TRADE TRAVEL MAGAZINE n°24 octobre 2010

Enquête
Trouver un business Angel
Destination

Bangkok,
la modernité réinventée

A la UNE

Jean-Paul
Chantraine
Président d’ Asia

« La vérité est toujours dans le produit ! »

 Édito Sommaire

A vot’ bon coeur, m’sieurs dames !

Sachons être optimiste ; les sujets les plus noirs peuvent avoir des effets positifs. Considérons-en un, paté-
thique et terrible ; ce récent drame national qui, si l’on en juge par les commentaires fournis qu’il a suscité
dépasse par son ampleur juin 40, le 11 septembre ou Marignan 1515 réunis : l’affaire Bettencourt. Les radios
et les journaux nationaux sont tous en train de renouer avec les grands feuilletons d’autrefois. Pourtant, à ce
jour, le scénario reste toujours une grande inconnue.
Et comme aucun média n’a encore osé interroger un voyant pour savoir à quoi s’en tenir, on est bien obligés
de s’en référer aux meilleurs spécialistes. Pour une fois, ils ont l’air unanimes, mais sur un point seulement :
il va y avoir du ramdam !
Enfin, Mme Bettencourt peut bien faire ce qu’elle veut de son argent. Si elle a toute sa tête ! La vraie question
se pose sur la notion même d’héritage, pas sur le légataire. à la UNE Jean-Paul Chantraine, ASIA page 4
Je trouve, pour ma part, que l’héritage reproduit les inégalitées sociales : 10 % des ménages les plus riches
détiennent 46 % du patrimoine ! une inégalité beaucoup plus grande que celle des revenus. Et surtout moi,
je préfère que l’on favorise les entrepreneurs, pas les rentiers. Vous trouveriez normal que l’équipe de France Interview FLASH Olivier LOUIS / Claude MAIRE page 8/30
olympique de 2010 soit composée des descendants des meilleurs athlètes des jeux de 1976 ?
Les rentiers pestent contre une fiscalité lourde et revendiquent le droit de s’enrichir comme aux états-unis. Match AMICAL Jean Hervé CRISTOL / Yann RICHARD page 12
Ils ont raison. Mais qu’ils adoptent alors également les vertus des capitalistes américains. Bill Gates, Warren
Buffet et environ une quarantaine de milliardaires américains viennent de s’engager à donner la moitié de leur
fortune de leur vivant ou à leur mort, à des organisations caritatives. Pas mal, non ? Enquête Trouver un business Angel page 15
Nous, en France, on reste attaché au principe de l’héritier réservataire : il y a toujours une part minimale
de l’héritage qui va aux héritiers. Pareil chez les chinois, dans la tradition confucéenne, la transmission aux Destination Bangkok, la modernité réinventée ! page 18
héritiers est extrèmenent importante. D’ailleurs, dans le droit romain, priver ses héritiers de patrimoine est
inconcevable. Mais allons-nous laisser aux américains le monopôle du coeur (tiens, j’ai déjà entendu ça !) ?
Portraits d’AGV Stanislas Mastroianni, Sylvie Taussig et Aurelie Adras page 34
La philanthropie a de beaux jours devant elle... oups !
Bonne lecture

Philippe

Directeur de la publication Rédacteur en Chef

Philippe Reibec Dominique Gobert
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Vincent Jamgotchian Catherine Martinon

