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LUCIEN REBATET DU MEME AUTEUR UNE HISTOIRE DE LA MUSIQUE ROBERT LAFFON RAYMOND BOUR 1 a Erf TIRE be CET OUVRAGE SUR vinci ciéoraTtA DES PAPETERES BUHMANN, SOO EXEMPLARS un orés DE 1X $00, rLus qvetaues CCONSTTTUANT EDITION’ ORIOINALE gies Sie ee ee len ny Sa SES ceea anmgy ents un me ae ae AVANT-PROPOS. Les histires dela musique sont des enyeopédis collectives, au bien des manucls dus bun seul signatare une reptation conti, ‘Danse premier as, les diferente chaptes sont reparis entre des spécialstes pics de savie, fort pussonnants dams le al de leur eri Hon, mais ps ou moins déformes par leurs tava dent les thse 2 hourten les unes ln autes aver des. dcordancesdérotanes pour te Testcur qui voit Te méme musicen exalté ov dénigie selon les rabrigues ob Dan le second es, auteur uigue i av monde musical quest {ois ermé ct tis dive pose prexgue fatalement les vues Sun part, dont 1s prcugs remontentguelgutos tes aut ans Te pase. Pour part es argtes contemporain, gu sont les gens de son mifeu i et tent a es rcautons et des plas ser emigues, stot lores fot ste AS pages of les pls grandes eves ont soumines a ei EE musiograpie devient ans une atvteredouable pour ceux qu Texerent AU bout de-ving ans, leurs ris, sous let apparences de syntheses objenivn ot dfiniuves,rvtlent ds lacus et des eres ul ont trouble, rapetisse, dvoyé le go de miler Caiteurs. Un musicen ane immense information et que Ton consltera toujours avec fru un grand humanist comme ules Combarieu se eroyait oblige de tater sire name Pied que Bizet un compoiteuraujourd fut as vale que Masenety mals Sui avait occupy a la surface de’ Paris tne situation considerable. Le rl Jove ces nous pat César Franck et ses dicplstrompat Fitri sr eur ‘aie pace, beaucoup pis modest, dans In musique européenne, Mats ‘culties severits sur Bruckner, Mahle, Richard Sra, ql es deus Premiers surat td fat que mains ehroigucurs t comptes pagnent Korie demarguer uelqos ouvages de base ont sub dane note pays un Pjudiee qui setface a pine. Les. doctcurs allemand, ces goulies de Snes ne furen du ree ps pls cQunabls,Jusgu ces driers temps, tnver Ravel et Deby egy par ces letires, notre eter a oul fare essai de confer a présente Hitoire han miélomane gui consacr toute une partie de sa vie musique, mais nea jamais eve pour meter, Texpirience n'a pr digne ete tentée & ce mélomane que si son lives, tout en ne cachat point dans quls sens, rts divers heueusement — "vont les predilections de Taiteur, vat moins situer dey eemains de ‘musiciens dans une hicarchie prtendument Inamovible qua te un moi 5 AVANT-PROPOS uni file quil se peut dune Epoque de Ia sensibiite muse. Epoque SGhwtementntachane sos ct ane, pusielle et celle dun yeretse cence Bras ct Wagner Vere Schaar, ineroge tus 1s ‘udnen readcoue son bie ins es archives de ing sles, et meme tp qv saitmer fae xeon ps amass cr raliaes qu nent secoue art ds son, Nowe ouvrage # cant Be cl satu. nos avons emponté sone a Riber laces, Pej mgotre Une Hire dei aerate van arin, ar one esr se tees ina iw sn toa i Prine Guvun panorama gencral_de fous les mosigurs, son Tivte ex rte se fugue cede rm: Come Ps mate! sos a ae Suu eames dart oa ches cn as espe, Pt rhc bln esrimes des Indy meen ue oe a tes ane stable vocation eT pa ess eptses meyen Uy esl fe Bett Ps cheer, en a tur PAu ene, Ss eee Sa ce es mags csp ang EGE acer? es by sob es as Fairy quae aha ces ere ts chin Tope Diade pr ova ep fe conte Faroe na and afc cl So es eos Sema prtnains, nous antes une Ocean ase de weet teri: Ian fn ep lis So 1 som hind mae, ear oi Sa tc don ets sme Metespicleeugics au Tiers monde, Car obit ms = mouvement sees te st pa ec goats x urea sae ora lest Eagle de ccna, mec Te a Bo ua ean a ms seen crag ae et ero ines les tenes mater Gt eee, tn onc eepregans ut a ae er eG pat Ucn ce prone, faecah Pe ral ay tnogrpin semen se rasaemen ae must dt rare, Mas oem ey dings ener au emcee mung Ocean see nena are ir unis amen ps dv eis Le tome sujourthl hon, fappe de censre, pour des mobiles beaucoup pes ers onger gui recoueit weet esttqis. ext erie on eflt de senger gl recone sorta ane farce ignorance de nos orgns rity Ul erat sare ute fe acl pour designe es Goto de Pave, Ae esa ENV Eyck, le Ainerre de Josquin des Pres, Mais Ta e€action ao eC non oi derssonnble On pete dae is ee 2 tice pe en France gb = exitence uur Mi ere ce ie morn pret fae dans be ea ane dency cate archaic AVANT-PROPOS ° Pygmées, Indions Amérique ete, réduit 3 néant la thise classique et fonstamment reprise dans les manuels, qui porte au crédit de Europe ‘ecidentle et dele seule Te principe de vette asociation de voix eoncurren tes sur quoi repose tout ice de la musique européenne », Faudra-til done toujours que Fabus succede a Tabus'? Ove ls polyphonie existe dans la hature, il mest pour Sen convainere que Centendee comment a pratiuent Soir et matin les rainetes et les-ofeaux, Invest sirement pas indifirent ‘apprendre que les Pygmnées dla fort alice ot eux aussi de Malacca, ‘de BernGo —soit Tune des races es plus arigrées du monde —-émettet das Jeurs chants collects des accords de quintes et de quarts alternces, que les mélopées des Boschimans sorganisent sept partis ; observer comme beaucoup de films le permettent, que plusieurs instrumentistes Baoule ou Dogon jouant ensemble Tuientinsincivement Funisson —~ preuve en faveur de a parenté musicale des Nois et des Blancs —, de se rappeler encore que les gongs, métallophones, xylophones, dts, violons deux comdes dy gamelan balinais produisen une stvoureuse hetérophonic. La polyphonic est ‘raiment partou ‘Mais ce qui compte, dans Uhistoite d'un art, nest-ce pas le parti gui a 44g tie de cette tendance naturelle?” Les manele ont toujours raison ‘Fenscigner que le développement sur dix siecle de a polyphonic en Europe 42 6te une des grandes quvres humaine, une des grandes venture de ar. Test aberrant de se igurer que cette notion monumentale doit isparatre parce qu'on a décowvert des embryons daccords cher les neges sylventres ct Fes Indiens sauvages de Amazone, Plus foin da reste, dane Tencyelopedic gue Ton vient de citer, un autre msieographe consate qu'il es impossible Se reever le moindre trait union entre x polyphonic des primitife ct cele ‘es cvillsgs. Les Pygmies ehantent les memes quartes depuis un millsnire Sans doute- Durant'ce méme millenaire, la polyphonic ooeidentale est alee 4 faur-bourdon ala Messe en sf miner, au Sucre dit printem iy au Gruppen de Stockhausen. Confondre oes deux ordres de fits, c'est vouloir mettre en parllale les rondes des Negrtos et Bach, la hutte du Papou et Chartres. Que les Pygmées, qui nous sont tees supuricuts& la nalte dans le millénare prochain leur Bach, for diferent do nate, c'est une hhypothése magnifique, 'espace humaine & cetainement conn des mutations encore plus surprenantes. Mais le musicologue dot laser a Teilhard de Chardin les réveries grandioses sur le Point Omega, Il travaile sur des Fealtés connues. ‘Bien eau lorsque. le proche avenir ne dément pas gfvellmen Tes prévsions ul hasarde pour un modest demisicle devant (On vient de tracer un autre mot malsonnant & Pheure actuelle : celui de «développement». Toute idée de progres dans la marche de la musigue sands 3 fol pur conserva. fe poppe choyant sex vie fextes, et le progressst, gui ne Fest gual! sens politique, qui subodore faussfOt dans tout cloge Wun developpement le mépris pour le mal-déve pat per pris pour le mal ‘Le progrés, naturellement, ne peut s'entendre dans Yast comme dan la science et Findustic. Une ballade de Gullaume de Machaut, dans sa fraiche subult, wTest pas une euvre:moins belle, moins émouvante que les grands jheurs de PurifalCertins la jugeromt meme bien plus hell que Paria 0 AVANT-PROPOS Sat ee a ae pe Sei acca eet se BC em igs a ns ee rejointes. 2 elativement recente, mais avait 'abord fallu que la Thisigue’chemindt seule, avec dciranges lenteuts, pour se constituer son Tangage Ss ressources matéveles et théorique, les proses «rte dont la musique Ses enichie au cours des ages ne sont ps tout — sion Chestaho- mayer cue un bien plus grand compositeur que Montverdl — mais we Mivards de omtester quis sont gs ata hasan et 8 epanouis: SEMACSUUSS formes Tes plus pafates, gels ont prodigtwsement cen SarGlump afenpresion. Ily avait Beausoup eetrttese, de [atuté et Tes ef eacademisme dane la thse longtemps radionnlle gui fist res gue gre dee nom avee le spleme maeursmneu, tot out one enfance st arbre pour scupeonnc dees dans chague derogation a syste tna fa citi musicale es sistant ensegment officiel s sont fle pendant pres de deus sles sare ince Mats toute figuration oocvoltve de Ia musique qu acnd Endre compte cependant de son Stowe depus Péotin, ct a fortor! Pepe fertkone des: Prmis josq’a. Webern, joue sur un, paradoxe ree uc Fon me pend os apie eter Na a ES porn fe philosopis ct ler esthtcens divaguants. Aus bien, Ferenc coke tormes la cine sere. qu pore auourd ha we ole eproghe au passé Tene eS Ke, me pale que de Cengues, prospostons. progres ans its. 1 Notun musical, Clava de soi ps suv a Cragetuite élite et imagens gue dessaent les hisorens da ADC sie. On a Cada rie un'dagramme en dents de sce. Mais ce quelle pet soi pa des Fa lations ce Virose Te jongetesa¥ee Ks rts a a AVANT-PROPOS u fin yen Ag — wi a eal das emi pope tome touars tou tr 08 blen ext compere par de Gecowesen des falfmements noweax, be tes Gradt Andee Soheliee ropes que le Sonsittion de Torche clsnigue at fa dsprate tant insnumens Siienspleins de suveur, Mais au moment de Cte grande hecatombe: lo Sfateuetse et Issigue clarinet fait son entice das Ia symphonies bros de thee wep tents cost x neva froctass dorchestation allsient multiplier leurs combinaizon. Aur hu {Evinnombrabiessoices de msigue ancien ont exhume es ie ave src share vl, ls ke ay as a sce, on resrira pour eat’ de la musigue, comme on ef Fri pour Te ‘nvecin tromphaleent rchaili Dans les ensembles moderne. Ie cone pious libres dela tonal ont commense cuter le mst es po. Eisons exoigues ‘Une dere observation, Le disque et Ia radio, dont es bens sont incomparabls, ont cependant le désvantage, pat Tour faci, ate ere ‘ne foul auteurs pas, pls renselgne que jas au temps ds pianos {aians et des rares concerts, mals beaucoup pes superiiciement aust {iueur de ceive voudratconrnucr rexturer fecote ative de Io music. Il cherehera done’ pouwer autant que posible Tetwe des ‘Euvrs, des Tovmes, des ables, ans sarmer eependan run top utd Apparel technique. Cete the malance reclame une cera cllaoraton ‘i Tecteur. On ne surat assez Tengager. sil bute conte certains termes, eras expos samuller quelque taté ou methode de musique spi BER nen gee oe, mene Ta ne ge ae eu tos, ne pet is donner toate ance exemple & Tappa. De meme ‘Wine sore del irate ne pest passe wn cede "ices deren exereles reament de nos lertcurs quclges efforts sous en seromn pan autement age Car Felton tufts ee née Pour penctcr dans la musique, pour la vivre; Cest ace prix seulement quelle revels beats” ee LR, Saintes ion de exempen masa, a paren roa Se A Véronique PREMIERE PARTIE, L’ANTIQUITE - LE MOYEN AGE - LA RENAISSANCE CHAPITRE PRENIER LES ANTIQUITES MUS ICALES D'ASIE LLorigine de ia musique @suscité des hypatisesinnombrables, ties ines ag cad ds ion ly xe en ye pat ucique decauertepalontologiqu,cgalementpreaie J aleuts:Atribuant ffntrorte au chan sur ln par ou Hiner asa dy tythne Fesence primcrdae,optant pour la monogénsc ola polygense dela music, ces [ypotheses divergent comme s pls, se combate semmelene, annul Dans ce tii, on peut étublirccpendant un certain nombre de repre. Les premiers instrmente de musigue unt te sslon tout srasemblnc la ‘oxo es mains rappécs pour scandr es rythmes, L-emision voeae a pser progressivement da son repte et istable 9 un embryon de des Indlodgue, se developpant ps tard ct se-fxant sur ks dierents Jeics ‘une gumme instinctive. I est diffe de tancher sl cete promire elo. tion et ou non deteminge parla découverte des instruments proprement Ais, bord simples obs sonore, fagonnés ensuite — il Sapa surtout de ites, de maniere & produce une éahele musicale plus ov moins srossicre. Mas il ext 4 peu prs certain que Tiitatin de ce instruments 3 Bude tcs tt beaucoup de chanteur les a incite & cnet de Sons Fen tout eas, presque ausi loin que on pusse remonter dans la prchistoie humaine” on y rencontre Ia musique, Nowe savone qu'elle tt Socio aux dansesritelles qui ont rts probabement precede a sculpture Le dessin. Et Ton fetrouve ds tes aurgnacennes, qu datent environ 0000 an a8. JC. ‘Au debut de note see, toutes les hisoires dela musique, itluenoses par Le Rameau dor de Frazr et es travaon de Lévy-Brui lors en pene ‘oques Sovaient sr un clapitee consteré a In magic, source de art ‘sical Les theses de Lévy-Braht sr la mental primitive sont jour ul passes. Pusgue la musique es tout jeu aver dex sons determin, selon la ‘ehnivon du folkorst allemand Waker Wiora, c'est bien sou eee forme gqvslle a i se mantester eabord, Cet emit gue son carat ‘ews, qui émerveie encore de nes jours les barbins lors olen kur eile Gersiere un piano, lita fae atteibue des pouvois agg, pout Te succis ba chasse, fa gucison des malas, Ceveaton des Esprits Son 4 fire improvise par tn sorte avers d'un animal devenat Fest de ce ail, De es incactions derivraien li tar. dans ls aces cont {use ls musiques de ites rligicuy, qu Ont tla seule expression musa A ceetsine pepe ‘ 7 16 ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE Les premiers instruments fren vent, aon simples ies en o puis ites ‘Lre de, chasse, qui garde encore cher es Boschimans s4 double Fonction are ete objet musta at, pat lessons quit émetat,Faneéte ee ctuments 2 cords, Durant la période neoithigue, ds tambours 3 ‘houbrane tendue sajotcrent a matériel isprate de a peresson primi Les échelonsharmoniquss is pus simples, quarts, quins,ostaves tien same dole djs connus dans tne Epogu Feeulce 6 [a prise Hs seen less structures naturelles» que nous Fetouvons 2 out isan ‘ERlut de nous cher des individu sans sane formation musieale, equ © sane dane Ta conscience, dt Wiors, = dela mame fagon que le cree, Fansite autres figures signitieatives da monde visible ~ sont et & Terk des aniennestchele tratongues ct pentatonigues (gammes ne ‘omprenant ue guste ow cing sons. constuses ben avant Peeriture et fPangmines pa coutune case de feu sens reigieus Annes epoucs prchistoriques, Js formes spontanées de a poly- phonic cate sertaierent pratique. : 1, Wignos actuelle est peu favorable aux hypothisespolygénistes, qui font spparate 1s musique on diverses regions du globe nayant aucun react Ente ees: Affane peuréte de tournre espe, de modes intelee- SSSI S's musique extnee un seul endrot, d'un seul peuple, co elle & See a te urage de da tere te lcaisaton de ce Het de nalssance ext Sauiiement aust mythigue que calle dv Jardin d'Eden, De toute fan, Guile sient ou non trouve eur origine dans une tradion uniauey ts horafnes musica ont di se teproduire ct evolucr presque hntiquemen epee peuple. aust cloignes 1s ans des autes que chez les chasscurs oP Sehang de Tafrigue australe ct les Lapons d'au-del du cerce polar. at fa Neilcou Taube ds temps hstoniques que Tes cosogoies ct es thngonienineyprtant ey ts tes mags primes, nt aU Sieiam te monde a un chant der dieu, ns cuxcmemes fun sou sonore Tecimmorel sors de la bovehe de Brahma etaient des chants. Shiva, le {ied indigenes ge les rythmes de Funivers sur son tambour, La mythologe SKinolee ext remplie de deux ayant une active toute maicale. D'innom- PRebis diinteeasatiguesy javananes, aieaies, américanes, ont 1eur [ehwure dang instrument. fle eloche, tambour dont fe son es &engen oe ‘La musique, tlle que la patiquent Jes hommes, ex partout Sorigine divine don du dieu ‘Thor pout ls Egyptens, de fa dese Nina pour Tes Somrien, estar pour les Rsayriens, pur les Grees Apollon, porte ide te pre at de Tare sonore da chaseur. Comme tout prend en Gréce Figure humaine. pellon eo uss Te protrype des conserves itera Ge Somposteis aun que nous renconterons st souvent dans eet is: {hire punguil ste pos a pun de mort so fis Linos, is remplae sur Ia'iped som pave les conden de lin par des cordes de boys plus harmo- is iuits, monotites, ont Te seul peuple de Vaniuité qu a ait ce taut une invention Humaine celle de Jubal descendant de Can 3 te Hepa’ senGraton, sc pote de tous coun qu jouent de a harpe et a shalamens LES ANTIQUITES MUSICALES D'ASIE ” LES ORCHESTRES DE SUMER Dans notre ignorance presque complete des ivisations de Indus, cst Sumer ui a us, le temps historique. 1eaBetd suction repsat fut entire sur sa monarch essence living et sa teligion conmique aux cles meiculeusement rele, aul seen diet Spesqu tos les ats de ln ie. a musique cat eoitement wso- GE AL. A defau due notation Jhifirale gut n'a probablement Gtmais existe, nous la connassone. par les textes. poctigues en éeiure Lindo et par a sculpture menrant de nombuses representations des fitrumens dant quclgues exemplaies riginaus ont ete retrouves ans Ia Pope tyale @Ur. Ces instruments cent dune grande varet, bares cn pais ahs & Tong manche enubanne, ts simples ou doubles, es UE Page ikaes ews sores de somettes que Ton secouait pour faire tnter ido tiges metaligaes comme il et dt dams Te Chanson Bohime. de Garment: wompes, peatate ompettss, combats, tambourins, tambo, Goonies Ge plas eran mete de diaméive et gue on fast oul pout Hoefer Sumer a ete fe premier atelier son de luthere, ayant furl de pratoypes mstramentaun toute VAniguite classique et aula ie Tosca des temps moderes ‘Le musics des chiatons mésopoamiennes ont obéi a une Angors anece Nous nen avons aucun ince sf Ces civisations sure ‘cs Tale instrument, es hauteur tes neva de ers sos selon itu conceptions astologagies et cexmoogigues” Lhypothse est sedusante thai indewontfabes Onearchershe a interpeter come une novation ms i ses nie Pine len yan: done psn Git dat proonger une traditon de Sumer, pull prt le texte de Tun i hince is uavout ron donne scones ii"zs plus vrasomblable de peser gus. cs musiques de Ancien COvient en Gaient encore au sade des sutures naturelles, des intervals omni mats ech pa avancée bres, a qualité ds instruments, Lou Fon commengait signer les deprs sonores pa des sllabes (but ‘de solmisation | iE musique sumrenne ne dépendait pas non ps aussi excisvement du cute feligeun qu'on T's cru pendant longtemps. Des conersprofanes Stes nay aspen ey mpi Sporves: mi lens formaint ne ease Honoree t prospre, pont seulement h cause de curs fonetorssacerdoais, mals ass de eur talent sur des instruments de Pius en plus Toucun. Bien iil sit toujours la charge de maimes formules Feanttives, accompagnant ls saciice, Tes ites agicoles, Te musiien sa dre fe sree pour devenir un ats, dom eertames tablets ant Aras e om jog nus Tes documcnts Is plus dvcts sur In musique de Sumer nous sont fours parle fxte det hymnen. Ces hymns portent comme deen fraumes de ls Bible Tindkaion des instruments chant fa harpe, chant fot tinal go evalent les acompoqner ct designate fe. gene Tieruve du pote et pce dans de ule Les textes memes de certains umes, sophes de dev ver suis un elrin, pesentem de coiuses Snalogics aver es ps viiles hymns et lanier chrctennes. Analogies Ik ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE encore ps était son amet ave certains muicagraphes qu ancien ses melds juve, conserves dans de commuraues ventas te fr Ince evoquu Tc cham repre por Ire mses ae bets et urs meray cours, somone aun adios des muigus, It M&Sopo- sinCE rpm dias sa eh ins ma con a mig de Fanienne Exypte et elle de Sumer les resem- sombyse: isunen's Wins. harp se perfeonant sour dev fonner de piss en put cégante, meme Sle cial dant fPeancsus ccc de rlgion, Les huis du ule ede a ox sont ESlomen des personages importants dont les noms Sont cs, pis souvent us Suen Il sxe enore des muncens dune ease nfecure, en genta Ramteurs ct harps avenge dts temple mas Jon aus dan et fanaucts les es rstqus ‘Gest la sculpture Egyptene, comme 14 sumériene, gi ows four sur la mai es enscigremets es plo prises Grice on abondancs, Mon smitabie espn Gabseaton, sig dan esrb cosas ak “sins fires om ap econstvr en parti chronomie des Fay ions SS les sigs da bras ot deh an coreapondant setae Sores Ss sons ch ceainn rythmes aul Gaien en wage cher les mates de Imanigue ct ats hr Ie chris pour pues instamentistes mois heres ue scnague repre denn ours or fy rsa deh rope. Linteeaion oe ce“ gesnquey a eet chow a rable Scinctodies orgs, nous pemet moins Gavorr ane ie de a prande Sart cher ks Egypte thes, rons canement sees Te meme ede To prone clr mane par ee peuple dans sor a Blosiases G MMES ET THEORICIENS DE LA CHINE ‘Musicelement, ls grandes civilisations de Asie appartionsent& a fois ‘aux temps antiques pour Tancienneté de leurs orignes ct auX ¢poques ‘madernes par leur immobile ‘est moins veile qu'on ne Timagina longtemps \Gaprés des chronologies fabulewses On n'y # pas fetrouve dinstruments Femontant au-deln dy X° sigele ab J-C:, alors qe les orchestres sumériens tient constitass depuis plus de qunze Gents ans La premire gamme fiage étit pentatonique, gamme de cing sons, f, sol i db re Ell donna nassanee a eng modes afant successiverent Pour Fonuamoniae chacune des cing nots : mode de fa ou de Kong, fa sol la do re, mode de sol ot de-chung, sol lado Fe fa ete. Chague note avait une Signiiction sjmboligue, la premiere représentant le prinee, la seconde le Ininste, la tvosiome Te peuple, les deux dernires les affaires et les objets. Cadjonetionultrieure, peutere vers le Vik siete av. JC, tun do et un fa temoliscs donna une gamme heptatonigue. AW HF siecle a¥-3-C:, un sstéme de douze demi-tons (in) fourmssat par combinason avec les modes {0 puis 84 fons, mais qut ne constituent pas des games chromatiques. Il, LES ANTIQUITES MUSICALES D’ASIE ry étaient pludt, selon a definition de Wiora, « un réservoir de sons pos thes ‘La musique avait une part prépondérante dans les eérémones religieu- ses, les fetes imperiales vee Tes danses rityelles souvent accompagnées de hcurs. Mais a ete de cette musique officielle fnelodies, Beaucoup plus inime et tes vaste. Les instruments, pour la plupart dor imporics de Tetrnge, Caient nombreux dans les tris Tamils des cordes, dds vents et de la percussion ‘es spéculations chinoes sur It musique remontent aux grands philo sophes, La- Te (v" siete av. JC), Confuius (dates traditionnlles | 351- £77), ou plus exacement aun Grits bien posricurs, intnpoes et remaniés Gui ont Xe mis sous Tes noms de ces sages presque mythigues. Confucius, Enc tes homelicslenitives nous cachent le férocite de son epoue, cele des foyaumes combattans, est un aristcrate tes conservateu, Un penseur ffiieux,enseignant au peuple fe respect du prince, des sage qui Fentow fen des parents et dev traditions Cablies {I plaide pour une musique Aistinguse,moderée. qui aide selon Tul & mainteni les bonnes. murs et Tord sia, Deux’ sicles plus tard, Tehouang-Taeu persie ce moralfame onfucéen. Mais il est luiméme tes philistin. est Petcrnel bonhomme au Same que Les Cloches de Comevile ct la. « Méditation ». de" Thais, et oupgonte toujours Vinsintrité tes admiateur de Bach, de Wagner ou de Debussy. Il vitupére les musiques savancs qui selon lu violent les lois naturelles, il asure. qelles Gehappent méme sux musicies et ux théori= ‘ens qu afectent dey pla a plupart des specialists pensentaujounthui que les Chinois se sont inspite Ge’ Grees dan leurs theories musicales. Cette opinion sappuie sur {out ce que nous savons des rapport ene le monde gree ct Asie centrale pendant apres les conquétes Alexandre sur Titinerare de Vart gro Fenduhigue, depuis te Gandhirajusquaux oasis sptentionles ct purement Chinoises da desert de Gobi qui ont cu eles asi leurs fresques et leurs Sculptures helensantes, Phaseurs auteurs enseignent & present que Tintro- Sst de mores ne dam a asa ioe, appation de rips de la philorophie ct de lv conmologie chinoises aux theories musicales © Sont agcompiies sous des influences occdemales, c'est adie helenstiques Surant Ta dynastic Han (206 av -C- 4220 ap. JC). Cependant, on ne ‘doit pas oublier, comme T'erivait dja Te snologue Louis baloy en 1910, fue silest vraisemblable que la Chine se sot instuite Tole de fa Gree, Sele ne ui a emprunte que des principes, qu'elle a appliques & sa 'Au VI site de note &r, sous fa brillant dynastie Tang, apogée de la calure chinoise, un sjteme de notation musicale pat petits caracteres, sans Signes de mesures, fit place & antique tradition orale. Les premiers neumes, Signessimplement mnemotechnigues,n'apparasent sur les manuserits euro pens qa milieu du sce. Meme ss ont ele fintinement inspires par fe'Sjtéme gree, Panteiorté sur TOccident revient done aux Chinois dans ‘te innovation si précis, Aucune meétropote oceidentale du temp nau. 'U tvaliser du fest en ralfinements el en richesses avee Pekin. Mais ce fut alors, sembla-til bien, fe sommet de la musique choise, gui dans la 20. ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE suite ne se développa plus gre, sauf dans Vopéra qui débuta au xvi. Une tation populaires frusc, inventée au XF siete, est encore en usage de fos jours ‘Nous ajouterons que les musicologues chinois publiés en Europe, qui devraint Tage aulorité en. la mater, sont des. guides assez Ue ovants. Mandarin ims de tradition. ils aeueilent toutes ls fables sans ie moindre vellite critique, leurs chronologies sont sereinement fantaisists. Quant aux musiciens de Mao Tsé-toung, qui ceivent des chamts de guerre ‘ans les tonalites les pls oceidentales, Is parassent bien se soucier fort peu ‘de histoire des lu, Balayés avec tant autres vestiges du passé. LE FOUILLIS DES MODES INDIENS ‘Cest peut-de dans Inde, ce continent & la fois immobile et grouilant, tig. malgré les catastrophes. les invasions la servitude ses religions tscadentes qui sen fisent ps de poorer, que Von ftrouve par bribes Is plus vices melodies du globe, issues de la musique Iturgique védique, pres Se trois fos millénaie ‘Ces melodies. furent des créations des envahisseurs aryens. Dis les premieres eludes qui leur ont St consaetées st) XIX siecle, om @ consalé furs analogies fonmelles avec la munique modale d'Occident. On pourrait presque confondre.par exemple Hes recitals des_pomes chantés vediques vec es psalmodies ambrosiennes de notre IV: site. D'autre part, on ne met plus en oute les contate qui ont existe entee les civilisations grecque et Indienne & Tepogue ov Teurs musiques s organislent. En revanehe, les rythmes, la grande originalite de la musique indienne, sont tout fait ctanger su principes eceidentaux, ce qui expligue leur inter pour des compositeurs curapéens de notte temps, dans leurs recher ches de formes plus libres, eréductibles & nos trations, Ils proviennent des Sutochtones, Dravidiens et autres races 8 peau sombre, ce quexprime IEgendairement le mythe de Shiva ‘On est encore Toin avoir fait toute Ia lamiére sur la théorie indienne ‘extraorinairement toufue, avec ses correspondances symboliques, théolog jus, ss illogises, ses variates, ss adjonctions. Il est gure posible que ‘en’ donner une idée gencrle. Les cham vediques (entre 1500 et 800 vant notre bre), destings accompagner Tes rites sacrifices et considérés| Somme Toeuvre de Brahma luimeme, s‘eartient peu 2 Vorigine dune fecitation monotone sur Tetendve tres rédute d'une Weree, approximaive> iment do, ims qui se développa ensuite sur cing noes, puis sept en ordre ‘escendant Le syateme le plus claboré, celui de Bharata, du debut de note res comporte une gamme ascendante de sept sons, WO majeur, deux mi eure, deux demi-tons. Ses sept depres, reg, may pa, dha mi, sont arta {Bs euxmemes en miro-intrvaes appelés rut! (22 scrutf pour toute [a ammo). Une gamme secondaire, ma-grama, par du quatrieme degre de la Enmme primaire. doot lle ne diffe que parla tierce initiate, Une toi SiEme game, u-andma, partant ca trisieme degré, a et imoginge plus ta pur les thcorciens, Mals.comme c'est une game gul ne Se oue gue chez Tes ious. elles pou d'importanee parmi les mores. LES ANTIQUITES MUSICALES D’ASIE 2 CChacune des deux gummes wsucles donne naisance & sept gammes seconnites tmirechanas) Ces quitrze games peuvent revetir elles mes Soa formes ditreme, & cing, sto Sep noes, Ells peuvent ass {Tansormer en modes, jis, carstrigs pa des particulates aflectant tov tage urs ogres analogue de nos sacidens =) ou portant sur la plus ‘Ml mins grande fréquence de certain sons. Le syxeme de Bharata dstingue Gapmode urs ct ones ates, quil et ifcle de materiaiser par nos Bieter nbs aites ou Je comparce aue modes gees et medivaur, Ia ‘ige indionne matiibvant ps de hauteur absole a ss. nots. Les di Fut sns deiven des deux games fondamenales. Chague game secon Uae peu. se preter & ferent iy, ce gu inodut autant de modes ftouvesun. En principe, le nombre des combinaisos est done immense. ce Stee rentat cependanttlativement simple aupres Ge celui des rig, inaugre au cours dX siecle parle théorcien Mataga ct qu allt itor se campliquer pendant prs de cing cents ans, Tre proprement dite Sra musigue elasigue inden [es rdgas sont es modes exprssifs qui prennent place dans chacune des jn, IV) a presque autant de vagus que de sentiments exprimables selon care de la jones a saison, les paysages, es cats dame evogues. Cest Tague Ie’ apres avoir subi Tempreinte du genie gree des nombres, Ii Sosy tone dev sym Le courant eg, gu son, Specialises Tesplus compote sur cechapite,aveuent quis egarent dans FRncheveiemcat des rags Avra dite os raga deborden toute thor. I {xvas imposible dees coifer gue les mille nuances ¢interpetations de ‘os grands planites. Ces surtout dans Te nord de Tle, que mes aot infuses sfemigues is ont ant leur point extreme de sabi ‘Dans le Sud es genres sont davantage mels, moins fg, Ia musique de tration classique 7 6st pus vivante. Elle se ple Aust 2 un system ‘ins tatonne, clas des woixane-douze mclaartas, efonte Jes gas Clases reglcrement sel la progression de furs notes aller ‘Came nous Tavons del vy Te Sod fe pls grand genérateur des rythmes dont les chants vedigucearyens vant si-peu Tuning quis Kfooracne Tahesmange des temps forts ct fbls. Les temps des thes ifdien sont teprts pur perides un nombre eunits donne, selon ke gente Ae ha pice, Gvsces en groupes correspoman nos. mesures, Mai es nese san ese variables, Come aujurd’nut dans les ues de Mes- Sloen ou de Boule, Les eymbales marguent les acon ets division 0M 3 Ton puter less burrs de mesure = Une. phrase rythmigue est ie phis foment de quatre poriodes & Tinteriur desqueles chanteur, tambour et ‘Smbaicrexdeutent Ue bres variations emigues, mais Ta condition de se fjoindre au premier temps de la phrase suivante. Ce premier temps et ‘argu par coup de cymbal apple am, = ensemble» (on retouve ct a facine mot latin simu de Tallemand sain). Les trots execute tambour jouant Sordinare de deux instruments, détoulnt inst Chablis Contepoins rthmigues, sur quate lignes diferentes. Les groupes classiques juts aiverses reprises on Europe ns ont laisse souvenie ‘Je véntables recitals de tambour, aust insoles et atachants par t= que par leur umpeceable precision. Tia usigue indienne porait avr ete durant de Tongs siéles avant tout 22 ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE vocal, es instruments n'y occupant qu'une place de modestes accompagna- feurs, Ils" mont pris-un role indépendant “qu'a partir de la. domination islamique. Cest €& qui explique guils soient souvent Worigine ctrangere, zyplienne pour la vind, musulmane pour la Mite, les hauthois, le sitar & Touches et a cordes. La famille la plus riche et la plus typague et elle des tambour, de formes et de matiores irs varies, Ih ont la meme importance gque les chanteurs. On les Trappe tantat avec la main tantot_avee une baguette parfis avce les deux ensemble, la main gauche tenant la bagucte Les pus ceebres sont es rablas d'origine arabe, paire de tambours, Tun es meta, placé entre Tes genoux de Texgcutant et frappé dela main gauche, TFaute Em bois, devant Fe musicien, fappe dela main droite ‘Les musiqus d’Asie ont passé longtemps pour former un monde sks caievementcivanger Anon conceptions ct noe sensibits.Elles surprem ‘ent beaucoup moins nos oreles depuis que eee se sont accoutumees {ux musiqus atonal du AX" sie. Les muscopraphes sont la echershe des resemblances —~ tant-de-sons, dimervalles, de peocede, de timbres ppartenant en effet au fonds commun de Tespece humaine — Ivo i ya inguante ant k ne voyaient que dsparts Is constatent que Von + tit tsatcoup exagér, en ne tavallant que dane es bibliotheque, lasing dss systemes exoiigqus, qu'il y ene toute une part calculs slur livélsables” Beaucoup dillons sont ainsi tomes sur la fault des Oriented entendre des microsntrales qui ne nous serait pas percep bles Inserts dans Tes. thris, on interven ont pratiguement pose énusage I est excetonnel en tut eas en renconser psi ssi suite dans une euve oven ‘Gest par st desing quia musique de 'Orient — stam, Chine et Inde ss Fe pls élognce de'nows. Il agit a un phénoméne asatigue, qui Sexe “aun races, aux pogucs, at climate spas. dissemblabls et ‘nfrme les ves des geographies sur les grands expaces. Dela mer Rouge & Pikin, durant des dizsines de skcles, un ontngat amis tout sm att touts sen dies dans le cue dela mélodc Tinga, le som «tre», selon Timage ingenicuse de Vatlermos. Les ms terres descr ques ou srpeuples, aces ou topes, cx sont del ‘heme famille par leur aversion des pra intervals, our iniférence aux ‘gtegatons harmonigues aucune trae Whamonie che les Chinois, ane tentative de theorie des socords her les Araben du Xe scle rst’ ans Tendemain, Me. pour sa prt mayan dScouvert gue dans les rythmes un principe de plural sonore ‘Cae vocition monodigue ne sent pas 8 une infrioité dans ts pense ct les apis techniques. Elle scpond une pecterene de la senabilit, prenantsanssuctn dowte ses ravings dans lx depositions esprit, dans Tes fraud pac, i apa. Quant bony now 9 anon ama Mitel perdu Inds, aver un jeune Ietré melomane de Nes-Deli, den seur passion et aunt plus gonvaineant Js chants ds som pays gui tat fusi'un admiatcur ten inteligent de Bach, Je Mozart et Ge Schenbers, Nous aurions st tout pres d'admetie que sel le carcan de notre education LES ANTIQUITES MUSICALES D'ASIE 2 européenne nous empéchait de participer aux nuances ifinitésimales un Soe Alte indienne et de égler aun plus grands chet ‘Cependant, il faut bien se tenira-une sorte dobjectivité historique, voir tes limites des Musiques qui n'ont pis ou ont cté& peine finés, qui mont ‘oul dautreressource que le déroulement mélodique par infleions minus ules Elles ont ste toppées dans leur développement, elles ont raffing sur place, La proliferation des gts semble répondre & un penchant iréssible GeTinde, qui se libere aussi dans. ls piguntesques. bourgeonnements, la Tuurianee tropieale de ses temples, Mais si Ton a pu qualifier de symphoni- (que Tarchitectore et le sculpture de V'Inde, toute sa musique, male la TTrtosite ct les delieateses de ses exécutants, se raméne & la variation et Fair par couplets et refrains. Cela est court, en regard du repertoire des grandes formes musicales. ‘Ce ret pas dans st musique que Ton doit aller chereher expression profonde et multiple de Asie, non plus que les euvres, comme Fadmitable SCuipture Wet ct Sovet des Chinois, oi elle rejoint Puniverse CHAPITRE IE THEORIE ET REALITES DE LA MUSIQUE GRECQUE La musique a été quotdiennement mele a la vie grecque depuis les temps dela Crete jus’ ln dvadenee helene. Elle et dans fous les mythes. Les fouls om mis a jour dans cr couches les pl ancnnes des xemplaires relativemenperfestionnés dees struments hvors, aulos fpparemte au hautbois et qu pouvait avo deut tay aul double), Ia Iyrea sep cordes dont ia eythie est dence, Séduit eapit. lle set clevée ‘an personel Ss premiers comp teu, Terpandie (VIE siete), Arehiloguc Tyce (VID sick) ont pis place dans ta legende aussi loicusment qu Hmére. Bien que toujours ice un texte poctigue, lle embrass ts les genres. Ell cut se musique de troulaours aes les tds palmodiant les épopés, ses orators avee les fads chants choraut sort des hymnes rebggcun, sa musique W'appaat {nce les xcs de Pindare, mucin tut sutat ue pte ses oder ae les Shansons Wamour de Sappho aesompsnees sur ls Ire oietale, ses mu ues de table avec Tes hansons de angus, son opera avec fa aged, Fresque enierement musicale a Torigin, rconisant sur la scene 2 son apogee le chant choral, la dase Ta recitation aesompagne et Ie oh ‘hans. Now nations sir ce point sont cles, pusgue uk savons 8 gue ‘metres podtiques do texte corespondat chaque parte u spectacle, ct ue es partes purement musicales Cent ps Gvetoppes cher Esc que cher Ennpia, Tes woi grands potter tagigus ayant Se aus musicians, ta Grece eut meme sont aperacomigue sve la comedic antique gl somo jute les dames, des topes choraes et de ates orgie populate, ds pation dela musigue grave, des ensemble ou le chur eommentait aves fone fe bit ‘aoteré‘desporonnagen em tein dese chamailey de Tamenterburesquementteur sort Mats quot ce brilat vente correspondaitt récllement * Nore connaisance directe de la musique grosque se borne a une vingaine de ‘oreeaun ee cic d'utres trent. lon leu pinion Sor Fauthenit de complet par sarees par fragments False sr une fag de nos micros, Ose 4g To plupat ces vestiges date de ln base page et. que Ie ro ou ste vraiment anciens ne sot que des bribe. leur substance musicale ext irés modest: Ce uote gies melodic, or peu expressive, sine ane indication dasonspagncment-Eshantlins bien inighiians ct en cour. pur gee tout un at. Mak nos penned ass une Fonne partie es THEORIE ET REALITES DE LA MUSIQUE GRECQUE 25 innombrables Grits que ta musique a suscités cher les Gress. is nous ettent avoir sur elle une opinion ase slidement fond ‘Cevte musique nos appara sous la forme Sune mele simple juqu'a ta pauoetaccempagnce, quand elle tat vocal, par ds instrument 82 thks qu Von ne song pee perlcctonne,c qi se conentient Je la feprodureavce parton de egers ears, Elle ne sinters ps en prineipe [errands intervals, mais se mouvat Vordinuice dans un espace ou ambts at Boi uc Tes melodie asatiques, san asin a Tamme ines des gen et des degrades. Dans is tuvres qu recamaien de nombre Ertan: comme fe cher, Ta bonne relat de hamter et de jouer 4 Fonison Les corse, depouris de out ruinent musta aus yok ie eivayant quelque sete gue Gans un repre te roselnt,uraent te iseapabls aillurs dune che un pew lus diate Des nie on a hrc dm ete mig en clemes Iyphonie. La dicunsion 2 té souvent rouverte et inulement compli four appuyer des theses modeenes passablement speciuses. En Tat des rams cone uss dhl aya ct dole anche, orgie cp mney pouwaien accumpagner par un bourdon leur melodie. principle Dam i cheurs mites dsnfants ot homme, uninson parfait ti impos STE Shaman a tance ue