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Cycle 2
Questionner
le monde
Guide pédagogique
Catherine VILARO
Conseillère pédagogique
Didier FRITZ
Inspecteur de l’Éducation nationale
NOU
P R O V E AU X
GRA
M
2016 MES
Crédits photographiques
Couverture : © aki / Fotolia ; © ZoneCreative / Fotolia ; © Vlad Kochelaevskiy / Fotolia ; © serg bob / Fotolia.
ISBN : 978-2-01-394787-9
© Hachette Livre 2017, 58, rue Jean Bleuzen, CS 70007, 92178 Vanves Cedex.
Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L. 122-4 et L. 122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé
du copiste et non destinées à une utilisation collective », et, d’autre part, que « les analyses et les courtes citations » dans un but d’exemple ou d’illustration, « toute représentation
ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite ». Cette représentation ou reproduction, par quelque
procédé que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français de l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins 75006 Paris), constituerait donc une
contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
Ce guide pédagogique contient les corrigés de toutes les activités proposées dans le cahier.
Des références aux ressources disponibles sur la clé USB sont régulièrement présentes dans les déroulés
des leçons.
Avec le Cahier Istra Questionner le monde CE2 et sa clé USB de ressources numériques, l’enseignant
trouvera un cadre construit conduisant à une pratique d’observation et d’expérimentation, et à des
apprentissages concrets conformes aux programmes 2016.
Avant-propos . .... .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. 3
Proposition de progression annuelle pour le Cycle 2 . .. . .. .. . 5
7 La croissance du corps .. .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. . . 27
8 L’hygiène de vie.. .. . .. . .. . .. .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. . .. .. . . 30
11 Fabriquer un véhicule . .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. . .. .. . .. . .. . .. .. . .. . .. . 39
de l’eau
1 COMPÉTENCES DES PROGRAMMES
8 Socle commun
– Pratiquer des démarches scientifiques : domaine 4
Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionne-
ment, observation, expérience, description, raisonnement, conclusion.
– S’approprier des outils et des méthodes : domaine 2
Choisir ou utiliser le matériel adapté proposé pour mener une observation, effectuer une mesure, réaliser
une expérience. Manipuler avec soin.
– Pratiquer des langages : domaine 1
Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
Restituer les résultats des observations sous forme orale ou d’écrits variés (notes, listes, dessins, voire
tableaux).
2 NOTIONS SCIENTIFIQUES
Attention : lors du processus de chauffage, on aperçoit d’abord des petites bulles, puis un gros bouillonnement.
Les petites bulles ne sont pas de la vapeur d’eau, mais la manifestation d’autres gaz présents dans l’eau, du dioxy-
gène dissous par exemple. Seules les grosses bulles du bouillonnement contiennent la vapeur d’eau.
Attention : ce que l’on voit au-dessus de la casserole en ébullition n’est pas de la vapeur d’eau, la vapeur d’eau étant
un gaz invisible ; ce sont de fines gouttelettes d’eau. Seules les grosses bulles d’ébullition de l’eau constituent une
manifestation visible de la vapeur d’eau, cette vapeur étant emprisonnée pendant un très court instant dans une
enveloppe d’eau avant d’éclater à la surface.
Supports
Démarche Déroulement
et matériel
Phase – Observation – Cahier Phase préalable
préalable + directe en d’activités p. 7. Observer les précipitations.
Séance 1 situations Cette observation se fera en fonction de la période et des conditions climatiques.
30 min concrètes vécues. On pourra y revenir à un autre moment de l’année en fonction des conditions
– Recueil des climatiques (grêle, neige, gel…).
représentations Demander :
initiales des élèves. – sous quelles formes on trouve l’eau dans la nature ;
– Observation – quelle est la différence entre l’eau de pluie, la neige et les grêlons ;
indirecte de – ce que devient la neige une fois tombée, et dans quelles conditions ;
situations – quelle est la forme de l’eau dans les nuages ;
concrètes – quelle est l’origine de cette eau dans les nuages.
représentées Noter sur une affiche les représentations initiales des élèves. Y revenir tout au
(photographies). long de la séquence valider ou invalider leurs représentations premières.
– Questionnement.
Je connais déjà
Débat oral autour de la question posée par la grenouille page 7 :
À ton avis, l’eau est-elle toujours sous forme liquide ?
Observation et description de chaque document.
Les élèves répondent aux questions individuellement ou par binôme. La mise en
commun collective s’ensuit.
– Document 1 : Que vois-tu sur cette photographie ? Qu’est-ce qu’un iceberg ?
Comment l’eau se transforme-t-elle en glace ?
Corrigé : L’eau est ici sous forme liquide (l’eau de mer) et solide (les icebergs).
– Document 2 : Que vois-tu sur cette photographie ? Que vois-tu dans la casse-
role ? Sur quoi la casserole est-elle posée ? Que faut-il pour que l’eau entre en
ébullition ?
Corrigé : Lorsque l’eau bout, on voit de grosses bulles, un gros bouillonnement
dans la casserole.
– Document 3 : Que vois-tu sur cette photographie ? À quoi sert un sèche-
cheveux ? Comment fonctionne-t-il ?
Corrigé : Lorsqu’on utilise le sèche-cheveux, l’eau des cheveux mouillés disparaît
grâce au vent et à la chaleur.
– Document 4 : Que vois-tu sur cette photographie ? Que fait la petite fille sur la
vitre ? As-tu déjà fait la même chose ? Qu’as-tu vu ensuite sur ton doigt ? Dans
quelle pièce de la maison y a-t-il souvent de la buée ?
Corrigé : La buée est de l’eau qui se forme sur une vitre froide.
Séance 2 – Observation et – Cahier
J’observe et j’expérimente
60 min analyse. d’activités p. 8.
– Expérimentation. – 1 balance ; Que se passe-t-il quand l’eau se transforme en glace, et inversement ?
2 bouteilles en 1 Expérimentation
plastique ; de – Remplir plusieurs bouteilles plastiques de quantités d’eau différentes ; les numé-
l’eau. roter et repérer d’un trait au marqueur le niveau d’eau. Les peser en notant le
– 1 grand numéro de la bouteille et sa masse.
récipient ; – Mettre les bouteilles au congélateur pendant 24 heures. Il faudra les ramener
1 tube à essai en classe dans une glacière.
ou récipient – Peser à nouveau chaque bouteille et observer le niveau de la glace.
fin ; de la glace ; – Il est possible de laisser la glace fondre et de constater que l’eau a repris le
du gros sel ; de volume initial et conservé la même masse.
l’eau distillée ; Corrigé : Leurs masses sont identiques. La glace occupe un volume plus important
1 thermomètre. que l’eau. La surface de la glace n’est plus plane ni horizontale.
8 Socle commun
– Pratiquer des démarches scientifiques : domaine 4
Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionne-
ment, observation, expérience, description, raisonnement, conclusion.
– S’approprier des outils et des méthodes : domaine 2
Choisir ou utiliser le matériel adapté proposé pour mener une observation, effectuer une mesure, réaliser
une expérience. Manipuler avec soin.
– Pratiquer des langages : domaine 1
Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
Restituer les résultats des observations sous forme orale ou d’écrits variés (notes, listes, dessins, voire
tableaux).
2 NOTIONS SCIENTIFIQUES
Supports
Démarche Déroulement
et matériel
Phase – Observation – Cahier Phase préalable
préalable + en situations d’activités p. 11. Découvrir concrètement les manifestations de l’air.
Séance 1 concrètes vécues Profiter d’un jour de vent, voire de grand vent, pour observer les manifestations
30 min et en observation de l’air : sentir le vent, voir les arbres qui bougent, les nuages qui se déplacent
directe. dans le ciel.
– Recueil des Rechercher avec les élèves le moyen de faire du vent avec des objets : se servir
représentations d’une feuille comme éventail, souffler sur sa main…
initiales des élèves. Demander aux élèves de nommer des objets qui produisent du vent : ventilateur,
– Observation sèche-cheveux…
indirecte de
Je connais déjà
situations
concrètes Débat oral autour de la question posée par la grenouille page 11 :
représentées À ton avis, l’air est-il une matière ?
(photographies). Observer des situations où l’air se matérialise par l’une de ses propriétés.
– Questionnement. Les documents page 11 seront observés individuellement dans un premier temps,
puis exploités soit en description ouverte, soit à l’aide d’un questionnement oral.
Les 4 documents exploités, les élèves répondront par écrit aux questions posées.
– Document 1 : Selon vous pourquoi appelle-t-on cet objet une manche à air ?
De quelle matière la manche à air est-elle faite ? Que devrait-elle faire normale-
ment ? Comment expliquer que cette manche en tissu soit en position horizon-
tale ? La manche d’un manteau pourrait-elle rester dans cette position ?
