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plateau de phosphate
La mine de Youssoufia est située dans le gisement
de Ganntour, qui occupe la majeur partie du
plateau de phosphate au sud de la méseta
marocaine, dans un rectangle d’une longueur
de 125 Km et une largeur de 20 à 30 Km,
limité au Nord par le massif primaire des Réhamna,
au Sud par le chaînon des Jbilet, à L'Ouest par
les formations jurassiques à gypse des Mouissat
et à l'Est par l'Oued Tassaout.
Localisation géographique du
gisement de Ganntour
La mine de Youssoufia est située dans le gisement de Ganntour, qui occupe la majeur partie du plateau de
phosphate au sud de la méseta marocaine, dans un rectangle d’une longueur de 125 Km et une
largeur de 20 à 30 Km,
limité au Nord par le massif primaire des Réhamna, au Sud par le chaînon des Jbilet, à L'Ouest par les
formations jurassiques à gypse des Mouissat et à l'Est par l'Oued Tassaout.
Etude Géologique
– Stratigraphie
• Socle paléozoïque
– Le massif de Réhamna
– Les Jbilet
• La couverture transgressive
Litho-stratigraphie de la série phosphatée
• Le Maestrichtien
• Le Maestrichtien est représenté à sa base par des dépôts phosphatés d'une
quarantaine de mètres constituée de grès et de silt marneux, sur lesquelles s'est
déposée la série phosphatée. La partie phosphatée du Maestrichtien peut être
subdivisée en deux termes séparés par des argiles Maestrichtiennes.
• Le terme de base, constitué par une alternance de couches phosphatées appelées
en nomenclature O.C.P des Couches (6, 5, 4, 3) ou (C6, C5, C4, C3), et des niveaux
marneux.
• Le Montien
• Le Montien est constitué de sable phosphaté C1 et C0, intercalé par des calcaires
généralement phosphatés, ces deux couches correspondent aux niveaux les plus
riches en P2O5, le faisceau Montien se réduit par endroit à un seul niveau
phosphaté (C1).
• Couche 1 : Correspond à la couche exploitée, au centre de Youssoufia. Elle est
constituée de phosphate sableux oolithique meuble avec du calcaire phosphaté à
la base. La couche 1 est surmontée par un intercalaire calcaire généralement
phosphaté à carditas, qui la sépare de la couche 0. Cet intercalaire disparaît
localement.
• Couche 0 : Constituée de phosphate sableux, relativement moins riche en P 2O5,
elle peut être absente par endroit.
• Le Thanetien
Cet étage est représenté par une alternance des sables marneux phosphatés du faisceau A
et des marnes. Il comporte 3 sillons :
– Sillon A3 : constitué de sable marneux phosphaté et calcaire.
– Sillon A2 : constitué de sable marneux phosphaté.
– Sillon A1 : constitué de marne sableuse et sable phosphaté, marne bitumineuse.
• L’Yprésien
Représente un étage repère dans le gisement. Il peut être subdivisé en trois niveaux
suivants : les argiles yprésiennes, la couche des 11 mètres, et la série marno-chérteuse.
– Les argiles yprésiennes sont constituées d’argiles plastiques, qui deviennent
bitumineuses dans les zones à phosphates noirs. Leur puissance moyenne est de 4m.
– La couche des 11 mètres (C11): correspond à des sables silteux et phosphatés. Sa
puissance varie de 0,25m à l'Ouest et 22m à l'Est.
– La série marno-chérteuse: constitue une alternance de marnes blanches et jaunes, avec
des passées siliceuses. Elle peut être subdivisée en trois sillons: C, D, E.
– Sillon C:phosphates sableux et silex
– Sillon D: phosphates sableux et calcaires
– Sillon E: phosphates sableux et calcaires
• Le Lutétien
Les dépôts Lutétiens coiffent la série phosphatée. Ils représentent une dalle dure de calcaires
dolomitiques, en bancs massifs appelé dalle à Thérsitées.
