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Protocole et savoir vivre

DR AFFERI MÉLANIE
DÉFINITION

• Le protocole peut être défini


comme : « l’organisation
hiérarchique des rangs dans
l’État ».1
•  
• Le protocole peut être défini
comme les honneurs que les
souverains se rendaient entre eux ou
se font rendre par civilité ou par
devoir.
•  
• 1-Marie-France
LECHERBONNIER , le guide du
savoir -vivre
• Le protocole c’est l’ensemble des
règles d’étiquette, d’honneur et de
préséance dans toutes les cérémonies
officielles. Ces règles doivent être
observées par toutes les personnes
occupant un rang élevé dû à leur
naissance, leurs fonctions et titres ou
grades.
• Le protocole est donc
l’ensemble des règles régissant
les rapports des États et au sein
des États dont leurs
représentants doivent observer
en matière de préséance dans
les cérémonies et les relations
officielles.
• Ainsi comme l’a dit le
Président DE GAULLE « le
protocole c’est l’expression de
l’ordre dans la République ».
• Au sens large, le protocole est un
ensemble de règles générales de
politesse à cultiver à travers nos actes,
nos gestes et nos paroles dans notre vie
quotidienne.
• Le protocole organise et régule les
rapports humains au mieux de leur
réalisation. Il facilite la communication
et permet d’éviter de commettre des
erreurs et des impertinences.
• Le protocole se présente sous deux
facettes : une tournée vers l’extérieur
appelée protocole diplomatique et
l’autre tournée vers l’intérieur appelée
protocole officiel.
• Le protocole diplomatique
prépare le cadre et
l’atmosphère dans lesquels se
déroulent les rapports entre les
États. Il assure également la
mise en œuvre des détails de la
vie quotidienne des missions
diplomatiques.
• Quant au protocole officiel, il
règle les relations entre les
autorités d’un même pays. II a
trait aux rangs et préséances
des corps constitués tels qu’ils
doivent être respectés au cours
des cérémonies publiques
nationales selon les règles
protocolaires définies.
• A côté de ces deux faces, il y a
le protocole social, le protocole
militaire, le protocole naval, le
protocole ecclésiastique, le
protocole islamique, le
protocole entrepreneurial, le
protocole de l’Organisation
des Nations unies et des
institutions spécialisées, le
protocole des organisations
internationales et le protocole
épistolaire.
UTILITÉ DU PROTOCOLE

1/ La gestion de 3/Égalité de 2/ Etre soi-même


l’ordre et vivre avec les
hiérarchique traitement autres

5/La hiérarchie 6/Les avantages


4/Créativité des valeurs pratiques
1-LA GESTION DE
L’ O R D R E
HIÉRARCHIQUE

• Le protocole permet de gérer


l’ordre hiérarchique des
personnalités en toutes
circonstances réception,
discours, défilé. Ainsi il
détermine l’ordre suivant
lequel doivent être disposées
les autorités d’un État, d’un
organisme ou tout autre corps
organisé ou d’un groupe social.
2 - Ê T R E S O I - M Ê M E E T V I V R E AV E C L E S
AUTRES
• La vie en société exige l’établissement des codes pour simplifier les relations entre les
personnes. Ainsi les relations sociales imposent le respect des règles de bienséance et
de savoir-vivre. Ces règles s’observent dans deux directions : savoir être soi-même et
savoir vivre en harmonie avec les autres.
• Être soi-même, c’est imposer
une image agréable de soi ;
c’est apparaître soigné et
courtois ; c’est s’allier à un
bien-être physique et à un bien
être moral ; c’est une manière
de sentir son corps à l’aise ;
c’est être en harmonie avec le
moment et le lieu.
• Vivre avec les autres, c’est
savoir écouter autour de soi et
s’ouvrir aux autres.
3-ÉGALITÉ DE TRAITEMENT

• Le traitement et les honneurs son dus en


fonction du rang et de la fonction de
chaque personne et non des qualités ou
affinités avec la personne.
4 - L A C R É AT I V I T É

• En l’absence de textes, il faut user de créativité


pour résoudre les problèmes protocolaires
survenant en faisant preuve de tact, de subtilité et
en se fondant sur sa propre personnalité.
5-LA HIÉRARCHIE
D E S VA L E U R S

• La préséance est accordée en


fonction de certaines valeurs
notamment la conduite envers les
femmes, les personnes âgées, les
titres, les fonctions et les fortunes.
6 - L E S AVA N T A G E S P R A T I Q U E S

• Par la précision et la permanence les techniques protocolaires permettent


l’organisation des cérémonies et manifestations avec pertinence sans désordre et
conflits de personnes ou d’intérêts. Le protocole n’est pas figé, évolue avec le temps
et s’enrichit au fil de l’expérience.
LES RÈGLES DE PRÉSÉANCE

