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Droit des assurances

séance n° 1

1
Questions ?

• C’est quoi une assurance ?


• Quelle relation entre
assurance/risque?

• pourquoi est si important


d’identifier un risque (dont
la possibilité de survenance
est incertaine dans le
futur)?
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Plan
▶ Introduction Generale
▶ Axe n° 1- Le contrat d'assurance
▶ Axe n° 2- Les éléments du contrat
d’assurance
▶ Axe n° 3- Les différentes catégories
d’assurance
▶ Axe n° 4 - Les acteurs d’assurance
Contexte

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Contexte

▪ Un service développé en vue de répondre à un besoin


humain
de sécurité contre certains risques de la vie, et dans un but de
protection de l'intégrité des patrimoines contre les risques de
▪ toute nature pouvant
L'assurance s'est lesdéveloppée
affecter. sous les contraintes
économiques et sociales.
▪ l'ampleur des échanges internationaux a renforcé la
nécessité
d'assurance de cette activité économique;
▪ Pour des nécessites du commerce maritime;
▪ Le culte de l’individualisme et le recul de la solidarité
familiale.
Sécuriser quoi?
▶ 1- Sécuriser le patrimoine : elle relève des assurances de
dommages
à caractère indemnitaire qui regroupent les assurances de biens et
les assurances de responsabilité. Toutes ont pour objet de
garantir l’intégrité du patrimoine de l’assuré. Elles sont gérées en
répartition. Vous pouvez assurer tout bien dont vous n’avez pas
intérêt à voir se détruire (votre habitation, votre
équipement personnel ou
professionnel, votre voiture, votre marchandise,…) contre
plusieurs aléas de la vie (incendie, accident, vol, bris…).
▶ 2- sécuriser les personnes : Vous pouvez également vous
assurer
vous-même contre les conséquences financières pouvant
être supportées par vous ou par vos proches suite à votre
atteinte physique (maladie, invalidité, décès),vous pouvez
assurer les conséquences financières de votre responsabilité lorsque
vous causez des dommages corporels ou matériels à d’autres
personnes.
▶ 3- sécuriser les ressources financières : vous pouvez constituer
une
Quelle est la nature de l’activité d’assurance ?
▶ Une activité commerciale par nature (voir article 6
du
code de commerce «…. la qualité de commerçant
s'acquiert par l'exercice habituel ou professionnel des
activités suivantes:….. 8) les opérations d'assurances à
primes fixes… »).
▶ Les activités d’assurance fait partie des activités
dites
« financières »
Pourquoi ?

▶ L’assurance est une technique financière par laquelle


un
assureur organise en mutualité une multitude d’assurés
exposés à la réalisation de risques déterminés et indemnise
ceux d’entre eux qui subissent un sinistre grâce à la masse
▶ commune des primes
L’assurance est collectées,
fondée sur la notion de
mutualisation/partage de risques, à travers la mise en
commun des «contributions» financières des assurés pour
faire face aux indemnisations au profit des assurés.

