Ce sont principalement les
oxydes d’azote et les COV.
Les phénomènes de formation de l’ozone sont complexes et s’analysent
d’abord à une échelle très grande.
En pratique, les concentrations d’ozone les plus importantes ne sont pas
nécessairement mesurées sur lieu principal d’émission des polluants
précurseurs mais parfois à 50, 100 ou 150 km de là sous les vents
émetteurs.
Effet de serre
L’effet de serre est un phénomène naturel, grâce auquel la température
de la planète est tempérée, au lieu d’être fortement négative (-18°C).
La plus grande partie du rayonnement solaire traverse directement
l’atmosphère pour réchauffer la surface du globe. La terre, à son tour,
« renvoie » cette énergie dans l’espace sous forme de rayonnement
infrarouge de grande longueur d’onde.
La vapeur d’eau, le gaz carbonique et d’autres gaz absorbent ce
rayonnement renvoyé par la terre, et empêchent l’énergie de passer
directement de la surface du globe vers l’espace, et réchauffent ainsi
l’atmosphère.
L’augmentation de l’effet de serre entraîne donc le réchauffement de la
planète.
Les nuages et la vapeur d’eau contribuent à l’effet de serre.
Les principaux gaz à effet de serre émis par les activités humaines sont
le gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote
(N2O) mais contribuent également les CFC, les composés organiques
volatiles (COV), les oxydes d’azote (NOx) et le monoxyde de
carbone (CO).

• Quelles sont les conséquences du réchauffement de la planète?

Élévation du niveau des mers :


La fonte d’une partie des glaces polaires et le réchauffement des
océans pourraient entraîner une élévation des mers, que les
hypothèses moyennes évaluent à 50cm, menaçant 92 millions de
personnes vivant dans les zones côtières.
Famines, santé des populations
Le risque de disette alimentaire et de famine peuvent s’accroître dans
certaines régions de la planète : Asie du sud, de l’est et du sud est, régions
tropicales de l’Amérique Latine. Les vagues de chaleurs seront plus
intenses et plus longues : on prévoit un accroissement consécutif des
maladies cardio-vasculaires.
Crues et sécheresse, précipitations
Une augmentation est à prévoir de la fréquence et de la durée des
grandes crues et des grandes sécheresses.
Modification des courants marins
Certains chercheurs envisagent la possibilité d’un ralentissement du « Gulf
Stream » au niveau du nord de l’océan atlantique, ce qui aurait pour
conséquence un fort refroidissement de la température moyenne en
Europe occidentale alors que le niveau de cette température aurait
tendance à s’élever sur le reste du monde.
La législation française
• Loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre
1996
Cette loi cadre vise à rationaliser l’utilisation de l’énergie et à définir une
politique publique intégrant l’air en matière de développement urbain.
Le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé est reconnu à
chacun.
La loi rend obligatoire :
 La surveillance de la qualité de l’air assurée par l’État
 La définition d’objectifs de qualité
 L’information au public
La surveillance porte sur l’ensemble du territoire depuis le 1er janvier 2000.
Une information du public, dont l’État est le garant, doit être réalisée
périodiquement et une alerte doit être déclenchée en cas de dépassement
de seuil.
La loi prescrit l’élaboration d’un Plan Régional de Qualité de l’Air (PRQA),
de Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) et pour les agglomérations de
plus de 100 000 habitants d’un Plan de Déplacement Urbain (PDU).

• Plan Régional de Qualité de l’Air (PRQA)

Il consiste à fixer les orientations à moyen et à long terme permettant de


prévenir ou de réduire la pollution atmosphérique afin d’atteindre les
objectifs de la qualité de l’air définis dans ce même plan.
L’élaboration du PRQA est confiée aux Conseils Régionaux.
• Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA)

Ce plan s’applique aux agglomérations de plus de 250 000 habitants et


aux zones dans lesquelles les valeurs limites ne sont pas respectées.
Il vise à ramener dans la zone les concentrations en polluants à un niveau
inférieur aux valeurs limites. Pour ce faire des prescriptions particulières
applicables aux différentes sources d’émission (chaudières, usines, trafic
routier, …) sont prises par arrêté préfectoral.

