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L'arrêt rendu en juin 2008 par la cour d'appel de Paris, dans l'affaire des propos tenus par Alain Soral dans l'émission « Complément d'enquête », diffusée en 2004.
L'arrêt rendu en juin 2008 par la cour d'appel de Paris, dans l'affaire des propos tenus par Alain Soral dans l'émission « Complément d'enquête », diffusée en 2004.
L'arrêt rendu en juin 2008 par la cour d'appel de Paris, dans l'affaire des propos tenus par Alain Soral dans l'émission « Complément d'enquête », diffusée en 2004.
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REPUB.“ FRANCAISE DOSSIER N°07/04776
AU NOM.Di! HE IPLE FRANCAIS — a
COUR D’APPEL DE PARIS
!
1léme chambre. section A
(N°3 .B pages)
Prononcé publiquement le MERCREDI 11 JUIN 2008, par la 11éme chambre des
appels correctionnels, section A,
Sur appel d'un jugement du TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS
- 17eme CHAMBRE du 04 MAI 2007, (P0435808503).
PARTIES CAUSE DEVANT LA CO)
BONNET Alain (dit Alain SORAL)
né le 02 Octobre 1958 4 AIX LES BAINS (73)
de
de nationalité frangaise
joumaliste
pas de condamnation au casier judiciaire
demeurant ~ 64100 BAYONNE
Prévenu, comparant, libre, appelant
assisté de Maitre Wallerand DE SAINT JUST D'AUTINGUES, avocat au
barreau de PARIS
appelant
ABITBOL Richard
demeurant 94130 NOGENT SUR MARNE
Partie civile, non appelant, comparant
LLECTIF DE LUTTE CONTRE LA _PROPAGA\
ANTISEMITE ET RACISTE
domicilié ~ 94130 NOGENT SUR MARNE
Partie civile, non appelant, comparant en la personne de Richard
ABITBOL
Association Ligue pour la Défense des droits de I'Homme et du Citoyen
domicilige 138 rue Marcadet - 75018 PARIS 18°"
Partie civile, appelante .
représentée par Maitre Jacques MONTACIE, avocat au barreau de PARIS,
toque E1657= Page2-
Js
COMPOSITION DE LA COUR, lors des débats et du délibéré,
__ Préside fadame TREBUCQ, oe
Conseillers ~~: Monsieur CROISSANT,
Madame CARBONNIER,
GREFFIER : Madame DU PARQUET aux débats et au prononcé de l'arrét.
MINISTERE PUBLIC : représenté aux débats et au prononcé de l'arrét par
Monsieur BARTOLI, avocat général.
RAPPEL DE LA PROCEDURE :
LA PREVENTION
Alain BONNET a été cité A la requéte du procureur de la République sous la
prévention :
- avoir a PARIS et sur le territoire national, le 20 septembre 2004 et depuis temps
non prescrit, par l'un des moyens énoncés a article 23 de la loi du 29 juillet 1881,
en Pespéce par deux séries de propos télédiffusés sur la chaine “France 2" lors d'une
émission intitulée “ Compléments d’enquéte”, reproduits dans le corps de 'arrét,
provoqué a la discrimination, a la haine ou A la violence 4 |’égard d'une personne
ou d'un groupe de personnes a raison de leur origine ou de leur appartenance ou de
leur non appartenance a une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée,
en espace la religion juive,
faits prévus et réprimés par les articles 23, 24 alinéa 8, 10, 11, 12 et 42 de la loi
du 29 juillet 1881
LE JUGEMENT :
Le tribunal, par jugement contradictoire,
a renvoyé le prévenu des fins de la poursuite relative au premier passage visé dans la
poursuilte,
adéclaré Alain BONNET, coupable du délit de provocation 4 la discrimination ou
ala haine raciale, en qualité de complice pour le second passage visé 4 son encontre
a la prévention et I’a condamné & 3.000 euros d'amende,
