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1
Chapitre 2: le secteur bancaire tunisien
l’entreprise bancaire:
intermédiaire financier,
établissement de crédit,
les métiers de la banque
2
L’entreprise bancaire
3
l’entreprise bancaire: intermédiaire
financier
1. Le rôle intermédiaire des banques
Les banques constituent des intermédiaires financiers
spécifiques.
Elles interviennent entre les prêteurs et les
emprunteurs (la finance intermédiaire).
Cette intermédiation peut être défini par leurs
fonctions traditionnelles :
la collecte des dépôts,
la distribution des crédits
et la gestion des moyens de paiement.
4
La banque : un intermédiaire financier
La notion d’intermédiation financière a été définie en 1960. Ils ont
analysé la mission fondamentale de la banque en tant qu’intermédiaire
financier.
la fonction essentielle des intermédiaires financiers consiste à
transformer les caractéristiques des actifs financiers.
Ainsi, les intermédiaires financiers assurent une transformation des
échéances et des risques
Dans chaque économie, il existe sur le plan financier deux catégories
d’agents économiques.
D’une part, il existe les agents à capacité de financement. Les
revenus de ces agents sont plus élevés que leurs dépenses. Alors, ils
cherchent à placer leurs ressources (ce sont les prêteurs)
. D’autre part, il existe la catégorie des agents à besoin de
financement. Les dépenses de ces agents sont plus importantes que
leurs revenus comme c’est le cas des entreprises et des administrations
(ce sont les emprunteurs). 5
Les justifications de l’existence des
intermédiaires financiers
6
L’intermédiaire financier et les coûts de
transaction
réduire les coûts de transaction
Ces coûts de transaction sont constitués du coût de recherche
Ils comprennent également les coûts résultant de la surveillance
de l’exécution du contrat.
Ainsi, la monnaie constitue le seul actif qui détienne ces deux caractéristiques.
. Les banques sont les seuls intermédiaires financiers qui aient la possibilité de
transformer leur dette en moyens de paiement généralement acceptés dans les
échanges.
Cette fonction est octroyée aux banques grâce à son appartenance au système
bancaire organisé et contrôlé par une banque centrale qui garantit les banques
dans le cas du risque total d’illiquiditée
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La banque : établissement de crédit
Cette approche met l’accent sur la banque en tant
qu’institution dont la définition et les opérations
accomplies relèvent d’une législation spécifique
Les différentes forme d’activité
Les formes d’activité bancaires prévues par la loi n 2001-65
du 10 juillet 2001, peuvent être regroupées en trois grande
catégories :
Les opérations de banque
Les activités connexes
Les prises de participations
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Les opérations de Les activités connexes Les prise de participation
banque
-Ingénierie financière
-Tout les services qui
facilite la création …
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Le monopole des banques
La loi bancaires établit le monopole des établissements
de crédit en matière d’opération de banque l’article 3 a
prévues un certain nombre d’exceptions :
- pour la réception des dépôts
Les fonds reçus pour constituer ou augmenter le capital
Les fond provenant d’une émission d'obligation ou de
titre de créance
-pour la distribution de crédit
Les crédit consentis par les firmes commerciale a leurs
client pour fournitures / prestation de service
Les prêts entre sociétés d’un même groupe
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La classification des banques
La législation bancaire prévoyait quatre catégorie de
banques
banques de dépôt
Les banques d’investissement
Les banques d’affaires
Les banques off-shore
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Article 3 : Sont considérés comme dépôts reçus du
Banques de dépôt
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Banques d’investissement
Article 6 Les établissements de crédit comprennent les
banques et les établissements financiers.
Les établissements de crédit peuvent effectuer toutes les
opérations énumérées à l'article 2 de la présente loi,
seules, toutefois, les banques sont habilitées à recevoir
du public des dépôts quelles qu'en soient la durée et la
forme.
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Les banques d’affaires
Agréées pour effectuer a titre d’activité principale
- Les opérations de conseil et assistance en matière de
gestion patrimoine
- Gestion financière
- De manière général tout les services destinés a faciliter
la création le développement et la restriction des
entreprises
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Les banques off-shore
il s’agit de banques a régime de changes spécifique
Travaillant avec les non résidents
Recevoir librement des dépôts qu’elles qu’en soit la
durée et la forme
Elles peuvent recevoir tous fonds en provenance de
l’étranger leur activité est soumise a des règles
particulières notamment en ce qui concerne :
La collecte et l’emploi des fonds en dinars
financement en devises
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L’agrément nécessaire a l’exercice de la
profession bancaire
L'exercice de la profession bancaire est subordonné
sous peines de sanctions pénales prévues par l’article 51
de la loi bancaire en Tunisie
L’agrément préalable délivré par le ministre des
finances
Compte tenu de :
l’activité de l’établissement requérant
Moyen techniques et financiers
La qualité des apporteurs de capitaux
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La banque: un métier
Les deux approche de l’entreprise bancaire évoquées
précédemment
-sont partielle dans la mesure
limite a présenter une classification des établissements
de crédit
le recours a la notion métier se définissant comme une
activité articulée autour de couples produit-client , du
know-how et de structure de production permet de
compléter la présentation de l’entreprise bancaire
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Les différents métiers de banques reconnus a travers des
critères adéquats définis par la littérature financière
Activité domestique
( on shore)
Banques a Banques
réseau de sans
guichets réseau
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• Il s’agit d’un établissement de crédit spécialiste
• Présent sur un segment de marché
( clientèles)
Banque
• Selon le cas dispose ou non un réseaux
• Banque universelle est un
établissement de crédit généraliste
• Présente sur tout les segments du Banque
marché
• Dispose un réseaux de guichet
banque
Une typologie des métiers de la
Les Principaux risques bancaires
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les risques bancaires
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1/ Le risque de crédit ou de contrepartie :
C'est le risque de perte dû à l'incapacité des clients,
souverains et autres contreparties de la banque, de faire
face à leurs obligations financières (incluant le
risque de pays).
