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Dossier Risques Naturels.6
Dossier Risques Naturels.6
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version 6.0 Audrey Dunand avec les compléments G.Guiter et J.-M.Peyron (RTM) ,l’
ouverture vers d’autres domaines d’études (Parc du Mercantour,etc.) et l’évolution du
déploiement (rétroplanning,etc.)
Introduction au projet.......................................................................................................... 3
La vallée de l’Ubaye, un espace exposé aux risques naturels ............................................5
Aléas et risques naturels observés....................................................................................11
Le risque lié à l’activité torrentielle................................................................................12
Chute de blocs............................................................................................................ 18
Le risque lié aux avalanches de neige............................................................................23
Le risque induit par les débâcles glaciaires et la dégradation du pergélisol..................25
Autres thèmes présentant un intérêt d’étude scientifique en Ubaye.............................27
Inventaire ATBI+M par le Parc National du Mercantour .............................................27
Paléontologie.............................................................................................................. 27
Terres noires............................................................................................................... 27
Changement climatique en Ubaye..............................................................................27
Recherches archéologiques .......................................................................................27
Accueil de manifestations scientifiques hors risques, comme à Aussois, par exemple
« Les techniques ultrasonores en médecine » ...........................................................28
Proposer des stages de cohésion et/ou de motivation pour des étudiants en sciences
.................................................................................................................................... 28
Orientations potentielles de recherches et d’enseignement.............................................28
Aspect recherche : thèmes de recherche étudiés, et orientations possibles .................28
Projets de recherche finalisés, et en cours en Ubaye..................................................28
Service d’Observation (SO) INSU en Terre Interne : OMIV – Observatoire
Multidisciplinaire des Instabilités de Versants ............................................................29
Thèses de doctorat et recherches post-doctorale réalisées en Ubaye, et orientations
.................................................................................................................................... 29
Aspect enseignement : formation par la recherche ......................................................32
Partenaires universitaires contactés pour l’organisation de stage de formation
(Licence, Master) en Ubaye.........................................................................................33
Centres de recherches qui mènent actuellement des recherches en Ubaye..............34
Cours intensif post-grade sur les risques naturels..........................................................34
Accueil et hébergement du pôle universitaire en Ubaye...................................................35
Nos facteurs clés de succès...........................................................................................35
Présence de professionnels :.......................................................................................35
Lien avec la population et la cité scolaire et mémoire individuelle et collective .......35
Logique de dynamisation du tissu économique .........................................................36
Soutien de la communauté scientifique......................................................................36
Déploiement du projet................................................................................................... 36
Logements ................................................................................................................. 36
Aménagement des salles de travail ..........................................................................36
Traitement et archivage des données / Centre de données géophysiques dédié à la
recherche et à la pédagogie.......................................................................................37
Transmission de la connaissance et intégration avec la cité scolaire.........................38
Une bibliothèque spécifique .......................................................................................39
Mise en œuvre du projet .................................................................................................. 39
Emplacement................................................................................................................. 39
Bâtiment F (1 600 m² de logements avec salles communes), ....................................40
Bâtiment H (1 000 m²)................................................................................................40
Le Budget ...................................................................................................................... 40
Le Budget d’investissement .......................................................................................40
Le Budget de fonctionnement.....................................................................................41
Planning............................................................................................................................ 41
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Références........................................................................................................................ 42
Introduction au projet
Concernant ce projet, plusieurs universités et EPST, nous ont fait part de leur intérêt, en
particulier :
o l’Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre, et la Faculté de Géographie et
d’Aménagement de l’Université de Strasbourg,
o la Faculté de Géographie de l’Université de Caen-Basse-Normandie,
o l’Observatoire de Haute Provence (CEREGE à Aix en Provence, Géosciences Azur
à Nice),
o le Pôle Grenoblois sur les Risques Naturels
o la Faculté de Géosciences de l’Université d’Utrecht (Pays-Bas).
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cette offre pour nos partenaires « naturels » comme l’université de Strasbourg et les
universités d’Aix en Provence et de Nice ; dans un deuxième temps de proposer l’offre
sur le reste de la France et l’Italie et dans un troisième temps à l’étranger avec comme
objectif que l’Ubaye puisse devenir un observatoire international de référence en termes
de pédagogie et de recherche sur les risques naturels, et sur l’environnement.
Michel Boer, Directeur Observatoire de Haute Provence nous apporte également son
soutien sur ce projet notamment sur les domaines d’écologie continentale, de risque
sismique et de risques gravitaires. Il exprime sa volonté de :
« (…) monter à partir de l’OHP et de l’IUT de Digne, en s’appuyant sur Aix-Marseille
Universités et l’OSU Pythéas (Observatoire des Sciences de l’Univers) qui regroupe
l’ensemble des forces des sciences de la Planète, de l’Univers et de l’Environnement
(SPUE) de la zone PACA ouest, des enseignements de niveau master ou de licence (…) »
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La vallée de l’Ubaye, un espace exposé aux risques naturels
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Coupe géologique de la moyenne Ubaye (Evin, 1997).