etn, cl epee Ps Ur mows un inervalle polyphonigée, mais Tetait pour les Grecs sous om Gantiphoni. Certs aosonds intervensint, mais solement. D'aure part, cs queljues variance ala melodie chanige que *autorsaient es [Esrumentstes accompagnatursrstalent embryonal. ‘Cte etcrophoniy clone terme. gee. demeura, Cpisodique, hasa- us, fate oun onganstionharmomigue dnt les Ancien mavaient pas le Sourenrugucuse,Usonante. Elle plas rscignement musical” Aucune rele mavait ete sa pratique ne lent jamais aula des petits eles Se urine de vires, Ls Grestfrent ls promirs& imogier, ds le VI siéle av. JC. un systime de notation rcatvement prée, lisant pou signes les earattres ‘Tn nphabet arcigue, droite, wenverss ou euhes, selon quis. epon Gaient au son naturel 8 un demiton, ou 4 Televation dun quart de ton Mais is Futinnent ase pew "ef compe fend ds destctions c'est ne Aes raisons da ett nombre dev fragments de nous. avons reouves — ace qu leurs composters traaltenconsamment su? ds prototypes cs durigine souvent tes ancien traionllement adopt, ct qe le publi ama hetrouver, ples ou moins désloppes enrich de variations. Noun posedons mains Lemoignages des Philosophesjuiant cote routine Jes auiteurs, parce que sen Hien Mest plus delectable que de desouvri de nellenfneses ans Un ae que Fon dma ie ds atacer aux manors de on extn a munigue preequ Stat fate pour ees parescux mclomanes. Durant des sits, tls sts Ks plus brilants di ease, lle e+ arta pas ue coupe stropngue wes simplt, tant avec une stophe se repeat sefinient sur un rime ene méledeniqucy tnt sve det tropbes Symetrigucs et une treme soph diferent epee, les deux coupes et cette sorte de fetran consituant une tad. Vere Knaus 26 ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE sous les gouvernementsdémoeratigucs. spparurnt cependant Les compen thn anabaligu, fates de sophes tssemblabis pa lear mile et leur Tongucur. Ce bores sce modestes divirent Jaileur volemment le pu bli: Plato, Acstophane, archiconsevaters etsent dans le camp Jes pro {estates Arstote en revanche, sprowvat, et Euripie adoptat fe genre “nabolige pour acs tragic Mas cs la genraton Sivan Athenee tour ds FHellade, slat voir samorccr son dln La disprition presque complete de In musique gecgue nest done em rien comparable a eele de la peinture «Adige ct done, gu fat un ‘ste pour hertagehumain. Ar atard que a musique avone-nows dit te premier né peutette, mais le pls lent dans sa crosance: Méme dane une soeiee ssi voluce ct eretige gl Athenes cle navait pu trouver es onlin phyigues, pychologgucs morals indapensbles& son eso. LA THEORIE GRECQUE rod vient done immense prestige qui entoura la Gréce musicale dans tout Ie monde antigue, dont nous avons relovg des traces jusqu'en Chine, et ui s'est prolonge jusqu'a nous” ‘Cest que les Grecs, ces inoomparables hteurs, avaient spécul, dis seté sur la musique en sol plus sbondamment et subtlement que personne, listingué ss rapports avec les sciences exactes, devin€ & travers ses manies: lations encore ifs naives ses effets intrieurs sur Fire human: « Le rythme 1 Tharmonie, dit Platon dans. La République, ont aw supréme degre la puissance de pénéier dans Time, de sem emparer, d'y intraguie le ea et Se la soumeufe& son empice. = De li le le que toute lt Grdce des grands sigcles attribuait & la musique dans Téducation, et que Platon poussait jusqu'a une veritable tatisition de cet art Le musicen grec, bien gil fot dans histoire de Testhétique un apprenti en comparaison avec is architetes etfs sulpteurs de son pays, cetupalt un rang social tes supericur au leur, Une certaine Dratique dela musi était indispensable & homme distin cs Grees sont restés pour nous ceux qut cat donna Ix musigue teeidentae son nom meme (musike) et Tes premiers termes de son voeath= faire: rythme, melodie, harmonic, ce deraicr mot ne désighant pas comme che? nous la science des accords, mais un ordre heureux dans la succession des Sons. de méme que nous disons une phrase, une demaehe harmomieuse Le peuple qu inventa la diaeetique ne pouvait manguer dassonir Fatt ui plogait si haut d'une thcore ues slaboee Ess Pythagoriciensavaient ce Tes premiers & découvrir les rapports fentee Tes sons et les nombres Hs avaient observe qu'en fasant vibeer deux ordes, Tune deux fois plus longue que autre, on obtenait deux sons. 8 Teetave Tun de Fautte, la corde la plus courte emettant le son Te pls aig SiTune des cordes était d'un ets plus Tongue que Tautre. ls sons Jonnaient tun interval de quinte. Un rapport de quatre i tris entre les cordes donnalt Sn gut, interval ere ta meh Seva Te eter pendant des "Avec les soas de la gamme pythagoricienne, les Grees formérent sept THEORIE ET REALITES DE LA MUSIQUE GRECQUE 27 modes, Le mod est échelle constée pat une série de notes datonigues, th adptant pour inale une note qi change Torre ds tonn et ts de Gnu Cher It Gress 4 inverse demos game la seeesson ds Som et {Gocendante Le mode central es le-doien. pura de jung au mi Se fetave nice On trove au-dewus dei Te mode Bypolyden. de Ta {ie mode bypopheyien de sol ol le mode hypodorien dele lau sous, fe move’ pigien Je 3 re, fe mode Iyuien ut 8 ul, Te mode tmynolyien des 3, Paxcurs degen ms indiguent une oigine orientale, (Pedcadirebarbare aun yeun des Grace LG enmes concert es alterations posibles de cerains degrés de rechelle male. Le gene ditonique compre es son sas alteration Dante geore chomaugue,itervicnnent au ease eau oie dares is demons gue nous figuros dans notre notation par des dieses. Le genre Smarmonigue dcigne des intervaes Wun quart de ton a trosieme 4 Sepusme uewés TES ances permetent encore de moi 1a hauteur des sons, selon le rincpe diane Fostave en vingequsre quar de ton a Tew des dou Exmifons de nowe game chromatic. Dans la pratique, les exéutants Susan eertsnes notes un peu moins un demiston eh allagean la pression des digs sur la corde dela Tye ou en Douchantparillement Is {fou corespondant la note sur Ie instrument 8 vent {ex Gres atribusient 3 chaque mode une valeur expressive et morte, son ens, Le mode die, cau deur ssteme Te pls scien, le pls pur pensaiton, de tote inloene ranger, Gat pr execlence Te mode natio= amily noble, majeueus, rGponant a la peretion depoulce de ordre fants I ordonna de cbs lee chan. pam. es sosacte aul be {fouvaient aint opis, capable Sacqucrir une exprience musicale que Fon ine pouvat euiger de tu ls prtres. Ces dspositons conceraien Ie ‘hunt roman, pore regulars, detne a supplanter dans tout TOcedent es itugics regione. On ne commenga a prler du chant régoren que pls {Tun sce apres la mor da rand ponte. Cependant, le terme est histor Guement et morslement exact. Il signe up immense avail therigu, fratigc, qui continua dlemene pendant quate sicels ech de Gregoire Erie ihnombrables melee places sous ce voeale portent bien Tem fine spiraled sin homme Destic vir seve. grice 4 Timpulsion donnée par Grégoire, les papes aqui hr sicosdaiontpafinrent 4 contitucr un eapemble itugigue ke, hore asce resents Un grand pas ves Tuite fa acsompl par Pepin Te ie et son fis Charlemagne, ous devs grands almiratcur dy chant romain, fl go Tintodusient dans fs epses lloras. I some yavot rep Sertings modifications qu furent bn acveien Rome: Ce chant roman fallican serait la hase grégorien proprement di LA MONODIE CHRETIENNE — LE GREGORIEN 39 PLAIN-CHANT OU GREGORIEN. LES PREMIERS NEUMES On it chez siferens musicographes dispar mais dont les manils cekbres sont encore ts répanduy des propim eourcs su «fe tse Ie tana plchant» degengrescence du greporien = qu reste malbeurcin tment cn usage dans un trop grand nombre dcglses Ceue manire Uoppserplainchant ct greporicn bouscule Piste ct brouile le vocabulaire Le tame plan-chnt & pu rouvri le nails St frossers braiments Jes chorales villages il fen designe pas moins Le Site te ps pure le plu venrable da chant cal. Fortnat, ééque Je Poitiers t pote latin, para dau Vi sled cans plans 0x pasbes mei, contrast aves animation profane Ie [rama ot le gemins des nsroments, Now retendrons que es termes de ‘plane. plsns, on quale pendant au moins hu sles (lu Va AN) Uh Rin ean eg sgn vance dee cho sfempicte se les autres, ne en dache pa une emission plus puis plas levee un chat cin us mouvement ufone sna 26 aselrnions {i'd alentisoments du debit en quelque sre rus ‘Le cantar plans iowa on Wea dans un Unies qu'il ne dealt pas are stale S'tbtnir des chantes, d's mints rosommandstons Gore Pravigue, dont les cemmentteur ont abusiement cla Ie sens. Mas {tcune considration exthcique sentra dans cee recherche de Tunikson Solon la waation hire de Egle Ju premier gil favora le recuile mon. exhalat une picase serene eoupai court a temas de yime fonnel abandon au pair purememt val la vinuoste de Fenen Durant hui sices — autant ames que celles éooues de Pili ‘Auguste jusqu’a nous — la musique chrétienne s‘etait transmise uni en ar tation orale Lex chantes ppremsent de cours phrases megs {Wil reliant en elles selon dex principe pu prs xcs comme ool Pratiguat et se pratique encore en Oren. Cee mncmoechniy Male Is Foes dalérattons. quelle comporta. cit suffnante pour dy frmoles Simple, aise pew nombres, votes Is uncs des autres 'C:futTenrchissement ct la complication progresive du repertoire qui conduit la nese dune notation. On en ear la premie Shae avec lex neue, sites de barre et de point Ql apparent dans certains foment demand le, trv tas dt es Tes bares inclines, correspondent aux notes sigs, les points aux notes graven. Ces signs, soperpsce ain syllaes du tone chamer ne bret asin nation nena on ssl de so kine consivenl qu'un = ade-memoie = deting& appekt av chante 31 smoaie quit eonnalt dj pas cu mons monte ou Geseong. Vers le milieu du x siete, les neumes, dont Futiité a €€ pew & pew reconnue, se mullipint, aesompagnent des manuscis ents, de ven de litre. Des indicatons'rythmigues ou plot dynamigues +) ajoutent rn Us ne omen es ¢ San rnfement preietefguaion 4 ro note, sting loalsr le um, gts transformer eh oan pus ht carré Des signes de nuances surhargem cacre cers neues tes 38 ANTIQUITE. — MOYEN AGE — RENAISSANCE pbs ana ti its ora pp re, ear ie tion es litgieser 8 provague de nos yous finterminables controverss, Bars corn Xs mie rexefso eo Te de tract une ne fepresentant ison fixe, asda tedesous de laguelle Icy neues Sordonaient. Cinguante apis td, ose servat de deux Iignes rune rouge correspondant su dere [a Tate jaune eorespondant {uc Naguere cette page de hisoe musiale était domince par un ne Gui Aree fers 992-1050), Ce bencdtin, peuteste Parisien det ‘Shoe, ma dant tows lave se éroula en Halles na pas eu de chance in enlique modeone: Ele Toi retire prea tuts Te inventions que Ton fast sortr mracletsement de son geil esreau. La solmisaton (sina tion des nocr pares premres sylsbes de Thyme a aim Jean-Baptiste Ufraveant li Resonare fbr) qu'on Wl atebusit unverslement, sem br ie psu dune amine anne 9a Bou por fos que Talpabst ou fe moteurs exponon cll nw Gt a decoer seul homme, ui Warez a outlon cminemment conubue 8 la fevfecionner en sjutan dex lignes, Tune notre pour Te ala quatieme Cnt rouge tant noire, stem les espaant resirement. Tl preconsa ncore un systeme ass malaise de notation alphabetgue, domo etou\e {© souvenir dane la terminologe anglo-sanoane et allemande, 0b sgiic 1h, Bai bemol, Cute Des Te Xi stele ls pore de quatre lignes se répandait dans tute ‘ali, le paps le pls avanee dans ce domaine, dela past en France. La ptge de Cig lights aparat en Espagne df le XU site, Dans le meme {Emps, pour indir lee valeurs de dure, négigcesjngue, on difren- tint Tes notes longue rprésetces par um earré wee une queue, et les breves, simple care Tes st notes inscrits sur la portée tient celles de Mhexacorde, base de a pratique mediovale, ut 16, my fa sl Ia. Le st restait im. Pour isang bon qul li covrespondat on opéeit un changement dheacorde dit muanee, sjteme aus arte que complig, ob le Sol se sit ule La {cle Le si deveat attendrejsgu'ae XVI slo pour recevoir apres des Dlabyesincrninabls son nom son autonomic ct furnir enfin la game Fatonele som septme dear tude de sete psrode lake Vitam sentiment d'une évoltion & pas de ft, ane angi sein de rai x plo tareny tne tmoignent gure pour Fouvetured'espeit et Tingnioste des mosiies. By quelques scles pourtant, la musigo avait fat plas de chemin que durant ois millnaires. Imagine, semble, ors de toute prvecupation fstheique e¢ meme itllectcle, Ia notation fenfermalt pour la musigue ‘Fincalglabtes promesses. Cetat pour elle wn passage aus deisif que eeu ela transmiston orale entre pour Texpessionliterare. Les neumes, ontenant en garme tant formes incoanusy sont les premiers Bourgeons sononciteus dela Renaissance LA MONODIE CHRETIENNE — LE GREGORIEN 39) APOGEE ET THEORIE DU PLAIN-CHANT GRE IRIEN Dans cee fete mais vst cour ds prog, i ext ts dif de siuet I lash greyrcn, Ses arate ees commentato {Quilts "extent gue son Olin commenga avee Tapparition des neumes Eire ul libra tnpenege musicale en armant en out précis Laven Stent deta plyphoni,veriable ace Je naksance dela musgue SOvein, fmargua son art de more “Comarca w'a pas hésité Serie que «le plain-chant ait animusical, mas cepenant auiiable = Ce parndote ambigy, meme si Tun ou Pare ses termes nous paral exces et une meleueinradution que mats finertures de ton hagiographique gut nont pas toujours Te merite de Sincerte Mais ine noun capone pon des ditions ct des Glarcsements ‘histoire "On peut dater le grégorien proprement dit de la premi¢re moitié du Vi" sitcle au xi Grice ann manuerty. nous oh avons une. connaissance divete,quoiquc souvent sujete caution, a pair du De sifley gut et Sisal fe temps de son popes Le groporicn est un chant pour voix q"hommes, parcourant théorigue- ment dott octaves, exclusvenent homophone (1 Tuniaon), en diatonic pur sans note semble Ha pour fondement la palmodie recto ton att Musique 8 peinediferenciée de ls parle qo ent une place considerable dane les edcbres.digues de Solwncs: Chant dela Pasion da Vendted Soin, Evangl, Prefs de i Sepuagéxime extémerient monoconle, soe Son In eéple de VEglise primitive, il se veut uniquement prt, 11 svambitonne dautre foncton que de metre humblement et fdlement eh ‘leur er textes sre. Dans ie repertoire gségorien les chants communs A toutes ler messes tom Is plus shnples pace que devolus onipeliement au peuple eat cleg?infrieur: Rr, Fue 6 pus aneennes formes dela urge, Gora, redo, Sans, vraembabiementemprant 8 synagogue ct chan ds Ir sles lgmur Dee Lex chant piers & ceratnes tes som Beasooup plus devciopns, comporent de hombreuses vocals, noamment tl Inias, driver da chant de. psaumes, On ne oit pax oubler que dans i mesce médiévale, le due et ses sles remplissatent un srai tle Ir ste. Les partes de Totfce quis cantalen arent pas dies comme de os {bors parle céléran, augue is se subttuaent en quelque sore Sates ituge de i messes gregrien comprend ie Hymnes qui ont leur place das ler offices des diferente eure, ates et aus, pine Yépra, complies, Leute tropes. sont ordinaifment chants par deux htzurs go aternent. Long ces ont un refrain, dont a melodie peu tre alls la meme quc celle dex stops, Stel et exute par fe Gore les srophes par dea ou trols chante Us toscopraphes moderns paient couramment des comptes st compositions du grégrien. Ces fermes ne corespondent que Wasser on au sons quis devaent prendre pis tard I ext bust eecrive comme on Ie fat asser souvent qc Te" Moyen Age mil, uniquement applique. "produit ie pls exactment pele Se Qi avait app ora a Roo 40 ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE ne pit mats publiguement position conte Dam Macquereau SO icine emancipe, Ma le sudaces oe exis, as sfmations mealies “On GTGoneepuon ene ar, de Pact latin, ex es pln eterodones LA MONODIE CHRETIENNE — Lk GREGORIEN 45 soulvirent des pokimigues d'une vrulsnse inattendue en part do But nines pets de selene, de Signcs plats se sont ete aa tte les Des honaiey et ks enctirs dans des querlles sur ie = kvés™ et ley armhee'» Gui Gvoqusint Le Lutrin de Bevleau, Le musicologue allemand er Wagner ala mime josgu’a tater Dom Mocguereas de = Grad Maite {s'n Franc Magonncrcgreporenne =. La controverse fut particulier sigue entre tes partisans de Solesmes ct Jes = mensuraistes» quien le oven ln mesure. es une la volantigoureuse, ks autres mie. “Aujourd'huieneore Fonte ne sexta Tat. gui est comprehensible, pusque es divergences portent sur des points ds pleographie aus tigeu Foe la lesture exacts dx neues ax formes inpombraes. En France 1a fhebove la plus répandue est sille de Dom Mocqueteau, cootinece Shlemes act enthousisme par son successeur Dom Gajrd Elle 2 aus des adgpcs aus Etats-Unis, en Belgique, em Iie, en Autriche, en Suse fomande, ct meme dans dev gises angicnes de Grande- Bretagne. Cepen dnc Tabbaye de Saint Wandrile, cm Normandic, reste file a0 se de ‘Dm Pothier, qui fit un de sco abbes. Les = mensuralists sy dont les frythmiciens» avant annonce depute longtemps la dapaition S008 les Jigen, demeuret nombreux en pays gemmangucs ois sappient "Une Eraition considerable En France, on connlt surtout le grégorien par les plerinages musicau 4 Solesmes ets nombreux dikgucrexesliemment enrepntres dans Tabby Sous la ferente direction de Bom Gsjard Sans contest. Ia methode de Solesmes ext celle qu communique le miu au gréporien sxe souplste et atte impité qe Richard Wagner admirait dja. Mais on ne peut oublet {Qu la ticore Je Solsmes, quorgv'elle nen convicnne pas, rete sur bien ‘points conjectural, par exemple dans affirmation que Tes neumes Wot ps Eg crs pour indiguer des vances, qe celles se Wedusent de la lgne Inélodigue —" pour ne pas dire elie sont lanes Ta sensiiité des ineeprtes — ou encore dans Tetabissement des fem ou arbiter vent tune Brande plae, en absence Ge toute indication su le manscri Dcanes note par note, les chants char de Solesmes, dans leur tereement Tent sont une ‘iformite a Toguelle gchappent, usa’ un certain point, e'autesinterprétations plus fetes et une moins haute tee Les commentaires des benditins nous Gtonnent, par univers de sentiment ct Sidéen qu souvrent dane ces melodies dune ‘monoeorde tele Timploration angovsce. quis noun initet 4 emtend ans TeDe Profundis Clamavi da dimanche dela Septagésime, longue et lacie iélode omée, Sepourvue de tout accent dramatgue,nullement appropice aux poles. I ext Gvdemmct iti & Jes audieurs vivant dase Wesle dels fire fa meme ame que des moines qui passent leur exnence entre fur ete musique, n’en conainsnt plus Saute, et reportent sur ele tes Sur matin, Wout Tee pte Ce i nose amore a dfinton Feige du regocen, une prirebesuoup pls qu'une mosigue Les eau dlsques de Soiesmes favonsersent donee sorte de coneesens. Le pega Fiennes eoute pon» de Texter». I doit re pratique, veeu, cetire ‘han dane le chur Pee Di a Ye eitepricre, musicalement assez primitive, Dom Mooque ‘uocesseurs ont fat cependant Une unre dart singe, dont Texseution, 46 ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE cobcissant& des roles subsiles et complexes, ne peut guére dre confige qu’ line clite de moines tr exeregs, On ex loin di motu proprio de Pie X, qu Pala de rendre au grégorien son wniversalité medkvale I est vrai qU' {ourd'hu} Tabandon du latin pour la majeure partie des offices nous éloigne encore davantage de ce noble programme. Les chants habitvels des égiss fatholigues, qUvaucune rSforme n'a pu titer de leur médioerté, semblent Spgs a tomber au demicr degre de grssiéreté ou Cinsigniiance. De la ‘estauration du grégoren, qui souleva tant despois et fit couler des fleuves Fencre crudite i ne resiera peuteie que Tes services, mals ceux inet Iables, rendus par les savants moines de” Saint-Benoit a Tarchéologie musicale LES TROPES — LA MONODIE PROFANE, TROUBADOURS ET TROUVERES Nous avons vu que le ope, & origine, était qu'un procédé mnémo- technique pour permettre de reteni les longues vocalises régoriennes sur Tesquelles on plagait des paroles. Ces sorts de paraphrases, une fos dé ches des pites ol elles saient grefges, devinrent des morceaux indépe Sante, les tropes de eveloppement. prenant place dans ls offices sous I thom de proses ou séquenees, se distinguant du sile_grégorien par leur rythm régulier et leur organisation en strophesrimées. Cetatent suftout des chants alegresse,réserves aux grandes (es, 7 Tees tropes, dont les formes.se multiplictent A mesure que le grégorien ‘Sabitardisatt, ne devaient pus gotder leur place dans la lnurgie. Le Coneile de Trent qui les jugeait trop Tantalsists et envahissans, Tes supprima, exception de cing sequences et dun tope proprement dit, le O Fil et Filiae de Pigues, trope dt Benedicamus, que Ton chante encore sur un air fefait au XVI sigele. Mais comme beauenup innovations musicales fortuites ct dune simplicte presque pucrile at depart, Tes ropes ont cu Une grande importance Pistorighe a cause des genres qui,ont derive eux. Cest ainsi {que les versus, topes par versets rims, chantés durant les déplacements du lenge au cours des offices devinrent les conduis (chants de condulte) sur Texquels Ia polyphonie sexerga longuement.Eerits non plus sur des textes Tatins mais én langue vulgare ils inspirerent les troubadours. Les sequences ade Tormes symetrigues, telles que le Lauda Sion, le Dies Irar, ont ete ralsemblablement & Torigine da LE DRAME LITURGIQUE Le trope a surtout donné naissance au drame liurgique, aneétee du ‘hte oon Durant le haut Moyen Age, toutes les traditions du théitre antique avaient dispara, Selon de tres vieiles constants de Phumanité, le thetee se Feersa, dans le monde chrctien comme dans le monde grec, 4 partir Je la cérémonie religcuse, mais vec de tout autres éléments. ‘Crest sins que le Quem Quicrits, trope a Tintoit de la messe de Piques, comporait dans son texte un dialogue entre Tange du tommbeau et les sintes femmes = Qui cherehez-vous ict? — Jesus de Nazareth.» Vers le miliew du X° siete, on commengs a distibuer ce dialogue entee deux prétres représentant les Temes et deux chapelains repeésentant les anges 48 ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE Puis on y ajouta d'autes gpisodes qui finirent par constituer toute une mise gen scene les Juifs demandant 4 Pilate de faire garder le tombeau, ls femmes achetant les aromsates& un charlstan intemede comigue), Tappar tion du Chast Emmaus. On terminait par un Te Deum que ehastat tu Fresistance et dont It tradition se maintint quand le drame fut represents hors de TEglis, ‘On adapta ensuite le Quem Quaeritis a fete de Notl. On conservait ta melodie pascale. mais pour chanter Quim quacrts in praesepe =. = Que chereher-vous dans la eréehe ~, au lieu de =n sepulchro =. Les Episodes talent symetriques ls uns des utes, ls sages-fermies remplagant ls anges pour accurlie les bergers. On fit encore interven les TOs mages, Te massacre des Tes miracles, a partir de la fin dv XM stele — Drame de Daniel, Jeu e saint Nicolas, Mirule de Ticophute de Rutebeut — turent des amplifies tions des drameslitrgigues, mais same fens avec les offices et parlés. La musique n'y intervenat guére que pour le Te Dewn final, Au XIV" sel, On| Y insera cependant des refrains, pales nouvelles sr des airs connus. AU 34" Alans fe. grands Mystéres de la Passion et de la Resurrection, la musique reprit'un role important, mais sous forme de musigue de setne, fanfare, marches, cheurs de démons et anges altemant avec le texte park. LE DOMAINE PROFANE DE LA. MONODIE Nous ne_possédons pour ainsi dire aucun échantilon des chansons profanes du Mayen Age antericur a XI aigle. Ce repertoire dit cependant ue tes abondant i en juger par la quanti des éditseeclsiastiques qul ondammnaient, lexcluscnt des sanctuares. Mais les moines népigerent de le copier. Les premiers exemplaires qui nous soient parvenus, ct qui témoignent «ja une eertaine évolution, cancernent les chansons laine, ites goliardi- (ques ou médilatines. Elles devaientexister ds le IX siele et leurs auteurs, pour la plupart,vivaient au nord de la Loe LES TROUBADOURS Les troubadour furent les premiers podtes: te latin pour fa langue vulgare, en Fespece la langue d'o. ls semblent sere florentne Let tices composicurs du Trecento, Giovanni da Cacia, Florentin de nalssce mas ayant vésu aps des Scaliger et des Visconti, Piro dont hous ne conaissane que Te prenom Tacopo da Bologna got turen eu ain Inserice det seigncur dz Verone ct de Milen, Ghiradello da Firenze, Ueno Masini, Nicolo Preposita da Perugia, complent moins. par Tere Personals asier eslompser que par les genres quils ont Wanstormds, Must ou invent tea hala Walicne se ratache au vttal ptt qu’ ta blade fan- «aise, aoe ses trois couplets qu termine un vere-etatn et qui sont suvis an envor. Lss deux contibutos les plus originals de tae do Treen 3 munmue de son temps sont le madrpt a eave. On coneat mal Tetymologle et ls debut du madrigal, qu évolura beaucoup. Au moment de Tors nova, Cest-un court pote cn strophes de deux 0 tol ser termine par un rtomell un ters ow dev Se musige, Te pls souvent 3 dean voit ext entigue pour chaque svophe, ma dif dam fe tome ‘us ben pour le rythme et a tonalité que pou la mle. Rapidement, i devient Te gene Te plus afsgue, le pls esting La cael cmtempo- Fane de ls chaste Tanga sane que Ton pulse ekactement determiner laquetiinueneéTatre, est un canon deux voix (pls un tor instrumental) qu algun svee vive sur deus tenes dferenty s2 superposnt, sentrcronet, ef suggvent ainsi avec un rand renfort 0- matopees, d'exclamations, ls pespeties de la chase, dune partic de pche, un Ineendis Fence un navite a por. Asc nfaconde dplyce dant ac apt «heaton ale requiet des intcrpetes, sent pointer Fert ds peuple ii crera oper toe: Dis Tar nova ulleursy on ding Wares traits Gut ne varicront sute dan la mosiqe italien. Ouoig'ellesache user un entrepoit ts dig ele aac peu aux constrictions stale sur un theme ogc le donne'sa preference invention mélodiguex dune melodie express. 0) Vintrprte'= se at plabir= avec sa voix rou Tabondance chez ele des 66 © ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE ‘omements, des longs mélismes dont les Frangais étaient beaucoup moins prodigies. Les vocalises.prolongées des madrigaus, le plus souvent sans Aveun rapport logique avec le texte, proviennent sans doute du grégorien, Mais si-elles ont eté maintenues dans des pitves galantes, avec beaucoup assouplissements et de broderies nowveles, c'est qu'elles repondaient au {oit instinetf des auditeus et deschanteurs, = & une aptitude speciale de ces hanteurs~. Tres tt, is avaient cultive Teurs voix pour ellesmémes, avec plus de méthode et de science qu'en mimporte quel autre pays. Jusqu'au ‘Sebut du 20° site, la premiere qualité que tale attendait de ses compesi teurs, etait derive des mélodies qui favorisasent ces voix. Il rest done ps surprenant que la musique de ce pays, dés ses origins, fersitiblement vers le Bel canto ‘Le retour Avignon de la cour pontifiale, en 1377, stoppa Fessor de Fars nova italienne, qui donnait du feste des signes de’ fatigue. La cour, fortement marquce W'infuences frangaises aprés soiuante-douze ans dex amenait avec elle de nombreux composites, représentants de notte poly Phonie, non dans Son meilleur style, mais que leur préciosité mit autant plus vite la mode ‘A ces circonstances historiques, 'joutait surtout le fait que les goles du Nord, ayant mis un terme aux sophistcations. des rythmiciens, étaient Jbeaucoup plus robustes ct riches en nouveaules que celles dale. Elles allaientpeupler de leurs compositeurs, qui traversient les Alpes, avec ‘innombrabies plats ctrangers, toutes les grandes chapelles de la Peni Sule, Ces Emigrés ne fren pas insensibles& manos inuences de Ia musique ialienne, Mats cele, leur contact et sous leur preponderance, se Ton au cours du Quattrocento, dans Testhétique cosmopolit. Elle ne devait fetrouver qu'au XVF sfc Ses earactéres nationau. CHAPITRE VIL LE XV" SIECLE LES POLYPHONISTES DU NORD En 1407, Jean sans Peur, duc de Bourgogne fasait assassin Louis, vivo melodieusement ct Ghartment jus a find hse, Deu es plus Goucsente euns Robert Morton, Waker Frye, cant demeurs sire continent od Ie prestige deTeur maitre Dunstable les aesompuagnat encore NORDIQUES, BOURGUIGNONS OU FRANCO-FLAMANDS? Les désastresfrangais avaient eu une aut importante que la venue sur notre sol de » lest susamment general pour fs ielue ous i vag tne comminsit, rele 3 Tepogue orgie et deformation. Ee ces Peards, as Hennayers, ces Flamands, ses Hollands, marguatent bien slo par leur cw de maisonce, les lites sepentionales de Ta muighe LE GROUPE DE CAMBRAI: BINCHOIS, GUILLAUME DUPAY ‘Avec tout ce que Ton connat aujourd'hui du XIV sce, i va de soi que les « hommes dy Nord » mont pas = inventé » Ia polyphonic. comme on Ie Tit encore chez des auteurs assertécents, mais dont la documentation date une bonne cetane années 83 Fepogie oubl saat rpiemet “vee une singuliete ingratitude sur les prodécescurs, on nen profitat pas moins de Teur acquis. Dans la premiere generation des Picards et des LE XV" SIECLE. LES POLYPHONISTES DU NORD 71 ‘Wallons qui llaient ilutrer leurs provinces tandis que Paris était élipsé, Jacquematt fe Cuveler, Haspross, Richard de Loqucil, procsdaicnt tus “ncore de Guillaume ds Macha, en sophisieant som sil ‘Nicolas Grenon, Paps les queues pieces qui nous resent defi ut un ces premiers reagir conte ces exerios serie, pour even une Gertie plus cle et ps bust. On ignore sa date et son lew de massance, Mais Eppartient & Fecole du Nord par les fonctions de matte de chapelle gui cetupait a cathédrale de Cambrat, avant qe strenommée Tet a pps 8 Rome aupres oki pape. L'eveche de" Cambra tend jimaw'aun pores Ames. Cetait un des dioéses les plus riches d Europe {ErCathrae compait une cenaine de chanoins et deviates, Les chants Ge sa. maltrhe, ume. quate celebre,aliraient tant de public que Tes ences de vituoses d& nos jours Pasm les janes mussiens qui ¢y for inoven, deux au moins devingent ste, Binchois et Guillaume Duly Bineviors etait ne vers 1500 4 Binche, dane le Hainaut. Les documents le prenomment tants Eide ttt Giles, oe gui est depuis le Moyen Age 1e Sobriguet des masgues dans ie fameux carnaval de sa ville natal. La * déploaton » a trois voix gerite apes sa mort nous di rn sa jeunesse fur soudan, D'honorable mondanité Ces deux mots, dnt le conraste tit certainement beaucoup moins pitoresqu pour le X¥ sicle que pour nous, signfent qu le jeune Binchos Nat ce Cord homme «armes, mais Tune condition et <'une education Supéieues ce mati” Il enta ensuite dans les ordres, ce qui convenait bien mieux un gagon doue pour la musique, En 1424, darantVoceupation nga il était & Pars, a sevice dd duc de Suffolk, gentlhomme lette pees dague i se clive. Apres avoie quite Sool, que Te sou de es fevers miler et politiques aerachient aux bear fuk musicen 8 Dijon, 2 la cour de Philippe le Bon, le pls Brillant des dacs de Bourgogne trait une grande fertédesachapelle, Ces chapels priniées, ui on Jou unre capital dans la mosiqe dela Renaissance, ne comprensicn pas grandes mates horas, ole dessin dela polyphonic se ft nove, mas tune section de_quinze ou vingt excetans, parts moins, dont plsieus talent des omponitare en reno, interprets ‘peri. Bichois mourat en 1460, probabiement Lil Us fapports de Binchois avee Dunstable, atetés par Tinctois mai tenus pou lgendaies par des historens quelque peu snglophabes, one pls «ve vfaisenbables, ’ctonman serait que durant som scour 4 Paris de pl Steurs années sans doute, dans un miituanglas, Bineo}s encore dbutant ‘ais intuit parm es grands personages, me pas encont Te maite U ait Pun des ps istics» oevupants se eel sen consis, Quo gu {8 soit, de tous les Franco-Norduues, est Binchois qu par es dais de 3a techmigde, Fusage du Taux-bourdon, par ls tours de som inspiration mld ‘ve, rere le plus Titluonce de Anglais ‘Nous posedons de Tut ue quaramtaine de chansons profane, des fag ments de messes et ass nombre mets. fompt defntivemeat avec tration des pottes-composteus, encore entgetone par Machu I ne 72 ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE plus ses pémes et met en musique ceux autres chosit ailleurs avec oUt chez Christine dle Pisan, Charis Orléans, Alain Charter Touts ses ‘hancons sont d'une coupe Mintguc, ce gui surprend dans une cpogue of tes formes cvolaien si vite: a tos voi, la principale au wpe tee souple etchant, Te ténor de sation dans un mouvement hen egal et te contretnor fourisant la hse harmonigue, en genctal confice, pense. ‘Con, um insument Sa musgue respite une ete ten, die amour courts et a belle sison, ave des infexions graces gui mexcluet as Tampleur du soul, un se gui combine avee vac Te chant sylabiue ct les omement La musique dgise de Binchois est moins persomnell, moins ata eames Rien ne nous permet een inferer que es semtimentsrligius de cet fcelsiatique dont om nous dit quil efit Dica avce humic = caint ‘ins sincere que son gout de ta one vie. Masi Tat manguait fe meer cesar pour edie ies architectures somores de a mung Ituique, et Son talent, es penchant Te portant pew » omblerceteTscune, Quand i eri pou les offices i's replie sur des procedcs qui daten kj, Plsieurs de Sek competion, les Magna, Je poaume fn Est acl sont ane facture encore si primitive quion a cherche 4 Texpliqer par une recherche ‘olonaie de la simpli arcaigue. "eat pls elranger 8 Fesprit 4 Fepogue que ces raffnements rl Micus vaut sem tenr a evidence. inchois tit un petit nae, surtout 4 Vise dans les mensions resrites de Ta chanson. Le grand sucess qu {vat remporteFencourageat a ne point varet de formule. Ses contempo ui Ft el ap grants ncn os il wa eon Sharm mélodigue, ster facil, acer limit, may Spontane tga a toujours ‘alt d tourisanis carriers sex posescur GUILLAUME DUFAY ext dune fout autre stature, Son nom est méme ru des quate cing ps grande de la Renaissance musicale M naqui vers 1400, alors que Van der Weyden, Gutenberg, Masaosi voyaient aus le jours probablement a Chimay, & quelques hlomstres de actclle frontiers fan- fais. Il uv eleve de Grenon et de Malin 4 la matic de Cambraen meme temps que Binchois. M prt tt eccenatiqu. Des 1420, i Gat au service des Malatesta en tale, Ton ne jrat pls gue par les Famminght > fu il put rencontrer plusieurs compartots, ene autees Te lcpeor, Jean Clana, ait Ccngna, dont Fecritre care e france enchant le suites laliens. Il sjourna guclqe temps en France, probablement i Laon, vers 1426, De 1428 1437, sft chante la chapele ponte. Puss pass au service de Ia maison de Suvoie,retournant Par ifervales 4 Cambrai dont iT était devent chanoine cto Hl se fxs vers 1498. Ty vival sur un tes brand pied. riche de prebendes et de domaines entouré de fa pls gorcuse Feputation. entreprenant encore de temps ate de longs Woyages, pour fevoir fv austs et les princes quil avait connds. Mt ctat dateur en Groit anon de FUniverst de Bologn, chapolain di dve Je Bourgogne, 2 tite bt homortgue ear on le wit ance peu Act eo seen & Cambra en tar Cet lust et opulent personnage, gue ton imagine bien dans ls pelisses Tourees des pelts de Van Eyck nit sucumernent pour. I LE-XV" SIECLE. LES POLYPHONISTES DU NORD 9% confessit avec bonhomie dans une de ses deriétes pies, Je ne suis plus rel que souois, qu'il est bien ficheux avoir passé Tage de amour Dever suis views er us, Er mont tes dames refs Sur le grand nombre — pres de deus cents — de ss compositions gui ous sont paren. on peu nigger les morceaut” de ercosanee, ballads, pthalames pour mariage pricier, dune clegante banat. Ui Catent den premres années ef ale. Mais dans Is places protanes ut Suivent derts, pour la plupart entre sa vrenime et quaranteme ane, Dutay na pas moins de charme et tentrin que Bins, ee beaucoup pus invention et oe. varie, Ce sont des rondeauy des = creme = hansns de Nouvel An =, dex «chansons de may ov cokbran’ fe bon si, ta Yerdre tere, sant les gaits de amour et sc dlaneoles gl ne fa fos prendre op au tagigue, chant sur dx scents milaiee apie une fonerese qu est une belle dane rive. Au fur et Amestre de sa Ca rte, Dufay ianowt ou trait profit des towvalstceiques de sp Alors que es chansons de Bincois sont ase po diferentes les unes des au teu ac tee, ne pn ace cision elles de ula then ser ns pour tun sev syctscur, Nous Etuons de mney Btn premitre mesure, une'chanson de 1910. de 1920, de 1933, ou de 1980. Le repertoire dela Renaissance ca aust un ale de mode, reprenant sur dss ryhmes et den irs nowvealx deun ox Us thimes cme, mais un atte Wune qualité beaucoup plus fine ue de tevre temps. lve a rang es grandes vrs misialer par ss texture Prlphoniuc. Dufay, qui cert pour trois ou quatre vis, amelie conta trent equiibe encore instal ete ces vo, gu, Hoag sea alle vers tain diel dvienda ial de la chanson angase I introdu dans ses fondu’ des = imitations = et des canons ts aborts, san que 6s Sins talliraphiques alterent a raicher de son inspiration, ‘Cepenidant, Guillaume Dufay cst avant tout un compositeur religieux. ‘Ces Gete pant pos importante de son uve u'l Get su place dans Thistore de ln mosige. Le remain de musique rligiuse, ts mle par Tépoque pried deme,‘ un des caruteresgencaun eon sie: En Servant pou la Titre Te chanoine Dufay pouvat Tare sex Gvsions tout en exergan ses plus beaux dons de composteur, pug Ia musgue Ueglise état alors la feule qui permit des développement, oi un large cadre un artiste ayant 4e got Tune cetane grander ct en lube les mayens pour Texprier | _Dutay n'a pas nage ls moe suru ime unio (Cantus Ht oa sutfirma Tindependace det musique 4 Pégard dela urge la prime om fevient aun Angas tspctalement & Dunstable Mats i conti ps 4 personne impose, parson atone et ses reste aN conmassons dT sept messes, Jeun gu sont pas encore de thime et ditent de sa jeunesse, a Aft sine Nomincs ln Messe de Saint Sees, ies Fun tau purrs vol ti cams rms ses gyetgucs) et quate vin: Misa Cupar Se la face Paes Pomme Ame, ace Ancila et Ave Regine Dein ete lcs Son evens 74 ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE accessibles, Ia Misa sine Nomine et L'Homme Armé, grice a plusieurs enregisrements dhonnéte qualité (on ne sauraiten dire'autant, malbeureu Semeat de maintes musiques dela Renaissance, patures des amatsuts approxi atts, alos quelles exigent la plus rigoureuse précision). Stelle n'est pas en ore thématique, la Missa sine Nomine, que Ton stue vers 1420. cesti-dire ddans la premiere jeunesse de Dufay, ménage des afinités mélodigues et eth smiques assez étroites entre le Kyrie, le Sanctus et V Agnus Dei dine part, le Gloria et le Credo de Fautre. La séduisante melodic du Kyrie reparatclagie et beaucoup plus orée dans le Sancius, equi est ja Tun des principes de [a variation. Mais on sent bien que le jeune Dufay prend encore appa sur les modes les plus soldes de Tpoque qui T'a préeede, & commenter par Macha. Ene la Missa sine Nomine et la Messe de Homme Armé, qui date de vieileserobuste de Dufay. Tévolution est presque aussi considerable qu'entre le Riensi et le Parsifal de