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Historique
▶ Les premiers moyens que l’Homme a utilisé pour se protéger des pertes possibles de leur marchandise ne peuvent être
qualifiés d’assurances en tant que tels, les assurances se fait sous forme de « prêt usuraire » ou le « prêt à la grosse
aventure ».
▶ « Le prêt à la grosse aventure » :
le prêt à la grosse aventure est le prêt par lequel les marchands faisaient appel à des préteurs pour financer leurs
équipages, il s’associe, de ce fait aux risques de l’expédition maritime entre le marchand et l’armateur et ne perçoit son
argent (le capital et les intérêts) qu’en cas de réussite de l’expédition.
Exemples :
▶ Les Grecs de l’Antiquité pratiquaient une sorte de redistribution des risques entre les associés sous forme de prêt
maritime :
Un certain Caton prêtait de l’argent à des marchands et des armateurs à condition que ceux-ci se réunissent dans une
association d’environ cinquante membres. Caton répartissait ainsi son risque sur cinquante aventures. Il existe de plus des
documents datant du cinquième siècle à Athènes qui stipulent que les prêteurs recevront leur argent, capital et intérêts, si
et seulement si le navire arrive à bon port.
▶ Les italiens : du XIVème et du XVème siècle les marchands italiens ont créé Les commenda et les societa maris qui
consistaient toutes les deux en une association binaire entre partenaires, un qui voyage pour vendre les marchandises (le
commerçant) et un qui reste en place et qui finance le projet (le financier). Cette association était valable pour la durée du
voyage seulement, mais était souvent renouvelée pour d’autres voyages. Par la suite, l’association fut étendue à plus d’un
financier, tel que chaque financier recevait en profit la part des ventes qu’il avait financée de même les membres de
l’association étaient solidaires par rapport aux dettes de chacun d’eux et se portaient garants.
▶ L’église était contre ce genre de pratiques de « prêt usuraire », de meme que les juifs et les musulmans . Ce problème a
été contourné au moyen de l’assurance, car l’Église considérait que c’était une forme de profit acceptable.

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Au Maroc
▶ Elle n’a vu le jour qu’avec l’avènement du protectorat et
l’introduction
des investisseurs français et étrangers attirés par la richesse du pays
et l’abondance de ses matières premières, en plus des avantages
fiscaux, économiques et sociales que leur a procuré l’autorité française.
▶ Les Marocains n’acceptaient pas l’opération d’assurance
considérée
comme immorale du point de vue religieux
▶ les nécessités du développement économique et l’entrée
progressive des
capitaux nationaux dans les secteurs modernes accélérées
par l’industrialisation et la mécanisation ont donné naissance à de
nouveaux risques liés à l’urbanisation, aux flux migratoires et au
salariat. D’où le recours à l’assurance et aux formes modernes de
sécurité sociale.
▶ C’est ainsi que l’industrie de l’assurance s’est avérée nécessaire et
s’est
Législation et références anciennes
▶ En 1919 : un Dahir relative au commerce maritime
a
vu le jour. Un titre quatre était réservé à l’assurance
maritime des articles 345 à 391.
▶ 25 juin 1927 : un Dahir relatif à la réparation
des
accidents de travail a instauré une forme
d’assurance obligatoire des salariés.
▶ 14 Décembre 1934 : En matière d’assurance
terrestre,
c’est le grand vizir qui avait délégation en vue
de réglementer tout ce qui concerne les assurances
de quelque nature qu’elles soient et édicter les
Législation et références actuelles
Un ensemble de textes réglementaires encadrent les
activités d’assurance et de réassurance. Les textes ci-dessous
constituent l’arsenal juridique et réglementaire de ce secteur:
▶ Loi n° 17-99 portant promulgation du code des
assurances, promulguée par dahir n° 1-02-238 du 25 rejeb
1423 (3 octobre 2002). Cette loi est composée de 5 livres :
▶ Livre premier : contrat d’assurance ;
▶ Livre deux: Les assurances obligatoires ;
▶ Livre trois : Les entreprises d’assurances et de réassurance ;
▶ Livre quatre : La présentation des opérations d’assurance ;
▶ Livre cinq : Dispositions diverses et transitoires.