Des torrents puissants ont entaillés des vallées profondes et étroites et ont développé
des cônes de déjection imposants dans le fond de la vallée, large d’environ 1500 m
(Ballandras et Nevière, 1991 ; Miramont, 1998 ; Remaitre et al., 2005). L’Ubaye s’étale
largement dans son lit et dessine quelques méandres à hauteur de Jausiers et de Faucon-
de-Barcelonnette. Son cours, relativement tranquille, y suit une pente moyenne faible de
l’ordre de 0.8%, alors qu’elle est de 1.8% à l’amont entre La Condamine et le
Pas de Grégoire, et 2% à l’aval entre Méolans-Revel et Le Lauzet.
La nature des formations et la dissymétrie des versants sont en relation étroite avec
l’histoire tectonique de la vallée qui appartient à la zone structurale interne sub-
briançonnaise (Légier, 1973). L’érosion différentielle à ouvert dans les nappes une
‘fenêtre’ tectonique qui laisse apparaître les terrains sédimentaires autochtones (marnes
noires), profondément incisés. Sur le versant adret, les affleurements allochtones
résistants sont très développés, à partir d’environ 1600 m d’altitude. Les crêtes
sommitales appartiennent intégralement à la nappe du Parpaillon, la plus récente et la
moins déformée, dont la formation majeure est le flysch à Helminthoïdes. Les hauts de
versants (vers 2000 m d’altitude) appartiennent aux écailles basales de la nappe du
Parpaillon et à la nappe de l’Autapie, avec divers faciès de flyschs. Sur le versant ubac,
les affleurements allochtones sont très réduits et limités à des klippes ou des écailles
calcaires de la nappe basale du Parpaillon, et des divers flyschs de la nappe de l’Autapie.
Sous ces terrains apparaît le substratum marneux des ‘Terres Noires’, succession
d’assises argileuses et marneuses vigoureusement faillées et diaclasées, et marquées
par de fortes et brusques variations de pendage (Légier, 1977 ; Evin, 1997). Les ‘Terres
Noires’ atteignent 250 à 300 m d’épaisseur dans le bassin (Artru, 1972 ; Awongo, 1984).
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Morpho-structure du Bassin de Barcelonnette. (a) : Principaux traits morphologiques ; (b) : Coupe
géologique ; (c) : Ensembles morphodynamiques et chronostratigraphiques postglacaires (Malet,
2003).
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Les formations morainiques observables à l’heure actuelle appartiennent au Würm ou
au tardi- et post-glaciaire. La morphologie de la vallée bassin a été fortement remodelée
par le glacier de l’Ubaye lors de la dernière glaciation au Pléniwurm (15000 à 20000 B.P).
Le glacier, long de soixante-cinq kilomètres et épais d’environ 600 m (Fig. 3.2c) a creusé
de nombreux ombilics, tel celui de Barcelonnette, comblés de nos jours par les alluvions
(Jorda, 1980 ; Assier, 1993). Il était alimenté latéralement par des langues glaciaires
(Abriès, Clapouse, Terres-Plaines, Brecs, Bachelard). Les formes glaciaires jalonnent
l’ensemble de la vallée (terrasses glaciaires, glaciers rocheux, arc et cordons
morainiques, roches moutonnées). Les dépôts glaciaires et périglaciaires sont très riches
en matrice fine de teinte beige claire à gris foncé (Flageollet et al., 1996). Des blocs
morainiques hétérométriques (de quelques décimètres cubes à quelques dizaines de
mètres cubes) jonchent les fonds de vallons ou les versants, en particulier sur l’adret.
Reposant sur le substrat marneux imperméable, ces formations sont souvent affectées
par des mouvements superficiels à cause de leur capacité de rétention en eau élevée.
Les grands appareils torrentiels de l’Ubaye, se sont mis en place lors du retrait
glaciaire (Chondroyannis, 1992). La torrentialité holocène a contribué au modelage des
versants, à la juxtaposition des formations superficielles et à la construction d’imposants
cônes de déjection (Riou-Bourdoux, Faucon). Les travaux de Jorda (1980, 1985, 1993) et
de Miramont (1998) ont distingué deux périodes de torrentialité accrue : du Tardiglaciaire
à la fin de la période atlantique (5000 B.P.), et au Subboréal. L’ensemble des formations
superficielles torrentielles, les colluvions et les formations de pente sont souvent difficiles
à différencier sur le terrain en raison de leurs faciès proches (Remaître et al., 2002).
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Les traits montagnards sont marqués par d’importantes précipitations nivales (le
cumul des précipitations hivernales représentent en moyenne 35% des précipitations
annuelles, Sommen, 1995) et de faibles températures hivernales (plus de 130 jours de
gel par an). La température moyenne annuelle à 1140 m d’altitude (Barcelonnette) est de
9.6 C sur la période 1928-2002. De ces caractéristiques découlent des réchauffements
diurnes importants, de fortes amplitudes thermiques journalières, un grand nombre
d'alternances gel/dégel et une opposition très nette entre ubac et adret, accentuée par
l'orientation générale Est-Ouest du relief (Malet et al., 2003).
Le climat est agressif pour les instabilités gravitaires (Maquaire et al., 2003) car il
combine une phase de préparation du matériau (hiver froid et printemps humide) et une
phase de déclenchement des instabilités (orages estivaux et longues pluies d’automne).
