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Ecole Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs Centre d'études supérieures de raffinage et de génie chimique Technologie etdocuments alusage des dessinateurs de bureaux d'études “Pétrole et pétroleochimie” Ingénieur AM. et F. Ranchoux Professeur a I'.U.T. de Ville d'Avray Anciens chargés de cours Al'E.N.S.P.M. EDITIONS TECHNIP 27 rue Ginoux 75737 Paris Cédex 15 CACUCECI! FELICE Photothaque Total. Raffinerie de Normandie, Vue partielle 1967, 1971, 1977 Société des Kditions Fechnip et institut Francais du Pétrote Reproduction et traduction, méme partielles, igoureusement interdites ISBN 2.710803186 PREFACE DE LA DEUXIEME EDITION (1971) Nombreux sont les auteurs d’ouvrages de technologie de construction ou de dessin de mécanique et cependant de nouvelles éditions viennent sans cesse s‘ajouter aux anciennes. C’est que cet abondant ensemble, axé sur le méme théme, est un peu comme nos produits dentretien, il suffit de puiser dans la masse et de modifier la présentation pour donner I"im- pression d’avoir créé un produit nouveau. Jrespére que les auteurs ainsi mis en cause me feront la double charité de ne pas pren- dre ombrage de cette boutade et de convenir que faire du neuf n’est pas aussi facile, C'est pourtant & cette téche que MM. C, ANTONELLI et F. RANCHOUX ont eu le courage de se consacrer. Lorsque M, R, NAVARRE, 'Président Directour Général de Institut Francais du Pé- trole, décidait de former des dessinateurs en tuyauterie, trés ouverts sur I'ingénierie, et qu'il chargeait M. V. RANCHOUX, mon prédécesseur, d'organiser cette formation, nul ne s‘était ncore soucié de savoir si la documentation nécessaire existait, du moins sous une forme immédiatement exploitable, D’ailleurs, pourquoi s‘étre posé la question puisque rien ne s'est jamais fait qui fat préalablement parfaitement au point et que, de toute fagon, “I'in- tendance n’aurait qu’a suivre ...". Je crois que dans le cas présent elle a dd précéder ! Les cours ont tout de méme débuté, On a puisé surtout dans le métier et petit 4 petit, avec la contribution de quelques initiés auxquels les auteurs rendent hommage, on a assem blé des éléments disparates, on les 2 coordonnés, on les a adaptés et on a pu enfin en envi sager la publication. C'est ainsi que le premier ouvrage de dessin et de technologie pour |"industrie du pé- trole pouvait paraftre. Douze années de mise au point, des contacts permanents avec les ingénieurs spécia- listes, les enseignements tirés de l'observation des installations réalisées dans les unités de traitement du pétrole brut, ont permis 8 MM. ANTONELLI et RANCHOUX de présenter cette nouvelle édition. A notre connaissance, cet excellent recueil est aussi le seul du méme objet qui existe en FRANCE. Tous les services dingénierie qui créent les unités de traitement, tous les construc: teurs d’appareils chaudronnés, tous les installateurs ont & établir, & utiliser, & interpréter des documents dessinés qui en relévent et dont la lecture est aride at souvent subtile, Alors que le profane méme se familiarise rapidement avec le dessin de !a mécanique, il est hors de pro- pos de demander a un dessinateur de cette branche de déchiffrer sans un long apprentissage un dessin de tuyauterie, ©, ANTONELLI et F. RANCHOUX 3 Je suis done convaincu plus que quiconque, moi te mécanicien converti, que cet ‘ouvrage rendra les plus grands services dans les actions de formation de toute nature, mais aussi dans tous les bureaux d'études. Et Je dirai, en guise de conclusion, combien je souhaite qu'un si important travail obtienne la diffusion qu'il mérite et soit apprécié sans réserve. A. CASTELL Ingénieur A et Directeur des Etudes du Bureau d'Etudes Ecole Ecole Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs 4 C. ANTONELLI et F. RANCHOUX AVANT-PROPOS Cet ouvrage n’a pas ta prétention de constituer un cours complet et détaillé. II veut seulement étre une information et un guide dont de nombreux points devront étre souvent complétés par des documents convenables et rectifiés en raison de |'évolution des techniques. Si une importance particuliére y a été donnée au dessin proprement dit (conventions, exécution, ete.), aux tuyauteries et a leurs accessoires, ainsi qu’a certains équipements dont la connaissance a paru utile — sinon nécessaire — au dessinateur (échangeurs, colonnes de distillation, fours), beaucoup d’autres questions ont été passées sous silence, soit parce qu'il existe, & leur sujet, suffisamment d’ouvrages spécialisés (procédés de fabrication, machines ‘tournantes, instrumentation, calculs de chaudronnerie et de structures, dilatation des tuyau- teries, ete,), soit en raison de leur moindre importance. Par ailleurs, et pour ne pas surcharger cet ouvrage, il n'a pas été traité des install et des équipements hors unités de fabrication (stockages, stations de pompage, circuits din- cendie, torches, production d’air comprimé, etc.) qui nécessiteraient un volume particulier. Les auteurs remercient tous ceux qui leur ont permis de constituer cette documen- tation en leur apportant leurs conseils, en particulier : MM. les ingénieurs BULLE, CHA- TILA, COLAS, JAMIN, PERRET, WUITHIER, M, CHEYSSON, instructeur, leurs collabo: rateurs et la Compagnie TECHNIP. Leurs remerciements s'adressent aussi aux organismes qui leur ont apporté leur con cours par leurs conseils et leur documentation : ta Compagnie Francaise des Pétroles, la Société des Pétroles B.P., les Centres Techni ques de I’Aluminium, du Cuivre, du Plomb, la Chambre Syndicale des fabricants de tubes dacier, te Groupement des A.P.A.V.E., I'International Nickel France S.A., le Centre d'Etudes des Matisres Plastiques ; les sociétés industrielles : Bar-Lorforge, Cégedur-Pechiney, Perriére, Pont-a-Mousson, Rabuffetti (Legnano, Italie), SAJ, SAPAG, SARCO, SIC, SOGETUB, Trefimétaux, Trou- vay et Cauvin, Tubes de la Providence, Vallourec; pour les tuyauteries métalliques et leurs accessoires, Georges Fischer “G.F.", Frans Bonhomme, Pontam-Chimie, SADAC, SEPEREF, SIDRAL; pour les tuyauteries en matiéres plastiques et leurs accessoires, Bonna pour les tuyauteries béton, Fenwick, Rudoiph, Transflex pour les tuyauteries flexibles, Alfa-Laval, Burton-Corblin, Ekaterm, Heurtey pour les fours et échangeurs, BS.L,, Constructions métalliques de Provence pour fa chaudronnerie, Johnson (U.S.A.) pour les réacteurs. , ANTONELLI et F, RANCHOUX 5 BIBLIOGRAPHIE La distillation dans l'industrie du pétrole, par P. WUITHIER. Le pétrole, Raffinage et génie chimique, par P. WUITHIER. Etude des fours pétroliers et pétrochimiques, par J. LE NOGUES. Project engineering of process plants, par H.F. RASE et M.H. BARROW. Process heat transfert, par 0.0. KERN. Normes frangaises AFNOR. Standards et spécifications générales de la compagnie TECHNIP. Standards de talTEMA. Standards A.S.T.M. etl API. Codes : ANSI, ASME et|S.N.C.T.T.I. Revue PETROLEUM REFINER. Revues HEURTEY. OUVRAGES A CONSULTER Editions Technip : Le pétrole. Raffinage et génie chimique, par P. WUITHIER. La distillation dans "industria div pétrole, par P. WUITHIER. Legons sommaires sur l'industrie du raffinage du pétrole, par X. NORMAND. Pétrole brut et fractions pétrotiéres, par J. PERRET et P, WUITHIER. Etude des fours pétroliers et pétrochimiques, par J. LE NOGUES. Installation des pompes centrifuges utilisées dans l'industrie du pétrole, par M. CHEYSSON. Technologie ot calcul des semelles de fondation pour les constructions pétroliéres, par M. CHEYSSON. Instrumentation dans V'industrie pétroligre et chimique, par A. GAILLARD. La sécurité dans le distribution des hydrocarbures liquides, par H. CHAILLOT. Sécurité, par F. ZAGDOUN et J. BONE. 6 Et C-ANTONELLI et F. RANCHOUX TABLE DES MATIERES BUREAU D’ETUDES PETROLE ET PETROLEOCHIMIE ...... Le dessinateur du bureau d'études ............. Différentes sections ou divisions du bureau d'études. LES DESSINS DANS UN BUREAU D'ETUDES PETROLE ET PETRO- LEOCHIMIE .. 1, RAPPELS 1,1, But des installations faisant I'objet des études 1.2. Constitution des installations... . 1.3, Installations pour traitements et fabri 2. DESSINS . 2.1. Généralités .. 2.2, Dessins de tuyauieries 7 2.3, Dessins de chaudronnerie ..... 2.4, Dessins de charpente 25. Dessins de génie civil 2.5.1. Fondations et dallages .........- 2.5.2. Tuyauteries souterraines 2.5.3, Remarques et calculs relatifs aux fondations Plans drelre dearer cat rier TECHNOLOGIE ....-...-...-5 1, TUYAUTERIES 1.1. Tuyauteries aériennes .... - 1.2. Tuyauteries souterraines . . 1:3. Tuyauteries diverses 1.4, Robinetterie ..... 1.5. Accessoires. . 1.8. Ancrages, supports, guides |. : 1.7. Calorifugeage et protection... 2... 5+ 1.8. Réchauffage des tuyauteries ........-. 2. COLONNES DE DISTILLATION 2.1, Généralités .... 2.2. Principe du procéd ©. ANTONELLI ot F, RANCHOUX Pages " u 15 15 15 15 2 2 66 76 92 113 131 141 141 144 183 190 192 234 253 256 259 259 260 itr 260 2.4, Conditions de fonctionnement d'une colonne-régulation 261 215. Etude du contact liquide-vapeur ....-.. ee. serene ee 263 2.6, Détails de construction .....- eeleale lee : 269 2. APPAREILS D'ECHANGES DE CHALEUR a 278 B1.Généralités oe eee eee eee eee eats 278 3.2. Notions simples de transfert de chaleur . . Each ee ett race 281 3.3, Principe de fonctionnement des échangeurs de chaleur par surface... 286 3.4. Echangeurs tubulaires et multitubulaires . 292 3.5. Détails de construction ‘ : 301 3.8. Vaporiseurs tubulaires . ‘ : 311 3.7. Autres types d’échangeurs .. 2... 7 316 3.8. Aéroréfrigérants et aérocondenseurs ah 318 38.1. Généralités ....... fe are 319 3.8.2. Détails de construction 322 3.9. Fours tubulaires 331 4. BALLONS ..... ist 341 8, REACTEURS CATALYTIQUES A LIT FIXE ----+ ++ oe 346 6, DETAILS COMMUNS AUX RECIPIENTS CHAUDRONNES 0... 351 8 ©. ANTONELLI et F. RANCHOUX LISTE DES PLANCHES, Pages cf Symboles pour matériel. de génie chimique (schémas) -..esseceeeevee 28 Fondations types. Massifs pour pompes, bellons horizontaux, échangeurs ... 107 Fondations types. Massifs pour colonnes, ballons verticaux, pieds de pipe racks et structures métalliques. «6 6ecee eee - 108 2c, _ Fondations types. Boulons d’ancrage ......seseesreee sees 110 3. Dallages. Détails types. Représentations symboliques ... . 112 4 ‘Tuyauteries souterraines. Puisards rectangulaires et regards. . 119 5. Tuyauteries souterraines, Puiserds ronds. Fosses 8 vannes....sesseecveee 121 6. Tuyauteries souterraines. Reprise des eaux de dallages. Installation des SIPHONS oss eeeeeeeeneesteeeeeneees a 123 7. ‘Tuyauteries souterraines, Installation des siphons. Débourbeurs. Events de puisards os. eeee : ltt 124 8 Tranchées électriques .... 125 9. Dallages. Détails divers : protection des angles ; 126 10. Dallages. Reprise des égouttures de pompes. Récupération de purges ..... 127 nn. “Tuyauteries souterraines et dallages. Représontations symboliques.. 130 12, Photographies de brides et daccessoires de tuyauteries......s.sse0eeee. 160 13. Joints pour tuyauter seeeeeeteteeeeees 174 14, ‘Obturateurs. Schémas de principe. 193 152. Robinets-vannes courants . + 198 5b. Robinets-vannes “pétroie” eeeeereetien 15cetd, Robinets-vannes. Détails de construction . fee tteeeseeeesees 197 0 198 15e. —__Robinets-vannes de types spéciaux ........ 201 16a, _Robinets a soupape. Formes courantes.. .. 203 16b, —_Robinets a soupape. Détails de construction .. 204 17a, Clapets de non-retour eee 205 17b, __Clapets de non-retour. Détails de construction setttteeeseteeees 208 18, Robinets & tournant . 208 19. ‘Soupapes de sécurité et disques de rupture 213 20. Photographies d’organes classiques de robinetterie . 24 21. Purgeurs a flotteur ouvert. Purgeurs thermodynamiques.. 27 22. Purgeurs & flottour fermé, Purgeurs thermostatiques 8 soufflet 228 23, Purgeurs a impulsion . paieeaaeen . 229 24 Purgeurs thermostatiques blames, Filtre. Contrleurs de purge s....s.+ 230 25.081. Supports de tuyauteries. Ancrages. Pendards. Chandelles, Consoles, ete. ... 243251 2Gaetb. Tracage des tuyauteries, & la vapeur... =» 257 et 258 ©. ANTONELLI et F. RANCHOUX 9 27aac. Colones de distillation. .. ecdedpotereaee a | 218273 28.2. —_Echangeurs multitubulaires. Dispositions types (d'aprés TEMAJ.......... 297 2Bbete. Echangeurs multitubulaires. Schémas de principe . seve eves, 208 et 209 284, _Echangours multitubulaires. Dispositions types des tubulures et directions des fluides...... 4.05 Beroaretase 300 23, Unité d'aéroréfrigérants, type forcé. 323 30, Unité d'aéroréfrigérants, type induit. 324 ai. Fours. Types principaux ....+++er0+ 333 32, Réacteurs, Détails de construction ........es00+ - 360 3. Appareils chaudronnés. iDétalls de construction. + 952 cm Appareils chaudronnés. Détails de trous d’hommes. Potences . 353 35. Appareils chaudronnés. Piquage des tubulures, .. eee a nee aoe: 36. Appareils chaudronnés. Niveaux A glace... peepeereseteet 10 C. ANTONELLI et F. RANCHOUX BUREAU D’ETUDES PETROLE ET PETROLEOCHIMIE Définition Liorganisation du bureau d'études a pour objet la réalisation d'ensem- bles complexes en vue de la fabrication d'un produit déterminé. LE DESSINATEUR DU BUREAU D‘ETUDES ‘Quolités intellectuelles : Culture générale plus étendue que celle d'un des- sinateur courant spécialisé, Facilité d'assimflation de techniques paralléles ala sienne. Qualités techniques : Il doit connattre plusieurs techniques : chaudronnerie, tuyauterie, charpente métallique, charpente béton, électricité industrielle, ete. Métier difficile et long. ‘Qualités morales : Il faut avoir : l'esprit d'équipe, de la discipline, de la méthode, beaucoup plus de réflexion qu'un simple spécialiste, La réussite d'un bureau d'études dépend de lesprit d'équipe qui anime son personnel, On y demande des gens capables de penser. DIFFERENTES SECTIONS OU DIVISIONS D’UN BUREAU D’ETUDES PETROLE ET PETROLEOCHIMIE A 1. Etudes Etude du procédé Schémas relatifs au procédé Schémas de circulation avec dimensions, températures, débits, puis- sances, appareils, etc. Subdivisions : Section tuyauterie, Travaille d'aprés les schémas et 1'implantation (en principe c'est la section "tuyauterie" qui établit l'implantation oule ser- vice "préparation" s'il en existe un), Section chaudronnerie, Travaille d'aprés les schémas, les plans. de tuyauteries (implantation des tubulures), les plans de charpente en rapport avee l'appareil, ©. ANTONELLI et F. RANCHOUX " Section génie civil, Travaille d'aprés 1!implantation, et avec les sec~ tions (uyauterie, chaudronnerie, électricité et instrumentation, Section électricité, Eclairage et force, les puissances étant données sur le schéma de circulation, Travaille en particulier avec la collaboration du génie civil (tranchées), Section pompes et compresseurs. Détermine les caractéristiques des appareils prévus au schéma Section appareils de controle. Travaille d'aprés les schémas et l'en- semble des plans d'instaliation. Section préparation, Existe dans les grands bureaux d'études. Elle Gtablit les avant-projets et les documents nécessaires pour les appels d'of- fres. C'est elle qui établit les implantations, Section estimation, Prépare l'estimation globale du projet, Travaille avec toutes les sections. Utilise en particulier les schémas de procédé et les listes d'équipements. 2. Appels d'offres, Avec les premiers plans détaillés ounon des différen- tes sections, Achats et commandes. Par acheteurs spécialisés. 2. Inspection, Contréle de la qualité du travail et du respect des délais chez les constructeurs et sur le terrain. B — Chantiers Programme Stockage du matériel Contréle de l'exécution du génie civil Mise en place des appareils Mise en marche. Remarque : La répartition des activités d'un Bureau d'Etudes Pétrole est approximativement la suivante : Tuyauterie....... : vee 30835 % Chaudromerie ....... 0+ vee 22825 % Génie civil. ...... A 1. environ 15 % Instrumentation .....-...0206 5 deeeees 8810% Electricité et machines tournantes . see. environ 10% Divers ... Settee sees environ 5 % 12 ©. ANTONELLI et F. RANCHOUX Nvaoue awvIng } Srouxwavs | SouBs | SIONBEES | nouns — | anDwRHsSoMIY noua) nourunsinege | ananauive! ssaresutvan SnoUwAMIvd aevnowED | aovmossy | “NouWTsIC L aownoo1s BIMBNISSVe ENN F@W3ASN3.G NWI Photothéque Tota Photo Ruyant, Production. Jin 1971 Raffinerie de Lorraine. Vue aérienne. “ C. ANTONELLI ot F. RANCHOUX LES DESSINS DANS UN BUREAU D’ETUDES PETROLE ET PETROLEOCHIMIE 1. RAPPELS 1.1, BUT DES INSTALLATIONS FAISANT L’OBJET DES ETUDES ‘Traitement des bruts pétroliers pour obtention : Des divers produits classiques : gaz, essences, pétroles, gasoils, fuels, asphaltes De produits spéciaux : huiles, caoutchoue, éthylene, etc, 1.2. CONSTITUTION DES INSTALLATIONS a) Traitements et fabrications b) Production d'énergie : centrales thermique et électrique (la cen- trale électrique est supprimée dans les ratfineries récentes). Production dlair comprimé ¢) Servitudes ou utilités ; distribution de vapeur, d'eau de réfrigéra- tion, d'air comprimé, etc. d) Stockages : produits bruts et produits finis ou demi-finis e) Ateliers, magasins et pares de matériel f) Services de sécurité g) Laboratoires h) Traitement des eaux brutes i) Traitement des eaux résiduaires i) Services administratifs k) Services sociaux et divers (infirmerie, cantine, etc.), - Les installations de fabrication et les annexes (servitudes ou “utili- tés"') sont divisées en “unités", ~ L'Unité est un ensemble d'équipements et de tuyauteries, possédant une certaine autonomie de fonctionnement et ayant pour objet une opération bien déterminée (distillation, reformage, production d'énergie, etc.) dans Ja chatne de fabrication ou dans les servitudes. - La surface occupée sur le terrain par l'unité s'appelle "aire d'unité", ~ Les diverses aires d'unités, carrées ou rectangulaires, sont sépa- rées par des voies appelées rues (E-O) ou avenues (N-S). C. ANTONELLI et F, RANCHOUX 16 pytunp 2yiur) ——-—_— + 249*suoljog‘sungi90p4 ‘eunoy! Seuuo|eo's juosp6i4jp.s0u90'sadwod'suna6uoysp : SUING SUNWIGINOS CESS] 4 cy ee BN / la | t EErrere FEEEEEEEEE Ere CEEEEEEE] Ce | F | | | i \ ; H \ rt oa |__anawarimuouaxH ; i (SSS | i ces IH! | ig | Cocoon |i | dz RESEREREREEE _ tt Se SE Le ct i 7 Poomed | pole dad Pe eH i | erg ey \ i “NY atta | i i | L Ong OxnyaEne £ S3unvenooas: SunaHaveL) _ saan) - SpaNNy i B1no8 | ( j vs ¢. ANTONELLI et F, RANCHOUX 16 = Les diverses unités sont reliées entre elles par des tuyauteries (collecteurs) groupées en général sur des rateliers ou "pipe racks" de liaison. Il n'y @ pas de régle absolue d'installation des unités de fabrication, mais elles sont, en principe, installées le long du pipe rack principal, de part et d'autre de celui-ci, et se succadent, autant que possible, dans l'or- dre des opérations définies par le procédé. La tendance actuelle