• Plan de Déplacement Urbain (PDU)

Il vise à développer les transports collectifs et les modes de transport


propres , à organiser le stationnement et à aménager la voirie.
La loi sur l’air instaure également une procédure d’alerte, gérée par le
Préfet. Celui-ci doit informer le public et prendre des mesures d’urgence
en cas de dépassement du seuil (restriction des activités polluantes,
notamment de la circulation automobile)
• Arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la
consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des
installations classées
Actualisation de l'arrêté intégré du 2 février 1998 - relatif aux prélèvements et à la
consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des ICPE soumises à
autorisation - Le toilettage entrera en vigueur le 1er septembre prochain. Seront ainsi
prises en compte diverses modifications, codifications et suppressions. Arr. 17 juin 2014,
NOR : DEVP1327393A : JO, 5 juill.
• Arrêté du 10 janvier 2000 relatif à l’indice ATMO
• Arrêté 2003-1085 du 12 novembre 2003 relatif à la surveillance de la
qualité de l’air et de ses effets sur la santé et l’environnement, aux
objectifs de qualité de l’air, aux seuils d’alerte et aux valeurs limites
Directives communautaires
Dans le but d’abaisser les émissions et d’améliorer globalement la qualité
de l’air en Europe, l’Union Européenne a pris des mesures et mis en
chantier des directives dans divers domaines :
 Les plafonds d’émissions nationaux pour certains polluants à l’origine
des phénomènes d’eutrophisation et de pollution photochimique
 Les émissions des sources fixes (grandes installations de combustion,
incinérateurs de déchets municipaux, dispositifs de transport et stockage
des produits pétroliers…)
 Les émissions de sources mobiles (voitures particulières, poids lourds,
deux roues…)
 La qualité des carburants (contenu en soufre, benzène, plomb…)
 Les normes de qualité de l’air
Les acteurs de la politique de l’air en
France
1. Le Ministère de l’Écologie et du développement durable

Le Ministère est responsable de la définition et de la mise en œuvre de la


politique nationale de surveillance, de prévention et d’information sur
l’air.
Le Ministre peut saisir pour avis le Conseil National de l’Air de toutes les
questions relatives à la lutte contre la pollution de l’air et à l’amélioration de
la qualité de l’air.
La Conseil National de l’Air comprend des représentants de l’État, des
collectivités locales, les industriels et des experts impliqués dans la
protection l’environnement.
2. Les services déconcentrés de l’État

Les inspecteurs des installations classées assurent l’instruction des


demandes d’autorisation, le contrôle et le suivi des installations.

Ceux ci travaillent au sein de :


 LA DREAL (directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et
du logement pour la majorité des établissements industriels,

 La Direction Départementale des Services Vétérinaires (DDSV)


pour les établissements agricoles, les abattoirs, …
La DREAL est également chargée du contrôle de la Taxe Générale sur
les Activités Polluantes (TGAP).
TGAP : l'état de la réglementation applicable depuis le 1er janvier 2014-Une circulaire
du 10 avril 2014 présente de manière exhaustive la réglementation applicable depuis le 1er
janvier dernier en matière de taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).
3. Les associations agrées pour la surveillance de la qualité de
l’air (AASQA) - réseau ATMO

Ces associations (associations « loi 1901 ») sont agrées par le Ministère


en fonction de critères techniques (qualité des mesures) et
d’organisation (transparence de l’information donnée au public).

Chaque organisme de surveillance de la qualité de l’air gère un


ensemble de stations de mesure. Ces stations équipées d’un ou
plusieurs analyseurs mesurant chacun, en continu et de manière
automatique, un polluant spécifique.
Elles sont implantées en des lieux représentatifs de différents types
d’exposition de la population : les stations urbaines, suburbaines et
rurales.
4. L’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie
(ADEME)

L’ADEME est un établissement public à caractère industriel et


commercial, placé sous tutelle conjointe des ministères en charge de
l’Écologie et du développement durable, de l’Industrie et de la
Recherche.

Sa mission est de susciter, animer, coordonner, faciliter ou réaliser des


opérations ayant pour objet la protection de l’Environnement et la
Maîtrise de l’Énergie.
Ses domaines d’intervention sont l’énergie, l’air, le bruit, les sites et sols
pollués et le management environnemental.
Les compétences de l’ ADEME sont multiples :
• Orientation, animation et financement de programmes de recherche
• Conseils et expertise
• Élaboration d’outils méthodologiques et diffusion de bonnes pratiques
• Financement d’aides à la décision, d’opérations exemplaires et de
projets
• Action de formation, d’information, de communication et de
sensibilisation
• Élaboration des réglementations
Lutte contre la pollution
Les installations classées pour la protection de l’environnement constituent
une source importante de polluants atmosphériques. Sur le fondement de
l’article L.512-5 du code l’environnement, le ministre chargé de
l’environnement peut fixer, par arrêté, des prescriptions nationales, par
catégorie d’installations visant à limiter les inconvénients, nuisances
et dangers des installations.
Sur la base de ces prescriptions nationales, le Préfet et les services
chargés de l’inspection des installations classées instruisent les
demandes d’autorisation déposées par les exploitants. Aux prescriptions
édictées par le ministre, est alors intégrée une composante « locale » qui
vise à prendre en compte les particularités du site. Ces prescriptions
peuvent prendre la forme de prescriptions en matière d’auto surveillance.
• Autorisation

