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FABRIQUE DE PARPAING
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FABRICATION AUTOMATIQUES DE PARPAINGS


Dans une usine fabriquant des produits moulés en béton (parpaings, pavés, hourdis, etc...), plusieurs
machines semblables à celle représentée croquis 1 sont utilisées. Elles sont toutes alimentées en béton à
partir d’une centrale unique non représentée (hors sujet).

L’évacuation des produits vers les étuves est réalisée à l’aide de chariots élévateurs filo-guidés ou
pilotés par un conducteur (hors sujet).

Croquis 1

Remarque : L’installation est représentée vue de dessus.


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Remarques :
- Pour ne pas nuire à la clarté du croquis, les différents dispositifs de guidage ont été omis.
- Le tiroir-doseur glisse sur une tôle de fond fixe.
- La partie inférieure du moule a été représentée en appui sur la planche, le vérin V2 ayant
sa tige sortie.
- Aucun capteur n’est représenté.
- Ni le moule ni le tiroir-doseur ne possèdent de fond.
- La table vibrante est équipée d’un moteur-frein. asynchrone , riphasé 220/380 V, à
démarrage direct.
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1 - Description de l'installation : (Voir croquis 1, 2 et 3)


L’installation comprend :
- Une presse hydraulique à mouler les parpaings. Son alimentation en béton s’effectue par l’inter-
médiaire d’une trémie fermée par un casque et sous laquelle se trouve un tiroir-doseur. Le moule
étant convenablement rempli, le béton est pressé (presse) et vibré (table vibrante).
- Aussitôt après démoulage. les parpaings fabriqués par douze sur une planche sont évacués vers un
ascenseur. Là. les planches sont successivement montées dans un casier vertical.
- Lorsque le casier contient dix planches. il est transporté par un chariot B1 élévateur vers une
étuve.
Là, on pratique un auto-étuvage des parpaings (on profite des calories dégagées par le béton)
pendant 24 heures minimum.
- Ce temps écoulé, les planches sont reprises par le chariot élévateur et dirigées vers un descendeur.
- Elles sont descendues successivement vers un palettiseur. Une pince à serrage hydraulique prend
les parpaings séchés (une couche de douze à la fois) et en constitue une pile déposée sur une palette.
La pince est suspendue sous un chariot qui en assure les déplacements. Afin d’obtenir une bonne
stabilité de la pile, la pince effectue une rotation d’un quart de tour avant le dépôt de chaque couche
paire.
- la pile terminée, la palette et son contenu sont dirigés vers un parc de stockage.
- les palettes vides proviennent d’un distributeur automatique (étudié plus loin).
- les planches vides sont recyclées vers la presse à mouler. Auparavant, elles subissent un brossage
mécanique, puis un retournement.
- tous les vérins utilisés sont hydrauliques et pilotés par électro-distributeurs. (Pompe : moteur
triphasé. à cage, démarrage direct).
Cette installation étant à vocation universelle (on peut fabriquer divers produits par remplacement
du moule et modification de la qualité du béton), il est envisagé de faire varier :
- la quantité de béton déversée dans le moule qui dépend du nombre d’ouvertures du casque et
d’aller-retours du tiroir-doseur. (3 à 9).
- le nombre de couches déposées sur la palette.

2 - FONCTIONNEMENT DE L’INSTALLATION :
Après fermeture du sectionneur général et de l’interrupteur SMP, il y a démarrage de la pompe hydrauli-
que. Lorsque la pression d’huile atteint 15 bars (PHE), le fonctionnement de l’ensemble est rendu possi-
ble.
Afin de faciliter l’exploitation de l’installation, il est prévu un fonctionnement séparé des parties “Mou-
lage” et “ Palettisation ”. Dans ce cas, il est nécessaire d’effectuer une manutention manuelle des planches
vides, aussi bien à l’entrée de la presse qu’à la sortie du palettiseur.
Un commutateur sélectionne deux types de fonctionnement :
2.1 - Automatique:
2.11 Cycle de moulage

L’ouvrier chargé de la centrale à béton remplit la trémie (hors sujet).