• La préséance c’est le respect de la hiérarchie, la suprématie d’une hiérarchie sur un


autre. En bref c’est identifier dans un groupe de personne donné l’ordre de priorité à
savoir qui passe en premier avant l’autre.
• Qui prend place au-dessus de qui ?
• Les règles de préséance sont différentes d’un pays à un autre et dans un même pays au
sein des différentes institutions. Elles sont liées au système politique et à l’ordre
constitutionnel du pays car les titres, rangs et fonctions différent d’un pays à un autre.
C’est pourquoi chaque État souverain édicte ses propres règles régissant la préséance
dans le respect des pratiques existant dans les autres pays.
• Il faut surtout retenir qu’en matière de préséance, la place la plus importante est
attribuée à la personne considérée comme la plus importante en fonction du lieu
quels que soient les régimes politiques et les époques.
• On distingue plusieurs types de préséances : la préséance de droit, la préséance de
courtoisie, la préséance dans les automobiles, la préséance dans l’avion, la
préséance dans le bateau, la préséance dans les escaliers, la préséance lors de la
prise de parole, la préséance dans l’ascenseur, la préséance en ordre linière,
préséance en ordre horizontal,
PRÉSÉANCES OFFICIELLES

• Elles concernent les hautes personnalités occupant des charges gouvernementales,


diplomatiques, électives, administratives et les personnes revêtues de grades ou de
titres honorifiques. La préséance ne se délègue pas.
3 TYPES DE PRÉSEANCE

1-Préséance 2-Préséance
des chefs du Corps
d’État diplomatique

3-Préséance
du Corps
consulaire
A - P R É S É A N C E D E S C H E F S D ’ É TAT

• Si un chef d’État étranger est reçu par le


Président de la République, la disposition des
places se fait de la façon suivante :
• Les deux chefs d’État sont placés l’un en face
de l’autre. A la droite du président de la
République, est placée l’épouse du chef
d’Etat invité. Ce dernier a, à sa droite l’épouse
du Président de la République hôte, le reste
suivant par ordre de préséance.
• Les deux chefs d’État sont placés côte à côte,
l’invité étant placé à droite de l’invitant, et
leurs épouses de part et d’autre des chefs
d’État. Dans ce cas, en face des chefs d’État
un espace d’au moins quatre places est laissé
vide.
B - P R É S É A N C E D U C O R P S D I P L O M AT I Q U E

• Préséances collectives
• Dans les cérémonies où le Corps diplomatique est invité à titre collectif, il doit avoir
la première place.
• Préséances individuelles
• Dans chaque catégorie entrent en jeu successivement le grade de l’agent, son
ancienneté et en cas d’égalité de ces deux éléments, l’âge.
• Missions extraordinaires
• Des délégations étrangères peuvent participer à des fêtes ou cérémonies
exceptionnelles dans la capitale d‘un État. Si l’ambassadeur représente son pays, il
prend place parmi les délégués vénus de l’étranger. Si un membre du gouvernement
assure la représentation de son pays, l’ambassadeur prend la seconde place dans la
délégation.
• Mais au cas où la représentation est assurée par une autorité ne représentant ni le
Président de la République, ni un membre du gouvernement , l’ambassadeur a le pas
sur cette autorité.
• Cependant si l’autorité est un agent de carrière du ministère des Affaires étrangères
d’un grade ou d’une ancienneté supérieure à celle de l’Ambassadeur, ce dernier doit,
par courtoisie, lui céder la première place tout en informant le protocole des raisons
de son choix.
C- PRÉSÉANCE DU CORPS CONSULAIRE

• La convention de Vienne du 24 avril 1963 (article 6 et 21) disposent que les chefs de
poste consulaire prennent rang suivant la date d’octroi de leur exequatur. En cas de
similitude de date pour l’exequatur, le rang est déterminé en fonction de la date à
laquelle leur Lettre de provision ou commission consulaire a été présentée à l’Etat de
résidence.
• Les intérimaires prennent rang après les titulaires, suivant la date à laquelle ils ont
occupé leur fonction.
• Lorsque des consuls de carrière et des consuls honoraires se trouvent réunis dans les
mêmes cérémonies, les consuls de carrière ont le pas sur les consuls honoraires.
a/ Dans une cérémonie publique, les personnes présentes
tiennent le rang, le grade et la fonction qu’elles occupent
et non pas celles des personnes qu’elles représentent.
Exceptés les Représentants Civils ou militaires du
Président de la République dûment mandatés ont le pas
sur les hauts fonctionnaires;

b/ Les autorités exerçant des fonctions à titre intérimaire


ou de suppléance ont droit au rang des personnes
représentées. C’est le cas pour l’Adjoint au maire ou le
vice-président d’une institution notamment le Premier
vice-président du Conseil Économique et Social…
D-CONSEILS RELATIFS
À L A PA R T I C I PAT I O N
AUX c / l’absence d’un membre du gouvernement donne
CÉRÉMONIES d’office au corps préfectoral le droit d’occuper le rang de
représentant de l’État dans le département.
PUBLIQUES
d/ Ne vous présentez pas à une
cérémonie si son empêchement
vous a été annoncé;