Wagner, compte tens naturellement dans ‘ete comparaison, des perspectives toutes différentes dy. XV" et dl XIX Sitcles L'Homme’ Arme’ est la seconde de ses messes oil hoisit pour ‘antus firmus un mit profane, en occurrence la chanson Ge Lome ‘Armé, is populaire depuis def longtemps ct sux pales assez sales, Sela Jace ay pile, theme de la messe précédente,étamt le début dune de ses Dropres chansons amoureuses. Si le procéde surprend pur sa d&sinvolture, que Tes murs du siele toléraient fore bien —~ et-qUi doit nous rendee indulgent pour nos propresjésuiteschansonnirs ! — i coms beret encore davantage la musigue. I se peut que Dufay sen ait pas ev initia tive, et qu'une messe sur théme profane @Ockeghem ait précéde de peu Litiomme Armé. Dans ce eas, Ie chanoine de Cambrai a faite ds renommée, n’aurait pas dédaigné, avee une belle jeunesse esprit, de se cole de la nouvelle genéation Dans sa messe de L'Homme rine, Tune thématique est manifest, e méme tres Soulignce. Le compositeurinsste sur le procedé dont il vient de se rendre maitre Ce ul nous élonne un pew, c'est ta longue fortune du ‘moti d'un dessin solide, mais sans grand caractére, On ne peut qu'admiter, fn tout cas, le savant déroulement de la polyphonic, Ia varicté magisrae. ment organisée des rythmes du Credo, A travers toute la complete de son tissu polyphonigue, Dufay parvient A conserver un phrasé ample et cla. ce gui est bien la marque d'un vrai musieien, conduit par instinct sutant que par la science ‘On Feleve encore cher Dufay Tusage jusque-la pew féquent de fa et de sol supéricurs. La musigue s‘annexera ainsi Tes unes apres Is autres des motes hautesréclamant des voix de plus en plus exeroses, pou lesqucles on era finalement es acrobatis du bel canto, Dans ses motets soit profane Sot iturgiques — ceux-ei eachant quelquefois dassezsingulers double-ens = Dufay slojgne peu a peu de 1a forme traitonnelle, sorythmigue et & textes multiples, pour aboutir & une forme a la fois logiguc, sir un texte ‘unique, et beaucoup plus libre, od teneur sellace pour laiser chanter un ‘rai Iyisme. Maint détails seaient encore & ter, comme le cantus firmus Se la messe Se lt face ay pale divi en (ois sections inlervenant tour de rile dans les ditigentes parties selon un disposi? qui fait penser aus combinaisons des musiciens sérils du XX" siele. Guillaume Dua, tout en LE. XV" SIECLE. LES POLYPHONISTES DU NORD 15 sgardant dans son éerture dé tres savante quelque chose de la saveur un ‘eu rugucuse des = primitis»,jtte ainsi plus d'une passerelle vers Favenit OCKEGHEM, BUSNOIS ET OBRECHT Jowanwes OcKEGHEM (vers 1420-1495), malgé son nom, Gait Hen- aye, ctstardie na du Hainaut On pense tutetos il sx tas 8 ‘Anvers puisguon Ty trouve chante de fe cathdrale en 1443 et 44 ce qui faitsupposer aussi quil avait des parents en Flandre, Ms tute sa carsre te doula en France, Eclsiastigue, entra en 1482 ai service de Chars Vit qu hu accord ta charge tes Tractucuse de teéorier de Tabbaye de Sait Matin de Tours. ft mate dela Chapelle Royle sous Lows XL et Charles VII qui Tavaient en grande estime et Iu conierent des missions putcre diplomatigues en Espugne et dans les Flandres. It partagest son {np entre Paris et Tours oi Hl mouraten 1495 ou 96 ‘Dans eete Epoque tla musique est em pleine croissance, i ext naturel ‘qv(ckephem marque une ctape sur Dufay. Les derices traces Ge raideur mdivale weffacent — une ruideur qui nest pas sans charme, redone Pour nos orcs moderes —atencur sassoupt de lun en ise tend & prendre le le de theme conducteur: Nos vyons les organes de Ta musigue {Se prfetonner de vingt ans en ving ans comme ceux dt phonographe ete Taltomoble de nos jours, leurs constrteurs abteni etx dex perormances ui supefient les cntemporsins, Oekeghem gent ins un Do Gratis & ttenteshx voix (quadruple eanon & ne partis), fait chante dans une de Sex'messes dun canons diffrent par quate vork marchant deux det Mais ell est sa personnalite artistique? Sur ce point, les historisns sivergent, ars quis accrdent presque tous depuis oikanedx ans A rele gente de Macha et de Duty. Les on en font un mcaniien i ord romantsme ‘convient dabor de Tare des parts das ss ouvrages, La part profane laps resteinte, dix-neuf chansony seulement, eat ot ote ee memes strats que shex ss predgsseurs, Sans doute cla tent tm peu ce quckeghem est poté 2 nostlee, que Tone rtrouve pas ‘hela vendeur rythmigue de Macau, Bincovs ou Duy Mats pour ne Darer que qualité musical, des morceau celgbres commie la, Chanson Pete Canuseie, a beegerete Mar bouche rt et ma pensce pleure, Ma Inairesse et’ ma plus grande amie, Ie rondeau Fors seulement sont bien Tanguisans, sans” aucime saree. dans leur immosble coupe strophique, ‘Tune substance meledique asset fate. Cest ja 'académisne elegant mais Plat qui sinsale dans ce domaine encore tout neu Sckeghem devait sie une nature Dealcoup. pis profondément rel swe que Dufay, ct qui ne pst pas aver a meme aiance ds exertess divows b Tasaut’ ds belles” Aus esc dans st musgue secre une endie bien plus eonsidrable, puisg'elle ne compte pas moins Ge quince Isis qui mis am om te meter de son talent. Da Son expt ss innombrablesprouesss techniguesconcourent & magnifier le service de Dicu. Le bilan contrapunctinte n'a rien de systmatngue, lest const. ‘ment 4a recherche de dispositions, d'stet ini La teneurabvigue de 16 ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE plus en plus chez lui son re de soutien pour en prendre un autre qui devien Sra parla suite celui da theme eondueteur. Sa messe de Requiem est double- ‘nent intressante, parce que c'est le premier office pour les dcuats qui nous Sit parvenu, le Requiem de Dufay ayant été perdu, sy efforce tre aussi expres etcoloré que le permettaent les hubitudes dé TEglse. Son motet ‘Gade Maria fait altrncr les voix élevées cts voix graves, ce qui et un exttéme modemnisme pour son temps tout au long de Thistoize de la ‘musique, on rencontre de ces innovations qui auraient di aller de soi depuis Tohannes Ockephom tit un excellent homme, charitable, allable, hospital, un profescur de premier onde. qui sce les dcutants avec tine paternal faint, ue progiguant son temps et son savor. Il eu de {rs nombreux cloves, dont probgolement Jou Des Préx Pere de La Rue Brumel, Loysst Compete, Alexandre Agricola, Heinrich Isak. Sa mor comstrna Europe musicale et lets, rise Tul consaca «un tombean» sensors latins. “Antoine de Busnes, dit Buss, son contemporain né probablment és de Bethune, mort a Bruges en 149, passa laps rande pare “ie service de la mainon de Bowrgnane, professeur de Charles le {ui chantit para res aun mars Componatadrotsment, stache crate sa vee Margrite dork pois sa fille Marie, Tepe di ar fmpereur Maximilien T™- Les contemporains le-plaaient presque sur le ieme pied qu-Ockeghem, bi quis ne Tunsent guste comparables. Lizuvte Telipiske de'Busnoms compte pet. Cest avant tout un mucin de cour qu Serge auss de literture, cert souvent les vers dees rondeaun et Ses bergrstes, maheureusement dans le gene & la fos insignia et contourne Ge se amis Monet Chastain Jean Lemaire Jes Belge, hes thetoriquets {ui groullaent la cour de. Bourgogne, Novs entrons avec Nl dans Ta fytologe dont les_musiciens voeeopaent ser peu josqued, dan Te Pedantnme de Pantiguite comme ce mottconsacré aux thgoies musicales de Pythagore avec fore ettations de mts gress TE technique de Busnoe vaut mieux ue ss sources inspiration. Da quelgucs-ane de ses motets il remplace le canto fms pa Un theme Qu ive, ise permet ds changements de rythmes ster impress cour de Scr bergerette,quil commence sve une mesure tersire, pours svee Une Binaies Il donng a la base le contretenor —~autant de hides qua eux autres paris, la fait concerter ave elles. Cepedant, des qu'il veut Serie pour plus de trois voi, il perd som elegance un peu superficie, ‘evict applique, emprunté,Busno et un mosiien de lon non depourvs ‘Fadrease dans les pts genres. uate sks pls tar et fai ta carsore ‘Pam Reynaldo Hahn Jaca Onccct se rattache davantage Aa solide manire d'Ockeghem bien qui ne soit pos ete pari ss cloves Il alt hllandats, né vers 1430 3 Bergop-Zoom. I surat, croton, dann des legons de musique au jeune Erase, pendant fe temps of i état chantee et rete dela cahedrate G'Uareht" On le owe nuccesvement & Cambrai, 2 Bruges. Feerare dans ta chapeie d Hercule ese la eathdale CAnvers. Retourné en 1504 4 Ferrareily mourat Pannce suivante dela peste. Ce fat un mustien presque LE XV" SIECLE, LES POLYPHONISTES DU NORD 77 sniquement religious, ts fcond, et méme un peu trp. On le dist capable ‘Feerre une messe en une nut et clase sent qulguefos dans les vngcing {ui nous reste esa main ct ses nombreux motets. I commence fare kage de ‘cen dveloppements: mccaniqus gui scront une des. pales. da ‘lassicsme. Il 8 pourant.grice fsa fait de main, une grande arité de ressourees. Cest'un Virtue des proces «angmentation de diminution {Gans Taugmentatin, les notes de la melodie ont une durce double, tripe, {quadrupled eur valeur ita, la diminution et le procédé nversé, OU a {free ext de pus en pus breve). I tava pagce de nouveau le principe fe tonal, qui se faa jur-dans les deemiors temps, de. te mosigue ‘monodigu, is que la polyphonic srecouvert de son enchevétement. On Tur doi imposantes remites de construction, comme st messe Sub uum Pracsidium, i commence toi vox et achive sept par des enrées de soix suosssives,amenées ave autant de godt que dhabite Dan ect fin dt XV see, les componitursfranco-nordigues devin sent innombrables,insevant moins que leurs devancier, mate tous gens de talent prticiens d'une sets gui est rorement cm defaut Caron, peu-re Sriginate de Cambrai ct dont ous Re savons meme pas Te reno, ne nous {St plas conn que par une vingaine de chansons. Mai yest un deliceus inslodine, Tun des plus touchants ct des ple ctrainants que mows syons ‘encore depuis Duy. On en oublic la fadcu tarabicote dev vers qui inet em musigue. De Vincent Faugues, de Jaco Barbiteav, malt anversois mais avec un patronyme fran, nous navons au cone que qulgucs tess, qu comribuen realiaer toujours pls harmonicusement eyuiire {ss voi Hayne van Chizeghem, gai compagnon de rAnglas Robert Moron ‘Tatord Teco de Cabra pus 2 cour de. Bourgogne. et un des Premiers composteus dot la renommde temneautant ass vituont sur un Testament, Te luth, qa ses ervres: Robert Morton, ot Iu asst donne dex legons& Charen le Temérare doit te ete parm les Bourguignons vee el it eonstamment wee, ben gl cultse en fom Anglsis un se egerement suet gut imprime & ses motets et Ses chansons une pointe et aecent Pierre de La Rus, né en 1460 sans doste & Tours, mortem 1518 Cour, et resté file toute sa ve 3 la tradition bourguignonne qu se prolongeait ous les soverains qi seri, Maximilien Pipe le Bea et Si yeuve Marguerite W'Avteche, Thable’gousernants des Pays-Bas. Son ceuvre es importante par le nombre, surtout religicue (36 messes, 37 ‘motes) demeure peu actensible yasqua present, fate eeeltins modernes Ele ext dats le silage Obrecht. et ne porte ane trace ds iene anne ge Fon commen ee ces es sonemporas ne sit presque rich de la biographie Antoine Brumel, qu vécut nue 146) ct 1S, psa pr Charee Lam, Nowe Dame de Fats ependan lr, 3 en uae pa les nombreuss publications dss eee. Iya dans ses tcize meses et Ses tente motets une volition intresante de Taneien style horizontal un sentient nouveau de Tharmonie. Bruel jobtenait de Beaux effets de puissinoe sonore, assez init de son temps Gaspar van Weerbeke- neve #494 Audenarde dans tes Flames mort albu a 0 sete, pres toute stearic en ale la cour de Milan Pos la chapelleponifiale, Ses meses relevent encore dela tradition de 78 ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE Dufay, Ses motes sont davantage sous des in luencsitlennes mais impr fatemensssmiées Ce Flamand emigie est unde evuxr aser farce gu garden der tournurs de terroir ets montnt quelque pew crburasse “ean Mouton (vers 1470-1522), néprés de Boulogne, ayant travail 9 Grenoble, puis das In chapell royale de Feango Is ct mont chanoine & Saint Ovcntin, Antoine Dis, ne ans doute a Louvain, pase lu aust au service de ln. cour de France, sont eglement des. composters surtout fehigleus. Dit, encore mal ude de nos jours semble ps personne des deux ave son instinct harmonigu ts igh, Mouton, foremes marque por exemple de Josquin Des Pre come pati es eves Adrien Wisc, {in des grande noms du XV" sil Lyset Compere, ne quelque part dans le nord de la France vers 1450, rmenbre-de la chapel dicate Ge Millan en meme temps que losin Des Pres, puis chante ordinaie » de Charles VII et ehanoinesSainOuentn cot il mourt en 1518, et avant out Faucur de pombeuses chansons tos ft quatre voi, d'une foctre tres fine, pour la plpart aussi antes que son nom. Anioine de Févin, getlhomme, ne a Arras'en 143, musiien dela Shplle royal, mort ch 1812, est souvent proche de Joaquin dans ses smescs et es mes. Heinrich Isaak san doute Flamand du Brats Beint er 1480 a Florence le composteur attr et organist de. Lauren Ie Magnifique, pus apres Ia mort de Laurent entra av service de Fempeteur Maximilien & Augsbourg 4 Vienne, & Innsbruck, pour revenit tein sa vie'a Florence dont sa fume tit originale ct'00 i mount en 15 Profane orelgiease, son euvr et énorme, tts peu conn chee nous, sms en ssique, dans un sc limpie, avec la mine asance, Te meme sens de génie expres de chayue langue, des textes aliens allemand, latins, Teanga, acerlandsin ‘On ne peut passer on plus sous silence Thisorographe de tous oes composite plus grand thdoicien du emp, Johannes Tinors (1483 1811) ne vrisemblaiement a Poperinghe en Flandre, mais gu ax des de son an Guichardin. Thstrien floenin en géngral bien informe, se sera appce Jean ie Titre. originate ge Nivelles, oul rvint mou. Chape intr et chantc. de Ferdinand de Skite 8 Naples, 'y fonda une cole mises ado iy munigue espepnote de la Renaissance nest pas, comme Font vocld plusigrs histories ane simple branche dla polyphonic amanée, LEspa- he's pratique le polyphonte em meme temps que la France. On chantat LA RENAISSANCE vos eux ou trois voix & SainJaequesde-Compostlle verse milieu du x Sisle‘Un pu plus tard on cultvat&Tolede une polyphonie dan fe le ‘Ge Téeote parienne, de Notre-Dame, Dias centes exstaem au XN" Site en Afagon, en Navarre, en Viti-Castle, Pour le nv siecle, document le plus important est le Cancionero de Paco, tecvell forme ene T4H0 et ISI de guste cet soixane pees profane allant de Telegie smoureuse& la chanson achigue, Pout tris ou {fine voix, aves parfom un aceompeghemsnt isramentl Barn les no brews componiteut du Canciones eps connu est Juan del Encina ((08- 1529) cueux pesonnage aux ans'mutipes, bon musiien poste lo fagon des humanists tllees, Tun Je eae Thc espaol par ses Eglogucs oi les berger arlent le patois dela province de Salumangue Trane palen pendant longtemps. puts fant contin au approhes de ct Sangin, recvant a tonste et pata pout i Test Sone afin de dive so fremére mest 8 erase, "Fou este polyphonic espagnols ext reconnaisable a sa sin Séeriure.apparalsant meme. pase ct archaigue stn la compare la Savane tiggance dela chanson francaise qu user assce souvent de ‘odele. L'Espagnol pos de got pour la longus application que réclament Is techniques evocn ct cela dans les sconces comme” dans let a Guand it atti les sonnets, tl Veanguce, Cex rice fs divination, mk Soblimes faces du genic. Cole n'a wuié quasseyrurmeat et tardive men sr a mosig Le NAF sce Ae, vant I edcouvete a NIX des sours popula fess pois la plus Técone. afl dex compontcur et dey ehantuts Maan nents par Phi ey ct Chr ui, Si aan et Panouissement ne le dctemina pas. Des tos grands Espagiols de T due, Cristobal Morales. Guerero, Victoria, cule pemier te 8 Sele ters 1360, mor a Malaga en 1585, suvat d'aer pros exemple des Famands, gu a ar teste une reputation intematonale Jot acy muscen fe son pays aval encore beni. Il passa une dizaine Vannses a Rome ‘ans Ta chapele ponies de Pa ll fs Nordiques Staten encore es tombreox, Pour” ce que Ton conait de Tuk meses et motes Gul We Sorrespondent qu's une parte de son eve i cause de Tintin des Scions moderne, Morals ext un bea temperament Irigy pus habe Sonrapunctsie quai donné Espagne dane cee prembte mite du XV ‘clas i te cherhe ps nove, a experiemer des formes et des ‘Mocs nis comme Ses contemporaine nerandaifangas ou alles Francsco Guerrero (1827-109), un autre Sevan que Ton veut rat tacher une écle andalouse ass atielement limite, es beaucoup Soins personel que Morales Il panche dant ss messes, cs motes mmadrgionsprtels une senimentaite act fads male sa sincere, Vers In'fin' de sa carries tus une pare dex ves profane Funes, adapta des textes religiut Gis qui Eada. Cest dans et Piésesmincutes, canciones, vilecicor pout I fte Ue Nodl que fon peat rouver ses pages les moins conventonaies. I it comme Encina le woyage Kalen ten Cri a latin, ps itoresate uc st music couell 20d igure du temps et peter, comme on fe dt souvent, de ome TESpagne munical, ew Taonlss LUIS bE VicTON USHO Tel] Sy Loe ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE see a ty Sty at ere See me shapele et Soran eatin comme maitre de chapelle du Seminar vores ie de ma a Ele gop Yi wea Gen, a a oe thr Sic eee ; sacs Sree tm me on ey PES LAS Settles St oo anon ae an a Se ete ane er pe cee a Oe cl ge Foe a ee earn Coen LA RENAISSANCE 107 Hime que cette ceuvre, tot en festant considérable —~ une vngtaine de te oreeaee ene sense eee lc! i dma ng ane np poe a ace ote Me Ae a LE cs coc one lms Spee phen poe ec heen Seam nga ma en 8 sa pene i kh ptr, cle ema sergeant aces Sa i fe regent coset ea, Sed ey 108 ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE des intermdes. de a vihucla (redables 18s rapides) dans oe sépertoire STmnoncent le duo chant-guitare tel-que TEspagne moderne le pratique i Sitct. La guitare, déclassce pat Ta vihuela, commengait d'illeurs & prends Aes tes de noblesse vers bt fin du MF sel, grive & Tadjonction d'une ‘inguigme corde “pe Tecoleeongue espagnole, il faut au moins reteir fe nom d’ANTONIO be CaMeZON (1810-1560), aveugle de naissance, qui appartenait ala Chapelle de Charles Quint puis de Philippe M. Ses voyages avec les souve- i etendient sa reputation a toute Europe musicale. On a conservé un fee grand] nombre de set diferencias et de ses tents (préludes) analogues fue rleerar des Haliens, mais dans ue facture plus ausiére, Un autre {Neugle cain, Francisco Salinas (1513-1590), professeurrenonsmé, organste Naples du vieerol pendant ving ans, fat le théorcien le plus Geoute du Xr sicle espagnol. Mage Tempreinteitalienne gil avait regu, il portait 4 folklore sberigue un iat indeeoutume 8 son €paque, LECOLE ANGLAISE DU XVI" SIECLE Etouffée au xv" siete par ls discordesciviles apes essor quelle avait conn vec des novateurs (els que Dunstable, la musique anglaise pour Sait durant toute Ia premigre moitié du XVI sidle une existence sez fonfince. Elle ne sort guere d'un cercle restreit, la cour, la haute 1 Blese. es chapites des grandes cathédrales qui ceuls peuvent entrtenir Tes groupes d'exéeutants profesionnels. Le spstéme de notation reste tr Gitte 4 apprendre. et Venseignement est peu repandu, Aussi les ania feurs. sontals ares. Limprimeric. musicale est embryonnaite. Beaucoup Ge musiiens viennent du continent. Parmi ceux-ei, es Taliens sont les plus nombreux. La chanson frangaise ext copendant le genre ranger le us en vogue PIS Tt mpositeuréminent de cette période est JOuN TAvERNEE (1495 2 1 en 1st) encase ems Pt oe ST ee ee Te See ee ne ot cock ULE tt REN a he LA RENAISSANCE os SENSES ae What ea a Sota iera ta PIS aes eat incre et plus proche de nous que ell de ben des margins des pays ‘Les mélomanes es moins érudis associent toujours le régne Elisabeth ‘aux viginalistes (le vrginal tant une sorte epinette rectangulaire)- Wile liam Byrd a été Tun des chefs de file de cette ecole avec prs de cent inguante pies, danses, variations, fantasies, morceaux descriptts dont un ‘des plus connus s‘inttule Les. Claches. Bien quelles demeurent dans les limites fatalement trotes de la musique monothématique, et qui fille quelque abus du pairiotisme britannique pour les rapprochr de Bach, ccs ‘@uvres ont Ia respiration moins courte que celles dev clavecinistesitliens vers Ia méme date. L’gritre de Byrd est Terme, ingénicuse, tout en ne Sserifiant jamais expression aux recherches formelles Byrd est encore auteur de pigs pour plusieurs violes (Ge trois six instruments), danse, In omine, fanaisies. dont les musicographes anglais pronent un peu trop Is innovations (coupe en trois mouvemens contrastes) reprises des. Haliens, ‘mais qui paricipent du godt de toute ecole pour les petits ensembles instrumencaux jouant sans aucun concours des voik ‘Les plus attachantes réusites, dans ce domaine, sont les broken con- sons, concers briss », de THOMAS MORLEY (1858-1603). un des Eves 4 Byrd, pour un dessus de vole, une basse de vole, une Mite a bee basse figure de pays musiea- foment ere eneurépresqus impermeable a eoltons exhetqus de Fars antigua, de Fars nova, aun iersistibles progres de la polyphonic. ‘A Taube du XVF sicle, sles prines-arehevéques, les grands clesteurs cnteetiennent des chapeles, celle recrutent presaue uniguemtent pari Tes ‘Wiallons, Flamaids, Halles. art de ces polyphonistes fit peu ne vers 1445, est un epigone atard et isle Je Guillaume Duta. L'atmo- spheres pat prvi. prorated gran rans europe Le sand Heinrich Isaak. Tun des étrangers ui joult ds pls grand prestige, travaillant a Ausbourg ta Vienner sy enauie et profes returner & Florence oi il avait d&buts& Ia cour des Medics. ‘On a vite résumé ta musique autochone un certain nombre organs tes, ls Meistersingers Tenor es facteurs foraue allemands sont da renommés pour leur nabileté au cours dt XV siete Th consteuent des istraments d'un means pls Perfcctionné que dans les autres pays, avee des timbres plus varies. La Guslite de Toutit-a simulc les excentants Conrad Patmsinn, Forganiste ‘Neagle de Nuremberg (1410-1473) est une celebrite européenne Il se Produit cn Kalle ave un cl sucés gu redoute — ce Bavaro pasile a Pes bonne opinion des mrutsitalennes — que des confreres tloux ne Te Fessent empoisoance. On vient d'asser Toin entendre de rere ieborgh atx pues de Ta petite ville prusienne de Stendal. Paul HoMtsimer, musiien et humanist, se fat une prande situation 2 la cour de empereur Maximili Mais kes rccuels de Teufs euvres qui ont eonservés, ss nous renseignent Sur le dep reltivementeleve de Te vrtost, sont d'un inert artistique bien court. On_ comple fort peu Je pages originales, au milieu une Gani d'exercaesddaciques, Je trasenpions Je ehansons aliens st tFangaises. mes ae plin-ou moins de tio, et gut teswonisoen surtout la routine quotidienne du metir organist. ‘Les Metstcrsinger (Mites Chantcur), sont les heriiersroturiers et lointains des Minnesangcr es genishommes musiciens du Moyen Age, cu mémes disciples des trouvéresfrangais. Ils enretiennent dans fs principales Mills, aver Faide des corporations, des éoles de chant, dont Tenseignement te va pas Us loin. On y apprend le sole et un pei eepertoite da dus faux’ Mates Tes plus estes. Pour devenir Mate i faut pouvoir composee ‘es poomes sur les connie et nventer un aie nowvet, scion len reles au Son tes strctes ot pasublement bacormics. Si Taira du suecyientre son tout dans le catalogue de Tecole,promu au rang de fon, eesti de Brotorype melodigue sur legust on cert autres poses, (Cet Fanalogue Aes names cher les Grecs et des timbres dans la musique légére du XVI figte) Chague ton reyoit un fom, bouguet de thym », «amour fgace», ‘arcen-ielm.« abot du chien», «peau du lon +. ou pis simplement Ie «ton dlargent » (reparsissan dans le choral Eine fete Murg altibue & {Luthen, ut ut inveaté par Hans Sachs (1494-1570), cordon et homme A lees extrémement product dans tous lee geen llr pari dans prose que dans ses ters. Les Moistringers au début du WF sel, ne 112 ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE atiquent toujours que la monodic, dont la coupe ts pls fréqunte conse {nc fo repo invariable des deux premires phases de at (Si le chant Se concours de Walther a cuistme sete des Metres chanteur de Nem tere tourne un pot a in scrnette ceat que Wagner connaisait presque trop bio ses vie auteurs) Tou at prints en comparason des euvtes franatses amande, ices dt mene emp, Tes fons des vieu atsans ECihouugues des. Allemagne, lent, ropicux:unifomes, aux. broderies fvement et pedantewquement mcanigds. prennent cependant qelguefoi Une ampleur Emowvante ou Ton ented ésonne les bres profondes un le ve Pte ‘Tenorlied est une forme de polyphonic vocale qui se répand dans la trurgsoise ehadine durant ig scsonde moitie Ju RY" sisi, A-michemin Ene Tinpiation popular eta musique savant, Hse plat beaucoup plas Sv harmonies vericales 'aun dérolemens da eonepoint. Le tenor Ghante toujours la melodie, scan le principe medieval ucts firmus Mais si sa facture reste simple, le Tenoiod est mpeegné dune posse 4 fap fami et rave qui rehause sa sentimental et aguele Ta musigue Sllemande, a travers Bach, Schubert, Schumann, Brahs,revendra toujours ome tun seam materel en ne cesant jams de approfondir Danses {meres annces du 0 siele et Te premiey quart dy XV tous les compost {eur dun certain talon Heinn Finck, Hohainer, Distich Sie, Ludwig Sen, Suisse de Zirich, Srivent dianombrables Tenolicdee dont Timprineric usiale, ds st naisanc, sempare po les uiffsceabonda- is musique alemande wa done pas encore été tre d'une quitude artsanale quand Marin Later, su mote Goctabre 1817, affiche Wien ire sos 98 theses, premier act dest febellon contre Rome. Songun, fovtement charpeme,fontruant, encin au fyrame, Luther est par temper tment Tantipode de Calvin Al seule atte des deus bores envers, musiue, on pourrait préuger de urs dsaccors. Luther nous off [a premste image de cet Allemand tadtioane! poor gt la mung est un Tobin ‘via Tandis que Calin la rede aux praumes et que Zing Te puntain de Sent Ga Ta bannit complement des ffces, Luther la ceebre Enver i exate son pouvor spinels = Yoh yee nach der Theologa, der hashe’ den nehesten Locum wid dhste Ehve» ~ Apres ls thologe, et 2a musique que Je donne lu bile pace ct cs ps grands honncus Test vméne chanteur e tise Des quil organic Te aouves cle, 1e ble qu'y doit tenir la musique st une de sts principales preoccupations. Ik veut en meme temps qu'on Fapprenne dans” touts les soles, parce qu'il mest_pas. ensegneme tomplet sans elle, que 'autee part ew gcoles sont fa ppc des males nina dccle incapable waprendre le chant ies leves est indigne de son posta g'h eho un autre meter other ne fompt pas enirement avec ta liturge catholique, 1 en elaguc seulement ce guile pura trop coigné de la pureteevangetique I feconie datlcue deux sorts does, fun simple et ulisant surtout Plllemand pour les communauts rurale, Tae pls slennel et ou domine Ic latin pour les eglses des grandes sles, En sodveni de Ses. ctues oi ‘atton humanist eth cause de Tadmirion i pare & Cieton, Ovise LA RENAISSANCE us ct Virgie, il ne tient pas & bannir systématiquement le latin de Pegi Tempeunte done sans répugnance au rituel eatholique dans les re riers temps de sa reforme. Il adapte des paroles allemandes aun chants les plus vénerables, Veni Crearor, Te Deum Mats les musciens de plus en pls ‘hombreux gui Te suivent lui apportent bientt ler contribution, pusgue ane Eplise nouvelle doit avoir ses propres chants, It met luiméme Ia main & la pite. sans que Ton puisse lui attibuer avec certude aucune page des premiers chorals: mais il ena certainement inspiré le syle. Les choy peuvent éize chantés soit 4 Tunisson par Tassembiée des fides, sot plusieurs voix parla malt 4 ise dans les vesions polyphonigues ables par Is ompositeurs. Chez Luther, les considerations esthtiques Vemportent tou jours, Un chant dont Ta beauté Fa emu sera certainement agreable & Dies, {ueles que sient ses origins. Avs le relormateur et ses amis puerta semen dat Te fonds pple, quite a remplacer pr un text peu les pales d'un chant profane” Méme forsquilsereent une pie orga, is Picartent peu de exte eine populsire. Le coral reste done proche paeat {i Temorted. Dans ne forme comme dans Faure, eu de putes cont functigucs, mak une harmonisation simple, fancHe, olla melodie et foujours bien marguce, et en valeurs longue, done avec un sythme lent et ferme ‘Dis 1524, des compositeurs gui pour la plupat se sont dja essays a Tenor. Ssiace. sobann “Waller auteur Won Pest Live de Chant Spirtucls, Arnold von ‘Brick, catholique mals libra Benedictas Ducts, Melchior Vulpius, collaborent avec Luther ks constitution son reper tore. Une vingtaine dances pls tard, Georg Rhaw, miscinseiteur, gh i Cantor a Saint Thomas de Leiplg comme le sera Bach, public un Feu de pls de cent choral, dans lguelon releve, out les noms dex prem ‘usiiens lutesem, coun e Martin Agricola, de Senfl de Six Dictrch, Weinmann, Goorg Forster, Balthiar Resinaivs, ce denier ayant Ge Tun ds pls acts. En 1545, Luther mourat soixante-ois ans. On a contesté impor tance de son rle dans [a omation de la munigue llemande, Pourtant, la Reforme, mosialement stele en France, en Suisse, sux Pays-Basya ee en Allemagne un tel stimulant, est bien ui quon le doit Sans Goute, Te chorale pass owt amt dee, nous Te svons aunt mieux fujourd'nat gue nos renseinenients sur Ie Tenoried. som plus complete Mais jsterent, Luter Ta servi 8 merle par ton natin em pasa Ia ‘ulsigue de son cute dans une forme diss populaire et dont la sold li Plaisats Cest son sens national, que personne avant lu en ferte allemand ‘avai eu 4 un te depres ql hui fit preerer les musigues uy accents Tes Plus foneiéement gemanigues = Je suis pour mes Allemands, dist est cox que even servi» (Sil ico fe sing dee pel allemand dans la ger des Paysans iy ft enaine parle balancer dela poi) ctasche ne Tul patdonnat pax Savoir blige TEgise. de Rome tse "eonner une morale et une fol Cest un theolgienfottant, surtout aupres & Calvin. Mats son principe dy ibre examen a Se nombres prolongenents ssthéiqus. I favorse cher Tarte Fexpresson personnel: Un vst histo tien de la musique. ajourThul bin depaee, Boul Landormy. Pavait tes Jiicieusement note: Les mates protestants, Grail, commenteron les Lg ANTIQUITE — MOYEN AGE — RENAISSANCE textes religiux (iterates ou musicaun), ehacun de son point de vue propre vee sa fagon de sentir, avee son experience de la vie, ses doutes, ses fraintes ou ses espoirs. Ce ne seta plus Fart impersonnel du catholiisme, Ft de Pakesteina par exemple, of individu ne se Lasse pas devinr, sinon pour se Soumetre enierement a Tautorité de TEglise et eommunier desprit Pde ewer avec tous ses membres, L'at protestant sera en un sens moins iytigue et plus humain. TEnfin, Fteuvre pedagogique de Luther a lisé des traces hevreuses. Si [Allemagne ne conhait pus fanalphabetisme musical qui reste courant en France, elle le doit 4 des traditions remontant au moine fltiste qui voulait faire chanter tous ls écliers, Cest son ami Johann Walther qui fonda aussi ‘Sirsses comselly ks matrisce municipales évangligues, composées de bour pools Gartisans amateurs de chant, Ilse chantaient pas seulement en chaeur FE Teglise, mals dans les fetes familiales, es Bangucts, les reunions intimes ‘ine musique empreinte & Ta fois de bonhomic, de sentimentalité et de piste ppencrat ins de plos en plus profondément dans les maeurs allemand, ‘Apres la mort de Lute, et jusgu’ I fn du sigce,avee Seth Calvisis, Lucas Osiander, Hans Leo Hassler, le choral luhérien rompt les dernier: liens qui le rttachaient encore & 1a liturpie catholique et au sty franco- Hamad. [a melodie y_ passe au soprano, soutenue par une harmonisation Simple mais large ct nourrie, = gut aboutira aux formes clasigues de ce Chants En méme temps, une active ccole dorpanises, avec: Ammetbach, Hieronymus Prastorus, qui est aussi un bon compositeur de musique voeale, Jacob Pais, le srasbourgeois Bernard Schmid. Senior, au milieu dune Gquanite de transcriptions de cantiques, de chansons et de danses surchargées ‘Fomements, vessient ux prludes de ehorals, aux variations sur les choral ‘qu conduirontjasqu’a Bach. “Tandis que ssffondre obscurément la peiture alemande qui venait de eae ls magnus Gas ‘veo, Grinevald Du {Cranach et Holbein, ln musigue allemande prend le reais, appuyse sur Ie Tied et le choral, pre désormais& rempli st grande destinée, DEUXIEME PARTIE, LE CLASSICISME (CHAPITRE PREMIER LA NAISSANCE DU THEATRE LYRIQUE. MONTEVERDI LLorsgu'on aborde le XVI sce il est diffe de ne pas se rappeler les lgances de tant de bons juges, de glorieux compositeurs sur les malts lie, Ia moue de tous ls Beethovéniens, wagnériens, franeki {s, debussystes quand is découvratent des « halanismes » dans une @uvee Celebre, et le mepris aujourd'hui encore de la jeune eoole pour Verdi et les Veristes, On songe A toutes les pulssantes ou dicate architectures de la polyphonie renassante qui allaient ete engloutis par Tirruption de Topéra nitien et tapolitain. De notce point de vue earchi-civiliss, baignant dans line musique en constante revolution, le retour des Haliens du vit la ronodie sur un aecompagnement inconsistant est une chute artistique. De fos ours, Is musivenscultivés sont unanimies dans leur admiration pour les pionniers, les itiseurs, Machaut, Dufay, osquin, Lassus. On nen connait fucun qui ait pris la peine de se renseigner sur les opéras de Cesti, de Legrenzi, de Uandi,. de mettre des sons sous ces noms qui Salighent interminablement dans les pages des historien, FFautil done déplorer comme Combureu et la plupart des musicologues nouris du classicisme allemand que les ereateurs de opera aient négige Ia forme d'art déji si accomplie que leur leguait la Renaissance au lieu de la faire passer dans le drame Iyriqe, » ee qui edt gt le val progres, compas fable i eelui que Wagner devait realiser deux sieles et demi pits tird, lorsqu'l ft passer dans Topéra, puissamment, comme apres une rupture de sigue, la symphonic» ? On voit mal, vrai dire, comment ce passage aurait Pus opsect. était fatal que le faisceau dela poiyphonie se rompit pour que ‘es petsonnages diferencies pussent avoir chacun leur voix sur la seéne Vévolution, cependant, aurait pu éire moins paresseuse, depuis [Orfeo de Monteverdi jusqu't Papogce de Vart lyrique au Xb stele, Mais si ale pécha beaucoup par nonchalanee, pur feclite Europe entire T'y encoura 28, y prt autant de plaisir quelle. On ne pout pas oublier ue dans tous les hei euvre de la dramaturgic musicale, jusq’a ceux d'Alban Berg, subsis feat aw moins quelques. traits des origines italiennes de opera. Basses ‘rignes, ont répete depuis cent cinguante ans les moralistes de Tart. Mais tandis que I'talte sy complaisait, se pamait aux roulades de ses asta, elle ‘availlat aussi iventer sur ses violoms, seh orgues et ses clavecing, de fonates en concertos, ls formes ls plus pures de la musique. Elle nous a ‘op danné pour que st générosté ne compense pas ss fablesses, face is ses plus eoupables ears. Si Ton sort des frontires de Talie pour prendre une vue ensemble lis LE CLASSICISME sna ka ea te A tn ie, tGient prohibées ou en tout cas eitconscrtes aU hom & la fois du bon PRELIMINAIRES A OPERA : LES BALLETS DE COUR La musique avait été mélée & toutes les repeésentations seéniques du Moyen Age eux, mts, Mais lle my ervenait quem mane intr~ tnidss, dans, fanfare chansons sur des aifs Comms. sans pariiper Tection ‘On voit avec raison Ia premiére gauche action musicale dans fs tulle pincers: qi avaient fleur apparition au Xv ice chez les dues de Bourgogne sous le nom deniers, parce qs tenaient lew de diverts ments ire Tes services dex bungee gui vaien filles, beauyJours de Toutes ey cours ialennes, pour renter on France sous les Valois. Le ballet de cour annonce Topsra parce que c'est un spectacle enti congu suru scSnario. Nowe possédons te documentation complete str Te Pls celebre, le Bulle Comgue de kr Reine (comique, ne. signe pas fbalfon s mais «mele de comedic») represents en 1581 3 Pars devant Hien IIt pour le mariage de son mignon, le duc Ane de Joyeuse, avec Marguerite’ de Lovrine-Vaudemont, seur de la reine. Cait une cuvre flznmtesque, dont Texcetion durait cing heures, et apparemment ss cm ics! rele par Iialien Baldassare de Belgiojoso, avec la collaboration Fun versiieateu nom ba Chesnaye pour Te text, du chanteur et compo Sieur Lambert de Beaulieu pour a musgue vale, de Jacques Salmon pour In'usigue instrumental, et d'un pene du Louvte, Jacques Pain pout is diaors ots costumes. Lss pntonmes et les dames de ly Cour pari poser aun igares danse, Sux innombrables = numeres». Naioes entou Fane fan. neds pastors sce ds mate, ce des Vrs Gexente ds dein de TOlymipe, Pour ce quan en connait, [a musique SEife"unitorme, eStemomeuse, aepause pune la varkte de es tableass NAISSANCE DU THEATRE LYRIQUE. MONTEVERDI (19 Mais le livet développait une action suive, la fable de Cit la magcienne accompagnée des betes fauves qui sont ses anciens amants transformes ‘Gomptes par sa baguete,soumettant a son pouvoir Mercure lui-méme. et ne Snccombant finalement gu’ une tonnante intervention de Jupiter quelle fvait ose défi, Les airs, lee chaurs, ls. danses.prenaient place assez fogiquement dans cette action. I! manguat sans doute un élément esentiel {du drame musical” un dialogue chanté. Mas le futur opera allat pouvoir puiscr asa guise dans es décors, les machines de cette fantasmagorie Fythoogique, les trouvalles une inse en scene simultanee que Ton peut Aistinguer dans les dessins de Patin et dont les hommes de thétee daujour- ‘Shut feraieat encore leur profit. Belgiojso, Parisien adopt (il avait francsé son nom en Beaujoyeuty). aqui connaisait es ides de Bat ct son Academie, apicait ailleurs 10 ass fais d'une fagon beaucoup moins chimérigue, & Tunion de la pose, dela musique et de la danse selon le modele du drame antique. Cat impresario Jngénieun avait done un pressentiment de Fopera beavcoup plus clair que Is theorciens i jens des mimes années qui passent pour etre les parrains de LES CENACLES FLORENTINS nm reas yg es pi op nt Bee Seah he" i ca ae St ee, Sl foe eal seis oar reat Pa Bone lh sip pp Wi oo peta ah nae np oe ge Sree a cha Tanase Se wou Pe a al ee GSW Comin cave esos a 120 LE CLASSICISME aucun regret, Leur mort entrant la disgrice de Bard, qui avait été de leurs favors, et la dispersion de sa = camerata », Celle eessait done exist treize ans avant Tappartion du premice opéra, Bardi toutes dev mieux que Tamateur mondain désrt par Pirrota et Challe, puisqu’il allait ‘event maitre de chapelle dv pape Clsment VIIL a Rome. ‘Vers 1590, un autre grand seigneur et mécéne florentin, Jacopo Cor partisan du nouveau grandduc le cardial Ferdinand et ts hostile & Bardi uvrat a son tour un cénace. Le musicien attire de cette» eamerata » allt Sire Ewitto DP CAVALIER! (1550-1602), un Romain nommé par le grand ‘ue Ferdinand intendant des arts