Comment le vent s’engouffre-t-il dans la manche à air ?
– Document 2 : Que voyez-vous sur cette photo ? À quoi sert un parachute ? Que
se passerait-il si la personne tombant de l’avion n’avait pas de parachute ? Selon
vous, pourquoi le parachute ralentit la chute ?
– Document 3 : Que fait la fillette ? Comment appelle-t-on l’objet qu’elle tient ?
Comment met-elle le moulinet en mouvement ?
– Document 4 : Que fait cette fillette avec le ballon ? Comment gonfle-t-on un
ballon ? Que contient le ballon une fois gonflé ?
Corrigés
Document 1 : La manche à air est gonflée et en position horizontale.
Document 2 : Le parachute est ralenti par la résistance de l’air.
Document 3 : L’air soufflé par la fillette fait tourner le moulinet.
Document 4 : Le ballon est rempli d’air.
Séance 2 – Observation et – Cahier
J’observe et j’expérimente
60 min analyse. d’activités p. 12
– Expérimentation. – 1 balance ; Quelles expériences peux-tu réaliser pour montrer que l’air est une matière ?
2 ballons 1 L’air a-t-il une masse ?
(un gonflé La première expérience proposée page 12 vise à montrer que l’air est pesant, et
et un dégonflé). donc que l’air est une matière.
– Par groupe : Elle pourra être réalisée collectivement.
1 bouteille La balance Roberval peut paraître désuète. On la trouve encore dans bon nombre
en plastique ; d’écoles et elle permet de visualiser la comparaison… ici entre un ballon vide et
1 bassine ; un ballon rempli d’air.
de l’eau ; On veillera à ce que les deux plateaux soient rigoureusement à la même hauteur
1 tube à vide, au besoin en ajoutant une tare sur l’un des plateaux.
plastique ; On veillera de la même façon à ce que les deux ballons vides aient la même masse,
1 embout en rééquilibrant par une tare éventuellement.
gonfleur. 2 L’air peut-il être déplacé ?
Découvrir que l’air peut être transvasé.
La 2e expérience a pour objectif de montrer que l’air peut être transvasé.
Les élèves pourront réaliser cette expérience en groupe.
Corrigés
Expérience A
Les deux ballons doivent être identiques pour que la différence de masse soit due
à la masse de l’air du ballon gonflé.
Le ballon gonflé est plus lourd que le ballon dégonflé.
L’air contenu dans le ballon a une masse.
Expérience B
Une bassine, une bouteille plastique, de l’eau, un ballon gonflé, un embout gonfleur
et un tube plastique. On voit les bulles d’air qui remontent dans la bouteille.
10
Puis le plier en 4.
11
ouvert à
l’extrémité
bâton
Je retiens
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8 Socle commun
– Pratiquer des démarches scientifiques : domaine 4
Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionne-
ment, observation, description, raisonnement, conclusion.
– Pratiquer des langages : domaine 1
Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
Restituer les résultats des observations sous forme orale ou d’écrits variés (notes, listes, dessins, voire
tableaux).
2 NOTIONS SCIENTIFIQUES
Un être vivant se caractérise par sa capacité à se reproduire en un nouvel être vivant, qui a les mêmes
caractéristiques que lui.
Ces caractéristiques sont communes à tous les êtres vivants qui sont capables de se reproduire entre eux,
et qui constituent une espèce.
Un être vivant se nourrit et respire pour assurer les besoins de son développement et de son fonctionne-
ment. Les élèves sont souvent tentés de définir le vivant par sa capacité à se déplacer, ce qui est un critère
non pertinent : un robot humanoïde, un train se déplacent et ne sont pas des êtres vivants ; un végétal
ne se déplace pas et est pourtant un être vivant.
Le cycle de vie d’un être vivant est la période qui commence par la naissance et se termine par la mort
de l’animal ou l’être humain considéré.
On notera les étapes suivantes :
– la conception et la naissance ;
– la croissance avec évolution régulière ou irrégulière ;
– la maturité qui correspond à la période où l’être vivant est en capacité de se reproduire ;
– le vieillissement et la mort.
Ce cycle de l’être vivant est souvent représenté sous forme circulaire. Cette représentation circulaire est
une représentation générale qui concerne l’espèce mais non l’individu.
Elle peut prêter à confusion et laisser croire que la vie recommence pour le même individu ; on préférera
de ce fait une représentation linéaire, avec les générations successives.
Plusieurs types de déclenchement sont envisageables pour des séances de sensibilisation ; l’enseignant
choisira la ou les situations correspondant le mieux aux possibilités locales.
Observer les animaux et les végétaux dans la cour de l’école.
Lister l’ensemble des végétaux ; les animaux qui y passent (oiseaux notamment).
Élargir cette observation à d’autres milieux extérieurs à l’école.
Poser la question de ce qui est vivant et ce qui ne l’est pas.
Observer le développement d’êtres vivants : proposition de mise en place d’un élevage.
La mise en place d’un élevage suppose un certain nombre de précautions :
– l’élevage retenu doit permettre l’observation du cycle de vie de l’animal compatible avec une période
scolaire délimitée ;
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Supports
Démarche Déroulement
et matériel
Séance 1 – Faire réémerger – Cahier
Je connais déjà
30 min des critères de d’activités p. 15.
définition de l’être Débat oral autour de la question posée par la grenouille page 15 :
vivant. Comment reconnais-tu ce qui est vivant ?
– Observation Les documents seront observés individuellement dans un premier temps puis
indirecte de exploités soit en description ouverte, soit à l’aide d’un questionnement oral.
situations Les 4 documents exploités, les élèves répondront par écrit aux questions posées.
concrètes – Document 1 :
représentées Quels sont les animaux que l’on voit sur cette photo ? Que sont-ils l’un pour
(photographies). l’autre ? Qu’est-ce qu’un poulain ? Que deviendra le poulain en grandissant ?
– Questionnement. De quoi se nourrissent-ils ?
– Document 2 :
Même questionnement que pour le document 1
– Document 3 :
De quel arbre s’agit-il sur cette photo ? Quel est le fruit de cet arbre ? Que devien-
dra le gland en se développant ? Comment l’arbre se nourrit-il ?
– Document 4 :
Même questionnement que pour les documents 1 et 2.
En conclusion, amener les élèves à formuler qu’un être vivant se reproduit, il a des
petits qui pourront lui ressembler ; il se nourrit.
Corrigés
Document 1 : Le poulain est le petit du cheval. Il deviendra un cheval ou une
jument. Le cheval se nourrit d’herbe.
Document 2 : Le lionceau est le petit du lion. Il deviendra un lion. Le lion se nourrit
d’animaux.
Document 3 : Le gland du chêne germe et devient un chêne. Le chêne se nourrit
par ses racines et ses feuilles.
Document 4 : L’aiglon est le petit de l’aigle. Il deviendra un aigle. L’aigle se nourrit
de petits animaux.
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et leur milieu
1 COMPÉTENCES DES PROGRAMMES
8 Socle commun
– Pratiquer des démarches scientifiques : domaine 4
Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionne-
ment, observation, expérience, description, raisonnement, conclusion.
– S’approprier des outils et des méthodes : domaine 2
Choisir ou utiliser le matériel adapté proposé pour mener une observation, effectuer une mesure, réaliser
une expérience. Manipuler avec soin.
– Pratiquer des langages : domaine 1
Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
Restituer les résultats des observations sous forme orale ou d’écrits variés (notes, listes, dessins, voire
tableaux).
2 NOTIONS SCIENTIFIQUES
Chaque milieu a ses propres particularités liées à la nature de son sous-sol et aux conditions climatiques
dont il bénéficie. Si la nature du sous-sol reste constante, les conditions climatiques évoluent au cours
des saisons et en modifient donc l’aspect et les conditions de vie.
Dans chaque milieu cohabitent des végétaux poussant naturellement ou plantés par l’homme, des
insectes, des oiseaux, des animaux sauvages, des animaux domestiques ou des animaux d’élevage.
Chaque être vivant y a sa propre place et participe à l’équilibre du système ainsi constitué.
Un animal y vit :
– s’il y trouve la nourriture, végétaux pour les uns, proies à capturer pour les autres ;
– s’il y trouve le moyen de se cacher des prédateurs et de trouver refuge pour élever les petits.
Les végétaux eux-mêmes n’y survivent que s’ils y trouvent les conditions d’humidité et de lumière corres-
pondant à leurs besoins nutritifs.
Ce système est fragile et peut être déséquilibré : un déboisement intensif entraînera la modification du
couvert végétal ; les animaux perdront la possibilité de se cacher, seront à la merci d’un prédateur et
disparaîtront prématurément… le prédateur se trouvant alors sans proies disponibles.
Cet ensemble sous-sol minéral, couvert végétal et peuplement animal prend le nom d’écosystème.
