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INTRODUCTION DESCRIPTION Dt 2.1 Caractéristiques 2.2 Prineipes de stabi ‘SPECTRE DE CALCUL. 3.1 Spectre horizontal 3.2 Spectre vertical. nnn . 3.3. COEFFICIENT DE COMPORTEMENT... MASSES A PRENDRE EN COMPTE, 4.1 Charges permanentes: 4d 412 Fagades 4.13 Plencher. . 42 — Charges d’exploitation. 43° Charges de neige.... 44 Bilan des masses 44.1 Toiture.... 442 Longs pans 443 Plancher. COMBINAISONS D'ACTIO} METHODES D'ANALYSE 6.1 CONDITIONS DE REGUL 6.2 ANALYSE MODALE SPECTRALE. 62.1 SELECTION DES MODES... 62.2 COMBINAISON DES MODES PAR DIRECTION 62.3 PRISE EN COMPTE DES TORSIONS D’ AXE VEI ANALYSE MODALE SPECTRALE, 7.1 MODELE DE CALCUL 7.2 ANALYSE MODALE. 7.3 RESULTATS 73.1 CRITERE A L’ELU 73.2 DEFORMATION DISCUSSION. 8.1 TORSION D’AXE VERTICAL. 8.2 SELECTION DES MODES. 8.2.1 DIRECTION VERTICALE.. 822 MODE RESIDUEL pl 1 INTRODUCTION Cet exemple de calcul selon les regles PS92 porte sur un batiment simple de type activité industrielle légére. C'est un batiment & portiques d’un niveau, & traverses brisées, d'une seule nef. Dans l’exemple retenu, il y a un plancher intermédiaire sur une partie de la largeur du batiment. (On montre sur cet exemple simple comment considérer les différents aspects du calcul selon les PS 92. On se place volontairement dans le cas dun calcul élastique (q=2) parce que c'est le plus simple en conception comme en compréhension. Dés lors, on n’a aucune exigence particuligre sur les sections de barres & employer. Par contre, on discute le fonctionnement du plancher intermédiaire (provenant d’un dimensionnement hors séisme) dans un cas sismique. Plus généralement, on revient sur la stabilité du batiment sous séisme, c’est une question peu claire dans les régles PS92, 2. DESCRIPTION DU BATIMENT 2.1 Caractéristiques générales et dimensions Le batiment, de type industriel, est situé prés de Valensole dans les Alpes de Haute Provence & une altitude de 613 métres, sur un terrain plat, en site normal de vent. Il abrite un atelier et des bureaux. La structure est constituée de 7 portiques avec fermes & treillis espacés de 5 métres. La Tongueur totale est de 30 métres. Les poteaux d’un méme portique sont distants de 18 metres, La pente des deux versants de couverture est de 15% (voir figure). Le portail sud comporte un portail de 8 métres de long sur 6 métres de haut (voir figure). La couverture et les bardages sont en toles d’acier nervurées avec isolation. Le bardage coté bureaux est doublé par des plaques de platre. Le plancher est en béton, avec des bacs en acier collaborants. Des cloisons légéres subdivisent la zone de bureaux, entre les niveaux 3 et 6 métres. Ces cloisons sont disposées d’une part dans le plan des poteaux intérieurs et d’autres part entre poteaux intéricurs et poteaux de portiques, délimitant ainsi des surfaces de 5 metres par 6 métres. po 2.2. Principes de stabilité et ossature de bardage Les portiques reprennent les charges agissants dans leur plan, Les poteaux de portiques et les poteaux intéricurs sont articulés en pied. Les solives et poutres principales de plancher sont articulées aux deux extrémités (voir figure). Pour reprendre les charges agissant perpendiculairement au plan des portiques, un contreventement de versant et des palées de stabilité sont disposés entre les portiques 4 et 5. Des lisses sont placées aux niveaux 3 m, 5 m et 7 m, en long pan et en pignon. Elles sont fixées sur les poteaux de portiques ainsi que, en pignon, sur les raidisseurs de fagade, au nombrede 5 pour le pignon nord et 3 pour le pignon sud Les pannes sur lesquelles est fixée la couverture sont a I’aplomb des neuds des fermes & treillis. L’écartement entre pannes est de 1,325 m. pT 