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La presse à mouler ayant été initialisée :


- moule en haut (SMH).
- tiroir-doseur reculé (SAR).
- une planche se trouvant sous celui-ci (SPP).
Si l’on actionne le bouton “ Départ cycle Moulage “ (DCM), le vérin V1 pousse une planche sous
la presse, sur la table vibrante arrêtée (position de la planche détectée par STV). Le vérin V2 descend
alors la partie inférieure du moule. En fin de descente (SMB), il y a ouverture du casque, suivie d’une
fermeture, puis le tiroir-doseur fait un aller-retour au-dessus du moule, y déversant une certaine
quantité de béton. Pour le modèle de parpaing considéré, il est nécessaire de déverser ainsi 5 doses de
béton. De ce fait, le processus se répète 5 fois.
Le tiroir-doseur étant reculé, la presse descend à son tour (V5), en pressant la partie supérieure du
moule sur le béton. Simultanément, la table vibrante entre en action (moteur-frein entraînant un
vibreur à balourd). Lorsque la presse atteint le fin de course bas (SPB), il y a arrêt du vibrage et on
n’exerce plus de pression sur le béton (V5 étant commandé par électro-distributeur à 3 positions qui
passe en position intermédiaire). La presse repose en bas, la partie inférieure du moule remonte
jusqu’à actionner SMH, puis la presse remonte à son tour (SPH), ce qui permet à V1 de pousser une
nouvelle planche et d’évacuer ainsi les parpaings fraîchement moulés vers l’ascenseur. Le cycle se
répète ainsi tant que le niveau du béton dans la trémie (SNB) n’a pas atteint un certain minima ou que
L’arrivée de planches vides n’a pas fait défaut...

Après démoulage, les parpaings envoyés dans L’ascenseur sont montés dans le casier vertical
jusqu’à ce que le nombre de planches atteigne 10. Puis ce casier est transporté vers L’étuve. Etude
hors-sujet.

2.12 - Cycle de palettisation :


Le chariot du palettiseur est équipé de deux moteurs asynchrones triphasés à cage, à électro-frein
incorporé (3 bornes sorties).
a) moteur de levage : 2 vitesses (1 480 et 485 tr/min), à enroulements séparés, 380 V, réducteur
de vitesse en bout d’arbre. (Moteur M.L.)
b) moteur de translation : 2 vitesses (1 485 et 740 tr/min), à couplage d’enroulements (type
Dahlender), 380 V, réducteur de vitesse. (moteur M.T.)

A l’état initial, le chariot du palettiseur se trouve à gauche (SG), c’est-à-dire au-dessus du tapis
T1, la pince est ouverte (SO), en haut (SH) et en position initiale (SPI), V7 non actionné. II n’y a pas
de palette vide sur le tapis T2 (SPV). II existe des palettes dans le distributeur (SPD) qui est en
position haute (SEH). Ces palettes sont soutenues par les 4 doigts du distributeur à quelques centi-
mètres au-dessus de T2. La montée et la descente des palettes est obtenue grâce à un treuil action-
nant les chaînes de levage.
Le cycle de palettisation ne peut avoir lieu que si L’on actionne le bouton “ Départ cycle
Palettisation “ (DCP) et si la pression d’huile est convenable (voir cycle de Moulage).
Après séchage, les parpaings acheminés depuis le descendeur parviennent, par le tapis T1, jusque
sous la pince, la planche actionnant SPL. T1 s’arrête alors. T2 étant à L’arrêt, le distributeur y dé-
pose une palette vide.
Le cycle de distribution est le suivant : (Voir Grafcet page 10).
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- L’élévateur (treuil de levage des palettes) descend, actionnant SEB, les doigts sont escamotés
par V8 (SDR), la pile de palettes est déposée sur T2.
- L’élévateur monte, au niveau de la 2e palette (SEI), les doigts sortent (SDS) saisissant ainsi la
pile de palettes pour n’en laisser qu’une sur le tapis, et L’élévateur termine sa montée en SEH (la
course totale est de 30 cm environ);
- le tapis T2 avance alors la palette jusqu’à ce qu’elle arrive sous le palettiseur, actionnant SPV.
Commence alors le cycle de palettisation proprement dit :

* Les mouvements de translation sont limités par 2 contacts de fin de course SG et SD.
Avant chaque arrêt, on opère un ralentissement par passage en petite vitesse (contrôlé par
SRG et SRD).

* Les mouvements verticaux sont limités par 2 contacts SH et SB.