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Textes réglementaires
▶ Décret n° 2-04-355 du 19 ramadan 1425 (2 novembre 2004) pris pour l’application de la loi n° 17-99 portant code
des assurances.
▶ Décret n° 2-03-50 du 20 rabii I 1424 (22 mai 2003) pris pour l’application du titre III du livre II et du
titre X du
livre III de la loi n° 17-99 portant code des assurances.
▶ Arrêté du ministre des finances et de la privatisation n° 2240-04 du 14 kaada 1425 (27 décembre 2004)
relatif au
contrat d’assurance : Arrêté pris en application du livre premier de la loi n° 17-99 portant code des assurances.
▶ Arrêté du ministre des finances et de la privatisation n° 213-05 du 15 hija1425 (26 janvier 2005)
relatif aux
assurances obligatoires : Arrêté pris en application du livre deux de la loi n° 17-99 portant code des assurances.
▶ Arrêté du ministre des finances et de la privatisation n° 1548-05 du 6 ramadan 1426 (10 octobre 2005)
relatif aux
entreprises d’assurances et de réassurance : Arrêté pris en application du livre trois de la loi n° 17-99 portant
code des assurances.
▶ Arrêté du ministre des finances et de la privatisation n° 2241-04 du 14 kaada 1425 (27 décembre 2004)
relatif à la
présentation des opérations d’assurances : Arrêté pris en application du livre quatre de la loi n° 17-99 portant
code des assurances.
▶ Arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances n°2179-11 du 19 chaabane 1432 (21 juillet 2011)
relatif à la
présentation des opérations d’assurances par les sociétés de financement.
▶ Arrêté du ministre des finances et de la privatisation n° 1053-06 du 28 rabii II 1427 (26 mai 2006)
fixant les
conditions générales – type des contrats relatifs à l’assurance responsabilité civile automobile.
▶ Arrêté du ministre des finances et de la privatisation n° 2003-05 du13 ramadan 1426 (17 octobre 2005)
fixant les
conditions générales – type du contrat d’assurance accidents du travail et maladies professionnelles.
▶ Arrêté du Ministre de l’économie et des finances n° 587-11 du 4 rabii II 1432 ( 9 mars 2011) fixant les
conditions
Réglementation institutionnelle
▶ la loi n°64-12 : promulguée en mars 2014 a créé
l’Autorité
de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance
Sociale (ACAPS), et ce dans le cadre de la
modernisation de la supervision du secteur des
assurances et de la prévoyance sociale et en vue d’une
plus grande convergence vers les normes et standards
internationaux en matière de supervision.
Adages
▶ « Commodum ejus esse debet cujus periculum » « Là
ou
est le risque, là doit être le profit »
Définitions
Un contrat d’assurance :
▶ Définition juridique :
- Un contrat d’assurance est un contrat par lequel un assureur s'engage à régler
une
indemnité proportionnelle au dommage subi du fait d'un risque
déterminé moyennant le versement d'une prime.
- Un contrat d'assurance est un contrat aléatoire par lequel un organisme
dit
"l'assureur", qui pour pratiquer l'assurance doit être autorisé par le Ministère
des Finances à exercer ce type d'activité, s'engage envers une ou plusieurs
personnes déterminées ou un groupe de personnes dites les "assurées", à couvrir,
moyennant le paiement d'une somme d'argent dite "prime d'assurance", une
catégorie de risques déterminés par le contrat que dans la pratique on
appelle "police d'assurance"
▶ Définition technique :
- L’assurance est une technique financière par laquelle un assureur organise
en mutualité une multitude d’assurés exposés à la réalisation de risques déterminés
et indemnise ceux d’entre eux qui subissent un sinistre grâce à la masse commune
des primes collectées
- L’assurance est une technique de gestion des risques pouvant survenir dans le futur
Les parties du contrat d’assurance