435m 1m. ém om Be § + + Sm + 4 sm } sm + 4 sm + Sm te $m NORD [| Ponte we vignon Rotvaw intorieur Boulte peuranre oo 3ulive cauTE ne bm an Bae Cations dens hee fumes Asscntve ele wlasselyer ps PIGNON NORD [eb i _2] Sraidisseur 3,06 262 272'272 262 366 de facode PIGNON SUD 3. SPECTRE DE CALCUL, Les spectres de dimensionnement Rocr (composante horizontale) et R’prp (composante verticale) sont donnés dans les régles en fonction de la période propre (§ 5.232 et 5.233 - PS 92) Le batiment, de type industriel, est situé prés de Valensole dans les Alpes de Haute Provence, sur un terrain plat. Le bitiment est de classe B Arrété du 29 mai 1997 Le batiment se situe en zone IL Décret 91-461 du 14 mai 1991 Accélération nominale ay=2,5 mis” Terrain plat: coefficient d’amplification topologique —=1 Données géologique site $3 3.1. Spectre horizontal Spectre horizontal normalisé Te {Tp ____ 0,90 444 ‘Structure en acier boulonné 4% Correction lige a l'amortissement =(5/4)°*=1,09 __ Spectre horizontal de calcul Site [To Tp [Période en s 0,90 4,44 jAccélération Ro(T) en mis” [5,45 1,88 3.2. Spectre vertical Spectre vertical normalisé Site’ To Tp {st 0,56 3.20 Spectre vertical de calcul Site LT 1 Période en s 4Ag—>> Accélération R’p(T) en m/s" 1,32 3.3 COEFFICIENT DE COMPORTEMENT Dans le cas de construction pour lesquelles ay <2,5 m/s* on peut adopter un coefficient de comportement q = 2, sans exigences particuliéres en dehors de celle concernant la classe des sections. ps o 05 14 15 2 25 3 36 4 45 5 Période ons Aceélération en mis2 Spectre vertical de calcul —— 1 LL | | | | | ] | et | \ Spectre réduit | ——_| pt 0008S tC Période ens 4 MASSES APRENDRE EN COMPTE 4.1. Charges permanentes Le poids des ossatures principale et secondaire est déterminé d’aprés le dimensionnement classique sans séisme. Les charges permanentes sont les suivantes : 41.1 Toiture ~ Couverture et isolation 2 17 daN/m* -Eléments divers suspendus aux fermes : 6 daN/m’ ‘Ji - Poids propre des fermes stdaNim? ) 41.2 Fagades ~ Cloisons et bardages cété bureaux : 80daN/m* ) ~ Autres bardages 2danim 17G - Poteaux : TdaNim? ) 41.3. Plancher = Dalle béton 200 daN/m* 4.2. Charges d’exploitation Les charges dexploitation sont pondérées par un coefficient . Ix + 2 IPE220 . (10m)? Px. +4 IPE330. (15m). Ix + 2 IPE220. (15m) x} Raideur de flexion 12E/h’ (14 IPE330. ly + 7 IPE220 . I’y] Poteaux IPE330 Ix=11 770 cm* Iy=788 cm! Poteaux IPE220 ’x=2.770 em* T'y=205 em* Dimension Om, L=18m avec plancher 3,68 m et =10 m p.l4 6.2. ANALYSE MODALE SPECTRALE, 62.1 SELECTION DES MODES En aucun cas le nombre de modes retenus, pour une direction donnée, ne doit étre inférieur 3. Dans chacune des directions d’excitation étudiée, le calcul des modes de vibration doit étre poursuivi jusqu’a la fréquence de 3H A)La suite des modes peut Bie interrompue avant 33 Hz si EMi > 90%, sans prise en compte des masses modales non participantes ; 2)La suite des modes peut étre interrompue avant 33 Hz si ZMi > 70%, avec prise en compte des masses modales non participantes via un mode résiduel 6.2.2. COMBINAISON DES MODES PAR DIRECTION Deux modes i et j de période Tj tfeNE, Caipon ot E' et Ej sont les réponses avec psc en compte de leur signe respctf tie %y Frag (trad 10 p47 A-p2) 6.2.3 PRISE EN COMPTE DES TORSIONS D’AXE VERTICAL coefficient de corrélation : Deux cas sont & considérer suivant que I'excentricité structurale est inférieure ou non a 0,3 r. Cas ot ¢9 <0,3r On peut utiliser deux modéles 2D, les efforts sismiques sont ensuite excentrés selon les modalités décrites dans le § 6.6.1.4 des PS92 Cas 02 ¢) 20,3 r On doit utiliser deux modétes 3D, les masses des planchers sont discrétisées avec une excentré de 5% (masses rapprochées et masses écartées du centre de torsion). 