e/ Ne vous présentez jamais


seul(e)) ou accompagné de votre
époux(se) à une manifestation si
il ou elle n’a pas été invité(e),

f / Être ponctuel et ne jamais être


en retard surtout si la cérémonie
est présidée par le Président de la
République;
g/ Attendez que les agents
du protocole vous installent
toujours en leur présentant
votre carte d’invitation;

h/ Le principe est que les


personnalités participent
aux cérémonies officielles
sans leurs époux(ses).
E) - LA PRÉSÉANCE, LE RANG, LE PLACEMENT
DES CORPS CONSTITUÉS

• La pratique du protocole exige la connaissance et la maîtrise des principes qui


régissent l’attribution des préséances et du placement ainsi que le déroulement des
cérémonies et activités officielles. La préséance est le reflet des particularités de
chaque système politique et notamment de l’ordre constitutionnel qui le régit. Les
titres de fonction ne sont pas toujours équivalents d’un Etat à un autre.
• Établir la préséance consiste à identifier dans un groupe d’individus donné celui qui
aura la priorité, celui qui passe en premier.
• Le rang renvoie à la place que l’on occupe par rapport aux autres titulaires du même
corps ou du même ordre.  
• Le rang que les différents corps constitués et les Autorités doivent occuper dans les
cérémonies publiques constitue parfois sinon souvent, un défi délicat à relever.
• Notons également que les règles de préséances ne sont pas les même d’un pays à un
autre et dans un même pays d’une institution à une autre.
• Pour éviter les difficultés, les États ont édicté des textes qui régissent les questions
protocolaires. Ainsi en Côte d’Ivoire trois textes ont été pris pour règlementer ces
différentes questions notamment le Décret de 1977, le Décret n°2013-509 du 26 juillet
2013 et le Décret n°2016-594 du 03 août 2016
•  Veuillez chercher les textes de votre État.
L E P L A C E M E N T E S T L’ E S PA C E O C C U P É PA R D E S
PERSONNALITÉS PRÉSENTES À UNE
CÉRÉMONIE.

 Il existe un principe fondamental dans le placement, la droite prime sur la gauche .


 Exceptions :

• la surdité de l’oreille droite d’un hôte ou d’un invité annule ce principe de primauté de
la droite.
• La présence des conjoints des hôtes et invités étrangers ;
• En Norvège , c’est la primauté de la gauche sur la droite ;
• En cas d’absence de textes sur des fonctions non répertoriées par les règles de
préséance, il faut prévoir une préséance de circonstance et insérer les autorités présentes;
• Dans l’ordre protocolaire, la fonction et le rang priment sur le sexe .
• Dans l’ordre de courtoisie, les femmes occupent les places d’honneur.
• Dans une cérémonie officielle, le titulaire d’une dignité, peu importe son sexe occupe son rang
protocolaire. Cependant en cas d’égalité en rang, la courtoisie s’applique.
 Le principe :
• La personne considérée comme la plus importante occupe la première place dans un lieu
donné.
 Les exceptions
• En cas de suppléance et fonction à titre intérimaire, les autorités occupent les rangs
correspondants à leur statut;
• L’Adjoint au maire ou le vice-président d’une institution ;
• Le Président de Chambre occupe le rang protocolaire du Premier Président de la Cour d’Appel
au cas où il le représente;
• Le préfet a préséance sur le collaborateur du Premier ministre ou d’un membre du gouvernement
quelque soit son grade;
• Le préfet est le représentant du Président de la République et de tout son
gouvernement dans sa région.
• Pour deux personnes de même rang, le plus jeune cède sa place au plus âgé ;
• A une cérémonie, un spectacle les conjoints sont assis ensembles côte à côte, mais
pour les repas officiels ils sont séparés;
• Repas officiels offerts par un maire à d’autres maires, il faut alterner maires et
conseillers municipaux; et locaux et invités ;
• Le maire peut céder sa place à une autorité hôte visitant sa ville.
 
• Dans les cérémonies publiques, les
Autorités religieuses viennent après les
Autorités civiles bien sûr en tenant
compte du titre, de l’âge, le lieu et la
3/ LES circonstance.
AUTORITÉS • En protocole , il faut toujours tenir
RELIGIEUSES compte des faits précédents pour les
préséances.
• Exemple d’ordre protocolaire en Côte
d’Ivoire pour les corps constitués.
L’ O R D R E P R O TO C O L A I R E D A N S L A C A P I TA L E O U A U
SIÈGE DU GOUVERNEMENT SELON LE DÉCRET N°2016-
594 DU 03 AOÛT 2016

.Dans la capitale 4-Le Président de


1-Le Président de 2-Le Vice- 3-Le Premier
ou au siège du l’Assemblée
la République ; président ; Ministre 
gouvernement Nationale 