est, dans les limites imposées par les régles de sécurité et par les conditions optimales d'exploitation, de construire des unités compactes (réduction des aires, des voies d'accés, de la lon- gueur des pipe racks et des tuyauteries, surveillance plus commode par un personnel restreint, réduction des pertes calorifiques et des pertes de charge, ete.). Les équipements sont disposés le long des pipe racks, le plus prés possible de ceux-ci. Les pompes, en particulier, sont généralement disposées de part et d'autre de ces pipe racks. Remarque importante : Tout ce qui entre dans la constitution d'une unité doit ¢éré situé dans les limites de cette unité (en particulier la robinetterie dlisolement ou limite d'unité), Les figures pages 16 et 18 montrent des dispositions inspirées des principes précédents, soit : ~ Alignement des unités le long du pipe. rack principal. ~ A lintérieur des unités, alignement des équipements (batteries de pompes et d'échangeurs) parallélement aux pipe racks secondaires, les axes des appareils étant perpendiculaires a la direction des pipe racks. - On remarquera la disposition des batteries d'aéroréfrigérants sur des charpentes passant par-dessus les pipe racks (fig. 16). = Les pompes seront souvent disposées, soit moteur a l'extérieur et corps de pompe sous pipe rack, soit entigrement A Iextérieur (pompes a haute température : plus de 316°C), soit quelquefois entiérement au-dessous dans certaines conditions. - La disposition et les distances relatives des équipements dans les unités sont trés variables selon les constructeurs et les clients, Elles ne peuvent pas @tre érigées en régles fixes saufquand elles sontimposées par les régles de sécurité en vigueur, . ANTONELLI et F. RANCHOUX 7 oe at PH = Cependant on peut énoncer quelques principes et donner A titre indi- gatif quelques distances approximatives pouvant étre admises:entre équi- pements, Principes Prévoir : = le plus t6t possible ld mise en place de tout ce qui est souterrain ainsi que la construction du dallage afin d'avoir un chantier propre - la protection contre I'écrasement des tuyauteries enterrées au dé- but du chantier = le passage au sol des gros équipements, des colonnes couchées et leur levage a ~ le montage des fours et de leurs carneaux - l'installation des grosses machines - la mise en place des faisceaux d'aéroréfrigérants, | Distances minimales entre équipements : il s'agit de distances hori- zontales entre parois, 18 C. ANTONELLI et F. RANCHOUX Distances entre équipements {en metres) Fours gérants Echangeurs Echangeurs aT > 318° Ballons Pompes & He Pompes HC a TDs HC plus lourds que Ca HC, Ca et plus égers Pompes Colonnes Aérorétri- 10/15 Fours Colones | 15 15 Résctours | 7/8 [15] 2 10 16 Rerorti grants | 15 | 4 25] 35 | 3 a] os Echangeurs | 12 28 28 3 45 Echangeurs aT>315°C 35 Ballons | 15] 2| 10] 3 [23 Ballons & T>3isec | 15 PompesaHe fost | 1] 3 Pompesd HC, aT> 318°C 5 Pompes3 HC plus lourds que Ca, 3 Pompesa HC, Cqet plus légers 45 Passages entre ; pompes 0,90 m ballons horizontaux 1,20 m échangeurs 0,90 m, - Les fagades des batiments de compresseurs seront au moins a: 30 m de fours et de réacteurs 10 m.de colonnes et d'aéroréfrigérants 5 m de pompes et de colonnes 1,5 m de ballons, - Les aéroréfrigérants ne devront jamais @tre situés au-dessus de bal- lons, pompes, échangeurs, compresseurs dont la température serait supé- rieure a 315°C. Dans le cas d'échangeurs "gerbés" l'axe du plus élevé sera au plus & 6 m du sol. C. ANTONELLI et F, RANCHOUX 19 1.3, INSTALLATIONS POUR TRAITEMENTS ET FABRICATIONS a) Arrivée et stockage des bruts b) Unités de travail : distillation et fractionnement, reformage, cra~ quage, traitements divers c) Stockage et expédition des produits 4) Unités annexes - Utilités : traitement des eaux, production d'éner- gie, production d'air comprimé, ete. 1.3.1. Constitution générale des unités a) Appareils de traitement et de production proprement dits ‘Tours ou colonnes de distillation et de fractionnement (tours atmos- phériques, tours sous vide, colonnes de stripping) Fours Réacteurs de catalyse Echangeurs, condenseurs, rebouilleurs, réfrigérants Ballons, réservoirs. b) Appareils de circulation et'de mise en condition des produits Pompes Compresseurs, éjecteurs Filtres, c) Tuyauteries et accessoires Tubes, brides, coudes,.ete. Robinetterie Purgeurs Supports de tuyauterie. 4) Appareils de contréle, de mesure et de régulation Contréle des débits, des niveaux, des pressions, de la température Salles de conirdle. e) Installations de sécurité 1.3.2. Aménagement du terrain. Génie civil - Aires d'unités - Fondations diverses - Tuyauteries souterraines - Aires de stockage. 2» C.ANTONELLI et F, RANCHOUX 1.3.3, Charpentes et supports - Planchers, plateformes, escaliers, échelles, accés divers = Pipe racks = Supports d'appareils et de tuyauteries - Dispositifs de démontage. 2, DESSINS 2.1, GENERALITES 2. 1. Etudes principales Implantation ‘Tuyauteries et controle Chaudronnerie Génie civil Charpentes Electricité et instrumentation. 2.1.2. Bases de départ Contrat Spécifications générales et particulizres Données du procédé Implantation (Plot plan) Schéma et plan de circulation des fluides (flow diagram ou flow sheet) Plans d'encombrements d'appareils Catalogues Normes et standards Ragles de sécurité. 2.1.3, Réglesiet conventions générales ~ Les régles de la normalisation sont applicables ; néanmoins dans les plans de tuyauteries, charpentes, génie civil, les applications : Vue en élé- vation et Vue en plan sont préférées A: Vue de face et Vue de dessus. - Tous les plans y compris ceux d'appareils tels que: tours, colonnes, ballons, réservoirs, ete, comporteront de facon apparente l'indication du Nord. Sur les plans d'ensemble (tuyauteries, charpentes, génie civil), le Nord est, en général, dirigé dans le sens bas vers haut de la feuille. CANTONELLI ot F. RANCHOUX 2 - Dans les plans d'ensemble : tuyauteries, génie civil, charpentes, etc., les axes d'appareils, hatiteurs de charpentes, de planchers, nappes de tuyaux, hauteurs de fordations, ete. seront repérés en élévation par leur distance au sol, ce dernier étant pris pour niveau de référence : niv. 0000. (Certains constructeurs prennent 100000 pour le sol.) - Ces hauteurs sont indiquées en renvoi pour les dessins de génie civil, et directement au-dessus des axes pour les lignes de tuyauteries . - Lorsque des. tuyaux isolés ou en nappes sont suspendus sous des charpentes ou sous des pipe racks on cote le niveau de la génératrice in- férieure extérieure (GIT). Dans le cas des nappes ces génératrices seront toutes alignées au méme niveau, - Pour les tuyauteries chaudes posées sur pipe racks cet alignement est obtenu automatiquement par utilisation de supports de hauteur constante. NIV. ov EL 40000 4 om | w) jl Cas = Si le niveau est inférieur a 1000, sa valeur sera précédée de zéros {0 600 ; 0 050, ete.). Si le niveau est au-dessous du zéro du terrain, on fait précéder sa va~ jeur du signe moins (- 1200 ; - 0 500 ~etc.), silaréférence adoptée est cotée 0000. Ltutilisation de la référence 100000 évite les cotes négatives, Liindication "NIV" est parfois remplacée par : EL (élévation), Si le dessin est trés encombré, les fléches de renvoi peuvent étre sup~ primées et le niveau indiqué directement sur la ligne intéressée. - Les échelles utilisées varient avec l'importance de l'étude : 1 0,5 0,4 0, 25 0,2 0,1 pour les détails 1/20 1/25 1/33!/3 1/50 1/100 et 1/200 pour les ensembles. - Dans les dessins d'ensemble : implantations, tuyauteries, fonda- tions, charpentes, les axes principaux de la vue en plan sont repérés : En abscisses par des chiffres 1, 2, 3 ... (de gauche a droite) En ordonnées par des lettres majuscules A, B, C .., (dehautenbas). - Dans les ensembles importants comportant des installations a des niveaux différents et nettement définis, on exécutera plusieurs vues en plan correspondant aux divers niveaux, 2 . ANTONELLI et F. RANCHOUX ~ 11 sera quelquefois utile, pour la clarté des dessins, d'exécuter soit plusieurs élévations complates ou partielles (sud-nord ou nord-sud) et plu- sieurs vues Est-Ouest ou Ouest-Est, soit des coupes par des plans paralle- les a des distances choisies convenablement, Dessins de dét - Les détails couverts par les normes et les standards ne seront pas reproduits mais seulement figurés sur les ensembles avec l'indication du numéro du document & consulter. ~ Pour les détails identiques dans leurs lignes principales, et ne dif- férant que par certaines cotes, on utilisera les plans-types. LES ECRITURES ET LES CHIFFRES SERONT TOUJOURS EN MAJUS- CULES DROITES QUELLE QU'EN SOIT LA HAUTEUR (NE PAS DESCENDRE AU-DESSOUS DE 3 mm). Repérage des appareils Suivant normes AFNOR T 81001 ou suivant conventions "maison". Pompes :P Colonnes : T, DowC Compresseurs : C ou K Réservoirs : B, D, RouV... Chaudiéres Ch ou V Echangeurs: E Fours iF ~ Ces repéres ne sont donnés qu’ titre indicatif, Ils sont variables avec les bureaux d'études. Sur les plans, le repére relatif 8 l'appareil est précédé du numéro de I'unité et suivi d'un numéro d'ordre, ~ Représentation des appareils : Suivant normes AFNOR T 81001 ou Standards "maison". PRINCIPAUX DOCUMENTS ET NORMES A UTILISER, Généralités ‘Tables de conversion des unités anglo-saxonnes Présentation des dessins Représentation des appareils Spécifications générales et particulitres Codes : ANSI, ASTM, API, ASME, SNCTTI, normes AFNOR, TEMA, Tuyauteries et accessoires Représentation symbolique des tuyauteries Représentation des accessoires de tuyauteries . ANTONELLI et F, RANCHOUX 2 Caractéristiques et poids des tubes Dimensions de 1a robinetterie Dimensions des accessoires de tuyauteries (brides, coudes, raccords, manchons, \piquages, caps, filtres, platines réversibles, bouchons, gaines thermométriques, anneaux de purge et prise de pression, etc.) Beartements’ standards des tuyauteries By-pass des soupapes de contréle (disposition et dimensions) Montage des drains Installation des purgeurs de vapeur Fagonnage des tubes : longueurs maximales des trongons Supportage des tuyauteries Abaques des pertes de charge dans les tuyauteries et accessoires, Chaudronnerie Fonds bombés pour récipients Piquages sur récipients Trous dthommes Berceaux pour réservoirs Supports d'échangeurs Plaques de glissement pour récipients horizontaux chauds Chaises pour colonnes Divers types de soudures Tolérances admises dans la construction des appareils. Charpente métallique Planchers ; passerelles Plateformes Escaliers - Echelles - Cages de sécurité Consoles-supports pour plateformes. Fondations - Dallages - Tuyauteries souterraines Types de fondations pour pompes, ballons, échangeurs, etc. Boulons d'ancrage Détails des dallages : murettes, cahaux de drainage, ete. Construction des regards et puisards Tranchées électriques Catalogues des fonderies spécialisées Symboles conventionnels pour plans de tuyauteries souterraines. Controle et régulation 24 Désignation et représentation symbolique des instruments de mesure et de controle Dimensions des soupapes de contréle Brides 4 orifices Montages types d'instruments de mesure et de controle. C. ANTONELLI et F. RANCHOUX 2.2. DESSINS DE TUYAUTERIES 2.2.1. Rappols - Fonctions des tuyauteries | voir chapitre - Constitution générale Technélogie - Importance : environ 30 % du prix d'une unité pétroléochimique 2.2.2, Dessins 2.2.2.1, Généralités. Présentation des dessins I, Dessins d'ensemble : Vues: vue principale et souvent unique : la vue en plan. ‘Tout doit y figurer. Elle peut étre décomposée en plusieurs vues ho- rizontales & des niveaux différents. Vues secondaires : élévations, coupes transversales. Vues partielles : pour certains détails particuliers. Elles pourront, dans certains cas, @tre constituées par des perspec- tives isométriques plus explicites que les vues orthogonales, Les vues secondaires ne seront utilisées qu'en cas d'absolue nécessité. Remargue.- Pour une méme étude, toutes les vues, principales et se- condaires, seront exécutées ala m@me échelle ; ilen sera, en général, de méme pour les vues partielles, mais afin d'obtenir plus de clarté, onpourra dans certains cas, les exécuter a une échelle différente. IL, Détails : perspectives isométriques : 1 dessin par ligne. Ligne : Tuyauterie remplissant une fonction déterminée entre deux éléments d'une installation. 2.2.2.2, Conventions, Représentations symboliques I, Dessins d'ensemble : ~ Représentation des fondations, batiments, charpentes, appareils : en traits fins, sans détails superflus, C. ANTONELLI et F. RANCHOUX Fy - Représentation des échelles, es¢aliers, plateformes : unifilaire, en traits fins, Remarque.- La représentation de ces structures, tout en étant par- faitement visible, doit rester suffisamment discrete pour ne pas gener la lecture de la partie principale "la tuyauterie", - Représentation des tuyaux : voir normes et standards. Si $ <10" ou 250 mm - représentation unifilaire (6 10" ou 250 mm - représentation bifilaire, Les brides de tuyauteries de ¢ > 10" ou 250 mm sont dessinées. Les brides de tuyauteries de ¢ < 10" ou 250 mm sont représentées symboliquement en traits épais. Les joints soudés sont indiqués (traits fins ou points). Le sens du fluide ést indiqué par des fléches. “hd - Représentations particuliéres Changements de direction. -——} +S Oo —_J “TS LT Nappes superposées : couper largement la nappe oule tuyau génant pour eae ce qui se passe ior ce qui geipanaeladesscu Ed C/ANTONELLI et F, RANCHOUX Mais ne pas multiplier les coupures qui transforment le dessin en de- vinette. HL | TTT b preferer possible mais surtout pourun 2 rejeter ‘seul Fuyou 000 NIV.5000 =] NYO} RR - Représentation de la robinetterie et des accessoires sur les sché- mas (voir normes AFNOR NF E 04051, T 81-001 et standards). Sur les dessins, 1a robinetterie sera dessinée symboliquement : en traits fins, sans représentation de l'épaisseur des brides. Xe DN De et d’arret Robinet + Clapet Robinet_ de réglage Les accessoires seront représentés selon les standards adoptés dans les bureaux d'études. 2,2,2,3, Ragles et conseils généraux Dans enceinte d'une unité, les canalisations d’hydrocarbures et d'utilités sont aériennes sauf cas particulier, ot autant que possible groupées sur un ratelier (pipe rack). © ANTONELLI et F. RANCHOUX 2 QUELQUES SYMBOLES DU MATERIEL DE ROBINETTERIE,D APRES :NFEO4-051 , ET DE GENIE CHIMIGUE {Schémas}, D’APRES :NF T 61-001. Designation | _NFEO#0S1 | NFTSI-001 [Designation | _NFEO4.0s | NFT8I-O01 Symbele, Raccordem? general] —><—~ | —D><} foil ><} '28lSinettenie| soudure D i re . Teisons) | NE eteoog See et ee pf principales etm réglage seconcoires | + 0.8mm_— Robinets- interrupiion| © 1 ‘Ganes|, —DP4-— | DK de = représentates) i ou drts| kp — | ercsements 4 + 3 raccordemi = ale'eauerre} es pene ot sens = q ld“écoulement 3 trosage o-—_S aa soudure redvetions| —[ oD iiaison q é eee ee a brides Ol dernon| manchen Pe ef aeeeeeeePeeeeetereeeeeeee et a bride pleine — Gexiremite|, Hl gf brides | DS AJ i obturateur| j ik abouts g = calibre Imonchons ae renchens | —sp> ox ld Filtre. AL \ baTdy A es HP Fig.7a 96 @ proscrire fig.8 C.ANTONELL! et F. RANCHOUX Pour les J > 8" le clapet "A battant" sera disposé sur une partie de tuyauterie horizontale, I nlest pas nécessaire que les divers accessoires : filtre, clapet, ro- binet-vanne soient adjacents ; mais ils seront tous du diamétre de la tuyau- terie correspondeite afin de ne pas créer un surcrolt de pertes de charge. Prises de pression : Seront placées a aspiration et au refoulement, au voisinage immeédiat des orifices de la pompe. On utilisera, de préfé- rence, les prises taraudées prévies a cet effet sur les tubulures, ou, A dé- faut, des anneaux de prise de pression disposés entre pompe et divergent ou convergent, Pas de prises de pression sur les divergents ou convergents. Purges : 11 sera prévu les purges habituelles aux points bas des tuyau- teries et en particulier a la partie inférieure des lignes verti¢ales avant les sectionnements, Remarque .- Les indications précédentes sont des conditions optimales préconisées par les constructeurs de pompes ; elles sont souvent modifiées, minimisées ou méconnues par suite des sujétions qu'elles apportent ou par le fait d'habitudes anciennes. by-pass: Dérivation d'une tuyauterie permetiant de mettre hors circuit un appareil sans interrompre la circulation du fluide. By-pass de soupape de contréle By-pass dappareil (échangeur) C. ANTONELLI et F. RANCHOUX a Cas des soupapes de controle : Le by-pass est toujours installé ver- ticalement. En principe on prend : ‘a = 600 (cote variable avec le diamétre de la ligne et suivant l'espace nécessaire pour le démontage de 1a vanne de contréle) b = 150 mini, Pas de by-pass A plat : Trop de “surface occupée (voir standards et feuilles de documentation). Le robinet de réglage est indiqué par un point noir, Tuyaux chauds : Eviter les tuyaux trop raides s'ils sont chauds (dilatation). (Voir cours de calcul des tuyauteries et technologie). vent purge Prsupplementaire v appareils de contréle + Robinetterie Cas d'ensembles de robinetterie, appareils de contrdle, by-pass, etc., desservant un méme équipement : grouper les organes de commande et ap- - pareils de controle du meme c6té d'un appareil dans Valignement d'une char- pente, d'un pipe rack, Je long d'une paroi ou devant un poteau de charpente, de facon & les masquer, A éviter les encombrements des accés et & avoir des éléments de supportage. Les robinets seront installés, de préférence avec tige de manceuvre verticale ; si ce n'est pas possible, ils pourront @tre inclinés jusqu’a la position horizontale. 38 . ANTONELLI et F. RANCHOUX souuon.ya snajoveds 2aju2 Xow 2O{UOzOY 2UDISIG NOINN 313 Yu2wnoap 0 oro wo wo oD 0 BOOBS Bp POET * TT efodand sep oy 1 LT} gdawanbun —[seuunn sojyad anod — {unusojos)p “[onauaiog sedans 3 4 deuuak Sed 4 t __ 7 ‘BiqayaO : ce eee TH ese ¢ 4 Pibsinot | DTI Thy | | ayeyuayoud & L fei get He t apa 1 Ae 2 Col OTTER ATA eee - {UOBATE 1xDW IASyROG t L a ter] i } LF xo 2194 srelno} Taner oe = (3 Roos in ‘sno op nee eaees LS stele worse [abr SERBS ut — seyuontedyod i s od ows Coo. fe shed guousafios é ‘a1 gp} a al = lo | eee | | hy oe vin np eaues: sous ah aus UU np 2uju20 qUO|OANP 244 2JBT BP une4npy, od Toouasaypu S|. 