0.05 Lyx soda soeionf vaste Moni. 0.05 Ley Dans notre cas avec ¢y=3,68 m et =10 m, on obtient e, 20,36 ps ‘On considére que les diagonales comprimées ne reprennent aucun effort, car du fait de leur lest important de noter ici la schématisation des contreventements du batiment. grand élancement , elles tendent a flamber sous de faibles charges. 7 ANALYSE MODALE SPECTRALE 7.1 MODELE DE CALCUL Les pieds de poteaux sont articulés. pls Dans le cas du plancher collaborant, il est nécessaire de le rendre rigide vis a vis du cisaillement en ajoutant des barres « fictives ». 7.2. ANALYSE MODALE kt pls ply 7.3 RESULTATS 731 CRITERE A LELU Contreventement Les poteaux et le «contreventement en crois de Saint André » dépassent le critére & l’ELU, 73.2 DEFORMATION Le déplacement maxi obtenu est dy ~13 om. p20 8 DISCUSSION 8.1 TORSION D’AXE VERTICAL Influence de I’excentricité de la masse du plancher sur les caracteristiques modales Masse centrée Masse excentrée Direction ——Période Mxen% Myen% Période Mxen% Myen % Mode t Translation Y 0.826 0.148943 0.829 «041 (85.83 Mode 2 RotationZ 0.729 433 «O76 0.727 = 5044.92 Mode 3 TransiaionX 0.534 7505.4 05327391 0.10 Total 79.52 90.33 79.38 90.85, 8.2. SELECTION DES MODES En aucun cas le nombre de modes retenus, pour une direction donnée, ne doit etre inférieur a 3. 82.1. DIRECTION VERTICALE Dans chacune des directions d’excitation étudiée, le calcul des modes de vibration doit etre poursuivi jusqu’a la fréquence de 33Hz. Ceci conduit dans notre cas a calculer 90 modes de vibrations. La suite des modes peut étre interrompue avant 33 Hz si EMi > 90%, sans prise en compte des masses modales non participantes ; Direction x Y Zz Masse patticipante en % 95.31 95.31 55.11 Dans la direction Z, il faut prendre en compte un mode résiduel affecté d’une masse égale & la masse négligée. En pratique, on n’obtient jamais 90% en vertical. 8.2.2. MODE RESIDUEL Faire attention, dans les logiciels 4 Ia fagon dont est calculé le mode résiduel. “On peut toujours majorer les variables (forces, déplacements, contraintes, etc...) obtenues par la combinaison des réponses modales par le facteur : —M_ =Mi p2l JM. ARIBERT Professeur @ 'INSA de Rennes - Principes généraux. - Propriétés exigées du matériau acier dans les zones dissipatives. - Valeur du coefficient de comportement q. Voilement local et ductilité. - Calcul et conception des assemblages. Calcul et conception des divers types de structure : portiques : poteaux (éléments comprimés et fiéchis) et poutres ; structures en treillis centré; structures en treillis excentré ; @ pieds de poteaux ; diaphragmes. REGLES P.S. 92 - BATIMENTS METALLIQUES . PRINCIPES GENERAUX - Deux conceptions possibles : + structure & comportement non dissipatif (q=1); > chev + structure a comportement dissipatif (q > 1). ~ Raccordement des régles P.S. & deux catégories de régles de Construction Métallique (actions non sismiques) : ~ D.T.U: P 22-701 : rigies C.M. 1966 (calcul élastique) + additif 1980 (caleul Plastique) ; + Document d'Application National (D.A.N.) de !'Eurocode 3 - Pantie 1.1 (Norme expérimentale AFNOR P 22-311 - Décembre 1992). Le cacihe a eaway ‘Seules les régles C.M. 1966 ou le DAN - EC3 (sections de classe 3 et 4) sont 2 satisfaire si les structures sont & comportement non dissipatif. . PROPRIETES EXIGEES DU MATERIAU ACIER DANS LES ZONES DISSIPATIVES + Propriétés classiques pour la validation du calcul plastique (article 3.2.2.2 du DAN - C3): + mafflermissement minimal : fy/ fy > 1.2—> “°° é + duetilité minimale : ey fey >20 4s Sous ECD of - allongement i la rupture > 15 % Ces conditions sont bien remplies par les nuances d'acier $235 et $355 de la norme NF EN YS 