La procédure d’autorisation débute par la constitution d’un dossier de


demande d’autorisation où figurent l’étude d’impact et l’étude de
dangers. Ces deux documents sont fondamentaux pour expliciter
comment le projet a été conçu, justifier les mesures de préventions
proposées et donner une évaluation des incidences que l’exploitation
entraînerait pour l’homme et l’environnement en situation normale et en
cas d’accident.
Le dossier est ensuite instruit par les services du Préfet. Il est soumis à
diverses consultations et notamment une consultation des collectivités et
à l’enquête publique. La procédure se termine par la délivrance (ou le
refus) de l’autorisation sous forme d’un arrêté du Préfet qui contient les
prescriptions (par exemple les valeurs limites des concentrations en
polluants rejetés) que doit respecter l’industriel.
Le Préfet dispose de nombreux moyens de sanctions administratives
(mise en demeure, consignation de sommes, exécution d’office,
suspension d’autorisation –fermeture–) en cas de non-respect des
prescriptions.
L’inspection des installations classées contrôle le respect des
prescriptions techniques imposées à l’installation. Elle intervient
également en cas de plainte, d’accident ou d’incident.

• Autosurveillance

L’autosurveillance, reposant sur la responsabilité de l’industriel, est


fondée sur les principes suivants :
 La prescription, par voie d’arrêté préfectoral, de la nature et de la
fréquence des mesures à réaliser;
 La réalisation, par l’exploitant lui même, des mesures prescrites et
leur communication régulière à l’inspection des installations classées;
 Des analyses périodiques de contrôle, en général une fois par an,
par un organisme extérieur agréé, qui permettent de confirmer les
résultats de l’autosurveillance et de vérifier le bon fonctionnement des
appareils d’analyses;
 Des contrôles inopinés des rejets réalisés par un organisme
indépendant à la demande de l’inspection des installations classées.
Engagements internationaux
La France a signé divers accords internationaux imposant une réduction
des émissions de polluants atmosphériques.

• La convention de Genève

Dans les années 1970-1980, le phénomène des pluies acides constitua


un souci environnemental majeur en raison de ses répercussions sur les
écosystèmes aquatiques et forestiers notamment en Europe et en
Amérique du Nord.
Ces pluies acides seront notamment à l’origine de la Convention de
Genève de 1979 sur la pollution atmosphérique transfrontalière à longue
distance.
Cette convention est le premier traité multilatéral dans ce domaine.
Dès son origine, la Convention de Genève s’est attachée à promouvoir
des liens étroits entre le développement de travaux scientifiques sur les
effets des polluants dans l’air et l’élaboration de politiques de prévention.
Depuis sa signature plusieurs protocoles ont été adoptés et les
engagements de la France dans le cadre de ces protocoles vont souvent
au delà des obligations de base qui sont imposées.

• La convention de Vienne

La Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone a été


signée et ratifiée en 1985 suite au constat dans les années 1970-1980
de l’appauvrissement de la « couche » d’ozone stratosphérique et à la
mise en évidence du rôle des émissions des chlorofluorocarbures (CFC),
des hydrofluorocarbures (HCFC) et des halons dans cet
appauvrissement.
Cette convention peu contraignante a été complétée et renforcée depuis
par le Protocole de Montréal en 1987.
Le protocole prévoit essentiellement des réductions programmées de la
production des substances visées et de leur mise sur le marché jusqu’à
leur élimination complète. Ces mesures sont modulées selon l’état de
développement des pays signataires;

• Convention cadre des Nations Unies sur les changements


climatiques et Protocole de Kyoto

La Convention, adoptée à Rio en juin 1992, dans le cadre du Sommet


de la Terre a été une première entente internationale à reconnaître à la
fois les problèmes environnementaux causés par les émissions de gaz
à effet de serre et le besoin de solutions à l’échelle mondiale.
Cette convention a été signée par 178 États plus l’Union Européenne.

Une série de protocoles a été signée dans le cadre de cette convention.


Le protocole de Kyoto, signé le 10 décembre 1997, est le plus
emblématique car il fixe les premiers objectifs quantitatifs de réduction
d’émission de gaz à effet de serre à l’horizon 2008-20012.
Cette réduction est de 8% pour l’Union Européenne par rapport à l’année
1990. Toutefois les pays européens ont décidé que les États membres se
répartiraient cet effort en fonction de leur niveau d’émission en 1990, de
leur démographie ou de leur besoin de développement économique. La
France s’est engagée à stabiliser ses émissions (par rapport à 1990).
• Où en est la France?