9-Le Président du
6-Les anciens 7-Le Président du
5-Le Président du 8-Le Président de Conseil
Chefs d’Etat selon Conseil
Sénat ; la Cour Suprême ; Économique et
leur ancienneté ; Constitutionnel ;
Social ;

12-Le Président de 13-Le Président de


10-Le Grand
11-Le Médiateur la Haute Autorité la Commission
Chancelier de
de la République de la Bonne électorale
l’Ordre National
gouvernance indépendante
• 2. En dehors de la capitale (régions ou départements)
• Lorsque la cérémonie est présidée par le PR , PM ou toute autre personnalité, c’est la
préséance de la capitale qui s’impose à toutes les autorités présentes exceptés le Préfet
de région ou de département qui prend place à côté du PR. (c’est lui qui reçoit et doit
donner les info au PR)
- le corps préfectoral (Préfet de région, Préfet de département, SG, sous- préfet) ;
-  le président du Conseil régional ;
-  les grandes croix ;
-  les grands officiers de l’ordre national ;
-  les députés ;
-  les DR ou DD ;
-  les membres de conseils régionaux ;
-  le ou les Maires des Communes ;
-  les officiers supérieurs ;
Le président du
tribunal, les Le commissaire de Le commandant de Les officiers de
magistrats et les police; brigade ; police ;
greffiers ;

Les chefs Les représentants Les représentants


Les
traditionnels et des chambres des ordres
fonctionnaires ;
religieux ; consulaires ; professionnels ;

Les agents de
Les agents
préfectures et sous-
municipaux.
préfectures
ACCUEIL

Accueil d’hommes d’État étrangers en visite officielle


• En visite officielle, les hommes d’État qui y ont droit sont accueillis par leurs
homologues pour respecter le parallélisme des formes. C’est le cas du chef du
gouvernement , du ministre des Affaires Étrangères.
• Toutes ces règles qui gouvernent l’accueil des hommes d’État étrangers découlent de
la réglementation en vigueur dans chaque pays.
• Accueil d’un chef d’État
• Le protocole de l’arrivée
s’effectue comme suit : le chef
de l’État étranger (et son
épouse, si elle participe au
voyage) est accueilli à
l’aéroport par son homologue
de l’État d’accueil. Des
honneurs militaires sont rendus
et des allocutions sont
prononcées.
• b) Accueil d’une délégation
étrangère
• Ce qui importe, c’est l’image
du pays. Les délégations
doivent être bien reçues avec
beaucoup de courtoisie. Les
conduire à leurs hôtels et leur
trouver un endroit adéquat où
prendre le repas.
• c) Accueil sur le lieu d’une cérémonie publique
• Sur le lieu d’une cérémonie publique, l’invité d’honneur est accueilli par les invités
qui prennent place à sa table et par l’autorité à l’initiative de qui la cérémonie est
organisée.
• d) Accueil sur le lieu d’un dîner
• Dîner formel
• L’accueil se fait dans une salle contigüe à la salle à manger
• Dîner informel
• Dans le cas d’un dîner informel, les invités sont accueillis par les maîtres de maison.
Un domestique ouvre la porte aux invités et les aide à se débarrasser des objets
encombrants, mais il revient à la maîtresse de maison de les accueillir d’un sourire et
d’une poignée de main en leur souhaitant la bienvenue. Son mari présente ses excuses
aux autres invités et vient, à son tour, accueillir les nouveaux venus.
• Accueil en entreprise ou dans l’Administration
• Si le rang de l’autorité attendue est inférieur à celui du directeur de l’entreprise, c’est
le responsable du protocole ou des Relations publiques qui attend à la porte (intérieur)
de l’entreprise pour accueillir l’invité et l’accompagner au secrétariat du directeur
pour le présenter, puis se retire.
• Si le rang de la personnalité qui arrive est supérieur à celui du directeur de
l’entreprise, c’est le directeur lui-même qui va l’accueillir à la porte.
O R G A N I S AT I O N D E S R E C E P T I O N S ( D I N E R )

• Pour les repas officiels


• Le menu est mis à disposition de chaque invité afin de l’informer sur les différents
plats et surtout de permettre aux invités astreints à un régime alimentaire de solliciter
des plats appropriés.
• Le menu doit indiquer le lieu , la date et la tenue , le nom de l’hôte, l’invité ou la
délégation à l’honneur et le programme musical s’il en existe.
• Dans un repas officiel, l’hôte et l’invité d’honneur sont servis simultanément ensuite
les personnes assisses à droite et à gauche.
• Les nappes et les serviettes
• Les nappes et les serviettes blanches sont de mise dans les dîners d’apparat. Les
nappes d’autres couleurs ou imprimées conviennent pour des dîners plus simples.
• La nappe doit être propre, centrée sur la table et retomber de 20cm au moins de
chaque côté et être très propre.
• Les serviettes, pliées en rectangle, se placent soit à gauche de l’assiette, soit sur
l’assiette elle-même
• Les assiettes sont posées à trois centimètres du bord de la table, espacées entre elles
de soixante centimètres (60cm) environ.
• Les verres sont disposés devant l’assiette par ordre décroissant : eau, vin rouge et vin
blanc.
• L’eau est servie dans les verres à eau avant de passer à table.
• Il faut prévoir un beurrier individuellement ou un pour quatre personnes, avec un
tartiner.
• Par exemple à un repas officiel, la place que prend l’hôte sera au centre ou au bout
de la table. Alors que le convive le plus élevé́ selon la préséance pourra être assis
face à lui ou à sa droite.
 