10025 (décembre 1993) et les nuances $275 et $355 de la norme NE-EN’10113 - parties 2 et 3 (septembre 1992). - ak Es 20085 2 bes dee bocce Ause ~ Bonne soudabilité ct contrdle du risque de rupture fragile en fonction de la nuance ct de la qualité d'acier (annexe C du DAN - EC3) : —tersdratine ce FO faders box (jo wae iter eee RN scat PSeTKic. Ae (hog “ de 1H28) -Contrble des limites d'lasticité nominales fy des éléments sut le site. « % - Controle des variations des limites d'élasticité réelles : one pee Got aus ber'fad ves - 3 (fye/ fy)max eM Zone dissipative ft ae ee < 1,15, Ge! Fymin et Zone non dissipative te sinon majoration des sollicitations en zone issipative par le rapport : (yr) / fy)max ! Gye /fymin ° © Poteau non v ive dissipatif Poutre dissipati Reale pack Potala pack a On doit évidemment satisfaire : Msi SMpiRai » Msa2SMeiRa2 - Msa3 S Mel.Rd3 Msa1/ MpLRdi > Msa2/ Mel. Ra2 et: Ma / MpL Rat > Msa3/ Mel Ra3 x . VALEURS DU COEFFICIENT DE COMPORTEMENT G ¢ ) tH - Structures & cadres Gy / ay $8 - Structures contreventées : - contreventement centré : en croix de Saint-André.... -contreventement excentré } 5 cyl s8 ~ Structures & cadres et contreventées ... - Structures avec diaphragmes 2 ty fot - Structures en console verticale 2 Oty lary + Structures couplées en acier et béton armé GAB ~ Structures mixtes acier-bétom : valeurs de q ci-dessus (excepté qa.p) - (*) - pour structures moyennement iméguliéres : q x 0,85 ; ~ pour structures iméguliéres : q x 0,70 . ~Forfaitairement, en zone I de faible seismicité, on peut adopter q = 2 (8 Texception des structures contreventées en K). (a cet Ag tlsceed Ht cle ne nee tasetet Lie etelanes sis bth Je yt case comers atcha l pbs cbyfote canst a bfenmencne? Racleg Se nh hock y NAA N - Dissipation plastique dans le voisinage des noeuds poutre-poteaux, de préférence dans les ‘poutres. (rotules plastiques). - On peut montrer (moddle simplifié) que : ou a= G, (A -B) ae +B) o "Yt ane tt 5 (VeaJet Gg : facteur critique Bulérien des seules charges verticales ; Ven vee] eta B : facteur de comportement dynamique avec : Bul-T si T<05s Bv05 si T3058; ty : facteur ultime des charges latérales sismiques ; : facteur élastique limite des charges latérales. - En pratique, on peut adopter en sécurité : Lo. pote cb ell pln bger dime oy asa avec: q <8 sous réserve de contréler les effets du 2°Me ordre géométrique au niveau des éléments : pour q > 6 (classe A de section), on doit satisfaire : SERIES BMS Seedon) on it sais = -Nsa/NpuRasOls et Sil asebin clone pour une barre fléchie avec inversion de courbure ; -Ngq/NpiRa S015 et 2<0,65 pour une barre fléchie en simple courbure. ~ Facteur d'adaptation plastique oy ary (,.. ‘Valeur forfaitaire pour une structure multi-étagée & cadres : darpel angel ape Ty a lieu de considérer, que 1a dissipation a lieu essentiellement dans les diagonales en 3 a ca Te inaeh gee 0 ‘Structures contreyentées en V due cx cos ident Wy top ao) FTG. tet = lpn SAE La participation conjointe des de la structure (plus faible dissi La dissipation exigerait la coopération des poteaux, avec tendance a la i formation de rotules i plastiques au milieu de ces a __|___ poteaux (g 3 x Wh motor -* ‘es e e yo a oh moo Ir Lr ooh motto {@) (b) © ¥v Treillis en diagonal b/ete/ Treillis en V Ce type de structure constirue un compromis avantageux entre la structure en weillis centré (imitation des déplacements horizontaux) et TosSature en portique (grande ductilitg). Les trongons Gexcentrement des traverses dissipent V'énergie & la fois par flexion (rotules plastiques) et effort tranchant (panneat cisaillé), avant aneinte de la charge limite des barres en traction ou en compression (q=5 ay / a1 <8). @ w\a-- =o Mécanismes plastiques comparés du portique et des treillis excentrés. TTT TTY ‘Mémes avantages que les structures en treillis excentré (limitation des déplacements horizontaux et, grande ductilité) ; mais structure beaucoup plus cofiteuse en assemblages (q = 5 Gy / 0 < 8) ole TOT Tt Portiques a traverses rigides Structure en tube Le comportement dissipatif est localisé uniquement aux extrémités des poteanx (q = 2 oy / 1). 