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Supports
Démarche Déroulement
et matériel
Phase – Observation – Cahier Phase préalable
préalable + directe en d’activités p. 19. On pourra exploiter plusieurs pistes d’observation directe d’un milieu et des êtres
Séance 1 situations vivants en interactions qui le composent.
30 min concrètes vécues. L’enseignant pourra choisir ce qui correspond le mieux à la situation de l’école,
– Recueil des voire avoir une observation continue au cours de l’année scolaire.
représentations Identifier les êtres vivants d’un milieu en apparence biologiquement pauvre.
initiales des élèves. La biodiversité dans la cour de l’école : découverte sur le terrain d’une certaine
– Observation biodiversité dans un milieu très proche et « apparemment pauvre » biologique-
indirecte de ment.
situations Amener les élèves à inventorier les êtres vivants dans la cour de récréation : végé-
concrètes taux, animaux.
représentées
Prendre conscience de la diversité des êtres vivants d’un écosystème.
(photographies).
Effectuer le même travail dans un milieu proche : une haie, un bois, un chemin
– Questionnement.
en bordure de champ…
Comparer avec les observations faites dans la cour de l’école.
Observer l’influence du climat sur la diversité animale et végétale d’un
milieu.
Si la possibilité en est offerte, observer le même milieu, un bois voisin, un parc
par exemple, aux quatre saisons de l’année.
Enregistrer les chants des oiseaux aux différentes saisons et en évaluer la diversité.
Je connais déjà
Débat oral autour de la question posée par la grenouille page 19 :
Quels liens peux-tu faire entre un être vivant et son milieu de vie ?
Travail document par document page 19.
Demander aux élèves d’observer le document pour être ensuite capable de le
décrire : question pour introduire : « Que vois-tu sur le document ? »
Recueillir leurs représentations ou connaissances affirmées.
Lorsque tous les documents ont été travaillés, les élèves répondent seuls aux ques-
tions sur le cahier de sciences.
– Document 1 : Où cette photographie a-t-elle été prise ? Y vois-tu des animaux ?
Selon toi, pourquoi les animaux ne sont pas visibles ? Quels animaux peuvent
vivre dans une forêt ?
– Document 2 : En quoi ce milieu est-il différent du précédent ? Selon toi, si le
milieu est différent, les animaux qui y vivent seront-ils les mêmes ? Pourquoi ?
Quels animaux y vois-tu ? Quels autres animaux pourraient y vivre ?
– Document 3 : Quelle est la particularité de ce milieu ? Combien de types de
fleurs différentes y vois-tu ? Quels animaux se nourrissent sur les fleurs ?
– Document 4 : Combien d’espèces végétales vois-tu sur ce document ? Lequel du
document 3 ou du document 4 est le plus riche en espèces végétales ? Ce milieu
est-il favorable aux insectes pollinisateurs comme les abeilles ? Quel intérêt ce
milieu présente-t-il pour un animal qui veut se protéger des prédateurs ?
Les élèves répondent ensuite individuellement aux questions de la page 19.
Corrigés
Document 1 : Cerfs, sangliers, oiseaux, souris, hérissons, vers de terre…
Document 2 : On voit des canards. Il peut y avoir aussi des grenouilles, des tritons,
des poissons…
Document 3 : Le milieu est favorable aux insectes qui butinent le nectar et le pollen
des fleurs comme l’abeille.
Document 4 : Le milieu ne comporte qu’une seule espèce végétale, le maïs.
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8 Socle commun
– Pratiquer des démarches scientifiques : domaine 4
Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionne-
ment, observation description, raisonnement, conclusion.
– Pratiquer des langages : domaine 1
Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
Lire et comprendre des textes documentaires illustrés.
Extraire d’un texte ou d’une ressource documentaire une information qui répond à un besoin, une ques-
tion.
Restituer les résultats des observations sous forme orale ou d’écrits variés (notes, listes, dessins, voire
tableaux).
– Mobiliser des outils numériques : domaine 2
Découvrir des outils numériques pour rechercher et restituer des informations simples.
– Adopter un comportement éthique et responsable : domaines 3 et 5
Développer un comportement responsable vis-à-vis de l’environnement grâce à une attitude raisonnée
fondée sur la connaissance.
2 NOTIONS SCIENTIFIQUES
L’ensemble des animaux qui vivent et qui interagissent entre eux dans un même milieu (forêt, rivière,
savane, etc.) en constitue son peuplement.
Ce peuplement comprend à la fois les animaux qui vivent dans le ciel (oiseaux), sur terre et, éventuelle-
ment, dans l’eau, si un point d’eau y est présent.
Dans ce cas, le point d’eau est généralement le lieu où passent tous les animaux à un moment ou à un
autre.
Vivant en ce même milieu, les animaux se nourrissent des ressources qu’ils y trouvent :
– ceux qui se nourrissent de végétaux ;
– les animaux qui se nourrissent à la fois de végétaux et de petits animaux tels les insectes ;
– les animaux qui tuent leurs proies pour se nourrir et nourrir leurs progénitures : les prédateurs.
Certains animaux sont des prédateurs d’autres espèces, mais sont à leur tour des proies pour des préda-
teurs secondaires.
Les animaux qui se nourrissent d’animaux déjà morts sont dits nécrophages ; ils ne sont pas considérés
comme prédateur, puisqu’ils ne tuent pas eux-mêmes.
Un milieu n’est donc pas une juxtaposition de végétaux et d’animaux, mais un ensemble où les êtres
vivants sont interdépendants, la disparition d’une espèce ayant des conséquences sur les autres espèces.
19
Supports
Démarche Déroulement
et matériel
Phase – Observation – Vidéo Phase préalable
préalable + directe en de la clé USB. Identifier ce que les élèves savent de l’alimentation des animaux
Séance 1 situations – Cahier dans un milieu naturel.
30 min concrètes vécues. d’activités p. 23. Les élèves notent sur leur cahier d’essais leurs représentations à partir de la ques-
– Recueil des tion : « De quoi les animaux se nourrissent-ils dans la nature ? »
représentations Une mise en commun est ensuite effectuée.
initiales des élèves. Les questions et les conceptions initiales des élèves sont notées sur une affiche
– Observation qui restera en classe tout au long de la séquence afin de pouvoir y revenir lors des
indirecte de divers apprentissages pour valider ou invalider leurs représentations premières.
situations
Projection d’une vidéo (clé USB)
concrètes
Le phénomène de prédation est rarement visible pour le profane.
représentées
Le but de la vidéo doit être de sensibiliser les élèves à la notion de peuplement et
(vidéo,
d’observer quelques comportements alimentaires : animaux herbivores et phéno-
photographies).
mène de prédation.
– Questionnement.
Une vidéo sur les animaux de la savane peut parfaitement bien installer le sujet
d’étude.
On trouvera aussi sur le web de nombreux documents sur ce thème. On prendra
soin de visionner préalablement le document en veillant à ce que le documentaire
ne soit pas trop explicatif pour ne pas déflorer le sujet d’étude.
Je connais déjà
Débat oral autour de la question posée par la grenouille page 23 :
À ton avis, tous les animaux mangent-ils la même chose ?
Définir la notion de proie et de prédateur à partir d’une chaîne de prédation.
Demander aux élèves d’observer le document pour être ensuite capable de le
décrire : question pour introduire : « Que vois-tu sur le document ? »
Lorsque tous les documents ont été travaillés, les élèves répondent seuls aux ques-
tions sur le cahier de sciences.
Pour cette leçon, les élèves seront amenés à comprendre la continuité entre les
4 documents.
– Document 1 : Quels sont les animaux que l’on voit sur ce document ? Où se
passe la scène ? Comment la grenouille fait-elle pour attraper la libellule ? Pour-
quoi l’attrape-t-elle ? Ici quel animal est le prédateur et quel animal est la proie ?
– Document 2 : Quels sont les animaux que l’on voit sur le document ? Où se
passe la scène ? Comment la couleuvre fait-elle pour attraper la grenouille ?
Selon toi, pourquoi la grenouille ne parvient-elle pas à s’échapper ? (crochets de
la couleuvre et venin… non visible sur le document). Comment la couleuvre fait-
elle pour manger la grenouille ? Ici, quel est le prédateur et quelle est la proie ?
– Document 3 : Quels animaux sont face à face ? Selon toi, quel est le prédateur
et quelle est la proie ? De quelle partie de son corps le renard va-t-il se servir pour
attraper la couleuvre ?
– Document 4 : Quel animal a capturé le renard ? Selon toi, comment a-t-il fait
pour attraper le renard alors que cet aigle est un oiseau ? (Préciser aux élèves que
l’aigle capture ses proies vivantes.) Quel est le prédateur et quelle est la proie ?