• Rôle du Maître de maison au cours d’un repas
• Dans les réceptions privées, c’est le maître de maison qui indique à chaque invité sa
place réservée à table. Il donne le ton de la conversation et crée une ambiance
chaleureuse permettant à chacun de s’exprimer.
• Devoir des invités
• Ils concernent la réponse, l’exactitude, le cadeau, la prise de congé et les
remerciements.
• Réponse à l’invitation
• Le premier devoir d’un invité est de répondre rapidement à l'invitation.
• Exactitude
• Il ne faut jamais arriver ni en retard ni en avance. La bonne éducation autorise un
retard de cinq à dix minutes sur l'heure fixée.
• Les difficultés de la circulation peuvent entrainer des retards importants, il faut dans
ce cas prévenir vos hôtes. Mais le retard d'une dizaine de minutes est toléré.
EN CAS DE CADEAU

• Très apprécié, le cadeau permet à un invité de


manifester sa reconnaissance.
• Ce sont les circonstances qui dictent la conduite à
tenir quant au choix du cadeau.
• Un cadeau ne s'impose pas entre les intimes, sauf
dans des circonstances exceptionnelles :
• En cas de liens amicaux anciens, on peut offrir, en
arrivant, un livre ou des friandises ;
• Les victuailles (denrées alimentaires) et les
bouteilles sont permises seulement aux réunions
très familiales : ce genre de cadeau pourrait faire
croire que l'invité craint de ne pas trouver sur
place un repas suffisant.
• Un cadeau doit être offert discrètement, à l'insu des autres invités qui pourraient être
gênés de ne pas avoir eu la même attention. Il est remis, à l'entrée, à la personne qui
nous introduit ou à la maîtresse de maison si c'est elle qui ouvre la porte. Le cadeau
peut encore être discrètement posé dans l'antichambre, sur une table, mais il n'est pas
apporté au salon.
• Une carte de visite, déposée dans le paquet, signale le nom et les contacts du donateur.
La maîtresse de maison remercie le lendemain par téléphone.
• Savoir prendre congé
• Il faut savoir partir à une heure raisonnable, ni trop tôt ni trop tard. C'est à l'invité le
plus âgé et le plus important de donner le signal du départ ; Le moment venu, il faut
prendre congé discrètement pour ne pas gêner les autres convives les Français
appellent ce départ furtif « filer à l'anglaise ».
• Si l'on doit ou si l'on veut partir de bonne heure, il est plus délicat de prévenir la
maîtresse de maison avant le repas, par exemple, au moment de l'arrivée, en donnant
une excuse.
P L A C E M E N T E T P R É S É A N C E À TA B L E

• Pendant les repas officiels, l’hôte se met au centre ou au bout de la table et le convive
le plus élevé sera assis face à lui ou à sa droite.
• Les préséances au cours d’un repas sont de rigueur. Il faut établir alors un ordre de
préséance, c’est-à-dire la liste des invités classés selon la place occupée
habituellement en fonction de leur position sociale et de leur âge.
• Par exemple l’homme qu’on souhaite honorer le plus (appelons-le H n°1) est en
premier sur la liste des hommes. L’homme qui mérite ensuite le plus d’attention est H
n°2, etc.…
• On procède de même pour les femmes en listant F n°1, F n°2, etc.…
• On obtient ainsi deux listes. Par exemple, pour six invités : H n°1, H n°2, H n°3 et F
n°1, F n°2, F n°3
• Le comte de Castellane répondit, à cet effet, par ces sages paroles à une maîtresse de
maison qui s’excusait auprès de lui : « Ma place est toujours la meilleure »
• Si le dîner ou le déjeuner a un caractère officiel, il faut se référer au texte qui fixe les
préséances (décret) ;
• Selon le sexe : les femmes avant les hommes
• Selon l’âge : les personnes âgées avant les plus jeunes.
• Selon la situation sociale : les chefs religieux précédent les ministres ; les militaires
avant les civils ;
• Selon la situation professionnelle : d’après la position du poste occupé dans la
hiérarchie. Si une femme travaille, il convient de prendre en compte sa propre
situation. Si elle ne travaille pas, on considère le poste de son époux.
C ) T E N U E À TA B L E

Attendez que la
Dans un buffet , évitez Ne pas passer son bras
maîtresse de maison
de vous précipiter pour devant quelqu'un pour
vous donne le top départ
vous servir avant tout le prendre un plat, l'eau, le
pour le service avant de
monde sel....
vous servir.