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à la UNE à la UNE
CHANTRAINE
Jean-Paul
Président d’Asia
« La vérité est toujours dans le produit ! »
Jean-paul Chantraine, le président-fondateur d’Asia, reste toujours fidèle à la
philosophie du début de l’entreprise : séduire les voyageurs par le produit. Il
a donc choisi de combattre la crise en apportant toujours plus de valeur ajou-
tée à son offre bien diversifiée. Innovation, originalité, expérience, aventure
ou découverte sont quelques-uns des mots qui reviennent le plus régulière-
ment dans ses propos. Il explique la réussite d’Asia par le travail passionné
de ses équipes et par l’esprit qui le sous-tend : l’authenticité et l’immersion
totale dans le seul sujet professionnel qui l’importe finalement : l’Asie.
4 5
Quelle est l’actualité d’Asia ?
Nous sortons d’une série de séminaires internes où
nous avons, entre autres, élaboré nos plans d’ac-
tions commerciales et l’ensemble de notre stratégie.
à la UNE
d’abord implanté en réceptif dans de nombreux pays,
puis nous avons développé des produits-maisons.
Aujourd’hui avec nos «espaces Asia», nous tou-
chons directement le voyageur. Ce nouveau concept
d’agence de voyages est un lieu d’échanges, d’ex-
Comptablement, nous bouclons notre exercice 2009/
positions et de rencontres, dédié à la culture et aux
2010 que je qualifierais d’«atypique»... Nos catalo-
arts asiatiques.
gues sont sortis début septembre et ont recueillis un
Asia poursuit sa stratégie de leader en étant présent
excellent accueil de la part du marché. Nous prépa-
sur toutes les gammes (circuits, balnéaires etc...).
rons également la 11ème édition de notre opération
Une des grandes originalités de notre production est
«L’Asie pacifique dans votre ville», un gigantesque
d’aller très loin dans la thêmatisation, aussi bien dans
roadshow dans les principales villes de France avec
le voyage individuel que dans l’ensemble des for-
une trentaine de partenaires, l’idée étant de faire venir
mules (avec nos combinaisons de pays, zoom sur...,
l’Asie au contact direct du marché.
passions, familles, histoire, archéologie etc...).
L’Asie est votre grand terrain de jeu ? Selon moi, un tour opérateur doit être à la fois puis-
sant (pour ses achat) et différent (en affichant sa spé-
Pour Asia, l’Asie c’est un peu plus de trente pays.
cificité). Afficher sa spécificité se comprend bien sûr
Avec une énorme diversité. En Asie mineure (Jordanie,
en termes de produits mais également en termes de
Syrie, Emirats...), en Asie centrale (les anciennes
services. Il faut faire en sorte que le voyage à l’arrivée
républiques soviétiques), le sous-continent indien
soit au delà des attentes du départ.
(Inde, Sri Lanka, Maldives), en Asie du Sud Est, en
Extrème-orient (Chine, Japon, Corée) ou en Asie aus- Quel bilan de 2009 ?
trale (Australie, Nouvelle Zélande, ...), nous sommes
Nous sommes à un mois de la fin de l’exercice.
partout présents et apportons notre connaissance et
Nous allons terminer avec une croissance de 10 %.
notre expertise de vingt-cinq années de terrain.
Malheureusement 2009 ne rattrapera pas les pertes
Quelles sont vos nouvelles destinations de 2008 où nous avions enregistré une perte de 20 %.
2010/2011 ? Nous espérons qu’en 2011, nous pourrons compen-
ser ce que nous avons perdu. Marquées par le nuage
Nos nouvelles brochures n’offrent pas de nouveautés
islandais, la grippe «Bachelot», les troubles politiques
en terme de destinations mais plutôt en termes de
produits. Nous renouvelons notre production d’en-
viron 1/3 tous les ans. Notre métier s’apparente à
en Thaïlande, ces dernières années ont été déses-
pérantes. Espérons que l’année 2011 sera celle de
la normalisation. Aujourd’hui, Asia maintient son lea-
un métier de couturier. Dans les pays que nous pro-
dership sur ses zones avec une croissance impor-
grammons, nous sommes souvent des créateurs ori-
tante en facturation et une croissance supérieure à
ginaux. Par exemple au Laos, nous ouvrons bientôt
celle du marché en termes de prises de commandes.
en soft-opening une petite résidence coloniale style
19ème dans laquelle nous rendons hommage aux
grands découvreurs du Mékong de 1866 (Ernest
2011 ?
Nous envisageons une croissance entre 10 et 12 %,
Doudart de Lagrée, Francis Garnier, Lucien Joubert,
dans la prolongation de 2010. Les voyageurs se sont
Emile Gsell). Nous avons aussi créé des camps en
restreints en 2009 et 2010, gageons qu’en 2011, ils
Australie ou des lodges en Thaïlande, entres autres.
pourront à nouveau profiter de nos prestations.
Asia est un véritable producteur de voyages.
Quels sont les points forts d’Asia ?
Observez-vous une modification des com-
portements depuis la crise ?
Notre philosophie de l’Asie. Notre vision du métier
Le processus de changement est un processus lent.
qui, depuis 1985, est basée sur le constat et la prise
en compte de la différence des goûts, des tropismes,
Phénomène conjoncturel, la crise n’a pas fondamen-
talement bouleversé les attentes de voyageurs. Il y
des envies de chaque voyageur. Nous nous position-
nons donc clairement sur le créneau du sur-mesure.
a toujours deux types de voyages qui fonctionnent :
D’un côté, il y a le «tout compris» (séjours, circuits)
Nous voulons créer des émotions, des expériences,
domaine de prédilection de tours-opérateurs «clubs»
des rencontres inoubliables pour chacun. Faire que
et d’un autre côté, il y a le sur-mesure. Asia propose
le voyage soit à la hauteur du rêve. A partir de là se
ces deux types de voyages. Avec certains distribu-
décline toute l’histoire d’Asia. Nous nous sommes
 à la UNE
Jean-Paul Chantraine
teurs, notamment dans la grande distribution, nous
proposons des formules de types «tout compris» et,
bien sûr, nos produits cousus-mains sont largement
plébiscités.
Quelles sont vos priorités de développe-