25U8BIy . uclyOTAdO Op ROTN SBNNW S30 IN3W3NNOLLISOd Ne jamais installer de robinets avec tige de manceuvre dirigée vers le bas, Les robinets d'isolement, situés a proximité de passerelles, seront installés au-dessus des mains courantes, ou munis de rallonges de com- mande, Aecés aux robinets et aux appareils de contréle Hauteur maximale de l'axe du volant des robinets a tige horizontale 2,100 m, Hautewr maximale du volant de manceuvre des robinets a tige verti- cale : 1,300 m, Si plusieurs vanes, niveaux, etc., d'un meme groupe sont inacces- sibles, prévoir un palier d'accés, mais éviter les grandes plateformes qui obstruent les passages. Si une seule vane est inaccessible, prévoir un volant & chaine (8 évi- ter) ; mais ne pas laisser pendre la chaine dans un passage, Le volant A chaine ne sera utilisé que pour des manceuvres peu fréquentes et jamais sur tuyauterie vissée. La longueur de chaine sera la plus faible possible (éviter de dépasser 3 m pour I'axe de la vanne). Réserver la plus grande accessibilité a tous les appareils de contréle et ala robinetterie, (Remarquer qu’a 2 m ou 2,50 m de hauteur un niveau & glace est encore lisible s'il est propre, ce qui est rare). installation des vannes de controle (voir Cours d'instrumentation et standards) Les vannes de controle sont toujours verticales, Elles sont, en général, munies d'un dispositif de by-pass (manifold), Les schémas ci-aprés donnent seulement des installations de principe. La disposition des vannes, leur orientation, dépendront des dimensions des tuyauteries et de l'emplacement disponible. On veillera a occuper le moins d'espace possible et & réaliser le montage le moins onéreux avec la plus grande facilité de manceuvre et de démontage. Liensemble sera, autant que possible, installé au sol, sauf disposition particuliare du schéma de procédé. Dans tous les cas, l'accessibilité de tous les organes sera assurée. 40 C.ANTONELL et F. RANCHOUX oisposition a EVITER: PRIX ET ENCOMBREMENT LONGITUDINAL Le diamétre de la vane de contréle est indiqué par le schéma de cir- culation des fluides (son calcul fait intervenir les caractéristiques du fluide, ses conditions d'écoulement et les caractéristiques géométriques de la vanne) ; il est en général plus faible que celui de la conduite. Les diamétres des vannes d'arrét et du by-pass sont fonction de celui de la vanne du contréle, mais aussi du prix de revient de l'installation. , ANTONELLI ot F. RANCHOUX a Le by-pass est un robinet a soupape pour < 4" et un robinet-vanne au-dessus. La suppression des deux vannes d'arrét et du by-pass peut tre envi- sagée quand elle n'entratne aucune perturbation dans le procédé, et sila sécurité est assurée ; la vanne de contréle est alors munie obligatoirement d'une commande mamuelle embrayée en permanence ; cette disposition pourra @tre utilisée par exemple sur des circuits de vapeur alimentant des turbo- pompes de secours, sur des circuits de produits dangereux, en vue de limi- ter les causes de fuites, ete. Des purges et des évents seront installés s'il y a lie, Le supportage sera tel que le démontage de la vanne de contréle se fasse sans déplacement de l'ensemble des organes de manceuvre, Lorsque ce sera possible, cet ensemble sera installé a proximité des appareils de contréle relatifs & la grandeur & régier. Les robinets de purge doivent étre, autant que possible, installés sur des manchettes et non sur des divergents. Purges et évents - fig. 9 - (voir standard) En 3/4" avec R.V. et bouchon + Purges : Sur toutes les pompes et tous points bas de tuyauteries, Au- dessus des vannes de sectionnement sur tuyauteries yerticales, manchettes fig.9 DX] 42 C. ANTONELLI et F. RANCHOUX Events : Aux points hauts, sur tuyauteries, appareils, ballons, co- lonnes, ete). Les purges mises A l'égout seront discontinues afin que 1a vérification des opérations de purge soit possible. Sur pompes, les purges de l'appareil n'excluent pas nécessairement celles sur tuyauteries. Sur collecteurs de vapeur, prévoir pots de purge et purgeurs de 3/4" pour accumulation et purge des eaux condensées (# du pot de purge égal & Ja moitié de celui du collecteur avec un minimum de 3"), Remargue,- En général, les évents sur points hauts de tuyauteries ne sont pas figurés sur les dessins d'ensemble, sauf s'ils sont imposés par le schéma de circulation des fluides ; ils ne comportent pas de robinet mais un bouchon, Certaines purges, utilisées seulement au démarrage peuvent aussi ne pas comporter de robinet d'arrét. Robinets sur branchements & Ientrée et & la sortie des unités : Les branche~ ments sur collec- teurs doivent pouvoir étre isolés. Ilyaura done wn robinet d'ar- rét sur les branche- ments Al'entréeet & la sortie des unités. Ces robinets seront groupés, en général aux extrémités des pipe racks avant les limites d'unités (bat- teries limites - fig. ci-contrd, Ils seront desservis par des échelles et des pas- serelles. Collectours de sou- pape de sdreté : Auront jun diamétre tel qu'il n'y ait pas de pertes de charges supérieures ©. ANTONELLI et F. RANCHOUX 43 & 10 % de 1a pression de décharge. En aucun cas le diamétre de la ligne ne sera inférieur au diamétre de sortie de la soupape. Prises de service : Eau, air, vapeur. Réparties : au niveau du sol de fa- gon &desservir tous les points de l'unité par flexibles de 15 m, et sur co- Jonne & hauteur des plateformes. Refroidissement des pompes : Ligne d'eau de refroidissement de 3/4" mini. Elle se décharge dans des entonnoirs ouverts. Tragage de vapeur: Lignes de vapeur B.P. entre le tube et le calorifuge, pour réchauffage des produits trop visqueux 4 la température ambiante (voir normes et technologie). Remarques- Installation de la robinetterie sur des groupes ou batteries d'appareils identiques. La disposition de la robinetterie, ainsi que celle des accessoires sera la méme sur tous les appareils de fagon a faciliter les manceuvres et a évi- ter les erreurs. Réunion de deux tuyauteries alimentant en méme temps un collecteur (ou inversement), 148 1ho eee eee eee La section du collecteur sera la somme de celles des deux tuyauteries. Dans le cas fréquent ot les deux tuyauteries ont méme diamétre g, le dia- métre du collecteur sera de 1,4 (1,414). Manchettes : Elles auront une longueur au.moins égale au demi-dia- métre de la tuyauterie avec un minimum de 50 mm. Identification des tignes de tuyauterie Le systéme d'identification est assez variable d'un bureau d'études & Vautre ; on peut toutefois prendre pour base la forme suivante : “ C. ANTONELLI et F. RANCHOUX Un groupe de lettres et de chiffres indique : Le diamétre de la ligne —_______________,.6" Le fluide —————______________+p Le numéro dtidentification de l'unité ou de la section d'unité —__________.-64 Le numéro d'ordre de la ligne principale dans le fluide considéré 500 Le numéro du branchernent ———_———+ 1 La classe du matériel —_______________.p2 Exemple de repérage + Dans les dessins de tuyaute- ebee LA02 ries les repéres sont portés sur toutes les vues d'une meme ligne ; ils sont suivis de I'indication du niveau dans une seule des vues. SPE 502, 2 PH ABAD? Ces repéres sont placés sur Vaxe de la tuyauterie (ou sur son prolongement) dans le cas de tra- cés bifilaires ; sur la ligne ou sur y64502202, axe correspondant entracés uni- filaires (voir au paragraphe : co- Pu 502.107 tation), Repérage des fluides.- La liste donnée ci-aprés n'est pas li- mitative, ni impérative, elle n'est donnée qu’a titre indicatif, (Voir lanorme AFNOR expérimentale NF T 81001) : A: Acide AA : Air atmosphérique AL : Air instrument AS : Air service C : Inhibiteurs CA : Catalyseur EC : Eau condensée ED : Eau déminéralisée - eau de chauditre EG : Eau chaude process EP : Eau polluée ER : Eau de refroidissement ET : Eau traitée - eau potable FO : Fuel-oil (utilis¢ comme combustible) GL : Gaz inerte HR : Huile de refroidissement P : Lignes de produit ©. ANTONELLI ot F. RANCHOUX 5 SB ; Torche basse pression VB : Vapeur basse pression VH : Vapeur haute pression YM : Vapeur moyenne pression SH : Torche haute pression, Les fluides repérés par une lettre font partie du "procédé". Les fluides repérés par deux lettres font partie des circuits "utilités''. Classes de matériel. - Elles définissent les "séries" et les qualités du matériel a utiliser. Elles peuvent étre, par exemple, représentées par une lettre, corres- pondant 4 la série (pression et température), suivie d'un chiffre variant avec les conditions d'utilisation du matériel et avec le fluide transporté. A = série 125 # F = série 6004 B= série 150 ¢ G = série 900 # C = série 150 4 H = série 1500 # D = série 300 # J = série 2500 # E = série 400 # S = Drainage U = Bgout, Ces indications sont données A titre d'exemple, Elles peuvent varier selon les firmes. Identification de fa robinetterie Les repéres donnés ci-dessous ne sont, en général, pas portés. sur les plans et schémas de tuyauteries, ni sur les isométriques ; seules sont re- pérées sur ces documents les vannes de controle et les soupapes de sécu- rité, On porte ces repéres seulement sur les listes de matériel. Symboles utilisés : Robinets-vannes =: RV Robinets A soupape : RS Dans le cas de’robinets d'équerre Robinets A pointeau : RP le symbole sera Suivi de la lettre E. Clapets de retenue’ : RC Robinets A boisseau : RB Soupapes de sécurité: PSV Vannes de controle : CV 4% ¢, ANTONELLI et F. RANCHOUX Exemple de codification Chaque tranche de nombres correspond aux divers matériaux des corps. 01.8 99-- fonte, bronze, laiton 100 2 999 - acier au carbone, moulé ou forgé 1000 A 1999 - acier allié au Cr, Mo, moulé ou forgé 2000 & 2999 - acier allié a 4/6°% Cr, 0,5 % Mo, moulé ou forgé 3000 & 3999 - acier allié'4 9 % Cr, 1 % Mo, moulé ou forgé 4000 & 4999 - acier inox, 18-8, moulé ou forgé 5000 45999 - acier allié, 1,25 % Cr, 1, 25 % Mo, moulé ou forgé, Indication des extrémités (voir faces de brides, p. 158) A - faces de brides plates (fonte, bronze) (fig. 14) Numéros pairs | 3 ~ f8¢es de brides surélevées (tig, 15) de la coditice, | © - {ce de brides R.T.J. (fig. 17) pour joint annulaire tion > 2" D - faces de brides simple embotiement (tig. 18) E - faces de brides double embottement (fig. 19) F - soudé en bout, Numéros impairs | _ ta rauaé de Ia codification | FFT oe weld <11/2" ne Exemiple de désignation : " RV 1 102 B t t t ' nominal type n° de Itunité nf.de code -Extremité ou de la section Dans le repérage des vannes de controle on rappelle le symbole des appareils de contréle cor- respondant, Exemple : 4" LICV Indicateur de niveau ‘Tous les appareils de mesure et de contréle sont repérés sur les plans par leur symbole nor- malisé, ¢. ANTONELLI at F. RANCHOUX 47 Passages. Accés. Démontage des appareils Ne pas boucher systématiquement et exagérément les accés et passa- ges, par les tuyaux, volants et vannes, etc,, ces obstacles constituant tou- jours une g@ne et souvent un danger, ~ Hauteurs libres sous tuyauteries = 3,50 m Hors des zones de roulage et dee chemins d'aceés principaux sauf impossibilité absolue 2,50 m Sous tuyauteries entre appareils (groupes de pompes, batte- ries d'échangeurs, etc.), sous pipe racks et structures 4,50 m Sur les aires de roulage et des chemins d'accés principaux 6m Pour passage de grues mobiles (& préciser selon le type de grue) 2,20 m Au-dessus des plateformes et passerelles. ~ Bspaces libres horizontaux minimaux : 0,90 m’ Entre éléments tubulaires 0,90 m Entre pompes 1,20 m Pour opérations 2m Plus Ja longueur du faisceau tubulaire devantles boltes de dis- tribution des échangeurs 1m Devant les fonds d'échangeurs a téte flottante. Penser au démontage des appareils - Prévoir qu'il y aura des monorails, des palans ou des ponts & met- tre en place - Prévoir le démontage des boties d'échangeurs et l'extraction de leur faisceau tubulaire ; si ces appareils sont sur des plateformes il faudra pré- voir leur descente éventuelle et réserver une aire libre au sol a cet effet. - Prévoir de méme le démontage des pompes, des pistons de compres - seurs horizontaux, des turbines, etc. - D'une fagon générale le démontage des appareils devra @tre assuré autant que possible sans démontage de trongons de tuyauterie, et en tout cas, ces démontages devront etre extrémement réduits. 2.2.2.4, Matériel utilisé (voir chapitre Technologie et normes) Tubes : Les tubes courants sont les tubes acier (voir normes et standards). 43 ¢. ANTONELLI et F. RANCHOUX ~ Tubes & ne pas employer en raffineries 3/8" ~ 1/4" - 21/2" ~ 31/2" - 4 1/2" a éviter : 1 1/2" en tuyauteries de procédé ; @ minimal des tuyauteries : 3/4". 5! 7! gH - Tuyauteries appareils de controle : tuyau cuivre de 4 x 6, revétement pos- sible en polyvinyle ou polyéthyléne en atmosphere corrosive. Accessoires Raccords vissés = En fonte malléable : & éviter En acier forgé : tolérés sur conduites eau de refroidissement, eau douce, air comprimé (filetage Briggs). Raccords soudés : Type "socket" pour tuyauteries de g < 2". Coudes : - Asouder : R= 1,5 D (cas normal) R= 1D: emploi exceptionnel ~Cintrés: Rig 25D Ne jamais prévoir : " 2 cintrages consécutifs afroid si D <3 Sees Achaud si D > 4" - avec recuit. y = En segments chaudronnés et soudés : siD > 14" et seulement sur les réseaux suivants : vapeur d'eau B.P. eau de condensation vapeur procédé B.P, eaux industrielles eau de mer et de refroidissement. Tés a 90! - A branches inégales : seulement sur canalisations & plus de 42 bars et si le ¢ de dérivation est plus grand que 50 % du ¢ du collecteur. - A branches égales dans tous les autres cas, Piguages - Piquages de g < 11/2", sur collecteur de grand diamétre, par inter- médiaire d'un demi-manchon de méme métal que le collecteur et soudé sur lui, . ANTONELL! et F. RANCHOUX 9 - Tous autres cas : piquage simple a 80°, ~ Piquages obliques : seulement sur tuyauteries de purges pétroligres, de torche, ou d'eau condensée. Ils seront renforcés si les conditions de ser- vice lexigent. Les renforts seront caleulés conformément au code en vigueur (ANSI B 31-1) Calottes ou caps Limités aux tubes séries 125 # et 1504, pour 2" 14": étude spéciale. Pour séries > 300 # tous diamétres, sans extension. Les brides en attente reviennent plus cher. Brides Sur tous diamétres > 2", et sur conduites de g < 11/2", dans le cas d'emploi de platines réversibles et de montage de vannes de régulation, Brides enfilées ou Slip-On (S.O.) - utilisées dans séries 125 #, 150 #, 300 #, et pour températures d'étude maxi. de 400°C (750°F). Brides a collerette & souder en haut ou Welding-Neck (W.N,) - méme utilisation, et aussi pour les J <11/2", en général pour séries >400 #, et T. diétude > 400°C, Faces des brides : F.P, pour séries 125 # et raccordements sur fonte et bronze, T. d'étude 400°C (750° F). F.S. & stries concentriques, pour séries 150 # et 300 #, pour'T, d’étude 00° C750" F). F.S. 8 gorge pour R.T.J., pour séries 400 # etau-dela et T. d'études > 400°C, et pour séries < 400 # si une grande étanchéité est nécessaire, maxi. Platines réversibles : Aux limites d'unités sur tuyauteries hydrocarbures et produits chimiques. Sur trongons de tuyauteries HC susceptibles d'etre isolés. Sur tuyauteries de "'vide-vite" (blow-down) et de décharge des soupa- pes la sortie des unités, Pour tout isolement de machines et appareils. Seront toujours installées a l'abri d'une vane sauf sur tuyauteries de "videwite" et de décharge des soupapes. Elles doivent @tre indiquées sur les schémas de circulation des fluides . kd C, ANTONELLI et F. RANCHOUX Boulonnerie Fille est définie par les codes et les spécifications de matériel. Robinetterie courante : ~ Regle générale : la robinetterie de 9 <1 1/2" sera a extrémités ta- raudées Briggs ou a souder (Socket Welding). Larobinetterie de ¢ > 2" sera A extrémités Abrides ou Ascuder en bout, ~ Robinets-vannes : R.V. (Gate valve) Emploi normal : organe d'arrét en tous diamétres s'il nlya pas néces- sité de réglage de débit, Peuvent tre néanmoins utilisés comme organes de réglage pour § >8" ou méme pour g > 4", = Robinets & soupape : R.S. (Globe valve) Emploi normal : pour tous diamétres de 3/4" 8 6" inclus pour tous les cas of un réglage de débit est nécessaire. si ¢ <1/2" on utilise les robinets a pointeau. ~- Robinets & boisseau lubrifié : R.B. (plug valves) Utilisés, en raison de leurs pertes de charge réduites, pour les pro- duits ‘de viscosité importante ou présentant des risques de décantation ; ils seront employés aussi pour des services o2 on a besoin d'une fermeture ra- pide et pour les services présentant des risques de gel (gaz Hquéfiés). Nota : - Ne pas oublier, dans I'installation des robinets & boisseau, de lais- ser un espace suffisant pour l'utilisation du levier de manceuvre dont la lon- gueur peut étre importante, - De meme, il faut penser que pour la manceuvre, ou tout au moins pour le déblocage des vannes, il faut utiliser des leviers a griffe pour sup- pléer a l'insuffisance du volant, il faut done que l'espace environnant le vo~ lant permette cette utilisation. Remarques : D'une fagon générale, dessiner tous les détails avec beaucoup de pré- cision, respecter les conventions. Rappeler les repéres des tuyaux sur chaque vue, Ne pas se laisser influencer par la dispositiondu schéma de circulation. ©, ANTONELLI et F. RANCHOUX 5 Rechercher Ja clarté et la simplicité de la tuyauterie, Ne pas négliger l'économie tout en restant dans le cadre des régies imposées et sans nuire a l'esthétique. Indiquer le sens des fluides. Cotation La cotation des dessins d'ensemble doit permettre la détermination des cotes nécessaires 4 l'établissement des dessins de détail destinés & la fabrication des lignes (dessins isométriques) ; elle doit exclure la_consul~ tation de tous autres documents pour l'exécution de ces dessins de fabrica- tion, & exception des normes et des standards. Indiquer les cotes strictement nécessaires. Ne pas coter les éléments normalisés, ni les empilages de ces éléments. Ne pas coter les encombrements d'appareils (sauf nécessité absolue) mais seulement leur position ou celle de Jeurs orifices par rapport aux files du terrain, Ne pas coter les longueurs totales des lignes, ni les parties droites, les positions par’ rapport aux files du terrain suffisent pour les déterminer. a) Le dessin comporte des vues en élévation ‘Toutes les hauteurs seront cotées sur ces vues par leur "niveau" par rapport & la référence adoptée, On indiquera de cette fagon : Les axes des appareils horizontaux Les hauteurs des charpentes, des plateformes et passerelles, tout au moins celles jugées utiles Les plans de pose sur fondations, si nécessaire Les orifices des appareils et récipients Les nappes de tuyauteries ou les tuyauteries indépendantes ainsi que leurs changements de niveau s'il y a leu, et les branchements Les hauteurs d'axes de la robinetteri¢ Les hauteurs de tuyauteries sous lesquelies un passage est réservé (GIT). On indiquera : GIT, NIV. .., Les hauteurs de tous organes ou appareils dont 1a position verticale doit étre définie. Sur les vues en plan : On indiquera toutes les cotes nécessaires a la définition des lignes. 