Ne pas manger avec les


éviter de vous servir en
Ne pas s'aplatir sur la coudes écartés, au
grosses portions ou en
table risque d'éborgner ses
grandes quantités.
voisins. Etc.
RAPPORTS INTERPROFESSIONNELS

• « L’administration a pour but de rendre la vie commode et les hommes heureux.


Elle commence par la politesse » a dit Bossuet.
• A côté des connaissances professionnelles, de la puissance du travail, du goût de
l’action et de l’esprit de décision, il faut faire preuve de la plus grande courtoisie et de
distinction. Elle passe par la propreté, la bonne tenue vestimentaire, la voix, la façon
de bien s’exprimer, le savoir rendre à chacun ce qui lui est dû suivant son rang.
• a) Comment s’appeler au travail
• On s’appelle « Monsieur », « Madame », Mademoiselle ou encore par le seul prénom
selon l’intimité ou l’ancienneté de la collaboration.
• Alors que le nom de famille ne doit jamais suivre Monsieur ou Madame dans les
rapports mondains, il est usuel dans la vie professionnelle : « Monsieur ou Madame
X » ;
• b/ Précautions indispensables au bureau
• le bureau doit être ordonné et propre.
• Lorsqu’on partage un bureau, il faut limiter les photos personnelles et les expositions
des cartes postales ; ranger les dossiers confidentiels ; respecter la tranquillité des
collègues; fermer la porte derrière soi en entrant ou en sortant ; éviter tout bruit avec
les tiroirs et les placards ; éviter de se lever sans cesse et de prier à haute voix.
• Le comportement
• La familiarité a ses limites. La poignée de main n’est pas indispensable au travail .
Elle est réservée aux relations privées. Il faut faire un signe de déférence lorsque le
supérieur entre dans votre bureau, par exemple, se lever. Le supérieur doit arrêter le
geste de l’agent avant de lui adresser la parole. Il dira, par exemple, « je vous en prie,
restez assis ». La femme n’est pas obligée de se lever.
R E G L E S V E S T I M E N TA I R E S

• La tenue vestimentaire a de l’impact et nous révèle


notre personnalité.
• a) Costume
• Règles vestimentaires
• On n’est pas toujours conscient de l’impact de notre
tenue vestimentaire et de tout ce qu’elle révèle de notre
personnalité. La présentation générale et la tenue
vestimentaire sont un élément essentiel des bonnes
manières ; elles sont aussi un élément non négligeable
de la culture, une clef ouvrant la porte du succès.
• Au protocole, le carton d’invitation que nous recevons
porte souvent une indication : « cravate noire » ,
signifie le port d’un smoking pour les hommes et une
robe longue pour les épouses.
• La mention «Tenue de ville »
signifie le port d’un costume
sombre, d’une chemise
blanche, des chaussures noires
et une cravate sobre ou un
nœud papillon pour les
hommes. Les femmes portent
un tailleur.
• b) Tailleur
• C’est une tenue féminine composée d’une jupe ou d’un
pantalon et d’une veste assortie. Habit pratique et élégant,
le tailleur donne aux femmes de tous âges une distinction
incontestable.
• b) Chaussures
• Nous sommes souvent jugés par l’état de nos
chaussures. Toutefois, les couleurs criardes :
rouges, jaunes, blanches, etc sont à éviter.
• Les chaussures noires se marient bien avec
les ensembles noirs, bleus ou gris ; celles de
couleur marron avec les costumes d’autres
couleurs.
• il est conseillé de ne pas porter les mêmes
paires deux jours de suite et mettre des
embouchoirs dès qu’on retire les chaussures.
Les chaussures bien cirées sont un atout
indispensable à un homme bien vêtu.
• Cravate
• «  La cravate fait l’homme » repère visuel dans la tenue
vestimentaire d’un homme. La cravate classique est,
généralement, en soie. Elle peut être unie, à motifs ou à
rayures.
• D’une manière générale, Soit la cravate vient en
contraste, soit elle se fond avec la couleur de la
chemise ou du costume.
• La cravate noire, unie, est principalement associée à
un costume noir et à une chemise blanche pour offrir un
heureux contraste.
• La cravate blanche ou crème est souvent réservée pour
les grandes occasions. Elles viennent se fondre dans le
blanc d'une chemise des grands jours.
• La cravate rose répond à une chemise blanche, bleue ciel, ou à un costume gris.
• La cravate rouge s'harmonise avec une chemise bleue, rose, noire ou blanche.
La cravate jaune est idéale sur une chemise bleue unie ou à rayures, du bleu soutenu,
du bleu pastel, ou pour égayer une chemise au ton d'automne (marron glacé par
exemple). La cravate jaune est par contre à éviter sur une chemise rose.
• La cravate bleue se marie magnifiquement avec une chemise bleue dans les mêmes
tons ou plus clairs ainsi qu'avec une chemise blanche.
• La cravate verte, moins évidente à marier, peut s'accommoder de chemises rouges,
blanches, noires, ou vertes dans des tons plus clairs.
• D’une manière générale, éviter les couleurs criardes ( violette, verte, blanche » au
cours des cérémonies publiques officielles.
• d) Chaussettes
• Les chaussettes doivent être
portées suffisamment hautes
pour cacher les mollets,
coordonner la couleur à celle
du costume ou, à défaut, de la
cravate. Les chaussettes
sombres conviennent aux
hommes.
• Les chaussettes blanches sont
réservées aux vêtements de
sport et aux femmes.
• e) Chapeau
• L'homme doit enlever son
chapeau :
• Sous un toit ;
• Dans les églises ;
C O N V E R S AT I O N E T L A N G A G E D E C I R C O N S TA N C E