Corrigés
Exercice 1 : la grenouille et la libellule ; la grenouille et la couleuvre ; le renard et
la couleuvre ; le renard et l’aigle.
Exercice 2 : l’élève complète les phrases.
La grenouille est le prédateur de la libellule. La libellule est la proie.
La grenouille est la proie de la couleuvre. La couleuvre est le prédateur.
La couleuvre est la proie du renard. Le renard est le prédateur.
Le renard est la proie de l’aigle. L’aigle est le prédateur.
Séance 2 – Observation et – Cahier
J’observe et je m’interroge
60 min analyse. d’activités p. 24.
– Questionnement. De quoi les animaux se nourrissent-ils dans la forêt ?
Découvrir les chaînes de prédation dans un milieu déterminé : la forêt.
Un rappel de la séance précédente sera fait : rappel de la chaîne de prédation.
Demander aux élèves de rappeler les animaux qui avaient été cités sur la page 23
et la chaîne de prédation.
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8 Socle commun
– Pratiquer des démarches scientifiques : domaine 4
Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionne-
ment, observation, expérience, description, raisonnement, conclusion.
– S’approprier des outils et des méthodes : domaine 2
Choisir ou utiliser le matériel adapté proposé pour mener une observation, effectuer une mesure, réaliser
une expérience. Manipuler avec soin.
– Pratiquer des langages : domaine 1
Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
Restituer les résultats des observations sous forme orale ou d’écrits variés (notes, listes, dessins, voire
tableaux).
– Adopter un comportement éthique et responsable : domaines 3 et 5
Développer un comportement responsable vis-à-vis de l’environnement grâce à une attitude raisonnée
fondée sur la connaissance.
2 NOTIONS SCIENTIFIQUES
On appelle croissance d’un végétal l’ensemble des étapes de son développement, du moment où la graine
est définitivement formée à la mort de la plante.
La dormance
Si la graine contient tout le matériel génétique et les réserves nutritives nécessaires, la germination ne se
produit que lorsque les conditions lui sont favorables et notamment de chaleur et d’humidité.
Durant cette période qui peut être longue, voire plusieurs années, le tégument qui est l’enveloppe de la
graine empêche la germination en constituant une barrière imperméable.
La germination
C’est la reprise du processus végétatif de la graine au contact de l’eau et lorsque les conditions de tempé-
rature sont réunies.
On observe alors un éclatement du tégument qui ne remplit alors plus son rôle de barrière protectrice.
Le germe se développe et grossit faisant éclater les cotylédons. La radicule apparaît : elle constitue
l’ébauche de la racine principale. Les deux premières feuilles sortent progressivement.
Si d’un point de vue très strict la germination se termine lorsque la radicule a percé, il est cependant
admis de conserver le terme de « germination » pendant toute la période de croissance pendant laquelle
la plante utilise les réserves nutritives des cotylédons.
Si la graine reste dans le sol, la germination est dite hypogée ; lorsque la graine est soulevée hors du sol,
comme dans le cas du haricot, la germination est dite épigée.
Les conditions de germination
La germination des végétaux nécessite de l’humidité et de la chaleur.
Ainsi pour le haricot, la température idéale se situe entre 20 et 25 °C. La germination est accélérée si l’on
a préalablement trempé les graines dans l’eau pendant 24 heures.
Dès la germination commencée, le végétal tire ses nutriments des cotylédons. Son développement ne
nécessite pas d’éléments nutritifs extérieurs.
23
Supports
Démarche Déroulement
et matériel
Phase – Observation – Cahier Phase préalable
préalable + en continu d’activités p. 27. Il sera demandé aux élèves, selon eux, de quoi les graines ont-elles besoin pour
Séance 1 en situations germer.
30 min concrètes vécues Les réponses seront notées sur une affiche qui seront confrontées aux expériences
et en observation de plantation et aux expérimentations effectuées et aux observations faites.
directe.
– Recueil des Mise en œuvre de plantations
représentations – Proposition 1 : organiser une observation continue des plantations en classe
initiales des élèves. dans des conditions de température constante.
– Observation Il est possible de semer des graines en classe toute l’année.
indirecte de L’enseignant proposera aux élèves de réaliser un coin plantation dans la classe
situations et favorisera une observation continue sur une longue période : la floraison du
concrètes haricot demande environ 2 mois.
représentées Les élèves sèmeront des graines de divers végétaux : graines de tomates, lentilles,
(photographies). concombre, courgettes, potiron.
– Questionnement. L’enseignant favorisera l’émission d’hypothèse quant aux meilleures conditions de
germination, et conduira les élèves à mettre en œuvre ces expériences de plan-
tation.
Les élèves noteront leurs observations : le développement physique observable
(taille, nombre de feuilles, état du cotylédon, etc.).
Il sera important de prendre des photographies à étapes régulières en ayant soin
de les dater.
L’enseignant organisera périodiquement un temps de formulation orale des évolu-
tions constatées.
– Proposition 2 : mettre en lien la germination et le développement des plantes
avec l’évolution du climat dès le début du printemps.
Aménager un espace, dans un lieu disponible de l’enceinte scolaire, en potager
avec l’aide de parents volontaires.
Prévoir préalablement les espèces végétales qui y seront plantées et prévoir le
plan de répartition.
Conduire une observation continue jusqu’à la fin de l’année scolaire.
– Proposition 3 : comparer deux modes de levée des végétaux à cultiver et
prendre conscience de l’effet de serre en culture potagère.
Faire démarrer des semis divers (tomates, haricots…) soit en terre directement
dans le sol à l’extérieur, soit sous cloche à l’extérieur (bouteille plastique dont on
a coupé le fond).
Amener les élèves à comparer les trois modes de développement.
Je connais déjà
Débat oral autour de la question posée par la grenouille page 27 :
À ton avis, de quoi la graine a-t-elle besoin pour germer ?
Observer diverses situations de germination de graines susceptibles de
remettre en cause des représentations sur les conditions de germination.
Cette séance pourra se faire partiellement en mettant en œuvre les expériences
présentées sur les documents (le gland y fera exception).
Travail document par document page 27.
Demander aux élèves d’observer le document pour être ensuite capable de le
décrire : « Que vois-tu sur le document ? »
Recueillir leurs représentations ou connaissances affirmées.
– Document 1 : Que vois-tu sur ce document ? De quel arbre le gland est-il
le fruit ? Où le trouve-t-on ? Quelles sont les deux parties que l’on voit sortir
du gland : la partie aérienne ? la partie qui s’enfonce dans le sol ? Selon toi que
deviendront-elles ?
– Document 2 : Que vois-tu sur le document ? Comment le noyau d’avocat a-t-il
été positionné, et par quel moyen ? Au vu de ce document, de quoi le noyau
d’avocat a-t-il besoin pour germer ? A-t-il besoin de terre pour germer ? Justifie.
24
25
26
8 Socle commun
– Pratiquer des démarches scientifiques : domaine 4
Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionne-
ment, observation, expérience, description, raisonnement, conclusion.
– S’approprier des outils et des méthodes : domaine 2
Choisir ou utiliser le matériel adapté proposé pour mener une observation, effectuer une mesure, réaliser
une expérience. Manipuler avec soin.
– Pratiquer des langages : domaine 1
Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
Extraire d’un texte ou d’une ressource documentaire une information qui répond à un besoin, une ques-
tion.
Restituer les résultats des observations sous forme orale ou d’écrits variés (notes, listes, dessins, voire
tableaux).
– Mobiliser des outils numériques : domaine 2
Découvrir des outils numériques pour dessiner, communiquer, rechercher et restituer des informations
simples.
– Adopter un comportement éthique et responsable : domaines 3 et 5
Développer un comportement responsable vis-à-vis de l’environnement et de la santé grâce à une attitude
raisonnée fondée sur la connaissance.
– Se situer dans l’espace et dans le temps : domaine 5
Construire des repères temporels.
2 NOTIONS SCIENTIFIQUES
27
Supports
Démarche Déroulement
et matériel
Phase – Observation – Cahier Phase préalable
préalable + en situations d’activités p. 31. Cette première partie fera l’objet d’une observation en continu au cours de l’année.
Séance 1 concrètes vécues Prendre conscience de la croissance en taille en centimètres.
30 min et en observation Mesurer à la toise les élèves en début d’année, puis régulièrement.
directe. Les élèves notent à chaque fois la mesure en centimètres.
– Observation
Prendre conscience que la croissance en taille s’accompagne
indirecte de
d’une augmentation de la masse du corps.
situations
Peser les enfants à plusieurs moments de l’année.
concrètes
Inscrire les mesures dans un tableau.
représentées
(photographies). Prendre conscience que la croissance générale résulte de la croissance
– Recueil des de chacune des parties du corps.
représentations Demander aux familles lesquelles auraient gardé les chaussures de l’élève de la
initiales des élèves. classe depuis sa naissance.