1 = + portiques 4 zones de flexion dissipacives 3 zones tendues dissin. triangulations &@ AB = (Valaa)? + (Vp/ag)? 3 SNA Ces structures résistent aux actions sismiques sur toute leur hauteur conjointement par une structure méaallique (A) et une ossature en béton armé (B). Structures mixtes acier-béton (cf. Eurocode 4) : mémes valeurs de q que pour les ‘structures en acier ‘Steuctures avec diaphragme (mur en magonnerie armée, panneau préfabriqué, bandage en t6le mince nervurée, etc). Le diaphragme doit éwe fixé 2 Vossature métallique par une liaison de type rigide (q=2¢y/a)). VOILEMENY LOCAL ET DUCTILITE CHARGE F (pour N fixé) b/t croissant R’ -N \f N (ruine prématurée } 8 Rotule_ plastique ROTATION © b, ty A, by — dp POUTRE.POTEA Facteur de comportement q< 6 4 2 Classe de section Classe A Classe B Classe C u Tableau 13.4.2 - Valeurs maximales du rapport b/t type de section dlagrammes des contralntes [4 ale # — aoc | 22 ce] 2c] 26 compression . ot, compression ir Tt sae] ase| ave n > flexion r tt ne] me] me a a Tt P compression [> asec | sec | zac , flexion > q we pant [ign |yen-3 cag] SE a Oy compression se] wel ize TE Tm = compression me ge} we} we i flexion ‘hen aypauya i in compression = 4 gc| we] ize Nexion =n ava [ava | aya be tlat compression tom nie | are | ae v ® ry compression soetl voc at b= [2398/4 ower t, em N/mm™ 12 . CALCUL ET CONCEPTION DES ASSEMBLAGES 5 42. (ane 43.6) ~ Principe : les assemblages dans les zones dissipatives doivent avoir un suppiément de résistance suffisant pour permettre I'écoulement plastique des éléments assemblés. Liemploi assemblages semi-rigides n'est pas autorisé. : é A pleine pénétration, satisfont d'emblée le principe précédent (pas de vérification particuliére a effectuer). ECS.DAN(Fableau6s.1') : — Types courants dassemblages soudés Type Gassemblage Type de soudure ‘assemblage ‘assemblage ‘assemblage bout-d-bout eat actin soudure dangle 0 1 soudure he en entaille a 2gudure en bout, Apleing pénétration TNT soudure en bout I 4 pénétration partielle”) i I _ | Les soudures en bout peuvent quelquefois étre rGalisées sans chanfremage - Les assemblages soudés & pénétration partielle ou 3 cordons d'angle ainsi que les assemblages houlonnés doivent satisfaire a la condition : (arg wee: fe urbe de eteut de 04 amecble, By at, ‘Yg= | pour les assemblages sirués en zones non dissipatives /- Ye ‘Ye = 1,2 ppour les assemblages en zones dissipatives. , Sd ctaut pod par i ener Poser te He COs otc (a eed a = En outre, les assemblages boulonnés travaillant au cisalement oil faction doivent utiliser des boulons i haute résistance, i serrage contrélé (calculés conformément a la norme NF P 22-460 a ou A la procédure 13.2 de TEC3 - DAN). - Les oondiong Prépédenies conduisent a des dimensions assemblages relativement importantes: (+ cena be ralionss cf pardon i B - circufaine i i |») i | ame Poutre | +M | | ll Feteou |} Exemple d'assemblage poutre-poteau soudé Foteou. _. Wiennance de changemen Exemple d'assemblage poutre-poteau boulonné par platine d'extrémité ~ Les_assemblages_boulonnés_solidaires_de_barres de contreventement dissipatives doivent respecter, en plus de la condition de supplément de résistance, les conditions particuliéres suivantes ~Tovalisation des trous de boulon doit_précéder ta rupture des_boulons_en