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La végétation, largement influencée par ce régime climatique, et profondément
modifiée par l'homme depuis le 11è siècle, voit prioritairement le développement des
conifères : aux sapins, pins noirs d'Autriche et pins cembros succèdent les mélèzes entre
1300 et 1800 m d’altitude, relayés au-delà de 2000 m (1900 m pour l'ubac) par les
pelouses alpines. Le cortège floristique intègre les principales essences de l'étage
subalpin inférieur et moyen. La vallée de l’Ubaye se caractérise également par une faune
et une flore exceptionnellement riche et des paysages magnifiques.
Le bassin est fortement marqué par la présence et l’activité humaine, ① ancienne avec
les déforestations pour permettre l’agriculture, la culture d’arbres fruitiers, le pâturage et
l’élevage, en partie responsables de l’intense torrentialité et de l’érosion des sols ; ② puis
des reboisements et des corrections de torrents engagés par le service de Restauration
des Terrains en Montagne (RTM) à partir de la deuxième moitié du 19e siècle
(Chondroyannis, 1992) ; et ③ actuelle par le tourisme estival et hivernal avec
l’implantations de plusieurs stations de skis (Sauze, Super-Sauze, Pra-Loup).
L’essor touristique a nécessité l’aménagement d’un réseau routier moderne qui assure
aujourd’hui une circulation aisée le long de l’Ubaye. Les communications avec les vallées
voisines restent par contre délicates, et nécessitent le franchissement de hauts cols
longtemps enneigés. Au niveau économique, son revenu principal reste le tourisme.
Cet emplacement particulier génère une forte exposition aux risques naturels qui au delà
de la catastrophe naturelle représente « un musée des risques à ciel ouvert ».
L’Ubaye constitue en matière de risques un terrain naturel, elle accueille de manière non
formalisée depuis longtemps des universitaires notamment de Strasbourg, cette année
des demandes de stages, sur l’étude du glacier Chauvet, ont déjà été recensées.
Concernant ce projet des scientifiques nous ont fait part de leur intérêt de principe pour
ce projet, l’OHP (Observatoire de Haute Provence), l’EOST (Ecole et Observatoire des
Sciences de la Terre) et l’université de Strasbourg, le CEREGE (Centre Européen de
Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement) à Aix en Provence et
à Géoazur à Nice.
Ce projet serait composé d’un centre d’accueil permettant d’héberger des séminaires,
des conférences, des cours et le logement de chercheurs/universitaires sur toute l’année.
Pour cela le contrat de redynamisation nous apporte une opportunité d’utiliser au mieux
un établissement pour offrir des possibilités intéressantes d’études et
d’expérimentations.
L’objectif serait dans un premier temps de développer cette offre pour nos partenaires
« naturels » comme l’université de Strasbourg et les universités d’Aix en Provence et de
Nice, dans un deuxième temps de proposer l’offre sur le reste de la France et l’Italie et
dans un troisième temps à l’étranger dans l’objectif de devenir un centre international de
recherche autour de la nature et de l’environnement.
Michel Boer, Directeur Observatoire de Haute Provence nous apporte son soutien sur ce
projet notamment sur les domaines d’écologie continentale, de risques gravitaires et de
risques sismiques.
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« (…) monter à partir de l’OHP et de l’IUT de Digne, en s’appuyant sur Aix-Marseille
Universités et l’OSU Pythéas (Organisme sciences de l’Univers) qui regroupe l’ensemble
des forces des sciences de la Planète, de l’Univers et de l’Environnement (SPUE) de la
zone PACA ouest, des enseignements de niveau master ou de licence (…) »
Michel Granet, Directeur de l’EOST de Strasbourg se dit « très fortement intéressé par
deux aspects :
- assurer un rôle de conseil ,
- apporter un soutien scientifique, pédagogique et technique. »
Les aléas recensés comme ‘aléas à enjeux humains’ par la Direction de la Prévention des
Pollutions et des Risques du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, sur la
base d’informations de la Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, de la Direction
Départementale de l’Equipement, de l’Office National des Forêts et du service de
Restauration des Terrains en Montagne sont par ordre croissant d’importance (DDE04,
2001) :
o l’activité torrentielle (Jomelli, 1999; Antoine et al., 1995 ; Remaître et al., 2005),
o les mouvements de terrains (Légier, 1973 ; Flageollet et al., 1999 ; Maquaire et al.,
2003),
o les inondations (Tricart, 1958),
o la sismicité (zone de sismicité faible 1b, Ferhat et al., 1998 ; Calais et al., 2000),
o les avalanches de neige,
o les débâcles glaciaires et la fonte du pergélisol.
Certaines catastrophes associées à ces dangers naturels sont anciennes et liées à la
décompression post-glaciaire, d’autres sont relativement peu fréquentes comme les
vidanges glaciaires, d’autres de grande ampleur tels les inondations, les séismes et les
mouvements e terrain qui ont porté de rudes coups à la vallée.