– Questionnement. Observer la suite chronologique d’utilisation des chaussures.
En déduire la notion de croissance du pied au cours de la croissance générale du
corps.
Je connais déjà
Débat oral autour de la question posée par la grenouille page 31 :
Comment sais-tu que tu grandis ?
Identifier les moyens de matérialiser la croissance du corps.
Travail document par document page 31.
Demander aux élèves d’observer le document pour être ensuite capable de le
décrire : « Que vois-tu sur le document ? »
Recueillir leurs représentations ou connaissances affirmées.
Lorsque tous les documents ont été travaillés, les élèves répondent seuls aux ques-
tions sur le cahier de sciences.
– Document 1 : Que vois-tu sur le document de gauche ? Quelle mesure est
prise ? Quel appareil est utilisé ? Quelle position faut-il avoir sous la toise pour
que la mesure soit prise correctement ? Pourquoi l’enfant est-elle pieds nus sans
chaussures ?
– Document 2 : Que fait l’enfant sur cet appareil ? Qu’est ce que la balance
indique ? Dans quelle tenue faut-il se mettre pour avoir sa masse précise ?
– Document 3 : Que vois-tu sur ce document ? Les chaussures sont elles celles
de cet enfant ? À qui appartiennent-elles probablement ? Selon toi, cet enfant
pourra-t-il un jour porter des chaussures de cette pointure ? Pourquoi ?
Corrigés
La toise sert à mesurer la taille en hauteur de l’enfant.
Pour être correctement mesuré, il faut se tenir droit, les pieds bien à plat.
On utilise une balance pour se peser.
La masse n’est pas exacte si on garde pantalon et chaussures car le pantalon et les
chaussures ont une masse qui s’ajoute à celle du corps.
Ces chaussures sont d’une pointure trop grande pour le pied de l’enfant.
Quand il sera plus grand et que son pied aura grandi, il portera des chaussures
de cette pointure.
Séance 2 – Observation et – Cahier
J’observe et je m’interroge
60 min analyse. d’activités p. 32.
– Questionnement. – Animation de Comment le corps grandit-il ?
la clé USB. Découvrir la croissance de la taille en hauteur à partir d’un graphique
– Carnet de de croissance.
santé des Les élèves seront amenés à comprendre l’organisation d’un graphique de crois-
élèves. sance en taille. Ils seront aidés par l’animation proposée sur la clé USB.
Le travail commencera par une présentation du graphique, soit en projection
diapo, soit avec l’animation de la clé USB.
Les élèves découvriront dans un premier temps l’organisation du graphique :
– leur faire suivre au crayon à papier l’axe des âges et leur en demander la signi-
fication ;
– leur faire suivre au crayon l’axe vertical des tailles et leur en demander la signi-
fication. Leur faire comprendre que chaque graduation correspond à 10 cm (en
traits pleins) et à 5 cm en pointillés.
28
Je conclus
Le corps grandit de la naissance jusqu’à l’âge adulte.
On le constate en se mesurant avec une toise, et en se pesant avec une balance.
Chaque partie du corps grandit. Il faut régulièrement acheter des chaussures de
pointure plus grande.
Séance 4 – Remobilisation – Cahier
J’utilise ce que j’ai appris
30 min des connaissances d’activités p. 34.
acquises. Séance bilan.
– Synthèse des Corrigé
connaissances Compléter les mensurations de 4 enfants d’âges différents.
acquises.
9 ans 4 ans 7 ans 2 ans
Taille 135 cm 105 cm 122 cm 60 cm
Masse 30 kg 18 kg 21 kg 12 kg
Pointure 34 28 31 23
Je retiens
29
8 Socle commun
– Pratiquer des démarches scientifiques : domaine 4
Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionne-
ment, observation, description, raisonnement, conclusion.
– Pratiquer des langages : domaine 1
Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
Extraire d’une ressource documentaire une information qui répond à un besoin, une question.
Restituer les résultats des observations sous forme orale ou d’écrits variés (notes, listes, dessins, voire
tableaux).
– Adopter un comportement éthique et responsable : domaines 3 et 5
Développer un comportement responsable vis-à-vis de la santé grâce à une attitude raisonnée fondée
sur la connaissance.
2 NOTIONS SCIENTIFIQUES
L’état de santé se définit comme un état de bien-être physique, mental et social, et non uniquement
comme l’absence de maladie ou de handicap.
Cet état de santé dépend étroitement de :
– la propreté corporelle ;
– la diversification de son alimentation : avec des aliments bâtisseurs (viande, poisson, produits
laitiers...) ; des aliments fournissant l’énergie (pain, pâtes, pommes de terre, sucres, matières grasses…)
et des aliments qui protègent (fruits frais, légumes…) ;
– l’activité physique pour : améliorer notre condition physique ; améliorer le fonctionnement du cœur
et des poumons ; entretenir la force musculaire, la souplesse, l’équilibre et la coordination ; augmenter
la résistance à l’effort ; augmenter le capital osseux ; améliorer la qualité du sommeil ; lutter contre le
risque de certaines maladies ;
– le sommeil : est essentiel à la croissance et à la maturation cérébrale ; contribue aux mécanismes d’ap-
prentissage et de mémorisation ; est essentiel pour la sécrétion de nombreuses sécrétions hormonales ;
est important pour le maintien de notre température corporelle ; dont la réduction favorise la prise de
poids et l’obésité.
30
Supports
Démarche Déroulement
et matériel
Séance 1 – Observation – Cahier Phase préalable
30 min directe en d’activités p. 35. À quelle condition peut-on être en pleine forme et rester en bonne santé ?
situations Les élèves s’expriment librement sur ce thème. Leurs propositions sont inscrites
concrètes vécues. sur une affiche qui restera jusqu’à la fin du travail sur le thème.
– Recueil des
Je connais déjà
représentations
initiales des élèves. Débat oral autour de la question posée par la grenouille page 35 :
– Observation À ton avis, que dois-tu faire pour être en bonne santé ?
indirecte de Découvrir le sommeil et l’activité physique comme élément de l’hygiène de vie.
situations Travail document par document page 35.
concrètes Demander aux élèves d’observer le document pour être ensuite capable de le
représentées décrire : « Que vois-tu sur le document ? »
(photographies). Lorsque tous les documents ont été travaillés, les élèves répondent seuls aux ques-
– Questionnement. tions sur le cahier de sciences.
– Document 1 : Que voit-on sur cette photo ? Que peut-on dire de cet enfant ?
Quels sont les signes qui montrent qu’il a sommeil ?
– Document 2 : À quel moment de la journée, cette scène se passe-t-elle ?
L’enfant est-il confortablement installé pour dormir ? Quel objet risque de le
perturber pendant son sommeil ? Que risque-t-on si on se réveille lors du début
de son sommeil ?
Selon eux, quelles sont les bonnes et les mauvaises conditions pour dormir ?
– Documents 3 et 4 : Quelles sont les activités physiques qui sont pratiquées sur
ces deux documents ?
Pourquoi les personnes du document 3 pratiquent-elles ces activités physiques ?
Et les personnes du document 4 ? (Activités de loisir pour les premiers, sportifs
pour la seconde.)
Pourquoi faut-il avoir des activités physiques ?
Corrigés
Document 1 : L’enfant bâille et se frotte les yeux.
Document 2 : Cet enfant est bien installé, mais il a gardé son téléphone portable
qui risque de le réveiller.
Documents 3 : Les trois personnes pratiquent le vélo, la course à pied et le roller.
Document 4 : La jeune fille a une activité sportive d’athlétisme : le saut en hauteur.
Réponse possible : Il est important d’avoir une activité physique pour rester en
bonne santé. Pour éviter d’avoir un excès de poids, pour une meilleure respiration
et un meilleur fonctionnement du cœur.
Séance 2 – Observation et – Cahier
J’observe et je m’interroge
60 min analyse. d’activités p. 36.
– Questionnement. – Vidéo de la Quels sont les besoins en sommeil en fonction de l’âge ?
clé USB. Découvrir que le temps moyen de sommeil dépend de l’âge de la personne.
On proposera aux élèves de faire une enquête dans leur entourage sur le temps
de sommeil des personnes de la famille : bébé, enfant, adolescent, adulte.
(Avec toutes les précautions d’usage, notamment un questionnaire totalement
anonyme.)
Leur demander de noter l’heure de coucher et de lever, et de calculer avec un
adulte le temps de sommeil de chacun.
Les élèves pourront ensuite effectuer un travail de synthèse des résultats pour
faire émerger le temps de sommeil moyen pour chaque catégorie d’âge.
Il sera possible d’introduire le travail par la vidéo de la clé USB montrant un
enfant manquant de sommeil.