de Florence et qu organisat bientot des hallets de cour dans le genre Trangais et des pustorates. On faisit le plus irand cas dans fn = camerata» des innovations de Cavalieri et de certains loses. ritations » qui bouleversaient les auditers ‘Cependant, est un sutre musicien plus jeune, JACOPO PERI (1S61~ 1633) que Corsi, lueméme potte et compositeur, allt dresser pour une experience plus poussce de chant dramatique, Ia pastorale de “Daphne fepresentce on, 1594 ou 1595, Corsi avait crit le poeme avee son ami Gtavio Rinueci et quelque peu collaboré a la musique. Per, a Vorigine ait thanteur ot relive de Cacei. TEncouragés par Tescai de Daphne, Corsi et Rinucei commandérent & Peri une Euridice jouse eh 1600 au Palais Pitti Tors du mariage par procuration de Matie de Médicis ct_de. Henei TV. Tous les histonens Eomsiderent cette Euridice comme le premier en date des operas, c'est une action dramatique.enfirement chantée, avec Temploi du recital ‘Talo modo di cantare ehe Tordinario >. Quelgues airs de Touvrage avaient a empruntés a Cacein La meme annce, Cavalieri donnait & Rome en syle réetatif sa. Repré sentation de TAme ct du Corps, sorte oratorio ‘ou plat de mélodrame feligiux comportant des parties de spectacle. Pew apres, Cactini,uleéré de Se voir distance et qui revendiquait Finvention dy silo rappresentaivo (ke ‘orivait a la hate une autre Euridice, jase a Florence sans grand Succes eh 1602 ‘Les documents provenant de Tentourage de Bardi, de son fils Pietro en particulier les certs de Caccint ne soutlent mot de Cavalier et de son 10k ‘sur le cerele de Bardi chez Jacopo Corsi et ss fst Tunigue et incomparable initiateur. Nous gnorent Bieme sence sur Cacct amis, Pour eux, Cav amprenons sans peine see sont des quereles de chapels gUl Fune autre, et sur lsgucles se grelfent ls zizanies politiques, Is Ge chanteur, Sans doute l= camerata» de Corsi, favorsce Sfancescut Cavanae de pstonnsr Te premier op, Mats rautrecenale val propure, Tevenement, gui Je toe fagon etait jmminent dans ccs {cmnenes années da Av sil of es ballet es madrigaun, les pastors fenent au meme but, Let manifests, les comments, dont tus = ‘ompositeurs sont prodigies toument autour dela meme formule pis ‘er moins heucusement parent une dlamation chanée repondant expression des sentiments pent Te langage pour modeled chant, eet tn able vocal « qui depasant harmonic langage ordinate, reste en dey {ela aloe chan = ‘Ce gat nous imports plus que les dais de préséanceshistorgues, est NAISSANCE DU THEATRE LYRIQUE. MONTEVERDI 121 rt musical des coves Les pages Cassini gue nous avons pe lie ‘Aonsren quand on singe ineons de Tautun pert pace gy ‘fement enor les orpement, nous rappeant que ce muicen eas un hameur, gut nese dour pc factement de Rates de son mete. Patra de Pert ui pour peronnages Euyice, Onphe, tom berger des mphes sum chapelet de sol svn dune turtle de eeu t Ge toe, nve un intemede isrumental et un danse fn, le wut eran {ba peo des poston procedentes que Ton pes admsey dant Te Earle sores. Les reise nt gc de In esamation. ride, 1s Shiforme, empharigue longue vet se haswer auton de ata, sho ie desets concerts vee Hbvetnt Cov Por lope labs sonic tisoutan sae itesrption durante te morceau) eshte ele ex sete emme une mono Jon shague ote est sumone un chifre ndguant Fhurmoni evnucic dom on ss aration =a geet ct 4a ds immense aement ditt eur pot eta eur pss ov moins grande ivewe dimprovinteur Lis pin meters automatomes Sot is subst {as aos fines etme inventon du contre Sr ae senimen que ce roNesuN ven, beaucoup pls chaneus qe campos, dcrtent comme pedancsque et rears la scence fBiponsge gt Ir ex inccemle ctw ettent am meter clement Ere de ler'mince formation, mais sfisant pour cot pus dome i propondérane su sul gene mie gul fe stu, Te developement de Elves bs place hetorigue gut casupet fait ison sur ere meres Teale er cis neat pue dient ds el de astcur de romance its operacomiges& couplets ts debut di Me see eaten de Feprosetr a vine mocigu, «cle gui chante» conte le chao de otc ee Beethoven oF Mum des émuls de Pei et Casini, Maro ds Galiano (15752-1642, écvivat en TAS tars ln prcace Sune nouvelle Dafne de a fan Tops x ramet pil de pn, ia er, Cr eau sunssent fuses pls nis plas Finventon posi Te dame it penae fe yea douceur des ries e charme der musigie, fe con Ceres vit et es marmonts Texguse bent du chat ata Gap fore me dans fs sore ees cstumes = Nowe Tavane dit sven hy termes moinsoutenon apres certains ates de Rimes pcin de force euler, apres eo dun de Moar ks grands @uvie de Vers Bors {Geounovs et em soma de Fextspielhae de Bayreuth, Mat i allt agian fit dou eum srs opie pour dstnguce Gt es rome. ders apothones Joye mis staves ke as enor © ches 4 Ss contemporaine En toute Plrece. ait inllectuelle, vat bin dans ses spa ton many panes, cna une ayn aus ar ah tae Tope. Mais Son ole musicale Wt piv gus de scond od la Cour des Mésiisperdnit Se son Seat Le nouveau oat on extra fortane ans de yes pls ets pls surtout grice au pte grand msc Haton dese temps: Moment ie LE CLASSICISME MONTEVERDI. SA VIE Ciautio Monteverdi tit né i Ceémone, en 1567, premier enfant dun sédecin homorablementeonnt, cave qi exergait son meter avee ne {inaine application sientiiguc: Rin ne paras avoir enrae la vocation di Jin paren, Nous savons quill eot pour maitre Mare’AntonioIngepnei qi Gigi a chpele de ta cahedrale de Cremone.Ingegnei, maga ‘inipocut regieux Ge talent. se rattachait parson propre malt, Te Genkais Vincenso Rutfo, Wlien eth Cyprien de Rore le fondateur de Tel vente e son saceear veh ay ere Pi tush avatentTegucs leurs disciples, Monteverdi siti’ don, ds son SPprentisage co meme temps als polyphonie nordique et a Téeitre ‘RRomatgue, On ne pout fecvoir, 3 Pepoguc. mellure formation Tineaise aucune aneedote sur Ta presocité de Clave, Pourtant, ds age Ge quinae ans il fabaitsofendre ses premiers esas ay eenacle ds Utuantet de Clemone, Academic. = dealt Animos! »_publiit-quslaics snois plus tard 8 Venise un recusl de ving motets & os voix et Tanne Siva & Brescia un ire de madrigaux sprites in 1500" i cnrat a Mantoue au sevice de la cour des Gonzac. comnm vam de le viol. chanteur ct compositeur. Le duc Vincent Souesu chet ving hut ans de Tillosre maison des Gonzague, eat enoors {am cous tin dv Xv" siecle un porsommage de Ta plein Renasance, ayant fa expe plusieurs rivaux ar sc spaassins au cours de ses {late conrant toute ali pa la magificence de sy ites. fen Biecniictomeor pasion, vendant un morecau de son duché pout sehcter une madone de Rephat, et premier proeteur da une: Rubens ‘iene qu comprslt hme, sit ram as outs Ie eaions ‘pute pats de dove cents ane fasion de Mantoue Tun des centes ms Soon ipl eto de aie, Dame ce mcg beat un pou fou. fperpétucl mouvement, Monteverdi devait are les rect ev plus tin Tia de Gallse meditant sur sex decouvets, de Jacob de Wert mite de ta'chapells duce, @Orario Veesh le ptoresue chanoine, beter trots oarde ils, dcbordant de faconds, em pine vogue grace 2 son madi logue Uinta, st surtout Te Tass, qe Te duc Vincent vai de "foc prison sare que osla goer son esprit persue, mas pou Feil ‘nusice eprouvait une amiaton ierre gut margua son at, Sel eg cs tas cee leis; Niet Ge Gna ret a ‘er pour choir par son faste un sevgncuretangst tat de a pie hres Ieee cs gone Ge sa suite Monteverdr touchait wes iregulerement ifiee dele poor um tava us Tes perpetels galas de In eer ren Salen rt." Nadel Maipr so pave. Monteverdi gpousit en 1895, Claudia Catane sn jeune canes, tle Gum musicen de fa cour Fun des premic= ‘Renpts dees menage de compuniteur ct de ehuncuses que Fun 00 Set ong de msi aon, ete des aon de Tnusiciens poor fa vin, et dls connaissance approvonde gis en ont ce Gaye pide ard, iraecompagnat fe doe Vincent dans un vovage aux Pays Basra protabte pares gui Tut permetat Wctaier sur place quant {Heures Beta potyplomc angaise ct amande, de Accor Is es NAISSANCE DU THEATRE LYRIQUE, MONTEVERDI 123 rythmes i Fantique de Claude Le Feune et de les comparcr aux tentatves des braces oventns, qui intriguaent tute Male musa. L'annee suivante, Grifleus, Monteverdi wsshtat a Florence auprés dv del Seprésentaion da premier opera, 'Eurudice de Peri, sins partager Fenthow- ‘Shine generals clte mungue ui se woul tellement expressive lui pars ‘Sit gs sehe ets unio. Pendant tout ce temps, il avait augmenté son uote persomelle de pscur res de madrigaun, En T6O1, Hf devenait mate de Ta chapelle a {esa situation muterelesapkliorst Lex vnkntes atagues de plsicurs Stiga en: purtculie ‘un certain bb Artsiacharns. 3 recent c3 fumes dharmonie fe lassen inrent I wattchai de prt gai ‘actions du pli, c¢ celivch malt ses madegaux == Le peuple a risen hata, et st contrat Flite, test a Telit de Se tie.» Ts sane dest femme, ut aval donné dew Tis, sara Le dve Vincent, gut r'avait plus ao Soult en fae vepresenter un it decide pour un Orfeo, su un lvret du vesiateur Stiga, ils d'un bon organise: Claus depérsait Un composteut ‘Renant en masgut la fable GOrphce et Eurydice au ehevet dela femme quilaime et quit redoute de perde= vila un poigtat hapive tou cert four le biographies romanece, Il ext vrasemblele que Mlmtvend ft de Fines ellecions sur ce eeonstnets, mais plas que douteus qui ak songe "es tmduire dans sa musique [ed svat engage lubméme tes chanteur, d'Orfo, survilé lex nombreuses repetitions a susine mine en scene Il vat ait impeimetTe iret b plusieurs centsnes «exemplares pour que les spectateurs pusent ‘unre Caton pendant le chant, La premitte representation eat ew pou le Imardigrs Ge 1607, avec un socte qu comblat auteur et son meetne Monteverdi, reve Cremone qelguss Semaine’ pus tard, eat acco ‘samme le ps locus entant dads ‘Mais Clas signa au toi de setembee suivant, asst deux sits argos de tos ans ete sep ans Ad cu de on chagrin et de son {sae Monteverds esevaithielat ine. commande impéative du. due elle iin nouvel opera, arian guil woul fae eepresece 4 Nod alone, malade de urmenage. (0 Ce travail mame presguc la mort». dit le musicen parvenat a achever sa parton pour Te but de Terie Duran es vepctiion aunt mises entrain um nowveat coup Te appa interprte principal, son cleve affection, la jeune canttice Catarina Marine qi avat ej teomphe dans Orfeo, mouratsobtement dsc pleura pls encore Gu fe dc dnt cleat une den matresen,Cependant fe ebre Lamento Ariana, le seal morceas de Fopera qo noun soit palven, West pas une ‘éploration sur son tomes. Il svat ete cet plunedrs Oi Avant Sa ot imprevnible. En fever 1612, Vincent de Gonzagu succombit brusguernt A'Ginquante ane. Son fils Fangors, un noceur mediocre, eongcai AUSKOL ev do apes ving et un an de service para de Mantooe = avec ingt eeu en poche » et Ta mélancolie de quitter la cantatrice Andriana, la Ieilcure interpreted’ ses madrigaun et sa maitesse durant eux ats Cette disgrice était pour Monteverdr la chance de sa vie. Lanne Sivan, les Procurateurs de Venise, ayant’ examin sa candidate, le 124 LE CLASSICISME sommaient & Tunanimité mare de chapelle de SaineMare, cet charge Tice nme toutes devoloe depuis prs un sse ads hommes de genie fie Sat multpe e tes lure: compositions eeuvres Ines, ordon mst Bes panies fetes, drcton et administration es eer. ghee ume de dencutant—~ edacaton es rcrus. Monte Gn acquita ave la probitequil meta & toutes choses It dvait fouriren Inne luis aux. commandss de” Manto, oa Te duc Ferdinand, qu se Fan dee fami et Televe du Masi Claodio avait rapiementsaced Senile Toutes ese asvrs, ballet de Tino Clori, Andomede, Renae Prmudectune comedic musa, La Fa Poe Lior (Lic le Fase it gprs dans aged pala en Gonzague en 1680, 4 a ste ‘lps dos néges gue Momo et sabe Sar ies trenteannecs que Monieverd pass & Veit, les vingt deries au mois furent pour lu ne peode de pire, coupee parla peste de 1631 ih mourot som esi, on tenor et mdrgait dove, Jon Binaremene at combate par son pete gut Taurat soul: meédcen. So ‘Nuaton prviegée dane un Gente arstiguc aust rayonnant que” Vensc Staite Mamtverd une celebrite inematonae. It feevat ds com amanda cour Angleterre. dee princes germanigus, de wuts Tes villes Shale Te ks messes et es psaumes pou Saint Mare, Momeni pours wait composton de ses madrigagy tengme, sepucme et huitime fires Shenae)” Couvere ar Vense de tates operas, en 1637 et Tet9 aa a permene de consacrer is demitesanmees de svi 4 I smog ramatigac: ql plagues de tut see Adame, es No ese Lanna some perducs 11 Rona lsc Paita dont Skit um maser mate Sune auton contest, enfin: Tneoomacon Spee fhe Couronnenen de Poppe) reprsetée en 1642 au The Sun Glan e Pan Le stun hte creat encore pou apres un ballet noted mon ane poset ps paren. Sa santé chancel dep Ione. cna tout fa En 164, Heat dete dan asastat& Saint ‘Mare ct powvatenvin pene qulges vacances I ala revo encore Ue fos Gremone ef Manoue. Au retour de ce voyage, Ht moorut fe 29 ‘Nombre dans sa sotante-disepifme année Depu fa ort de som fis. ‘walt pela stan. So fcrails furenplenddes. On Fensevelit dans glist des Feri ups de Tien, des grande dges ct ds prandseapitaines Gerla, Republe, Ensue, serves furent mies a eeun de" moines Stconna EF nore ss repose wrament son la dale qu pote Sor tom C'est un spbols de sa dexinge posthume. Trem ats apes st ort that ane eh Vincent ny. ver laf dN ele, fa un Ge ffumies ae redeouvty te aie admire, travers des traserptions Ceramics Incronecione a Poppe at pie parts Alleman nob "Mas pour connate vraiment ewergre de Memtverh i falls STlendre Fuion monumental dese eres emtepre& paride 1926 ps francesco Malco, NAISSANCE DU THEATRE LYRIQUE, MONTEVERDI 125 L(EUVRE DE MONTEVERDI [Nows savons par sk lattes, ses crits théoriguc, 568 propos rappotés que Monteverd tun homme quire et Iuelde a plus att post Tres Brscent de sa valeur, mais oblige aun labour incesant i Gstinguat parfatement cn ti artiste ds profesionne. Sls mole de Ses uve st Fetdue, perte déplorable pour plsieurs. Je ss optras, c'est aul quil se Soci er pe a costae ep ration lie frre atts enorme quantite de musi religiene Certe pour fs Besoin dr son service a Suit Mae Aree fe TE attachait ad conga 1e plus grand prix a ses cereus coca Iongcment avi de Fiver {rommelant a adresse de ses ais impatints de les voir public, surpis par ie leteur peu dans ls haber Gu empe:+Le raval a ef bon travail nc wont pas emsembie.» Les neu Ines de madrigiun le nevvieme {x posthume),lonnant pts de cinguane anes des earie, nt ste I fois somme de ses experiences, le erevet de son ethlag Te relate ‘Ges pus inime posi I fat pouvor Tes situcrcheonoloigucment sn Seat commaite et admirer & rave leurs pages Teton tes mice un {le et dune grande pemce musa es Saeae Carne, ingtpetis motets & wos vwis, sont kes cacrices dum tes fom eleve de quits ans Les Madris spires ‘quatre vik, de Fannge suivante, ont ct pera. Dans les Canute 4 Soin un celle de ditsept asses a dive dans Torme Wes simple Selle Sennen, haan ul Ma dey Bremer lives de madrigaun 3 cing voix, ql public A vingt ans et Vint fom onda cena tri kts. Bans esc Te cs mormorar Fonda Vos uc murmnre ome) st ky presi renee de" Monteverdi avee te Tass dont Kes vere Ie simlerot toujours pour Taccompisement desi propre posi“ ci une cwestion de ror dant ols dg cmway ul ‘ta nes We howvelleseniblité muncte. Chague piss Fevele une posesion de Tet {ure polyphonique gut se confime dat les tos ites suivants, publics par Ie comporiteur nie ingen et ente-huit a (1592, 1008, 1403). un sont us pour cing work. Cette polyphonic vale, dans. ice" vorret ‘morie pat exemple {Lite IV) est sus savant, quoigue moins tout. que 1s" plu celebs mds de Jowjin et de Lasum vee un natal de invention et de la respiration melodiques que wont jamais stent tes omnes lu Now. Mais en meme temps, Montcrcdh tout on feast sce se on Sen is de se Te hdmanhty di er hme er Feston de fa musique greequs e approche 4 sa manire dso ruppreen. ‘avo que les Florentine viensent de mette& la mode, Il tite le Non pi Guerra da Livte TV comme un retail 8 interpreter, tet = gonna espessons prlante»- Les dermis madrigion Uv Cingum ie a ce upp cms I roel precedes, sont certs ce une base insrumentale oblige, margusnt nse Gtape wer fa onal compe Dansky Shr Mal, pic oh 07 ma is pluscurs anes aparavant 4 travers Ia polyphonic mervellesement gence de La Belles, a subtle mloie seit une ligne coninue qu fi gal 126 LE CLASSICISME present F'rioso d'opéra. On peut dane dire que lorsque Monteverdi, dans ExSguarantgme année. ceivit YOrfev, il Seait prépare a cette tache beau coup micux quaucun des musicens de sa generation. ORFEO, FAVOLA IN MUSICA Orfew a pu passer pour un chefaeuvre, ailleurs plus vénérable ‘queethousianmant, quand presque toutes es autres partitions de Monteverdi lbient inaocessbles. Dans Teta présent de nos connaissances, i est iii {ie soutenir encore sinceremont cette ie reque. Soyons ‘Orfeo es ouveage Te plus ddeevant d'un grand maitre, et ee nest en le replagant dans son temps par un sérieus effort imagination que Ton parvien oncevoir som importance historique et Térotion qu'il souleva Sane doute, Monteverdi aticue une musigue qui restait informe entre les mains de Peri et-de Cagcini, Ala déelaination monoeorde, presqu fralinedigue Jes. deux Floretins dans leurs uridice, il substitue aussi fovent quil le peut un arfow qui tient le miliew entre le eécitait quo Durlando et le cant Iyrigue, Mais Ses premiers essa de madrigaliste dans ce fie ecient dune tout ate bere, une tout autre séduction melodigue Monteverdi, suivant Texemple de Gabriel, a voulu pour sa favola un brcheste eofle, dont la composition présise émervelle encore ts plupart des tmuicographes. Mais compte ten dee quelies ont fatalement d'approxim Ui lev resttutions de cet orchesie cdlebre sont assez « chadronnantes » Imoufent des sons orgue de Barbarie, sauf bien entendu Tes quelques Interventions solenelles des trombones. "intention de Monteverdi est excl semble ss fails lente, mais pour la realise, il tatonne manifestement, dle times un pou a0 hasard TI existe aucun point de comparsison, quant a la qualité musical. centre la ichese, la siete e'eriture des madrigaux de 1603 et de 1605, et Foren, sa coupe etiguée, ses formules simpletes, la timide symétrie de 5s eophies et de ses ritourelies d'istruments. En’ éerivant que le musiien| cmble avoir désappris tout ce qv savait, on ne serait pas tellement loin de Ieverte, Monteverdi, qui se gadait bien, comme tous Is artistes supérieur Ue tourer le dos aU passe, ajoutat dans Tes madrigaux son génie & deus ‘Shetes experiences. Mais dans Faction chantée, ol fa facture traditonnelle rWetat plus applicable il Wf Deu tosciet avaient & peine cu Fintuition, eateprendre seul un nouvel Pepecntissage On ne peut done lui fare srieusement riet de sa prudence ser hesitation, autant pus qu'il tavailat sur commande, dans des cond tions medioerement insprantes, Plusieurs commentateurs veulent distingut Gans Orjeo une musigue qui caraetéise les personnages par les changement ‘Se tonalite, de timbres instramentaux, Lintention existe sans doute, mats ell fie pouvait aller bien foin, faute d= caracteres sur la sebne. La seule Sihauette de-quelqve relief, c'est Pluton. dont Tarioso, au quateiéme 2! evel ne sort de soutillese majesté. Nous avons vu combien Montevers ‘it semsble la qualite des poemes qu'il mettaiten musique. Malheurew tment le due de Mantoue avait chost pour le libreto d'Orfeo un rimaille froma Atessandro Striggio. ayant pas ln moindre idée de ta « reformé NAISSANCE DU THEATRE LYRIQUE. MONTEVERDI 1 inlodramaige », tg ne sara gure dans fable des contentions et {estadcurs Gel pstmt. Le lyn de Monteverde epic a contact de SP tee ingen” ne tee gute de vlver Tmsigntante bergerase. Jo remit ase non plo que ta baalte mythologgue de TepigscsL apport urement masta he componiteur ext sae crt Ta eh fou cay ne Rete ision go ow manque pur entendre «ic ntnts chang, kes, ‘Srumens exis avec Une hearue pusance» dan es vocalist ‘Sauiges de arr: Possente Spinto @Oapce devant Cron = deja ne SGncelion su chanteur Monteverdi avait abort ort ane malate sans arenes da late eae ce eer de Es yeas avec a repre de chague fn de pate par Echo. Bret On west encore quonecosuche sot gle, Guy Porat nous touche pan charme primis on be Tava cleo aura CHEFS-D GUVRE DE LA MATURITE ET DE LA VIBILLESSE ey ace tere io ae Never pe diene on a Sarah ts fe nace rat fet i Sa te pets ls ‘Nove le vyons surtout, & vance d a ™ ‘mesure qui vance dans se cree, de pls ‘ls cups dase dranatigue, méme dan es vrs ul devaien Ten 128 LE CLASSICISME loiger I e sens ete got dott, vives par fs deux tromphes qui J tempos El sat bien ats Oreo nest qu'un point de depart Dane la musique setement liturgige qu'il dot fourit a Saint Mare, ‘en tien a a polyphone pulsrinicnne. ey imprimant pts de ve, ch) Stordant des poblemes. de haute technique’ comme les variations Sur Ie theme de a Messe a'gunre voit gu sont un praticien transcendant qu Tene soupgonnerat tie 4 avers POrfev. Dans les compositions plus esr i ghe sa verve. Som runs Vir (Paume IM) debate dans une acié peu biblique mais rvisante, qui fait songer aux, Vepres des Conf sseurs ‘Se Movant et Svachéve sur un ample Gloria qui est un vrai finale ops. Les Vepres dela Vierge (1610), malge ours immense develope foents sont d'une invention Constant aves leurs vocalisesqu'eale Te Iris latin, racheur de leurs tne instrument, leur sontepoint sist pur quabie Matsa elcbre Letera Amorose du VIF Livre (1619) exprime par sa simple lige des nuances pyehologgucs Ineceniblesjusque-ta sox mus iets L'Iterrote Speranza, pout tenor, contreznor et a base continue se SEpboie comme un ir_de theatre, Avee le VIIF Livre les Modrigas de Gere eam free Ar) om ne gute ps I ee, De gos pide, Montcrerdi fait une ade por Fopéra On ne vit ps aute Spot gus pose designer par exemple le Lament della Ninf grand ai Se SDprano oi solupususcren alien dans sa melacolie, avec Taccompaene iment de deux vor dommes en demieinte, Monteverdl a méme Jun in representation snigue le chol-dwuvre du recut, 1! Combartiento di Tonced€ Corinda st set stophes de a Yérsatem Delivre de son eher ‘Torguato Taso, Tancrtde, te chevalier chréton, ame Corin, a belie amasone des Sarasin la reneonte dans a mul, sans la feconaire Sos rmure elle porte Iles & cheval Covnde pied Ils se provoguent, baton sang cue Van arn eae uit pen ogy rr un intcpae gucrir, Laneede veut Tpargne, Tal demande son nom. Enprinde efse de Te dre) Le combat reptend plus sauvapement. A Taube blessee motelement, Clorinde pardanne son taingueur ei demande Te bapieme Crest en versant Peau sur son front que Tancrede la econnait avant {ele expire doucement Te Combat avait 6 représenté en 1625 ov 1626 cher, le amie Moceping, aries indiatons miulewses de Monteverd. Cloinde ene rmee 1" ped, Tancede aut, coifé d'un esque que” surmonte ut Hippoampe Le éctant commence alors A chantr fe texte du Tas. « Ls din combuitanis front eps et Is gesesquexprie fe exten pus 0 froin: tbservantsolgeuscment les temps, es coups ls psy et Texpres Sion vive ou douoe des instruments. Le réltant prononcer les paroles a Inoment evact Clorinde chantera son tour quand Te fecitant se tara: de seme pour Tanerde Les isruments (quate voles de bras, contrebasse dt fambe ot clavein)devront ere jos de fagon& imite les passions du weit EerVoin da rcctant evra cre Clie, ferme ot une parate diet, pout aqvele 36 detache des instruments.» ey, tout est neu, tou pale qui annonce Teniée de Taree Firion, tmoin suspend aux pérptis du imagination: te rythme de chevauchée le reeitatif allant de Ta déclamation 2 Tes piazicattclquetants NAISSANCE DU THEATRE LYRIQUE. MONTEVERDI 129 des code ct leurs échappes étinslntes durant In basil, le chromatisne ‘Escendan de ia prane decane de Clo quad lee sen ouchee or, ce mange de solnce et de tends, an ale varie Se couleurs fisenuc ave dex moyens st réduita,gace a Tmtenite ct a tee de aque acen.. Malar totes le grandes muguesromantique 0 nous Sons bene Le Comburdemcare se Enowant pour nou say so de Semi eg epsamaton nites aes ease fan fel point bobleverch © uit ny eat pas ur applaud = Comme & Parsifal. ia ‘Dans sa prifice de 1638, Monteverdi expliquit sur esl conta, «agi qui avant Inaugué avec Le Comur les novation ql} induait Il eat enon de prendre de horement Cetin des owe ns melodies les pn pathcugues Comb som ben ents dan Fine fata owners tte pour noe Ga tt Te ocsbulaie de sa mosque tragic, € juss chez Pucci & Dallas Une si féconde obsession su" drameyrkque devat_condaire encore Monteverdi a theiee malge won age, De set peas véaen, uh Sel Uincornacione at Poppeas nos ex paver dates forme vibe Nas noun avons suppose gus fe haar bien cho, Ona er de Uincromasione auc eta prir et opera hstoiqus. Mauda st tarde deprends Ie terme dl ite. Dans Isis ise, a 1 froscncnne ot asasinat sont en balance, de ln epuion Octane e Se marnge de Neronsvee Poppe, quitter onal sta ence un Grup de cd uve, Far i ana un cain Ben a sutut Soule 'votrun tromphe de Amur augel i fat die danse prologue sa Supréatie Si Very et la Fortine Cependant, ce wrt Stra In moog rabichce Monteverdi ys irure dew personnogt sian, aut teactons sce: Tenocuse Poppe, Octave pusant ela doucur 8 far thon on eps ponents gust a ane Br peste 3 tous ev sarees pour Tamour d'Othone Sen age et stn ckvant imo Néron flement cpr, Momtverd deo pour can, dan, lca conme dns te cha rotenone ao east ‘obi, Candis gil mainent dans Te fcton es igre allegories, dt rologue, qui dzbitet voralses et roulaes, Son librettist li a meme offert Sn page tron, pisonnant avec une cams, pou equ invent Tara a jevel (air 4 reprise avec modulation médiane) et détend un moment son style presque jusgu'ay comigue. Il sat faire dialoguer tout ce monde en ‘epics inisives Ils appuie sur un orcs melts foun et clare gee ‘clu Oren, mai beaucoup mieux cin lat es emembies vate fu nombre pour face & actin apt, selon etre eomeapune ‘oe ae seo imple he sete Pari ed pis nig aches ue station un snien i een mee "ines Fewie Incoronaome ex cependant vt dun vila de soixante-quige sms malade, proce dest fin. Cote tereur Gespit cele face de ouelement gut dGmentent tous is donnes pigelosiuch atl oh fv Tales cur Ge fe mesic et sure ioe Wen WOrello et de Falstaff. 7 Pee eee CHAPITRE It LE XVII’ SIECLE ITALIEN APRES MONTEVERDI LOPERA Mr bi Wee aa seis gene ee cee oes py; ms a ad eee a ea on est ent ky eeepc ln eta chet peso i, oto ee ds Gis Grimace chee gue aa i ew Ee Pre, Ps, fee, Laon Wer, Yee Pinder pra spectacle ue nore sige Pour alimenter les tsines ia LLopéra italien avai LE XVII" SIECLE ITALIEN APRES MONTEVERDI 131, comme Ie usines 3 films de nos jours, ls lves originaux seraent top peu ‘ombreux. On met contribtion ls grands secs romancucs, ur Sot loses poses di Ts et de Aron On fat apps a Fesotsie Toa Sultano, La Pramide Eq, Sardanapte. La mytoloi, les epsoues les pus conus dome et de Vil, Tancienne histoire pocgue et romaine Fesentcependan, comme pour literaturc, la principle source de ut Mais cle! ext rlatvement ett; Maines tbls top nes sepugnen aun imprésaros comme sun auteurs On eultve done le emake "ave la mame sree qua Holywood, Cove prague data lens des promis heures de opera, poiguc TOfeo 8e Monteverdi cit nscale» de TEuridice de Cacti, ellemime = emake» de celle de Per, exprione fvallprouvé que certains susts alent inépables, des «valour = omne Ben-Hur os Clea de tox ours Les Dios es Armies: Sian snot comptes par eins exe production état element sisnnire. On als voir et entndre Topéta nouveau, moins pour son canevar le plus souvem de conmu, sums A'dn'swaltement =o I= happy end’ eta presque de rigueur de emir Eurice sachovat par le mariage d'Orphée aves son aman {invent arachee an Eilers — gue four I's cous» de la mise en seine et Tes chanteur ls plu putes das un Toe de eur emplei. Un opera ae année precedente Gat aunts perme pst Tes amateur que Pou I habitus des Champs Essen un lm gu termine son evi excuse LES CASTRATS Snes Sau eng oa Ue at Sete St eee Ne dent, te 1562 den eo ea en, Sn 1 Se man niu oes Ou cen Gu patent ca pet 132 LE CLASSICISME qeeitind ded vot de femmes smal elles som brillant, egeres,pleines leur physique = Tls deviennent, pour la plupart, grands et gras comme des bee cakes ae Wea ee a Sau easier coe a i ae ta fe LOPERA A ROME ET A VENISE ber agen ten inte vera i ng serie oer en tae et uaite comme un almanach de Tannee eo este pein gl ata ic are LE XVII" SIECLE ITALIEN APRES MONTEVERDI 133 rales qui, sau de fugitives et décevantes exceptions ne sont pls jamais repeé sentées, dont on n'a entendu que de courts Tragments, au hasard_ de rarcs concerts et de quelques disques ? Ce eGpertoire mériterit mieux qu'un auss complet oubli, ne seraitee que pour la place qu'il a tenue dans la vie Imuseae, Seule Tédition phonographigue pourrait combler sur ce point 1s Tacunes de nos archives. {Les divisions geographiques introdutes par les historiens dans étude de Fopéra sont assez. factices. Elles ne correspondent pes i des realits régionales, des différences profondes esprit et de syle ome ls anciennes voles de peinture, mais 4 des foyers Wactvite attirant des composiieurs venus un peu toutes les provinces et qui se déplacent dans le temp, ‘Lécole dite romaine, doat la période fast se situe entre 1620 ct 1660, cultive encore, mais avee plus de fantaise, la pastorate des premiers Floren tins dans la Galarea du castrat Loreto Vitor (1639), Le Mariage eOnphce 1 d’Eurydice de Luigi Ress (1647), dont le ste rassure quant les spectateurs trop sensiles, fat intervenie une sorciere qui veut Eurydice, des chamalleies entre Junon et Proserpine qui yrétendent cha cane asa fagon décider du sort 'Orphée, le tout ilasteé darketes omigues, Rome vit également naitre Fopéra houtfe, grice aun cardinal, lio Rospigliosi, le futur pape Clement IX, sins quil y edt du reste rien ‘Féquivoque dans ce patronage. Rospglios, digne et clgante figure de prélat faux yeux blews, au visage fin, avait plus rien de commun avec les ardinaux pomographes de la Renaissance’ Mais il adorait Topera, il avait eeeees eon sate la sone case, dle ay contrepota, eta sonar On spar comer) ghee lage domine Uharmonie verte ; Te (ae vaio presi out 3 eee dats ta musique mnseumet LE XVI SIECLE ITALIEN APRES MONTEVERDI 139 demert in prints, su her Gabriel et quelques ore, jg a finde la Renaistace, I falls li peter une vee es formes napemdane 2 1 mae, 4 laule'Sle wont Ge apne hire ae totter Son morscmen pa ples pss se ssa, hee ato ‘Sle irene gnc ai dane La masons oe Stacan art de cs Geo sonparinens LS sompetas iStat dne 4 Tuniteaton thant sel te panes cng Spl bngle hice en psy mane Lape te ae oe ibe sal un ndtv ule pene pce ee OH Se ae ‘des ceuvres plus amples. weet 7 E Tap ties op ere tae cnt sour ie pr haporunie Teac dea ma mana Sona St Fea a et, eens june Ae cers et compu psa pore rami cpt els svt vik ae: SALOMIONE RoW sade equa tc Tir Gat ds Goncapue 0c 15873 108, canned te Mone, fi I premiecvle Cesdipemen au ses tsgon es conpenons Tie uae Manus» Out ae pes ey keene er oe es ‘ign vai het de mag ta Tne A Gol uae ou cig paris etme a fee pe Guclgoes lineaments de a fature senate cn tio, Ce sont es pices renee ‘Grats ner monn ret tg as dcp ca Ae ples ures nso, vet ane pin explain op. de conpostcun ct volonses ts "aue Bagi Matin Temes Siting; Cao Fama pee ol tl Ia tmatinine on dus, Ie esac sues eeactce Oo ea ‘des moreeaux qui s'intiulent Capriccio Stravagante. Farina pretend repre ‘ew son oa chant dg is matics Se eee idiots neaen en pus ne et es ae te an intr eter de Teak men ene we oe on sGhoite ma in ope ous ae NES AE Sree inuone clr son cance gut ol su 28 Fade ean ae'h Perens kone sncearbe 9 Rane, a Fenda usenet tae a Sa Peres Feo ot o Mulla clovte de Fergus hl confuse sedans vane Set i get terest er a feces, | developpe ses Hse avec un art inne du dscouy musa encore en dps seman puts Sa co fabs crapped et ea a car ge IST hah clara ets nea Sra Tnsiideage 8" cnt ks Cems eI tga ae ‘usenet icipa Popa on San ue ep ur ears et Seas au es a eae ea aca, a 140 Le CLASsICISME toute sa fantiie — car Frescobaldi nest jamais compasé, débordant at ‘Giri dis verve dun improviateur latin est Fe prmer &indiquer ‘Nee autant de clare la coupe en (ris mouvements sontrss «la emp {ion cn tome de triple", aX Mare Pncherle, qu permetira 31a sonate A conac, leone Pautonomie une me prement ramen spout tite, erie, tout exprimer elle seule. Longue ajoute sans Fic demonstration sa pulsancr sonore Ta diversite de st reyes. te reanites tulens sucadant a Fresca entendemt cependant beau fSip mins bien sa grande legon de sste que les composters pour achets, $Feccopion du, Bolonais Maurizio Cazat (1620-1677), Aveo & bon Droteseur, Bologne a ville dete, qui au contrive de Veni, de Rome, de Romie’ pos encore eu son ecole de ompoiteur, devient 8 son (Ur Un fyand foyer, cou de la musique insirumentae VITALI, CORELLI ET TORELL De méme que la plpare des auteurs opéras sont des chaneurs de talent precue tus ks compostcur bolonb'de sates et de concertos ‘Shr def Sifonstesvituoss, La petigueapprofondie de instument ne s en Spas cher cut Ge Ta ctetion, GlOVANNT BATTISTA, VITAL COs 1d, Hse de Canzath, alist d'une caine de Bologne, Grit surtout des ates eligiuses i chisa), qu font parte de st potession car ce piss ‘Sanne Yeu place dura este, mais pat ps inspire as es Bhat chambre, I recherche unt thematique pour is diferent. ‘Mouvement, quate en genraly de ses wivtes tblit pour chacune eles Pata total pss, commande par elegantes modulations. Nous retwoaons,Tabbevenien Legren7, meilleur artiste dans ses sonaen i tots deur volo et un voloncelle, dog Hxe I frme, ae dans eis palate Cet Ta prowe que fs mosicens de ee temps, lors ‘Soshiooent fa folie pour la scene, le Tontvolotatement et qui Fiat's suger Tear metir et de leurs ressourees sur qelaucs arias de eke? GaFrevoic aus le nom da Napolitan Sradlia sur des sion, des Concer dane excite fatre ‘edaun plas grands maites de cole instrumental dans ta seconds noida evr sles ARCANGELO CORELLI (1655-1718) ef GIUSHRPE TO. ILI (1638-1709) nae ramenent A Bologne. Corll est né tou eit de ‘tele 4 Fusignan, dane une fone de Ta burgers aise et cuties Son education mse fut bolnase, epleine de promesses, puis’ algae, dutbaroque, avant son Sr proprement baroque, bien moins sigh de hous, voir contemporaine, ms que Toa ne” peut pls purer POU Tiaspiraton du romantme ou de Pexpressionnise CHAPITRE 111 LES MUSICIENS DE LOUIS XIV Lae ee tt men ee oe Sater ak ante ais moa tment de Tinstinet eréateur. MTree iicip shaun eee eet sco eterna a cat ee ae See ci pt a ae Peni ppc ed ea Aen ir na seen, cas wa oS eae Snes REE ao at Lyfophile les textes sont des fadaises monotones. Les tentatives, comine i eae, pour Gael is Tes ats le silo rappresentativo dl. Ma LE CLASSICISME sen: career Caen ea a Sa (at Sistas hte in hs SONS RO OS omc ats Ste Sar oop ‘Champion de Chambonniéres (1602-1672), est le premier LES MUSICIENS DE LOUIS XIV Mas toujours trés monotones. On y retrouve Guédron, qui compose les parties ‘ocales dans le style «de cour Ilest du reste Panimateur de ces spectacles, {qu se Wansforment apres sa mort (1620) en bale @ entrees. succession de Tableau allegoriques, Les Quuire Saisons, Les. Cing Sens, Les. Quatre ‘Monarchs Chrettennes, 0d toute ation « isparu. Parmi les composteurs des ars et Jes chaturs, on etrouve les noms de Boesset, Richard, Moulinie Les danceurs, pour la plupart, talent des gentlshommes; mas les instrumen tisteset les chorsts tous des protessionnels, 'Si6t nomme ministe, Mazarin, qui avait formé son godt musical & Rome, voulut acclimater en France Fopéra italien. I fit representr a Paris des @uvres de Ross, de Sarat, de Cavalli, Ces experiences eure ps de Suoots. Les auditeurs ne comprenaient pas que Ton pat chanter de bout en ‘bout une tragédie ou une comédie cela leur semblaitilogigue et assez Fidicule. La musique, pour eux, ne devait pas outrepasscr son role dorne= iment, de diverissement. Il'y en avait trop pour Teute orci chez les Haliens, is ne parvenaient pas 2 soutenir leur attention durant toutes ces cnflades dairs, de recta Bre, habitus 4 la convention absolue de la ppantomime et du ballet, ils admetiaient mal la convention plus vivante de Fopéra. [Ets compositeurs les plus capables de réflexion n'taientcependant pas restés sourds ces exemples. ELilsavaientrestaué Te ballet melodrama (que, avee ne action pour laguelle ils cerivaient des ritats pus anim {quand en 1652/un petit émigre italien de vingl ans commenga a fate parler Sricusement de hi JEAN-BAPTISTE LULLY Les musiographes fangs ont poursuvs longtemps Giovanna Ll, deven Lully par lettres de naturalisation, Wane hing dnt es tases faces. tl ont rccucil su Tul timporte ls Lex moins chains ont et sais de ce metegue, et itr dont es trtveses mach ations rédulsirent ls eompoiteurs tangas au ehimage. On meme wance Gil pourait bien wave jamais crt une ligne de musique, ce qui Groque ie these bscormue ct recente ateibuant & Corelle tout le thre de Motte, D'autre part, ser derists historiogrphes, pour compenser tant de oiceus, sont alls dans leur rehabilitation de Lally jugs en fie un Drccurseur de Wagner, exces honneur presque aussi accablant que les Prscuncur de Wagner, exes dh res lant que le pas difcle de jugee posément ta carite et Tart de Lusi Cait un Feventin, ng en 1682 dane une famille certainement tes lebtienne, matgres-ascendances de gentiomme toscan "quan ul !nventa pis tar I semble avoir ju tout bambin dla gutare vee un curieux ens musical dans le cénacle Je Leprenc De toute Tayo, i devat oséder des talents présets, puis en 1643 le duc de Gute passa par rence renarguat ge gain evel et Temmensit Pars re placer ‘her Ia duchesse de Montpensir a Grande Mademotsle. qu cherchat {une gargm italien pour parr avec I dans so langue: Ce sont les hate M46 LE CLASSICISME «du xvi stele, encore moins seruputeux que les notre sur leurs sources, Qui ‘one racante som passage comme manmitoa dans les cuisines de Mademoi Ste Mars ils ont oublié de nous dire avec quel maitre — tts vraisembla- tiement son futur beau-pere Michel Lambert, bon composteurd'airs de cour er thet des violons de Mademorslle —il availa durant les dix années oi I SdSac cer la duchesse. Car il aurait po dificlement passer d'un saut des ourneaux aux ballets de ht Cour, of d2s 1652 iI jouat du violon, compossit et dansat avee Louis XIV ge de quatorze ans, suguel il montait des pas ‘ouveaus, Le jeune roi raffola aussitt de ee compagnon, petit, laid, de gros Teal, de osses Teves, assez mal ten, mais plein de bagou, Je ressources, Iiapronisant Tes plos touchanes mélodis et inésistible en scine dans ses Componitions comigues. Ine voulut plus autre partenaie pour toute une Seng de ballets il parasealtIumeme avec la fine fleur de Varistocrat Frangaise et Gont Lally crivait ls airs 4 Titalieane, tdi que Boesset le fils fu Lambert crivaient ls ars frangais (Ballets des Bienvenus, de La Nuit, ibe L'Amour Matade et Gna fait de Lully Un paillasse gui avait eu ta chance de fare rite le Roi, Cestéte bien insensible & tout ce qui ya human, de charmant dans Get amit nouge sur Tes planches ct-gui ne se-démentit jamais entre Ttalien de vague nassance mais petllant de Talent, Le mot damitis west pas trop fort. puisque en 1662, au mariage & Stint Eustache de Jean-Baptiste avee la Tile de Lambert, Louis XIV et ls eine servaient le temoine aux Gpous, et que vingl ans aprés la mort du Imunicien le Rot parlait encore avee emotion de «son cher Lally», augue! i fvaitconféré [a noblesse Compositeur = de ia musigue instrumentale du Roi » d&s 1653 (une cision prise par Louis XIV a quinze ans en faveur de son camarade de {theatre qu en fvaitvingt et un), Lully devenaitsurintendant de la musique Ge la Chambre du Rot par déeret de T66t, Vn des premiets soins di SGuerain 4 instant ol H-commengait son rene personnel, ordonnait li Comsiruction de Versailles et renversait Fouguet Entre 1668 et 1671. Lally collabora czotement ave Moire, érivant a musigue, reglant les danses de sey comédis-bales. Le Mariage: Force LeAmour Medecin, Le Siiion, La Princesse Elid, Les Amunts Magni ques, Monsieur de Pourceaugac, Le Bourgeois Gentthomme. En 1671, $3 partition pour la Payche de Mole et Corneille ajoutait 2 cette pigce de iuies seénes W'opéra, Paris cait ailleurs en train de se converir tardive ment au theatre Tyrigue. Dew ans plus t6t, Louis XIV avait autorse la Creation une = Académie d Opéra »-o Ton venat de representer quelques Suveages dans le-gente fallen, En 1672, Lully recevait par lettres patenes Gu Roi le monopole de tout Te theatre en musigue. Ilse broullit avec ‘Moire qui avait beige le méme privilege. L’année suivante, quelgues mois pres a more da poete, Hl sinstallait dans son theatre du Palai-Royal que {louis XIV lui doanait en témoignage de satisfaetion pour son premier ope Cadines et Hermione, Lully Sait dsj fait construire un autre theatre pre fu Luxembourg. Désoemais, avec Quinault pour Hetiste et Vigarani pour ‘ecorateur, i allait composer chague année regligrement une traysdic mmungue, lee Thesces aise, fs, Proserpine, Persce, Phucion, Amadis Toland Armide cr Renatd, sans compter de nombreux ballets et divertise LES MUSICIENS DE LOUIS XIV ur duit de choristes ct dinstrumentites. Lully seul powait mobilier des ere el ete ace ers eaten gle semen ines Dia oma ee et Popper er etecaniaer tag arteot ‘sommet avec Rameau, 7 - ‘ a8 Le CLASSICISME LA TRAGEDIE EN MUSIQUE Reraiyont nomk tok eet eon fag Trt tp eg Sta ay oun ne Fone me mn a pe iy ep as ge 12 a dt - ‘Lully n'est pas un virtuose du contrepoint, comme il le fit peut-étre_ a ee or, im a te a A Bebe el coors ny eo a LES MUSICIENS DE LOUIS XIV M49 jours top lourdes. Mais i su conserver dans ses tragédies les chars {meme sl ne les @ pas eniérement écrit) c'est-die un clement de musique pure que Fopéra italien rejetat Il a StoMe Torchestre classique, encore tes igéle avant fui. IP réunissit jusqu’ cinguante arches, six Mes, quatre Fautbois (un instrument perfectionné depuis peu), huit ou neuf wompetes, vee (rombones ct timbale, I dvisait ces pupitres par groupes gull faisit aterer, dialoguet. Eofin, sur une harmonic veriale sans subtlité mais admirablement équilibrée et approprice a son objet, il édifiat ses grandes Compositions religicuses dont la putssance sonore, le souffle mélodigue plus Tibre_qu‘au theatre, les monumentales et solenelles proportions fasaieat apparalte eriqué, tern et scolaire tout ee que Ton avait entenda depuis un stele dans les'églises Trangases. Ajoutons encore que Lally etait un chet ‘orcheste né, dans une cpoque oi Ton soupgonaait A peine eet art, qui laissa a ses-contemporains Te souvenit d'une prévsion, d'une finesse de ruanees inégalées apres Tu. Hl avait et designe pour représenter fa musique ‘dans Pharmonieuse majesté qui stat Tilal ethetque de son ro, Il remplit, fidelement et complétement cette mission. Pour le contstr, il faut avoir en horreur Versailles et tout le classcisme francais, y compris Couperin et Rameau, qui T'un et Pautte se recommandérentclaiement et hautement de aly LES MUSICIENS DE VERSAILLES Sil est abusit de dite gu te procnsulat de Lally mit sous fe boisseay toute Fécole ange, aut fare exception au molns pour nde ses ‘onemporainy, Te Barun MARC-ANTOINE CHARPENTIER (Te 1703), Encore doiton sentende. ce suet. Lex histories deploren. que Charpentier tecnicien superieur& Lully, at & Gearté du theate parle sictteur- If Grvt toutes pour Mole fx dvetssements de ar‘Com. ese «'Excarbapnas, Qu Marte Force, du Made Imapinaire: Ces pets tava, apteablement dépschs ne sont opus moins origina gue cok 4e Lally pour les autres comin. Mats stot, Charpentier veut encore Sixsepe as apres ia mon du Foretn. La vole Galt Hore pour un bomme ‘Ui auraitrefouleen lu josque-a un genie de muscien aman Ul svat Sint ‘am Tage’ Ramen aor I scene oa fan ule "Sputation appuls ala Cour, Charpentier ne furan quune Sule ‘xperienethctrat, cn 1693, avec sa Mader, dont suces le dccourage es inte or oon coals Man ever aan table "par Lally, est une expression pin’ Give, dune facture pie rane Le put epoch ptement de rp stated ps mois dérout ving ans pls 13. On devrait dane imagine ‘Charpentier lant Tonguement avec es auitcurs pour leur impose ses pers a stag wae Charpentier ue ae rn st rape ae res Mdée, Ce ne sont pas ex hypothscs gu pewent nous empecher de Benser que ks trapidin musiales Je Lally, ave Tes conventions et eas oneessions Saint en France une cape noesate, ue Fae et rss fave aeNCou XIE Thame eps cable ates de auditeurs cartésiens. 