arecu l'ASSOCIATION DE LA LIGUE POUR LA DEFENSE DES DROITS DE
L’HOMME ET DU CITOYEN en sa constitution de partie civile,
a condamné le prévenu 4 lui verser un euro a titre de dommages et intéréts et 600
euros sur le fondement de l'article 475-1 du code de procédure pénale,
adit n'y avoir lieu a publication de ce jugement,
adéclaré le COLLECTIF DELUTTE CONTRELA PROPAGANDE ANTISEMITE
ET RACISTE irrecevable en sa constitution de partie civile,
a déclaré Richard ABITBOL irrecevable en sa constitution de partie civile,
a rejeté la demande d'exécution provisoire ;
‘CA PARIS - L1éme CHAMBRE, SECTION A DOSSIER N*07/04776- ARRET DU 11 JUIN. 2008,LES APPELS :
Appel a été interjeté par
Maitre Laurence BIACABE, substituant Me Walleyrand DE SAINT JUST. au nom
@'Alain BONNET le 11 Mai 2007, sur les dispositions pénales et civiles
M. le procureur de la République, le 11 Mai 2007 contre Alain BONNET
Me Jacques MONTACIE, au nom de ASSOCIATION LIGUE POUR LA
DEFENSE DES DROITS DE L' HOMME ET DUCITOYEN, le 16 Mai 2007 contre
Alain BONNET,
Par arréts ji iptifs de prescription en date des 10 aout, 26 septembre et 19
décembre 2007, V’affaire a été renvoyée au 19 mars 2008 pour plaider.
DEROULEMENT DES DEBATS :
A audience publique du 19 mars 2008, la présidente a constaté I'identité du prévenu
comparant assisté de son avocat, qui dépose des conclusions visées de la présidente
et de la greffiére, jointes au dossier ;
La partie civile !’ ASSOCIATION LIGUE POUR LA DEFENSE DES DROITS DE
L' HOMME ET DU CITOYEN est représentée par son avocat qui dépose des
conclusions visées de la présidente et de la greffiére, jointes au dossier ;
Richard ABITBOL comparait en personne, non assisté et en tant que représentant du
COLLECTIF DE LUTTE CONTRE LA PROPAGANDE ANTISEMITE ET
RACISTE, et dépose des conclusions visées de la présidente et de la greffiére, jointes
au dossier ; la cour constate qu’ils ne sont plus dans la cause faute d’appel de leur
part ;
Alain BONNET a indiqué sommairement les motif’ de son appel ;
Monsieur BARTOLI, avocat général, représentant le ministére public a audience de
la cour, a sommairement indiqué les motifs de l'appel interjeté par le procureur de la
République ;
Madame TREBUCQ a fait un rapport oral ;
Alain BONNET a été interrogeé ;
Sur la demande de visionnage de I’ émission formée par le conseil d’ Alain BONNET,
les parties s'accordent pour que les magistrats de la chambre visionnent I’émission
pendant leur délibéré ;
ONTE
Alain BONNET en ses explications ;
Maitre Jacques MONTACIE, avocat de la partie civile, en ses conclusions et
plaidoirie ;
CA PARIS- Ime CHAMBRE, SECTION A DOSSIER N°07014776- ARRETDU 11 JUIN. 2008,
"
£6Monsieur BARTOLI, avocat général, en ses réquisitions ;
fate Walleyrand DE SAINT JUST, avocat, en ses conclusions et plaidoirie ;
Alain BONNET qui a eu la parole en demier.
Puis la cour a mis l’affaire en délibéré et la présidente a déclaré que l’arrét serait
rendu a l’audience publique du 14 mai 2008.
A Paudience publique du 14 mai 2008, la cour a prorogé I’arrét au 11 juin 2008,
Et ce jour, a ’audience publique du 11 juin 2008, la présidente a donné lecture de
Parrét dont la teneur suit, conformément aux dispositions des articles 485 et 512 du
code de procédure pénale, en présence du ministére public et du greffier, Mme
DU PARQUET.