On précisera aux élèves que le sommeil permet au corps de récupérer ; il facilite
le travail de la mémoire ; c’est pendant la nuit que le corps grandit.
Les élèves répondent ensuite aux questions des exercices de la page 36.
Corrigés
Exercice 1
Dans un premier temps, un travail de compréhension du graphique sera engagé.
Ce travail pourra se faire avec l’appui de l’animation correspondante de la clé USB.
– Identifier la nature de l’information de chacun des deux axes.
– Mettre en relation la position de chaque trait avec l’âge noté sur l’axe vertical.
31
Exercice 2
Les élèves auront à analyser la durée de sommeil de 3 enfants.
– Calculer le temps de sommeil de chacun.
– Mettre en relation leur âge et le temps de sommeil nécessaire à cet âge.
– Comparer les deux et en conclure sur une durée de sommeil suffisante ou non.
Durée de sommeil Durée de sommeil
Âge
nécessaire réelle
Léa 8 ans 11 heures 11 heures
Justin 10 ans 10 heures 10 heures
Tom 11 ans 10 heures 7 heures
32
8 Socle commun
– Pratiquer des démarches scientifiques : domaine 4
Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionne-
ment, observation, description, raisonnement, conclusion.
– Pratiquer des langages : domaine 1
Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
Extraire d’un texte ou d’une ressource documentaire une information qui répond à un besoin, une ques-
tion.
Restituer les résultats des observations sous forme orale ou d’écrits variés (notes, listes, dessins, voire
tableaux).
– Adopter un comportement éthique et responsable : domaines 3 et 5
Développer un comportement responsable vis-à-vis de la santé grâce à une attitude raisonnée fondée
sur la connaissance.
2 NOTIONS SCIENTIFIQUES
L’état de santé se définit comme un état de bien-être physique, mental et social, et non uniquement
comme l’absence de maladie ou de handicap.
Cet état de santé dépend étroitement de :
– la propreté corporelle ;
– l’activité physique ;
– le sommeil ;
– la diversification de son alimentation : avec des aliments bâtisseurs (viande, poisson, produits laitiers...) ;
des aliments fournissant l’énergie (pain, pâtes, pommes de terre, sucres, matières grasses…) et des aliments
qui protègent (fruits frais, légumes…).
Il est conseillé de manger :
– viandes, poissons, œufs : 1 à 2 fois par jour ;
– produits laitiers : 3 ou 4 fois par jour ;
– féculents à chaque repas ;
– fruits et légumes : au moins 5 portions par jour ;
– eau à volonté ;
– produits gras, sucrés ou salés : en limiter la consommation.
33
Supports
Démarche Déroulement
et matériel
Séance 1 – Observation – Cahier
Je connais déjà
30 min directe en d’activités p. 39.
situations Débat oral autour de la question posée par la grenouille page 39 :
concrètes vécues. À ton avis, quels aliments sont bons pour la santé ?
– Recueil des Identifier les grandes catégories d’aliments.
représentations Demander aux élèves de noter ce qu’ils ont mangé au cours de la journée précé-
initiales des élèves. dente, au cours de la semaine précédente.
– Observation Leur demander de classer les aliments.
indirecte de Faire émerger les grandes catégories : viande, poisson, laitages, fruits, légumes…
situations Les amener à distinguer les légumes secs et féculents des légumes frais (légumes
concrètes verts).
représentées Identifier à quelle catégorie chaque aliment appartient.
(photographies). Travail document par document page 39.
– Questionnement. Demander aux élèves d’observer le document pour être ensuite capable de le
décrire : « Que vois-tu sur le document ? »
Recueillir leurs représentations ou connaissances affirmées.
Lorsque tous les documents ont été travaillés, les élèves répondent seuls aux ques-
tions sur le cahier de sciences.
– Document 1 : Que voit-on sur ce document ? Quels sont les aliments que vous
reconnaissez ? De quel type de produit viennent-ils ?
Nota : on acceptera la catégorie fruit pour la tomate, notamment en précisant
qu’effectivement c’est un fruit, mais qu’en cuisine on dit que c’est un légume.
– Documents 2, 3 et 4 : même questionnement.
Les élèves répondent ensuite par écrit individuellement aux questions.
Corrigés
Document 1 : légumes – tomates, poivrons, carottes concombres, radis.
Document 2 : poisson, légumes, féculents – riz, persil, divers légumes.
Document 3 : féculents, laitages – pain, camembert.
Document 4 : fruits – banane, raisin, pommes, brugnons.
Séance 2 – Observation – Cahier
J’observe et je m’interroge
60 min et analyse. d’activités p. 40.
– Questionnement. Comment dois-tu manger chaque jour pour être en bonne santé ?
Identifier la fréquence de présence de chaque type d’aliment
dans une alimentation équilibrée.
Demander aux élèves d’observer une journée de repas au cours de la semaine, à
partir d’un repas de base à la cantine et en y ajoutant un repas du soir, un petit
déjeuner et un goûter.
Un élève volontaire pourra pour cela faire sa proposition, soit dans le cadre du
groupe de travail, soit collectivement avec l’ensemble de la classe.
– Faire noter la catégorie pour chaque aliment.
– Compter combien de fois chaque catégorie est représentée au cours d’une
journée.
Travail sur la page 40 du cahier.
Engager un travail de lecture de la pyramide avec un questionnement du type
suivant :
Quelle boisson est strictement recommandée ? En quelle quantité ?
Quel type d’aliment faut-il manger à tous les repas ? Quels sont les féculents que
tu vois sur le dessin ?
Que faut-il manger en au moins 5 portions par jour ? Quels sont les exemples
dessinés ? Quels autres aliments pourrais-tu mettre dans cette catégorie ?
Combien de fois faut-il manger de laitages par jours ? Quels laitages sont présen-
tés ? Quels autres laitages connais-tu ?
Quels aliments ne doivent être mangés qu’une ou deux fois par jour ? Quels
aliments fais-tu entrer dans cette catégorie ?
Quels sont les aliments dont on doit limiter la consommation ? Donne des
exemples que tu connais.
Les élèves répondent ensuite individuellement aux questions.
Corrigés
1. Viande, œufs, poisson.
34
35
8 Socle commun
– Pratiquer des démarches scientifiques : domaine 4
Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionne-
ment, observation, description, raisonnement, conclusion.
– Imaginer, réaliser : domaine 5
Observer des objets simples et des situations d’activités de la vie quotidienne.
Imaginer et réaliser des objets simples et de petits montages.
– Pratiquer des langages : domaine 1
Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
Restituer les résultats des observations sous forme orale ou d’écrits variés (notes, listes, dessins, voire
tableaux).
2 CONNAISSANCES TECHNOLOGIQUES
La découverte et l’utilisation des outils ont été décisives dans l’évolution des êtres humains.
L’outil est un objet qui prolonge la main ; il est perçu par le cerveau comme si le bras était plus long.
C’est ainsi que la perception du menuisier avec son marteau devient capable de frapper le clou sans
même le regarder.
Un outil est un instrument conçu et fabriqué par l’Homme pour un travail particulier à accomplir, une
fonction précise.
L’outil est la réponse au problème d’une tâche que la main seule n’est pas capable de réaliser.
Dans leur principe de fonctionnement, les outils sont restés semblables à ceux que l’on utilisait autrefois.
L’évolution des techniques a permis le plus souvent de remplacer l’énergie musculaire par l’énergie
électrique utilisée par le moteur électrique de l’outil : à titre d’exemple, une perceuse manuelle ou une
chignole pour percer des trous est aujourd’hui remplacée par une perceuse électrique tenue en main par
le bricoleur.
L’évolution nouvelle amène même aujourd’hui à robotiser l’action de l’outil : pour notre exemple, le
perçage industriel se fait sans l’intervention d’un ouvrier, par positionnement mécanique de l’objet à
percer et du perçage électrique.
Mais dans tous les cas, le principe reste le même : une mèche qui tourne et perce à grande vitesse.
36
Supports
Démarche Déroulement
et matériel
Séance 1 – Observation – Vidéo Phase préalable
30 min directe en de la clé USB. Découvrir la notion d’outil et de fonction d’un outil.
situations – Cahier Amener en classe une série d’outils de l’environnement habituel de l’élève.
concrètes vécues. d’activités p. 43. Demander aux élèves la fonction des outils ainsi observés.
– Recueil des Faire un tri pour faire émerger les grandes catégories d’outils : outils pour frapper,
représentations outils pour tenir, outils pour visser, etc.
initiales des élèves. Amener les élèves à observer une perceuse manuelle (une chignole) et une
– Observation perceuse électrique.
indirecte de Leur demander en quoi le fonctionnement des deux outils est commun, en quoi
situations le fonctionnement est différent.
concrètes Je connais déjà
représentées
(photographies). Débat oral autour de la question posée par la grenouille page 43 :
– Questionnement. Connais-tu des métiers qui nécessitent des outils ?
