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Bonjour

Pourquoi envions-nous les autres ?


Qu'il s'agisse des relations politiques ou de la vie professionnelle, notre
propension à envier les autres est une constante. Nous pensons que les
Allemands s'en sortent mieux, n'ont pas de problème d'emploi... ce qui
n'est pas vrai Et c'est encore plus visible dans notre vie personnelle.

Mais pourquoi cette tendance ? 


Nous sommes des êtres désirants et le désir est notre moteur. Que nous
voulions atteindre un objectif, réaliser une œuvre ou vivre une histoire
d'amour. C'est cette force-là qui nous anime, cette force identifiée par
Freud et qui s'appelle la libido.Nous projetons sur les autres ce que nous
désirons : ainsi, si l'autre vit une vie qui nous semble meilleure que la
nôtre ou fait preuve de capacités que nous n'avons pas, nous l'envions.
Nous voudrions être à sa place, posséder ce qu'il a.
C'est un sentiment désagréable et que nous cachons volontiers car il est
socialement désapprouvé : depuis que nous sommes enfants, il nous est
répété qu'il n'est pas beau d'envier son voisin. Mais en réalité, ce que
nous pensons meilleur chez les autres n'est souvent qu'un fantasme : rien
ne nous dit que le bonheur que nous prêtons à celui qui est célèbre ou
riche ou amoureux est vraiment vécu par lui, qu'il ne connaît pas un
drame personnel ou des moments de découragement ?
Se comparer aux autres
Nous vivons dans une société qui valorise la compétition, l'excellence et
affiche clairement son mépris pour ceux qui ne sont pas les meilleurs,
depuis les concours d'entrée aux grandes écoles en passant par les Jeux
Olympiques jusqu'aux compétitions télévisées comme Master Chef.
Evidemment, nous intériorisons ces modèles et devenons notre maître le
plus sévère.
Jamais assez bien, jamais assez fort à notre propre yeux ; nous sommes
notre meilleur tyran !
D'où le sentiment que les autres font mieux : s'organisent mieux, sont
plus sûrs d'eux, plus rapides, plus intelligents... Ce n'est pas toujours le
cas. Et même si cela s'avère vrai, ceux qui réussissent sont ceux qui sont
les plus adaptés au système, mais ne sont pas forcément les plus
sensibles ni les plus intelligents.
Des raisons plus profondes

D'après la psychanalyste Gabrielle Rubin, cette tendance à la comparaison lorsqu'elle


devient inhibante proviendrait souvent d'une enfance entre une mère dévalorisante et
un père indifférent. Ce déséquilibre entraine une perpétuelle insécurité intérieure :
qu'est-ce que je vaux ? Un enfant pense toujours que ses parents ont raison : s'il n'est
pas apprécié et valorisé par ses parents, c'est qu'il y a une bonne raison, et l'enfant
pense toujours qu'il en est le responsable : il n'est pas digne d'intérêt.
S'en sortir

Si la souffrance est telle qu'elle empêche de vivre, une thérapie s'avère


indispensable. S'il s'agit des petits inconvénients et des hauts et des bas
quotidiens, rappelons-nous que la vie ne se résume pas à "faire mieux"
que les autres, mais que les vraies victoires sont celles qui nous
permettent d'accepter nos faiblesses, nos échecs, de sortir de notre
imaginaire enfantin, sans sombrer dans la dévalorisation. On se fiche
complètement d'être le "meilleur", ce qui compte, c'est de se sentir en
adéquation avec soi-même et ses valeurs profondes
Quelques outils
1.Le questionnement. Se poser des questions et tenter d’y répondre est un moyen efficace de
découvrir des choses qu’on ignore sois même. Voici quelques questions que vous pourrez
utiliser
Qui suis –je ? D’où je viens ? Pourquoi suis-je sur terre ? Quelle est ma destinée ?
Quelles sont les choses dans lesquelles j’excelle naturellement ?
Quand je ne serai plus de ce monde, qu’est-ce que je voudrais que les autres retiennent de
moi ? Ma famille ? Mes amis ? Mes collègues ? etc.
Quelle contribution souhaiterais-je apporter au monde ?
Rassurez-vous, la réponse à ces questions ne viendra pas en une seule journée. Vous devriez
patienter. Mais le fait de se les poser, déclenchera un processus de recherche en vous. Soyez
attentif. Ecoutez votre cœur et noter toutes les réponses qui vous viendrons à l’esprit.
Regarder les mots ci-dessous et laissez-vous capturer par elles.
Choisissez un mot que vous allez vous faire se souvenir de quelqu'un.
Laissez un message pour cette personne