Litho-stratigraphie de
la série phosphatée
– Nappe supérieure
• repose sur les argiles yprésiennes inférieures
– Nappe intermédiaire
• nappe captive qui présente des caractéristiques médiocres. Elle est
localisée entre la couche C1 et les argiles yprésiennes.
– Nappe inférieure
• Entre les argiles maestrichtiennes, et la couche C1.
Le traçage
Rabot
Sens de déplacement
du Rabot
Vers le
Transfert
Blindé
Piles mobiles
Aération
• Aération naturelle : assurée par une circulation de l’aire crée par l’existence d’un
gradient naturel de pression entre les différents points du chantier, le
renouvellement de l’aire est assuré par les puits d’exploitation et les descenderies.
• Aération artificielle : est crée par des ventilateurs soufflants et/ou aspirants
installés dans les puits d’aération.
Problèmes des mines souterraines.
L’analyse du log stratigraphique montre que malgré sa diversité, les matériaux qui
composent les couches restent comparables, et se résument du point de vu
géotechnique en 3 catégories de couches :
– une couche tendre : composée de sable, de marne et d’argile phosphaté, et
dont l’épaisseur varie entre 1.1 et 10 mètres.
– une couche dure : composée de silex et calcaire, telle que les marne siliceuse,
marne et calcaire phosphaté. Ce type de couche caractérise dans la mine de
Youssoufia le mur et le toit de la voie, et les intercalaires des couches tendres.
Leur épaisseur est très variable de 0.4 au Montien à 10 mètre à l’Ypresien.
– une couche intermédiaire : composée essentiellement d’argiles bitumineuses
yprésiennes. Son épaisseur est de 4 mètres.
Echantillon Masse Charge de Module de Coefficient de Angle de Cohésion C
Volumique rupture (N) Young E poisson frottement interne (Bar)
(Bar) (degré)
• Pour modéliser les pressions de terrain par la méthode des élément finis, nous
avons procédé en deux étapes :
• Une discrétisation du terrain à étudier dans laquelle nous avons respectée les
conditions aux limites et de la méthode de simulation.
• Le critère de Drücker Prager est un critère qui s’écrit en fonction des trois
contraintes principales s1, s2 et s3, et qui en fonction des invariants de contraintes
s’ecrit sous la forme :
m 2 sin, c C cot g
F II ˆ m 2 ( I c) 2
C = Cohésion et = Angle de frottement interne
Cette méthode est très lourde, surtout lorsqu’il y a des divergences qui
apparaissent .
• 2ème méthode :
– On utilise un fichier switch, dans lequel on peut choisir d’activer ou de
désactiver des éléments en fonction du Pas de temps.
– L’avancement du creusement est simulé en plusieurs Pas de temps, et à
chaque Pas, on désactive un certain nombre d’éléments.
Nous avons essayé dans cette
simulation de respecter l’ordre Plan de Plan de
Symétrie Symétrie
chronologique des événement:
– Nous avons donc commencé le
creusement par les voies de tête et de
base (de la voie principale vers la voie
d’installation),
– Puis par la voie d’installation,
– Enfin, nous avons attaqué le panneau à
exploiter (de la voie d’installation vers la
voie principale).
-2000000
Graphe 3.3 coupe longitudinale passant par le toit à l'axe de la voie
0 10 20 30 40 50 60 70 80
500000
0
20 30 40 50 60 70 80
-2100000
-500000
S ig Z
Sig Z
-1000000
-1500000
-2200000
-2000000
Front de Taille
-2500000
Y
Sig Z
-2300000
X
0
10 20 30 40 50 60 70 80
-500000
-1000000
Sig Z
-1500000
-2000000
-2500000
-3000000
Y
0m 5m 10 m 15 m 20 m
Graphe 3.6: Evolution des contraintes en fonction de l'avancement du front
coupe à 12 m du démarrage.
500000
0
-500000 20 25 30 35 40 45 50 55 60
-1000000
Sig Z
-1500000
-2000000
-2500000
-3000000
X
60
30
45
x=00
-3000000--2500000
35 -1000000-0
25 -2000000--1000000
-3000000--2000000
0
0
15
30
39.5
55
100