Bien que les émissions soient en baisse régulière, chaque année ce


sont encore plus de 10 millions de tonnes de polluants qui sont émis
dans l’air par les activités humaines (industries, automobiles, activités
domestiques agriculture, etc.).
Parmi ces polluants on trouve notamment des oxydes de soufre et
d’azote (SO2, NOx), des composés organiques volatiles (COV), de
l’ammoniac, des particules, des métaux, du monoxyde de carbone (CO).
Émissions 2003 en France :
• SO2 : 0,5 millions de tonnes
• NH3 : 0,7 millions de tonnes
• NOx : 1,2 millions de tonnes
• Particules : 1,5 millions de tonnes
• COV : 1,4 millions de tonnes
• CO : 6 millions de tonnes
Des émissions de polluants globalement en baisse…
Depuis les années 1980 les émissions de SO2 ont baissé de 85% et
celles des NOx de 39%. Pour leur part depuis les années 1990, les
émissions de COV ont baissé de plus de 40%, celles des particules
totales en suspension de 8% et celles de plomb de plus de 96%
(généralisation de l’essence sans plomb).

L ’air intérieur nouveau sujet de toutes les attentions

Observatoire de la qualité de l'air intérieur


www.air-interieur.org/
Sites d’information sur la qualité de l’air :
www.buldair.org
www.prevair.org
www.atmo-france.org
Dioxyde de soufre (SO2) CFC (fluides frigorigènes…) et oxydes
et oxydes d’azote (NOx) + d’azote
Eau de pluie (NOx)
= Destruction de la couche d’ozone en
Pluies acides haute atmosphère
Risques : destruction des forêts, corrosion, Passage des rayonnements ultra-violets
érosion des pierres de construction, acidification du soleil
des eaux. Risques : cancers de la peau,
fragilisation des
arbres, irritation des yeux, maux de tête.

Gaz carbonique (CO2) issus de la combustion


Polluants issus de la combustion +
Effet de serre
rayonnement solaire
=
Elévation de la température moyenne de la Terre
Excès d’Ozone dans les couches
Risques : élévation du niveau de la mer,
inférieures de l’atmosphère
désertification.
Risques : altérations pulmonaires, irritation des
yeux, effets sur la végétation
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

Qualité de l'air intérieur : L'Agence nationale de sécurité sanitaire a publié le 2 juillet son avis
proposant deux valeurs guides de qualité d'air intérieur (VGAI) pour l'acétaldéhyde, correspondant
aux expositions à court et à long terme. Les sources d'acétaldéhyde sont en effet "multiples" :
processus de combustion de matières organiques (tabagisme, cuisson des aliments et chauffage
domestique au bois), les matériaux de construction, de décoration, d'ameublement et les produits de
consommation courante (nettoyants de sols, parquets, stratifiés, colles, lasures, décapants, dalles et
flocages, etc.). Les principaux effets observés chez l'Homme après une exposition à des vapeurs
d'acétaldéhyde sont l'irritation oculaire, cutanée, et des voies respiratoires supérieures et inférieures
allant jusqu'à une bronchoconstriction chez les personnes asthmatiques. L'acétaldéhyde est
également classé comme possiblement cancérogène chez l'Homme (classe 2B) par le Centre
international de recherche sur le cancer (Circ) depuis 1999. L'Anses a déjà défini des VGAI pour 8
substances prioritaires : formaldéhyde (2007), monoxyde de carbone (2007), benzène (2008),
naphtalène (2009), trichloréthylène (2009), tétrachloroéthylène (2010), particules (2010), acide
cyanhydrique (2011). En 2013, l'agence a également proposé des VGAI pour le dioxyde d'azote et
l'acroléine. Qualité de l'air : la France à la traîne
Des statistiques publiées par l'Organisation économique de coopération et de développement économique montre que la
France se situe à un bas niveau si l'on prend comme critère de référence, celui du bien-être environnemental, critère basé
sur la concentration aérienne de particules fines. Ainsi, la France se classe au 17e rang parmi les 34 États objet de l'étude.
La note de la France (5,4 sur 10) se situe à peine au-dessus de la moyenne (5,35). Cette situation cache cependant des
disparités régionales importantes : le Limousin, la Bretagne et la Corse sont les régions les moins touchées par la pollution
de l'air (scores respectifs de 7,4, 7,2 et 7) alors que la Franche-Comté, le Nord-pas-de-Calais et l'Alsace écopent des notes
les plus basses (4,1, 3,1 et 1,9). Un site internet interactif permet de visionner des cartes et des grilles de classement.
QUELQUES
ELEMENTS
d’ACTUALITE

Actualisation de l'inventaire des émissions de polluants atmosphériques en France- La mise à jour 2014 du
rapport SECTEN présente des résultats satisfaisants. (acteur : CITEPA -> CITEPA, Rapp. national
d'inventaire des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre en France, avr. 2014
Protocole de Göteborg, adopté le 1er décembre 1999, amendé en 2012, la Commission économique pour
l'Europe des Nations Unies (CEE-NU) a obtenu de 26 pays européens, dont la France, qu'ils s'engagent à
respecter des plafonds d'émissions afin de réduire les impacts de la pollution atmosphérique sur la santé et
l'environnement : les émissions de dioxyde de soufre (SO2), d'oxydes d'azote (NOx) et d'ammoniac (NH3),
responsables de l'acidification et de l'eutrophisation, et les émissions de composés organiques volatiles
(COV), qui, avec les NOx, donnent naissance à l'ozone.