cisaillement (Fp Rd résistance plastique section brute). Pour respecter cette condition de ductilité, des dispositions particulitres dans la zone d'assemblage doivent étre adoptées CLASSIQUE ZONE SISMIQUE tions aux ELU (de type accidentel en présence de l'action sismique) & un dégré supérieur & celui des éléments qui doivent rester non dissipatifs. Ossature 4 cadres Les éléments dissipatifs sont essentiellement les poutres, partiellement les poteaux. - POTEAUX (éléments comprimés et fléchis) - La capacité de déformation en rotation d'un poteau Omax peut diminver considérablement lorsque : + son élancement X augmemte& effort normal constant (N/Np| fixe) ~ son effort rormal N augmente a lancement h fixé. , - Rappel de la définition de l'élancement réduit Reidy avec: AeL/r et dy=nafE/Fy M/Mpe_ Az 9, 2 02 | RoTaTION @ °° =N | ‘Courbes “moment-rotation” & effort normal fixé ROTATION @ Courbes “moment-rotation” & élancement fixé 7 - Leffet du de T'élément sur sa capacité de déformation en rotation doit également étre pris en compte (a flexion en simple courbure s‘avérant la plus défavorable). 0,04 ; ROTATION 6 - Les PS 92 adoptent le concept de "poteau partiellement dissipatif™, acceptant la formation d'une rotule plastique & une extrémité, éventuellement de deux rotules plastiques aux deux extrémités. 18 Pour cela, préalablement & toute vérification de l'élément, on doit satisfaire aux conditions geome Flexion en simple courhuna, Coc@et) ——— Fletion owec inversion de courbure ( -1¢ @ <0) O45 Ja section du poteau doit étre de classe A poteau fléchi en simple courbure: vase frgen frucrda Nsa 5 Nsa + 1352<1 Norra 2005 z Nga A d’un mouvement de translation d’ensemble (3 composantes horizontales ortHiogonales et verticales) "==> de mouvements différentiels (fonctions de la distance entre Points con: Intensité composante verticale 70 % Intensité composantes horizontales Chaque composante est caractérisée parun spectre de réponse cone mea Si PSE SEISMES - DEFINITION 3 DEFINITION DE L’ACTION SISMIQUE Mouvement sismique de calcul défini par : Ay, : accélération nominale au sol pour un site donné et pour une classe d’importance ouvrage donné RolT) : spectre de dimensionnement normali formation géologique du site et la pério * : coefficient topographique p : coefficient correctif d’amortissement R(T) = a, Rp(T) pt SEISMES - DEFINITION CLASSIFICATION DES SOLS SOL NON ROCHEUX ROCHER Sites géologiques : Site de référence (sol rocheux) : Site non rocheux ou le mouvement sismique est affe' propriétés géodynamiques du sol : Site non rocheux ou le mouvement sismique est affecté propriétés géodynamiques du sol et par le relief acciden site (topographie) SEISMES - DEFINITION CLASSIFICATION DES SOLS 4 catégoriesdesol =m» sites-types Ms, @ rocher sain 9 % ® ch SEISMES - DEFINITION CLASSIFICATION DES SITES 4 catégories de sites - rocheux (référence), - catégorie a (avec e< - catégorie a (avec e> 15m). - catégorie b (avec e < 15 m) Sites S2_ -catégorie b (avec 15 m 50 m) - catégorie c (avec 10 m AaB c Les spectres sont donnés pour la Ry ee . valeur de 5 % de l’amortissement relatif et rapportés a la valeur unité'de l'accélération nominale — ka = Awl. L . R, (T) esttsans dimension RajA ‘ Réponse rn (F) o Ts; Te Branche A’C : Rp(T) = Ry ct SEISMES - DEFINITION SPECTRE DE DIMENSIONNEMENT NORMALISE COMPOSANTES HORIZONTALES - 0,5 1,0 145 20 25 3,0 35 («4,0 45 5,0 Période (s) fi SPECTRE DE DIMENSIONNEMENT NORMALISE COMPOSANTES HORIZONTALES Type de site Plateau Branche CD’ Branche D’E’ / Rp(T) =2,5 | Rp(T) = 1,12/ 728 | Ro(T) = 2,99/ 792 $1 Rp(T) =2,5 | Ro(T) = 1,36 / 728 | Ro(T) = 4,34/ 782 | R(T) = 2,25 | Rp(T) = 1,60/T2 | R,(T)=6,16/T*? | R,(T)=2_ | Ro(T) = 1,86 /T23 | A(T) =8,29/T 92 