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Le risque lié à l’activité torrentielle
Les torrents les plus actifs en termes de production de laves torrentielles sont les torrents
de : Riou Bourdoux (27 laves torrentielles), Sanières (18), Faucon (14), Abéous (7) et
Bourget (6) (Amiot et Nexon, 1995 ; Remaître et al., 2005a). A eux cinq, ces torrents
concentrent 72% des laves torrentielles recensées sur l’ensemble du bassin (Remaître,
2006).
Les caractéristiques morpho-climatiques et anthropiques, ont favorisé le
développement d’un réseau torrentiel particulièrement dense et actif dans la vallée de
l’Ubaye. L’analyse historique de l’activité torrentielle a montré que ces torrents
connaissent une forte activité depuis près de deux siècles selon une succession de
périodes de crise et de calme. Cette activité s’est essentiellement concentrée (91% des
laves répertoriées) dans les torrents localisés en adret : le Riou-Bourdoux, les Sanières, le
Faucon, le Bourget et l’Abéous. Dans ces torrents, un peu moins d’une centaine de laves
torrentielles s’est déclenchée ; par contre, certaines laves ont provoqué d’importants
débordements.
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versant (1/10 000ème). Ce travail doit être mené sur des torrents actifs où des événements
de laves sont bien renseignés en termes de conditions de déclenchement, de propagation
et de dépôt.
Les laves torrentielles sont responsables de très nombreux dégâts principalement
entre le 15e et le 19e siècle (Amiot et Nexon, 1995), comme dans le Riou-Bourdoux ou le
torrent du Bourget qui ont depuis lors été ‘domptés’ par les travaux de correction
torrentielle (Chondroyannis, 1992). Plus récemment, les torrents de Faucon (1996, 2003 ;
Remaître et al., 2002, 2005) et dans une moindre mesure du Riou-Bourdoux (1997, Malet
et al., 2003) ont connu des épisodes de lave torrentielle plus ou moins important, malgré
plus d’une centaine de barrages de correction., et des recherches approfondies ont été
menés pour identifier les zones de déclenchement, de contribution, et de dépôt.
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• Le risque lié aux mouvements de terrain
Pus de 150 évènements historiques relatifs aux mouvements de terrain ont été
référencés depuis 1850 (Amiot et Nexon, 1995). Reprenant en partie les travaux de
Légier (1973), Weber (2001) indique que les 2/3 des mouvements concernent les marnes
noires recouvertes ou non par les formations quaternaires et que les mouvements sont
plus fréquents sur l’ubac que sur l’adret.
Certains mouvements sont très actifs, d’autres sont latents. Maquaire et al. (2003)
complètent en indiquant que les ruptures de versants marneux se localisent
principalement dans le membre supérieur des ‘Terres Noires’ et à proximité de la
discordance tectonique autochtone/allochtone, alors que les ravinements en badlands se
localisent principalement dans le membre inférieur des ‘Terres Noires’.
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Morphologie bosselée caractéristique d’un Escarpement principal du glissement de Bois
glissement latent sur le versant de La Noir. Vue vers le Sud, juillet 2002.
Frache, vue vers le Sud, juillet 2002.
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Inventaire des glissements de terrain actifs (2a) et cartes simulées de la susceptibilité totale aux
glissements de terrain obtenue par analyse spatiale bivariée (2b), des conséquences potentielles
totales directes et indirectes (2c) et de risque total (2d). Exemple du territoire communal
d’Enchastrayes (Maquaire et al., 2005).
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Morphologie et cinématique des trois glissements-coulées du Bassin de Barcelonnette. Glissement-
coulée de Poche (haut, droite) ; Glissement-coulée de Super-Sauze (haut, milieu) ; Glissement-
coulée de La Valette (haut, gauche) ; Profil en long et déplacements cumulées du secteur médian
des trois coulées (période 1992-2002) (bas)..
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Cadre opérationnel d’évaluation et de gestion du risque ‘mouvement de terrain’ illustré par une
photographie du versant adret du Bassin de Barcelonnette, Alpes-de-Haute-Provence, France
(Malet, 2003).
Chute de blocs
Des études sur le facteurs risques « chute de blocs » ainsi que sur la protection peuvent
intéressés les élus et les habitants de l’Ubaye.
Pour illustrer cela, voici un extrait des conditions de circulation du 1er Juilliet 2008 :
Conditions générales de circulation (Mardi 1er juillet 2008 à 23h00) Alpes de Hautes
Provence (04).
A Saint Paul sur Ubaye (au lieu dit " La Lauzière"), à une vingtaine de kilomètres au nord
de Barcelonnette, en raison d’un éboulement dû aux orages de grêle, la D900 est coupée
dans les deux sens, sur 150 mètres. Il y a environ 3000 m3 de terre et de rocher sur la
chaussée
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• Le risque lié aux crues et inondations
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La Provence samedi 31 mai 2008
Il est intéressant de savoir que de nombreux ingénieurs japonais sont venus explorer les
ouvrages réalisés en Ubaye afin de les copier. Nous retrouvons sur le site Internet du
SABO (RTM Japonais) (http://www.sabo-int.org/projects/france.html) des photos du torrent
des Sanières :
Dans la vallée de l’Ubaye, les recherches sur ce thème sont plutôt anciennes et
principalement liées à la crue de Juin 1957 en Ubaye.