Directive 2001/81/CE (dite directive NEC) vise à limiter les émissions des polluants acidifiants,
eutrophisants et des précurseurs de l'ozone. Elle fixe des plafonds d'émissions nationaux à l'horizon 2010
pour quatre substances qui sont les mêmes que celles concernées par le Protocole de Göteborg, à savoir :
SO2, NOx, COVNM et NH3 (rappel : cette directive est en cours de révision par la Commision européenne
pour définir de nouveaux plafonds à l'horizon 2020, en s'appuyant sur les décisions récentes prises dans le
cadre du Protocole de Göteborg). Directive 2010/75/UE sur les émissions industrielles (refonte de la
directive IPPC)
QUELQUES
ELEMENTS
d’ACTUALITE

Vue aérienne de Manhattan, New York, un jour de smog, 1988 (source : Dr. Edwin P. Ewing, Jr, wikipédia)
Londres pendant l'épisode de smog, décembre 1952 (source : BBC, http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/england/2546563.stm)

Pollution de l'air : Deux directives encadrent principalement la qualité de l'air en Europe. La directive National
Emission Ceilings (NEC) sur les plafonds nationaux d'émissions date de 2001, et la directive sur la qualité de l'air
ambiant de 2008. Depuis lors, les seuils de précaution ont évolué... Pour parvenir à réduire l'impact sanitaire, un
premier chantier a été ouvert avec une proposition de révision de la directive sur les plafonds d'émission
nationaux (directive NEC 2001). >> abaisser de 81% le plafond d'émission pour le dioxyde de soufre (SO2) par
rapport à celui fixé en 2005, de 69% celui des oxydes d'azote (NOx), de 51% celui des particules fines de diamètre
inférieur ou égal à 2,5 micromètres (PM2,5), de 50% celui des composés organiques volatils (COV hors méthane),
de 33% celui du méthane (CH4) et de 27% celui de l'ammoniac (NH3). Rappelons que concernant la Directive NEC :
la France parmi les sept états membres dépassant le seuil d'émission d'oxyde d'azote en 2011 selon les chiffres de
l'agence européenne de l'environnement (AEE) publiées le 19 mars 2014.
Le second volet de cette nouvelle politique est l'introduction d'une nouvelle directive encadrant les émissions
polluantes des installations de combustion d'une puissance comprise entre 1 et 50 mégawatts (MW). L'objectif
est d'atteindre grâce à cette nouvelle directive 20% de l'objectif global de réduction des émissions de SO2, de NOx
et de particules fines.

La commission sénatoriale sur le coût économique et financier de la pollution de l'air appelle l'Etat à l'action. Après cinq mois
d'enquête, elle évalue à 101,3 milliards d'euros par an le coût de l'inaction, dont 97 milliards pour les effets sanitaires et
économiques (dépenses de santé, mortalité, perte de production). Les 4,3 milliards restants proviennent des coûts non sanitaires :
dégradation des bâtiments, baisse des rendements agricoles, perte de biodiversité, coût de la taxation et de la réglementation ou
encore coût des politiques de prévention.et formule 60 recommandations. > Voir le rapport http://www.senat.fr/notice-
rapport/2014/r14-610-1-notice.html
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

POLLUTION de l'air et transports : l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)


fait le point. Le premier document est une étude de février 2014 sur les impacts des limitations de
vitesse sur la qualité de l'air, le climat, l'énergie et le bruit. Un deuxième document dresse un état des
lieux des zones à faibles émissions (LEZ, pour Low Emission Zone) en Europe. La troisième étude
présentée concerne les péages urbains. Enfin, l'Ademe s'est penchée sur les émissions de particules et
d'oxydes d'azote (NOx) des véhicules routiers.

Pollution de l'air - réduction des impacts sanitaires - Pour parvenir à réduire l'impact sanitaire, un
premier chantier a été ouvert avec une proposition de révision de la directive sur les plafonds d'émission
nationaux (directive NEC).

Pic de pollution : unification des règles Par un arrêté du 26 mars 2014, le gouvernement a unifié au
niveau national les règles de déclenchement des procédures préfectorales en cas d'épisodes de
pollution de l'air ambiant. Quelles informations transmettre à la population ? En cas de déclenchement
des procédures préfectorales d'information, de recommandation ou d'alerte, les messages sanitaires à
destination de la population, et notamment des personnes vulnérables, sont fixés. -> Arr.24 mars
2014 et Arr. 24 août 2014, NOR : AFSP1418599A : JO, 31 août >Legifrance
Jeu de rôles
scénarisé
UVED

Jeu de rôles scénarisé :

la concertation, une condition pour la mise en œuvre du


développement durable.

Concertation et prise de décision dans le domaine de


l'environnement. La place de la concertation dans la mise en œuvre
du développement durable.