Mettre en relation l’outil et le professionnel qui l’utilise.
À partir de vidéo (clé USB), observer un métier manuel (maçon) et identifier les
outils qu’il utilise.
Après la projection, questionner pour faire émerger la nature du métier, les outils
utilisés et ce à quoi ils servent.
Questionnement possible : Quel est le métier de ce professionnel ? Que produit-il
ou que fabrique-t-il ? Quels outils utilise-t-il ? Quel usage fait-il de ses outils ?
Travailler document par document de la page 43 du cahier.
Demander aux élèves d’observer le document pour être ensuite capable de le
décrire : « Que vois-tu sur le document ? »
Lorsque tous les documents ont été travaillés, les élèves répondent seuls aux ques-
tions sur le cahier de sciences.
– Document 1 : Que fait ce professionnel ? Quel est son métier ? Que fabrique-
t-il ? Quelle machine utilise-t-il ?
Quels sont les autres objets qu’il utilise ?
– Document 2 : Quel matériel le plombier utilise-t-il ? Que fait-il ? Quel outil
utilise-t-il pour maintenir le tube pendant qu’il le coupe ?
– Document 3 : Quel travail ce professionnel fait-il ? De quels matériaux dispose-
t-il ? Quels outils utilisent-ils ? Pourquoi utilise-t-il un maillet ? À quoi sert le
niveau à bulle jaune ? Comment ce carreleur se protège-t-il ?
– Document 4 : Quel travail ce professionnel fait-il ? Quel véhicule utilise-t-il
pour effectuer son travail ? Pourquoi lui faut-il un véhicule pour faire ce travail ?
À quoi sert un chariot élévateur ?
Les élèves répondent ensuite individuellement et par écrit aux questions de la
page 43.
Corrigés
Document 1 : Le couturier utilise une machine à coudre.
Document 2 : Le plombier coupe le tube avec une scie à métaux.
Document 3 : une règle, un maillet, un niveau à bulle.
Document 4 : Le conducteur de chariot charge des marchandises sur un camion. Le
chariot élévateur permet de charger une marchandise, la déplacer sur une distance
et l’élever jusqu’à la hauteur du camion.
Séance 2 – Observation et – Vidéo de la
J’observe et je m’interroge
60 min analyse. clé USB.
– Questionnement. – Cahier Quelle est la fonction des outils utilisés par un(e) peintre en bâtiment ?
d’activités p. 44. Savoir analyser la fonction d’un outil et des éléments qui le composent.
Une vidéo pourra être projetée d’un peintre en bâtiment au travail (clé USB).
Questionnement :
Quel métier fait ce professionnel ? Quels outils et quelles matières utilise-t-il ?
Où met-il sa peinture ? À quoi sert le rouleau ?
Comment peut-il être efficace pour peindre en hauteur ?
Il serait intéressant, si cela est possible, de pouvoir montrer les 3 éléments
suivants aux élèves : un rouleau, un bac à peinture et une perche.
Questionnement possible :
Quelles sont les trois parties du rouleau ? Le manche, la tige, le manchon. Quelle
est la fonction de chacune ?
37
38
8 Socle commun
– Pratiquer des démarches scientifiques : domaine 4
Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionne-
ment, observation, expérience, description, raisonnement, conclusion.
– Imaginer, réaliser : domaine 5
Observer des objets simples et des situations d’activités de la vie quotidienne.
Imaginer et réaliser des objets simples et de petits montages.
– S’approprier des outils et des méthodes : domaine 2
Choisir ou utiliser le matériel adapté proposé pour mener une observation, effectuer une mesure, réaliser
une expérience. Manipuler avec soin.
– Pratiquer des langages : domaine 1
Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
– Adopter un comportement éthique et responsable : domaines 3 et 5
Mettre en pratique les premières notions d’écogestion de l’environnement par des actions simples indivi-
duelles ou collectives : gestion de déchets, du papier, économies d’eau et d’énergie (éclairage, chauffage...).
39
Supports
Démarche Déroulement
et matériel
Séance 1 – Recueil des – Cahier
Je connais déjà
30 min représentations d’activités p. 47.
initiales des élèves. Débat oral autour de la question posée par la grenouille page 47 :
– Observation Comment fabriquer un objet roulant de façon autonome ?
indirecte de Travail document par document du cahier page 47.
situations Demander aux élèves d’observer le document pour être ensuite capable de le
concrètes décrire : question pour introduire : « Que vois-tu sur le document ? »
représentées Recueillir leurs représentations.
(photographies). Lorsque tous les documents ont été travaillés, les élèves répondent seuls aux ques-
– Questionnement. tions sur le cahier de sciences.
– Document 1 : De quel type de véhicule s’agit-il ? Qui se sert généralement de ce
kart ? Quel est son mode de propulsion ? Comment le dirige-t-on ?
– Document 2 : De quel type de véhicule s’agit-il ? Quelle est sa ressemblance
avec le document 1 ? Quel est son mode de propulsion ? Selon toi, comment le
dirige-t-on ?
– Document 3 : De quel véhicule s’agit-il ? Qui utilise généralement ce type de
véhicule ? Pour quel usage ?
Quel est le mode de propulsion du tracteur ? Comment le dirige-t-on ?
– Document 4 : Qu’est-ce qu’un bobsleigh ? Sur quelle surface se déplace-t-il ?
Il n’a pas de roues ; selon toi qu’a-t-il à la place pour glisser très vite ? Comment
faut-il que la piste soit pour que le bobsleigh avance en glissant ?
Les élèves répondent ensuite individuellement aux questions posées.
Corrigés
Document 1 : Le kart à pédales avance quand son conducteur pédale.
Document 2 : Le char à voile avance avec la force du vent.
Document 3 : Le tracteur avance grâce à son moteur. Il utilise du gazole (on accep-
tera essence).
Document 4 : Le bobsleigh avance en profitant de la pente de la piste et parce qu’il
est sur patins (comme les patins à glace des patineurs).
Séance 2 – Observation – Fil tendu
J’observe et je m’interroge
60 min directe en entre
situations 2 supports, Comment fabriquer une voiture à réaction ?
concrètes vécues. 1 ballon de Découvrir le mode de propulsion à réaction
– Expérimentation. baudruche,
– Observation et 1 anneau, du
analyse. ruban adhésif,
– Questionnement. 1 pince à linge.
– Cahier
d’activités p. 48.
– Par groupe :
3 pailles,
4 bouchons,
1 ballon de Faire réaliser l’expérience par les élèves.
baudruche, Tendre un fil entre deux supports.
1 barquette, Fixer un anneau sur le ballon en le maintenant avec du ruban adhésif.
2 piques à Passer le fil dans l’anneau et le tendre entre les deux supports.
brochette, du Gonfler le ballon et maintenir l’embouchure fermée avec une pince à linge.
ruban adhésif, Retirer la pince à linge et observer.
1 élastique, Réaliser un véhicule mû par une énergie en utilisant un plan de construction
1 vrille, de la (une ou deux séances).
pâte à modeler. Les élèves découvrent le plan de construction sous forme de dessins page 48.
Leur faire nommer le matériel nécessaire pour s’assurer qu’ils aient bien compris
ce dont ils vont avoir besoin.
Leur faire décrire et commenter chaque dessin successivement : le matériel néces-
saire à chaque étape, l’agencement.
– Dessin 1 : quel matériel est utile pour cette première étape ? Comment les
pailles sont-elles fixées sous la barquette ? Comment sont-elles disposées ?
– Dessin 2 : quel nouveau matériel est utilisé dans cette deuxième étape ?
Comment faut-il percer les bouchons ? Comment les piques à brochettes doivent-
ils être positionnés ?
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41
et courant du secteur
1 COMPÉTENCES DES PROGRAMMES
8 Socle commun
– Pratiquer des démarches scientifiques : domaine 4
Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionne-
ment, observation, expérience, description, raisonnement, conclusion.
– Imaginer, réaliser : domaine 5
Observer des objets simples et des situations d’activités de la vie quotidienne.
Imaginer et réaliser des objets simples et de petits montages.
– S’approprier des outils et des méthodes : domaine 2
Choisir ou utiliser le matériel adapté proposé pour mener une observation, effectuer une mesure, réaliser
une expérience. Manipuler avec soin.
– Pratiquer des langages : domaine 1
Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
Restituer les résultats des observations sous forme orale ou d’écrits variés (notes, listes, dessins, voire
tableaux).
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Supports
Démarche Déroulement
et matériel
Phase – Observation – Cahier Phase préalable
préalable + directe en d’activités p. 51. 1re situation
Séance 1 situations Prendre conscience de la place devenue indispensable de l’électricité.