• Le langage peut trahir il doit être entouré de beaucoup de précautions.


• Les grands principes du langage de circonstance se résument à ce qui suit :
• La communication avec autrui doit se faire sans éclat de voix, sans méchanceté ;
toute opinion peut être affirmée avec gentillesse et courtoisie ;
• il faut aborder tout sujet avec mesure et délicatesse pour paraître imposer ses vues
aux autres ;
• il faut éviter de poser des questions sans écouter la réponse et éviter de poser
plusieurs fois la même question à la même personne pour ne pas la vexer. Cette
attitude traduit le manque d’attention et de respect.
• - Il faut s’abstenir de faire des confidences sur l’Argent, la santé, l’affection et de la
sexualité.
• - Ecouter sans manifester d’impatience ou d’ennui si notre interlocuteur a une
élocution hésitante.
• - Dans une assemblée, si l’on ne connaît pas les fonctions de chacun, il faut éviter des
jugements déplaisants sur les professions en général. Par exemple, « les diplomates
sont hypocrites, les chirurgiens sont des charcutiers, les garagistes des voleurs ».
• - Ne critiquer jamais ou éviter de se moquer des absents.
• - Ne pas médire (on dit que, il paraît que…). Ne pas se faire l’écho de des méchantes
langues, ne pas colporter de telles nouvelles. Cela suscite de la méfiance sur notre
personne.
• - Ne pas trahir des confidences d’un ami.
• Se méfier des histoires drôles. Une histoire drôle, racontée avec talent, est amusante
mais il faut éviter la surenchère. Les plus courtes sont les meilleures.
• Pour relancer une conversation qui s’essouffle, il convient de privilégier les thèmes
suivants : les voyages, la mode, le théâtre, le cinéma, l’art, les livres…
• Si on n’est pas de l’avis de notre interlocuteur, ne pas élever la voix.
• il faut éviter des phrases vexantes du genre : « ce n’est pas vrai » « c’est faux » mais
Il faut être plus modéré en disant « je pense que vous faites erreur » « j’ai un avis
différent » « je n’ai pas la même version » « on m’a informé du contraire »
• Reconnaître notre erreur, en toute modestie, si l’on parvient à nous la démontrer.
Notre tolérance est le reflet de notre éducation ;
• Ne pas se raconter. Nos maladies, nos états d’âme, nos malheurs, nos exploits,
n’intéressent que nos proches, pas les relations lointaines ;
• Savoir redoubler d’attention quand d’autres personnes ont la parole et n’intervenir
que lorsqu’on y est invité.
• Si on se trouve parmi des personnes vulgaires, il vaut mieux garder le silence ;
• Rire avec modération et éviter de chercher à faire rire tout le temps; c’est un chemin
qui glisse vers la vulgarité.  
CIVILITÉS DANS LES ESCALIERS

• Si l’on croise une femme ou une personne âgée dans les escaliers, la courtoisie veut
que l’on cède la rampe et l’on se range du côté du mur pour la laisser passer.
• Si l’escalier est étroit, il faut faire place à la personne dont on a entendu les pas.
• On ne doit jamais dépasser quelqu’un ni à la montée, ni à la descente sauf si l’on est
prié par la personne qui nous précède.
• En compagnie d’une femme, l’homme cède la priorité à la montée; de même, il
précède sa compagne à la descente pour la soutenir au cas où elle tomberait.
C I V I L I T É S D A N S L’ A S C E N S E U R

• Il faut laisser les occupants de l’ascenseur en sortir avant d’y pénétrer. Il faut s’effacer
devant une personne âgée et une femme. Si une personne est très chargée ou si elle
tient un bébé dans les bras, il faut lui tenir la porte pour faciliter son accès.
C I V I L I T É S D A N S L’ H Ô T E L