Deux thèses de doctorat viennent de démarrer à Vienne (en collaboration avec
Strasbourg) sur :
- les crues et inondations et leurs impacts géomorphologiques sur le cours de
l’Ubaye
- la cartographie multi-risque crues, inondations, laves torrentielles et
glissements de terrain.
Dans ce cadre, les universitaires de Vienne vont venir en Mai en Ubaye.
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Une étude pourrait être lancée sur l’hydrologie de l’Ubaye, les charges sédimentaires et
le remplissage du lac de Serre-Ponçon.
• Le risque sismique
« Les Ubayens savent que leur vallée est régulièrement soumise à des tremblements de
terre. (…) ; par exemple, la Haute Ubaye est la région de France la plus active en nombre
de secousses enregistrées.» Le seisme de magnitude la plus importante s'est produit le 5
avril 1959 sans activité sismique prémonitoire, provoquant d'importants dégâts
immobiliers à Saint-Paul-sur-Ubaye. D'une magnitude de 5,5, le séisme a été enregistré
par la station sismologique de Canberra (Australie), à 17.000 km de distance.
Carte des effets sismiques (échelle MSK) du Carte de localisation des séismes sur la
tremblement de terre du 5 avril 1959 période 2003 – 2004 centré sur la
Condamine-Chatelard.
Dans ce cadre, la vallée de l’Ubaye est un site particulièrement adapté pour analyser
l’aléa sismique La dernière secousse tellurique, d’une magnitude de 4,2 sur l’échelle de
Richter, est venue rappeler cette spécificité. Les enquêtes déclenchées auprès de la
population locale montrent le besoin d’études et de connaissance de ces phénomènes
naturels.
Plus récemment, depuis le début de l'année 2003, la vallée de l'Ubaye est affectée par
une crise sismique exceptionnelle. En effet, le SisMalp (Observatoire de Grenoble), en
collaboration avec ‘Université de Franche-Comté, a détecté de janvier 2003 à novembre
2004, plus de 15,000 séismes faisant de cet essaim l'un des plus prolifique jamais
observé en France. Cette crise sismique, avec des sésimes en essain, dite crise de La
Condamine – Châtelard. Cette crise a pu être suivie en détail grâce à la station
sismologique permanente de Jausiers, située à quelques kilomètres de la zone
épicentrale. On peut estimer que la moitié de ces séismes a une magnitude supérieure à
zéro. L'autre moitié est constituée de séismes de magnitude légèrement négative (-0,2 à
0).
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Nombre de séismes par jours en ordonnée, et estimation de leur magnitude pour les années 2003-
2004.
Sur ce graphique est représenté le nombre de séismes par jours en ordonnée et les
années en abscisse, de même la magnitude est représentée en ordonnée sur la droite.
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Le risque lié aux avalanches de neige
Les avalanches de neige provoquent régulièrement la fermeture des routes d’accès aux
cols de Larche et de Vars en isolant les villages de Larche, de Meyronnes ou de Saint-
Paul. Le 7/12/2008, un skieur italien a également perdu la vie lors d’une avalanche au
lieu dit Plate Longe sur la commune de Larche.
En termes d’enneigement, le cumul moyen des chutes de neige avoisine 2.50 m à 3.00
m vers 2000 m d’altitude, et probablement 4 m au-dessus de 2500 m en Ubaye. La
hauteur de neige au sol atteint généralement son maximum entre mi-février et début
mars, avec environ 1 m vers 2000 m d’altitude, et 1.50 m vers 2200 ou 2300 m. Sur les
20 dernières années, 3 ou 4 hivers ont été mal enneigés, avec des cumuls de chutes de
neige inférieurs à 2 m et une hauteur de neige au sol restant en dessous du mètre vers
2000 m d’altitude. Mais il y a autant d’hivers bien enneigés, même si cela provient le plus
souvent de chutes abondantes en fin d’hiver ou début de printemps.
L’Ubaye n’est pas homogène face aux perturbations météorologiques apportant des
épisodes pluvio-neigeux significatifs :
o par flux de sud à sud-ouest, l’ouest de l’Ubaye, autour de Pra-Loup et
Barcelonnette, est correctement servi en précipitations, mais sans excès. Il apparaît
que l’enneigement de l’ouest de l’Ubaye tient plus à une accumulation régulière de
la neige qu’à de très fortes chutes ponctuelles.
o par retour d’Est, on trouve au contraire des chutes de neige qui peuvent être
abondantes dans le secteur de Larche. Toutefois, elles n’atteignent pas les records
enregistrés dans le Queyras, et les épisodes perturbés amenant plus de 50 cm sont
rares.
o par flux de secteur ouest à nord-ouest, les perturbations sont très peu actives sur
l’Ubaye.