7 are am in Iso LE CLASSICISME [A Vinverse de lo thise habitulle, om pouraitausi bien dire que le monopole de Lully. en Saran Mare-Antoine Charpentier du theatre oi IPeatpoucetre donne que de tuvres banals, lla permis de se conocer Sntierment aa musique ripcune, qui est magnifigue.Parce que Charpen- fir fur pendant ois any Tun des sombreut ever de Carini & Rome, Pluscurl histories tudent 4 ton tate st carve selon Tinfuence di Thai talgn, Carisimi inttuist le Prana dans fs Taveus ds Jesuits une ceseent dele patonnet lors fut reir 4 Pars I Tu fourit ass {Wino ds Hoare Saree. Na lesson cher Charpentier debaras Scud foritres, plus vivantes, plus = proces de fa nature» selon Teal Ses clasiquestrangas. Cost par exemple Le’ Reniement de sin! Pere, Shee quate peronnages chanfant les, paroles gue leur atte TEvangle “Clon Sine annus thate-cone), Pere (én), la pore (soprano) SGrvante (contra) auxgucl sjutent un = hisoren » (basse ete char, {ure paraent vce Le Mareve des Jeuies de Charpentier, pour 6x Spranos: deur coals, cnr, base e cr, et superbe ampleur Je imowement Iyrkque, Les vocalses diane sobre eligance ne surchargent Jamas texte bes rihmes sont ne vase exerptionnlle dans 1a Imusic, trangase de Fepogue, qu se rele top Souvent sur les danses tompurée, Le ile reenit age un brio Gur ot pau une cinguantane ‘Fannccs pls Gt pou approprig ce chant de ponitence. Cesta marque du grand stele: Les musiens du RoiSolei multipient ces apooses sonore. EGnduits pur kes timbales ct-par clatantestrompete, _cvoguent fussitot la Galerie Jes Glace, fe plafonds de Le Brun, tos les ors de Veni. Ce fut Walleure Lally qu inaugure ces sortes de compstions trcmphalcs, Mas elles sont noone pus brilants, colores et majestucises her Charpentier dot lee Drum et le chat rave de oe se Te disque ressuscité an des dips de Charpentier, CHARLES: ‘untatr Genwats (1671-1748), Person comme Ii, et qui Pegale presque tne ses quarante- ude ret pur m hme GENE Conscencicun et pentre de sex devote que fe Il geriait pour ses ‘isin ex Puaumcs de Dasi gran chars avec oreheste, Selon es Muktes ds Gabi En 1619; i semana, mais perdat a femme sit as Pos tard. En T02i, i fsa jouce le premier opéra composé par un ‘Allemand, une Duphe, tagicomnedie pastorate dont la mung n'a pas Ste rue En‘ 168%, ich uireat quarters ms, oe gue Mest plus gure age des tude, il sllctat Fautorsation de se rendre a Vense pour y tet sco de Monee taal gm an ave Fata dre ‘Ksom retour, Tetfoyable et inutile guere de Trente Ans, coniguant es nite ela gucrre de rligions de Ta guerte cvile et de Tinvasion frangere, sat Ctondue ala Sane, Shite qu venait de publi & Vense Ia promfire prc de ses Symphoniae Sacrac en hommage a) Monteverdi Fromat ih ne quant te ne chapel demenréc Ss budge. Cette période ft Ta moins conde de sa vi. Ilse Uesolat ea SIMU inure os Pus Const Spur, pubic en 1036 ieas. La fin de a guere namena pas celle de ses tacas. Hui fala Iter pour ices Su thapelle faite payer ds fagon décente des. musiciens {ii soatenatputerement. A sisi an, i wou se cosare efi hut emerson euvee personnel, qui Ta parisat incomplete et imp fat. Mais la cour de Sate me le dshargea ses plus absorbunes fonctions {urors qui atteignait sa sontante et onseme année. I vecut encore size Sin arches barbie blanche, plein factivite cratic, auste mis Sirs Bucune morgue, venee dane fate TAllemagne pour ss ouvrages, 58 Uroiare, son equ Il our en 1672 ‘On est surpris de 1 fable part des italinismes chez ce disciple atten; cet aamiratcur de Gabi et Ge Monteverdh. Cest que Schitz demands Six ‘Venfiens de Finsrute dans des formes nouvelles, des, agencements Shores dans les seorets une. dramaturge musicale dont is etaent les ‘Gaim inittcus. Mais en meme temps qe St Tuc modesie de provin- Eia'gnorant ni ses lacunes ni son retard, Ht possédait une personal ‘haut 4a sable, ln premivre personnal de cate fore qu se revelat dans {i'musige allmande, et qui ce fondait sr le-germanisme et le protesan- ies composters qui entouraent Luther ou qu ui sueeérent avant dgja pris comeinos de ces caratees nations mais. pour Tes exprimer dans Ges formes 4 pone detaches du fklre. Sehitz st key fate passer ns le syle le plus Gvolue ct Te plus fiche que connit alors Tope Shusicale, ais sales couper de leurs sourees populies ‘inc de ses euvres Ie pis celebs, mas how les pls accompli, son Requiem (hluskatsche Exequiern) de 1636, po double cheeut& six et hut sae Sali et eontinuoy iste bien Tespit de Schutz. Mags Ia fermeté de Toracitce ie premibse parti, cones en forme de mess allemand poo Jor Selng, ave le Aric et Te Gloria chantes en allemand, tranche 387 fou sur le musique dpe repandue lors das toute Europe. Mais ds qu LE XVI SIECLE EN ALLEMAGNE Iss le choral interven. dans le motet qui fait suite, Herr, wn ich mur Dict haber te ton lagi, Vannes i ex imposible de contondre kr majo Gels peronason avec logence talenne ou la pompe range Es pages lex plus personnel, esta chee unre oe Sch appar tieqnent aut tis Wolumes de ses Symone, Sara (publi de 1020 5 180), ax Douce Chants Spintucls-de 1681. Le mows Arendt, pute meus le Fil mi, Absalon, Seplorton de David sur la mot de si feocle «Samuel SWIM, 38), tus de pour quatre trombones ct vare de fesse, dervent certinement de Gabricl Male langage de Sohity a une Sivetr plus rugueuse que cool Un Venn, Les trompons etntsacn 9 fete slenniteheradique qu sera jsgu's nos jours une des couleurs foute Ta musigue alemande. Ce fut dans vse, Torq pt enn travaler pour li stisfre son besoin de perfect encore sire don Epoque, gue Sei Crt se pos belles pss, ele Famiable Puro de Semcur (Es Ging ein Scena as) pour quite soles, eh 4 uate Soi corde et hautots obliga développée samme ne cate, ee 1 Inowvement imprévs de sa melodie narate, son eran SU enue po fin ange parte ut er Ohven riven der We! Qh el «ta des ori pour entenre, ented = La coupe da pose musical est Simple; ou ext sla nouveau a force dete de aesot, Dans 1 pice dia mme recwcil (1650) aur la conversion de stint Paul Schit doit aie fentendre la vox meme de Dice, culate su le chemin de Damas? = Sa, Seu pura me pence Tu airs demon sion» At Solo'ne semble au musicien digne de porter ces paroles guacompage a incur de a Toure. I les cone aun gganteague char 4 doze parties dont Vinpériewe interrogation, enonece dtord par fs basses sur soutien de org, gxgne par depres Fentomie de Fectle sonore; pout tonne Ga es ixsept pari de Fercemble, andl gue st precipi Te ythne 2 TOS temper Mots et athmes se sombinent_ov Sepposent snuuite vee Une complenité croissant, sur ce vent quest copedant que de onze mot, mais qui ne servent pas de Simple prtexte une construction formele ‘Ghagut procédé sonotun ii ATinense de exprsion, pus dramas Que dans nimporte uel opsre sel Les trois Pasion, ston saint Lac, stint Mattieu ct saint Jean, gue Schitz compo & age de quntre-vings ans, nos paaisent mois attach ics, sans doute parce qeleseleventdavantage dla Iurgie universe Ja thistianisme. Mai on y respecte le desir ascse. Gu vel arse, ul Snr out omement, tout recurs aun irumens sony adie tout ee Qi sat faire cxprimer a seule ine monadigo Ecune fom encore, on ah avant de mount levillrd llit elebrer dans un monumental Magar Allemand, Funin’ de Topaent: olphosic et dea yale snp ‘chant luthérien, us a eee sana PROTESTANTS ET CATHOLIQUES ‘Au retour de son premier voyage en Tali, le jeune Schitz était encore sas som pays relatvement isle parm des prtiiensTocaus, continuateurs 2 routiniers de Roland de Lassus. Gregor Aichinger (1568-1623) avait 136 LE CLASSICISME is ete acne Pais te So ass Gaal Abo GRAN oy fame Se ae ces La Saag ten pes Sires ts en sail LE i aes LE XVIU" SIECLE EN ALLEMAGNE Ist textes son des centons de verses bibligucs mélés aux posies populares des horas, Ce nest gure qu's partir du debut du Xt sfc que fon set mis Composer les canaes sur des livres postiguesspécaiment ers pour tes En méme temps, sous Ta Muence Je Topcra, les reise es us Snoduisaient dans ces pics religicuses. Ce sera la forme habitelle des antes de ean-Sebasten Bach Le Tied, sous sa Torme de mélodie secompagnée, ou en version poly- poniqu, et dans son origne populares intrest encore, dant toute RV ‘se des composters de alent tcl que Heinrich Albert Senon vant 2 Koonigterg. cousin de Sehite Thomas Soll, Gabi Voting de Fhambour, tes proche dv folklore Phiplenrich Erebach, Andreas Ham. snerschiit, Constantn-Chrstan Dedekind dont les ais sont au pero de {putes Is tCunions d'amateurs et eadiants ‘Mais tandis que les protestants du Nord cultvent tescatholiques WAutrighe et de TAllemagne. du Sad sont subjugues par oratorio alien, dont le texte latin Tallure drat, Ieclfaions ase superficles conrasten aver a carrure, la conviction hora lemand LE grandes messes sont du site concert napoli, Les fouraseur de ces Mhusgues,Aicinget. Johann Joseph Fux, Kaspar von Keri, ceve de 7, Wagensl te Savoyard haturtlse Cocrg Mutat ‘aldara, Wan Bononeini et deuce auttes ns-transplanés 4 Vieane ou Manic. La. phipartcependant, et notamment J) Fux, auteur dun Grads ad Parnssum conservent usage Sa Sto anico, cesta-dive du contepoint gui se transmit dans la musique ease jusqu'a Morar Les fromiresente Sud et Nord sont beaucoup moins tranches dans la musique instrumentale- Mas elle ext loin aussi en fou eas ans le domaine SEs eee chameleon fue dans Tlie de Corel, Le concerto gosso est ignore en pays Jusqu'au début du xvi £ rer U'Aturchien Heinrich Biber (644-1708) ext parm les premices ea date des aches germanigues de clase ineratonse. Sa vituowt ta vad te par enpereur mas elle tient une place abucve dans son cust. ly 4 ph tafe dans les sonates eno, ave a vioe de gambe femplogant Sesond viol, de Ph-H. Erlebach (1687-1714), que Zachow fast ctuier longiement'a| son eléve fe jeune Haendel, (Coxgue-domine la, musique insirumentale de tous fs Allemands au XVI sgle L’Allemagne profit de vantage deja ancien U'elle doit" ses excellent facture, Grace. aun exempes de Son mate, le elebre Hollandals Sweetin, apres duguel ita Mavallé Amsterdam, Sant SoueuDr{1S4)-1658, mate de chap Halle du margrave’ de Brandstourg, est un des premirs epaser is ‘teeies pedogiques et les transcriptions suxques se imitaient les orga. nises de Fie precedent est ass le prembcr tater sur son clave Ic Steal dans in! gt Tn ds lent spi oigman e sical germanigue plier son cntus fas ax prielpes de a va Jako8 Fone (1616-1667). naif de Stuttgart, et beausoupplascoxmopo tie, Dela organise de la cour de Vice & uingt ans alla Cader 3 Rome jupes dé Frescobai de 1687 31681, jour en Angleerte 4 Brun Paris oi il stenthousiasma pour les pigces de lavecin de Chambonnises ct isi leur germanisme, 138 LE CLASSICISME de Louis Couperin, Cest un éestigu qui conic les styles fangs, italien CC allemand. eau fe pus contribu & former en Allemagne une grit Stlonome pour fe clavsin dont le eepetote lat commun jue acc Gelurde Foruc. JOHANN PACHELBEL (1653-1700), nuembergtor, orgs Sintuwe Vienne pus dass ville natal, auteur de elles camates, Sortout fat dane son eevee Worgue une syne dont Bach s'est souvent Ente inspiration eaoligue ele choral preesan qu alt pour ais! dirs inconna avant lat dane Allemagne du Sud ‘ans i sete moe duel, c'est Técole organises du Nord gu domine Wine fagon presque. Grasante, avee Mathias Weekmann et Jan ‘Adams Reinken Tun &t rae en fonctions & Harbour, le second auteur {dt Tamasen sur ds corals aux dimensions formidables pout Tp, avec Fane Tunde t sutou Dierks BUNTEAUDE (1637-1707) Pace guilt Sailla un certain temps a Eleeneur, on fait encore souvent de Buxtehude vn Danois bien qui Wt de souche un Allemand de Holsici né 2 Olde tte Hlambourg et Libeck, De E668 a sa mori fut Forganste de Sant Marie de Labcek, vaste pls postiguc, ov it ponsait Tun des instruments ies plus perfctonnes W’Allmagne, a cinguante quatre reyes. ly crea Tne dss premieres organisations de concerts pays Tes» Abendimusen Musiques du Soir qu avaient fe le dimanche, pendant fe temps de apes la Trine Par sx natives, parson embeigement ct sa virtwsit Ml fae Laleck un foyer @ataction musicale prewue comparable ac {Gia Vente vers n ot sie precedent, Bans son truvre Jorge chor, pcu gi, conte en ns impor eo vlan: ie ss compositions vocals plus marguées influences aliens ou fa Ghee irate un Ges piles Ju proteantisme musical Bach. devait ch feeevir une empreite décive, a cous du fameux voyage de ois cen KGlometes, ul Ht probabement pied, en tout cas avec des mayer fcumiairesinfimes,#rautomne 1705, pour sosster aun « Abendmasiken Se Lubeck out on terminer avec oe chapite, laut encore rapper que eesti un covganise de Allemagne ccna” Andress Werekmesicr (1645-1700), Sala Hafberstadt dan le Hare, gue Ton doit une des Innovations pus fecondes Gu HV sil, femperanent Hl Texposa en 691 dan $00 {fate de Ta Mushalche Ternperanm «resonmande pour Tempio de tos Ic intumens i claver >, Werckmelstr dive Fostave en Jouze demons gain cnce can. Egalitspprosimative en fail. mais. preerale SBitzme’ des ancien modes, qu aver ses demons de diferentes grandeur ‘duit es posites de modulation. Dea pratique plus ou mois emp uement, may exposce pour la premire To pa um theoricien nee! hime tomperce alait gouerner bie tout la litérature du caveen, po fele du piano. CHAPITRE v LE DECLIN DE L'ECOLE ANGLAISE. UN SOLITAIRE, PURCELL Les tent-cing années sucessives du rigne incohéent de Charles ta guerre cil, de la dictature républisine de Cromwell svaiet brisé Sodus pr Ia musigus anglaise Garant Tépoque eiathsine Len lees, fendan ede ruble et dare Spogu,avaiem sub, exception de Milton, Eineme dectin ‘Decadent depuis le debut du stl, incapable de conduice avec quel aque fermets un morecal en contrepoint et de devslopper un pou sas verse Ans fa contusion, Iole des viginalistes avait plo grand-those 4 perdre Les puritans republicans avaien inert 2 Peise Ta plyphonie, suspecte de papinme lle se rélugit dans ln musigue snstrmentale. Les Famtines pour ensembles de voles, un gene speiiqoemen snl, conn reat un drmer cla sous la Republique, ave ex contrepons et es rathmes {ns alambigues de Thomas Ford, Is hardisse chromatigues de Wiliam {Caves Finpraion pits facile et chantante de ohn Jenkins, Wiliam Lawes, tomme de recherches, te en T64S au sgpe de Chester, rafal sur es experiences ‘sonore dev Eltabgtains en mln ax" vss dans set “broken consort » la harp, Torg, les vnlns. Cet emp dvilon Gat encore irs lemerare, Ler Angas conseraint i Fendrok de ext instrument Icsmémes pres que les Frangais cing ans ps 1S flit Tserivce "Londres ‘peu avant ta more de Crome un grand viuose allemand, ‘Thomas Balear, pour vainere leur mépris des woloneuk » et le transfor sner bien en cothoussxne Ta femmctre dex theres par les Puritans, si elle était au pays de Shakespeare Te fit de Ta ps sveugle Inolrane, wouchalt ase pew Ia ruse. Cllec Vavitauee de place au spectacle que Jans Tes manque Ie pendant brtanfgue ds ales Je cour tana, Doe poets tele gue Ben Jonson érinaient es Tivtts de ceiins masque. Nai Ta musique, tail en général collect d 4 Christopher Gibbons, le fk d Orlando, 4 Wiliam tases ota son fre Henry aux Frans Nicholas Lanier, Lous Richard, Hy Tena semble par ce qui en reste gun tle de second plan En 1660, apple parle gencral Monk te vestarateur de ta momarchie, Shares 1 daharguait's Dowres. La vie de Cour, eprenant aust wee aurain apes les anes Caste, stimula celle J lt sigue, Charles Brotége et pensionne de Louis XIV, ramenait de son ex Jove beaucoup fits eangis IT voulut aver tout de sue, comme te Rol de Franc, st bande des ving-quare vilons, qui alsen contibuer a dtr. pout sour a vin H desta la polyphonic et ft enter danssa chapels 160 LE CLASSICISME rmusigue concertante, ace tous ls instruments adéquats. A bien autres Fann encore, son regne owrat Ia Grande Bretagne a des inluences et ‘entates qui achevatnt de dscreditr les tations dja volemment houset iGo pr es Repiains. "Ue den pls hareusesdcisions de Chats Il avait eé de hose pour anate Se ehaele Honey Cooke dt le captain Cooke » (1616-1672), gu {rvat surtout este promotion 4st brilate condulte dans Tes coupes foyalses duran la gucre civil. Le'* Captain » Cait un ts bon profess, {qu cstingua,foma st lang les deux derniers mobiles originauy de Fecole {hglane ohn Blow et Henry Purcell otin Blow (16d9-1T09), organiste de Tabbaye de Westminster, se consscra esemllement la mungue religiese. Ses anthems > e9 shle onccrtant, ave chur, soli ct grehestre cmt cependant moins fat pou sa temoire que son unigue opira, ens et Adonis (1682), menu joyau — ses tro actes durent pene tne hee —- dune parfait construction, inspire Sn servi des Tins, avec ds ascents ramatgues sez dégags des ths de Tepoque pour nous toucher encore ‘Cite reossteaurat pos Jd reste ole, Mais le godt anghis, encore tes cn retard sur le continent dans este fin dy XVIFsecle, ametat mal Une scion chantée de bout en bout comme eta le cas pour Venus ‘Mlonts Ses pretences alain dure pera ou Semisopera, est ‘deune mutique de sce Golfée, ave des prtades et es teres Je reese des chturs, Js sits pour Is poronnages second Testes allegoiqics, mais aucun pour Te personages pancipauy gu sich parle sane chanter pour dalouer ct monsiogur ingue. On ‘dor pacer, pour a courte honte dev Britannigues de Tepoque, que ct ppt ta etn = rei = et abe ex pes de Shake ry dl paraisaien de plus en plus dents. Passe encore lorsque cela enncitprente aun mien igen eomme Matthew Locke rie pp faTempete puscurs grandes pitees Cores, aver de ft bien Tenagc ct ul ctalent sors nes, ls es eresendos et decrescendos, dot ‘on ne conalt aucun exemple antericur, Mas les uvees memes de Shakes: rare cant rites redccoupees, réajusten au gout GM jour pur des Fravdeurs dune sulfiant et serene ult Les traltements = que Te Cinema infige aujourdhur ala itérature sont des merveles de fdeite Supt dees ripatoullages, Gest poutan dane cee atmosphése de médicere décadence que le jeune homie dont Te nom eval rexer epost dele musique Jingles Henn PuxceLt alla passer s courte ve PURCELL 1 etait né Londres, en 1658 ou 1689, dans une famille de musiiens ji ne vt pow pour lu Gare earire dex gui cana june et appt bien SS nowt, Ancut ans, entraitdans tes ehaurs de Ta chaplle royale, et Svenattbienit Tleye fovort de son directeur, ke Caplan Cooke, qui Ie onfa avant de mourc a son melleur dssiple John Blow. Compost des Slnlons du roi h moins Ge vingt ans, Barcell_gravit tous les cehelons LE DECLIN DE L'ECOLE ANGLAISE 161 ae a etc ote hres Sas ee Sa ee ee One ee ae set ata eeaoeian2 aa i Fi eters Maer eee ge ap sc een ag Ma we poe ee Seton, oe ges moet oe snot, br Cereraenee mon es dose Sc ame fey brs te oe Fl orc aes, we Gk tensile pe mre Seat re a oe memes ee pole cg tty cyctanege, Moe fee ae fi, See alae genre oe amirac aan tea arate dele, mines Capen nce, ce ee eae eae ra a eet aet Re certs ene men ale Been ota ean! IS mon alee, ce adh Lae ae al wget 9 ree one Sp i ir eae he hoe LE CLASSICISME vee un clavecin et quelques cordes en guive Torches, Malgré tes tmites| {Qu li laientimposces, Purcell mit aussitot en quvre Finstnet dramatique foil portait en hi et qui fend encore émouvante aujourd'hui Taudition de es tro pits tes. ‘Son suceés, cependant, ne valut & Purcell que des commands, de «semropéris * of de musigues de scine, trés nombrouses du reste, une {Quarantaine Je partitions accumulses en six années un travail qui abésea Gi" Avcun melomane wa plus Te droit d'ignorer au moins trois de ces ‘quvees, cont les Anglais ont fait excllens enregistrements, tos « semi: Sporas = King Avehur. The Tempest, The Fairy Queen pour une adaptation Ge Songe dune mat dee. La dete de Purcell & Fendroit de Lully est ‘manifests, Mais avec hi, la musigue versallase a perdu son empois, tout en Equilibrant, tempérant les falianismes, Lléyante sobrété des vocalises, par fnemple est le fruit des Tegons francaise. Les influences étrangéres sont fntercutes du reste a Voriginalté de Pureel, 3 son sens de Ta féerie qui lu fait decouver les romantiques dessins de violons, les fanfare pittoresques ou hetoigues de King Arthur, le chatoiement du eoioris tonal et instrumental de Fairy Queen. Dans cette partion ravissante, la plus importante de toute ‘elles qu'il eervitsy prenant un tel plaisir qu'il ne pouvat se décier & tracer fa cadence finale, dans. cette Fairy Queen ol les choeurs, les ars, les Inicemédes se succedent durant pres de deux heures sans que faiblissent leur Nerve et leur charm les plus faiches sensations de nature, rosée nocturne, {orore, brussement des frets, ramages Uoiseaus, participent au merveileus| Ae fable que président Odéron et Titania, 'expriment par la diciease “mbiguite des medulations, le souvenir raffing des veils ballads pops ‘es. la saveur des hautbois, les jeux ene les trompettes pimpantes et les Cordes egiagues. Et Purcell sat faire encore Tusage le plus sublilement sical de la langue anglaise, si fide ou mordante dans les tournures ncloiques, es rythmes qu'il a fagonnés pour elle Dans de elles cvves, Pursell lait Tegal en maitise des premiers rmusigiens do continent, et pius personnel qu’aucun centre eux. ‘Mais la faalite voulait que ce grand arste véeit dans une des plus Asplorables époques da gout anglais. I avait beau posséder le don du fmouvement dramatigue, faire passer dans ses voix el son orchestre la magi Chevaleresgue des legendes de la Table Ronde, toute la poésie shakespes ‘leone, Ia mode mainfenait sa musique dans un re subalferne dornement. Tur inteasat de se meler & Traction cénigue, den fare chanter et vive 1s heen, Or, les livrets de eete action sont de fades compotes de mthologi Ue pastoral, allegories officilles comme Te King Ardhur de John Dryden. tin pauct dinepties biscornues comme Ia Fairy Queen attribuge & Shadwell (qui prstendait corriger Shakespeare. Ainsi, sau la miniature de Didon «? Eee. les eeures du meilleur dramaturge dela musique anglaise ne sont ps Supportabes i la scéne depuis Tongtemps; nous ne fs connaissons que Pa Ge Versions de concert, qui nous pernettent du moins de réver aus Tragédics, aut popes, aun fleriques fantasies que ce musicien-poete durait po offer a monde du theatre lyrique Les Anglais fient & Purcell des obseques nationals & Westminster, 1s étaient done consents de perdre avec ful un de Teurs plus beaux artist Dix ans plus tard, cependant, is Favaient presque entierement oublié, & LE DECLIN DE L’ECOLE ANGLAISE 163 our pris de deus sigleslissrient ks rangers meubler eur ve musica alleus billante: race 4 un marchand de charbon montane et ind teu, Londres possedit depuis 1630 ln premiere eneprs: de concerts payais, 1 letiantes bitanigues alla former une tc frricuitementsourlleun quant & la qualité des execution Fiskins. dans le our da Sv cle, strata x premises hte ee ‘musique qui soient encore lsibles, celle de Burney surtout grice a Thumcur Soyageuse et au talent aneedotiqae de fanteurs arts pane ct ou ce a dere rte mie esc ge a ama Be CHAPITRE VE LE XVII SIECLE ITALIEN OPERA ET STYLE CONCERTANT TRIOMPHE DE L'OPERA NAPOLITAIN LE XVID" SIECLE ITALIEN 165 aque Fae adore ou qlle hue sont de coupe napitane, méme si leurs ‘Rteurs ont vu te our fin du Pastippe Te sel est bligatoiement nob et dramatigu,tré dela fable ou de ‘histoire anciennes es partes comgues quradmettit Fopéravenitien ont Xe slminges Comme dans la tragic casigue tangas om ert Ge fesenier aux spevtateus Tes pipes sanglantes. La Tegene’ Tes fats torques sont souvent tavets pour amener un dGnovement hureux ce tres cepeniant pos une rele gencralc. Les scenes se dvien comme: a {ice precedent cn rials Sialogués ou monologues qui expauent actin, Shen arias stliss, clases selon leur type. On ditingue Tata cantbie Taecen ging, Vara dl portamenc aux longues tenes, perlnter a0 ‘bi voRDIE ct pssonné, gta, pour ls deseptons dorages de tee tex de combats aria ui-bravnns qu met en valeur la virwoste do hantur, tendue de savoir: Presque toujours ce sont des ain da cap ie succeson, a place des aris sont glee comme une ceremonte, Chas Chanter se produits moins une Tos par ate dane sea til x Te pls Seige dant Tes arias les plus dveloppés- Mas aucune ned, meme la pits fameuse na le Grou de chaner dec aris a ste On ne fa jamais {e'Sucnder deux arias du mgme type. Pendant une Tongue prioe, cle ta pls grande vogue da genre, les enemies wean Tes Cheurs Sacties ur ari, ont cnferement dpa ‘Sie puble pre for peu datention sux sécitais, ce nes seulement afcaune de leur quati-nllte musisle — te eis seceo set gncralise — mais parce qui conmait de tongue date le sujet ct mene Souvem mot mot Ie vers ave lesgel es rimallur les ont asommodes. Est qui existe ininient plus operas que de cameras possible ou ttt vec tr Now no ts Pent es Vents curs premiers esa, compner presque en meme tps surfs malheus Eure et It mctmphne de Daphne, Cen mr ut cpu une manireinimaginable, Les tent ct guelgucs lve crits par Peto Bonaventura Trapassi it Métastae, le spits Te plu renommne de etc soe ita oman pts dc cn ors Cran ene ‘ux sont employes stantedix fis. I xt courant quan compostcut mete ‘en musique cing ou six fois le méme texte. ar “dei tate, opera tent beaucoup da concert dt rst de chant, rons nous, Ce gl se pass ene fs moreeaun ex sans importance, Done fen dtonnan. st Ton Interverit Forde de ces morgeaut Soul ks ates an oh fete Ton rps a ps ms pa autre ir Grit la ell, ou provenant «Fun autre perm, qe lrsoe es {toupes se place, il at dane le me opéra ds variates portant sur la moi de a parton, selon qu'il etchant 4 Florence ou 4 Bergame, dont 1 publs st de ous divergens. On promne meme ‘Une brochure de Grimm, ate Allemand de naisanee, Le Petit Po pnivede Bosnia, Qu plait pour es aen en parent biz Fence stl bigest bist de hates Tee. Cat a premiers ‘cc fameutes tata == Tanner, Le Sacred prntomps —™ Sor'candute cara theta a cges en won, ane vile ‘qclen patent dan esses bru gubante ta msg, ma 0 ‘Totti de fs ppan ces blige cxprim {Mbee de Vosenon regu Holbac e Grinim pou © Des pamphlets de run st aire bod, de hs en ps vires, surge presque dniiennement. Less Frans, don Is partisans Is ps Fines sc wenistent a POpéra sus fe foe de Loui XV, formant Min du Rot» etavaien avec eux Mae de Pompadour. Le coin de I Fine» at eli des = Bouton» Hy ext rte fev deux camps pos pings nus ds dl ds cabs sanetonns pa des tess Biber Atri de exte arcu, he gre erie ene fa Cour © Parlement [exe ls Crand-Chambre Pontoise, ic ates mom fui aio Paris pseven maperge* = Imagine, crvait Carte disor cPane gerne en mime temps angie etc» : En noverine 1753, Titeryenon de Jan laeques Rousseau, a8“ ce LE XVIII" SIECLE FRANCAIS 189 Ler sur ta Musique franguise, dian clle- ‘eure de Couperin, de Lecia, de Rameau rajonnaentsguen Allemap© {fy Nord. On fetvera dans in bouche de tos 1s = Philistine » du X08 Sil es pugs dates cone «la musigue savant» Ine se dou pa 1 Grin, dHolbach ps davanige, bien quis sient més cue-Rhin tut fe plus stvany coor de queues Allemands de ginic va decider de 8 ie développement fat dela musique TearJucques se lassi cnoore emprter par son caractere & la sige et vehement, son don de Tinveetve et Wt paradone, I bt Deauooe? ines fait dese tent tranquil, comme en tant aus cconstances de = Merl! avait guore que des horons A réslter dans cee agar. {Sbinn des gant en prtendan plum tad ql vast pris fe part de 1 LE XVIII" SIECLE FRANCAIS wn minorité Ghitée, «Je coin de la Reine» qui ne réunisit qvun petit etn, lands ue Taute « romplissai tout parterre=- En Tat les Ges a'fel sees sons, les cours ignorant est tou GU oot dee Boutions, avec le reafore dele plupat dx Encylopcites Les wi omarscure se compen plu cherie « Ramoncus © Avex sa ani de fe pescaton,ean-lcques cura beaucoup ls dangers qui couru, Tina uae projet de VascassinerTomenté par les tntrumentses Ge [Ope {fos nis Trg vante em preter que sa Lerre= craa le Com EE'Rovs. Da lanes pls bs, dae lex Confeston pas rele Fetter ue ete Ler = soulea toute la nton conte Wis ce Guten ion moins coigné de a vert, Il résncii en eflet sur son Gos Ripstes et ramises Le Coin de la Reine ava brau e ter, Rouseau Eta ale op loin il dessert om pat I ava lis peoer une gall fab cote lagu Tamoor prope aa we reba La pupa des Frmphise publics apres am Levrepreanem la ferme de Yate aloal Ents severemct son contempt Tce « Ramoneure»restremfinaement mates du tran. On fit an tromphe te reprise de Cart Pa Et Ramen hismemes tai ig Bouts quaint Par -~ en ma 1734." apport efi dans Ss Sherwin sor tre ir pour le musique la katon sods dan fomme de meter aux Tamas, aux inonscquence, aux bévuer de Rous seaue des ses iterates Tron mos pls tard ies Parson sn ou ‘ublié de Ta polemigue da laguele He salen eatredchies durant un an Sem Bien que vitoriase de xt adkeraire naplitain gui ne lu voulit du a mal a raged Hyg tangaise avait sexs empl. Son dvmicr champ, Rams enrat dan vss Ee fe monarch al claie le pact pr pas poivgue quai, ds Encycopedies ola gre dc Bowens ce devat vee se Slr ct dnparive tes derires representations de Rameau surent Hey pew avant lr Revol tion A ent dt, vrai herr de Popa ute et raise etait nh pour ef Allemand ov son sval Kaien Piscine es Pa veh ouveat peraccomigue raga, dont personne ne «at souié durant tau conta trer grand prof ds Fescnpe de Topent™ Soul tain, mais sans smn parent + efler ses quelques cet uve. CHAPITRE Vill HAENDEL sc Sa a epi Tne i bets any a ER it a nn icon mt a Tee ae titrate taunt aes Cah wut atar eta Sa e = Respectueux des désirs de son pére qui était mort en 1697, Haendel, au SUNS Sains raat Sao Geo nie a a HAENDEL, 195 sere eas tet dee oe Seo ture aes sete Pe Mi ees en TIS mens me lf ang Heel a dt acs Li 128 fd ee mi bee td see mec pb ree ge Emr sams eee a Ace Seer eee gl it ery, res, Mom, ope chim cen Pie Ia LE CLASSICISME “Tres grad de tlle, Hacndel ait devenu cee époque de sa matrte un colosse dune corplcnce et d'une charpente formidable, haut en couleur ‘ous sa monumentale perrague Manche, axl silt le regard droit pet Soudroyer Tadversaires mais ace un fond humour. A tbl enloutiat eset, eae, d vn gest rsa gate amen dee Sppet Sos coleres talent pganteques, comme son core ct sa vO. Siar rk en quatre langes, Tsien, Pallemand, Fangs, fe fangs Slonil fais un slmigonds explonf GI semble avoir font bien possede Te ffangis, dans leuel est redigs, tes coreetement,presgue toute su cores pone) ort sex ores Il sass plein ras une eantatice avers porta comme une phime juss Ia fenéue Ta pus proche ct Imenagat dela abser eit sur fe pavé selene Il obessait pas 2st Son besoin dindspendance gut Mi avait fait rompre pseu ros Us mariage, Sat exaspoe dan es ites de son meter. I envoyat pie ies prtccteurs et segreurs de rimporte quel rang. ils prinescs roa SE ermestion arer en retard tun de ses concert. ise retournalt yer Shes cries enguutat ommemen. Ce persnnage tonivantsavat fears, dec qui fe vouli eparer par une laamtrie ob ne pargnalt ps Tatiméme es depts quit vena de comme Et ft le plu eharabc {es ommes depesant une wre forune en Tes aux ROpiRaue, SUR MU Gicns panics, aux enants asic, biom que fx soucs argent Teast longtemps talon "Ine seconde soit, aprés te naufrage de la prmite,reflous /Aca- dmy, en 1729, Haendel Sasocia ave un gis pou exper fe the Small reruter ‘des chaneuts cn Iie. Cesta retour de ce voyase “nme i Seatac & Hale sup de sa mere malade, que Jean-Sebastien Bach invita ven le voir Leipig. Mason stendatimpatiemment Geors Friedrich a Londres, ot la encore des deux mates neu amas Te THacndel Venfongat dans une exsience ‘infernal. It il fala exit deux ou trois operas par any Loner, Patenape, Por, veil tous i dis de chagoe specie, hier surtout avec Porpors, gi irigeit maint fant ether rvae Kings Theatre, debauchat es eller chaneus Tllgmand. Academy it hangoeroute une seconde Tos Hacndet Bors ton propre thai, 8 Covent Carden, Gvivant Arian Aran ‘Ans soho, Ganon Brenie, e pout se dtendre la majeure parti dea mnsigae struments, Porpora ne Wsarmait ps A le fin u comp iss dean rvausfuren ruins prlgue en meme ten, Hacndel, freed Sormenage ea frappé une stage, parle, dont pour mort (1737) Si mois aun ena dAte-a-Chapee rabies paisane machine. I renira directement en Angleterre, Mats cette fois abandonnat opera Pout SConsacrer 1 oratorio. Il cut encore » se dtendrepenilement cot Tosti des Angas, du gros pubic Anophobe et musictement incu Faristocatc londoninne qui maintenant que Hacadel avait quite Tope: ialienstowvat ues « fashonable™ des oaner render-vus les jure Ses sobsrts qu alge digit devant des sales sux Wo qa ve Son eneprise de concerts perc, evant une sconde fox ene anionic needa gue grice& des civconstanessextasmusia™ fy 1746 ors dela vsiwe Seine a Culloden du duc de Cumberland so" Tarmge deharguce de Charles Edouard, Te denier prétendant des St HAENDEL 195 Haendet célcra éénement par un Oxcasionnal Onatrio et som Judas Macchahec,Fotstorio dela guerre, doot le grand chur, Se, the conquer ng hero comes (over, cest le heros vicorieun), souleva Tasstance, Cate manifestation de Toyalisme natratisat Fours saxon. Les Anglais install ‘Gora parmi leurs plots nationale, un tel honneurvalant bien sas oute A lers yeux Tes ent annéesdavanie quis at avant fat Sui ‘Hacndel durant quelques ‘anes, put raaller plus srenerent, Sur tout aes oratorio bight, En 1750, il fun voyage en Allemage pour fevoit Halle Au debut de annce suivante, i resent de graves troubles de {a vue. Cétat la ealracte, dom on Fopéra tis fos sans eeu. Compl sent aveugl il cess dere, ne para pls en pic que pour tenis Torguc dns des concerts au bentie de ses fondations. de chai Lathrien de Confesion, mai ndiférent& tout patguereigiuse durant Ie cous de $8 Sissi devi ts pieux dans ses demiers temp € stilt fort ehtonne” iment le Samedi Sint de 1959. Son tmbeau ext h Westnintr, parm! cox des grands poties anges LA MUSIQUE DE HAENDEL Le temps est révol ot les histoires de la musiguetritient ex aequ dans um chapitee commun de Bach st ds Haendel Pare, que nous ies onnaissons Reaucoup mi Fun et Faute, nous savons, que leur rang et {cur tile ne sont pas compara. 