ment ?
Nous enrichissons constamment notre production,
qui est le socle de l’entreprise. Au niveau straté-
gique, nous voulons optimiser notre offre produit
pour notre distribution. Asia est référencé par tous
les réseaux mais nous voulons affiner nos relations
avec nos partenaires pour leur proposer des pro-
duits spécifiques adaptés à leurs particularités.
Comment mieux transmettre nos connaissances de
l’Asie ? Comment partager mieux notre expertise ?
Sont quelques une des questions que nous nous
posons.
Du point de vue technique, nous avons fait évoluer
notre solution logicielle TAO (Tourisme Assisté par
Ordinateur). La nouvelle version sera disponible sur
notre site web début 2011 et permettra de faire plus
facilement et plus rapidement la cotations en temps
réel de nos produits sur-mesure.
L’Asie est un marché très concurrentiel ?
Asia possède vingt-cinq années d’expérience sur
l’Asie. Evidemment très concurencés sur nos lignes
séjours et circuits, nous sommes très cohérents
dans notre stratégie de veille. Nous notons en ce
moment une accélération de la concurrence (à peu
près 100 To programment des destinations asia-
tiques) mais celle-ci ne nous empêche pas de pro-
gresser. Depuis janvier 2010, Asia progresse de 28 %
quand le marché dans son ensemble est à + 24 %.
La concurrence stimule toujours un marché.
Comment voyez-vous l’évolution de la
distribution ?
Un des grands enjeux pour les acteurs de la distri-
bution des voyages en France sera d’arriver à bien
se positionner. Affirmer sa différence, surtout pour
conserver les clients fidèles, est primordiale pour les
distributeurs. Un nouveau client doit lui aussi pou-
voir facilement et rapidement identifier les bonnes
raisons qui lui feraient choisir une agence plutôt
qu’une autre.
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Il ne faudra pas négliger l’équation économique. Si
internet a des effets bénéfiques sur l’économie des
voyages dans l’absolu, l’un des résultats concret
est que le cout du traitement d’un dossier (surtout
pour du sur-mesure) devient de plus en plus cher,
principalement à cause de la complexification de ce
traitement.
Le taux de transformation, aussi bien chez les
agences que chez les To, diminue. Peut-être faudra- Le Japon relooke sa
t-il un jour faire payer les devis au temps passé ?
Et Asia, dans 10 ans ?
campagne de promotion.
Asia sera plus prospère que jamais ! L’Asie est le plus La Japan Tourism Agency (bureau extra-ministériel créé au 1er octobre 2008,
beau et le plus grand marché du monde. C’est éga- rattaché au Ministère du Territoire, de l’Infrastructure, des Transports et du Tourisme) uti-
lement celui au plus fort potentiel pour le tourisme. lise depuis avril un nouveau logo pour sa campagne de promotion « Visit Japan Campaign ».
Dans dix ans, Asia connaitra évidemment des évo- « Yokoso Japan » est remplacé par un nouveau logo, « Japan. Endless Discovery », illustré
lutions stratégiques et des innovations en matière par des fleurs de cerisier. Il symbolise ainsi la beauté de la nature au Japon et rappelle ses
traditions, sa culture, sa cuisine et ses arts. Le slogan suggère la possibilité d’innombrables décou-
de produits. La marque a un potentiel de dévelop-
vertes culturelles et historiques, et encourage ainsi le voyageur à visiter le pays en plusieurs fois. Mais
pement considérable. Beaucoup de pays que nous
les centres d’intérêts liés à la culture moderne japonaise attirent également les jeunes générations en
programmons aujourd’hui n’en sont qu’aux balbutie-
quête des dernières tendances, d’art contemporain, les fans de manga, de dessins animés, de mode...
ments au niveau touristique, le Myanmar (Birmanie)
Tous ces domaines en perpétuel développement, au Japon. Le nouveau logo et son slogan font ainsi la
par exemple ou l’Indonésie avec les îles de la Sonde.
promotion d’un Japon multi-facettes, à découvrir et à redécouvrir.
Sur le plan capitalistique, tous les scénarios sont
possibles pour l’entreprise. L’important est de pour-
suivre l’aventure de la marque et sa philosophie.
Lancement du niveau 2 de l’E-learning !
Avez-vous déjà obtenu la certification « Spécialiste du Japon », grâce à notre E-learning ?
Afin de faciliter la compréhension de notre pays et de permettre aux acteurs du tourisme de mieux vendre la des-
tination, le JNTO propose un programme d’E-learning depuis janvier 2009. Pour les débutants, 4 modules de
formation basique ont été mis en place : découverte du Japon et de son potentiel touristique, découverte
de la région de Tokyo, découverte de la région de Kyoto, et enfin découverte de Hiroshima et autres
sites incontournables. Récemment, nous avons constaté un intérêt grandissant pour les régions autres
que celles du Kanto (Tokyo) et du Kansai (Osaka, Kyoto...) ainsi que pour des thématiques variées,
BIO EXPRESS de la part de Français qui viennent se renseigner à notre Office du tourisme. C’est pourquoi nous
avons créé un nouveau niveau pour élargir les connaissances de nos partenaires sur le Japon.
Ce niveau se compose de 3 modules : découverte du Kyushu nord, découverte du Kyushu
1945 : Naissance le 11 septembre à sud et d’Okinawa, découverte du Japon à travers quelques thèmes (jardins japonais,
     Orléans. randonnée, pèlerinage...).
1970 : Diplomé de l’Ecole Supérieure de Si vous aussi souhaitez mieux connaître le Pays du Soleil Levant, n’hésitez
    Commerce de Paris. pas à passer la certification niveau 1 ET niveau 2. Vous aurez peut-être
la chance d’être sélectionné pour l’éductour de 2011 : deux
1973 : MBA, Northwestern university, niveaux de certifications, deux fois plus de chance
     Chicago. d’être sélectionné !
1974/1985 : Ted Bates, agence de publicité,
     directeur Europe.
1985 : Création d’Asia. www.specialiste-japon.com
 Interview FLASH