LE SOUSCRPTEUR
▶ Le souscripteur est la personne qui souscrit un
contrat
d'assurance, donne son consentement et verse la prime
en contre partie des services rendus.
▶ Le souscripteur n’est pas obligatoirement l’assuré : il
peut
souscrire un contrat d’assurance pour son propre
compte, ou pour celui d’autres personnes indiquées
LA SOUSCRIPTION
▶ La souscription est un acte d’engagement. Elle
correspond
à l’action d’apposer sa signature sur un document pour
approuver son acte.
Un assureur
▶ Un assureur est une personne qui s’engage, par un
contrat
d’assurance, à indemniser un assuré en cas de réalisation
d’un risque.
Risque et assurance
▶ Risque :
▶ l’éventualité d’un événement ne dépendant pas
exclusivement
de la volonté des parties (involontaire) et pouvant causer
la perte d’un objet ou tout autre dommage
▶ Prévenir un risque :
▶ fait de s’exposer à un danger dans l’espoir d’obtenir
un
avantage.
▶ La prise de conscience d’existence d’un risque a
conduit à
imaginer un service « assurance »;
▶ La prise des risques par un « assureur » est une
maniére de
gérer ce risque de la manière la plus optimale afin de tirer
un avantage « réduire les dégâts et les pertes »
▶ Le risque est défini de façon empirique et
Risque et assurance
▶ La terminologie de la gestion des risques, est définie par
le
guide ISO/IEC Guide 73, 2002 (E/F) dans la collection «
Recueil Norme et réglementation », Éditions Afnor,
intitulé Management des risques – Approche globale :
▶ « Il s’agit de la combinaison de la probabilité d’un
événement et de ses conséquences. »
Assurabilité
▶ L’assurabilité est la capacité pour u n risque à
être
raisonnablement pris en considération par le
droit des assurances et à se trouver dès lors éligible
à une garantie contractuelle.
Risques non assurables
▶ les assurances couvrent un large éventail de risques,
qu’ils
soient liés aux personnes ou aux biens.
▶ Néanmoins, certains risques demeurent toutefois hors
de
portée des assureurs et sont dès lors considérés comme
non assurables
Risques assurables
▶ Pour qu’un risque puisse être assuré, il doit tout
d’abord
▶ être assurable.
Licite Pour cela,
: non contraire à lail doit être :
loi Involontaire : il ne doit pas résulter de la volonté de

l’assuré
▶ Situé dans le futur : pas de
rétroactivité
▶ Réel : le bien assuré doit réellement
exister
▶ Aléatoire : il ne peut pas être inéluctable/perte certaine, la
certitude que l’évènement va survenir rend un risque non
assurable

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Risques

Negatif Dont la survenance


“vulnéraili peut ire a l’activité
té” de l’entreprise
risque

Positif Opportunités qui vont


aider l’entreprise à
“opportun atteindre ses objectifs
ité”
La réduction du terme « risque » au seul événement négatif peut être discuté, car alors
comment expliquer la notion d’appétence au risque, variable selon les organisations, si
le goût pour le risque n’était pas motivé par l’espoir de la création de valeur ?

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Processus de gestion des risques dans une entreprise
▶ la méthode dite de « sécurité des systèmes »
Les organisations ont tenté d’inventer une méthodologie plus rigoureuse
pour tenter de maîtriser leur risque négatif. Une avancée décisive a été
réalisée par la méthode dite de « sécurité des systèmes » par la société Bell
en 1963.
▶ cette méthode visait à définir a priori le ou les risques auxquels était
confrontée l’organisation, puis à effectuer la recherche de leurs causes, par
des analyses logiques (notamment par l’utilisation de l’arbre des causes).
Enfin, la valeur exprimant la gravité du risque pouvait être complétée avec
celle de son occurrence, le résultat donnant l’importance du risque.
▶ Cette méthode, qui a trouvé ses premières applications dans le domaine
nucléaire, s’est diffusée dans toutes les activités considérées à « haut risque
» (chimie, pétrole, transport, etc.). Dès lors, la démarche, visant à gérer
rationnellement et globalement le risque dans les organisations, était initiée,
et n’a cessé depuis de se développer autour d’une méthodologie qui se
déroule autour de trois étapes
Processus de gestion des risques dans une entreprise
• Divisions de l’entreprise )RH, production, systeme d’information…)
• Décisions d’affaires de l’entreprise ) contrats, engagements
identification financiers…)

• Probabilité des risques


Evaluation • Impacts sur l’entreprise

• Accepte le risque/élimine/réduit et prévenir le risque résiduel


traitement • Transfert des risques à une assurance

• Contrôler le traitement
Suivi • Résultat, analyse, modification

Processus de gestion des risques adopté par ISO 31000/2009


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La cartographie des
risques
Priorisation des
risques
Priorisation des
risques
Calcul de criticité des risques