7 7 ute quant dese atumenale, ai, de duos et de oy caus, Haendel lise quarante opsras, douse Concertos pour ore orcs, dn-huit concen. ross cing. Te- Deum, acu Pastors St reed von dnt lcs tar aes. dex {exes anglais, presque tous composes apres ul eut renonce au tate Esther, Athalicr Deborah, Sal Tal en Exyple. Le’ Mes, Joseph et 46s fries, Sanson. Besacar, Salas Macchabee ose, Solomon, Sana i ope abondance de cette eure, la rapidité avec laquelle ele vin a jour, re nous connent pas, dans un see o ells Ctaent la négle: Ce que nos Fvons remarguer, est gue Hacndel travail aush oie gus I Malens ur des partitions de bien plus longue halen, une forme pls soutenve, Nous sommes. exactement ensegnds par les dates quilporat sur ses manuscris IP pe ft flat souvent pas plus de deux & aos wmtines pour omposer un opera Les hbgeltstes ne purvenaien pas a suvte sa cadence, {Wh arrvait err la musique un acte sane avoir deol Te secon “erat fai En attendant lasted iret, i entamait un autre ouvrage. Son Israel en Exypte tut demands moins un mos, Le Meste (deux heutes et ie de muigu') ving-quae jours all Powait maineni un tsi qu'en utilisant quanti ements Jéfabrigus. Devan ee det de formule, nous e smn Ps émervelles out parks recoils Ge Fauteur” Nowe tions preere vil rac sa plume pour prentre le temps de renouvler un peu son vocabulaire. Meme concern pour orgue et orchesre —- ane combinaison, dont Tut Praquementrinvemeur — qu'il excesat en intimedes durant ses ofl 196, LE CLASSICISME vio, si sédusants quits soient de sonorité et allure restent dans leur nsemble de la musique débte en se : ‘Cest dans ses opcras qu'il abandon le plus ses Facilites, Lorsque de tempo autre do compagnie allemandes 08 angases les remettent en Sone on les cooute avee le respect div 8 son nom, garant de» grande ‘musigue "ly adopte cependant sans le monde examen, les conventions Us Nepoltins les plus relies, Les livrets aliens reprodusent presque tus des cancras ont serv dio vn f= Aka [138 Tu de es ras qui movs eat le pls familer pare que Joan Sutherland Iu a pete son [rand soprano, demargue meme ia fable de Circe ql fast dt le fond des Ents de cour frangais de Is Renaissance, Haendel semble appliguer a Tours indifferent ses roetes 8 chacun Js sus qu'on Ii oles et ul ne Inet our pus anion ave Tencheanen supe dees fipetics e_Ieurs. personnages schématisc. Lex ceurs Aviodant aking dtatanta, Ou Naples aurit sans dowte vu un exces de musique anchentausitot par leur vigucur sur le dcidementimpeturable des Fis di capo. Mais leurs interventions sont asser rare. Llempo\ des voix de taser inte dans oper sera, oi des courts intrmedes istrume taux, sais vfs chants sur des eythmes de danses, ne sont mal tout ue cs variants de tall dans Funiformite dela ceremonie Sins les dsboires financiers Ui Te Trent renoncer_& son indusre tnéatrale Hacndel nara done ce qu'une sorte de Hasse, un autre Saxon pus male mals guere moins italiane” On amet mal cependant, fons le portalnt ses grands tableaux sonores, ql ait pu se rabatte str oratorio pour des raisons abord commercials, parce que ces SUVA taint molns colteus & mont se transportient plus aise ‘Mais poo importent. es ciconstanees, puis Tes orators. dela mature de'Haendel demeurent parm les monuments vivant dela musique lasique, Ce est pas qu'il Tate toujours de grandes dépenses @imagin. tion, Les premiers chars d'srael en Egypte sont empolgnants- Mais 20 Singuigme ‘ou sikifme (reuvte ea ‘omporte ditneuty conte seulement (quatre arias e¢ quatre relat), Tauditeur commence & fchir sous cet {lrifcation incessante et martiale du Seigneur. Le Messi lui-méme, ete Epopée de Ta vie du Christ depuis les prophétis qui 'annoncent, se resent Fa mpnton to pepe, Sesti son ins que Haenéel, beaucoup top pressé pour se soucit plus beaux chaeurs du Cantor, surtout Te dernier, de cent. soixante-douze fresures, cing voix peut ete tenue pour un premier tat, dja magisral de JEAN-SEBASTIEN BACH 207 la Passion selon saint Mathiew. Ce disant, on est certainement fidale aux intentions Je Bach, qui A Tinverse de ses contemporaine aimait pas & se repr, repre in Sj pour Fappofni, engage dans de novels experiences. La Passion ‘elon saint Mathiew est un puissant développement fe la Saint Jean, oi se fat Jour, avant Le Messe de Haendel — Faeuvte sat de 1729 penchant pou enol dot nous eran an ee {ans la musique allemande a 'époque du romantisme. A propos de la Saint “Marvhiew, dont Vaudition intégrale dure plus de quatre heures, on ne saurait ependant parler de demesure. Personne woserait reprocher Bach de ‘ultiplier les choral, tous si beaux ‘Toutelois, 4 cause de la place quoccupent dans la. Saint Matthieu certaines facilis de Titalianisme et les réctaits évangsigues fatalement {uniflormes, nous mettrons pour notre part encore plus havl la Messe ems) Imineur, qui ma du teste que cing mouvements dans cette tonalite, contre Souze cn ré majeur. Mais le ton du premicr chur. la formidable fugue de sdouze minutes ds Kyrie, «of Fhumanite ene disait Philip Sptta, implore Imiscricorde », 1 désigné toute Teeuvee, Parce que Bach mit au moins cing fannées& Védifier, de 1733 i 1738, des musicographes ont cru déceler dans Ta Messe un caratere composite. Nous admirons av contraire que son unité ait te aust) magnifiguement sauvegardse par le génie de Bach. Tous es ‘moreeaux pris a des quvres antrieures ont et fettavalls,refondus, pores Stleur perfection Ls orators de Haendel sont des entassements «'énoemes blocs musi: faux. presque bruts, formant d'imposantes pyramides, La Messe en st ‘mineur, comparaison classique, est une eathédrale, mais entgrement ourée, avec ses pinaces, ses chapiteaus, ses rosaces, ses dais seus jusque dans les immenses portails des cheurs. Crest pourguoi les ekccutions avec des multitudes de chorstes ui conviennent peu, Ces lasses «'abord sai ojent sous leurs grosses vagues les Tine, les lignes grandiones Guekeidawre Pee LA DERNIERE MANIERE op cs cp a dy fa de Bh sad eet nace Leal ge pas pm ni i Seine mate pat Rear e be Sae t de cette vie, 208 LE CLASSICISME autres choses die, plas itimes, anes experiences plus imslites & ba ‘Ce sont d’abord les Variations Goldberg pour le clavecin (1742). Une ceuvre de ciconsance, Le come de Keyring, ambassadeur de Russie & Bresde, gu estimait beaucoup Bach, iu avait demande queues pieces Plnsaies pour son cavecnite, un jeune homme dv nom de" Goldberg, {Ervin clive du Cantor. Une ancedote veut meme que ees pees eusent cle estinges testa le come duran ex nits insomni. Un gobelet rem Se picces or tccompera, Bach, Mais aural fallu-une exeeptionnele dation a M. de Reyserling pour qu'il cmprit la porte dt» badinage = foe Bach Tui avait enoye. Lev tente Variatuns Goldberg sur un ait de Mund dans le ste tangas duisent rien tut ce gl avait pu arate Sous cette rubrigos en Hale, en Allemagne & Pars, et gut nuit en eft, ion ju supe alour Gun fragment de mélodc pus ov moins or ‘Baroié =, mode dans un de es ments das, tououtsreconransable ‘Afee Ie recut Gokferg, Ta variation vient un principe complet de développement ll ransforme fa substance mime du theme, = eae comme Finstrament organisation Wune sre de pldcesindependants les nes es fuses mais dependants toutes du mime agent forme » selon la Bone clinton de Bors Ge Schioezr. Bach = Phomme du psse», tend it Beethoven, paressus Mozart qui dans ce gene tetera bien Pus TTadionnel La sensbite meme de ect musique dpasse son sil. Sut 4s rythmes dont pas un seul ne reparait deat Tos, ele Bont, sintil Plnisante, reve, s'émneut comme dae un alfa romantigue- Et toute cet Fnatsc’ qui ne sierrompe que pour obcr aut unages-—~ les Pariarons Seendeit sur pres @une here ext strctemnt governs par neu canons Giffen un outs les trois variations, sugmentes chague foi d'un ton, Jingu Te vingtsepitme variation ob Te canon est’ aun inevalle de ‘Ging ans plus tard, en_ 1747, toujours une eure de circnstance Ducant son sejour a Berlin, Bach a improvise devant Frédéric Mt sur uh theme dont fe for tte etait Fauteur melodiguement inteesant, mais Se Pr Reoastien reprend & cl deux mols plus tard peut adresser son travail a Fréderi, sous le tire Offrande musicale, avec une belle dedicace en frangais. Hla pu en méme temps femeeier le oi de son accueil et résoudre une dificult inadmissible pour lu. Sur Vintraitable theme royal ia Bati dix canons, une sonate e” fio, deux ricercari a ols et six voix. Tout la satisfaction de sa reusite fet orehesteatcurné ne prend meme plus la peine dindiguer Vinstruments= tion de ses pits, Le dernier rcerear six voix, avec sa densité u Geiture fst prtiguementieélisale ay clavecin seu. Peu import, On en distibuers Jes parties entre les instruments dont on pourra disposer. Du moment gue 12 tontrepoint tient solidement, eeuvee est achewee ‘Mais voila quest encore plus singulier. Dans les deux derires annés> de sa vie, Bach de. plur en plus retranché hors de-son siéle et de sc foutumes, se met & rire de Ia musigue pour fu seul, une musique qui m= Semble meme plus destinge A aucune execution. C'est L'Art de la fugue, one Sorte d'entension de L'Offrande, pusque Te theme est assez proche du moti JEAN-SEBASTIEN BACH 209 de Frédéric M, mis concen, reall, rédult un sehéma qui support tous fos tratements. De cete modiste cella jalisent-qunze fugues ot quatre canons, ou phi, comme dt Spits, une seule et inmenseIugue en uinee hapites, simple contapunci rectus), reverse (comapunts invest) fur augmentation, par diminution. double, triple: Une tele musique semble PouvolesengendrerellemmeIndchniment. Aust bien Lae dee Tage Mest pas acheve. Bach, taht par la maladie Pabandonna sla deus cont (uaranieme mesure de Is quadruple fugue alors qui senait insite dans {frame san'nom slon Ta novation allemande* Bhool Als Cw Si On pense que Testraordinare carla de ete fugue deat couronaet Teeuvee Ce wes cependant pas pws SIGNIFICATION DE BACH dissimulés dans le jew des tonalités, le plan de ‘architecture. Devant es Ee teeter smears niacin ducts aa une ket (TRENT coeinahat eae She mi en fer aan» Poe es eb gs oe Psst Ot Cependant,nulle musique n'a autant « comme un goit mental » que le 210 LE CLASSICISME Bach del «denne mane», et auparavant, Fannongant es sonaes pour tiolon et voloncllc solo, es idee de Tingputsable Clavecin bien temperé. Crain pes des Paton Eel ut monde iit ms tre sexprime que par st vo, ne comaltaveun autre trochement. C'est, PSivergence de Taio du muxiien, de son ar, de ses excepuioneles {Heats de combinaisons mathematiques. Bach poside la certude metaphy gue 2 que fon songe ses meditation innombrabls et toujours serene, Se mott —-Gappartenir aun univers harmonicex, courant autour dela lovieuse puissance Je som die createur. Sa certitude sest eommuniguge 3 seve afte. eu il semble wavoi jamais eprouv le moingre Jou sur la oie Aprende, sy enfongant davantage ay conta a mesure qu'elle el rai dks courang ala mode, de Févoition Ju gout Le conrepoint a four fur ta tguration laps. parfait de cet univers. des repes qui Freuvent et le gouvernnt. Un coftrpoint qui = en soi se pense et convient & ‘Diameme »-Llanlys formelle peut rapprocher de 0s, ainsi que le font es ‘Elewopss pour les asics, Lifrande musicale, iat de la fugue, 100s femscigecr Sur leur marche, es ements gues compose et leurs rappor. Mas und nos éutons ces sigs, dans les heres ov now en sommes fone" les redevtnent bla fos pies et Gngmtiques comme une nut oie de BACH DEVANT LA POSTERITE De son vivant, Bach avait ela clerité un grand viwose de Forge ex du clavcen pana toute TAllemagne male son existence pron. Slate et sedentare Le compostcur cat mejuge ov ignore Son perpetuel Sonecpointparascait sietlae, une inutile complication ecole mo hme eaeguse, sous Tinacnce Halienne, 3-une musique alle, ot I denna de fa ml reso ane mie vane Ramone {Sespric efa ele polyphone se persit un tel pint gue les erties Is pia ecoutés se plaigaiet que le voix de Jean-Sebastien, st elles const {sient prises solément une melodie admissible, donnassent par leur reunion Gr cnehble inchartable Il rest pas du foutsvrasemblable que le dere Ts de Jean Sebastien, (elegant Johann-Chrstan, ait qulie de vel Perugues, be second fil, Carl Phiipp:Emmanvcl, augucl nous devon Ie Teivetape dune quantie de manuserts, ct qu garda une afletoese rz sce aera ae fan so a “llemanas et autichiens. 7 ‘Smite fi engager & Mannheim un bon nombre de ses compatriot Son orchestte compa bientSt quarante-deus pupitres, un effectf exception?! TELEMANN, MANNHEIM. LES FILS DE BACH 217 pour Tépoque : dix premiers violons, dix seconds violons, quatre voles, {quatre violoncelles, deux basses de viole, deux hautbois, deuy fltes. deux Bassons, quatre cors et deux timbales. Tous les instumentises Gaient dans leur partic des solistes virtwoses: = une armée de_enéraux », dist un voyageur extasié. Remarquable baguette, Stamitz oblenait de cette troupe élite des attaques darchet, une discipline, une finesse qui devaient slots {tre incomparable, & en jugcr par Tunanimité des auditeurs, ct pariculiére= ment des erescendos et des decrescendos dont il-mGtat pas Tinventeur, comme Tont éerit des nigauds, mais que Von navat jamais entendas null part aussi bien nuanets, et par Torchestre tout enter Le compositeur, chez Stamit, ne valit pas leche, Les éloges déirans aque lui dscernait un Burney. un autre Shakespeare, un genie tout invens tion, tout feu » ne pouvaienttenirqu‘au mirage de Tinterprstation. Sex ides mélediques et rythmiques — trop de plates mesures & 2/4 — sont courtes, farement personnels. Son éeriture hafmonigue reste trés scolaire. Sitot que Fon a entendu deux ou trois de ses avres, om lee confond. Mais elles sont affranchies de la basse continue, leur constriction ext claire, urs ticula tions jouent bien, Teasemble a de Tunité, Grace au brio de leur eaccution, clles ont répands, impose Tusage dans cette sonate Corchestre du second theme, emprunté i Cat-Philipp-Emmanie! Bach, la coupe en quale mou= ‘avec introduction du menuet, inspirée sans doute pur le style Site génie y fait defaut, elles représentent bien une ctape décisive dans la formation de Ta symphonic classique Apres la mort prématurée de Stamitz, ses collaborateus et disciples, Franz. Xaver Richter, oniginaire de Moravie, Anton Filtz un Teheque, Violonceliste solo, son fils Cart Stamitz, le Sisien Wilhelm Cramer, Frand Beck, PAutrichien Ignaz Pleyel qui fonda & Pars la élebre firme de pianos, Alsicien Cannabich maintinrent a Torehesre sa reputation de quate tut ‘en éerivant pour lui des kyicles de symphonice — du seul Cannabich on en ‘compte une centaine. Ces qeuvees eurent un succés européen — leur int fluence sur Boccherni, sur Gossee,« le pre dela symphonic feangaise » — ‘quoiguelesfussent encore pus impersonnelles et stereotypes que celles de leur initateur. En 1777, le duc. Katl-Thoodor suceéda a TElecteur de Save et guia Ie Patina pours newele rience, de Manish od une ie seulement de son orchestre le suit, Le temps des « Mannheimer = ait revo, Mais is avaientoffet Joseph Haydn ct a Mozart la forme que ceux alaiont magnifiquement vsiie, LES FILS DE BACH Sen Oe san tenae ansLes quate aes, dont to arent iste, compet encore pur nos 2i8 LE CLASSICISME in coe gree le, ect on ne Be i a dn a ee a a ee aa scien ee Serer are fa sai meee eee set i es opp ee a al fa mie es De cen Wee om ae Ls la Ga on oe ae est ie 2 Sa ne ce a ae ee Sa i pe coke Tr aarp mca, Bucs (VIE, each de Bn ae Set doriy = roel et a cep oe at Fe te TELEMANN, MANNHEIM, LES FILS DE BACH 219) cot désornaisélégammen ct lagemen, car ses appointments igs lene il drgeat fort bien ses aren Il Fcevat che tous hs Hoty elebres de. paeape, toute Telteintelcuslic de VAllsmagne. du. Nova ‘Cait un gourmet, homme esprit jusqa la casi, avec un fond de snélangoie, 4 ce ql semble apres ses portals Il servi dgnement la enor de on pe sation de ofan, dont i psa presque touts les archives. Mais son regret, pout la premiere fle dans la igee Ses deus fis ne maniestaientayeun don musical Stuf guclques partons certs ois, un Magica qui et une sorte de synthe de to ls sples de Fepoguc” une eamate ela Pasion, une Sure des Fvaies dans le Desert, ul coniennent de beau details damat gues, prose gu entreront dans la palette orchestras de tout fe XPS Thien Furses mlanges dc tinbres Je clos nouveau. Ils ert de cos ems Fring pedale orheste pour reli Te sgt tls graves, Haynes aussi premier avoir so, & partir de sex quaors< Soe une des grandes" dificult. de cote formes iter aon fare onceito pour von accompagne d'un trio de codes, aisser A ehacun = itstumentsTindependance ercant entre etx ce atogee qu pourra devs STpoctique,s dramatgue Por alameric, qu'on lui a souvent attibuse pour caratée dominant tienen Somme ser pou de place das Tes eeuves majevres de Hay. ros tout ste queues reverneesente deux accords vigoureusezes! rnc ji ceme un simable prsonnage poudre vena ite ak Son xvi sigle sur lane oa s'anomcent Tes orages Proc, Ce ul st exguis encore her a ext le got aveeTeque i mare Mt naYDN a7 ‘musique la plus ekégante avec Finspeation populite dont sa mémoire et son (eur claient pleins. Voila bien Taisance d'un parfait chile. qui pouvat Sans déroger un instant au ton des cours et det silons es plus aristocrat igues. sy Fappeler les ais des paysans croats, autriehiens, hongrois de $a Campagne natal Pourquoi ne powvons-nous placer a tou premier rang oe grand maitre et oe ehatmant homme? Crest sans. doute que si musigue. reste-um peu fxterieure i Iu Chacune des trois demigres symphonies de Mozart est un fee mncal diferent, Leurs sure cates, les douze « Londonicnnes » de Haydn qui ont tant provite de leur exemple. demeurent is voisines les Utes ‘des autres, par leurs themes, leurs eythmes, leur facture. St nous n'avions use ‘de ce terme pour des muvrcs tres inféelures, nous dions quelle sont fncore de la musique pense ct rite en serie. mualgré toute leur Beaute ct toute leur force. C'est du moins de la musique encore pew dtfeencice LA CREATION. LES SAISONS 1 faut bien parler aus des limites de Haydn, Lat Craton souvee sue un extraordinaire prchde chromate de Torchestc, une site alirations Suggerant le chaos originel. Roland-Manusl y voit vac raison Pune ds pls Singles handienses de Is musigue allemand avant le préle de risa Mats aprés cert page unique dans totes ses euvres et evelatie Ju sort ut attend fsteme tonal, Hay et fort deasse par Un suet gigs: Ge, tout implement lz Genése. Les = descriptions »y fe auditeus du temps = ingéntient & reconnate la Dalene. appurion Js poisons, des tscuux, des imscees bourdonans, des vers de tere, sont Tugives, tates avec gout: Haydn, pas plus que Rameau ou Couperin, nes tombe dans les maces dela re. Mais evoguoe In mated dice Hg ame ie fasaent s1natureliement les views lathertens, rien nest moins dans ses eorden Ih n'y songe meme pas. Les archanges Raphael et Gabrich Tange Ure elchrnt te Seigneur et son uve par ss vocalses, ds aia da cap tant jos ont fort comeenonnele Leacllet symphonic Haydn, Sify et nent en mania ces instruments est abnubie pr op alien Guang ido waiter les von. La tosiome pari, consacrée 4 Adam st Ev Sans aucune allusion au péché orginel que’ Haydn towvalt trop tse. achive sur une sasissae ct savante double fugue chat, apne de HHaeniel aves de tes habs changements de Telarage harmonigu Mas juparavant i fal subi une site deeds oe premcr couple chant sm bon Ee prea ‘Bon catholique quoigue frane-magon, ce qué n'taitnullementincomp ible &'Tepoque = on n'a jamais su du reste tf bien pourguol ce muse 8 peu philosophique sata aux Loges — Haydn deplrait que Texcoution $a Creaiion dans les églses ne Tat pas autorisge. Conception pour le ‘Moins élastique de la musigue religiise” Au fit, c'est dans cette music Feligieuse que Haydn sacrife le plus & Ia mode de son temps, fat figure de fEmpositur rococo. a eause dela disparte entre les textes sires tl legéreté de in masque, les rtourelles Wopéra-comique surgissant das les 28 LE CLASSICISME Si ns er eee tae FS a mca (177100, ome bi Spe darter me Sa a i a oe a rae as Heer re CHAPITRE xt GLUCK. LES DEBUTS DE L'OPERA COMIQUE GLUCK (1714-1787) Les innombrables études sur la eéforme dramatique de Gluck, regi: rementddeaiqugs aujourd'hui encore dans tutes es Sneyeopais: nouvel- ics semblent avoir ete cries par es autour gui 'aurien mae een les operas de Mozart, ignore tout le sang nowweau ls apportaient art Iya 'Né dans ls fret de Franconi, non finde fa fontiée de Bohéme, fils «tun pardechase' du prince, Lobkowizyvioloneut ambulan Tage de Guinzs ams. pub remarque par le prince cleve qulgue temps & Mian da SsmptioniteSammartinn,Chvistoph-Wilibald Gluck avait Compose pour Milan. pour Venise. pour Londres pour Naples et surtout pour Vienne des opsras aliens Je Fespice ln pls tertile, taasersen, Hippotye. La Clemence de Tits 6 ne vingaine d autres sur dex vets non moins es sass Enie 1759 et 176d, Hy set ajate ne sére dopers-comigues irangais, sur des textes de Lesage, de Fava, dont ks pls Connus son Le Ga dpe, Les Poerns deta Mecque, et ob vlsinen Ge couples de vaudeville parisien, des airs operas hotest Ges arias traditions E Til Tanai la connaissance & Vienne un Livournas, Caleabgh pete, fditeir de Metaxas, gut aval lui aun Beaucoup voyage, Gluck precise Tu‘eméme ql devait&Caleabig a plupart dese dees sur le nouveata Plan Ai drame frigue Le pete I fount fs ves en langue tallenes de ses Premier opr rngwes >, Orfoa (162) Aleee (176%), Pride «Elena (1768) we repent a Vienne. Lesthtigue de Gluck, exposce dans la lace dale. reagit cone la deheanee de Popa alien ransforme {hibition de chanteur, Te Iivet wetant pus quan negigesble pretexte eur mumétos succes Chuck, comme Rameat, veut que, Nouetare répare les. auditeurs au drame” ul va de repésen. Il supprime. Te Prologue alegoriqe, en général st asdeun, ta base continue du sanecin dks passages de vitwoste vocale gratuit, le infeminabes cadences sur une seule voyele ne tlie plus aucune Tanase aun chante, H reset ation de cing actesen to ui demande splice unt, de siuations movant purges des Sestiptions ines, de amphi sentimental ‘ed etd lle ete de incorporate lick se propose eh-somme Je rene st cipnte a Fopéra italien falvaude por let erat la ute Js publ les complasance des acu Dapolitains — et eet gard es inflahnes sont jeeuses = mals alle 20 LE CLASSICISME seat & en boukeerser le care, La version itlionne d'Aleste et un wp wry cu reusuuls, bien pein, bie lige, pour la premiere fos 1s Arombnes retentsset dane Un oreheste dete, On y entend au esond Sie oni res melodious de Troi titular Got se souvendront Elis ath Ja Zanmhawser, Els dans Lohengrin ct cest la quatre esprit feomamgue de Cluck Mas its Gare pat st imprest ditallanisme uc Foira'Admete au trositme ast des iterations annongant fs verses de Iain du aie sete Ets beaucoup plus de tue que es Naplitans,si tits’ ta manic rangi los chars g's ont eats ete bien, dans ensemble, ce eur formule “ulsbne dans toute T Europ, fat chealer de PEperon d'or pr e pay Goch outta gomsctatton Pari Il mona Tatlaie en Jovan fbi Info de son exporiene diplomatgue et dela rude autre {arom i sur a Plpar de see onal arva a début de 1774 a Parts ou Sai a apple pr ta Deupine et bien reine Marie-Antoiete, ur leat ae sone Vienne, Comme i vat observe durant un precedent Sour ls srategic de as gute den Bouts», i at conc par des fEltenes bon Cudces es bonnes races de Jean-Jacques Rowse, sur Fre enter pour Orphec a pi vive admiration, apes avoir eflace de Prtcmoe tute sey dares sur Fncompalblté del langue fangs es musiue elves de ete pind pasenne, gui peuvent re tenes pour plus accompli de Gluck outs Cris sur ds vets tanga, se nemment Toten ote, apis la tragic de Racine (1778), Orphee (1778) ‘heise (itioy, lone des versions alennes de ce operas, Armid GST, Iphceie Toure UTI) et lame nade Ely Nari. Le ie ait anes ae mouyeady aifeses 0 i expiquaitso func métic cpa la vert dex sentiments eta eclanation ‘concerts aun pramies representation dYphiseie wt Aude w Parse aval fat biol un romps ces east. Orph faa aé denice aux mucs. Le supreme bon ton, pout Is gents de iavdours cuit asnter ux repetitions du mare, exigeant et tenace irigea gn nnet de ni, de fur tend la inde ia seance sa perugu, St fuitse Gtock se voyait tnagniigucment pension low pa la Si RhanecAntonct et para re Timpsraice Mare-Thetse. our met le snble son sees, H-ne mlanguait ps qu'une cle Comme Ta gucre des Boutons ele ft senehee par des literateurs js. Marmont ‘Ginguens, ut preter dhicat fend In rae tadion ta Tart ecarpe et rato {eins decTAlemand. is avalent choit poor champion NiccoLo PICCIN. {U5bs. Soo, auteur av moinetrentecing ype sci et operas Boa SSoonis bin meilleurs que ke premicns, petit Napolitain courtos, lace. ‘Mioan cain atestan te mis encomputiion avec Chuck quil esti teauceup. So premier opr puri, Rofan, fu bien asus, On is wa ok ann periment de ae concouri es dcun ompositeurs Si Bane suse Tpifwenie Zande, Calle Ge Gluc, owes eubord, suk ier lar lento ue toutes Seales eves. alle de Pas ek pus aon 178 pu se mito qe daran quelque fms 8 Butlvele goettls. pur moments sno virulent que cele GLUCK. LES DEBUTS DE LOPERA COMIQUE 231 eampie' re pnp ra al grea termene tenn ey de Beceem we de asian ee cea ae 2 LE CLASSICISME ke a a te a LOPERA-COMIQUE FRANCAIS Nous avons vu gue Gluck éervit plusieurs opras-omigues fangs. Le geome Si nas Hineicion, qu semonat a cate de al & orca aes spectacles de rnsigde contin alleus q's FOpera. Es Ske on caracere send ext fe melange du dslogue et du chant ‘Dans ex denjresannéss dy regne de Louis XIV, les treteaux Foire Sra dane quart de Sun Supe, aun de Ie Fs SSinctaurene pres de tz porte Saint-Denis, montatont de pots comes SE ponamimes’metss de hanson, Cellet Cain pout a plapar St Baus, couplets abe as ou = timbres» commas Jepus longtemps Ceruis, vist malicieun remontaient XV Sgele et sont depres ae" Lorenao’ da: Ponte sont plcins. de vivacit et de savour Ls Angi Scbinabent en un seul apecacl Le Borbier de Rossini ct Les Noves Figaro, Lex Kaliens siméresaient pout Meant. Em Allemagne meme. pesantsdislogucs paris remplaaiem toujours les reais ex Nore et MOzaRY 24 ‘ont Juan. I fala arriver sox années Trente de nt sigte pour entende niin & peu pres partout les ops de Monat dans leur forme ler lang ciginaes allemand pour 'Eniecemcnr aa Seu et La Fle, Halen Par isauees rst dans ces mimes années qusvee Take du_phonographe, des festivals de Slebour. on a relzeunet Finepusabe Yared a Mes insumentle de Moca, en pare de ls musique de chambre, tu pant gue, des cies comme Je Quite vee clare (381), Texgune Serenade pour cordes seules dite Pete” Musique de Nuy som vec arm les plus populaires du feprtoreclasigue. Plus juscment que pout Bich, on pu parler als d'un retour a Mozat = Tafwant Gere ines eg fn compas recedes par Iouvrage essen quoigue Jc veil sur eras pints dde Wycewa et Sunt-Foin. dont la pubeaion Ses tenduc de T9123 8980, tes grandes ets se sont multiplies leur tur rs ates en pastel ke live patatement independant de TAngls Ed. Dent sur les oper pour disper les legendesenfantines, pou leurs revelations bographigucs et jes, pou Fanalyse ume quantte Wouvtages qu Wavaiat ants ee c res, mais brant top souvent ne litratute these qu nt tusst déformante et Tantisste que es vies romances, Le par deven mutisme presque absolu de Mozart sur Tes doctrines politiques et iterates Ae som poqu. sures dogmcs tlgeuh, bret sur ks tides Tce ‘sient ds ne lps mer aha imagination ts 86s romenades avec Mocar ues agreablemem quoi Un pe tnop doucereusement geri ct gu ont eu tant de leteurst Hews Chen, cating tae pis adeno rcent il vena pres oie un Wollgang séraphigae, une Yrs pour utes imble imprcene de Dieu». dont la musique relscus et souvent Fate uss = Senve de Die, Ini la lange stparouir= un seul mot, tas anges = Ces la ns FensGe cher Pango Mauriac sant gue rn st ps proche a surat Fe gue Movant, que existence June telle musigue Tend nconceabe ne enseption matéiine du monde Paroles levee, mals Gu abet a Imirable parte artsigue de este muigoe un proiongemen metaphysrgue dont Mozart eit été le premier étonné, 7 oo rag HUES Ba cot amazin pat Tes fase images que Ton y suajute n musickn-oiseau, qu ne sce jamal sort rune raleuse innocence, des Gommentacur pus réensont cine un Movant antler doc satholcsme, ene des sristocrate, acquit ala Revolution lessee, bet un Mozart jacbin,cevivant-La Flite pour eleber Te nouveau cate eit Weer. Teg ei i tratenté. Deut auteurs trangals Jean et Brigit sip. omt coma ce Moat anculte ‘un drrme re, eXatal ‘are foi raion, de minute dans ranalje negate dss cre ot {Eseule para. Car sau Fadhsson ben cone de Movs 3s Fea, mnereautichienne, qu reruat avec les encouragement de Joseph It ce bons catholics et grands seine a htc de Ser sng Segre, ® 2 rend appui que Sur eur tagnaion lanatgusment dirigee cae 22 LE CLASSICISME inéme de preuves devent une prove... Ces deux musicographes font sans dots figure de maniagues. Cependan, ta peoonde signification socal et politigue ds La Flan ext acteoment ane sorte arte def "Pout ce qe Ton connat Je. Moar par des soures sites est ment Sa fGmease innownce. Le plus voyant, c'est le torent de sto Tose et tunis epnd dara a corepondanc dee hone: Is tees es plus nroyablomentordurces lant reseryces 8s» etusinete Sarno ae nee ao de ans: Cate ros I goats est pourtanttombse dela meme plume que la musique It ps Segoe gut at fmats ete cere, Ta seule oi soit mposible de dele tng trae We vulgrite Ce ovat xe la pant une gpaisehereitDavaoise ‘Su iyollenes i laguelle, instinct, Movant chal Ta Bonde por que son ‘wie en Tt libres. Mais nous ssvons encore quen compost pan Hs Sfene ses plus bells pages, ise lvrit a de gros-caemours. 2 des Plasanterigsprivse,rrneait out props aux rai es pls quot Bee asoin Wun miaguc, pudeut, ionic envers sobméne, signe par {Daur mats certains ne extreme seni ‘Ce"pett homme stat un coureur de jupes insatiable, « Tune, nature aussi viene satay que ale Je grand ct fons als = Rien ne roe quilt dbandoane ss eryangen eatoliqus ase sopericile Foie fouve sans aucun doue dane la Magennerte une tion de TER Sipreme beaucoup pts proche de Iu Pre da em i aa su i empe de are dhs, tudes elssiguts. Mais ct en mins ignorant en hiterature qu'on feta dt ayant i Shakespeare, Molin, Ts poets allemands et aliens. H inate ts lent eae de Vena pris a Scpids e dit Fe recongucrr ving saw en Tuk peouvant ql etait pas Siler un gracieux phonominc. arcevéque Coioredo, Ul refsat a Son matte de chapelle Michel Hayda jongu'au roi dere malade, qu se Semplatt sumer cher fe oune plcheten Moya ancien petit favor ds feiner ek des princestsy Galt un odie porsonnage. Bach. avec le earact®> {quem lui confats Feat supporté soins longtemps que Te petit Salzbourgeo i's ine corce gue lu porta fe gargon ma pak grand-chose voir avec Te Sentiment de esse» quy dtingucat des suters Moderns geant tot Sion note sce. Le confit Gat eso pin profond. Nows avons fos Snvmot de Movart qus Ton pulse sans abu intrpeterpoliiguement. et pea tant amis dan la noble que cher er eotrirs. Mah avec To Sirvpitappuraite une nouvelle gncration ut ne ole plus Tes servitude sla Fiat moa pre gue oe mage ot dvi Tangage ndvidol, eet am personnel te le tyan, Te perfide enchanteut, ayant pour intendant Fatfeewe Maure Monestsos ct commtnt ce singe Inbriguc st cruel sla gare d'une pure ime ile orion se anomeric Tele el gest el protetcur de toutes ls veri Cn kngsemps ai sur ff {Fan accur del troupe Sshikanedr, Giencke, heacoup pls reconmandable je som patron ct-gui collabora probablement au live, que Mozart hikaneder emaniéwent eh eotrs de tava leur canevas, parce une aute fRerie sur un sujet Mentique Ta sours commune ctat Lal, Te conte de Wieland — vena c'ene mise en repetition & Vienne. Las conmentteurs ‘en profondcur = rejettnt vce mepris este plication. May elle quis donndn,& grands renfors de Symbols, dels mutation ds pesonnags et ‘fu insurable amphigour etext st fougueusement solcité nes eependant, fs de bout ca bo, qu'un tissu ti de fcun communs, de cogeiTane. de mavvais bouts rims tes atusions magonnigues sont esientes, Shika aan ete alleur un ‘magon tres pou Fespocable,chassé de sa loge pour indignite. On y reve Teloge de la ieretion, de Tam, le soucr pardon a lew debe fan une, a promese gus le Sage, vaingucur dss tencbres, texphers de Tereut.tespoir que Ta divine desendra sur les hommes. 'A ee samp, combi, de vets ctopeas mn uwrents pon eur ans derbies phil higues ‘Cest fnalement Ia masse gut pi del iterature arbitra eroissan, ‘ainenant stour de Movars apres avoir dere Jura plas Gun sick sur Becthoven, jnau'au point doublist son ob yt ‘ofgaise pars gran homme 1 eepenant pow dure ot a distance soit plus trappane entre le Brétete dea musique — les pines cliches da liveet et ln uso lle iméme, dis les premises notes de. Veuerture, a) comnts pat vie ‘agniique et complexe lac elleeleve dame son syle fugu un poi ‘heme cmprunt. La Fz ct le teme de admirable soyage Je decouveres {RE Moratt venait de tui travers son sce, ta Somme Ue toutes ses Sepaton. a ls popula & pus maleic. vt sonmaie ous, mal fabiboché ne lu poem pan Uemployer sen extradite fens de lt progresion sceigue,Il'ne Sagnsit pn Waleury de menct Pon dat janis te ort. de enous Tamnboglay Ges Niven, On mona Te monde sonore er, 22 LE CLASSICISME Lune frie. Mais cette féerie n'a eu qu'un podte, Mozart. A défaut d'un conte plus ou moins coherent, Schikaneder Iu fournisait une succession images Ein jeune prince intepide, un Turon naif et rastigue, une Reine de la Nuit tne jeune smmoureuse qui se plant, ois Beaux enfants qui chantent aurore tin viilard méditant sur les antiques revelations et son cortege de sages, est bien asser_ pour cerire une suite de poemes immortels quand on Sappelie Mozart, que on n'a plus qu'un automne & vivre, et en soi toute fete musigue qui bouillonne plus que jamais. Et toute une part de son ime {Xexprimer encore la part germanigue Tonglemps masque mats si fortement fnvacinge, et dont Ie chant va annoncer les hymes, Tes symphonies, les Tider, les drames nationaux de tout un peuple. Car si Ton a abusé du terme pout L'Enlevement au Serai, Le Flite enchaniée est bien le premiee opera lemand, par sa_postiqu, par sa couleur harmonique, mélodique. instru mentale, et il nest gubre surprenant que Wagner n'ait plus lu d'aute partition tandis quil achevait Paral ‘Quant aux grands et nobles cheeurs du second acte, plus religieux ‘qu'ancune page catholique de. Mozart, colic y chante bien Som esperance ch un aventr meileur pour les hommes. Mais il est encore plus emouvant de pereevoir. a travers eur screite humineuse, Te pressentiment eonscient ou fron dela mort qui appeochait. TI PARTIE LE XIX* SIECLE CHAPITRE PREMIER BEETHOVEN 16 décembre 1770: Nalsanee& Bonn de Ludwig van Beethoven, une fame eriginaire dea Pays ot te dans cote ile dep dey sone tions. Son pete, aleaolgue et hovne. ex chanteur 4 aeour dr Pee Etctcur comme fa ct son grand-pere. Se mere et la file dn cuter Premier appremissagedzoas sous la direction du pere gut ky metas lavecin des Tage se trois on quate as en espérant explora too, Site precce, pus avec un haubotste, un vilonste- un erp. A par de 18, avail plus scien avec Te composteur Gtioo Neca: qu mpage Torque de Tepine de la Cour avant davoir atint sa doasims sacs Beef fait cir Te Clvecn ben tempore, bs vies de Pek. Book, Jes sonates'de Clement. L'Cdveation géngrale dy argon est complement réppte. Il ne frequent gue Teele pimaire pend pew de tomps ede toutes ve embe-al e saura jamais fare ure mulisbetion 1787, Nayage s Vienne de Beathoven, ob is at ertenatc de Mozart sans grand resulta Ilex rapele Bont par la maladie de sa mere aot Ieur ds son retour, Durant ies cing anne quill a encore psn da ot Ville att, iy trouve ss premiers protecteue: Mine de Breuning, dont i lc Eonar et son eleve — proablement aussi sa premier amostete qu Te alte cone un menfore de i alle, le come de Wale, gui Je recommandera aut arisocrates views 1792. Composition, sans doute van avoir quité Bonn du Tris op. 1 fen pm, eit a 8 Uc te co. fre, Losons peu frusctses svee Haydn, quis a parr, 1703 oes BEETHOVEN 257 1823. Achivement de la Messe Solenelle en r,s traallé pendant cing ans. Trente-ros Variations pour plano sur une valse 2 Diab 7 pore 1534.7 mai: premire audition dla Newiéme Symphonie &t de sens dela Mes. Hres grand sicos, ovations dpi Bethoven qu Ics emtend ps. La Societe vennoe des Am dl Mgue ayant fas son aul financier ce concert ceive) vat fll'ne pus avoir Het. ct ieethoven songai i fare eicetr ses naw ves cn Prat, De riches amateurs vienmo lafen lor inerenas pos de = pour vier tne tele hone 4 eur vileoy en a shargeant Gs fas du Concer Ls ‘eves ft ete nine, ce Gui gicha compltenent ni de Bectoveh, ‘La méme année, xi Quai lédié au prince Galitzin, io 833" nator, op. is ave la Gran Fugue AW" eX" Quatvors 1826, xvt Owator,"Tentntne de sues Ge Ker, love, ul a toujours regi conte Te tele de son one. Beetoven en et pron eSment eran 36: mart 1827. Grevemenmalade depuis quatre mois dune hépaite quia dégeneré en cine, Besthoven mevrt a cous un vnen age, eh STenacant ds pong Ie cl une cae (QUI ETAIT BEETHOVEN? Grice aux « Cahiers de Conversation », of Besthoven, surtout dans ls liewx publics, inserivat souvent Ta réponse & ses iterlocutcurs, nous possé~ dons sur son intimité une somme de documents sans équivalent pour aucun Pourtant @épises zones Womb subsisent dans cete existence. Le ehapte = Beethoven et les femmes en Pali pose des snipes gal nt resist toutes es investigations Les prches dante om aie quis vant toujours vu aver tn amour en tees «dont ela niolemsnen ose» Nous sav en eet quil sépritmuccessvement de ses bls {ides er amies de Tarstocrae, Eleonore de Breuning, Giuleta Guscare, Mme de Frank, Therese de Brunswick, Therese von Malfatti Mas on eM 4 Gonna ateue son. Se dlr ietre «a Vimmortle Bleue “mon ange, mon tout, mon moi» dant ona fetfouve Ie boullon dans ses fap abledeinge une me gave ce a males Sue on na jamais pu identifier on tore mine st cee Ie a a ‘element envoyee, i fee Pisqus it tout est hypothise, nous avanceron celle gui ous parat la plus pausbie, et qu'esquisait da Combarcu. I'y cut en Beethoven un tere ‘aolescent, ui = erat» sur les eunes comteses see mages Famours teas ck mpossibes. Paris il rsqut les ou ert reevoi dey Signes encourageans. I e Ivrat alors 3 Ges docaatons cheveécs ql Aéplorait le endemain. Aucune’ de crs fouades passionnées ne podkalt about Estretemps, parell au commun es mori, Besthoven Que des, Meine ont vu facing par des gaupes rnc et ass at igs ea fans, soffit des pases dont Is val fsat peniblemen ache sar ses ibs I even alors un cute ingen de i chaste moran, 258 LE XIX" SIECLE Sina ne le Cone eee spelt Pee ae ie & cet are ma dag oy oe on a fais pati eet Sat se ee eae cage pce co pm a ese en mt ey ar mm Fe ene oe He ‘ ‘ogee meg et i eo say ngs muro sy oe, soe an Go Sag Soc cm Bi a er es a cna we it Got ng, oo er a Seti x opie guar ao ec da em, wc tae eng te ee eg rac BEETHOVEN 259 SCAEE ST ie sa sie ee seh Ia Ea ay eo onan ie fern frag Se tia he Ee [ltr el oh tt sacs ecann dae ae eee L@UVRE. LES SYMPHONIES On ne cite plus guére aujourthui que pour mémoire la fameuse division de Yauvee de Beethoven en rors manic dine ay iow 30 30 Siéle par le critique russe Wilhelm Lenz des premiers esas de Seunese 3 Ja Trositme Symphonie, dela Toiskme Symphonie la Neuviem, enfin de er Ri et vie rt ce meen ee fe ea ion eden iSite anes Het oc ea ft Se SS isa ah te nes htt on a son tl: Seca nel ernie os hn in Says aang ls ee fers St set eat pene Be Sta setae Mya 8 mle poe ten nO sonal i ae el, On Ee ee ne Sh se ate rsdn ait tac ‘Queiques respectucuses Fetouches, as 260 LE XIX" SIECLE rege tines isin mace i Sa Pe le imme i ppt ie tt Essences masses ot repute, scutes, charges soulignt 1 BEETHOVEN sot lomestcité pour devene conductrices des ethnics, apport toute une gumme ‘Faceents mysterieun imperaits, menagant. Becthoven est archtecte junque dan son instrumentation. If sate par grands bles, cords, bois eutes, de poids egal I ege avec eu Us Plans success, un reli sonore snconnu suparavant, Féguvaent en qulgue fered a seophonie pr appr emepeemonsual tte; i et bien Te pore du rand orehetre symphonnue qua rap sat tout Te XIX sce, une notable pute du 93°, e fount encore fe nd des Fresques de Messiaen. des Gruppen de Stockhausen, Les symphonies de Beethonen ont pris pour nous un aspeetelsonné gui tiem Beaucoup Is sgucur de fur srucure tonal pei, rapptce jsqu' aStte, Mas eet affmationtenace del tonalite pls souvent Ale premier theme, est chez le matte un principe la fos Je force, de ‘inite/de grandeur st unfé technique, Cex le cent de ce bite, ee iment gui fat de a Cnguitme Symphonie wn bloe musi) sans une tlle vce son legendaire molt de quatre notes ul tent une tele place dans Structure de Teeuvee que Ton a pu jstcment le consider comme une ‘cellule cytique»- On sat par les nombreux cahier desquisse qui sont parvemisjsgu'a nous que Beethoven moltiplatlesebauches ls breullons, Fatuait et se cortgeit beaucoup avant de Waréter 4 une version etiniine Ae tel oa tel Tagment, Sen peitcipaux themes Ctaient le felt de mates fetouches. On en déduit Une cersine eticale chee tut a. invention Imélodigue. C'est buen pluto le signe un nowel age de la musique, la ‘elleureillstration du mot de List sur la pomace qui prcexise desormals Ino et la moddle selon se besos. 