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2/ Le risque de marché :
C'est le risque de perte due aux changements dans les
prix et taux de marché (taux d'intérêt sans risque), les
corrélations entre eux et leurs niveaux de volatilité.
Les risques de marchés se mesurent à partir de
l'instabilité des paramètres de marché : les taux
d'intérêts, les indices boursiers, les taux de
change.....Cette instabilité est mesurée par la
« volatilité » qui est un indicateur très utilisé du
risque.
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3/ Le risque de liquidité :
C'est le risque pour le Groupe de ne pouvoir faire face à
ses engagements suivant leur échéance. Autrement
dit C'est un risque majeur puisque une situation
d'illiquidité extrême entraîne la faillite d'un
établissement.
Une banque peut souffrir d'illiquidité suite à :
des pertes importantes qui résultent de défaillances des
contreparties ;
l'évolution des marchés ;
des retraits massifs de fonds inattendus....
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4/ Les risques structurels :
C'est le risque de pertes ou de dépréciations
résiduelles sur les postes du bilan en cas de mouvement
des taux d'intérêt ou des taux de change.
Ainsi on peut définir :
4.1/ Le risque de change :
Par définition le risque de change peut se définir
comme : «Un risque associé aux opérations effectuées
en devises étrangères».
4.2/ Le risque de taux d'intérêt :
Par définition le risque de taux d'intérêt est : «Le risque
de perte lié à une évolution défavorable des taux
d'intérêt».
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5/ Le risque opérationnel :
Pour le comité de Bâle peut se définir comme : «Risque
de pertes directes ou indirectes d'une inadéquation
ou d'une défaillance attribuable à des procédures,
personnels, systèmes internes ou événements
extérieurs ».
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Les différents types de risque
de crédit bancaire
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1/ Le risque de contrepartie :
Le risque de contrepartie est caractérisé par la
probabilité de défaillance du client relative
principalement à deux facteurs qui sont la qualité du
débiteur (classe de risque ou notation) et la maturité
du crédit.
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2/ Le risque d'exposition :
Le risque d'exposition est l'évaluation du montant des
engagements au jour de la défaillance. Ce montant
dépend du type d'engagement accordé
(facilité de caisse, prêt moyen à terme, caution,
opérations de marché, ...),
du niveau confirmé ou non,
de la durée de l'engagement et de sa forme
d'amortissement (linéaire, dégressif,...).
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3/ Le risque de récupération :
Le risque de récupération est, la valeur attendue de la
réalisation des garanties (sûretés réelles et
personnelles)
et de la liquidation des actifs non gagée de la
contrepartie.
La valorisation des garanties détenues vient en
déduction de l'exposition.
Elle est la fonction de la valeur initiale du bien, du
caractère nécessaire ou non pour la poursuite de
l'activité, de sa durée de vie, du marché d'occasion et de
la décote en cas de vente forcée.
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III. Le cadre juridique et réglementaire
La nouvelle loi bancaire
La nouvelle loi bancaire vise à organiser les conditions
de pratique des opérations bancaires et financières
suivant les normes prudentielles et internationales,
:
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A- Les opérations bancaires, les banques et
les établissements financiers :
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La tutelle du secteur bancaires
Les autorités de tutelle du secteur bancaire sont
chargées de certaines missions de contrôle a
priori:
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Vision
ACPR est garante de la stabilité financière via l’Autorité
de contrôle prudentiel et résolution qui vérifie que les
établissements de crédit, les entreprises d’assurance et
les mutuelles respectent les règles de prudence.
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MISSIONS
’ACPR est issue du rapprochement entre les autorités
d’agrément (CEA -Comité des entreprises d’assurance
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L’objectif
de garantir une résolution ordonnée des banques
défaillantes, en réduisant au minimum la charge qui
pourrait retomber sur les contribuables et l’économie
réelle.
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L’adaptation de marché de capitaux
La restructuration du marché financier
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L’adaptation du marché de capitaux
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