Les secteurs et couloirs d’avalanches répertoriés dans les études CPLA, et ayant crée
des phénomènes d’avalanche remarquable en terme d’intensité et/ou de dégâts avérés
ou potentiels sont :
o sur la commune de Jausiers, le vallon des Sagnes avec des avalanches qui
descendent de la crête de Parassac, et qui ont déjà recouvert plusieurs des chalets
qui se trouvent au bord du lac, le Vallon de Restefond et le Vallon des Terres
Pleines ;
o sur la commune de Larche, la vallée de l’Ubayette avec un évènement marquant
survenu le 20 février 1972, vers 7 h du matin, lorsque l'avalanche (en aérosol) du
Combal a enseveli une partie du village de Larche, et pour laquelle des protections
sous forme d'ouvrages de défense passive ont été réalisés (banquettes et ouvrages
à vent implantés dans la zone de départ).
o sur la commune du Lauzet-Ubaye, l’avalanche la plus remarquable est l’avalanche
du ravin de Gènes au dessus du hameau du Villard, qui aurait fonctionné ros fois
entre 1919 et 1980.
Des études de sécurisation des routes d’accès ont été menées et ont abouti à
l’installation projetée ou effective de dispositifs de protection permanente et temporaire.
La majorité des stations de ski présentes sur le massif publient un bulletin de prévision
locale du risque d’avalanche. Et, comme de nombreuses autres stations, elles pratiquent
la défense temporaire (déclenchement préventif d’avalanches à l’explosif) si les
conditions nivo-météorologiques le nécessitent.
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Extrait du Dauphiné Libéré du 17 décembre 2008
Larche a été balayé en 1972 par une importante avalanche et suite à cela une grosse
série de protections mises en place par le CEMAGREF en collaboration avec le RTM ont
vu le jour :
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Le risque induit par les débâcles glaciaires et la dégradation du pergélisol
Le pergélisol du vallon du Bérard : couche de glace pure intercalée entre deux couches
de béton de glace (photographie : Bonhème & RTM – Barcelonnette)
La fonte de glace au niveau du glacier rocheux de Chauvet, situé sous les Aiguilles du
Chambeyron, est également à l’origine du remplissage inhabituel du lac de barrage
glaciaire situé en contrebas à environ 2850 d’altitude, et qui s’est brutalement vidangé
le 17 juillet 2008. Alimenté par le glacier, mais aussi par la fonte des neiges et le
ruissellement des pluies, les eaux du lac s'écoulent par une sorte de siphon. L'eau, via la
vallon de Chauvet, se jette ensuite dans l'Ubaye à Saint-Antoine, un hameau de Saint-
Paul-sur-Ubaye.
Depuis 1930, c’est la 6è vidange brutale du lac de barrage recensée depuis 1930. La
dernière vidaneg datait du 27 juillet 1997 et avait entraîné l'obstruction du lit de l'Ubaye.
Cet embâcle, suivi d'une débâcle, avait emporté une portion de la route de Maurin et
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provoqué une hausse du niveau de l'Ubaye de près de 75 cm au niveau du camping de
Saint-Paul et l'évacuation des campeurs.
Des recherches ont été menées sur le glacier Chauvet, dans le cadre du projet européen
de recherche sur les risques glaciaires (Glaciorisk, Cemagref), et de nouvelles études
vont être lancées à l’été 2009 par les Universités de Strasbourg, Avignon et Delft.
D’autres glaciers rocheux de ce type existent en Hauet Ubaye, et pourraient être
étudiées dans le cadre d’études scientifiques.
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• Autres thèmes présentant un intérêt d’étude scientifique
en Ubaye
Marie-France Leccia, Chef de projet ATBI Mercantour / Alpi Marittime a manifesté son
intérêt pur un hébergement et un accueil de scientifiques travaillant sur l’inventaire
global des espèces. Le projet ATBI+M (All Taxa Biodiversity Inventory + Monitoring et
en français Inventaire Tous Taxons Tous Terrains + Suivi) a pour but grâce à l’effort
soutenu de nombreux chercheurs taxonomistes de réaliser un inventaire exhaustif de
toutes les espèces d’un territoire donné, en un laps de temps relativement court (par
rapport au rythme « courant » de découverte des espèces), ainsi qu’un suivi temporel
de ces différentes espèces.
Il est aujourd’hui le premier ATBI+M au niveau européen et deuxième au niveau
mondial.
Le parc du Mercantour cherche pour ce projet un lieu de travail et de rencontres pour
leurs chercheurs et un lieu d’accueil d'équipes scientifiques, le projet SEOLANE
répondrait parfaitement
Paléontologie
De nombreux bois flottants et tourbières sont présentes en Ubaye et des demandes
d’études ont été faites à ce sujet notamment l’étude des tourbières en tant que puits
de carbone (IMEP).
Une tourbière est une zone humide caractérisée par l'accumulation progressive de la
tourbe, un sol caractérisé par sa très forte teneur en matière organique, peu ou pas
décomposée, d'origine végétale. C'est un écosystème particulier et fragile dont les
caractéristiques en font un puits de carbone, car il y a plus de synthèse de matière
organique que de dégradation. »
L’IMEP (Institut Méditerranéen d'Ecologie et de Paléoécologie) de Marseille peut être
intéressé par le carottage de tourbières.
Terres noires
De nombreuses terres noires sont présentes sur la vallée de l’Ubaye et des études
notamment sur la vitesse de l’érosion des Terres Noires et sur l ‘encaissement des
réseaux hydrographiques pourraient être aborder et intéresser les élus.