'os, phenome nouveau ass tne quvie asev peu ctendue,rlafement 3 eles du XVI sles 138 ‘uméros pour une carrier. presque deun fo plus longue que elie Je Mozart Urs morceaun de cttonstance, sans Gout, n'cn sont pas absent comme Ta pitoresque Bute de Viroria. Mais la plupan des aves san ‘hordes par Beethoven comme une avenureineicue: expression me {Ge clbotce d'une confidence de ples en pls profonde: Les toques de la ingugme Symphonie so parialieement tous utonnantes aut es Juger a lour result La sombre et majsucise thetorque de andane est true de version precédentes une louneur ase trivia Guat aux quatre fameuses note inal, so, sl, mt», est pene de Beene due de te eid, non Sans débats, pour ce moti d'une brivets,presauc Primitive, mas dune tlle resonance dramatiqu, et capable Je soutenit Is Bi aie developmen ‘ous connaisons trp le symphonies de Beethoven, comme les palais, les states vane eugenous pons main et Sole Nowe sto es cepenant qu'eles font pate de ces chefed'euve. que Ton reascouvte {oQjours, ala faveur d'un Gelirage acuveas, dune Heureuse disposition esprit ou une exécution hors pate Nowe aurons sans doute peine 3 ous remetite au dizpason de" Romsin Rolland, qui voit = un monde Planétir en fusion» dams le finale de la Nevnieme, devena pout nous Un ‘temple du gigamisme par entassement gus Ton na gue trop gop et dot 8 ercusion systematigue, cymbals, timbales, tangle, pone Casi fous basoursit plus quelle ne noun ena aloe ue Pntroducionerchestale de ce Finale et admirable). Mas que Karajan eves aguete Sur Ie monet 262 LE XIX" SIECLE de ta Huitiéme, et nous revoilasubjugués par les proportions monumentales (Que Beethoven’ donnees i ost ancien divertisement, transforme en poéme Gesthme. Rien d'tonnant sides musicens cltivés mais imbus de tradition ‘comme Ferdinand Hiller &t Mendelssohn n'y comprenaient rien, Tui impri sean ‘un Banal mouvernent-devalse,et si Wagner fut le premier & savoir le ‘iriger exactement FIDELIO. MISSA SOLEMNIS on sha easy ny ais te ae state 8 cs a mmr Boal se a ln ae idee Ai cn ft on vege re te el Se munis go eng ma Me ee seamen een ata npr mae ete cen arn cir ae cn, Ea, ee em, a, con can wean cine ef a ao ae me rae Soe ea as ‘ed ce i oe ae oe en SG ns dna Re ee Bmw pr ini Bee ane fe ae come i Sen a Secs Eee Gig a We Socata Beton cm i i 0, Ma seers hoa a ae Se cect mmc dn vans ven ete BEETHOVEN 263 Tides, si fin dans sa modeste coupe seophigue, ss transitions du pao, et que Schubert et Schumann euren oujouts eur chevet. [ace SONATES ET QUATUORS Lnisoire du XIX siete musical serait incompréhensbe si fon emetait ta Mess, les symphonis de Beethoven, comme leur dtraceurs modetnes fous) initeraietpresue. Cinque, Sepiome, thitieme.scherzes de Teroic, de la Newiome, tant de musiques douses @une muscular Inconnue avant eles, gl les amaentieisbement pout Uavenit Pourtant, is symphonies ne son paste demict fot de Beethoven, Si prodigcusement gui en large Te eae, quil en oppose les Me, My eat encore lish des wadivons de carur, de syne Tusque dans I Nawvion, om ee cadens, ds ass, cao amon Gch gut viennent tut droit de Phertage du Xv see ‘Gest 'dans ves trentedeun sonst pour plano et ss seize quatuos, comme.on le resonaitajound'ho unandmement, que Beshoven es Te pls fyand inventeur ete plas fran poet, «qui et ai Te pus lin au-dedans EE'imeme», selon ia juste formule de M, Claude Rostand La musique {Sion efet pour le lngage de sa ve initiate, revolt ante son ame esting, lute pour sumomter celle, réve de Tenstence de passion ete Soni paragts gps cc gn de rman ct et ils auraent veut Eue- La musigue de chambre il pees dexprier ce {fends de soi beaucoup plus Hitrement que symphonic dont i doit Soutenit out de bras Tenorme appari! et Ob it sengage chaque fos van le public dane ane péiteuse pe NNoublions pas non plus uc Te clavier lait le prolongement te pus aturel de sa pensée pour Besthoven, panne tpi depu son enfaee, AEdalnar le brio ds itunes de carrie mais a Jou tres personnel TE chronologic pare mieu i que nimportegisle analyse. sonate nmi bémal majeur, op. 7 avec sons Largo def gravee ramaigus, 8 ie publceen 1797 La passant ct mélancoigne sone en re "3 Ue Top. 10, Ela fameuse Pshttque date Se 1798, doe anricres de deux ans 4 la Premite Symphonie encores proche de Haydn, La'sonate en le beta majeur, op. 36, aver ses-admirales variations, ext de 1801. La, sonate “dust uma fantasia » of 2-de Top. 27 la'2 Gai de Lune» selon la <&tomination ouiltonegue de Relist — cste quintessence de la Frere te a fugue romantguts, ext de 1802, Fannge de a Dewsteme Symp nue, charmante et robust, ais peri de conventions ston Ta compa au {Pesto alalo» dela sate. Tan fe genie de Besthoven le pose ivan. tat son fespest use wadtinnel fe ramine en ares (Lss see ie ion arent pu dca Beshone aes nauguré depuis un bon moment sa seconde period quand ee 4 symphonis mit pas encore sot dela premiere) On Observe parts rank 268 LE XIX" SIECLE es oscillations au cours de la méme pice. Dans le scherzo de la sonate Sp. 26, fe romantisme da sentiment abite une forme toujours classique de Ghupe, Tandis ue par sa facture libre et son esprit inguiet Tallegro qui oe ascii tate See ate Se reac frie ce oe ee fas tes Se tn salt a ale BEETHOVEN 265 ‘ment pas pour les programmes des concers-exhibitins, Les. grammaiiens peuvent bien seflorecr dy roconstiver ks schemas clssigues. Ces schemas fmt vole en morceaux sous Te pos et tes ches dune pence qu daigne a feine se soocier du clavier quelle uilise de fs cette feputation Je a= eur» piamstigue qu'on eve longtemps, méme pour Debussy. Tes demmitres Sonates'de'Beethoven. Novs sommes mieux pases aujourd'hui pour svoir Ge qielesapportent avec leurs extensions dans Taigy et le grave Mais ce ne sont encore que des dts. Tands gue tadagio de Lop. 106 devient une expedition dans un pays musical toalementinconn los rement prospecte depuis, conte d hallucinations, de torment, ob Bec thoven fait des decouvetes dont on n'a poutee point encore tie touts Tes consequences. Etune autre aventre single hi fit ste, a fugue dans sa Sapere independance ‘Au cours des sonates op. 109 et 110, qelgucsformulestraditioneles tentent un retour, mas pour sre aust balances pa les eythmesimperien, fageurs ou Te grand soulle Gt cunuhile, Fangants oe Top. 100 tant Favtculiéement cmouvant. Et comment ne pos signler ss mo parti tat Se Deautes, les variations de ett sont tle ehaptre autobiographique Top. 110, composée apres Ia maladie de 182 tel succede fe raidnvement de la volont, Semdense de toute une exstence? Mais insurpaseable het crewre rox dans ce terme dopsrscomigus''— ep. IT le tent I pus suave. Ie pls immateriel Je toute 1a mwsigue, que Bevthoven prctpite dans a Eataraete des variations, do elle revien, encore plus inetble, par un vt ui est-une Wansiguation. op. Tit a que deux mowcement Rien ‘aurat pu soeoder& la subline arcte. Ce wat pls ssulement la fn Jel Uma de toute ls sonite de pian, Bscthoven Fa tague dss mans de ayn de Movart relive, ne srl, clgante avec ss alternanecs de bonne ‘eonpagnic: AU cours de vingt années ia shangee en posmes une tele densité que St forme, apres Tui, naira plas de see, Schumann s'y essalera fencore quciuetos, ct ee ne Seront ps ex grands pages, Listen fora Wine Soule experience, sans pouverr se dspartir de st seine rapooiue Evo bapusers«sonaes » den suites de pices srs lis: Ensues ny fu as gure sous ce nom que de acadmsne 0 os des sigs Becthoven ayant tout fit die la sonaterevient au quatwor qui avait las depuis ix ans. Ce sera la caine. ds si Jeries qustwory da louzieme au sense, entre 1822 et 1826. Ine faut plus y eehereher la bate sonore, = ssmpbonique», de leurs fer de Ido 8 (810. Le pur ealagement des ‘cores dans Tadagio du. 12" ea-exceptionnl, Becthoven Songe encore moins que dans Ses sonates aux exésutants Cvemusls, ut ‘echnigue de Farehet musique d'un sour mais dant I gene sé de sa [rope infirmiesom_clargisemem con” approfondicement Un el eine domine encore tos es shefs-d uve, ke Ueizieme Quay ep 90, ace se si mouverents, ass rangers que posible, quot que Ton ea its un retour aun Swen da ltrs son Preto qu feet Teur mousse Blase toutes les Reines Mab et Arcs By romantsme prochain, ls variations Tanda, le charme dela danse als eesc, admirable meditation dl 266 LE XIX" SIECLE Cavatine toujours ces tes badins, une fércitéseerte, pour Tes pages les plus sublimes: = Vous voulez des cavatines, tas de beculs et anes? En olla une»), Lop. 130 devait se terminer sut Ta gigantesque Fugue, dans Ja meme tonalite de i bémol majeur. Epouvantés par les dimensions et i placable sevérte de ce finale, Pediteur et les amis de Beethoven le conjure Fent de le remplacer, Beethoven y consentit, non sans lute, et dépécha un fllegro charmant, mais qui fat mesurer toute la distance avee ce qu'il rivait| ddans sa seule impulsion, Jouer comme on Te Tat toujours Vallegro a Ticu de la Grande Fugue publige sous Top. 133, cest mutiler ce chel-d'euvte qui ‘xt aver les sonates 106 et T11 un des plus grands monuments de Beethoven, fencore plus magnifique, quoique bien moins conmu, que la Neuvieme et la Messe. 'A propos de la Grande Fugue et de celle de Vop. 106, Piere Boulez ‘observe tres justement qu'elle sont un confit entre des formes qui restent fe symbole dv syle rigoureux ct une peasée harmonique qui s’émancipe avec tine virulence acerue ». Crest un dame purement musical parmi tous les futres drames de Beethoven, et dont il sort en vaingueut magistral. Nous fjouterone que ce conftest beaucoup moins sensible dans la fugue du Credo, parce que Becthoven, malré la batalle Kgendaire qu'il lui iva, Iut ‘donna’ des solutions relativement tradiionnelles, en somme imposées par le cadre de la Messe. ‘On pourrait encore parler indéiniment de la logique supréme du views Beethoven liguidant toute a scholastique- On pouraitseruer longtemps. la simplicité, presque ingenve oo asetigue, dans les quatuors comme dans les Sonates, des cellules mélodiques et ythmiques, dont les mutations, Tépa- rouissement se passent au plus haut niveau de la forme, mais une forme Sans cesse recréee,reivente, exclvant tout formalisme, sans eesse nourrie {Ge vie. de combats, de Iyrisme, Mais aurions-nous pour autant progressé vers te caur de ces ceuvres prodigieuses ? Les Titérateurs se sont rués sur le Beethoven des dernitres années, tes vainement, hormis Thomas Mann, sss bon musicien qu'gerivan évocsteur dans ses pages du Docteur Faustus sur Top. IT, Mais une analyse en rege, isolant les ponts, conduits modulants ‘canons, sujes et reponse, ext encore lus inutile. André Bowcourechliey 3 non’ ‘dans. st retarguable monggraphic de Beethoven : le. vocabulaire musical indispensable Tetade de ces ceuvees nexiste pas. Cest assez die ls place qu'elle dendront encore dans Favenir dela musique ‘Un an apres Pop. 111, Beethoven rouvrait son piano pour les Tren trois Variations sur x theme de Diabell op. 120, non moins révolution aires & leur fagon que la Sonate 106 qu'elle alent en durée. Dis lx Dremidre mesure, Beethoven plic dans sa poigne Vinnocent thie de vals. fue mimporte quel autre prtexte pouvaitremplacer. Lui qul a dt éerit av Shure de trente auvres les pls Gourdissanes ov les plus émouvantes Variations de Tere classigue il va encore les wanseender. len fait une suite Ge metamorphoses,cPevenements musicaux independants les uns des autres Felis pourtant dans une unite presque inexplicable, ot notion de théme e tout eas a ee pulverise. Son imagination debridge Wore une fete fantassue falopante, confidentielle, humorstique, semce de surprises & tout instant Samais il n'a Ge plus brillant, plus en verve, et jamais plus loigné de la BEETHOVEN 267 virwosit rai, Son dernier dveissemen i fon ose enor employer un tel mot pour tell page etn tole de gene "Gud on sng ec tetas apt aun programs Schubert sai all 6) orm das ia'gravte vee les eum premiers ouvements qui devenaitcpineux de > lave dun moweat psi sche ei eg ate fampose aurait ce provoirement romps. Tous ls grands mais. oo Somme cespannes. &Timapiation, Un omeniqae. comme. Schubert Sgageant Ge plas en pls itimement dang ses eres repugnat te mmiettsur un clche ans que Tt fait sans aucun complexe un music” Gavxvur I aut done mn de eb sa symponte en endant gui int une inspiration digne dl, et por iavaller sur avis ices, dont W'ncuatjamats 8 cour On fe’ peur erire en tout cas quit aut abs dan cede wuvre parce qui © meprenat sr a ale, ou pose Ten onfomisme ju vulir signer une symphonic en deux mowvemen' WEBER ET SCHUBERT 2a Mais plus que de chercher la elf intouvable de este cnigme, mieux vaut essayer de se relaive une orile Ia fois ingsnue et tes atentve digne de ce chefa'euvte soltaite dans som Epoque, avec sa compte liber harmonique — le second mouvement mest pos comme Vexgsra a ge en re majeur, relatif est miner, mai em i majeur les modulations du Second théme de est andant, sur le dialogue de la clarinet et Ju hautboi, pasent en quelques mesures par Sept tonaliés — aver son orchestration EEanspaente d'une s dnerte sare, ct ses mélodes i chantates Te theme des violoncles, dans Taller, ext un Linder — dune doucetistese Semblant chercher ue issue pours herr toujours a musique sombre et Sbrupte gut es fetint prsonmitres. Tis Newisme, ts © Grande» enw majeur, refusce en 1828 & Vienne par la Phifharmonique. 4 qui Schubert Tora peu apr avoir ont, Feparatgrice 4 Schuman dui la Uésowvnt en 1859 chez Ferdinand Schu” bert, Tun des freres de Franz, dans on monceau de manuserit ined Gonige 4 Mendesohn, ele cat exceute deux mots apres sous sa rection fu Gewandhas de Leiprig Mais son sues ft modente et em tout carta inca. A Paris, le céebre Habeneck, directeur des Concerts du Conservatoire, dul avait revle Beethoven aux Franais la mit en repetition. A Londres lie ut condarmce par les instruments Royal Phiarmonic Orchest ‘9 poullaient de rire en la dchitrant. Partout ss executions furet us ves les anes 1920-30 ol Toscanini ete autes grands che la en eatin. Il nous es mposnble de eomprendre ce dean de pres Fun sicle pour une uve acsbsllant,heureuse, bien somante, op longue peuteure de" dit miles, mais pace quele debonde de. chante Schumann’ temargu® premise, dans a belle tide ql icone Gqele est cotierement indpendante de Besthoven, dont la mort Fannce ctdente,quogue deplore par chuber, semble bien Pasir alfanch un Pode ai fin Grasant ct tascinan. En onan i une euvre de ete fmpleur Sen uni sas ul mposr Te coset Sun» plan tonal » qui servait merle i genie de Beethoven mals pont tous les temperaments marca Schubert anaongait les grandes Cpopecr spmphonigues de Bruckner, de Mah lev et de Srausa sans urs excrotances, carson + Ut majeur», toute pean Welle sit, est parfaitementproportonnés ‘Gest cependan la musigue de chambre qui content avec les lieder les plus pures seuss de Schubert, parce il sy autrse I pus de bere, uc les cordes et le piano sont den insruments chanteus comme vO mane, et pour chert des interprets de eer, Use quatre chete-d uve Uuniverelement reconnus sont les Oustuors en la mineur de 1824, en re Imineur een to! majeur, tous deax de 1826, ct le Quiet 4 cords eh ‘majeur Ge 828, Ce-quntte, avec la base veloute ef chleureuse de 503 ‘eux violoneeles, est sans doute = le chotdauvee de cee chefed eure» far Tlevationspiiulle de son adagio, parla mais, la maturité dela forme avxqueles Schubert ateint dans les dermers mois de saves On fetrouve dans le quatuor en la mineur Te ied nosalgigue Les Dieux dela Gece, dans ectien ré minevr le lied de La Jeune File ct ta Mort. Mais ce 1 sont pas des rede, Templo d'un materi thematique éproune, Schubert Sait que'ces melodies, conics aun voix insramentaly ne dpendant pls Paroles d'un posme. vont deployer tout leur Iyrime, Avot un fat 284 LE XIX" SIECLE WEBER ET SCHUBERT 2s un ait assez équent chez Schubert et révateur des nature. Au conteaire {ex musigues Is plus poignantes de Movart qui 'achevent souvent ar ine pirouette ramenant Vimoucinee, Octo, ete were aux Couleurs print tres, bleu dazur, vert emolelle, argeit, sassombrit dans son” deriet fnowement svee un andante presque tagigue. Langosse fundbre resurgt fmeme sou les sages les pls rates dela ‘Ler sonstes pour piano de Schubert, dont Ia pls belle est sans doute Trop. 42 en ls mincur! de 1825, ignorent les formidabes distortions ue Beethoven venat de faire sobie si siennes. Fle restnt a pea prs eles fu cadre clasigos, mais y repandent une semble tute ewe. le pss Souvent avec Ta eomplcité des Heder. i ich lls soent,om leur pTere nuove les cours pages des Iprompis, dex Moments minicar ore un guire tesor melodue, tout fat erangee dans sn tte sans appre at tio en surface des rondos, des caprecios broches par Weber pour ses anertsdeslons et gu devance mains recs ieee ~ de Mendsison, Schumann et de Chopin. Langtemps meconnue parce que ses grandes itil etraaient es paniste Ta Wandererphunsc ext pssce a per foie des interprets moderns, mais pour Satter les réscrvs de gules ensure aque Schubert, pour pie mécene tres fortune gu Travat dice,» svalie aves le let de velosté de Hummel, Pancieneleve Ge Movart et de Salieri, dont les improvisations faisient fufeur 4. Vienne Mais Shubert en quelque ciconsange que ce fit ne powa ren vot Commun avec ce preudovlssigue clean et vile, La Wanderesphante, forte de lie sonate dont ls mounements se jovent sans herruption, omporte des tas de vituoie que Schuler, pani moyen, exceutat Fears ace mal, mais ui se fondent dan Ie climatpodtque de Tew, cet cerance sous Torage’ died dsj tre sombre: du « Wanderer", IS Voyageur, nterompuc sculemen par un scherzo ‘en sol ars ttfing, mals uel pe insite ih Tota de peoranon fugue, qui toure court danse final de ls Wane rerphantasie, now raméne In cotroverse, pls ou moins apanceaujoue GF se les hsutsances de Schubert. Ons rappel gue dae les derners Inois dea vie, i avat projet de reprene des legons de antrepoint vee Un théorcen vieanos, Simon Sechir Alfed Eanstin se demande avec Fson ce que Schubert, aupres de Scehir,aurait pu apprendre qui ne si fas. semble navoir gue connu de Bach ct tardvement, que Le Clavecin Bren wemper, dont om pergit quelgucs rminiscences dans ses dernier «eure. Misi avait ea forme ts tt a ontrepint moearten, et sr ce model, ila pu remplr sa musique W'egne de Taguespfatement bien consttses. Son uve fourmlle de passages an contrepint instinct Si 4 le poussc pas pls loin est quc\son Eenielimpide se cule micux des fogmes moins strict, mals gui ne at pas eonfondre ae Fimprovis Son, Schubert situ itv. meme quand if seoute chance un pew trop fomplaisammert. Auprés des monuments» structures» beethovenennes, slennesapparaissent bien ingnues, Mais quot? Personne n'a jamal parle de Tégaer 4 Becthoven, Cla empéehe pom quil sot apres Beethoven apne et Schumann. Tun ds guste plus grande musiiny da NI Sie allemand. ‘ pan 7 : (CHAPITRE Ht ROSSINI, LE « GRAND OPERA » Nous avons dj eu plsiurs foi au cours de ete Histoire, quand ous sordins Te musique Ge thede le sentiment de ogra, eh To cos Ae petncr Nous allons Teper encore sowent au cous dela periods ‘Ene ngule nouscnrons maintenant ee gut rtend sur la premitre mote axe stele Tiecthoven peut bien écrit ses symphonics, boueverser ise ters enc ons st dere any cur onan: perspectives aut quelques hommes. de Val génie qu vont Seeder Coo chonement se Jrouent dans un ause monde, quis ignorent Aris Safvent tes fon, pour Is composites operas: persuades de fepetsenter la fore supréme de a sige. = ell qui saree directement fcc onan ete opin or ules gil emt Torunes quis gagnes es bonnes gon eur déerne, les hate fonction, Quon far sen AU jugement de ces seigeur, fs euvres de FAllemand SDitaire ex mal rene ors dagnent 9 Jeter un coup al ne sont gu jer eons demon d'un encenagu gu ete de masque son ante sans femides une impursance a la lod Si Ton prvint leur fare {qlee sont ps eniremet depourus de science, se hitent ajo Fy Guiun tel gene de savovr serait neste ala sone, ola regle or ex ‘Shamer et deouvor fe ps grand nombre en asa parler Hs passions su naturel TC chapite est asez complexe, bien gu'ily soit question eouvrages au ele sont gue, gui pochem plu Par une simplicte proche de indigenes. Tals Pease de ours voyage de leurs rencontre, de tout ce que feof, Le patonalisme museal qui gorme un peu Patou nfempeche pst {uc dans les memes pays se constue ct wiomphe un genre coumopaie ire tous. «pad oper En Frances es ance rvoltlonnaies ont suscit gimmenses compen sions corals dont fe nombre descents Staite pusgue en pipe tout ic peuple devat y paper, hymns. paitques, Te. Dew pour 1 ttc de Pure Supreme, chants de vitor. ebansfanebre, chants ani ‘Siren, dthyambes ey homer de greutre, dx epous republics four inauguration 'un tempi de fs Liberté, soutens par des ballon Fhnumenises, Toutes les brs de Pepogue, Gosse, Mehul, Lest at Canin Gow vaeren nes mene crv smc tp plus tard ans leurs hymnes impevatn aces avaun de propags Sobre, aes moresaut, Weleuenes populate, pros ues redo ROSSINI — LE « GRAND OPER: 287 parfoissulevés d'un vértableélanrévoltionnair d'une facture simpli, prohiant le contrepein. les variations, les developpemens thats. Ce Feeroire content es. pages ul Vivraint-certanemen engore. dane un peuple moins rebelle au chant ensemble que les Frans dcpais un sel, Le temps des grandes fetes cvaques revol ows aes chanes Se retro- vérent dans a confection des opcras-somigucy i survveient ls alates tla sensibleic du style Marie Antoinette, et qua avaien reste pas te Falfiche, méme en pleine Tereur. La plapart de ces auteurs poutsivirent lear indistre josgue sous Ia Restauration. Quand Yun Gut, clu qu lt pie a plus ferme, sempare d'un Ivete de quelques couleurs eigicu. Ss. quill y ékve Faricte jaqu's la romance, on rie au. chekdauvre lnmortel, &t ces le Joseph de Mehul (1807) qui pact pour une caeere de ent ans et dont tous Tes thors fangs chanteron encore le grand air dans ies premiers temps de Fenegisiement ectgue Dans ect arisinatroneonnant, que dik mesures de Mozart rejettnt a gant —et que Mozart allursdéconcete, Don un & Paris en 1808 et fn demi-for, on Tu repoche = un exes de masque » et a ertigus concit fue Te mai allemand'n'a ren Grit = qo pulse glee La Bonne file Ui ta Prascata un LUvGt CHERUN! (1760-1849), Florentine France 8 Tage de vingthuit an et bint natraig,fournisecur de chants revoltionnalres, assez mal vu de Napoleon, porte au pinacie pa la Resta ration, surintendan de fa sigue, deter Conservato Tse, pouvait sins doute ser foclement faite figure de ous est Incompechensibe, c'est que Haydn. ct Besthoven and estime, que Beriog 3 ei devant les villes lores ait ven ut « un rode sous tous les rapport sunes masisens, gue Schumann a Sigement sir et pos tnd eneore Hans de Bulow Tut lene conserve leur auiration. Letrs isons nous echappen, gui caint sane outs fondées Sut Thonorabiité de Thome, sue une cerane folie de son snseignement Torque Ie nom de" Cherubini pase dane nos memoies i vogue surtout te portrait par Ingres (un Ingres pet inspite) du macs fenouns Sue couronne une mise pltst menage et tre bitumeuse, Nous mettons nore sur cute igure Bourecone quelques ancedtes, son exccration de Weber ct de Becthoven, Tchr de Tan sn fl Gaccuel Lint au Conservatoire, som sobriquet de = Royer-Collard dela musique", mals ‘ee beaucoup plus de pene un seul de ses a. 7 ™ Nous dcwons. Mme: Maria Callas, ative par ks effets de fucur quelle ypouait pace, exhumation dela Métee de Cherub, ui date de 197. Das les pontsneuts et flonfions de Touvertre, eS I plus morne ‘temple d'un plewdo-lassicime que a Jamas ffleuré une Ombre de vie gu. ne parvient meme pas a Tespoce de pompe de académiame somséqucnt es une musguete tracée par une main timorce sur une fable sauna drt de Vagus epigones de Ducts ont cpongé out le sang, qui on due 8 une inspite. Cer die limsigitanees, Je ican communs se vou Jobablement noble et srieux ee gui Iu retire méme le petits agrements cs flortures que le moindrefabricant de Fepoque savait turner. Mais pas elon non pl ‘on pls pour essyer de tate une station muskale ou drama gue, Les queues = grands ais» tombent& pats Pas un casemble eu 90 un peu ctf, ps un finale de qulgue ample Le rea du Jerr see 288 LE XIX" SIECLE Sem del a Pace ee lap ne ot cepts st ; Fer bates acct saat nt i we Se ae ty i peter Etc em rah rangle Ce ect tera enstnte e Sp Seat ROSSINI — LE» GRAND OPERA» 29 APPARITION DE ROSSINI Se ici Py ty Sa et Sepensts inet eam Re es ne mated os ise gt tae a et Te er hee gre be ete a pc cae eee ae econ Tol co ri i a arise ade i santas att Ros orcilles. Corres ere ee td line ke a asec 290 LE XIN" SIECLE wa, ECE ad a pe . aurgucles outa en TRe3 une Pete Mee Soleneles quit deat a Diu le Pee en Secsant suprés de Iu des reminneences de opera outle quill troaverat Cette Pete: Messe es dailleurs une vaste partition 0 lex vocals tht ‘sient aves fs hommages d'un musiten cutive aut views mates dU X¥ Sele italien Statute 4 Pesaro cn T864, grandolicier dela Légion hon ‘eur, haut dignitsire de tous les grands ores suropeens, Restnt mourat fe 13 novembre 186K 4 sontante sei ans, ayant son chevet deux de ces Brineesses di ehant pour lsgulles sl avait tant crit, Maria Alboni et Adelina Pati, qu'il appeait sa = picola Patina LE REGNE DE MEYERBEER On vex souvent iterogé sur Is retraite premature de Rot, que Senda sea cnesemen ete 1819.1 fat te bp de "epkusme’ dvsepne de Thomme, Rosin Gait ps de ee wuneimpériewse zene IniGcue posse A rer Ine pt eopendant Bs non pus sa dcckon J our au lenenan, canme Te vouiaient Sern nce: Mail sea ue Guu i sve a fort insit parce ily doh son stn. ls meat satut des ‘eaves neuen il pat surgi sles eae ates de Meyer as 28 LE XIN" SIBCLE ta voie qu avait contribu a ouvir. Hse retusa enter en compétition see ce veabbat» comme id MeveReen (179171864), irclie Derinois, de son vtai nom Jacob Libmann Beer) avait pute cla dun des parents, Meyer, gui fu Teguatsa fortune, et adopts un peu pis tard le prenom de Giacome pour tte ln mode faeme:Pége Sda abord Fe pane avy Cement sa composition vee Faby Vogler, chee ku encontra Weber, son Tne desi ans quine tarda pasa deveir son ami M debuta par Jeux Stories Die olla Nate, Ee View de Jeph pis wt opéracomigue Steed (1813), dont Weber, guile die Tous es ha imisiguc.s vraiment allemande%, bien quelle reparst aust du coe de Gee ex de Mehul, Aimeteh ayant gubre rus, Meyerbeer désourape pens ase fate plane viruoue Male sur te onal de Soir it putt Four Malic et'ne tarda pas.) donner une Jeni-dousaine d'ourages Smclenceusanent algae sur opera seri et sue Resin ete ates SEmromite neonscuter Emma df Reshurys (1819) qui fierce Weber fureur a fa transom cone Part allemand. 1 Croton Ey (828), fom presen suets durable : ; Paps un premier scour 8 Pari, pour y ier le cerrain qu ui evsit para favorable ity evenat en 1830 pour douze ans, ct debut &TOpsta Ex'rovemire 1831 ave le tomphe facasant de Rohert le Die. Ah {tur cLcnliguestransponce ne Goutfent pas avo cu la evlation un ine, Meyetbeer Gat enfin lance, qutante ans Pallent, caleulateur Srerchantarcorie tous Te atts i pit cing ans pour cchfaudet son Sond opeta's fangs» Ler Nugunots (1830) Cate longue atente cat Shst une adrewe tctiges, Ele exalt Fengovement a euros des P Siew, qui aclamerent nouvel ouvrage encore pls fllement gue Rober Diunic'Em Allemagne, fe sucts de ces operas al beaucoup pus mii Leno de: Pruse appelaeependant Meyerbeer en 1882 Berlin pour § devenir ivecteur gerade ln musigue a la place de Sponin que se meus tendatent impossible, Il fit déormais fe pus souvent la havete Entre les ux capitaee, emanate rebapsant ses partons en conse Gurnee Ainsh Das Fidlger iv Schleen (Le Camp de Silese) devenait four Par Topetacomigue 1 Ete dy Nord, sur les ameurs de Catherine True Piene le Grand tandis que Le Parion de. Plame. ante opr covniue brtonnant, elt rarsformé en une Dinorah pour lego allemand Maisteest a la France quit desinait bord sx deux dears grands petas Le Prophere (1889) et Leafieaine qu'il corgeait encore and Rout 4 Pacts en 1864, Ele iat reprsentce Tannée suivante. dans Rmosphére admiration qua eligeuse. Le scl eriuque qu se fit permis des reierves, Ales Azzrdo Ava dire parce il jugealt Meyerbeer oP fvanr-grde! pasa pour un vrai goujat Dx mois ps tad, on clebrat ene da «ehe-dcuvre >a eas probalementunigue dans Thistle dk notre Optra. Meyeroer a sombré depuscinquante ans dans une tlle faite qui ne peut plus tre question Ge Tatiaguer Nous sommes davanage amuses Fuand? ous retherchony dans des dsgucs de ps en pls ates cs ais, sMoweaun gut bouteverstrent sor grandparents ce dont raffolrent jus 318 ey plas grands cantcure at Metropolitan Opera de New York, en ROSSINI — LE « GRAND OPERA» 9 1890 ct 1905, dans Les Huguenots Nelly Melba, Felis Livin, Ll Lehmann, es fees de esate, Cars, Pol Plnson Jouret ee). Mas bi ‘ite on comprendde nouveau le mepris que vouaint ce faseur toujours Aromphant ls vseables artes gu pyaie dune vie prec, harssane, Keer intansigence ct leur sneerie, Wagner, Schuman ul pout tou Srnptetend du Prophitefrivai ane dats 1849, el dela pretation, egal esos unt es morse Gommenane chase, Meserbcer et un pase min, Des nes "iineres anes vevien encore ltr son habit fart © sur ce mot, Mejrbaer, langue de Seriber posse bch ees tour de main ds indus Gu thate ct ajourdha Gu cinema, gl ont tr principe devise as estar Te publ dan ses penchant ks ps Indices, fut ent prarant pala bourouare Ju setae Filion de Gover sq’ Fars Man queen ouvre Robert e Diabe la scene ut in pon sabre, le ballet do 3 ace, ou Amina dans le cimetere Cum eek en rues, sur Tapel du “Roy des Enfes des nonnes damngst Seren de ur tomean cr cansnt une acehanae Un simple soup fa Sor ets pases 9 revele dase ptevses indigenes de err iiy' pas ombre dongnaié cher ce cosmopolte que on ne peut ratacher 4 aucun cole nationale Hes ven en iaeur dere Auber et Rossin I amalgune is pls late romance ranges etre aliens. Torches ronflant de Caine Te, Mas tate che ha un te ps tos pls vue guc shez scx sntempoains. Onn i connat pa ae args percnci I posse jnquau rile lev repetitions Ge my Je ‘ses amsantes dane oper oie, dj ncongract da opera fr Tes as tks enemies den Hunn, vhiulnt ds rengaincy poe stevaun de bois Mes sermentsct'ma fol Gane ls Bencetion det Poigrars) son calgus sur um schema imma, avec eesend ft eux de Ronni ct grime, ans ag, out soe Pt Te chat des ombones et stl Ei en sera isi ase dans £m aun Sra i aie de eure, Mae da morceau d'inetions pastrals et pres comme Ie pet char fein SSsond act des Mig, accompagemen instrumental ne paren Ps 1 2°degnger de sa rose Caras mine dont Fapohcose sera marche da" Prophe. se sommes genie pompriae. Convenon® gue Se Imsigutes onitraces portent les chanteur i conion gus pusent fait sane tance fx noc records gts par Te pubic Le tor des Faget, Rol, monte das e Sept dk xgauconteat dee 3 at bmol tue bel dans le da da 4 acts Valeting une falcon la me voix gue os sopranos damages — a plsieas gone das son et Marguerite, soprana Igoe. Jung's con. in atpe a moinde owe de tmamtsme dae ete musique un ami Weber et gu et conemporine de Schumann de Chopin, de List. Meyerecr n'a jamais soupgonne que le sere une nouvelc couleur ‘male at dana harmon La snc reste oujur slate, peeve Son peste, domi retour st agence sane fi cs clement repose ‘ures itunes pls conventional ls plese Tas nen ils Hien nos appear Akemi de Su thse "ou ew, Ces parce gu Te protstan Ragul ae Nang 200 LE XIX" SIECLE amoureus de la catholique Valentine de Sait-Bris qui ne aime pas moins, fru givele le yompait a la suite de guiproquos vaodevilesques eta elise Sa'main. Sur quot le vieux pere noble Saint-Bris, pour venger Poutrage fait fa Tiles decide ses amis A exterminer les heretiques. Dans Le Prophte FFanabeptise dean de Leyde, qui fut en réalité un énerguméne polygame avec inset epouses, se perd pou les bear yeux de sa faneée Bertha LES EMULES FRANCAIS DE MEYERBEER Meyerboer cut un rival et un imitateur direct en la petsonne de socquen Fromenthal-Llte Levy, dit Halkvy (1799-1862), Parisien de bonne ompagnie, "i Ton en juge par la longue amitié que Tui portit, tout en fdctestam s4 musique, Delaroix, difficile dans ses relations. De ses trente et quelques operas, aucun ‘mattegnit au gigantesque. succes de La. Juive i835), terrible mélodrame medieval et raciste. La Juive Rachel, amoureuse {a prince chrétn Léopold, Je dénonce comme son amant quand clle apprend quest maric, Elle Ivi fait encourir ainsi la peine capitale, Mais tlle est elleméme eondamnée au bicher parle cardinal Brogni, Au moment bell expire dans les flammes, Brognk apprend dela bouche do jit Eleazar ‘que cette Rachel quil a fait briler ait sa fille. Cest toujours, comme chee Meyerbeer, le dfile devant la ramp, dans un ordre tres eeu, du fort i soprano dramatique, du soprano ger, de la basse. Les répétitions de mots sont encore plus fasidieuses — ou eomigues. La longue romance fi vowalises de Rachel, au second acte, est presque tout eniére rite sur Tes trois mots: «Il va venie. = Meyerbeer ne se ft pourtant pas permis de tater comme une sorte de brindisi ir qui devaitée le plus pathtique de tout Touvrage. estat ou Eléazar exhorte Rachel mourir sans peur te donne La coueenne Des mares Pour compenser ces Kgtrstés, Haley dclenche & intervals gules un tinumayre de euvtes. Quand il tente‘on effort animation, comme Wuinctte sur fond de chars a la fin Go premier ace, cela tourme Cour Tir de capo « Rachel, quand da Seigneur, Is grice tts...» qui ft archiclcbre mules fadeur stun saris exemple des. prvogath> {reverent aor Tes chanteur Le grand tenor Nour en dct Tes paroles {Trine bette Srbe, pour place Tes sles es pus favors 3 ‘Oa a éeritquelquetois que la mort prmaturée de FERDINAND HEROLD (788 Sate esc Fann aura po are Gee Bizet thy appara gure dane es deux opoas-comgues ress 1 Spe a reports Le Pre ana Cleres et Zampa (I), sur Ts avene> {eotconcses d'un farouche cepitsine de goraies, bowrreay des ce Ga Sceprinte par des ates sailantes et it comine Don Juan ene ROSSINI — LE « GRAND OPERA » 301 aux enfers par la statue d'une de ses victimes. Dans eette musique suranng fon retrouve encore Talternance primitive des fadaises langoureuses et Je Guivrerie dune lourde crudié. Herold était pourtant le fils dun cleve fisicien de Philippe-Emmanuel Bach. Mais if se défendait contre cette tradition, fuyait a-musigueallemande = top sereée». un risgue que [a Slenne nencourit certainement pas [Lun dey musiciens les plus fables de e moment, parm ceux du moins dont es nms ne sont pas enfirement oublics, fat sans doute ADOLPHE ADAM (1803-1856), suiveur Auber dans Le Chalet, imitateur tes éduleor® de Rossini dant Le Postion le Longiumeau, que Proust a prs pour exemple Ge Tinsigntiance musieale. Site ballet de Giselle a survéeu, il ne le doit “Sourcment pas aux flonflonssentimentaus qu’Adam taga apres le livet de ‘Tréophile Gautier ees succes de Meyerboer et de ses rivaux ou disciples plus ou moins avout firent de Paris un Toyer qui fascia tous les composites curopeens. Mais le prestige de notee capitale y"gagna beaucoup plus que la musique gas BELLINI ET DONIZETTI Deux Italiens, dont le suocts fut faite parts retsite de Rossini, qui ‘es patronna, Calieurs chalereusement, allen ambitionner ct connate fel la consécration de Pais ENZO BELLINI. ne a Catan en 18OL, moet Puteaux en 1835, 3 Inissé' tout fe It siécle un suvenie ému pat son elegance aristoratque, Son charme de dandy blond, ses aventures amourcues et sa dispariton Dleine jeunesse eten plenegloire. Chopin adorat sex melodies. Ells fient Inéme verser quelques lames a jeune Waaner. “Tres occupe par les femmes, par fe monde, de faible sané ct dune minute dans I trtvail xceptionnelle chez lex Tlie il merivt que neut ‘operas Then subsite trois: La Somnmbule, Norma (1831) et Les Puritans (F538), Norma, qui nous est redevenue Tamilére pri & Maria Callas, 2 Bourlveet une sombre affair de collaboration, que Scribe @ démarquce dans 41a Juive. Grande Druidess, fille du grand-préve des Gauls, Norma seu pour amant clandestin pendant sept ans le proconsl des occupants romain, Potion, qui uta fait deux enfants. Mais