Ou êtes-vous parti cet été ?

Etant marié à une majorquine, je passe souvent
mes vacances à Palma de Majorque. J’y possède
une maison, sur le port de Soller. Situé à une heure
trente de Paris, Majorque est un endroit magnifique,
idéal pour se reposer et se ressourcer !
Vous faites rimer «vacances» avec... ?
Avec Culture. Avec les enfants, nous faisons un
voyage « découverte » par an. Il y a 2 ans, c’était
le Nil avec un passage au Caire. Encore une année
auparavant, nous avions visité le Népal. J’essaye de
proposer à mes enfants une alternative au tradition-
nel triptique Plage-Mer-Transat.
Comment évacuez-vous votre stress ?
J’ai la chance de pouvoir compenser le stress par
le travail. Néanmoins, deux fois par semaine, je fais
trois quart d’heures de cardio suivi d’un massage de
quarante cinq minutes. Palma de Majorque, Port de Soller
Que possédez-vous de plus cher ?
Ma famille. Le temps dont on dispose pour sa famille
Le dress-code, en vacances, c’est ?
est un bien précieux
Casual : Bermuda, polo et pieds-nus si c’est pos-
Votre meilleur souvenir de vacances ?
sible !
Le calme du Népal m’a impressionné. Dans un
Pour vous, qu’est ce qu’être heureux ?
monde où le bruit est permanent, ce calme du petit
matin reste un merveilleux souvenir. Etre heureux pour moi, c’est avoir du temps !
Le pire ? Qu’avez-vous réussi de mieux profession-
nellement ?
Non, aucun souvenir.
Je suis heureux d’avoir eu la possibilité, pendant
Le secret, selon vous, de vacances réussies ?
des années, de construire des projets partout dans *
Les plus belles vacances sont souvent celles que
le monde, grace à la confiance de mes employeurs.
l’on fait en improvisant, sans idées pré-conçues
J’ai aussi pu partager mes connaissances tech-
avec l’envie de découvrir ...
niques acquises et validées sur le terrain avec de
Les vacances, c’est en bande, en solo ou en nombreux collaborateurs.
famille ?
Vos films ou pièces de théâtre cultes ? Notre personnel de cabine étant constamment à votre écoute pour
En famille.
« West side story », film musical américain de assurer votre confor t, vous arriverez à destination en toute tranquillité.
La chanson que vous sifflez sous la douche ? Robbins et Wise, sorti en 1961, est l’un de mes film Une raison de plus pour voyager avec nous.
J’aime beaucoup Bon Jovi et le groupe U2 ! . culte.