2 . ANTONELL! et F. RANCHOUX Ces cotes seront rapportées : ~ Aux "files" du terrain _ > Aux axes ou aux orifices des appareils ~ A des lignes voisines. On cotera en particulier Les distances entre les files du terrain L'implantation des appareils et des ‘équipements, ou des orifices uti- lisés sur ces appareils La position des lignes et de leurs changements de direction dans le plan horizontal La position et l'encombrement d'ensembles constitués d'éléments non normalisés La position de la robinetterie Les écartements des lignes paralléles en nappes L'implantation des ancrages et des supports principaux La position des branchements Les angles d'orientation des vannes s'il y a lieu La position de tous organes ou appareils dont l'emplacement hor:zon- tal doit etre défini, b) Le dessin ne comporte que des vues en plan Dans ce cas toutes les cotes, y compris les niveaux, seront portées sur ces vues. On stefforcera, en particulier pour les niveaux, d'éviter toute ambigulté, Les niveaux s'inscrivent sur les lignes ou sur le prolongement de leur axe, a la suite du repdre de la ligne. Remarques - La cotation devra étre claire, précise, complete mais sans cotes superflues. = Ainsi qu'il a d6ja été dit, elle devra étre suffisante pour que l'éta- blissement des dessins de détail ne nécessite aucun autre document que les normes ou les standards, ~ Les positions relatives des lignes paralléles d'une méme nappe ow de tuyauteries de méme niveau seront cotées en "chatne", et non séparé- ment a partir d'une méme référence, afin de ne pas encombrer le dessin, - Ne pas coter (ainsi qu'il a été indiqué précédemment) sans nécessité jes charpentes, les encombrements d'appareils, d'équipements ou de fonda tions, les longueurs droites de tuyauterie, les longueurs de réglage, les ac- cessoires préfabriqués, la robinetterie, etc. CPANTONELLI ot F. RANCHOUX 53 es 12" P.A4.101.104 NIV. 4700 =a Carramaczwuzon 4) sur l'un des axes | T 2" Vi. ete pe ou 2°VH... ete Quand. on veut préciser une condition de passage sous une tuyauterie, ot d'alignement de tuyauteries d'une méme nappe, on indique le niveau de la génératrice inférieure de la tuyauterie (ex, : GIT, NIV. 9650). 2.2.3, Dessins d'exécution des lignes, Isométriques (fg. 10, 11, 12, 13, p. 56 a 58) Un isométrique par ligne. La ligne est représentée en dessin unifilaire, en traits forts, sans échelle, Le sens du fluide est indiqué, Représenter tous les accessoires : brides, robinets, manchons, ré~ ductions, caps, prises diverses. Les brides sont représentées eh traits forts, tous les autres acces- soires en traits fins, Ne pas représenter les tiges et volahts des robinets, sauf position anormale. En cas d'orientation particuliére de vannes, de manchons, de prises d'appareils de mesure, de pergages spéciaux de brides, etc., on exécutera un détail coté, en projection orthogonale avec référence d'orientation (le nord par exemple). Les lignes sont repérées, le repdre étant celui du plan d'ensemble. 54 C. ANTONELLI ot F, RANCHOUX Les accessoires normaux ne sont, en principe, pas repérés, & lex- ception : Des vannes de controle Des soupapes de sécurité Des prises pour appareils de mesure Des brides a orifices Des réductions. Les repéres seront ceux des plans d'ensemble. Ne pas représeriter d'appareils ; seulement leurs axes et les brides de jonction avec la ligne (en traits fins), ainsi que le repére de la tubulure utilisée. Représenter les soudures, par un point si elles sont exécutées a l'ate~ lier, par un point et l'indication S.C. éi elles sont exécuitées sur chantier, Indiquer le sens du fluide par une fléche incorporée & la ligne. Les représentations conventionnelles sont les mémes que pour les des~ sins d'ensemble, ‘Les parties de la ligne ou les départs et arrivées de lignes adjacentes non comprises dans la fourniture faisant l'objetde l'isométrique sont repré- sentées en traits interrompus. Les supports de tuyauteries seront indiqués par les symboles norme- lisés et repérés. Les évents et drains seront figurés, mais en général ils ne seront pas cotés (a l'exception du diamétre), Ils font l'objet de standards particuliers précisant la fourniture, Les renforts des piquages sont. représentés et leur épaisseur est indiquée. Cotetion (fig. 10, 11, 12, 13, p. 56a 58) Le dessin comporte toutes les cotes définissant 1a ligne et l'implanta- tion des divers branchements, accessoires, robinets, prises pour appareils de mesures, brides a orifices, drains, évents, supports. Indiguer : ‘Tous les niveaux des parties horizontales de la ligne, ceux des axes horizontaux d'accessoires et des tubulures sur appareils Les cotes d'encombrement Les totaux partiels. On pourra coter les épaisseurs de joints, écrasés (ex, : pour un joint de 3 mm, on prendra 2 mm), Dans certains’cas il arrive qu'on cote méme Jes points de soudure. ©. ANTONELLI et F. RANCHOUX 5 Les évents et drains ne sont pas cotés, leur diamétre seul est indiqué. Les cotes de tout accessoire spécial seront indiquées. Les cotes seront réparties, autant que possible, dans des plans verti- caux (frontaux ou de profil). Les représentations symboligies des brides et des robinets seront dessinées dans les mémes plans que ceux contenant les cotes. g.10 Nomenclatures I. Sur dessins d'ensemble : Pour les grands plans, une nomenclature séparée © a) Nomenclature des lignes ou index, comprenant uniquement la liste des lignes par produit ou fluide, 6 C. ANTONELLI et F. RANCHOUX (q) wy senbygg Syume 300 a7 C. ANTONELLI ot F, RANCHOUX bmsrarar VN AX SOO Re ORE KE, maar aea OOO LERL BRO i M cee nena nonce cuced Pee ARR : AVY NA 68 C. ANTONELL! et F, RANCHOUX b) Nomenclature détaillée, par fluide, indiquant : g nominal, reptres des lignes, spécification, situation de la ligne (ex, : de D6 a P9A, de D4 A égout, de 4"'P 101 a P1B, etc.). Conditions de service (na- ture du produit, débit, viscosité, densité, vitesse, etc.). Détails de construction (isolation, type et épaisseur, radio, traitement ther- mique, pression d'essai, observations). c) Sur chacune des vues en plan, de l'ensemble, une liste des tubulures et prises des appareils représentés. Cette liste indique : le repére de l'appareil et son niveau, les repéres des orifices, leur diamitre ; la série et la face des brides, leur distance & Viaxe de l'appareil, leur orientation, leur niveawy IL, Sur isos : a) Matériel nécessaire & la fabrication. Liste des tubes : @ désignation (schedule ou P.N.), matiére (co- des), quantités. Liste des coudes, tés, réductions, brides, caps, etc., avec , dé- signation, série, matigre, code, quantités. b) Matériel de montage. Robinetterie, boulonnerie, joints, divers. Avec mémes indications que ci-dessus. c) La liste des divers supports. Nota : La liste de matériel (a et b) peut @tre fournie indépendamment du dessin isométrique. La liste des supports est portée sur I'iso. Les isométriques et ordinateur Liutilisation de ordinateur pour établir les isométriques et les listes de matériel donne une économie de temps d'environ 60 %. Le technicien n'a a fournir (d'aprés plans ou maquette d'étude),qu'une série trés réduite d'in- formations spécifiques de la ligne considérée mises sur carte perforée. Toutes les autres informations (codes, normes, standards, spécifications, symboles graphiques, sous-ensembles standardisés, etc.) sont enmémoire. Llimage regue sur écran cathodique peut €tre corrigée ou modifiée, par en- trée directe d'informations, a l'aide d'un photostyle agissant & partir de la surface de l!écran ; elle est ensuite photographiée. Lamisé enpage de l'image est automatique. Il faut noter, outre 1a rapidité d'exécution, la suppression d'erreurs dimensionnelles, toutes les cotes étant calculées par l'ordinateur et les nor- mes étant en mémoire, ©, ANTONELLI et F. RANCHOUX 60 Liordinateur fournit encore avec la liste de mafériel, les quantités, les poids et les prix, 2.2/8, Les schémas de circulation des fluides Documents de base de toutes les sections du bureau d'études, Ils indiquent : Les lignes principales de fluides Le sens de circulation des fluides La nature et les caractéristiques des fluides Les appareils importants (colonnes, fours, réservoirs, échangeurs, pompes, chaudidres, turbines, compresseurs, etc.) En général, les caractéristiques essentielles des appareils et des tuyauteries Une représentation simplifiée du contréle et de la régulation Le repérage des appareils, de la tuyauterie et de la robinetterie, Les repéres de tuyauteries, robinetterie, appareils, etc., seront ceux utilisés pour les plans d'ensemble et d'exécution. Nota : La norme expérimentale T 81001 précise la représentation con- ventionnelle du matériel de génie chimique dans les schémas. Le schéma doit étre clair et permettre de trouver trés rapidement le rengeignement cherché, On adoptera a cet effet quelques dispositions stan- dards : ainsi les pompes et les compresseurs pourront étre placés en ligne horizontale au bas de la feuille, au-dessous de tous les autres équipements qui seront situés au-dessus d'une ligne horizontale de référence ; les lignes de tuyauteries pourront étre groupées en nappes: serrées paralléles, hori zontales ou verticales. Lors de 1a division d'un’schéma en plusieurs feuilles, celles-ci de- vront pouvoir se raccorder exactement et permettre, si c'est nécessaire, de reconstituer un schéma unique. Présentation : En développement horizontal, 1a lecture se faisant de gauche & droite et dans le sens des opérations d'élaboration des produits, Pour les petites et moyennes installations, un schéma unique sera suf- fisant pour tous les fluides et tous les matériels. oo C. ANTONELLI et F. RANCHOUX Pour les installations importantes ou complexes, ilseraindispensable de faire des découpages : par fluides, par zones, par fluides et par zones simultanément: Ainsi, pour des installations d'unités de pétroléochimie, on aura par exemple : un schéma pour le "procédé", un schéma pour les "utilités", 2.2.5.’ Les spécifications Sont avec les schémas de circulation des fluides les documents de base. a) Spécifications générales : Btablissent les régles adoptées par une société pour 1'établissement des plans. et pour la construction des usines. Elles sont en accord avec les méthodes de caleul homologuées, avec les mé~ thodes de construction admises, dans le respect des codes en vigueur et de la sécurité, b) Spécifications particuliéres ; Domnent pour un contrat déterminé des instructions précises en ce qui concerne le choix du matériel & adopter, la qualité des matériaux, Blles indiquent : Le code adopté La classe et la série (d'aprés les normes admises : frangaises ou américaines) Les matériaux correspondants Les caractéristiques en fonction des dimensions La description succincte et le type Certaines conditions de fabrication. Dans le'cadre des régles officiellement imposées, le client peut faire prévaloir ses spécifications propres. 2.2.6. Les maquettes Leur utilisation dans l'étude d'installations industrielles a pris, depuis quelques années, suffisamment d'extension pour qu'il ne soit plus possible de l'ignorer. ~ Types de maquettes . Maquettes de masse ou d'implantation. . Maquettes de conception ; réalisées d'aprés les plans préliminaires, elles permettent la recherche des solutions favorables a lapoursuite des études. C, ANTONELLI et F, RANCHOUX a SERIE ANSI 600 RTS 72 bare 8 345°C 25 bars a 565°C NATERTAU DE DASE ACTER ALLIE 114 Cr." Mo CORROSION PERMISE EPAISSEUR MIN.CALCUL, 300 CONDITIONS MAXI, DE SERVICE MATERIEL LIMUTANT L'EMPLOT NTAMETRES| A] peenel ot Lo” DESCRIETION Bt THRE DEJA x Ion] CHAPEAU ROULONNE JS.0SY.AC.FORCE ASTH ‘A182 GF 11 HANCOCK 950 § OU EQUIPEMENT Be [Mon] CHAPEAU BOULONNE RTS.OSY.AC.MOULE ASTM. A 217 Gio 6 CRANE 76 OU EQUIVALENT RV 5435 GA = & RY 5418 CA vases g & 1/2"| 1"| 600%] t frion] CHAPEAU BOULONNE JS, OSY.AC.FORGE ASTM A 182 |RS 5435 GA {2 Gr P11 HANCOCK 55101 OU EQUIVALENT =|] 2% | a" | soot] ar [won] ckaPeAu BOULONNE RTJ.OSY.AC.MOULE ASTM A 217 |RS 5418 CA =a Gr WC 6 CRANE 171 OU EQUIVALENT 1 {1/2"1 1" | 600%] 1 ton] CHAPEAU BOULONNE JS.PISTON AC FORGE ASTM {RC 5435 G elf A 182 Gr F 11 HANCOCK 5540 $ OU EQUIVALENT 3 | 2° |24"| soot] ax hronfcuareau nourome ary sarrawt Ac.mouue asta [Rc suis ¢ e A217 Gr MC 6 CRANE 175 OU EQUIVALENT 600%] iim | [ace SURELEVEE A JOLYT ANGULATRECRTJYAC.PORGE ASTH A 182 ce Fit ALESAGES SUIVANT SCHEDULES DES TUBES. fsooof] | ACIER FORCE ASTM A 182 Gr F it Bw | ACIER ETIRE SANS SOUDURE ASTH A 234 Gr WP 11 SCHEDULES SUIVANT TUBES EMPLOYER DES BRIDES ACTER ETIRE SANS SOUDURE ASTM A 335 Gr P 11 SCH 160 EXTR PILETEES ACIER ETIRE SANS SOUDURE ASTM A 335 Gr P11 EPATSSEUR A CALCULER Tubes UNION ]RAGCORDS | BRIDES powomeaae| [rors rvurees ne ot Acca AH AD Be [enous exaconhok Ho ActER AST A 94 oe ANNULAIRE OVALE ACTER ALLIE 4/6 Gr 0,5 Mo = 130 BRINELL MAXI. = 1 ROBINETS EQUIPES DE GARNITURES DE PRESSE ETOUPE "FLEXMET", NOTES . Maquettes d'étude et de réalisation : sur lesquelles s'effectuent les études permettant de passer directement a la fabrication. . Maquettes d'essais : sont des appareils de laboratoire, . Maquettes d'exposition, On peut faire une place particuliére aux maquettes pédagogiques : réa- lisées en vue d'informer certains personnels (dessinateurs par exemple) sur le plan de la technologie de leur spécialité. - But Matérialiser les installations a réaliser, lés problemes A résoudre et Jes solutions adoptées tout en réduisant la quantité des plans A exécuter. Parmi les avantages principaux, on peut citer : ~ Clarté de la présentation (vue générale, en trois dimensions, plus parlante que le plan) ~ Discussion et collaboration facilitées entre clients ef constructeurs Possibilité d'une esthétique meilleure Gain de temps sur les études Réduction quasi totale des risques d’erreurs - Mise en évidénce des problémes de montage ~ Préinstruction du personne! de chantier et d'exploitation. Pour le bureau ‘d'études, elles permettent en particulier, de travail- ler,avec des plans moins "fouillés" et moins bien "finis" en présentation, done moins longs & exécuter, A la réalisation des dessins d'exécution ; l'éco- nomie de temps réalisée peut étre de 15 A 20 %. Le prix de revient élevé des maquettes impose toutefois, pour justi- fier leur emploi, que leur réalisation ne demande pas des études trop pous~ sées et que le client n'exige pas des plans finis faisant en quelque sorte dou-- ble emploi avec elles. En réalité, le gain réalisé sur les méthodes traditionnelles des bu- reaux d'études est faible, mais les avantages énumérés plus haut subsistent et rendent trés appréciable l'emploi des maqueties. 2.2.7. Cas particuliers a, Plans guides — Plans suecinets Plans suffisamment complets dans le fond, mais de forme trés sim- plifiée, et de présentation graphique "rapide", C. ANTONELL! et F, RANCHOUX 63 MAQUETTE D'UNE PARTIE D'UNITE (exécutée par atelier du bureau d'études-Ecole de 1'1.F. P.) Is sont insuffisants en tant que documents définitifs, mais ils permet- tent aux spécialistes d'établir les maquettes et les dessins d'exécution. Ils sont intéressants par le gain-de temps qu'lis font réaliser au bu reau d'études, A condition que le client soit d'accord et n'exige pas par la suite des dessins d'ensemble définitifs. Tl faut noter que ce genre de dessins n'est pas limité a la tuyauterie. b. Modifications d’installations existantes Leur étude ne peut pas @tre faite uniquement d'aprés les plans primi- tifs parce que : Les installations ne sont jamais absolument conformes aux plans Les plans ne sont jamais mis a jour conformément a l’exécution Les modifications réalisées par l'exploitant sont rarement indiquées sur ces plans. Deux fagons d'opérer : 1. Exécution, sur place, de tous les relevés nécessaires pour la réa- lisation des plans relatifs A la modification envisagée. 2. Constitution d'un jeude photographies représentant sous divers an- gles les parties de l'installation devant tre modifiées (sur ces photos figu- rera un repére dimensionne) permettant d'évaluer des cotes approximatives), Etablissement des dessins d'étude A partir de ces photos et des des- sins existants, puis vérification sur place. 2.2.8, Représentation et désignation symboliques des instruments de mesure et de régulation (voir Cours d'instrumentation ct normes) Symboles des grandeurs : Symboles des instruments : ‘Température T Indicateur I Pression —_P. (pressure) Controleur —C (controller) Debit F (flow) Enregistreur R (recording) Niveau L (level) Alarme A Les instruments sont désignés par un groupe de lettres suivi d'un nu- méro d'ordre et précédé du numéro de l'unité, Exemples : dans l'unité 22: 22 FRC 10 = Enregistreur de régulation de débit n° 10 (Plow Recording Controller - 10) ©. ANTONELLI et F. RANCHOUX 6 22715 22 FRC V 10 Indicateur de température n* 5 Vanne régulatrice de FRC 10. - Lignes de commande et tuyauteries de Maison des instruments (se font en traits fins) Ligne de commande hydraulique Ligne de commande pneumatique Liaison électrique SEE ae eee eee ‘Tube capillaire - Représentation des instruments deux services ou fonctions un seul service Fransmetteur lecal sur fableou local sur tableau local sur tableau Te rx} 2.3, DESSINS DE CHAUDRONNERIE Les récipients, réservoirs, ballons, colonnes, échangeurs, ete., sont représentés d'aprés les normes de dessin en vigueur. Les dessins établis par les bureaux d'études pétrole ne sont pas tou- jours des dessins de fabrication A proprement parler. 66 ©. ANTONELLI ot F. RANCHOUX Les dessins de fabrication définitifs seront établis par les construc- teurs spécialisés, s'il y a lieu. Les dessins devront indiquer les dimensions, les détails dépendant du procédé et des conditions de fonctionnement (ex, : disposition des tubulures, cloisons, chicanes, trous d'homme, plateaux, tuyauteries intérieures, pla- ques et faisceaux tubulaires), Les dessins seront exécutés & une échelle convenable permettant la re- présentation de tous les détails. Les vues seront choisies en considération des détails a représenter. Certains détails pourront ¢tre représentés & part 4 grande échelle. Les tubulures ou piquages seront toujours ramenés dans le plan fron- tal de symétrie de la vue de face, A l'exception des trous d'homme, Liorientation des tubulures sera donnée par une vue de dessus ou une vue en bout (selon le cas), En général, & l'exception des trous d'hommes, les tubulures seront dessinées en unifilaire. Les positions des tubulures sont souvent déterminées par le procédé (colonnes, échangeurs, etc.), mais leur orientation pourra étre modifiée & Ja demande du projeteur tuyauterie. Les lignes de soudure seront représentées , Le dessin sera entigrement coté en vue de 1a fabrication. Cotation en millimetres. Les cotes de longueur seront prises 4 partir des lignes tangentielles des fonds. Les cordons de soudure et les assemblages soudés feront l'objet de dessins de détails entidrement cotés et l'échelle 1 si possible. Le nord sera indiqué sur les vues en plan, Les notices de calcul seront fournies avec le dessin définitif, Les plans porteront les indications ci-aprés, sous forme de tableau a) Indications générales nécessaires pour l'exécution b) Données de calcul : Températures Pressions ‘Traitements, radio Contraintes admises Surépaisseurs de corrosion Epreuves ¢) Codes utilisés 4) Poids divers (4 vide, en essai, en opération) ©. ANTONELLI et F, RANCHOUX a e) Matériaux utilisés, standards et codes f) Plans de référence, normes utilisées, Ballons et réservoirs (voir chapitre Technologie) ; 1 yue en élévation Pour lensemble {; ustaapuliche sont en général suffisantes. ‘Vues de détail en fonction de ces derniers et d'aprés les indications précédentes . Nomenclature, - On indiquera : les tubulures et piquages : repéres, quantités, diamétres, séries, désignations, type de brides, faces des brides, schedules, renforts, prises taraudées, hauteur des piquages. Les joints nature, diamétres extérieur et intérieur, épaisseur, Tous les autres acces- soires s'il y a liew ae is Cotation : a partir des lignes tangentielles (L.T,) pour les longueurs, A partir d'un des axes principaux d'une vue en bout, pour if Vorfentation des piquages. Eviter la disposition "b", Epaisseur calculée d'aprés les codes ASME ou SNCTI. Les hauteurs des piquages ne sont pas cotées (voir norme). Si une co- tation est nécessaire dang un cas particulier, elle se fait a partir du plan médian, . ANTONELL! et F, RANCHOUX Extrait des standards et dos spécifications générales Téles : ¢ jamais < 8 mm en acier au carbone, ASTM A 286-gr.C si e< 50mm, ASTM A 20!