• La chambre mise à disposition contient en principe ce qu’il faut pour les besoins, mais
le téléphone peut être utilisé pour demander à la femme de chambre d’apporter des
linges supplémentaires notamment une couverture, un oreiller supplémentaire, des
cintres, etc.
• Il faut respecter le mobilier et le linge. La politesse est de laisser les lieux tels qu'on
les a trouvés, propres et rangés, et de ne pas y laisser traîner ses affaires personnelles.
• Enfin, beaucoup d'hôtels sont assez calmes et imposent le respect du repos des
voisins.
• - Les relations avec les autres clients.
• La courtoisie veut, lorsqu'on partage plusieurs jours la vie d'hôtel avec d'autres
clients, qu'on salue par une petite inclination de tête ou par quelques mots aimables;
mais il faut éviter, en prenant place à table, d'engager une conversation avec un
convive déjà assis, qui préfère sans doute réserver son attention à son assiette ou à son
vis-à-vis.
• Lors du départ, la réception doit être prévenue, à l'avance, des intentions du client et
la chambre doit être libérée en fin de matinée.
• En cas d'un séjour de plusieurs jours, il est usuel de donner un billet à celui ou à celle
qui s'est chargé de la propreté et du confort de notre chambre.
C I V I L I T É S D A N S L E R E S TA U R A N T

• Fête de la convivialité, le restaurant demande quelques règles de civilité:


• Il faut choisir un restaurant dont on a déjà expérimenté la qualité et les services ;
réserver une table au préalable, en s’assurant qu’elle est placée dans un endroit
tranquille, agréable et commode pour la conversation.
• Celui qui invite doit prévenir le maître d’hôtel et arriver le premier, pour permettre
aux invités d’être conduits jusqu'à la table où ils sont accueillis et présentés.
• Les invités doivent se montrer discrets et s’en tenir à une gamme de prix moyens.
• « La bonne éducation consiste, pour l’invité, à s’aligner sur son hôte, et pour l’hôte à
mettre à l’aise ses invités.»
• Lors d’un dîner au restaurant entre amis, il faut éviter les plats les plus chers. Il est
incorrect, sauf entre bons amis, de s’entendre sur le prix.
• Précaution à prendre au restaurant
• L'homme qui entre avec une femme dans un restaurant passe le premier pour lui tenir
la porte et lui frayer le chemin. Pour sortir du restaurant, l'homme passe également en
avant, mais c'est la femme qui donne le signal du départ.
• Lorsqu’on entre dans un restaurant, on signale sa présence au maître d'hôtel pour qu'il
nous guide à notre table si celle-ci a été réservée à l'avance ou pour qu'il nous désigne
une table libre.
• Les femmes s'installent sur les banquettes et les hommes prennent place sur les
chaises.
• Si l'on donne rendez-vous à quelqu'un, il faut essayer de se placer de façon à
guetter son arrivée pour lui éviter d'errer d'une table à l'autre; on peut également
prévenir le maître d'hôtel qui le guidera à la table réservée.
• Il est admis, aujourd'hui, qu'une femme aille seule au restaurant ou qu'elle y invite
d'autres personnes. Mais, lorsqu'elle y va en compagnie d'un homme, elle laisse à
celui-ci la charge de passer la commande au maître d'hôtel et de glisser le pourboire
du vestiaire.
• Lorsqu'on rencontre par hasard, à une autre table, une relation ou un ami, il convient
de lui faire un petit salut de loin, mais il ne faut pas, s'il est accompagné, le déranger
en allant s'installer à sa table, à moins qu'il ne l'ait expressément proposé.
• Il est incorrect de claquer les doigts pour appeler un serveur; il faut attendre qu'il
regarde dans la bonne direction et lui faire alors un signe de la main.
• Il est préférable d'éviter le mot pourboire: on parle plutôt de «service ». Il est le plus
souvent inclus dans les prix (il est normal de poser la question au moment de régler
l'addition: « Le service est-il compris ? »).
• On peut ajouter une gratification pour remercier d'un service attentif ou soigné et
manifester ainsi sa satisfaction, mais ce n'est pas une obligation.
• En revanche, il est d'usage de donner une pièce à la personne chargée du vestiaire et
au chasseur qui appelle un taxi ou s'occupe de notre voiture.
III. LES RÉCEPTIONS OFFICIELLES

• Les invitations officielles sont celles qui sont adressées aux personnalités politiques,
administratives, militaires ou privées pour leur demander d’assister à une
manifestation publique.
• Toutefois, toute Autorité́ : ministre, préfet, sous-préfet, maire, doit être invitée à
une manifestation ou à une cérémonie formellement à travers une visite que les
organisateurs lui rendent ou une lettre et exceptionnellement par une
conversation téléphonique.
• S’il revient à la personnalité invitée de présider la cérémonie, il faut prendre soin
de lui demander sa disponibilité afin qu’elle vous communique la date qui lui
convient et lui soumettre les grandes lignes de l’organisation de la manifestation.
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LE PROTOCOLE, UN MÉTIER

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