Type de site SEISMES - DEFINITION 10 SPECTRE DE DIMENSIONNEMENT NORMALISE COMPOSANTES VERTICALES 9 ou 54 Spectre composante horizontale Se Spectre composante s S2 ou $3 Branches descendantes du spectre Branches descendantes du spectre du site $1" Puis effectuer une affinité de rapport 0,7 i chi SEISMES - DEFINITION SPECTRE DE DIMENSIONNEMENT NORMALISE CORRECTION D’AMORTISSEMENT Amortissement relatif attaché aux spectres normalisés =5% Facteur correctif de l’amortissem Limitations de la correction 2% Ly * SEISMES - DEFINITION DEPLACEMENT DU SOL — E différentiel 600 0,03 En cas de discontinuité (mécanique ou topographique), \ majorer d de 50 % Ctics) setsmes - DEFINITION 15 PRISE EN COMPTE DE LA DUCTILITE DANS LA REPONSE SPECTRALE A UN SEISME par J. M. ARIBERT et N. EDJTEMAT 1. = INTRODUCTION Test en général reconne quela proprité de dette dune | strutue constitu acter ee favorable poo I eae oe Galle: avn actions ssmiques;neanmoins, i ceementtion Se notre pays na ps introduce teu de manic captions dans les formes de dimesionnement smi © ba aus tite disposition pet Eve peeludiaablescetins pes 9 onstruction, en pertculer les consrasiors metshouss Dian point de vue londanental, fe protien est comple Duisqilreléve de a dynamigae non ince bate Miicees inttodure der stone permetant derweaper ne Solution pratique au prosifme, notamment a note oe spectre de reponse éasto-pasique don! on precise Is SHenification, moins connve semble que celle ds spire AEsugues ta portée de Tare se limite ia aon soca, ‘wiles posable de modeler par un sul dere de ibe Point de woe comportement dynamique, fbtelos, dans Prochan article, es auteurs se proposent ndiques ce gue Fon peut atendre de ution un specie sase plastigns pour une structures puscws depres de ibre-enceplotaa Finformation fournie par Tanase modal dela scare linéaire assocte.On peut dé ire que cetevulcation semble posible, sous reserve dinitoduite certains celeste Secure’ dans, des tones critiques de Trequence asses inclement rpérabes EM, Atiben Profesor GTINSA de Rows Likoraraio de ‘Gente Ce (Siri IN Baal = Be. tageiar ENP Ingeie os Deprienee Mes adn CF LC En début dartici, il est pésenté une synthése des notions gui existent, pour une par, dans la literature scientifique Giranzéce, ‘notemment améticaine, “Arcés dey rappets Glaus a pecs de pone sigue on sure uelques aspects physiques qui traduisent Vimportance Gu ‘ede la ductilité Gansia resistance simigue dune structure, Le concept de specie de réponse ent ensuite generalisé au cos @asto-plastique. Deux crits connvs ‘pour tentes use corttation entre les speceescasto-plastques tle spectice lastiques sont également signals La suite deTarticle porte surle développement d'un modéle ‘numérique de calcul Elasto-plastique, avec une préveneaion detalle des algorithmes dont certain propres sun aciene Plasicurs exemiples traits, tout en’ permetant de, oe famniaiser avec le concept de spectre de reponse, viennest lair quelques ides rpanducs patios sane fondements vrtables; ils montrent par exemple les natures oeoee dliferetes de ef dela ductlite et ce selul de amortssement: ou encore la proximite des veplacements ‘animaux envisages dans les hypotheses de comportement Elasto-plastique et de" comportement elastigue, ne st leacuisaat pas par une amplification paticuliee des effets da second ordre (au sens de non linearite geométriquc) devs le Premier cas de comporteme Pour terminer, bien que "empl du calcul automatique sot Feeommandé pour des determinations précises une method pproximative est proposée pour évalue les spectes slate. plasiques(reatifs3ailerentes ductlites)a perurd'on specie lstique donné: cette methods pourrait presenter un cetain imterét pour une modification €ventvelle de courbes spectraies figurant actuallement dans le régiementation 2. = RAPPEL SUR LA NOTION DF SPECTRE DE_REPONSE ELASTIQUE ‘On sait quiine structure soumise & un sisme, reoit de ‘clue par Titetmediaire do sol ede tes fondstions, une falale. serrce Gucailerations altewecs de composantes horizantales et verticals, dintensites tes variables ane 1 temps. On ne consideera ici que Tucton horizontals du seisme qui est en general dominante. Toute, structure Dresentaat, one certaine souplewecellec\ se adult en Dratique’ par une amplifention ces déplacements de a Flcveture parrapport i ceur du sol lea notionde spectre de réponse a pour objet de donner directement a reponse maximale en deplacement,vitest Ou fccéleration qu'un sesme donne engendre sur une structure Sonne. celle-cietant considevee sun degrt de libete en ‘deplacerient Considérons un oscilaleur caructerse pat une masse mune rigicté transversle Ket un coelicieat amortsement Cet ovilateur ciant solicits en fonction {du temps # parle deplacement rit su so the. 1 Posi a cectence | 1 i Fig 1 = Gilera ers Le déplacement total «des masse m est donné par : 40) = et) + ee ” ‘04 ue) représente le déplacenentrelatif de cette masse par rapport au pied de Foscliateur Le déplacement un) est rési par equation de la dynamique i) + Cia + RU 0 ® si peut sécrire sous la forme a0 + 25049 +0? = ~ ae % (0 w est Ia pulsation propee du systime non amortiet& le pourcentage damortssement crite aK go aS o La solution de Fquation (3) ipour lex conditions initiates Wo) = fo) = 0) est donnde yur Texpression integrate. de Duhamel: ve JM, Aribect et N. Eden dans laquelle Wy cst la pulsation propre dy ‘seme umort Va que Te aus Uamertisement€ ct en 1, dans ls consiructons inerieut 410%, on es en Ao de consierer que la plaution ty sese egale sw. ta Solution (8) peut serie =f tition [2 x3). le specs de réponse et ne nation graphique du déplacement tasinal diva eben ral gta sdaprnmede ‘hime donne, en foncion Ge is puseton prope Fesclateur, ou ce qr revient ai mime en onetos fe etiode propre Tov encore de au fequence propre Tmt Pope! not ade = o En vtiisant 1a solution (6), la valeur masimale du déplacement relat ext egal o Ma flame onal On designe S, parle terme de pseudo-vitese spectral» le dunension LT"y: on onsite que $, est ue fonction 9¢ ode Zet de te) Pour un aceberagramme domaget pour sitfcents valeurs = c'amosthsement. sn peut tepresente les courbes de variation de 5, en toncinm de iw de Tow de (qu sont des spectees de tSponte len prevdositesse) pose stisme considore fig. 2 Pour chaque valeur de a, il es! immédiat de caculer te valeur maximaledu deplacement equion notera 5, puss SiG. sugoied a ‘Sy 8 appelé le « déplacement special» de dimension L). On peut également définir une pseudo-accééeation spectral n S60) (de dimension LT~*)qui ser reise Sov 41S, par les telations Sil 0) = 05,15, ol ~ W546, 0} ay Compte tenu des relations (11) entre Jes trois definitions spectrales précédentes, on ees ois pparamétressur un meme spect de réponseen portant quatre axes avec des échells logarthmigues Taxe des abacisses ‘eprésene le logarithmede a pulsation (ou dela perode 7 ‘0u de a Trequence J): Tane des ordonndes represent le logarithm de a pseudo-vtesse Stands que log Sse loy Se sont repérés sur'des axes s 49° par rapport une premien, uisave fog $= toy, ~ fg 0» log 8, log 8, + toy Des exemples de specires de réponse eastiques dans cele representation iriogarthmique som donnés, lsh (ef $744, On notera gue pour un oxtlteur non amen |e pseudoraccdieration est Geile 4 la valeur absolue de Saecélration manimale de Fowclateur, pout Tesslstest amort elle ren es! qu'une approximation

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