Recherches archéologiques
Des archéologues viennent souvent étudier les zones du plan de Parouart sur la
commune de St Paul sur Ubaye et sur le site des Sagnes sur la commune de Jausiers.
Les recherches débutent dans ce domaine et pourraient alimenter le musée de Jausiers
spécialisé en archéologie.
Ces étudiants/chercheurs pourraient bénéficier d’un logement et de lieux de travail
grâce au projet SEOLANE.
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Accueil de manifestations scientifiques hors risques, comme à Aussois, par
exemple « Les techniques ultrasonores en médecine »
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Bassin de Barcelonnette. C’est dans ce cadre que l’Université de Vienne vient
effectuer un premier séjour en Ubaye en mai 2009.
- SAFELAND (2009-2011): Management of Landslide Risks in Europe (Coordinateur:
Oslo)
• Financement National
- TRIGGERLAND (2006-2009) : Triggering Mechanisms of Landslides (Coordinateur:
Grenoble & Strasbourg)
- SISCA (2009-2011) : Système Intégré de Surveillance de Crises et d’Accélération
de glissements de terrain (Coordinateur: Caen & Strasbourg)
* Recherche en cours (encadrement par Mrs. Malet, Maquaire, Bogaard, van Asch,
van Westen, Glade, Joswig, Greiving, Marc) :
- Dominika Pradzynska (Delft, doctorat): Ecoulements d’eau préférentiels dans
les glissements de terrain – Application à Super-Sauze.
- Melanie Kappes (Vienne, doctorat) : Cartographie automatique multi-risque
(glissement de terrain, chute de blocs, laves torrentielles, inondations).
- Byron Quan Luna (Utrecht & Enschede, doctorat) : Modélisation de laves
torrentielles.
- Julien Travelletti (Strasbourg, doctorat) : Modélisation hydro-mécanique des
glissements de La Valette et Super-Sauze.
- Marjory Angignard (Dortmund, doctorat) : Gouvernance des risques en
montagne.
- Azadeh Ramesh (Vienne, doctorat) : Les crues et inondations et leurs impacts
géomorphologiques sur le cours de l’Ubaye.
- Khamarul Azahari Razak (Utrecht & Enschede, doctorat) : Utilisation de
données laser aéroportées pour la caractérisation de glissements de terrain.
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- Jérôme Lopez (Grenoble, Cemagref, doctorat) : Apport de la
dendrochronologie au suivi de glissements de terrain.
- Marco Walter (Stuttgart, doctorat) : Ecoute nano-sismique du glissement-
coulée de Super-Sauze.
- Uwe Niethammer (Stuttgart, doctorat) : Imagerie optique THR pour le suivi
de glissements de terrain.
- Monique Moine (Strasbourg, doctorat) : Cartographie de l’aléa et du risque
glissement de terrain, en relation avec les changements climatiques.
- Anke Spickermann (post-doctorat, Utrecht & Strasbourg) : Fluidification de
glissements de terrain
- Taha-Hocine Debieche (post-doctorat, Avignon) : Analyse et modélisation
hydrochimique de glissements de terrain
- Simone Frigerio (post-doctorat, Enschede & Vienne) : Développement d’une
interface web interactive pour la gestion des risques naturels
Plusieurs orientations de recherche sont envisagées en Ubaye dans les années à venir
par les universités et laboratoires de recherche contactés :
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Parpaillon, ou la faille de Bersezio en prolongement du col de Larche. La
microsismicité montre en fait que toute la haute Ubaye de Maurin à Jausiers est
le siège de déformations sismiques et les failles actives restent donc à être
clairement identifiées. Du fait du manque de recherches morphostructurales on
ne connaît pas réellement l’étendue du risque sismique de cette zone.
A noter : A Draix près de Digne, une Maison de l’érosion a été créée, par le Cemagref
(ETNA – Grenoble), dans le cadre des suivi des « Bassins versants expérimentaux de
Draix pour l’étude de l’érosion et des crues chargées en montagne, avec application
aux marnes noires ». Un technicien du CEMAGREF est présent sur site à demeure et
s’occupe des installations (capteurs, etc). Une structure de recherche de type GIS
(Groupement d’Intérêt Scientifique) est en place pour officialiser les coopérations entre
les laboratoires de recherche. A sa création et durant env. 2 ans, le Cemagref avait
installé cet observatoire dans le Riou-Bourdoux ; cependant le torrent montrait une
activité trop intense pour envisager un suivi à long terme, et le site a donc été installé
à Draix en 1984. Nous pourrions envisager créer une structure avec ce statut afin
d’officialiser les partenariats.
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Orientations possibles de recherches en géomorphologie sur l’aléa sismique et
gravitaire en Haute Ubaye
Afin d’illustrer l’aspect recherche, Michel Boer de l’OHP a réalisé une étude dont voici
des extraits :
« (…), on n’a toujours pas clairement défini les failles à l’origine de ces
secousses. Le séisme de 1959 a été attribué à la faille du Ruburen longée par le vallon
de l’Oronaye près de Larche. Mais aucune preuve n’a été apportée à cette
interprétation et l’épicentre était plus proche de la Grande Serenne que de Larche.