Application sur un cas concret : "traitement multi-filières de


déchets ménagers avec valorisation énergétique sur le territoire
d'une métropole méditerranéenne"

http://www.marfan.be/pages/licence-dutilisation-des-contenus-de-ce-site
www.uved.fr/
Conclusion
Quel est le niveau de connaissances et de compétences en environnement des étudiants des
grandes écoles ? En 50 questions et 30 minutes, le "sustainability literacy test » >> Faites le test :
http://www.sustainabilitytest.org/dev/the_test.html

Le Réseau Action Climat vient de publier le Kit pédagogique sur les


changements climatiques 2015. Il s'adresse à un public averti
souhaitant approfondir ses connaissances sur les changements
climatiques, ou à un public souhaitant transmettre des informations ou
organiser des formations.

L'objectif est de fournir un support de formation complet sur les enjeux


climatiques, couvrant des enjeux très larges : les bases scientifiques, les
dernières données du 5ème rapport du GIEC, des exemples concrets,
les solutions et niveaux de décisions politiques, les éco-gestes et
solutions à la portée des citoyens et les réponses aux idées reçues sur
les changements climatiques.
QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE

Les crimes environnementaux


rapportent gros

Une étude évalue le chiffre d'affaires


annuel provenant d'activités illégales -
incluant le trafic d'espèces menacées
et l'abattage d'arbres - à un montant
supérieur à 200 milliards de dollars.
Les crimes environnementaux
rapportent gros PNUE, Interpol, The
environmental crime crisis. Threats to
sustainable development from illegal
exploitation and trade in wildlife and
forest resources, juin 2014
Évaluation d'un dommage environnemental - QUELQUES ELEMENTS d’ACTUALITE
La loi sur la responsabilité environnementale du Normalisation des digestats de lisiers (projet de
1er août 2008, dite LRE, préconise la norme NF U 42-001-2 "Engrais Organiques",
actuellement en cours de finalisation.) -l'Agence
compensation intégrale et en nature de certaines nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de
atteintes à l'environnement. Pour cela, elle l'environnement et du travail (Anses) s'oppose à la
privilégie le recours aux méthodes européennes norme proposée pour certains digestats issus de la
méthanisation des lisiers. La demande de normalisation
d'équivalence service-service et ressource s'appuie sur un trop petit nombre d'échantillons et des
ressource. analyses incomplètes. > AVIS DE l’ANSE

Or le Commissariat général au développement Norme ISO 14046 : 2014 sur l'empreinte eau-
publiée fin juillet 2014 http://www.iso.org
durable (CGEDD), après avoir analysé la
méthode "ressource-ressource européenne", REVISION DE LA NORME ISO 14001 - Cette
estime que cette dernière pose un problème norme, publiée en 1996 et révisée en 2004, incite
les organisations à améliorer durablement leurs
d'application en raison notamment du manque de pratiques environnementales. La norme ISO 14001
données sur le rythme de régénération d'un révisée, devrait être publiée pour mi-2015, pourrait
intégrer la prévention de la pollution et l'approche cycle
milieu > voir CGEDD, Analyse d'une méthode de vie. L'Afnor a ouvert, jusqu'au 20 octobre 2014,
d'évaluation d'un dommage environnemental : la une consultation publique sur une proposition de
méthode ressource-ressource européenne, Etudes et nouvelle norme ISO 14001:2015.
documents n° 104, mai 2014
DEFINITIONS ET CONCEPTS UTILES
Développement durable
Présent Futur
Viabilité
Des équlibres
subtils

Equité Social Efficacité

Objectif

Pertinence Efficacité
Action

Résultat
Moyens
Efficience
Actualiser/
recouper les infos
/ citer les sources ACTA IAA CEVA Algues
Equipementiers : ITERG

veolia, saur, sita, suez.. ACTIA IAA FNADE DECHETS

FRANCEAGRIMER MER - PECHE


ANIA IAA

CNRS
RECHERCHE Fédération –
INERIS REGLEMENTATION site Aida structure de
INRA filière
INSEE
IRSTEA
Officiel

LEGIFRANCE
STATISTIQUES Centre d'Analyse Economique (CAE)

CORDI RECHERCHE ANSES


MINISTÈRE
EURO-LEX REGLEMENTATION
OIE ADEME

Agence eau RMC DREAL


Supports en plus :
> cours papier bibliothèque (Cours version 2015- Compléments)

+ > Les Mardis de la DGPR séance du 7 juin 2011


>_La_legislation_sur_l_eau_le_regime_IOTA_comment_ca_marche
> drc-guide INERIS pour la condite d’une-etude de zone-v5final101111-1321430999
> exemple_de_contentieux