DECISION :
Devant la cour,
La LIGUE FRANCAISE pour la DEFENSE des DROITS de HOMME et du
CITOYEN, dite la L.D.H., partie civile intimée, conclut a la confirmation partielle
du jugement, a la condamnation d’ Alain BONNET a raison du premier passage et &
sa condamnation a lui payer la somme de 2.000 € a titre de dommages-intéréts et
celle de 1.500 € sur le fondement de l'article 475-1 du code de procédure pénale
ainsi qu’ la publication de la décision dans les six quotidiens, LE FIGARO, LE
MONDE, LE PARISIEN, OUEST FRANCE et LA CROIX, & concurrence de
5.000 € par insertion ;
Richard ABITBOL et le Collectif de lutte contre la propagande antisémite et raciste,
parties civiles, concluent a ]"infirmation partielle du jugement, a la condamnation
d’Alain BONNET a payer 4 Richard ABITBOL la somme d’un euro 2 titre de
dommages-intéréts et celle de 400 € sur le fondement de l'article 475-1 du code de
procédure pénale , a la publication de I’arrét dans trois organes de presse, sous peine
dune astreinte de 200 € par jour de retard, et a la diffusion par FRANCE 2 dans
V émission la plus prochaine de Complément d’Enguéte de l’arrét
Monsieur l’avocat général, appelant a titre incident, requiert l’application de la loi ;
Alain BONNET, prévenu appelant titre principal, conclut tout d'abord, au
visionnage de l’émission, a titre subsidiaire 4 sa relaxe en l’absence de la
caractérisation du délit de provocation prévu et réprimé par le huitiéme alinéa de
Particle 24 de la loi du 29 juillet 1881, a titre infiniment subsidiaire, & raison de sa
bonne foi et au débouté de la partie civile dont l’action est prescrite ;
Considérant que les appels du prévenu, du ministére public et de la L.D.H. sont
réguliers et recevables ;
AU FOND
Considérant que le tribunal de grande instance a exactement et complétement
rapporté la procédure, la prévention et les faits de la cause dans un exposé auquel
la cour se référe expressément ;
= Page 4 CA PARIS- 114me CHAMBRE, SECTION A DOSSIER N°07/04776- ARRET DU 11 JUIN. 2008
fs L 8= Page 5-
Quill suffit de rappeler qu’Alain BONNET a été poursuivi a la requéte du
ministére public & raison de propos tenus lors dun reportage intitulé “Le malaise
~ Dieudonne™ dans le cadre de !'émission Complément d’enguéte ayant pour theme
“Enguéte sur Vantisémitisme”, diffusée le 20 septiembre 2004 sur la chaine de
télévision France 2 ;
Sur intervention en appel et sur la recevabilité de constitution de partie civile
de Richard ABITBOL et du Collectif de lutte contre la propagande antisémite
et raciste :
Considérant que faute dappel de Jeur part, In Cour n'est pas saisie de Ja
décision du tibunal qui a déclaie irrecevable leur constitution de partic civile et qui
ne peut plus étre remise en cause ;
ede la L.D.H.