La descente au-dessus de T1 se fait en grande vitesse jusqu’au contact de ralentissement
SRB et se termine en PV. SH et SRB sont actionnés par le guide-câble du treuil élévateur,
SB tient compte du mou sur le câble.
Le cycle des déplacements effectués par le palettiseur est représenté ci-dessous :

De plus, la pince effectue un mouvement de rotation d’un quart de tour pendant les déplace-
ments horizontaux avant (V7 actionné) et après (V7 non actionné) chaque dépôt d’une couche
paire (2e, 4e, etc.) sur la pile.
Le nombre de couches de la pile peut varier entre 3 et 8 (selon le produit fabriqué) et est
présélectionnable par commutateur SNC.
Après chaque retrait d’une couche sur T1, la planche vide est évacuée vers le poste de moulage
et L’on introduit une nouvelle couche de parpaings à L’aide du descendeur. Ce cycle a lieu tant
que la pile est incomplète.
A chaque fois que la palette est pleine, elle est évacuée par T2, cela au moment où le distributeur
dépose une nouvelle palette vide. (Hors-sujet).
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2.13 - Arrêt en Marche Automatique :

L’interruption des opérations de Moulage et Palettisation s’effectue en fin de cycle après action
sur les boutons d’arrêt correspondants ATM et ATP.

Un bouton d’Arrêt d’Urgence permet L’arrêt immédiat de L’installation par coupure des circuits
électrique et hydraulique.

2.2 - Fonctionnement Manuel :


Ce mode est prévu de façon à permettre une réinitialisation de la machine soit à la mise en service,
soit après un arrêt anormal (arrêt d’urgence ou coupure du secteur d’alimentation). (Etude hors-
sujet).

3 - SECURITES
L’ensemble de l’installation est protégé contre les courts-circuits et L’inversion de L’ordre des phases.
Le circuit de commande des divers moteurs et les électro-distributeurs sont alimentés en T.B.T.
Les divers moteurs, alimentés à partir d’un réseau triphasé 380 V + Terre, sont protégés contre les
surcharges.

4. Travail demandé:

4.1 Décrire à l’aide d’un GRAFCET point de vue commande le fonctionnement des seuls cycles de
moulage, distribution de palette et de palettisation ( Ascenseur, descendeur, approvisionnement en plan-
che, ... sont hors sujet).

4.2 Etude et réalisation du schéma de décompteur du nombre de couche de parpaing restant à empiler
sur la palette ( coté palettiseur). Sachant que ce décompter possède une sortie parmi dix à l’état logique 1
à un instant donné, et que l’on souhaite faire apparaître le résultat du décomptage sur un afficheur sept
segments, on demande de réaliser un circuit simple ( codeur) permettant cette adaptation.

Barème de correction
GRAFCET de moulage /5
GRAFCET de palettisation /5
GRAFCET de distribution ( y compris synchronisation entre les cycles ) /5
Circuit décompteur /5
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NOMENCLATURE DES AUXILIAIRES DE COMMANDE


UTILISES

PHE : automate de pression d’huile


SNB : automate de niveau minimal de béton dans la trémie
SPP : contact de présence de planche sous le tiroir
STV : contact de présence de planche sur table vibrante
SPL : contact de présence de planche sous la pince
SPD : contact de palettes dans le distributeur
SPV : contact de palette sur le tapis T2
SMH : contact détectant le moule en haut
SMB : contact détectant le moule en bas
SPH : contact détectant la presse en haut
SPB : contact détectant la presse en bas
SH : contact détectant la pince en haut
SB : contact détectant la pince en bas
SEH : contact détectant l’élévateur en position haute
SEI : contact détectant l’élévateur en position intermédiaire
SEB : contact détectant l’élévateur en position basse
SAV : contact détectant le tiroir-doseur en avant
SAR : contact détectant le tiroir-doseur en arrière
SCO : contact détectant le casque à béton ouvert
SCF : contact détectant le casque à béton fermé
SO : contact détectant la pince ouverte
SF : contact détectant la pince fermée
SPI : contact détectant la pince en position initiale
SPR : contact détectant la pince en fin de rotation d’un quart de tour
SG : contact détectant le chariot porte-pince à gauche
SD : contact détectant le chariot porte-pince à droite
SRG : contact de ralentissement dans le sens gauche
SRD : contact de ralentissement dans le sens droite
SRB : contact de ralentissement dans le sens descente
SDR : contact doigts rentrés sur le distributeur de palettes
SDS : contact doigts sortis sur le distributeur de palettes
SNC : commutateur de présélection du nombre de couches sur la palette
SNT : commutateur de présélection du nombre de coups de tiroir-doseur.

L’EMPLOI DE CETTE NOMENCLATURE EST IMPÉRATIF !!!


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