> glossaire UVED


> Chapitre 2 Berger_Guyonnet_FINAL (déchets)
> Plaquette_JdR

> Risques environnementaux_LP2015-2016


Aller plus loin ou différement
Site de cours gratuits dispo (+- MOOc université virtuelle)
http://www.cours-de-droit.net/cours-de-droit-de-l-environnement/cours-de-droit-de-l-environnement,a2654351.html#.UVNlKKBV2ho
http://termecologie.free.fr/Coursenligne.htm
http://www.letudiant.fr/boite-a-docs/
http://www.uved.eseq.fr/html/base-2/b2-3-mise-en-oeuvre/b2-3-3-c2i-domaines-particuliers-de-mise-en-oeuvre-de-l-information-
environnementale/b2-3-3-4-l-information-sur-l-eau/index.html
TESTS extraits de http://www.eaurmc.fr/pedageau et de l ’Inserm/santé

SITES législation: Sites généralistes


Code de l'Environnement- Code Général des http://fr.wikipedia.org/wiki/Environnement
Collectivités Territoriales http://www.languedoc-roussillon.developpement-durable.gouv.fr/
http://eur-lex.europa.eu/ http://www.rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/
http://www.ecolex.org/
http://www.eel.nl/cases/cases.hlm Sites généralistes d ’acteurs « institutionnels
http://www.legifrance.fr
ADEME, Agence de l ’eau, ICPE, ATMO, INERIS DREAL travaux du
http://www.actu-
Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC)
environnement.com/ae/reglementation/ln
k_count.php4?id=4479 www2.ademe.fr
http://www.developpement-durable.gouv.fr/La- www.ineris.fr, http ://aida.ineris.fr
reglementation-appliquee-aux.html http://www.eaurmc.fr/ et www.eaufrance.fr/
www.atmo-france.org
revues : environnement http ://installationsclassees.ecologie.gouv.fr
magazine, revue juridique de http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr
/

l ’environnement, editions http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/mission-inter-services-


législatives de-l-eau-r119.html
DES QUESTIONS ?
Jeu de rôles
scénarisé
UVED

Jeu de rôles scénarisé :

la concertation, une condition pour la mise en œuvre du


développement durable.

Concertation et prise de décision dans le domaine de


l'environnement. La place de la concertation dans la mise en œuvre
du développement durable.

Application sur un cas concret : "traitement multi-filières de


déchets ménagers avec valorisation énergétique sur le territoire
d'une métropole méditerranéenne"

http://www.marfan.be/pages/licence-dutilisation-des-contenus-de-ce-site
www.uved.fr/
Organisme secteurs descriptif Adresse web
ACTA IAA L’Association de coordination technique agricole, veille à renforcer les approches transversales et les collaborations entre les Instituts techniques agricoles et les organismes de
recherche, les organismes professionnels agricoles, les pouvoirs publics…Par ailleurs, l’Acta coordonne des actions de recherche appliquée ou de transfert. www.acta.asso.fr

ACTIA IAA Structure nationale de coordination, l'Actia fédère les activités des Instituts techniques agro-industriels et des Centres interface, complétées par
celles de centres techniques associés, dont les 1200 chercheurs, ingénieurs et techniciens accompagnent quotidiennement les entreprises, en particulier les PME. Avec plus de 80
implantations en France, les Centres Actia interviennent dans tous les secteurs des industries alimentaires, ainsi que sur des valorisations non alimentaires des produits agricoles
(biotechnologie, chimie fine, cosmétique, pharmacie). www.actia.fr

L’Association Nationale des Industries Alimentaires, créée en juillet 1968, est une association loi 1901 qui rassemble 22 fédérations nationales sectorielles et 20
associations régionales, représentatives des entreprises alimentaires de tous secteurs et de toutes tailles. L'ANIA est le porte-parole de l'industrie alimentaire française

ANSES IAA REGLEMENTATION L'Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail est un établissement
public indépendant de veille, d'alerte, d'expertise, de recherche et d'impulsion de la recherche, qui contribue à la sécurité sanitaire humaine dans les domaines de l’environnement, du
travail et de l’alimentation. Grâce à son large champ de compétences, l’Anses est à même d’appréhender l’ensemble des expositions auxquelles l’homme est soumis, volontairement ou
non, à chacun des âges et à chacun des moments de sa vie (travail, domicile, déplacements, loisirs).

CEVA Algues Centre d'Etude et de Valorisation des Algues - Le CEVA (Centre d’Étude et de Valorisation des Algues), basé à Pleubian dans les Côtes d’Armor,
est un organisme de recherche privé et un centre technique du réseau ACTIA, labellisé Institut Technique Agro-Industriel (ITAI) par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche.
www.ceva.fr/
CIRAD RECHERCHE Organisme de recherche agronomique appliquée aux régions chaudes, qui a pour mission de contribuer au développement rural des pays tropicaux
et subtropicaux.