- Sur Ia recevabilité de constitution de partie civ
Considérant que le prévenu prétend que la constitution de partie civile de la
LDH. serait prescrite au motif qu’elle se serait constituée par voie d' intervention
plus de trois mois aprés la diffusion de I’émission ;
Mais considérant que les premiers juges ont, & bon droit et par des motifs
pertinents que la Cour adopte, regu la constitution de partie civile de la L.D.H. en
relevant que les actes interruptifs antérieurs 4 son intervention opéraient erga omnes ;
Sur les propos reprochés 4 Alain BONNET
Considérant qu’Alain BONNET soutient tout d'abord, que n’étant poursuivi
qu’en qualité de complice de droit commun, seul un acte de complicité active
pourrait permettre de le condamner ; que tel n’est pas le cas en l’espéce dans la
mesure oli s‘est agi d'une discussion “de bistrot, de café du commerce” qui a duré
plus de deux heures et que dans son esprit, cette discussion était d’autant moins une
interview que la caméra n’était pas un matériel professionnel ;
Mais considérant qu’au terme d’une analyse que la cour fait sienne, les
premiers juges n’ont pas fait droit 4 l’argumentation d’Alain BONNET ; qu'il suffit
de relever que celui-ci a bien tenu les propos qui ont été diffusés, qu’il ne peut
sérieusement soutenir qu'il ne savait pas qu’ils étaient susceptibles d’étre rendus
publics alors que, journaliste lui-méme, il les a prononeés lors d’une discussion
enregistrée a laquelle participait Dieudonné dans le cadre dun reportage consacré &
ce demier, que I'équipe du toumage était composée d'un journaliste, d'un
cameraman et dun opérateur du son ; qu’il a d’ailleurs admis avoir vu une personne
filmer par intermittence ; que le visionnage de Iémission fait enfin apparaitre qu’il
regarde parfois une caméra ;
- Sur la premiére série de propos :
Considérant que les propos sont les suivants :
“Je veux dire que la formation qualifiante pour exister dans les médias
aujourd'hui, c'est étre Sioniste: si t'es anti-sioniste, si tes judéo-critique ou
quoi que ce soit, tu dégages. C'est clair, le ménage est fait, c'est clair.(...)
SECTION A DOSSIER N°07/04776- ARRET DU 11 JUIN 2008
4 a
vt}etre Te Bot...
= Page 6-
is
J'veux dire les mecs, c'est dailleurs pour ga qu ils ne bougent pas sur le sujet,
ils se disent comment je vais manger demain. Tu vois, c'est comme ¢a qu ils
Considérant que la partie civile prétend que dans ce passage, Alain BONNET
entretient !’idée selon laquelle les juifs ont I'influence nécessaire pour contrdler tous
les médias et censurer les propos qui les génent et lance explicitement au
téléspectateur un appel a la réaction, suscitant chez celui-ci un sentiment de haine &
Pégard des membres de la communauté juive ;
Mais considérant, comme le tribunal I’a retenu, que dans ce passage, Alain
BONNET stigmatise les sionistes qui ne sauraient étre assimilés a des fidéles d’une
religion et ne met pas en cause la religion juive ou des membres de celle-ci ;
Que les premiers juges ont ainsi, & bon droit et par des motifs pertinents que la
Cour adopte, renvoyé Alain BONNET des fins de la poursuite ;
- Sur la deuxiéme série de propos :
Considérant que les propos poursuivis sont les suivants :
“Quand avec un mec francais juif sioniste tu commences & dire qu ily a peut-
éire des problémes qui viennent de chez vous, vous avez peut-étre fait quelques
erreurs, c'est pas systématiquement la faute de l'autre totalement, si personne
peut vous blairer partout ou vous mettez les pieds - parce qu’en gros, c'est d
‘peu prés ca leur histoire, tu vois, ga fait quand méme 2500 ans d'histoire,
chaque fois qu ils mettent les pieds quelque part, au bout de 50 ans, ils se font
dérouiller, tu vois il faut se dire c'est bizarre, tout le monde a toujours tort,
sauf eux. Le mec, il'se met & aboyer, & hurler, & devenir dingue, tu vois, tu
peux pas dialoguer. Je pense qu'il y a une psychopathologie, tu vois, du
judaisme sioniste qui confine & la maladie mentale(..) ;
Considérant qu’ Alain BONNET prétend que dans ce passage, les personnes