-gr.A ou 212¢r.B si e > 50. Fonds elliptiques Std jusqu’a 3 m de diamétre (ellipses a 1, 9/1). Aucun piquage inférieur & 2", Raccordement des niveaux a glace : 3/4" (sur manchon soudé), Orifices pour épreuves : 1/4" API (sur manchon soudé) ‘Trous d'hommes : Sig >900 et si P< 50 bars Si P >50 bars ; calcul et fixation suivant besoin du nombre de T.H. Sig < 900 : trous de poing ou de téte suivant exigences du service. @ des T.H, 16" ~ 18" ~ 20": avec bossoir ou potence. Pour T.H, & axe horizontal, poignéed a l'intérieur au-dessus de Vorifice. P, de service + 1 bar Pression de calcul ou P, de service + 10 % T. de service + 15° si T, service > 0° ou T, de service - 10° si T, service < 0°, avec maxi- mum a - 29°C, on prend la plus grande des deux valeurs. Température de calcul C. ANTONELLI et F, RANCHOUX ° Pression de premiére épreuve > 1,5 fois la pression admissible A froid pour l'appareil neuf, mais elle ne doit pas permettre de dépasser 90 % de 1a Himite d'élasticité. Joints : métalloplastique ARMCO-amiante ou RTJ. Dépassement des tubulures : jusqu'a ¢ 12" 1 = 200 mm de ia" a die" 1 = 250mm au-dessus de 18" 1 = 300 mm. Surépaisseur de corrosion : 3 mm, ou plus, suivant spécifications, 2.3.2, Colonnes (voir chapitre Technologie) 1 élévation : avec coupe totale ou partielle, montrant les dispo- Ensemble sitions intérieures 1 vue extérieure montrant les détails utiles, s'il y a lieu. Détails (A plus grande échelle s'il y a lieu). Coupes horizontales montrant les détails des plateaux, les déversoirs, supports, les tuyauteries intérieures, les piquages divers et leur orientation, Ja disposition des chaises, des raidisseurs, etc. Ces coupes sont de préférence alignées sur un méme axe vertical. Détail de construction des chaises. Détail des soudures. Détail des supports d'échelles et de plateformes. Détail des trous dthommes, trous d'accés dans la jupe, tourillons de levage, supports de tuyauteries, supports de calorifuge, ete. Les divers supports soudés sur la colonne pourront faire l'objet d'un plan spécial. On indiquera le niveau du liquide, Nomenclature.- De méme type que pour i les ballons. b Cotation : = Cotes de niveau des’détails de la co- lonne et des piquages, iprises & la ligne tan- gentielle inférieure comptée zéro. = Les cotes de hauteur [relatives Ala jupe seront prises a partir de la base inférieure de la jupe comptée zéro. - Les plateaux seront numérotés & par- tir du bas. 7 C. ANTONELL! et F, RANCHOUX = Cotes d'orientation des piquages disposées comme pour les ballons. Nota. - Sur I"élévation, les piquages sont ramenés dans le plan fron- tal médian, Extrait de standards et spécifications générales Toles : e > 10 mm pour acier au carbone (voir ballons). Memes régles que pour les ballons en ce qui concerne + Les fonds Les piquages et raccords divers Les trous d'hommes Les pressions de calcul et essai hydraulique Les températures de calcul Les joints Les dépassements de tubulures. ‘Trous d'hommes : Les trous d'hommes A axe horizontal seront munis de poignées in- térieures au-dessus de lorifice, Pour les trous d'hommes inférieurs, situés & plus de 1,5 mdu fond, prévoir une échelle en barreaux. On placera un trou d’homme tous les 12 plateaux au moins, dont un au- dessous du premier, et un au-dessus du dernier, si P <0 bars ; dans le cas contraire, on les calculera. ~ Jupes-et pieds Si la hauteur entre les L,T, est <6 m, et sig <2m, les colonnes sont montées sur pieds, Sih >6 m, elles seront montées sur jupe ; les jupes sont courtes ou longues, selon que la colonne est montée sur charpente béton ou sur fon- dation, ‘Trous d'aceés dans 1a jupe : Sig > 900, trous d'aceés de g int, 550 mm ; Sig < 900, trous d'accés ovalés 350 x 450 int, ©. ANTONELLI et F. RANCHOUX n ‘Tous les orifices sur jupe sont bordés par tle ou tube débordant de 50 mm A Vintérieur et a l'extérieur ; le bord inférieur est arrondi sur les trous de visite ou d'acets. Plateaux : flaches admises 9 <2,500m f= 3mm en service D >2,500m f= Ces fléches étant calculées avec une charge de 60 daN/m? sur le pla- teau et de 300 daN/m2 pour la surface située sous le déversoir, Pendant le montage et les visites tous les points de l'assemblage des plateaux seront prévus pour une charge concentrée de 150 daN (métal sup- posé corrodé). Orifices de circulation entre les plateaux : panneaux démontables de 300 x 400 mini. et de poids < 30 kg. Epaisseur minimale non corrodée inox Ac, au C Calottes gage 16 - 1,6 mm gage 10 - 3,5 mm Cheminées gage 14-2) mm gage 10 - 3,5 mm Plateaux-déversoirs gage 14 Poutres principales gage 7 Poutres secondaires gage 12 - 2,7 mm Barres de déversoirs 5 mm 10 mm Anneaux supports 6 mm 10 mm Boulonnerie @ 10 dia Corrosion : Ac. au C = 3mm. Ac, alliés, plaqués, ete. - Les déversoirs réglables seront soudés apres réglage. Joints sur colonnes ; métalloplastiques, double gaine. Le métal des gaines sera identique celui des brides d'assemblage ou du métal de placage. Il sera prévu des anneaux ou des tourillons de levage pour tous appa~ reils verticaux aux 2/3 de leur hauteur. R . ANTONELLI ot F. RANCHOUX ~ Ignifugeage Colonnes et réservoirs verticaux (des fondations a la L.T., chaises comprises). ~ si g jupe < 750 pas d'ignifugeage ~ sig jupe > 750 ignifugeage e mini, = 50 A l’extéricur et al'intérieur, Intérieur Extériewr De 7501200 Béton : e = 50 Béton : e = 50 De 1200 81400 Brique de 110 Brique de 110 ou béton ou béton e = 110 avec treillis De 2400 85.000 idem Brique de 220 ou béton e = 110 avec treillis g >5.000 Brique de 220 idem ‘ou béton e = 220 Réservoirs horizontaux : pas d'ignifugeage. Matériaux : voir indications données pour charpentes mételliques . 2.3.3. Echongeurs (voir chpitre Technologie) Ensemble : 1 élévation avec 1/2 coupe montrant tous les détails extérieurs et in- térieurs. 1 ow plusieurs vues de gauche avec coupe s'il ya lieu, montrant en particulier l'une des plagues tubulaires et 1a disposition des tubes. 1 vue d'ensemble du chicanage seul, en vue de dessus par exemple. Détails : Calandre Boltes et couvercles Plaques tubulaires Chicanes Plaque support Déflecteurs Joints, etc. Cotes : Liensemble et les détails seront cotés entigrement avec appli cation des tolérances prévues par les normes et le TEMA. C. ANTONELLI et F. RANCHOUX B Nomenclature .- Elle comprendra toutes les pigces nécessaires a la construction de I'échangeur, du chicanage, ainsi que les joints, les boulons, les brides (avec la série, le type, la face, etc.). Extraits de standards et spécifications générales Appareil type : ~ A téte flottante avec faisceau démontable - A tubes en U si service propre ou nécessité d'une étanchéité abso- lue cOté dudgeonnage. Calandres : @ minimal max, * 45" | tube étiré si ¢ <16" tOle roulée sig > 18" tole acier ASTM A, 285 grade C qualité firebox, ou ASTM A. 201, A37 ou A42 soudable, Brides du corps : W.N. et 8.0. pour couvercle de téte flottante, quel- quefois plates pour les couvercles bombés (voir le TEMA). Joints & simple embottement TEMA, portées de joint non striées. ‘Tubulures et piquages ; Brides 5.0. sauf spécification contraire. Pi- quage soudé avec renforts si nécessaire, ou tubulures forgées monobloc Qong-neck). Si la calandre est revétue pour corrosion, ilen sera de méme pour les tubulures jusqu'aux portées de joint. Chambre de distribution : soit ASTM. A 216mouléouacier roulé soudé de préférence. Service eau salée ou saumftre : cupro-aluminium mouléou chaudronné avec brides et tubulures moulées, Service eau douce : mémes matériaux ouacier au carbone si les allia- ges de cuivre sont prohibés, Couvercle de téte flottante : soudé, forgé ou moulé, Pour eau de mer : cupro-aluminium coulé si la chambre est en méme métal, Couvercle de chambre de distribution : fond embouti elliptique. Anneaux de serrage : acier forgé ASTM. A 105 grade I pour corrosion normale cOté calandre. Tubes : Longueur en général : 16" ou 4877 mm 12! acceptable pour thermosiphons. ” © ANTONELLI-et F. RANCHOUX ¢ 3/4" ou 1" - BWG 128i g 1" BWG 148i g 3/4" si alliages |BWG 16 si ¢ 3/4" non ferreux| BWG 14 si $1". ‘Tubes spéciaux plus épais si les conditions de service l'exigent. Pas : pas carré : 1" pour tubes ¢ 19 mm ou 3/4". pas carré: 1 1/4" pour tubes 9 25 mm ou 1" pas triangulaire possible en service trés propre nombre de tubes sensiblement le meme pour chaque passe. Matériaux : Ac, aucarbone ASTM A 179 Ac, &5 %Cr-Mo ASTM A 199 grade 5 Inox 18/8 ASTM A 249 soudé Inox 18/8 ASTM A 213 type 304 ou 316 sans soudure Laiton amirauté inhibé a l'As - ASTM B 111 type B Cupro-aluminium ASTM B 11 Cupro-nickel 70 ~ 30 Monel ASTM B 163. Plaques tubulaires Pour tubes acier : acier laminé : ASTM A 201 ow A 212 ou équivalent, Pour tubes. laiton ou laiton d'aluminium : cupro-aluminium coulé ou forge. Si la pression cOté tubes est trés élevée, la plaque tubulaire fixe pourra étre monobloc avec la chambre de distribution. Chicanes ; de méme matiére de base que les plaques tubulaires, trous chanfreinés, (Dans le cas de plaques en Cu-Al, les chicanes seront en Cu-Al laminé). Boulons : $ > 16 mm (5/8"), dépassement de la tige <3 mm, Tiges filetées : ASTM A 193 - qualité B7. Eerous : ASTM A 194 - 2H. En cas de forte corrosion ; Cu-Al ; ASTM B 150 n° 2. ~ Surépaisseur de corrosion a prévoir sur toutes poutres internes en acier au carbone, - Prises taraudées sur tubulures & l'entrée et a la sortie, & définir sur le plan d'ensemble. - Purges : idem, C. ANTONELLI et F. RANCHOUX 5 ‘Tous ces orifices seront munis de bouchons filetés Briggs. - Prévoir les boulons et cales de liaison pour calandres empilées. ~ Pour tous les réfrigérants par eau, la série 150 # TEMA est adop- tée, Voir standard. 2.4, DESSINS DE CHARPENTE 2.4.1. Remarques ~ Il s'agit ici des charpentes rencontrées dans les unités de fabrication. - Elles sont caractérisées par leur simplicité (poutres, poteaux, con- treventements en profilés courants), ~ Ce sont des constructions soudées avec des parties démontables bou- Jonnées aux points utiles. Types principaux : - Pipe racks (fig. 1): Charpentes relativement longues et étroites - de hauteur moyenne - en général a un seul niveau. Destination : Supportage de nappes de tuyauteries. Plateformes (fig. 2): Charpentes souvent A plusieurs niveaux d'en- combrement et hauteur variables. Destination : Supportage et desserte d'équipements divers (ballons, échan- geurs, aéroréfrigérants, etc.), fig 7 C. ANTONELLI et F, RANCHOUX 2.4.2. Types de construction - Constructions encastrées ~ Constructions articulées. - Constructions encastrées ; Equilibre assuré par la rigidité des assemblages - Constructions articulées : Les assemblages n'en assurent pas l'équilibre. lies sont rendues indéformables par ladjonction de ''contrevente- ments" lant poteaux et poutres, Quelques types d'assemblages utilisés : 1, Assemblages : poutre sur poteau métallique démontable (fig. 3) non démontable (fig. 4) p> ae Ci} 7 me Fig.3 fig.4 : sans équerre d'appui (fig. 5) Construction articutée {eee Sse e Grappul (tie, 6) Construction encastrée { d d fig C. ANTONELLI et F. RANCHOUX n 2, Assemblage des contreventements sur poteaux et poutres avec gous- sets soudée sur les éléments de la charpente (fig. 7), avec platines, soudées sur contreventement - pour gros profilés - (fig. 8). fig.7 ~ Les contreventements assurent l'indéforma- bilité de 1a construction et contribuent ala réparti- tion des efforts dans les poteaux, " ~ Ils peuvent exister dans trois plans, - Les parties démontables sont assemblées par 1 boulons , 3. Assemblage des poteaux sur béton fig.3 Tous les poteaux sont montés sur dés en béton A 150 ou 200 mm au-dessus dusol oudu dallage (évi- ter la corrosion). Tis sont du type encastré (fig, 9) ou articulé fu (fig. 10) selon le type de construction adopté pour la '™"¥geos charpente Les platines de fixation sont, soit de dimen- sions réduites (volr standard) & 2 boulons rappro- chés (concentrés) pour les poteaux articulés, soit de‘dimensions plus grandes avec goussets de pied 8-0] HH; L et A4 boulons écartés (dans certains cas, pour aug- menter la sécurité, on peut prévoir 6 et meme 8 bou- tons). B ©. ANTONELLI et F. RANCHOUX 4, Assemblages poutres métalliques sur béton Dans ce cas, pas de contreventements, l'appui en béton est considéré comme rigide, d'ot indéformabilité de l'ensemble. S'il n'y a qu'un seul assemblage la liaison peut tre démontable (fig. 11) ow non démontable (fig. 12). Stil y a deux assemblages (fig, 13), il est obligatoire quitls soient dé- montables pour 1a mise en place. Ye gy Fig At fig 12 Fig. 43, 2.4.3, Dessins charpente métallique Memes considérations générales que.pour les dessins et tuyauteries. Le dessinateur établit un plan de principe. Seuls les profilés sont indiqués. Le constructeur fournira les détails @ grande échelle pour approbation. ‘Cependant le dessinateur ne doit pas ignorer 1a constitution et la réa- lisation des divers assemblages. Ii calculera les fers principaux. C. ANTONELLI et F. RANCHOUX a - Sauf cas particulier, les passerelles, plateformes, échelles, es- caliers et garde-corps seront dessinés en unifilaire. Certains détails de construction sont donnés par les standards. Pipe rack . Dessin d'ensemble, sans détails sauf pour les éléments de charpente se raccordant avec du béton (poteaux, extrémités de poutres), ~ En vue en plan les profilés sont représentés en unifilaire (fig, 14) ; en coupe et A grande échelle ils sont représentés complétement. contreventements eee - Les contreventements, en coupe ou en élévation, soit en général représentés par leur, axe avec une représentation complete sur une trés faible longueur et l'indication convention - nelle des profilés. Is sont cotés par leurs ni- yeaux aux points d'épure ; leur orientationest indiquée par angle ou par une indication sym- bolique (fig. 15). Remarques complémentaires : - Construction soudée, avec parties dé- montables boulonnées. NV... Ipe br 90x50x5 fig. = Poteaux articulés ou encastrés selon le type de construction adopté. - Les poteaux encastrés permettent une plus grande facilité de circu- _ lation au sol (suppression des contreventements). = Les pipe racks sont soumis A des efforts transversaux (vent), lon- gitudinaux (poussée des tuyauteries), verticaux (poids) (fig. 16). ~ Dans la construction articulée les efforts longitudinaux sont répartis sur toutes les fondations (fig. 17) ; dans a construction encastrée une seule fondation supporte ces efforts (fig. 18). 80 . ANTONELLI et F, RANCHOUX articulations (‘effort estréporti suctutesies fondations fig A7 - Les niveaux indiqués pour les pipe racks ne sont pas absolus ; on pourra avoir dans certains cas des hauteurs de 4,5 m, 5,5 met méme 6 m, - Les pipe racks ignifugés peuvent étre remplacés par une construc- tion en béton armé (prix dépendant des possibilités locales). = Les pipe racks de grandes dimensions peuvent supporter diverses passerelles, latérales, centrales et parfois transversales (fig. 19 f) avec échelles d'accés et cages de sécurité, Les passerelles transversales exis- tent en particulier entre deux unités pour la manoeuvre de la robinetterie (batteries limites). = Ils peuvent @tre & 2 étages complets (fig. 19 e) oupartiels (fig. 19 g) et comporter des supports latéraux de tuyauteries (fig. 19b, e, g). Les pipe racks sont toujours calculés trés largement (on y ajoute tou- jours plus que prévu : des tuyaux, vannes, etc,), On tient compte des char- ges verticales et des effets de vent. C ANTONELLI et F, RANCHOUX a Prévoir, sur indication du tuyauteur, des supports intermédiaires pour tuyaux, en particulier pour les portées > § a 6 m et pour les petits ¢ de tuyaux, Le niveau des pipe racks est en général de 4 m s'il n'y a pas de culation de véhicules au-dessous et 5 m dans Je cas contraire. ~ La largeur des pipe racks dépend de ce qu'ils’ doivent supporter. + Plateformes, But : ~ Opérations ~ Acces aux ouvertures d'inspection et d'entretien (voir standards), Extrait des standards et spécifications générales ~ Entretien des échangeurs horizontaux dont l'axe est plus de 2, 700 m au sol - Entretien des rebouilleurs verticaux ~ Accés des appareils de controle qui ne peuvent pas ¢tre vus des pla- teformes prévues précédemment. Les thermocouples, indicateurs de pression, niveaux a glace peuvent, le cas échéant seulement, étre controlés des échelles ou des escaliers, @2 ©. ANTONELLI et F. RANCHOUX Les plateformes seront prolongées sous ou'a cOté des indicateurs de pression, Pour les appareils suffi- samment rapprochés, d'unmeé- mé groupe, prévoir autant que possible des plateformes com- munes, donnant des espaces dé travail plus larges. Plateformes pour TH. horizontaux (fig.. 20 et 21) : hauteur de l'axé des T.H. au-dessus de la passereile : 0, 90 m ;'espace li bre minimal autour des T.H. : 0,90 m, Plateformes_d’extrac- tion des faisceaux tubulaires d'échangeurs : 1,200 m de- ! Tan Oe S00a our ies cote, i | te Dans le cas d'appareils verticaux ; espace libre mi-. nimai de part et d'autre des brides 0,900 (fig. 22). Les couvercles supé- rieurs seront au plus 4 1,800m de la plateforme: et air moins a 1,200 m, Plateformes sur tours circulaires (secteurs cou- vrant Ja région d'utilisation), polygonales ou carrées (yoir standards). La. forme poly- gonale est de plus en plus uti- lisée (économie), Largeur‘: 