30 min concrètes vécues. Présenter la situation de l’Inde le 30 juillet 2012 : ce pays a été victime d’une
– Recueil des panne d’électricité géante. Plus de 700 millions d’habitants se sont retrouvés sans
représentations électricité…
initiales des élèves. Et si cela se passait chez nous ? Que se passerait-il ?
– Observation Leur faire identifier les conséquences en termes de lumière, chauffage (même les
indirecte de chaudières au fuel ou au gaz ont un déclenchement électrique), usage de tous les
situations appareils électroménagers à moteur électrique ; plus d’alimentation des châteaux
concrètes d’eau, donc plus d’eau au robinet…
représentées
2e situation
(photographies).
Identifier les appareils électriques à utilisation domestique.
– Questionnement.
Demander aux élèves :
– d’identifier tous les appareils électriques fonctionnant à la maison ;
– d’identifier tous les appareils qui fonctionnent sur pile.
Définir l’usage de la pile par rapport au secteur : les avantages et les inconvé-
nients : pas de fil, mais autonomie de durée limitée ; électricité du secteur perma-
nente, mais dépendant d’un fil reliant au secteur.
Les élèves pourront réaliser deux affiches en illustrant avec des photos de cata-
logues publicitaires.
Je connais déjà
Débat oral autour de la question posée par la grenouille page 51 :
Sais-tu être prudent(e) avec l’électricité de la maison ?
Distinguer l’électricité de la pile et celle du secteur ; alerter sur les dangers
de l’électricité.
Travail document par document page 51.
Demander aux élèves d’observer le document pour être ensuite capable de le
décrire : « Que vois-tu sur le document ? »
Recueillir leurs représentations ou connaissances affirmées.
Lorsque tous les documents ont été travaillés, les élèves répondent seuls aux ques-
tions sur le cahier de sciences.
Questionnement possible :
– Document 1 : Que fait cette fillette ? Qu’utilise-t-elle pour lire ? Selon toi, pour-
quoi utilise-t-elle plutôt une lampe de poche que la lumière de la pièce ?
Quelle est la différence entre la lumière de la pièce et la lumière de la lampe de
poche ?
– Document 2 : De quel objet s’agit-il ? Avec quelle énergie fonctionne-t-il ? D’où
provient l’électricité dont il a besoin pour fonctionner ? Pourquoi ce jouet ne
peut-il pas fonctionner sur le courant électrique du secteur ?
– Document 3 : De quelle pièce de la maison s’agit-il ?
Quels sont les appareils électriques de cette cuisine ? À quoi servent-ils ?
Quelle différence y a-t-il entre des appareils branchés sur le courant du secteur et
le courant d’une pile électrique ? Quelle est l’avantage de la pile électrique, quel
est l’inconvénient de la pile électrique ?
– Document 4 : Pourquoi cette fillette est dans une situation très dangereuse ?
Les branchements électriques présentent ici un grand danger. Selon toi pourquoi ?
Les élèves répondent aux questions de la page 51 du cahier.
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de questions/réponses
1 COMPÉTENCES DES PROGRAMMES
8 Socle commun
– Pratiquer des démarches scientifiques : domaine 4
Pratiquer, avec l’aide des professeurs, quelques moments d’une démarche d’investigation : questionne-
ment, observation, expérience, description, raisonnement, conclusion.
– Imaginer, réaliser : domaine 5
Imaginer et réaliser des objets simples et de petits montages.
– S’approprier des outils et des méthodes : domaine 2
Choisir ou utiliser le matériel adapté proposé pour mener une observation, effectuer une mesure, réaliser
une expérience. Manipuler avec soin.
– Pratiquer des langages : domaine 1
Communiquer en français, à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse du vocabulaire.
Restituer les résultats des observations sous forme orale ou d’écrits variés (notes, listes, dessins, voire
tableaux).
Un circuit électrique simple comprend un générateur de courant électrique (une pile par exemple), un
interrupteur, une ampoule… reliés par des fils électriques, en un circuit fermé partant d’un pôle de la
pile à l’autre pôle.
La polarité de la pile + ou – n’a pas d’importance dans les circuits électriques simples si ce circuit ne
comporte que des ampoules, les ampoules n’ayant pas de sens de circulation du courant.
Dans le cas du moteur, le choix de la polarité fait tourner le moteur dans un sens ou dans l’autre.
La LED a aussi un sens et ne s’allume que si le pôle + de la pile est relié à la borne la plus longue de la LED.
Dans le cas d’un circuit simple avec une pile, des fils électriques, un interrupteur et une lampe, il y a
discontinuité sur le circuit lorsque l’interrupteur est ouvert. On dit alors que le circuit est ouvert et la
lampe ne s’allume pas.
Si l’interrupteur est fermé, la circulation du courant est continue. Le circuit est alors fermé et la lampe
s’allume.
Il existe deux sortes de circuits.
– Un circuit est dit « circuit en série » lorsque tous les éléments sont placés les uns après les autres sur
la même ligne fermée.
Si l’un des éléments vient à dysfonctionner, le circuit est alors ouvert et le courant ne passe plus. Tous les
autres éléments ne fonctionnent plus non plus.
Si un tel circuit comprend deux éléments, deux lampes par exemple, chaque lampe brille moins que si
elle était seule sur le circuit.
– Un circuit est dit « circuit en dérivation ou circuit en parallèle », lorsque les éléments sont placés
sur des dérivations différentes. Ainsi chaque élément se trouve sur un circuit simple différent, les deux
ayant une partie de circuit commune.
Si l’un des éléments vient à dysfonctionner, le fonctionnement de l’autre n’est pas affecté.
Dans le cas où chaque dérivation comporte une lampe, les deux lampes éclairent autant que si elles
étaient seules sur le circuit.
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Supports
Démarche Déroulement
et matériel
Séance 1 – Observation – Cahier
Je connais déjà
30 min indirecte de d’activités p. 55.
situations Débat oral autour de la question posée par la grenouille page 55 :
concrètes Comment construire un circuit électrique ?
représentées Des objets ou jouets électriques.
(photographies). Rappel de connaissances antérieures à partir des documents de la page 55 du
– Questionnement. cahier.
Les documents seront observés individuellement dans un premier temps puis
exploités soit en description ouverte, soit à l’aide d’un questionnement oral.
Les 4 documents exploités, les élèves répondront par écrit aux questions posées.
– Document1 : Que vois-tu sur ce document ? Comment les LED ont-elles été
positionnées ? Sur quoi ont-elles été branchées ? Que se passe-t-il si l’une des LED
grille et ne laisse plus passer le courant ?
Quel objet a été ainsi réalisé ?
– Document 2 : Que vois-tu sur le document ? Où trouve-t-on ce type de signal ?
Que signifie le signal quand le personnage est rouge ? Que signifie le signal quand
le personnage est vert ? Le signal est composé de diodes (LED) lumineuses.
Combien faut-il de LED pour éclairer le bonhomme rouge ?
– Document 3 : Quel objet du circuit électrique vois-tu sur ce document ? Sur
quoi faut-il brancher ce moteur pour l’alimenter en électricité ?
– Document 4 : De quel jouet s’agit-il sur ce document ? De combien d’hélices ce
drone hélicoptère est-il composé ? De combien de moteurs a-t-il besoin ?
Comment ce drone va-t-il être alimenté en électricité pour voler ?
Les élèves répondent aux questions.
Corrigés
Document 1 : Si une lumière verte ne laisse plus passer le courant, le circuit élec-
trique est alors ouvert et toutes les LED s’éteignent.
Document 2 : Le personnage lumineux est composé de diodes.
Document 3 : Les deux fils provenant du moteur doivent être branchés sur les deux
pôles d’une pile (avec un interrupteur sur le circuit).
Document 4 : Il faut 4 moteurs à ce drone.
Séance 2 – Observation – Cahier
J’observe et j’expérimente
60 min directe en d’activités p. 56.
situations – Par groupe : Quels composants peux-tu utiliser dans un circuit électrique ?
concrètes vécues. 1 pile plate, Découvrir d’autres composants d’un circuit électrique
– Expérimentation. 1 interrupteur, Les élèves ont à disposition une pile plate, une ampoule, des fils électriques, un
– Observation et 1 ampoule, des moteur et un buzzer.
analyse. fils électriques, Leur faire réaliser le montage de base permettant d’allumer l’ampoule.
1 moteur, Faire ensuite introduire l’interrupteur et rappeler les notions de circuit ouvert et
1 buzzer. de circuit fermé.
Leur faire d’abord réaliser un circuit électrique simple en remplaçant la tradition-
nelle ampoule, d’abord par un buzzer, puis par un petit moteur.
Leur demander ensuite de réaliser le montage proposé en page 56 du cahier.
Les élèves doivent ensuite mettre en place le ou les branchements pour obtenir
le fonctionnement demandé.
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ZZZZ
BZ
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