visées sont les sionistes et qu’ supposer que les juifs le soient, ils le seraient non pas
a raison de leur appartenance une race ou une religion mais a raison de leur
idgologie ; qu’en outre, ces propos ne contiennent aucun appel certain, direct et
Evident & la haine, la violence ou 4 la discrimination envers les juifs ;
Mais considérant que les propos poursuivis visent bien la communauté juive
en évoquant de fagon explicite leurs “2500 ans d'histoire” et les malheurs qu'il
subiraient au terme de 50 ans passés dans un pays ; qu’en affirmant que le judaisme
sioniste confine a la maladie mentale, constitue une psychopathologie, aprés avoir
laissé entendre que les juifs étaient responsables si “personne peut (les) blairer partout
(oi ils) mettent les pieds”, il les désigne a la vindicte ; qu’au vu de l’ensemble des
propos, le terme “sioniste” accolé A juif'ne constitue qu'une figure de style, propre
4 renforcer imputation faite l'ensemble de la communauté ;
Que le sentiment d hostilité ou de rejet envers la communauté juive que ces propos
suscite par eux-mémes est renforcé par le contexte et la teneur du reportage ;
Qu’en application du deuxiéme alinéa de l’article 10 de la Convention européenne
de sauvegarde des droits de "homme et des libertés fondamentales, aucune
méconnaissance du principe de liberté d’expression, affirmé par le paragraphe
premier du méme article, ne saurait étre invoquée par le prévenu ; qu’en effet, selon
CA PARIS- 118me CHAMBRE, SECTION A DOSSIER N°07104776- ARRET DU 11JUIN 2008
wa~Page 7 =
le deuxigme alinéa, Mexercice de cette liberté, comportant des devoirs et des
responsabilités, peut étre soumis 4 certaines conditions, restrictions ou sanctions
prévues par la loi. qui constituent des mesures nécessaires, dans une société
Gémocratique, notamment la protection de la reputation ou des droits d’autrui
Considérant en conséquence, que la décision de premire instance a. bon droit
et par des motifs que la Cour fait siens, déciaré Alain BONNET coupable pour cette
série de propos ;
Considérant. dés lors, que la décision de culpabilité sera confirmée ainsi que
celle portant sur la peine, laquelle est proportionnée aux faits délictueux et justifiée
par la personnalité du prévenu ;
- Sur Vaction civile :
Considérant que les premiers juges ayant fait une exacte appréciation du
préjudice subi par la partie civile, les dispositions civiles du jugement dont appel
seront confirmées ;
Considérant que I’équité commande lapplication de article 475-1 du code
de procédure pénale en cause d’appel au profit de la LIGUE FRANCAISE pour la
DEFENSE des DROITS de "HOMME et du CITOYEN ;
PAR CES MOTIFS
Statuant publiquement, contradictoirement et aprés en avoir délibéré conformément
ala loi,
Alain BONNET, du ministére public et de la LIGUE
Regoit les appels d’Al
EFENSE des DROITS de l’ HOMME et du CITOYEN,
FRANCAISE pour la D)
Déclare iecevable intervention en tant que parties civiles de Richard ABITBOL
et du Collectif de lutte contre la propagande antisémite et raciste,
Confirme le jugement,
Y ajoutant,
Condamne Alain BONNET payer la LIGUE FRANCAISE pour la DEFENSE des
DROITS de | HOMME et du CITOYEN la somme de 2.000 € pour ses frais non
Tecouvrables exposés en cause d’appel.
Compte tenu de I'absence du condamné au prononeé de la peine, la présidente n'a pu
Tavicer, conformément aux dispositions de l'article 707-3 et 55-3 du code de
procédure pénale, que :
s'il s’acquitte du montant de l'amende et du droit fixe de procédure mentionn€ ci-
Gessous, dans un délai d'un mois 4 compter de ce jour, ce montant est diminué de
20% (réduction maximale de 1.500 euros),
CAPARIS- 11eme CHAMBRE, SECTION A DOSSIER N“07/04776 - ARRET DU 11 JUIN 2008= le paiement de
Vamende ne le prive pas de former un pourvoi en cassation.
La présente déciston est assujttie a un droit fixe de procédure d'un montant de
120 euros dont est redevable le condamné,
ane nant
eugene, 2 Rene Felt
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~Page 8- CA PARIS - 11éme CHA!
MBRE, SECTION A DOSSIER N°07/04776- ARRET DU 11 JUIN 2008