1 m (utile), 1,200 m-& la parof'de la tour (fig. 23, p. 84), Passage des tuyaux a travers les plateformes : seront protégés par une bordure soudée de 100 4150 mm de haut, Platelages : en toles striées de 5/7 ; C. ANTONELLI et F. RANCHOUX 83 - en caillebotis de 25, mailles de 25 x 75 ; ~ en t6les gaufrées ou en métal déployé. cm A Vheure actuelle le caillebotis est a peu pres pratiquement utilisé, 100 5150 Remiarque. - Lorsque des équipements ver- ticaux sont suffisamment rapprochés, on prévoit, on général, des plateformes sommes ou com he municantes en assuranta libre dilatation de cha- cun des appareils. Fig.23 Dégagements en hauteur : Au sol : zones d'accés principales : 2,70 m Au sol: groupes d'équipements ou au-dessus des plateformes : 2,10 m. Largeurs minimales : Plateformes de service, face aux trous d'homme d'inspection ; entretiens divers 0,750 m. Face aux trous d'homme d'entretien de plateaux de colonnes ; aux deux extrémités des échan- geurs tubulaires et en général toutes passerel- les de service 0, 900 m. Plateformes particuligres pour fours 1, 200 & 1,500 m Passeretles de communication 0,700 mi, Passerelles secondaires 0, 600 m. Aceés aux plateformes Echelles : (voir standards) : utilisation accidentelle, cas de montées peu fréquentes, lorsque le service de l'opérateur ne nécessite pas plus d'une montée par 8 h. Les échelles desservant des passerelles et plateformes a des niveaux égaux ou supérieurs a 4,50 m seront équipées de cages de sécurité ou cri- nolines commengant a 4,50 m du sol. Les cages de sécurité commenceront a 2,30 m au-dessus du palier inférieur, Les €chelles desservant des plateformes et des passerelles Aun ni- veau égal ou supérieur & 1, 20 m et toutes plateformes ayant une main cou- rante, seront équipées de fermetures de sécurité (chatnes ou barres), a C. ANTONELLI et F, RANCHOUX Lorsque, exceptionnellement, des échelles d'une seule volée desser- viront plusieurs plateformes, des ouvertures d'accés de 2,30 mseront pré- vues dans les cages de sécurité au niveau des plateformes intermédiaires, Les échelles prévues comme accés principal ou auxiliaire ne devront pas excéder 9 m d'une seule volée, (6 m si possible en moyenne). Sinon, prévoir des paliers intermédiaires. Proserire les échelles en enfilades. Les descentes auxiliaires des plateformes se feront par échelles si- tuées A moins de 20 m de l'accés principal ou d'un accés secondaire La longueur de ces descentes ne devra pas excéder 7,50 m d'une pla- teforme a l'autre. Il sera prévu une descente de secours, a l'opposé de I'accés-habituel, en accord avec les régles de sécurité admises - Largeur des échelles : 0, 450 m (quelquefois 0,500 m) | —yoiy = Barreaux de 9 20 espacés de 300 mm = des cages de sécurité : 800 mm, free Ne pas oublier les trous ovalisés au pied des échelles sur appareils chauds (colonnes). Escaliers : (voir standards) : cas de montées fréquentes (si la hauteur exctde 30 m, on installera un ascenseur), La hauteur des volées ne sera pas supérieure a5 m. Si l'écart entre plateformes est inférieur & 0,35 m, on ne prévoira pas de marches et une seule sera prévue entre 0, 35 et 0,40 m. Angle maximal avec I'horizontale : 45° Largeur : 0, 750 m pour surveillance et service 0, 900 m ou 1 mpour desserte de plateformes supportant des ap- pareillages importants nécessitant de gros travaux d'entretien, Profondeur minimale des paliers face &l'escalier ': 0, 900 m. Dégagement en hauteur : 2,40 m a la verticale du nez de la marche, Marches : caillebotis de 230 mm de large, nez de tdle striée, hauteur des marches ; 200 mm, largeur : 0,90 m. Garde-corps : avec main courante, Prévus pour toutes passerelles, planchers ou encorbellements, plateformes en surélévation, ainsi que pour leurs moyens d'aceas, Hauteur des garde-corps : 1m. C. ANTONELLI ot F. RANCHOUX 85 Plats arréte-pieds : seront disposés autour des plateformes et des ou- vertures pratiquées dans celles-ci ; ils seront prolongés le long de toutes les ouvertures d'échelles et jusqu'a la contremarche inférieure des esca~ liers situés au-dessus du sol. ‘Tous les matériaux seront en acier doux, qualité soudable, Appareils de levage : Dans 1a mesure du possible, appareils mobiles (chévres, élévateurs, ponts, etc.), sinon prévoir potences ou monorails. Ces appareils sont prévus pour les charges supérieures a 50 daN et concernent en général les opérations suivantes : Entretien des échangeurs, pompes, compresseurs, ete. Utilisation des vannes provisoires, moteurs de vannes Chargement des appareils, etc. Si P > 30 KN : monorail commandé mécaniquement Si P < 20 KN et h< 3 m: palans A chatne Sih <1 m, et toutes charges : palans A chatne Sih >3 m: palans @ air ou électriques. Pour les potences et monorails pour faisceaux de condenseurs verti- caux, la distance du dessus du faisceau au crochet en position haute sera au moing égale & 750 mm + longueur du tube mesurée depuis la bride de la ca- Jandre. + Calculs Appliquer les "régles pour le calcul et l'exécution des constructions métalliques", éditées par Documentation technique du batiment et des tra- vaux publics" (régles Net V). Les appareils de levage sont établis en fonction des lois et décrets.en vigueur. Calculs : surcharges et forces. Poids mort du montage : sera celui de la structure et de tous les ap- pareils vides, sans calorifuge ni appareillage interne Poids en opération : structure + appareils + tuyauteries en condition de marche + calorifugeage + surcharge sur plateforme + ignifugeage. . ANTONELLI et F. RANCHOUX: Poids en essais : structure + appareils + tuyauteries vides + fluide d'essai + calorifuge + etc., comme ci-dessus. Vent : oir régles Net-V. Biforts dynamiques des appareils de levage (en poureentage de la charge nominale) : ‘Effort Effort Bifort vertical | latéral | longitudinal Ponts roulants électriques 25% 20 % 20% Ponts roulants & main 15 % 10 % 10 % Monorails et potence avec palan ‘A moteur électrique 25% 20 % A main 15 % 10% Poutres de levage 25 % Bffort dlarrachage des faisceaux tubulaires : on peut compter 5 daN par millimétre de diamétre de 1a calandre, ou prendre uneffort total = poids du faisceau tubulaire, Cas spéciaux s'il y a liew Dilatation des tuyauteries et appareils Joints d'expansion Forees dynamiques, vibrations, circulation des fluides, etc. Combinaisons des charges : Poids au montage +'vent ou effets sismiques. Poids en opération + autres charges ou effets sismiques. Bssai : poids, sans vent, ni effets sismiques. Cas des charges provisoires. On ne cumule pas le vent et les effets sismiques. Ignifugeage Charpentes métalliques, supportage des appareils, seront enrobés sur 5 cm d!épaisseur : = Poteaux jusqu'au point d'application de la charge ~ Poutres reportant les charges des appareils sur les poteaux < Entretoises horizontales sous le point d’application de la charge. Charpentes métalliques supportant des plateformes : enrobées sur 5 cm d'épaisseur ; poteaux sur une hauteur de 3,750 m. ©. ANTONELLI et F. RANCHOUX 87 Supports de tuyauteries : épaisseur 5 em. ~ Poteaux sur une hauteur de 3, 750m ~ Poutres au-dessous de ce niveau, la face recevant les tuyauteries restant nue, Les contreventements et pendards ne sont pas ignifugés. Les angles de Vignifugeage sont charifreinés & 25 x 25. Matériaux : Béton a 350 C,P.A., classe 210/325, agrégats D < 25 mm Mortier ordinaire 4 350 C.P.A., classe 210/325, agrégats D < 6 mm Mortier d'amiante avec liant au ciment Briques pleines 220 x 110 x 55 réfractaires ou ordinaires Treillis métallique acier, mailles de 50 x 50, Remarque.- La charpente métallique ignifugée revient notablement plus cher que la charpente béton, aussi généralise-t-on l'emploi de ce der- nier matériau lorsqu'il y en a la possibilité. Ainsi les pipe racks s'exécu- tent-ils & l/heure actuelle assez souvent en béton armé ; il en est de méme des parties inférieures de nombreuses structures . 2.4.8. Dessins charpente béton Memes indications générales que pour les précédents, Le dessinateur indiquera les dimensions principales de la charpente, en particulier les cotes maximales des poteaux et poutres, ll représentera les supports, socles, batis pour appareils, avec les boulons d'ancrage, dont il indiquera le détail et la nomenclature. Extraits des standards et spécifications générales Caleuls : Regles diutilisation du béton armé (régles B.A.) Ragles détinissant les effets de la neige et du vent sur les construc- tions (W et V) Régles d'utilisation des ronds crénelés et lisses pour B.A. de limite d'élasticité > 40 daN/mm2? publiées par l'Institut Technique du Ba- timent et des T.P. Conditions d'exécution des toitures terrasses en B.A., publiées par Je meme organisme. 8 C. ANTONELLI et F. RANCHOUX Conditions de caleul : Contraintes : résultent des régles ci-dessus, du dosage adopté, et des nuances d'acier. Sols : taux de pression autorisés : a) fixés a priori sur la base de l'ex- périence acquise, sur le site des travaux et compte tenu de la forme et des dimensions de la surface d'appui ;b) fixés aprés reconnaissance préalable du sol ou aprés essais de chargement si la nature et l'importance des tra~ vaux le justifient. Charges et surcharges : Au montage : Poids des appareils & vide avec leurs équipements intérieurs démon- tables Poids propre de l'ouvrage Surcharges climatiques On négligera le poids des matériaux d'ignifugeage, de calorifigeage et les surcharges des planchers , En service : Poids propre de l'ouvrage Poids des appareils complétement équipés plus les quantités de flui- des correspondait & un fonctionnement normal Poids des matériaux d'ignifugeage, du calorifuge Efforts thermiques Efforts dynamiques Surcharges des planchers si les nécessités d'opérations le justifient, dans le cas le plus défavorable, Aux essais : Poids propre de l'ouvrage Poids des appareils complétement équipés et remplis d'eau Poids des ignifuges et calorifuges Ni surcharges des planchers, ni surcharges climatiques, Coefficient de sécurité au renversement : mini. 1,75 au cours du mon- tage. On ne dépassera pas 1a limite élastique de lacier, ni 80 % du taux de rupture du béton a 90 jours, Ciment : Portland artificiel : 210/325, régles AFNOR, Résistance & la compression des éprouvettes de mortier normal l'admettant pour Mant : mini, 210 daN/em2/ 7 jours 325 daN/em2/28 jours. C. ANTONELLI ot F. RANCHOUX 89 Aciers Ronds et lisses, B.A, 24 daN/mm? de limite élastique, op 2 37 daN/mm2, A rupture = 15 % mini. Ac, A adhérence améliorée : 40 daN/mm? de limite élastique, op >50daN/mm2, A rupture = 5 %° mini. Treillis : métal déployé ou treillis soudé, "35 daN/mm?2 de limite élastique avec fils $ <6 mm 45 daN/inm? de limite élastique avec fils ¢ >6 mm. 2.5, DESSINS DE GENIE CIVIL. PLANS D‘AIRE Ordre d’exécution des travaux de génie civil : Fondations Tuyauteries souterraines Remblayage Superstructures Dallages. En général, il ne s'agit pas d'établir un plan d'exécution (qui sera éta~ bli par des spécialistes), mais de donner les formes.générales, les cotes principales, le type de construction et les proportions adoptées. Pour tous les dessins d'ensemble, a tous les stades de l'affaire envi- sagée, la vue principale et souvent unique est la vue en plan, Les échelles sont trés variables : 1 1 Pour les avants-projets on utilisera te 4 ou le ; pour tes projets et les études définitives le 2 ou le <1. et parfois pour des points ou zones particulitres le L~ et le 1/33 1/3. Pour les détails, leur importance déterminera l'échelle a choisir. Les divers plans et documents Avant-projet.- Il comprend un nombre’ restreint de documents com- portant le moins de détails possible ; ces documents doivent permettre de présenter, discuter, choisir parmi différentes solutions dont une seule sera retenue, ce qui signifie que le travail exécuté a ce stade ne sera utilisé qu'a 15 ou 20%. Le dessin principal en-est le plan-masse donnant succinctement des renseignements sur : l'implantation générale, les sujétions environnantes, 20 . ANTONELLI et F. RANCHOUX les possibilités d'extension, le volume et lahauteur des ouvrages, la voirie, Jes zones de circulation, les principes d'égouts, etc. Tl peut @tre accompagné, dans le cas de batiments, de vues enplan par niveau et découpes ainsi que de perspectives d'ensemble, de vues en fagade, ete. Le plan-masse ‘doit @tre particuligrement soigné car il est aussi un document de prestige soumis au client et a diverses instances. Projet.- Les plans doivent étre le point de départ des futures études détailiées. Tis doivent contenir tous les éléments de formes, de dimensions et de nature des matériaux devant @tre approuvés. Les documents établis A ce stade comportent - le plan-masse de l'avant-projet ~ l'implantation - un plan d'ensemble et de viabilité montrant en particulier les di- vers réseaux souterrains, les tranchées, caniveaux, etc., la voirie. Tl pourra indiquer : la nature et les dimensions des canalisations ; les niveaux de pose ; 'aménagement des plateformes et dallages (indication des niveaux hauts et bas, du sens d'écoulement des eaux, des talus, escaliers, murs de souttnement, ete.) ; les caracté- ristiques principales des avenues, rues, routes, etc. = des vues enplan détaillées, des coupes et des vues en fagade pour Jes batiments - enfin une maquette peut ¢tre trés utile a ce stade. Btude détaillée Dans le cas of le bureau d'études confie l'exécution des plans de détail aux constructeurs et entrepreneurs, i] fournira les documents suivants : ~ Plans-guides donnant tous les éléments principaux des ouvrages, en particulier les cotes de définition qui devront étre absolument respectées, ainsi que les détails que le bureau d'études impose. - Spécifications : générales et particulitres, définissant les régles et les normes auxquelles les ouvrages doivent satisfaire. Ces documents devront indiquer avec précision les principes de con- ception et de construction, la nature des matériaux, etc, Les plans doivent @tre simples, ne pas comporter de détails pouvant Jes faire assimiler A des dessins d'exécution, mais ils doivent permetire de verifier que le travail demandé est exécutable, C ANTONELLI et F RANCHOUX a1 Nomenclatures Si ctest le bureau d'études qui établit les dessins d'exécution, les do- cuments de départ seront ceux du projet et de l'étude détaillée. Ine peut étre question denvisager quels documents seront établis ce stade, leur nombre et leur forme étant fonction de l'ouvrage a exécuter. Remarque importante: Les plans-types, normes, standards. Ces docu- ments, trés utilisés en construction mécanique, en chaudronnerie, en tuyau- terie, etc., ont tendance depuis quelques années Ase généreliser en génie civil. Ainsi il paratt anormal de réinventer le dessin d'éléments qui se pré- sentent A chaque étude (puisards, massifs de fondations pour appareils si- milaires, etc.). Ces documents devront étre établis, s'ils n'existent pas, et utilisés sauf si le client impose ses propres standards. ILest bien entendu que la standardisation ne doit pas @tre poussée trop loin et ne pas englober des éléments trop particuliers ou rarement utilisés. En ce qui concerne l'architecture et le batiment il existe une série de normes AFNOR (classe P) mais elle est encore assez restreinte, 2.8.1. Fondations, dallages, tuyauteries souterraines Les dessins comportent en général une vue en plan de l'ensemble. On peut utiliser le méme dessin pour les trois constructions indiquées, mais souvent le dessin relatif aux fondations est distinct ; les dallages et les tuyauteries souterraines formant un plan unique. Le sol Constitution du sol : solide, liquide, gazeux (a l'échelle moléculaire). Importance des constituants : Rochers | Cailloux Sable Limon | Argiles | Marnes 42,5 | 2.5202 | 0,1 0,001 | Argiles- craies Angle naturel des terres (fig. 1 a et b) : 050°, 92 C. ANTONELLI et F. RANCHOUX W777 eee f iP 7, S/ a) fig. (®) Perméabilité : définie par la vitesse de Meau au travers d'une section donnée, Perméabilité = 0 pour l'argile. Vitesse de tassement : fonction de la perméabilité, Cohésion : déterminée au laboratoire par essais de cisaillement. Elasticité : 2 & 20 daN/em3. Bon sol Le "bon sol" dépend surtout de I'usage qu'on veut en faire, il varie suivant le projet envisage. Le sable compact est un trés bon matériau. Le sable mélangé & des cailloux est assez bon, Liargile séche est trés bonne, Ainsi (fig. 2), le sol présumé bon peut se trouver au-dessus d'une cou- che molle ou instable, mais si la construction est légere oude faible impor- tance vis-a-vis de la couche supérieure, on pourra considérer que cette cou~ che est ‘du bon sol pour le cas considéré, Par contre sila construction est importante, il faudra aller chercher le'bon sol sous la deuxigme couche par des pieux (fig. 3). awerticiel ¢. ANTONELLI et F, RANCHOUX 93 Résistance du sol : Roches compactes 6 daN/cm2 Sable 1.85 daN/em2 Cailloux Craie 284 daN/om2 Argile séche 5&7 daN/cm2 Argile humide 0,1 daN/em? Vase, argile molle 0,5 & 0,6 daN/em? ‘Terres franches 243 daN/em? On définira la surface du sol pour les petites constructions. On définira le sous-sol pour les grandes constructions. Préliminaires & ]'établissement d'une fondation: reconnaissance du sol et du sous-sol 4 2 ou 3 L (L = profondeur présumée de la fondation) : Etude de la nature des.roches, Essais en profondeur pour vérifier la résistance du sol a diverses profondeurs, Bssais de charge a faible profondeur pour établir un coefficient de fatigue. Profondeur |minimale de fondation : 0, 60 m (sous la couche gélive). Profondeur maximale de fondation ; 30 m (pieux, cas d'un mauvais sol), force portante d'un pieu 200 & 800 KN). Coefficient de sécurité: trés variable 18 10, 11 conditionne les calculs. Se méfier des argiles entre 2 couches perméables (I'argile se tasse en séchant). = Condition nécessaire : mettre la terre sous-jacente a l'abri de la gelée, Remarques. - Dans le cas des pieds, si la saillie de la fondationdépasse 0,30:m, donner @ la semelle une hauteur au moins égale au dépassement, Les pressions se transmettent a peu prés A la limite de 2 plans a 45° dans Ja magonnerie (fig. 4). Si la fondation dépasse les plans a 45° on a une console, et des risques de fissures dans la partie débordante sont a craindre (fig. 5). La figure 6 donne une forme possible dans le cas de pieds de grandes dimensions , 34 C. ANTONELLI et F. RANCHOUX fe | ON Fig.6 Si le bon sol est A une profondeur notable (>2m) par exemple : cas d'échangeurs, bal- Jons, on pourra garnir la fouille de béton mai- gre, sans coffrage, avant de construire la fon- i dation elle-méme (fig. 7). Dans tous les cas, la fondation reposera sur une couche de béton maigre d'au moins 100. mm d'épaisseur et débordant toutes les fa- ces verticales de 100 mm environ, Le béton Ciment + eau + agrégats (sable, plerres concassées, gravier). Agent