CNRS RECHERCHE Le Centre national de la recherche scientifique mène des recherches dans l'ensemble des domaines scientifiques, technologiques et sociétaux. Il
couvre la totalité des champs scientifiques : mathématiques, physique, sciences et technologies de l'information, de la communication, physique nucléaire et des hautes énergies, sciences
de la Terre et du vivant, chimie, sciences humaines et sociales, sciences de l'environnement ou sciences de l'ingénierie.

CORDI RECHERCHE portail de la recherche et du développement en Europe


EURO-LEX REGLEMENTATION Site officiel de diffusion du droit européen

FNADE DECHETS Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l'Environnement - fédération professionnelle qui regroupe les principales organisations
syndicales des activités du déchet

FRANCEAGRIMERMER - PECHE FranceAgriMer, établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, est né le 1er avril 2009 de la fusion de cinq offices agricoles
(Ofimer, Office de l’élevage, ONIGC, Onippam et Viniflhor) Ces missions consistent principalement à favoriser la concertation au sein des filières de l'agriculture et de la pêche, à assurer
la connaissance et l'organisation des marchés, ainsi qu'à gérer des aides publiques nationales et communautaires. C’est un observatoire de la biomasse.

INERIS REGLEMENTATION Site d’information réglementaire relatif au droit de l’environnement industriel développé à la demande du Ministère du
développement durable. Il s'adresse à tout public intéressé par ce sujet et souhaitant consulter la réglementation relative aux installations classées publiée au JOUE, au JO ou au BO du

MEDDE. Le site Aida regroupe : - Une sélection de textes communautaires (règlements, directives, décisions, recommandations et avis), publiés dans les Journaux Officiels de l'Union
Européenne ; - Les lois, codes, décrets, arrêtés, circulaires, instructions publiés au Journal Officiel ou au Bulletin Officiel du Ministère du développement durable ; - Des guides techniques,
Les projets de textes sont consultables sur le site
INRA RECHERCHE L'Institut national de recherche agronomique, mène des recherches finalisées pour une alimentation saine et de qualité, une agriculture compétitive
et durable, et un environnement préservé et valorisé.
INSEE STATISTIQUES Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE)
IRSTEA RECHERCHE L'Irstea est l'institut de recherche finalisée de référence pour la gestion durable des eaux et des territoires.
ITERG RECHERCHE L’ITERG est le Centre Technique Industriel des professions de corps gras : producteurs, transformateurs et conditionneurs d’huiles et matières
grasses d’origines végétale et animale. L’Institut a pour mission de contribuer au progrès scientifique et technique, à l’amélioration de la qualité et au développement de procédés dans
l’industrie des corps gras tout en intégrant les principes de développement durable. Ces missions sont complétées par des actions de transfert technologique et de dissémination des
résultats des travaux de recherche auprès des partenaires industriels. Son positionnement charnière entre l’univers de la recherche et l’entreprise permet à l’ITERG un ressourcement à la
fois amont auprès de la recherche académique et aval auprès du monde industriel à qui il s’adresse. Ces industriels sont issus de la filière corps gras mais relèvent également de façon
beaucoup plus générale de l’ensemble des secteurs utilisateurs de corps gras : alimentaire, cosmétique, alimentation animale, chimie,…

LEGIFRANCE REGLEMENTATION Site officiel de diffusion du droit par l'Internet, Légifrance propose, à titre indicatif, trois répertoires de sites privés (éditeurs
juridiques, universités, centres de recherche ou associations, et portails juridiques),
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L'AGRO-ALIMENTAIRE IAA Site officiel d’information sur l’agriculture et l’agro-alimentaire (chiffres, tendances
économique et réglementaire)

Notamment sur les bio-carburants

MINISTERES et Directions stratégiques associées STATISTIQUES Centre d'Analyse Economique (CAE)


Centre d'Analyse Stratégique (CAS)
Direction de l'Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques (DARES)
Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE)
Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE)
Service des Etudes et des Statistiques Industrielles (SESSI)
Service central des enquêtes et études statistiques (SCEES) du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche rassemble de très nombreuses données agricoles dont certaines concernant les
cultures industrielles. Elles apparaissent dans les publications AGRESTE.

Novethic DEVELOPPEMENT DURABLE Novethic, filiale de la Caisse des Dépôts, est à la fois un média sur le développement durable et un centre de recherche sur
l'Investissement Socialement Responsable (ISR) et la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).

OIE EAU Organisation Mondiale de la Santé Animale - L'OIE est l'organisation intergouvernementale chargée d'améliorer la santé animale dans le monde.
Les normes établies par l’Organisation sont reconnues comme références mondiales par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). En 2011, l’OIE compte 178 pays Membres,
entretient des contacts permanents avec 45 autres organisations internationales et régionales et dispose de Représentations Régionales et sous-régionales sur tous les continents.

PRESSE INTERNET ENVIRONNEMENT

IAA Actu-environnement - Les Trophées de l'Esprit alimentaire – les marchés des IAA
http://www.uved.eseq.fr/html/glossaire.html

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