D’autres failles probablement actives sont présentes dans le secteur comme la faille de
la Durance qui se prolonge au sud dans le massif du Parpaillon, ou la faille de Bersezio
en prolongement du col de Larche. La microsismicité montre en fait que toute la haute
Ubaye de Maurin à Jausiers est le siège de déformations sismiques et les failles actives
restent donc à être clairement identifiées. »
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Partenaires universitaires contactés pour l’organisation de stage de formation
(Licence, Master) en Ubaye
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Mrs. Malet et Maquaire ont de nombreux contacts en Italie du Nord, de même
que l’Université de Grenoble, et vont prendre contact avec plusieurs universités
pour leur présenter le pôle.
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Accueil et hébergement du pôle universitaire en Ubaye
Présence de professionnels :
La vallée de l’Ubaye est extrêmement bien dotée en ce qui concerne les « experts » de
la montagne, nous pensons notamment aux acteurs suivants :
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Des activités pédagogiques au niveau universitaire, et également primaire et
secondaire seront organisées pour les écoles/collèges/lycées de la vallée autour des
observations en météorologie, hydrologie, sismologie et autres en Ubaye. En outre il y
a dans la vallée des référents prêts à transmettre aux stagiaires leur connaissance. De
nombreuses personnes ont assisté à ces "catastrophes naturelles" et possèdent de
nombreux documents. Ces témoignages anciens et récents pourraient permettre
d’étudier « Comment vit-on avec ces risques naturels ? » et éclaircir sur les facteurs
déclencheurs de tels risques naturels.
Michelle Evin, géologue et professeur en retraite, docteur et chercheur et habitante de
la vallée de l’Ubaye en est une belle illustration.
Déploiement du projet
Logements
L'hébergement des scientifiques se fera sur le quartier Craplet dans un premier temps
en utilisant un bâtiment comportant une trentaine de chambres et le mess situé à
proximité pour les réunions. Dans un second temps l’hébergement se fera dans le
centre de conférences avec hôtellerie que nous voulons aménager par reconversion de
deux des 4 grandes casernes.
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A titre indicatif, une estimation des dépenses d’installation informatique est proposée :
Si nous prenons l’hypothèse de 30 postes (Unité centrale, clavier et Ecran 19 pouves)
comportant une licence Microsoft windows cela revient à environ 500€ par postes soit
15000€. Il est à noter que
en fonction des appels d'offres, les prix peuvent être à la baisse. À titre d’exemple,
l'ONF a une configuration à 350€ sur des ordinateurs de marque DELL.
Ensuite un serveur NAS servant de lieu de stockage adapté à des besoins scientifiques
avec un Espace de stockage de 2TO en RAID 5, cela reviendrait environ à 2500€.
Une bibliothèque numérique et physique axée sur les risques climatiques regroupant
des documents de référence et s’alimentant au fur et à mesure avec les documents
réalisés sur site sera mise à disposition via Internet. L’objectif serait de créer un centre
de données pour la centralisation des observations réalisées en Ubaye.
L’ Hébergement d'un site Internet avec espace extranet (voir les offres sur internet). Il
faut utiliser un logiciel de CMS. Un devis a été demandé.
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A titre indicatif, des études sur ce thème sont en cours notamment par Simone Frigerio
(post-doctorat, Enschede & Vienne) qui travaille sur le « Développement d’une
interface web interactive pour la gestion des risques naturels ».
Une expérience sismo des école par exemple pourrait être lancée. Cette expérience se
traduit comme suit : « Des élèves de 13 à 18 ans sont chargés d'installer, dans leur
établissement, un capteur
sismique. Les signaux dus à l'activité sismique alimentent une base de données en
ligne,
véritable centre de ressources sismiques, et point de départ d'activités éducatives et
scientifiques utilisant les nouvelles technologies de l'information et de la
communication. »
Mais cela peut être appliqué à des capteurs météorologiques ou des capteurs d’ eau
dans le sol qui seraient analysés par les écoliers.
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Une bibliothèque spécifique
Une bibliothèque numérique et physique axée sur les risques naturels et regroupant
des documents de référence et s’alimentant au fur et à mesure avec les documents
réalisés sur site serait mise à disposition.
Emplacement
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Pour les besoins du projet les bâtiments suivants seraient utilisés dans le but
d’accueillir les scientifiques :
L’estimation provisoire d’une rénovation légère sur les bâtiments F et H est estimée à
500000€.
Pour augmenter le moment venu le nombre de logements et de salles de réunion, il y
aura lieu de prévoir la rénovation de l’infirmerie donc le coût sera sensiblement plus
élevé.
Le Budget
Le Budget d’investissement
Débit Crédit
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Rénovations (à 500 000 € Subventions Région
confirmer le 30
Mars par
l’architecte)
Le Budget de fonctionnement
Débit Crédit
Nettoyage/prestatio 10000€
ns d’entretien
Charges 20000€
(électricité,
chauffage, eau,
etc.)
Outre la dynamique engendrée par un tel projet, cela permettrait de créer environ 3
emplois à l’année et de proposer des salles de conférences pour les habitants de la
vallée de l’Ubaye.
Planning
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Le début des travaux aurait lieu en Juillet, l’installation des équipements en Septembre
et l’ouverture du pôle en Octobre.
Références
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