solidificateur : 250 8 400 kg/m3, di et trisilicates de calcium (2Ca0, SiO, et 3 CaO, SiO,) + Aluminate tricalcique (3 CaO, Al, O,) + composés ferreux analogues. Béton armé : matériau de base : aciers ronds, laminés ou étirés ; eae rails, ete. Les barres rondes sont-désignées par un numéro de.reférence qui re- présente approximativement le’ # en 1/8" ; par exemple i ne g 1" ou 25,4 mm n° 9 9 11/8" ou 28,6 mm n?10¢ 11/4" ou 31,8 mm, ¢. ANTONELL 95 Les contraintes usuelles vont de 1600 bars pour les ronds lisses a 2800 bars pour les ronds & haute adhérence Résistance du béton Le taux de travail admissible du béton et ses autres caractéristiques varient avec la qualité du ciment utilisé, les proportions des divers éléments le type et la grosseur des agrégats, la quantité d'eau utilisée et le procédé de séchage aprés coulée. Les réactions eau + béton demandent un certain temps, de méme que le durcissement et Hobtention des caractéristiques prévues, Les régles normalisées d'essais indiquent que la résistance ala com- pression prévue par les projets devra étre atteinte aprés 28 jours (résultat de nombreuses recherches et d'essais), Bien que le béton continue & durcir encore,aprés 28 jours, la courbe représentative de l'effort deicompression admissible s'aplatit grandement,, aprés ce temps, pour le béton séché a I’air sans procédés particuliers. Beaucoup de facteurs influencent la résistance du béton, mais le plus important est sans doute l'eau, La résistance d'utilisation la compression varie de 54 a 180 bars, selon les sollicitations et le dosage ‘du béton, En méme temps que la résistance & la compression du béton peut at- teindre 180 bars, la résistance & la traction peut atteindre environ 1/10 de cette valeur (de meme au cisaillement) Dans les’ projets, 1a résistance du béton la traction est considérée comme nulle, C'est pour cette raison qu'on devra prévoir l'addition, en des points déterminés, d'armatures absorbant les efforts ou renforgant la masse du béton, Dosage contrainte limite en compression Ee seule 250kg | 45 | 90] 4 | a = contrainte limite en compression 300kg | 57 | 115} 5 quand ily a flexion a50kg | 67 | 135] 6 | _ 4ookg | 75 | 1501 6 | of = contrainte limite en traction Ree en bars, & 28 jours avec controle atténué, = Densités moyennes : Terre 1,6 Béton 2,2 Béton armé 2,4, 96 C. ANTONELLI et F. RANCHOUX On utilise le ciment Portland artificiel 210/325. Régles AFNOR : 210 daN/cm2/7 jours | résistance a la compression 325 daN/cm2/28 jours | des éprouvettes de mortier normal l'admettant pour liant. Classes de béton ; béton de cailloux a l'anneau, maximum de 40 mm, 250 kg de C.P.A. (210/325)(1), pour massifs d'ancrage, sous-couches, voies d'accés, dallages, canalisations souterraines, etc.), ‘Béton de cailloux A l'anneau, maximum de 40 mm, B.A, a 300 kg de C.P.A. (250/315), pour certains massifs d'ancrage et 1a plupart des mas~ sifs de fondations. Béton de cailloux a l'anneau, maximum de 25 mm, B.A, a 350 kg de C.P.A, (210/325), pour piéces fléchies aux taux élevés de compression ou de traction en particulier, semelles, longrines, poteaux, poutres, planchers, dalles de couverture, radiers, couches de roulement, regards, Fondations Généralités Les fondations pour constructions en acier doivent d'une part trans- mettre les efforts au sol, d'autre part assurer la fixation en position des supports. Dans la pratique, toutes les fondations sont en béton ou en béton armé, elles sont relativement peu cofteuses et peuvent avoir toutes les formes dé- sirées du fait de 1a mise en ceuvre commode du matériau utilisé. Bun général, 1a construction est lige directement aux fondations par des boulons.d'ancrage mis en place & la coul¢e de béton, La construction est boulonnée aprés période de séchage. Dans beau- coup de cas les constructions sont d'abord fixées par boulons, sur un sup port én acier qui sera lui-méme lié au massif de béton. Pour les appareils légers (pompes’ par exemple), le socle de l'appa- reil est posé directement sur le béton. Fondations types Larges pieds, semelles, paillasses (spread footing, mat) Massifs (massives) Pilotis, piles (pile foundations). (17 : 210/925 = 210 daN/em? & 7 jours ot 326 daN/em? & 28 jours. . ANTONELLI et F, RANCHOUX 7 LARGES PIEDS ‘Type le plus ancien, pieds isolés @ large embase (spread footing) ; le moins onéreux, & condition que le sol soft favorable (fig. 8) Utilisés dans le cas de constructions monolithiques & larges embases (colonnes, tours, etc.), Construits normalement en béton armé, la partie élargie transmet la pression au sol, Mi v 7 7 F2PTPA | A. tigne de get | Pf eel eee TTT Iz = nn normal] ma UT pa foebe (a) fga tb) te} La surface d'appui doit @tre située sur le bon sol ct & une profondeur supérieure a la ligne normale de gel. Cependant, dans les sols argileux la contraction peut ¢tre si étendue qu'elle exigerait des excavations trés profondes et onéreuses, dans ce cas d'autres types seront utilisés, La forme idéale est la forme circulaire, mais pour des commodités de construction on utilise normalement la forme octogonale, Les formes carrées ou rectangulaires ont tendance se lézarder dans les angles sous le moment de flexion, Ces pieds sont, pour les grandes constructions, soumis & des efforts simultanés dus au poids et aux moments de renversement (vents et effets sismiques) Les moments de renyersement pouvant avoir lieu en toutes directions, la forme circulaire a l'avantage de donner une distribution égale des efforts, quelles que soient ces directions. Les opérations de mise en forme et la mise en place des fers pour les fondations circulaires sont toujours plus onéreuses que pour les formes pris- matiques, les couches paralléles d'acier ont des longueurs différentes, la 98 C. ANTONELLI et F. RANCHOUX mise en place de couches d'acier de méme longueur, passant par le centre, est possible, mais il y a trop d'espace occupé par l'acier dans la région centrale. La forme octogonale requiert un peu plus de béton, les armatures de Jongueurs égales sont placées perpendiculairement aux cotés. Si les efforts de renversement sont nuls ou faibles, on utilisera les pieds carrés dont la mise en forme est plus commode. DALLBS OU PAILLASSES Si les conditions imposées par le sol et l'importance de la construc~ tion nécessitent l'utilisation d'un nombre élevé de pieds, il pourra etre éco- nomique d'utiliser un plateau ou dalle de béton armé couvrant toute 1a sur- face. Ce genre de fondation (mat = paillasse = dalle = semelle) sera trés utilisé et avee succés sur les sols compressibles (fondations flottantes}; on Vutilisera souvent pour les baes de stockage. Pour les grands réservoirs, la fondation sera formée par un mur (wall) iréservoir de béton, parfois au biturne ou a. Vas- phalte, de 8" minimum d'épaisseur, s'étendant au-dessous de la ligne de gel (fig. 9). “beurrage & sable * Ricans Al'intérieur de la zone délimi- WHITITTT TL RSS 7777 +60 par ce mur, un bourrage de sable fig,9 donnera un appui additionnel. Dans le cas le plus simple, ce sera unsimple bourrage de sable d'en- viron 4" d'épaisseur (sand fill) ; ce bourrage s'étend sur une zone de 5 pieds autour du bac, il est protégé par un revétement asphaltique, Le terrain est préparé par un bon drainage (cas des bacs a fond plat). PILOTIS (fig. 10) A utiliser dans le cas od le sol est sujet Ades tassements excessifs sous leffet des charges et quand les semelles ne peuvent pas reposer directement sur le bon sol situé a une trop grande profondeur (sols ¢. ANTONELLI et F. RANCHOUX 99 mouvants, marécageux, peu résis- tants, en particulier le long des.cétes ou des cours d'eau, Les pieux agissent soit par por- tage direct sur la couche stable du sol {point bearing pile : pieu-appui), ou par la résistance au cisaillement du sol au passage de la surface latérale cu piew (adhérence et frottement du pieu (friction pile). En général, les 2 types sont combinés. Les fondations sur pilotis sont utilisées normalement sur les sols a instables jusqu'a de grandes profon- N deurs (25.8 30 m) (fig. 11), mais aussi pour éviter des fondations importan- tes (bon sol a 4 ou.6 m) (fig. 12), Pp bh oi ck x z z| g| . S| 2 s de pieux Les plus courants sont : Pieux bois créosoté Pieux A structure acier Pieux composés bois béton peu utilisés & l/heure actuelle, 100 C. ANTONELL| et F. RANCHOUX Pieux béton armé préfabriqués (precast reinforced concrete) piewx béton arimé coulés sur place (cast in place concrete) Pieux en sable. Les pieux bois, de prix le plus bas, ont été trés utilisés, Le bol doit etre entitrement eréosoté (champignons parasites), clest en général du chéne. En outre, pour prévenir la détérioration du sommet, ce dernier doit etre audessue de la limite du niveau permanent de l'eau, A cause de leur cus starve limitée, les pieux en bois sont mieux utilisés comme pleux de Frletion pluto: que comme pieux d'appui. Tis sont presque complétement sch yonnés. Tis peuvent etre intéressants pour les constructions provisol- tes devant présenter des qualités de flexibilité (quais d'accostage par exemple). Ts doivent étre encastrés & leur partie inférieure et articulés ou en= castrés dane le quai, la premiére solution offrant une plus grande flextbilité (fig. 13 et 14). Les pieux A structure métallique peuvent @tre employés dans les sols dittictiee et od les opérations de mise en place nécessitent de grands efforts pour des longueurs importantes. Tis conviennent en particulier lorsque les forces horizontales & absor- ber sont importantes. On utilise + a) Les palplanches.- En général du type "Larsen! (fig. 15) Elles sont assembléss Bolt par deux, formant un pieu (fig. 16), soit en cercle pour former un gabion (fig. 17) qu'on remplira de béton. C. ANTONELLI et F, RANCHOUX 10 i semelle en a fig.16 fig 7 b) Les poutrelles métalliques- Profilés du commerce I ou H. Les pieux en béton sont déstinés principalement aux constructions dé- finitives lorsque le bon sol est & une profondeur importante, Deux catégories ; + Pieux préfabriqués et battus ~ Pieux coulés en place aprés forage du sol. ortie cassde 7 Is donnent une trés bonne liaison avec les se- meiles de fondation, semelle Les fers de lapartie supérieure laissés débor- *: dants sont pliés 4 90° et noyés dans le béton de la semelle (fig. 18), a Bey fig 8 1) Pieux préfabriqués ; Sont en général a sec- tion carrée ou rectangulaire. Is sont coulés au sol dans des coffrages. Ils demandent un mois de séchage (minimum), Ils sont congus pour travailler en compression, Les solicitations a la flexion doivent ¢tre relativement faibles. Les armatures existent sur toute la-longueur ; les armatures trans- versales sont plus serrées aux deux extrémités. La pointe est munie d'un sabot métallique en fonte pour faciliter l'enfoncement, La téte est casquée pour résister au battage, 102 ©. ANTONELLI et F. RANCHOUX ‘On peut utiliser aussi les pieux tubes. Le tube acier est mis en place par battage et rempli de bé- ton, Un sabot, la partie inférieure, facilite l'en- foncement. Un ferraillage a la partie supérieure assurera la liaison avec la semelle (fig. 19). Ils sont utilisés, en particulier lorsque le mou- lage en place présente des difficultés (sous l'eau par exemple), 2) Pieux coulés en place : Pieux moulés par battage (fig. 20) ‘Un tube d'acier terminé par un bouchon de cimentest enfoncépar bat- tage jusqu'a la profondeur désirée, le bouchon est alors défoneé au mouton, On retire le tube et on coule le béton au fur et mesure ; le bétonest pilonné, Pieux forés | avec tubage provisoire (sys- teme Frank) . sans tubage (systéme améri- ain). Ces pieux peuvent etre exéeutés jusqu'a 1,5 m de diamétre et 30 m de fig.20 profondeur, Mls peuvent supporter de frés grandes charges et une excellente adhérence au sol, La téte pourra étre armée pour faciliter 1a Haison avec la semelle, Puits (fig. 21) Utilisés quand le bon sol se trouve a fai ble profondeur (6 m maximum), Section des puits : carrée ou circulaire, de dimensions suffisantes pour permetire le travail des terrassiers. Ils doivent s'implanter dans le bon sol, Ils seront remplis de bétonet la téte sera armée si-nécessaire. ©. ANTONELL! et F. RANCHOUX 103 Les pieux en sable sont utilisés pour supporter des bacs de stockage sur des sols homogénes mais instables . Les pieux coribinés bois-béton ont parfois réuni les avantages des 2 matériaux pour des profondeurs importantes (faible prix du bois et résis- tance & la corrosion du béton). MASSIF (massives foundations) Les supports de machines telles que compresseurs alternatifs ou cen- trifuges, et tous équipements similaires doivent absorber et amortir les vi- brations et ‘déséquilibres dus aux forces dlinertie, Malgré d'ingénieuses méthodes et divers procédés d'isolement aux vi- brations, il est d'abord plus efficace de faire absorber ces vibrations par Je massif lui-méme ott ces machines sont fixées, en prévoyant partout od cela est possible un poids suffisant du massif, Ce poids fera équilibre aux forces dlinertie développées en fin de course dans les machines alternatives (points 0% les accélérations atteignent leur maximum), Si plusieurs’ machines, telles que des ‘compresseurs, sont installées dans le méme local, les avantages d'une grande masse peuvent étre réali- sés en incorporant les massifs de chaque appareil A une masse commune formant un bloc unique.. Dessins Sont exécutés.par zones ou par aires d'unité ou par secteurs selon 1'importance des installations. La seule vue représentée est la vue en plan, elle indique toutes les fondations avec les cotes d'emplacement par rapport aux files du terrain et Jes niveaux si cela est jugé nécessaire. Les échelles utilisées varient du 55 au 5. 4 20 On n'exécutera des dessins de détails que pour les fondations spécia- les. Dans ce cas, la fondation sera représentée par les vues jugées néces- saires & l'exécution ; les armatures.seront indiquées, ainsi que les boulons de fixation des appareils. 104 C: ANTONELLI et F, RANCHOUX Pour les fondations de type standard (massifs de pompes, supports de ballons, d'échangeurs, etc.) on renverra aux normes et a des plans-types mis en accord avec les cotes de l'appareil Asupporter ; enl'absence de plans ~ types des dessins rapides ou des croquis sur calques quadrillés pourront étre exécutés d'aprés les normes. En général, le béton est supposé transparent pour montrer les arma- tures. Pas de hachures, pas de représentation spéciale du sol, ni du béton, Principe : économie. Bon sol : servira de base s'il est assez proche, sinon établir une as- sise de-béton maigre (2 200 kg par exemple). Ily aura toujours une couche de béton maigre (béton de propreté) au fond de ia fouille (e = 100 mm mini). ‘Tenir compte de la ligne de gel. Cotation : par raison d’homogénéité avec les autres dessins (tuyaute- ries, appareils, etc.), les cotes seront en millimétres, alors que la régle est, pour ces dessins, dlutiliser le centimetre. Les planches 2a et 2b donnent les formes générales des massifs pour pompes, ballons, échangeurs et colonnes (p. 107 et 108). Extrait des standards et spécifications générales (revoir 2.4.4.) Massifs d'échangeurs : (voir standards) (fig. 6, planche 2 a) Effort d'extraction du faisceau F = poids du faisceau vide. (On peut aussi prendre F = § daN x ¢ intérieur en millimétres.) Silly a plusieurs échangeurs sur un méme massif, un seul effort sera pris en considération. Une longrine réunira les deux massifs. Il sera prévu une plaque de glissement sous le pied situé al'opposé de la bolte de distribution. Silly a lieu, on devra tenir compte des effets du ventet des effets sis- miques. poids du massif 5 4 selon les cas, Charges vibrantes Charges vibrantes : le rapport du ETE SSS (Pour les compresseurs 5 4 10.) C.ANTONELLI et F, RANCHOUX 108 Appareils soumis A l'action du vent Coefficient de tratnée : 0,55 pour faces rondes, Coefficient de majoration pour accessoires : C = 10 + 300 Ds * D+ extérieur, total en millimetres. S = espacement moyen des passerelles en métres, Poids des plateformes sur tours : 1000 kg par plateforme, Echelles : 1 m avec erinoline : 100 kg. ‘Tuyauteries : poids = poids en service : 7 % pour élancements < 20, 5 % pour élancements > 20, Surcharge liquide : 50 kg/cm? de surface intérieure par plateau. Poids des plateaux au métre carré, sans liquide : aciers alliés 100 daN, aciers au C150 kg, fonte 450 kg. Poteaux de pipe rack (fig. 2, planche 2b); massifs séparés, suppor- tant lés plaques d'assise (revoir le chapitre "construction métallique"), Scellements : les piéces & sceller : potences, ancrages, corniéres dangle, goujons, etc., sont placées et maintenues en position avant coulée. Boulons d'ancrage : (voir standards et planche 2 c,p.110)$ > 14mm mini, “dans tous les cas, compte tenu de 3 mm dé corrosion. Peuvent étre mis en place avant coulée ou scellés aprés coup dans des trous prévus et réservés au coulage ; dans ce dernier cas, le trou devra stinscrire dans une frette hélicoldale de longueur suffisante, La tolérance de mise en place est de —1~ du 8 nominal. Is seront montés avec manchon de garde pour offrir une certaine la~ titude de réglage. Ils seront en A 37 owen A 42 - Contrainte admise < 10 daN/mm?2 a fond de filet, Filetage 1.8.0. Us devront se trouver a l'intérieur des cages d'armatures, Les manchons seront en tube acier série "Gai Les rondelles seront en A 42, série moyenne (M), brut, & grand trou, Distance minimale entre axe des boulons et parement de béton : $1424: 120m $2745: 15 em B > 45: 20em, Adhérence au béton ; 3A 7 daN/cm? de surface latérale (5 daN en moyenne), 108 C. ANTONELLI et F. RANCHOUX 40, rdglage 2 mie Led [pte Ten Omi Pag rin cb si alS100 HonIZONTALES fig2 ou tole 4, Toulée 400. BALLONS HORIZONTAUX H fi r ECHANGEURS | pLaQue OF GLISSEMENT . Fig. 6 7 Fig? praque ve ——— SuBSEMENT pour BaLLons longrine ‘chauos Et ECHANGEURS REGLAGE. DE 25mm SUR TOUS MASSIFS CHANFREINS DE 25mm SUR TOUS ANGLES 1 APPARENTS. PLANCHE 2a suivant épf ignifuge r chape rapportée réglage. | 100 100 | a SS 40x49 120 125.0 173 =| | fe f92 PIPE RACKS ET STRUCTURES POUR PLAQUES D/ASSISE METALLIQUES ; iz RENE 400x400 POUR HEC2K0 BOULONS 2 C27 : 500x500 POUR HE)260 r BOULONS 233 :PLANCHE 2b Pour les ballons, pompes échangeurs, le ¢ des boulons est donné par celui des trous prévus dans les socles, berceaux, etc. ; pour les appareils verticaux, il sera calculé en fonction des actions de renversement, Les boulons sont mis en place soit aprés exécution du béton (on mé- nage alors dans celui-ci des trous qui recevront les boulons et le béton de scellement ; ce procédé permet de rattraper les différences de position des trous sur appareils, mais l'adhérence est moins sare), soit avant la coulée du béton avec un gabarit (tdle ou bois) au millimetre pres. Les essais d'arrachement donnent une rupture par traction et non par cisaillement (fig. 2, planche 2 c). Les divers types de boulons sont représentés planche 2 c, figure 1 (aan), Les plus utilisés sont les types "a" a ''c"', et assez souvent le type " Les types "ala “cet “e" Ag" conviennent aux implantations <1 m, Les autres types sont utilisés pour des implantations > 1m, Le type "d" convient pour les implantations > 0,500 m, pour les appa reils trés lourds (plus de 50 tonnes a vide) et de grandes dimensions. Ils sont de prix plus élevé, mais ils facilitent le montage. A titre indicatif, on pourra utiliser : Le type "a'”pour les pipe racks, les escaliers, les échelles, ete, Le type "b" pour les pompes Le type "c"' pour les réservoirs, les colonnes, les échangeurs, etc. Le type "a" pour les compresseurs. ‘Dans le caleul de l'adhérence, pour les boulons "a", "bl! et "hi! longueur du crochet est multipliée par 2. pla Exemple : si pour le type "al" on a pour $= 36, H= 690 et J = 220; Je calcul de ladhérence se fera sur une longueur fictive de 690 + 220 x 2 = 1130 mm, Remarques : ~ Lorsqu'on utilise le type "b", on ne considére souvent, dans le cal- cul de l'adhérence que 1a longueur extérieure au manchon. ~ Le manchon augmente l'adhérence et permet une certaine déviation du boulon lors de la pose de l'appareil sur sa fondation. C. ANTONELLI et F. RANCHOUX 109 Dallages (planche 3, p. 112) Dallages béton avec treillis sur toute la zone d'une unité et dépassant de 1m A 1,50 m autour des batiments Epaisseur 100 mm dans les zones sans roulage Epaisseur 150 mm dans'les zones de roulage. Il sera prévu un joint de dilatation tous les 18 m (joint plastique de 10 12mm, asphalte ou bitume) (J.D.), Mais pour faciliter la coulée du bé-. ton des dalles, i] est recommandé de ne pas dépasser 200 m2 pour chacune delles. Il sera prévu un joint plastique autour de toutes les fondations et cons~ tructions en béton traversant le dallage. Le point haut des dallages est fixé soit 4 0 000, soit & 100 (ou 100 100) Le point bas des dallages est fixé uniformément 4100 mm plus bas, mais il peut y avoir des cas particuliers ; toutefois la dénivellation maxi- male entre le point haut et un point bas du dallage ne dépassera jamais 100 mm (la pente restant comprise entre 1% et 5 %). Si le point haut choisi est 0 000, les cotes seront précédées soit du signe +, soit du signe -, selon le cas. Le zéro est matérialisé sur le chantier par une borne placée au mi- lieu de ce’chantier ; cette borne peut étre utilisée aussi pour délimiter les zones S et N par exemple. Son niveau par rapport au NGF sera indiqué sur Jes plans. Le treillis des dallages est en filde 3 mm, mailles de 150. Les aires dallées sont divisées en zones de rétention assurant un dé- bit A peu prés égal aux divers siphons dirigeant les eaux vers les collecteurs souierrains . 