Criticité = gravité * fréquence

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Principes généraux de prévention :
▶ Éviter les risques ;
▶ Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;
▶ Combattre les risques à la source ;
▶ Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas
dangereux
ou par ce qui est moins dangereux ;
▶ Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble
cohérent, la technique, l'organisation du travail, les
conditions de travail, les relations sociales et l'influence des
facteurs ambiants, notamment en ce qui concerne les risques
liés au harcèlement moral;
▶ Prendre des mesures de protection collective en leur
donnant la
priorité sur les mesures de protection individuelle ;
▶ Donner les instructions appropriées aux travailleurs.
Exercises
• vous étiez en état d’ivresse au moment du sinistre,
serez vous indemnisé?
• une maison construite dans une zone définie
inconstructible est elle assurable?

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Responsabilité civile et assurance
▶ Le droit est le parfait reflet de l’évolution de la perception du
risque dans notre société. Il suffit en effet de considérer
l’ évolution du droit de la responsabilité civile pour en
être convaincu.
o La responsabilité du fait personnel : (je répare le dommage
que je cause) ou;
o La responsabilité du fait des personnes/choses : dont on
doit répondre ou des choses que l’on a sous sa garde;
o La responsabilité pour risque (je dois réparer le dommage
né de l’activité dont je suis le bénéficiaire, exemple régime
de réparation des accidents du travail).
o La responsabilité sans faute : (parce que je suis conducteur
automobile, je suis responsable dans quasiment tous les cas
des dommages causés par mon véhicule).
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Caractères d’un contrat d’assurance
▶ Nommé : envisagé par la loi qui définit son régime juridique
▶ Adhésion : la société d’assurance/ l’assureur impose son contrat et
ne
fait pas d’aucune négociation de ces termes, elle est en une
position de force. Néanmoins, La loi impose un contrat-type qui
s’applique à tous et doit comprendre un ensemble d’éléments, les
dispositions relatives à la formation, la durée et la résiliation sont
unanimes.
▶ Synallagmatique : Chacun est créancier et débiteur, pour le
contrat
unilatéral, une personne ou plusieurs sont engagées envers une
ou plusieurs autres sans que de la part de ces derniers, il y
ait engagement. Il n’y a pas de réciprocité.
▶ A titre onéreux : le souscripteur doit toujours payer le prix de
la
sécurité vendue par l’assureur;
▶ Aléatoire : seul un risque aléatoire peut faire l’objet d’une
assurance,
il dépend d'un ou plusieurs événements incertain;
▶ À durée déterminée : La durée du contrat d’assurance est
Objectifs
▶ Pourquoi un droit des assurances ?
▶ Protection des assurés : L’un des objectifs essentiels du droit des
assurances est la protection des assurés contre les abus des assureurs
▶ Pourquoi un contrat d’assurance?
▶ les exigences de protection des patrimoines contre les risques
▶ une opération anti-aléatoire de lutte collective contre le hasard
et
accorde une certaine confiance en l’avenir;
▶ C’est une manifestation de l’instinct de conservation et de
protection
contre les événements du destin qui peuvent toucher la vie, la
santé, l’intégrité physique, le patrimoine, les biens, la famille.
▶ Elle consiste à prévenir un dommage, à se protéger contre tous
les
risques éventuels, à identifier l’auteur du dommage, à rechercher
sa responsabilité, à l’assister et à réparer ledit préjudice
Fonctions de l’assurance :
▶ Rôle social : qui consiste à protéger les personnes et
les
biens contre les coups du sort.
▶ Rôle économique : provient de la garantie qu’il
accorde
aux investisseurs, et de son propre rôle d’investisseur
des fonds qu’il a en gestion.
▶ Un moyen de crédit puisqu’elle permet aux individus
créanciers -opérateurs financiers- de consentir du
crédit à leurs clients ou opérateurs économiques tout en
ayant la certitude d’être payés en cas d’insolvabilité de
leurs débiteurs

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