Pollion, fatigue de cette mere dz famille, convoite ls Rsicheur de in pucelle Adsigse, jeune. prtrese. Tl rote meme de Femmener & Rome pour épouser. Da le dram. Noms, pres dverses maneuvres pour tenter de récuperer son proconst, pase i sistance, Mais quand les maqusards gals Finwitent 8 poignader ele- méme Polline quis ont fait pesonnier, le courage Tui mange. Fle préfere avouer sa trahison sentiment et exper sur Te Dicher aux cbt de son ‘Ben que le compeiteur Ihdebrando Pizzeti et excellent mmsicologue amséricain DJ. Grout sient pousé leur ferveut pour Bellin jusgu's voulir ‘habiltcr son harmonic, celle est peu pres inenstante, mois peut-tre ar ignorance du muscion u's cause de som indifference, Son orchetre et crinrincFaccompagnement. La plupart des pages de Norma eh dept de smn LE XIX" SIECLE leurs difculés réservés ax vitwoses de époque, ne slevent gure au ess rune jolese points personnel cass. uniforme la june ‘Adalgise semble chan consanment les mes mesures, On entend done ‘Gut est opera pour deus momen dinspivation melodigue, mats eeu ‘Tune posts exguse: la celeb = Casta Diva gul est lt preghiera > ttaditcnnele, mats adresGe ic la deste Lune, aovompagnée en sour far un cru sur lequsl se dtache encore mieut sa cour lumineus Pits tard fe ravssant duo de la reconclaton ene Norma et Adagise Ure de Norma es inicpdement cert pour un soprano damatigue capabio de ealoraturcs tes brllants tres outrages. Aunt ne Tal pas Bonner qui wait guste quune ov deux Uelaresautheniqus par gene Tes joyaux tls que + Casta Diva» sot encore moins nombreux dans La Somnambute (rat Amina = Ahi non ‘redea mirat=), dans Le Prtans (Ou la voce sua save »), Dans ces pages, la vos solste seve fut sr le fond discret ds cheer, qui tient dans et art enterement vocal place de Vorehesire n'xistant pis que pour memoir. Bien entendu, Bellin fhe powalt venir quaprs Rossini. Mais ote la mélancolie voluptucase qu tus os tes personnlle dans ses meleus instant i possede une sincere tot ne Seneambrait pas dans ss operas «seeux » autour d Oelo et de Semiramis Sin rival, GAETANO Dontzerrt (1797-1888), né ot mort & Bergan ‘tit porte parla mgme conviction, al moins dans son cherateavee, Laci a Lammermoor 83S). Chet auvre dont Tes premieres scenes iissent antois fe mclmane forme parks clssigues et le romantigus allemand far es novateur du 20° ste, Cet orchesie mihtonat les pels chon ES cadonces le trampantent dans um monde primi dont sit pls Texstence. Le repression sur les Talend SHE, sur fe Ressin Te pis peplige ex ele qu'elle ca devent bouffonne. Puis Donizeti Sechautfe ks ‘ida srtlgpes du be can etouvent ler pouvoir, Sle se pe pas d= Poyehologi, Te iret, apr un des omang de Walter Scott gut deferent Presque tov & opera comme aujourd'hui ls = bestseller = sur eran. Fin des plus plausbls et dex pl vgoureusement amass de epoqu © un diane fala une jeune fille smourewe Sun gtgon ‘Fen epouser un autte quelle test, ct le poignirdant durant ur m owes Le seatuor du socond acte et uh seul un capo «open SOnper ue la musigue a pu employer Saute essourecs, mals quanee llevar ele ateint dans ce rtscllement. cette explosion sonore, un & {SS sommes, Ea tout cis, pat la puisance du mouvement, pa la magistrale omplonte de Tagencement,un des somnets du chant alien. Ona fat aus Elen’ ensuite Jane cote forme — le quatuor de Rigoletto, le quitette de Mates chaneurs, qui ont ew Lacie pour odie —~ on W'8Jamats fit Te romantsme du cadre ct du sujet, Ecos, views chiteau, orag. cimetcres pignard, dence, reste encore das Lavi extteur lam {fue qui ot incapable dese corer aun tons de Ta tage. Lait dT fle iitve'grande revsite de construction voce, conviendrait aus! Bien, 398 safes ses outa, pour une Case aut pupons que pou Is exis &t iS natacnations de ecae Jeune femme dane a Manche fobe de marie tout ROSSINI — LE « GRAND OPERA » 303 éclaboussée dv sang d'un époux exéeré, Crest avant tout de Tinterpréte que ‘depend ici Texpression dramatique, ‘Donizeti nt pas les inuitons postiques de Belin, mais davantage de imétier, et dans Tes limites de son syle une verve mélodique plus deue, plus Constante, I etit, méme parm: les Ialiens, un monste de fact En ving ing ans de eareire, Il composa soixante-dix operas, sans compter quinze Symphonies —inaienducs chez un homme qui tritait Vorchesie aussi onchalamment des quatuors 4 cordes, un rand nombre de messes, ‘Camates oratorio, Il faudrait sins doute connaitte Lucrece Borgla (1833), dont certins passages annoncent, diton, Lucie. Ilya de jolis ais dans Cblisir d'Amour (1832), m-somique mi-sentimental, qui 3 conserve un public en Italie. Le finale de son promier ace est tes ress Des cantatrces nt récemment exhume quelaues pages de-Robert Devereux, assez typiques {du schema quipermettat & Donizeti décrie deat actes en vingt-quatce hneures, = sans Pistrumentation,toutefis», ntaitil modestement un e&- tat lent avee quelques notes tres perehées, pus lartournelle de ercestre, lamorgant Varia qui-se-déroule sur fond de canvonnette, avec des ernements avant la cadence finale En 139. Gowuré por In censure italienne qui interdisat son Polyeuete Donizeti vint stablir'@ Paris u'll connaissait dja. Il y Tit une incursion dans Topéra-comigue a la Boteldicu avec Lar File di Regiment, y commit Sur un helo larmovant de Baculard d'Arnaad La Favorite qui fut en méme temps Tun des grands succes populaires du stele et Ta pire des infamies ‘musicales au jugement des mélomanes cultivés. Pew apres cependant, Do- nizetti erivait en une semaine son meilleur ouvrage avec. Luci,” Dom Pasquale (1843), charmant de naturel, de vivacté, le seul opéra. boutfe Soutenant la comparason avee ceux de Rossini, & gui 'on pou un ensemble aussi brillant que le finale du second acte, dant le comigue est, jobienu par des moyens purement musicaux = le barbon Don Pasquale, tes Iméeonten, refuse de sassocier au mit en troles du soprano, du nor et 4 baryon, pis se laisse gagner parson entrain et entone a son tour ‘Wannée suivante, Donizetti, qui avait aussi composé pour Vienne Linda di Chumounia, opera. semiseria donnait ls. premiers signes de ramo Sement cerebral Hfallut interoer dans un aile a Ivey. Epuisé par ls nee et Te'traval il mourut a Bergame, en tat de complete démence, ‘ous avons dit plus haut la part considerable qui revenait aux intr- pres dans ce repertolre, tant italien que parisien. Ul formerent une const Tation duehant qui a sans doute jamais été egalée, et méritent une place ddans Phistire dea musique presque au titre de esateurs, Cctaient parm Jes ténors, Rubin, qu auratatcint le conre-a dans Les Puriains, Tamber- lick, Giuseppe Mant, ie Parisien Louls Duprez, le Montpéllirain Adolphe Noutrit, qui se suicida A trente-neut ans parce quill eroyait que sa voix baissat, Espagnol Manuel Garcia; chez es basses Luigi Lablache, qui avait autant “de talent dans Topéta boufe que dans le drame_ lyrique, ‘Tamburin, encore plus célebre, Levaseur, Galli et sa voix gigantesque emi tes eantatrices, la Pasta) qui eréa Norma, Giulia Grist, Adelaide Fezzoini, Marie-Cornelie Falcon dont la voix se bisa en scene apres et ans de carrier, Rosine Stoltz, la Persian, «reine du chant ger», Flenrcte Sontag, née 4 Cobiens, Sophie Crawell dite Crivelh une stre Allemand, 308 LE XIN" SIECLE tes dou filles de Garcia, nées une et Fauee & Pais, mais Andaloses de Sang, Maria-Feiia et Paine. Ma-Felieia, mezzo-soprano d'une ctendue ‘xtcordiaie, atice au temperament de fe, immortals Te nom ‘Tun icux mar episodique, hr sleur Malibran.Sa sur Paulin, épouse de Tearvain Vinrot tres Beau contra, ft Finterprete de Rossini, Meyerboet, Gounod, Gluck, et tint josqo's prs de quatesingt-d ans Tun des salons Tieeraies et atstigues les pos Irequnten de Pai Un au moins sur deux de ees artstes at pas italen, Mais tous avant te formes sirctement ou non par Iialic. Los = gosirs or » dt iS naturel de la Peninoule serait dees par ‘un miracle pysologique et fscopraphique, appartennent done Ia logende. Mats dts kt Moen"ABe, c= Dove cultvat Var vocal avec ume prilecion gui tenat a hedonisme de a Face a son gait des prourses individusles, 4 sa langue meloicin. De TTadton, Teneignement du chant y tit incomparable et se perestionn Encore dans fe premir tes da XN sil, surtout avec Ta nowvele technique ‘sv sons couvers "gui permet aut tenor d'aborder aig prt da {sans changor de repsie ct dy consercr toute leur pinsanee pour les Toles tragigues ow hérvgucs, au leu de passer comme auparavant en vox de faucet ais critare musicale devait se plier elle aussi a ceteprorté de ta voix, choksi toujours les bons dares" Cesta die les pus favorales aux hunters, et ul soot aturellement en sombre init, enferment la melodic dans un ystime de consonances a la fos runsrant et asc? monotone ct jalonne pour Foreille de Tauditcur par des reper, des points tes ous las ‘Su moins Mentigucs, Il nest pas connant gu avec ces rssoutes beilantes ‘has volonaement retin, le hr! canto de TS4D ne conmaise que des ‘xpresions musicalement vosines pour Ia joe comme pou la dour. et Sui praise encore tes arereauprs Qu Voyage whiter de Schubert Je Sh imei drumatigu st de ses imprevsibles modulations. CCHAPITRE IV BERLIOZ Br escee ae soe cere ab Sis tie Pacey deme a feel a Pe at tt es ‘ree sine te a we fone tema i ay ea cit wih aaah. acon, re, 306 LE XIX" SIECLE oe irae hide a ea ree a hae CR Cop kan er hae an Peat de eux commun, @insrumentations trivais » ce derier poet & BERLIOZ x07 Pour volontaires la plupart de ses « ierégularités », au tiew de les mettre Sommairement sur lecompte une formation insulfsante LA « FANTASTIQUE » set ranmy: ate ope Set ote Verklirte Nach de Sehenbert. apie Gu poste Behance tie are {Quloursreconnassable,Waversant toute Fauve, devenant Son pine Propos des singulaités de la syntaxe de Berlioz, cestencore Schur ‘ann qui fépondat Wavance et le plus fnement auhrammatins Tes impuor 3 mange de mer « "Deal an hard ot ce fnlever la pensee'som acute expression, su fore!» Quant auy mauve saan et dover ac ce rang see inca d'aujourd hu, Mt. Fare Goldbeck. gut apies svi re Berio aumeonise souvent del fon la plus elassqucs mow jasemeat a oat LE XIX" SIECLE mS a an we pe ra evens cote de contaser ave cl, ete un cement ar, src it ana que Beli a commis sciemment, dans un bat expresif eh oe eee Se sont plus gu'une calligraphic banale-aupres «une er thas ces reir eae ap ‘de la Fantastique et de sa suite (plus que décousue), le monodrame lyrique ‘yreaior avant ving ans et quatre ss un min Fon Mee ngewe imagination tlodiqu, il pomedait& fond deja etle frend ten Por chs de coleurs. Aves, hed devant cs BERLIOZ 309 les orphéons, Le deter morceau de la Fantastique, le = Sat», est le plus dlispatate, avec des naivetes. un poncit du galop infernal que Live ‘et ‘beaucoup d'autres reprendront a satel, mais ais es diableriessavourcuses es violons, cette marche aux contrebases et au quatuor des cordes, coupe pat les brefssareasmes des teombones, dont personne encore n'wait cu Tides fu le cuot, et le grouillement de rythmes et Ge timbres de Tpisode fina. qu Sans doute n'a pls rien = deffraant» pour nous mais reset pittoresq LA DAMNATION DE FAUST Pres de La Fanustique, nous placerons La Damnation de Faust dont Berlioz avait publié és 1829 hit snes, parml les pls reusies de Teeuvre fet gui lui ont doané le ton: les chaurs de Piques. tout le tableau de la “Taverne, la Chanson Gothigue et la romance de Marguerite, le Concet des Syiphes, le char des soldats, la Sérenade, Seize ane plus tard, Berioe re {touva ‘vee une facile toute’ stendhalienne cette vein truculente,impert nente, capricieuse,clégiague, chansons 4 boire gillardces de toupiers cha huts G'ctdiants, parodies des viells perrugues, nostalee chanelle, qui sont aussi es voix mémes de la jeunesse. Berlioz innove toujours plus hardiment dans son instrumentation ; ei ‘ves en sourdine pour accompagner la Berecuse = Vojel Jes roses =, run des aisles plus suaves de Touvrage, traits des flteset'des clarinets pour le eneur massif des soldats. Berlioz a condamné d'avance le pesan miltaisme 8 Ta Meyerbeer:« Et surtout, qu'on oublc Tes habitudes de caserne!= Mais Al sait s'amuser & Ta citation gauloise et presque literale d'un refrain égimentaire, les trompeites sonnant la retraite. Sa rythmigue, dont ses femseurs ne’ souffle mot, est-de_plus en plus mordante, imprevue. Il sltplie ‘les "irgularts, es sau dans’ ls conduite ue ses lies (= Damour Fardente flame, consume mes jours »), qui ont malheureuse- tment éloigné de Lar Damnation es plus grands chanteur, entre ates ls aliens, mais dessnent, dans un sytéme essentiellement ditonigue, le profil original et vivant de ces melodies, qui font que de toutes les = Chansons dela Puce » et = Séténades de Mephisio» dv Nix siele, celle de Beran sont de loin les plus belles par leur detente nerveuse, leur verdeur. leur mobil HAROLD, LE. REQUIEM, ROMEO ET JULIETTE La Fantastique, La Damnation sont bien tes deux chefsstweuvre de Berlig, et le grand public ne sy est pes ttomps en leur matqvant fidelement Sa preference depuis prés d'un sigle. Harold en ttle, grande symphonic vee alto principal, gagnerait eependant de nombreux admirateus stl état lun peu moins rarement execute. Sa division en suatte partes se rapproche 4a cadre taditionnel. mais fe contenu sen éloigne pour annonecr aust le Potme. L’alo solo est peu concertant (ane raison pou que le luones te Sy intéressent pas). Le ton, comme dans is Fantustigue, est cel dela veri Iyrique beaucoup plus que de la-description. Conirastant ace les 310 LE XIN® SIECLE licateses estompées de maint dis, a violence orchestral du derier see eeat ta da pus tout fal a meme sindnt abrupte mais prenate {ue a Marche a8 Supplice. inal Sleanteaqucs du Requiem (1837) sémousent assez vite, fate seutenpar une harmon. ples neue, ayant phs de pie Sur Tiaton, Limterat de Fauve ext davantage dans le contcste ene lt Timaginamimcntae ees. igs, cepoules, se souvenant des moss end certains partes wocaes +e ence das fe presentment des eeperhes du AX scl ula mnigue spate avec les quate orceses de ree tinea, Provedepurement dcorasclon Pierre Boulez, mais qui Se a omme on Tait, bandement ime de Lesuur, lel format Be groupes instrament sears Tes Uns des autres, mals Pour GUE a enguat eur less semimets» dévolus& chacun de. ‘Dan Rome et tcne (1899), «symphonic dramatigus » une heure ct dente fe"Caacte nybrde dea soncepion devient d'une evidence siceemte Besoe fat expligusr larval des fails, drite la mort es seer, gmat un cha palodian, par des recaisd contalo et See ei Fabe’ Laurent, dont la mosetnie fait payer amr chet & Heat ics alles ct Tongues melodies. de Ta Trstsse ds) Roméo, 1s Tau scones des lanes gu chanent les etn des deux amis, I #azas fahton dela Rene Mab averse cordes dvs, on impalpable ett este page cSlebre a cependant pas le sitet, Ta fantaisie eee ees Plies de La Damnation). Meme Fenouvante sensual de Pada ate, vokoceles, cor) de la Scene @AMour ne peut pls nous ie ire cee mai 8 ers oe PIES ie ramatgue ni developpes selon des extgncespurement msi Hees Seat haitue es ctrepes paradouales Beton nes pis te en ire pss toute son émoion dans ce chant amour oi i 6 la Parole aux deux mans Manteo utes de concert, gui mage curs ingaliés dominant de ares tat cs médbocrés anges de Fepogee,aavaient remporé qo des 5 Bo digest sary lenderain das le Paris lou-piipprd I reat & Bere Tat cherher une revanche au thee, seule source de profit et de ta trav ale de ce temps Mais en dept de tues ees aa ee camigus ul se Bousulent dans su tty I manguait le ens Xa oe fssaten, 2 dant de gucique aute talent, de goss we see’ ie it bien a our complet de Benvenuto Clin (1838), pein Idea amen mas mal ee, avee dss passges tes convention, e Stef ivet a fom statgue et confu aren fe, care de Dt acai don remanent Ortcat en voir une cause dane ls découragemens, Tamertme €un anise Age porte par natute a eyelthymie, qu ne trowalt pas danse artng 468 Eun aux sus ftalement plus oo moins éphemeres, malgré SOLS Smtatet une boise oper avn oe Sande ce pesmi BERLIOZ a les bultins de voi» pasbement gon pat quel i : spat Kuli efor Fe pe fe tule ane Compensation Slo bs came Sat > sat as! prs de laces raves ee bens in eur ae be eg den a Bs Tiss Fm ees Ho Seas Fanaa fx. Apri dou coup dese aun pls eaan Gee eae ths {Pars Aas, un Zar be nse ae pcs en a avait ele ts joger qu'il emat en mains tous ses moyens d'expres- lng vat ui restart pele, sino, su Te Ed Ses an apdoent lsh ap un ppovticsene pou ce sun phoneme seme Boe maa ps a ce fem Bs cape sc ech Efotes ot sss Fee muse oe Farge ase hase ee ‘hs, Sep cr, ogee ames geste er nt ic pane da atu ene ee are indéfiniment. Cela n'a laissé aucune trace dans sa biographie, Lui qui a tant rcs mmc ee ers os Pour gb Eis Yon iting cer Beto, ce ne ont ps des «vous» inter, we Ising aon ete na Se prnatenvnape Cosa le apo otc te ae ae oP Sctnnenesn etre non pus settee as ot fers ana, ma crue es egences flee eo ee Een atin dene sees ds arr bo myceees St at pc ae ue as a si ite Se 1c Se Bo Pt ce Ff 9 fh ne eH pe cs exigencen. On rasp ct igre de erganiston muscle incomplete, Ox mate asset stot d'un hats see alton fod, an aque tpn atlases fee mer pious oh lar tas cer patent ue ager ea icf gonme Senda me Sap pt Wet OB gto, sion desma sop France ape ee Eel ren thon da Se or de Rants eg SNS fms onsen de Hagan s Bech pe De emir ene ete cet tation, nous sons quanti gees Ia phage fois 1 ou eG gues tds canons ES oreeu Masta pasts rine es rosea Fast psn eahueene ie dengue st et ‘lan amen aie pp sls de eatin cor ta sie! a sre eur ue Dai Pan oa Mee Mase heal gu’ aval coupe aie ae Se ames anes de échatadage conapuncique Le fond des pene sur Movant ext oe dae es nes ued enpeise e Tae eR a2 LE XIX" SIECLE des Noces de Figur, et de ces ates opéras «qui se resemblent tous, dont Ie beau sang fold fig ct impatient : Parcel avait pus son lv nécesté de dépasser son édveation musta top franaresBerlor ne compat ps ls apporsexentiels de Liat, Eiplor encore de'Wapner La bibhotheque nationale posse Texemplaie Sk "ivivan que Wagner svat die = cher ct grand uteur de Romeo et ‘ues qe elu bls amotio sana rages, Con dent surat pa poneter Tristan puisgue kia H avait pu supporter & Weimar au dele 62 toi quarts dheure Tauditon de Lohengrin dit {ir Cent al de se apports heres tana ave Wagner jopartdes hsorens wont vu que mesguneres exiproques, afar qui PAPt rune anton ct de maletendos eatheigue. Le cadet (uous at sols complat rower cher Fist ing an compagnon de Batali Si pour av grane tetorme da there iygue et ataltrencontré qu'un Stn rineun: Le superbe aventurier de 1830 ravat plus bouge d'un fun ct pour contrdie lee nouventes qu ui Galen indéchiables, rena Pibne igure de atuonafe. Ex sans Gout ceterepuptance por ie grand ‘ourant musical gu lat fconder toute la find stele contribu--lle pour feaucoup 2 la misanthropic de s4 sie, Ti fasantignrer, durant son demicr voyage 4 Sat Peersbourg es Runes dela jeune eeoe es disciple {sr plus diets ct les ples ferns, Si sentait une tlle cassie entre son templet his ce vet pos sulement cause de la bets ambiane, de Temeurs du public, mais parce qui cat reste em chemin, déorienié ct inoredule, devant = la musique de Fave» LES TROYENS Les Truyens, achevés en 1858, sont iltration de tout ce que nous enone df, Diabora pour Linigne maladresse de Taucur la constr Som Indias Lr Deaton de Far, ob a pas eu ty songs, pus a'ht onesie de olen sans ates les qe a fata, état parade ‘Gen a sele de ses cues guise maintienne Ala sene pour lagucle ele Ta pus it congue: Berlon vulat tellement ublir Tes eats du thee if compona une partition beaucoup trop longue pour ee excute enw Sigs mes top courte pour en occper Jeux: Cee ereur de coupe devs feos aur toute ta destnce de Meuvre. Ampuie ou condense, collect 83 [imais pu trouver son equilib tire cet fs rant. Jounal remix oe, erin icin de ptovesquc et esp quand ils racotc, Berioz ex un versie Ror audesous du mediote, Guan se rappel ss times dans Is = Suc de La Danmaion “= Ranier campapes lures montages. Ov! SShniment jeproure ence moment fata» Les Froyensrencherssem nore Sor ceacaeniame presque enfant, ne nous épargent pas un « Qu ented Poe int Ove wotsje sun ests eux = On a peine a sexplguet mien un homme de cette culture, de ce talent de plume, pouvait sbi" ftom Je transpose dane ces pauorets Ta psi virgins. Nous So ev eblgds dadeare qu'il cova cette Mtorigue de patronage indi ‘Upc au aad opera Se comformat & la plattude do gene te 'epoqee BERLIOZ M3 disposition ficheuse dans le moment oi il voulit ratte ses ps hauts rves Wartste, Le plus voleanique des romantigues fait purer les hers de Trantiuité dans ia prosodie de Le Franc de Pompignsn ‘Musicalement,eete eure éerite dans obsession de Tantinagnérsme, comme en fai foi lacorespondance de Berne ct dans un reve de latin fevigorée gui ne pondat gocte 8 nature de Tauteur, mangue par top Gassises conrapunctques et de rigueur formelle pour pretende at las tfame, Avec ses « marches » unitoniques, ses madUations Ta relative, sos relics de cadences parfates, elle est souvent beavcoup plus pres un , Lassons leur ‘lace neue es deux concertos, b cause des failesses de orchete, Tot Te'reste st dune egale valeur” Qui prene pout point de depart des Scrciss dune desnation pedagogigue tre préote comme les admirable rr des. Gases nationals, maura, poloaies Ties par Twsage ‘naturées par tes musics de salon, Chopin transform Tout en poems ‘Ghacure: oe Poona tsa pysionomie heoigue. marl souvae Goutourese: Lev Vefesont et fehablies, dans leur graceuse cégance ct istics lus deta pr Tadorable et poignant dague de Dina Lipa ‘Sasombtant pour fur ses demires forces de Teucemigus. ct 3 Ut Te souls Er irmor sable avoir apport fa vox méme de Chopin. Ii Tau eemadre sane ineruption les quae Blas, consrutes ss te meme plan, ow Te caer den enguane-ultMaceray pout bien * pectic de Tinmitable Gversté gue Chopin apporte dans des formes FrexgucWemtiques. On comprend sls micux ve jamais pourguo! > Frottcus de aveloppement dot le tiomphe consi a faite porter Pa Ep open de quatre nee rst un mouvement de smphoni,restent sour LA GENERATION DE Fst0 39 vers 1845, dans des cet are tls gle la Burcrvfe ela Bree, don ce rand alae ait onserejusgue dary se deren pages In mene i bit achat age 330 LE XIX" SIECLE Liszt See TL cn diet ode Sage tee saan oor tae ie a EN ISS, il disparait avee une gr ae a Ps 7 mes Me Lehre amass Sue, oe fot ost sane a ie ene ot a LA GENERATION DE 1810 xi sit pas encore asic ben allemand. La nobesse magyare lui off Sabre Shonncur recour, ser de pleres preiuses, qui fe Saricaturists. Le heros de oe Tees a pas encore tren an. Sa vie nomade deserre peu a pew ses liens avec Mare @/Agoul, gui soutfee de la quarantine mondaine qu'elle suit et se mue en femme de Tetres (le prepare um roman autoblographigue ct des lives de politque lietae sous fe pscudonyme de Datel Stem). Une passide de Fant ave i ‘ilbre panthere Lola Monte, la prochaine mntiresse du toi Louis Pde Baviere, four le pretexte dela rape, consommée en 1883 sat 'est cependant voue aun baslews, comme parm secret besoin aps toutes sey avenues d'un jour of seuls compen le charme’ eta Jeunese de la partonaite. En 847, aps un concer Rie i devent Famant d'une Polonaise de vingt-huit ans. la pincese Caroline de Sayn ‘Witgestein,épounesepare dum oficier rss, notre e Turant le cigare comme George Sand —~ dont List svat files avances | — incroyablement riche, vilemmentcatoligue,enihte de phiowope ct JGides relics, ft malgré tout ne manguant pus despre dele bintot epouse Ie music, conancue quelle eens sas pine de Rome Tannuaton riage force un grand joie des aa ee List uly 4 ct nomi detour dea magi. Cate ames et celle asl eiae Sauk ne amie il vu deve atc ene Franz Ricard Wore. Bendart onan Liss castor une sate de sowsraine ansiee Weimar, dot if foyer la masghe moderne: Males exigu ex It sl pes ces itn ee eer toe fe maggie. Berge, Schumann, Le Vatsean fntome. ‘Tamia {Esengrin dnt i dane a premio eptsentatin met ex ote sor ped tn admiral sepa, tts opt de Moray Piety Ie Newige Sipinie, Gluck, Maciel, Websr le seu de Resin La peincese iu parigent ts meme maison coe” Altenburg: ms is nme ‘hague umes par ane pre ca commun, La Pole it cumfenilc femie tin vie fom, dane Us mages Ge bac E's entep oh ‘Sage qi aura vingtiate volumes Sar Les" Canes wohcur deo [ile Erne de rEg: Mi le a ce sn vitor & aval nfn pour Cex Sabor gaze el qe duran spre de Wesmar I Stte ens minut. x Mee de Gran pres toute Teun symp she de Ligt wet ur a 185 udev el jp gui et Jas ce, Lis seme sx domision Sa Ijin Rane ln pincsce quer av enfin abtms Teflon Yon mariage" Mat Vatican ‘Ucounre de novel fut dans Ie Givi. Le deve amourcux vielisans eompremert il Ne pouront Samat sgowser et renoncnt leur vi commbne, Lit Se rete dane ane foe pet coniage pose ome. Ex THCS i demande seats ordre miners Ce wt even abi pot souins kan Ie ri, aii Tempered scoters ome dpc ie ae init ene ates ue cmc congue penne nin Sa file Sosima, manic a son meilleur elve le pramte Ee chet Gorchestre las Yon low aut echt pout deni a aes pls ene de opr a2 LE XIX" SIECLE List cesse pou puscuts années tutes relations avec ext audaeieux menage. a guerre de 1890 le nave sila pour gendrs a a fois le premier ministre {i FEmpire rangi Emile Olive, otf portedrapeau artistique du naton Sse allemand: Pus il recone avee les Wagner quil ta cee de hen: Desormars, ise partage entre Weimar, Budapest, Bayreuth et Rome Sia peincssecontnuc de eediger som smmense tate. Hest chanoine, mais {ouours suet Wune toupe de belles cleves, qui embrasse et qui ui basent Tes main, Ses dermis li, outfos, sont platenigues. Il irige encore ses uvees aun quatre coins de TEurope, sans baguette a par se ngs canine ma a pai tna sn er 'Ilbesucoup vii son visage. Je-conguerant est couvert Scrracs, Mais Te reard et toujours mapfigue de honte jyeuse, de rowure Srctintlligence- Ifest ouvert a ous let nouveaux talent, Bodine, Mous- Shrmki, Faure, Alben, La mort de Wagner, quill guité a" Venise qucigues semaines pus tf las stein = Lal aljourd ht, moi dem Tui ole ew" 1886 son Jeri triomphe * Texgcution, drgee por Edouard Colones de st Sune Ellabeth devant sept mille personnes. a Trocadero, Dans [a seconde quinzaine de allt, buen qe dj sourant, se end 1 Bayreuth pour fe cingutne festival wagnrie pred fou! dans Te tain I enend alge tout deux representations, Mai une congestion polmonaie se Uclare, Sapgrave rapidement. Le St ull 1886, Lis meu. Siton des anecdotes ahinsgnencrnes mal cones, Cosima Faurat free 3 Nerite dg moribond, au theate dans un but de public, Pour Ii re Tuer’ ensit un ptr parce quelle aait abandonné le caholcisme en Epos Wags” Ee ca ofa so err out ne pe huculle es pompes mondaines Gu festival. Pew importe. Ce- qu'il faut ‘eit est que Tavant-dermicr mot de Prane Liv expiant ft» Ts ctl es a place pum ows de st atte foeement math we que Ton voulrait timer chague page sore oes main. qut Ton erche des excuses pour sce Tubes squad i dovient tout a at Sagan? Tres a fos universclement popuie et aux tos quarts ignors Ues"eomposteurs de la nouvelle cole, ccux dul pour note epoaie tuennen 4 Doraueschingen, & Dees, a = Domaine Musial» de Parse ince ole que Ii a Weimar, semblent avoir cubic son existence tn invite & parr de ul'deshistoriens hongois, leur haus sme passe touts fs bores. Lisa est pour eu. e musiten eapt ese oie siete et qu eae cacore fel a délenche la prande réoluior stiscale des temps sores et Wapier a te que son suivant son ebacur sourmois? St Lise fat Te premier composteur modal, aire M. Eile Harari ft aust le premier impressionist, Te premier line. Frome cut, mle tours en do obese, Now cone Thins partagen Fhritage prdigcus qui ous a legue. Tous les compos teurs‘moderncs. polyharmemites, odcaphonistes “deaendent en Ign© ieee de Lis» ‘AGG de ete itempérane mogyare qui fee Tenanilags, > rmusicopraphes enews, de pls en phn nombre, soccupent ceperdant Reon ee innovations de Lise salons lla poses emplor de LA GENERATION DE 1810 33 aoe Sr a teh ee ae es Smita ana maa el eo tne Pa Raat croc a anges ed te te Cyprés de la Villa d’ Este. r it aM LE XIN" SIECLE cos des Preludes, seus devenus populist aigés du reste un « allegro fempestuono = dablement pone : rts alg fs ties ul affectionne est beaucoup moins itera aque fe Beton de Romeo et Jutere ene sempette pas come Tui dans un frogramme, Il sradut i secowwe fesentie aa Iecture de Dante, de Siekespeare, de Hugo. ll fournit un point de depart, un fond de colors ites Pas ont pra sien oo ce Lamar comers avons Gopris de ving auteurs ct se rapportnt un exe de Joseph Autran, poste sella. Les dtalanees de Ls tienent bien davantage 4st longue arite de srtuse et aux tiganeriex qu devraien inter un eu plus de Sirconspecton scx pancsites hong : ‘iste phchamene empingut aisantpartciper & son jeu les muscles des pales dadow le base ce ne semble guere Sete patie avant far Esa ut ss premiers tmp, comme lr plupart des ons » de Tepoue, es mprovsatons ne sen carrassa jamais tout fal. De ft nt, Chopin st Suman uo Can bees pl tt isance,Jeplatent les Hortus qu'il ne pot semper dajute 3 esr Lise aut prise es harmon ge coca ss ‘eles habes dos orgs et lavecinstes clasigues, en fs axons {tout le remblementfomantigues ‘Ge Lint de Testrade ven xt donne 8 eur joie dans ses pombreuse parte across ede mph conten’ Jocs depuis longtemps, Mais om le rleouve aussi dans son flee pis ive To Sonatctn a mineur pee sombiner avec une belle audace dns on mmouement unique Tallero de sonateavee hate construction en oe panies rere son unite, baen gue moins clvement que Schumann ne le Tait par ls circulation. eycigle» des mots? -nempéche que news fessemons avant tout son caactereshaprodigue, qu et bien I sighatere de {Eset comme dane tant autres pisces, i avait garde dans Torii es sslons ct les eymbalams des tiganes son enance. les retrouva vse dices vingt any plus tard. Nous savons Snourdhat gue les tgnes, tant en Honge qu'en Roumanie ou en Russe tnt etorme juss’ In rendre mécomnatsable la musiqe populate par eu Feu pitoreue "rythmes pointes et syncope broeriw allemance dt Ringe du majur’— mais vite carieatral et gua ee Ter seul appor. pulnTls sont incapablerdinventer une cellule melodique, Caxmopolte sine eede rand Earn npn ementation des natal wage ene a France garda toujours toujours Tempreine dee Tongues annces paisennes — cote Allemagne, [tale et la Hongrie, List cut se donner une patti mice avec ee repertoite fatce sur lee! i {fompait comme Haydn et Brabms, comfondant les fantasies tiganes et fotklove hongros, Au lieu d'un conte national, i chowissait un deguts tment qui a porté dans beaucoup de ses euves eq tepondait toute une pur de st nurs, Cest le Li souaché, svantogeu, eravachant piano ct [rch qua top bien rempli son dessin de = deveni le rhapsode» de i jena po spose musa de opis ta, a dans shes Syiphoniquescopendan pis trav, on Feonna le, double FRouvement tradtionnel de foun numero igane. elev lene Te sha ans as LLorsguil ublie les ménétriers nomades de Ia puss, estee 8 cause de ses origines demi-hongroises que Femphase, Phéroisme grandiloquent de ses Fureraltes nous rappelient Te preudo-gothigue de Pest, de fete allure {quelque distance, mats gui latins sone um peu. le creux ? Ce nest peut= ie Th qu’une comparason Tortite qui vient Tesprit dun voyayeur. Le romantisne fangais prtiguait aussi cloguence ronflante, et List en été Jimpregné pour la vcr Les contrasts du lumento ct di trionfo dans le poeme symphionigue Le Tass, des fanfares ct eymbalesbelliqueuses avec le moti feligcax dans La Burile des Huns, sont de la meme famille ethetique Que es sntthases hugolesques; tout en Tas top bon ménage avec import res reminiscenoes de Topéra meverbeerien, Lorsque on fait la somme du meileur List, en ajoutane& tout ce que ‘nous avons cite Tes Six grandes Etudes por piano c-apres Paganini, de 1868, Tex, Douse Etudes «Pesceution transcendante dont la posste ne se éxele {qu’aux raresanterpetes capables den dominer ls embihes, ls deux belles gender de Saint Francois de Paule et Saint Francois d Asie, les eagusex atonales de la viilese. comme les fameux Nuages ris partout eis et jamais jos, on 0 impression de maghifiuesrichessesdispersces avec ct prodigalts émouvante: che? Thomme qui mourit pauvre comme un viet fire de campagne aprés que des millions fut fussent pass par lee maine, ‘mais gui etait inguisante pour Tartste. Le tres savant Olivier Alain ceri fu'ecarelS ene tous sos tesors, = List gut rarement ls puissance (ou Ia Patience, ou le lise”) den méditer une Synthése technigue. A cheval Sut lusicurs esthtiques, disrait par ti foule de ses idGes, ln pas Sd foncentrer ees legons...» Cest bien ce gul nous empéche’ de le placer au premier rang des grands crateurs. Eutil conscience de ee quil aurit pu la meme, et quil avait mangus, en lisant les partitions de Wagner, découverte qui se traduisit dans son me génereuse par un dévouement li ‘Guyres ot leur auteur ? Que cee hypotfese ait ete me par Guy de Pourtalés, ce mest pas une raison pour la ree On me peut quiter List sans dite quelques mots de tous les autres seigneurs du elavier suris en meme temps que I, et avee Ksquels i ut en ‘competition durant ia premiere mowtig de sa carrgre is succédaient a a premire génération de pianists, dont ils avaient & les cloves, Clementi, Cramer, Czerny. Hummel, Lugwig Berger, bons thri- sens, mais formalistes, pour qui la musique sarrétait a Movart, quis ‘foyaient continucr avec leurs giles elégances. Ils se nommaient Henri Here (1803-1868), Franz Hilnen (1793-1878), Sigismund Thalberg (1812-187, Allemands ou Autrichiens, Ignaz Moscheles (1794-1870), Alexander Dreys shock (1818-1869), Teheques dorigine, Stephen Heller (1813-1888) ne a Budapest, John Field Ilandais (782.1837), Heng Litolff (1818-1891), de ete frangais et de mére anglaise, Charles Morhange dit Alkan, Frans (1813-1888). Ts eaient tous stimulés par les derniers perfectionnements Ju Piano-forte le double echappement mis au point par Erarden 818 aust adopté par les autres facteurs, qui permettit des exécutions beaucoup pls apis et sonores, amelioration dee pédales, invention du cadre metllue Ur tpl Kes cores pour les agus. Comme isa. ily wvaient pour modSle non pas un plaiste, mais *Fange'et le demon du violon «le Génos Niccolo Paganin (1782-1840) 336 Le XIX" SIECLE ui fascina ausi Schubert et Schumann, que Delacroix peinit comme un ‘tcromant de Tarchet t dont la reputation abolique etait si bien etal ue TEglse refuse pendant des snnges une sépultureehrtinne 8 ses res Sins satanisme », stceati volant pric de Ta main. gauche domant Fillion entendre deux violons,traten doubles cords, passages en dintemes Son maimenant 4a porte Ges bons clewes de conserratoies, mai apres their wansiorme tutes es éeoes de solo, Ets Pagani allt jus’ des tours de sltnbanguc, and il exces par exemple sr dex cores 10s Tess Gun opera ses concertos, qurum Vebuah Menuhin 2 ps déalane ‘Fenogirer, sont cacoe fort ceouables, Sutut i tal, pour la chaleur tnelodgue dé leurs mouvement ens Tet planses de 1880 adaplrent aus octaves de leur cavers cette vinwostéfoulroyants. Talberg. que Ton statute en fedingote sur une Jes Dpromonades de. Naples ot it mou Tt eval de Lisa em agit een Pussance, ct phat, ion, ave une finesse ct uh moelys incon {amt fu, Mais cos domptour de games publicentautan quis joucren Coat une avalanche de concern que Schumann, ereinant geux de Het flere, compart a sdes rhumes de cerveau artsigues "de. Fanlaes Brilenes, Ge Gelopy Allg di bravura qui sous Tes dots de leur, Suteurs tansporsint le public, mas donnaent Acree que les magoitigues inuuments UErard, de Pleseh, de Broadwood, de Bechstein ravaten ete rec que pour glonfier une vitusité suns! fale que cele de Tacen opera italien’ Le lions du piano avait de romanigues ue la cine et Is vob de manchette Atsst fermis le" plus souvent a Beethoven eta SShubertquau contepoine des clases, th fasiet feu de banal ‘Co fat Phonnvur de Schuman, de Chopin st de List das se grands sours deat inated pin rs aes de ei mae tauvars gout, Mai leurs uvres resent alon Tevcepion, bien. moins Uifosccs que es» grands moressux de concert» et es Caprices ds MSs troyeurs Sino, Gur aver les operas de. Meyerbeer et ceue des laliens fonmeren pendant guarante ans le tond sonore de a socite europeenne ‘Un gargon dei gencration suivant, Kar Taig (1881-1871, Teheque 1né en Poop, avait donne les plus grands caps Il semble avoir ete fe pianste le ps tanscendant-de"son sigle,supricur meme son mall EES donmat en mime temps ous le signs dum de xs genies musical stings hall beaucoup. ples lon que la virtuosit A seize ans i at tombé chez "Wagner quadragnie, qui Ggabe. par son melange de amincrigs ede maturt,cblows parses exeatons, Hide ee gsse un de 5 ‘Smpugons fair, en attendant ete Jepanne par I a dveses reprises. Mais Tausig mourut tent ans ayant brfe st ve, ene Fasant dere Tui gu'un pharamineux souvent CHAPITRE vi WAGNER LES GRANDES DATES D'UNE EXISTENCE Liuéraives ow monumenales déeudition comme Fouvrage de New: mann, les biographies de Wagner, 4 commencer par eile qui dita Tu meme 8 Cosima, eomposent tte une biblothegue. On rserita encore este Vie Tabulewsemeat.remplic dans. des perspectives nowveles, Gapes. des Scuments mal stan. Ce ne pet cee nee propor ic. Dut part, ks ices sucinetes enumfent des fais rapportes part. Conte pour Mozart 1 Beethoven, nous nous en iendrons dane une chronologic foumissant es reper indispensable Ts13e 22 mai, a lendemain de la baile de Bautzen, naisance Leiprie de Richard Wagnee,neuvisme enfant Je Frédecie Wogner seeratre ‘a teton de a ple, gut moun sik mols pts tan. Sa eave se remaie any es plus courts dclis avec Tacteur Ladvig Geyer, mi time dela Tamil ef qui ext peace bien te vat pote de il 1320-1833 + Weber procure au cure Richard ses premires et violenes musicales. Etudes secondaies asseraccidemces dv gegon, du ties tr cone Toute forme da pedantame. Vive incination pou le these, que Geser. mortem IB21- ms Fhonneur dans cet tamil agice ft boheme ois srs etn Ire de Richard front caries la scenes A ize ans, premires éntons potiques. Anz, bouleveré par Hamil ft Macbeth ceri une cnorme agit shakeopeaicne rselanc de sag. Duis decide d'apprendre ln musigue pour Tajoter uses dram, qui ll Poraisent incomplete sans ele It la relation de orchestre en Sootant es cuvertures et es premieres symphonies de Beethoven I i us avce un profescur harmonic, Gotlieb Mlle Fenseignement Thoeipl. Il eompose st fagon un. duatur, ne ae, es ere Fac We oH ne met pls es pe Simsrit comme studious musicue 8 T Universe de Leip dont ite a Bus davantage les cours. Jean de cartes et beweres, Une de ses tuverttes {i comport i chaque mesure etup de groste Cale, et exéeute das tn concert et pti les auicurs. Ise dite a epee scores ses tudes musicales ravale fe ontepoint avec un exclem proteseur, Wein ich, cantor de Sait-Thomas et ancien Cleve uu Pete Mari It progress

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