11 est prévu quelquefois autour de certains groupes d'appareils, des murettes évitant la dispersion des produits pétroliers encas d'accident (rup- ture de joint de tuyauterie par exemple) (ig, 1b et c). Stil y a une sous ~couche d'agrégats, elle sera en mAchefer ou en pro- duits de concassage calibré 15/25, soigneusement compactée et elle sera recouverte de papier kraft avant coulage du béton. Les dalles de couverture des caniveaux seront au niveau du dallage avoisinant, Routes et dallages, petits ouvrages (regards ou caniveaux sur ces parties), Devront pouvoir supporter les charges transmises par le camion de 30 tonnes (circulaire n? 30 du § avril 1958 des P. et C.). . ANTONELLI et F. RANCHOUX m4 Pou INT MAUT OBLLACE AL == Kom] He) NCE REPRESENTATIONS SYMBOLIQUES A. lnoawe JOINTS DE DILATATION (a) MASSIFS D’ESCALIERS ET D'ECHELLES fxm a) I +] ( RENFORT STANDARD SOUS MASSIF + | ReNEoRT [WWOAME™] Z.y00150 (425) BOULONS jue ass [ch.25x25) i NON DaALLEE 95, |} scongrmal 2 220, ZONE DALLEE A 4 Fig. g I g Pig2 ZONE DALLEE ZONE NON DAL ch. 25425, 400, 30] 270, 9 tr =| ” Figs PLANCHE 3 Sun dehors de toute circulation, la charge pour les regards et cani- yeaux sera de 1000 daN/m2, 2.5.2. Tuyauteries souterraines Fonctions : collecter les eaux usées, distribuer les eaux de lutte contre l'incendie, les eaux potables, etc. huileuses non huileuses Eaux usées } chimiques sanitaires diverses ~ Eaux huileuses : toutes celles qui sont susceptibles d'étre polluées par des hydrocarbures, Causes de pollution : ruissellement sur aires et constructions suppor- tant des appareils de raffinage (purges, prises d'échantillon, égouttures diverses, fuites ct épandages accidentels, vidanges, etc.). Provenance : précipitations atmosphériques - incendie - lavage d'ap- pareils, réfrigération de circuits ouverts, etc. ‘Toutes les eaux'en provenance des aires d'unités doivent ¢tre consi dérées comme huileuses. ~ Eaux non huileuses : non polluées par hydrocarbures, sauf accident. Provenance : eaux résiduaires chimiques en faible quantité, mais ni acides ni alcalines - purges de chaudiéres en faible quantité - purges de cir~ cuits fermés de réfrigération - purges de circuits vapeur-eaux de refroidis - sement des pompes si elles sont séparées des égouttures et purges. Précipitations atmosphériques sur toutes aires, toltures, terrasses, routes, parkings non en contact avec du matériel de raffinage, ete. ~ Eaux chimiques : acides, alcalines ou selines. Provenance : traitements chimiques divers - purges de chaudizres, alcalines ou riches en NaCl et de débit important, etc. ~ Eaux sanitaires ; provenance : batiments administratifs - cuisines - restaurants - fosses septiques, etc. = Faux diverses : n'entrant pas dans les catégories précédentes et de- vant en général Gtre recueillies dans des récipients (purges d'appareils con- tenant de l’asphalte, de la paraffine ou des résidus lourds se figeant a la température ambiante), C.ANTONELLI et F. RANCHOUX 113 Remarque,- Un réseau est dit séparatif lorsqu'il récupére un produit qui ne peut pas étre mélangé avec les eaux de dallage. Principes généraux - Les égouts doivent étre congus en vue d'un nettoyage facile et pour éviter la propagation des incendies. - Pas de branchements de $ < 100 mm, Puisards avec regards de visite : sur le parcours des collecteurs : aux changements de direction, aux intersections des rues, aux jonctions des collecteurs principaux. Intervalle entre deux regards : hors unités : si 9 collecteur < 60 cm, intervalle < 90m si 9 collecteur > 60 cm, intervalle < 150m dans unités : intervalle 25 8 30 m quel que soit le diamétre, - Débourbeurs : orifices de nettoyage disposés aux extrémités des li- gnes de $< 150. - Pente des canalisations de 0,5 81%, doit assurer une évacuation convenable sans dépét de sables ou de matiéres solides, La vitesse du fluide doit étre de lordre de 1 m/s @ pleine section. - Profondeur des tuyauteries : il faut éviter le gel. Lagénératrice in- férieuré sera enterrée au moins & 0,850 m de profondeur, et la supérieure au moins a 0, 650 m, Ces profondeurs devront étre compatibles avec les con- ditions d'écoulement. Les tuyauteries ne devront, en aucun cas, traverser les massifs de fondations , On évitera les coudes 4 90°, dans la mesure du possible, pour facili- ter l'écoulement, Débits admis : collecteurs principaux: < 4000 I/mn collecteurs secondaires :. < 2000 1/mn, Division des aires dallées en zones de rétention (par groupes d'appa- reils ou d'installations), Chaque zone doit fournir un débit & peu prés semblable. Pente du terrain ~ 1 % (peut aller sans inconvénient jusqu'a 5 %) avec dénivellation maximale < 100 mm, na C. ANTONELLI et F, RANCHOUX Débit : eaux pluviales, 40 mm/m2/h eaux usées, suivant procédé eaux incendie, suivant utilisation. Les eaux de pluie et dlincendie ne seront pas cumulées dans les cal- culs ; on adoptera la plus forte des deux valeurs. Les débits ceront établis d'aprés les régles générales et particuliéres adoptées . Les diamétres des conduites pourront étre calculés par la formule de Bazin avec coefficients de rugosité : 0,16 m pour fonte et acier, 0, 25 pour béton. Conditions d’installation des divers réseaux + Eaux huileuses Rassemblées dans un égout général allant au bassin de décantation. Si le débit des eaux non huileuses est peu important, elles pourront étre collectées avec les eaux huileuses. Les eaux de surface s'écouleront par gravité jusqu'a des siphons de cour situés au point bas des zones de rétentio! ‘Les eaux de surface des terrasses aboutiront par des descentes dé- bouchant & l'air libre au-dessus d'un siphon de cour entouré d'une petite murette. ‘Les eaux non corrosives provenant des laboratoires, les eaux de re- troidiseement des pompes, les purges, échantillons, ringages d'appareils et de réservoirs seront évacués & l'air libre avant de rejoindre le siphon de cour ou le regard le plus proche, afind'éviter toute mise enpression des égouts. ‘Les liquides chauds seront refroidis avant leur arrivée aux égouts pour éviter tout dégagement de vapeurs et de gaz dans ces derniers. Les purges contenant des gaz nocifs pour l'organisme seront conduites a Vextérieur des enceintes couvertes avant d’¢tre mises a l'air bre pour rejoindre l'égout. Puisarde et regards : seront toujours a garde hydraulique (éviter la propagation des gaz inflammables), recouverts de dalles ou de couvercles étanches ; tous leurs compartiments seront ventilés par évents. Si aucun risque n'est &craindre, les évents seront directement disposés au-dessus des regards ; si les regards sont &l'intérieur des unités, les tubes évents devront étre @ plus de 15 m d'un four ou de toute source possible d'allumage (parfois 30 m sont exigés) ; siles regards sont hors unités ou le long de routes a circulation non réglementée, ils seront munis d'arréte-flammes et placés au moins a 4m du bord de la route, Dans tous les cas, la partie terminale verticale du tube sera fixée sur un élément de charpente pour le protéger de tout accident ; la hauteur minimale du tube sera de 3m ; il ne devra jamais aboutir sous des supports de tuyauteries . ANTONELLI et F, RANCHOUX 5 Tuyauteries : fonte centrifugée, ordinaire ou "GS", acier, béton cen- trifugé au ciment de laitier ou sursulfaté et parfois encore poteries. + Eaux non huileuses Pourront comprendre, éventuellement, en dehors de celles citées plus haut, des effluents de fosses septiques, lavabos, douches, vestiaires ou bu- reaux isolés. Un jeu de vannes permettra, en cas de pollution accidentelle impor- tante, de les détourner vers le bassin de décantation. Dans les unités, elles aboutiront & 1'égout par l'intermédiaire d'un en- tonnoir ou d'un puisard, afin de pouvoir déceler facilement la présence d'huile, Les puisards seront ontourés d'une murette de 0, 15 m de haut pour évi- ter aux eaux de dallages d'y accéder ; ils seront recouverts d'une grille ou d'un caillebotis. Le réseaupourra recevoir, éventuellement, les eaux condensées qui au- raient été polluées accidentellement ; un jeude vannes sera disposé a cet effet On observera les régles adoptées pour les eaux huileuses, en ce qui concerne les liquides chauds et les vapeurs ou gaz nocifs, Lorsque les eaux des routes et surfaces hors unités devront étre col- lectées, elles seront recueillies dans des fossés magonnés et conduites & des puisards, Un évent sera installé sur le puisard placé au point le plus haut d'un réseau de drainage. - Puisards et tuyauteries (voir eaux huileuses) + Eaux chimiques Réseaux s¢parés aboutissant a des pufsards spéciaux situés a proxi- mité des limites d'unités, se déversant dans le réseau spécial conduisant aux installations de destruction, Un puisard spécial, A la sortie de l'unité, permettra la neutralisation des produits particuligrement agressits , Les purges contenant des solvants de valeur élevée séront recueillies dans un réseau spécial. Les canalisations, joints et puisards seront en matériaux résistant a Vattaque des produits agressifs, + Eaux sanitaires Réseau distinct ne pouvant recevoir ni produits pétroliers, ni autres déchets ou résidus ; il aboutit soit au réseau d'eaux non huileuses, soit a une station de traitement. Seuls les cabinets d’aisance aboutissent & des fosses septiques. Tuyauteries : sous zones dallées et zones de roulage : fonte, acier, béton centrifuge, 16 C. ANTONELLI et F, RANCHOUX Tuyaux de descente, égouts ne supportant que la charge du terrain : fonte d'assainissement, grés vernissé, ciment d'amiante « Détails de construction - Tuyauteries fonte (voir catalogues spécialisés et figures des pages 185 a 182). Jonction : par emboltement standard par brides normales ou spéciales Joints: joint coulé, au plomb, pour tuyaux & embottement : moins utilisé joint standard a brides Joint express, avee caoutchoue spécial suivantle fluide, Tous les accessoires : coudes, tés, cOnes, etc., sont en fonte. Longueur normale de vente des tuyaux droits : 6 m de longueur utile. Longueurs réduites : 0,50 ou 1m, $ de 60 81250 mm, Dans les tranchées, les tuyauteries sont posées sur un lit de sable de 10 om d'épaisseur et recouvertes de 20 cm de sable au-dessus dela généra— trice supérieure (aprés essais), Les jonetions entre divers collecteurs se font par raceords T pour les petits diamétres ou par puisards. Les embouts femelles seront disposés, sauf cas particuliers, face au sens du courant fluide. ~ Tuyauteries acier (en 150 #-ou PN 10 et 20) Entigrement soudées, utilisées dans le cas ol la pression dépasse les possibilités de la tuyauterie fonte, ou si le client le demande. ‘Tuyauteries béton : armé par treillis métallique. ‘Tuyaux Bonna: ¢ >.300mm: béton avec ame entube acier (fig. 4, p. 188). Equipements: Voir standards (planches 4, 5, 6, 7). Puisards et regards Placés aux changements de direction, intersections de rues, et tous les 25 & 30m sur les collecteurs, ainsi qu'aux jonctions de collecteurs ou de tuyauteries de fort diamétre. Ils ontun role d'inspection, de nettoyage, de décantation sur tous les réseaux. Sur les réseaux d'eaux pluviales ou d'eauxusées, lorsqu'ils n'ont qu'un réle d'inspection, et dans les petites dimensions, on les appelle aussi regards. 11 est recommande de les couler sur tuyauteries en place ; dans le cas contraire, les tuyauteries seront scellées soigneusement avec un mortier spécial (fig. 1 et 2, planche 4 ; fig. 1 et 3, planche 5). ©, ANTONELLI et F, RANCHOUX "7 Pour l'étanchéité des puisards, il est recommandé d'incorporer au béton un adjuvant hydrofuge ; dans le cas contraire, le fond et les parois (jusqu'a 10 cm au-dessus du fil d'eau de départ) seront enduits d'un ciment spécial hydrofuge (épaisseur 20 mm). Les armatures pourront étre en acier A haute adhérence ou en ronds lisses. Ils sont recouverts soit par dalle béton amovible, et pouvant compor- ter une trappe de visite, soit par regards standards en fonte avec fermeture hydraulique pour les trottoirs et les zones dallées, soit par plaques de tle (eaux pluviales) (fig. 3, 7, 6, planche 4; 1 aetb, 4, planche 5). Les évents seront en tubes de 4" (voir fig. 3, planche 7). En zone non dallée, le point haut des puisards sera & 50 mm.au-des- sus du sol. Types ~ Eaux huileuses : (¢ tubes < 700 et profondeur <4 m) Pour tubes de 4 8 16" - puisard a section carrée de 900 x 900 (fig. 1, planche 4), Les arrivées seront & tube plongeur (les départs aussi sur de~ mande du client) (tig. 1 et 4, planche 4), Pour tubes de g > 16" - puisard a section rectangulaire de 1950 x 900 A cloison pare-feu (fig, 2, planche 4), Pour les ‘dimensions de tubes >700 et les profondeurs'>4 m, les pui- sards seront construits @ la demande, Fermeture par couvercles standards en fonte & contact simple pour chaussées et aires de circulation (fig, 3a, planche 4) ; & contact hydrauli- que pour trottoirs et zones dallées (fig. 3b, planche 4) ou par dalle béton de 850 x 850 avec joint plastique (fig. 3c, planche 4), Puisards a grille - section carrée 700 x 700 sur aires de circulation (fig. 6 et 7, planche 4). Pulsards ronds - préfabriqués - bien que congus pour les eaux plu- viales ou sanitaires peuvent étre utilisés pour des réseaux peu profonds (2,50 m d'enterrement) et de 9 < 700, si la quantité Autiliser permet d'abais- ser le prix de revient (ils reviennent en principe en métropole de 2 a 3 fois moins cher que les carrés coulés en place). Ils devront étre couverts par dalle béton et {1 faudra leur ajouter un évent, 2 grandeurs ; $ 800 et 9 1 200 (fig. 1, planche 5). - Eaux pluviales : Puisards carrés et ronds, Ménies conditions d'utilisation que pour les eaux huileuses & l'exception des plongeurs pare-feu et des évents. ne ©. ANTONELLI et F. RANCHOUX 850% 850 700x700 18 "| amt PETITS PUISARDS POUR 4] x| EAUX PLUVIALES a 3 f e COUDE D’ETACE fa so |e idle Fe eco auras 2, ale [tl 600x600» 100. PLANCHE 5 Tsooxso0 maxi Pour nettoyage de 1a ligne. Elément de tuyauterie remontant en pente faible vers le dallage et situé & l'extrémité de lignes de petits diamétres, Fermeture par bouchon mfle et joint bitumé ne dépassant pas le niveau du dallage. Tous les vides sont colmatés au bitume, Tranchée électrique (planche 8) (voir standards) Regoit les cables alimentant l'unité, Elle peut étre vide (c&bles posés sur supports métalliques), ou rem~- plie de sable lave. Constituée par deux murettes, béton ou parpaings avec potelets béton sur béton de propreté de 60 mm d'épaisseur. Fermeture par dalle monobloc coulée en place avec papier kraft sur les bords, sur remplissage en sable : e = 50 & 60 (longueur variable 1 & 2m, séparation par papier kraft). Les dalles de fermeture seront colorées en rouge dans la masse. Prévoir des emplacements pour des cAbles supplémentaires qui pour- ront d'ailleurs @tre mis en place a lavance. Les sorties se feront par fourreaux en tubes acier passant & travers les murettes (fig. 4). Détails divers : drainages sur dallages, protection des angles et feuil- lures, ete, (planches 9 et 10). Dessins de tuyauter souterraines et dallages Memes régles générales que pour les autres dessins. Une seule vue en plan Tous les obstacles en sous-sol (fondations, tranchées électriques, ete.) seront représentés par leurs contours : les parties dépassant le niveau du sol ou y affleurant,en traits fins continus,et hachurées : les parties au- dessous de ce niveau en interrompus courts et fins. Représenter de méme les murettes et les contours des batiments. ‘Toute la tuyauterie sera en unifilaire a l'exception des tuyaux "Bona" de ¢ > 300 mm. Les zones de rétention seront délimitées en traits fins ainsi que les divers plans convergeant vers les drainages. Les limites de l'aire dallée seront tracées en traits fins, Les joints de dilatation seront tracés en traits moyens et repérés J.D. Us seront situés en points hauts du dallage. Ne pas représenter les charpentes de pipe rack, Seuls les dés de fon~ dation et la section des poteaux seront figurés. 122 C. ANTONELLI et F, RANCHOUX

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