• Beauté Bonheur Liberté Confiance Force Courage


• Curiosité Foi Generosité Amitié
• Generosité Silence Joie
•  légèreté  intelligence attention
L’oral

• https://www.youtube.com/watch?v=iYEZj7hm2og&t=36s
L’enigme

• https://www.youtube.com/watch?v=yTm8Kftnuy0
Retrouver de la motivation dans son quotidien

La motivation, elle va, elle vient. Et il arrive qu'elle disparaisse,


purement et simplement laissant place à une paresse aigüe. Alors,
comment faire pour la retrouver ?  Pas envie de se lever ni de travailler,
le manque de motivation laisse place à un sentiment d'inutilité et de
morosité. Comment retrouver le chemin de la motivation ?
Apprendre à lever le pied

La motivation nous donne des ailes. On a la pêche, on est efficace et le moral


est au beau fixe : un système de vases communicants qui fonctionne dans les
deux sens ! Ainsi, le manque de motivation s'accompagne souvent d'un petit
coup de mou : pas envie, pas le moral, pas l'énergie... En somme, lorsqu'on
perd la motivation, on passe d'un cercle vertueux à un cercle vicieux ! Pour en
sortir ? On commence par se faire à cette idée : Non, on ne peut pas être au top
365 jours par an ! Alors, on lève le pied sur la culpabilité, on prend le temps de
ne rien faire et on s'offre une pause salutaire pour recharger les batteries.
Se recentrer pour avancer 
Une carrière brillante, un couple épanoui, une famille parfaite : une image de la
réussite totale, qui est parfois écrasante ! Dans la vraie vie, c'est nettement moins
glamour. On court beaucoup et on s'improvise volontiers multitâche pour garder la
situation sous contrôle. Et tandis qu'on s'éparpille, la motivation s'étiole. Et si on
prenait le temps de se recentrer un peu ? De temps en temps, on s'impose un petit
en tête à tête avec soi-même. Et on se pose quelques bonnes questions.
Quelles sont mes vraies priorités ? Quelles sont mes frustrations et mes envies ?
Un petit point qu'on effectue régulièrement, pour réajuster le tir et cibler des
objectifs qui nous font vraiment vibrer. 
Rationaliser ses objectifs
L'ambition ? Oui, mais avec un esprit pragmatique ! Car lorsque l'on
vise d'emblée les étoiles, il y a des chances pour que la motivation
s'estompe en chemin. Alors, si l'on s'autorise à voir grand et à viser
haut, on n'en pose pas moins nos objectifs de façon rationnelle et
précise. Et on en profite pour baliser le chemin, en établissant des
objectifs intermédiaires, autrement dit des paliers. Une recette adaptée
à nos petits et grands challenges ! (Et on pense à se féliciter...)
• Sortir de sa zone de confort
Comment rester motivé, lorsque chaque jour, c'est la même routine ? La
bonne idée : sortir de sa zone de confort, en se lançant de nouveaux
défis. On mise par exemple sur les basiques, comme une prise de parole
en public. Un petit jeu de « cap ou pas cap ? », idéal pour repousser nos
peurs de façon ludique, s'ouvrir de nouveaux horizons et augmenter
la confiance en soi. Et, en bonus, une respiration bienvenue pour
renouer avec la motivation ! 
Halte à la frustration ?
La « to-do list » du jour, au premier regard, c'est la déprime. Il faut admettre qu'on a tendance
à penser que les corvées, plus vite elles sont expédiées, mieux c'est. Pourtant, ce
raisonnement est la porte ouverte à la procrastination. On termine la journée en ayant fait le
plein de frustration et de stress, deux grands ennemis de la motivation ! Comment lutter ? On
commence par anticiper : plutôt que de concentrer toutes les tâches qui nous agacent sur la
journée, on les répartit sur la semaine. Surtout, on enchaîne en étendant la thématique de
notre « to-do list » quotidienne, pour y intégrer quelques petits moments de plaisir. 
•  
• Adopter un point de vue plus valorisant 
Lorsque l'on bute sur un obstacle ou que l'on se sent enlisé dans une situation déplaisante, le
découragement pointe vite le bout de son nez. On peut alors être tenté de baisser les bras. Et si on
changeait de point de vue ? OK, on n'est peut-être pas venu à bout de notre « to-do list », mais on a
fait beaucoup d'autres choses. Et si, pour une fois, on listait le travail accompli ? Un obstacle que l'on
n'arrive pas à surmonter ? On est déjà venu à bout de situations critiques : c'est le moment de se les
remémorer ! On n'a pas peur de revaloriser nos accomplissements et nos acquis, pour renouer avec
la motivation.

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