8 www.anaskyweb.com/fr/f

* Quand voyager devient un art

 Interview FLASH
Olivier Louis

Vos écrivains préférés ?

J’aime les classiques même si je lis peu. Par contre,
je dévore l’actualité nationale et internationale, grand
public et professionnelle.
Que vouliez-vous faire quand vous étiez petit ?
J’aurais voulu être pilote de course moto.
De quoi avez-vous le plus peur ?
Je peux avoir peur de ne pas réussir. Quand on est
complètement impliqué dans un projet, on peut
avoir peur de décevoir.
Quel est le prochain rêve que vous souhaitez
réaliser ?
Plus tard, posséder un hôtel de 25 chambres avec
restaurant et bar lounge à l’île Maurice ou au Maroc
par exemple.
Quelle est votre destination préférée ?
Je connais beaucoup d’endroits sublimes dans le
monde mais j’ai un faible pour Palma de Majorque !
Qu’est-ce que vous aimez que l’on dise de
vous ?
Que je n’ai pas changé. Que je suis resté humble,
loyal et vrai.
Votre péché mignon ?
Les glaces ! Photo préférée : Royal Mirage, à Dubaï.
L’agent de voyage idéal, vous le voyez comment ?
Il est vraiment capable de conseiller au delà du prix. y a selon moi un manque de spécialisation avec for-
Il est sincère et fiable sur la durée. cement donc un risque d’éparpillement. En quinze
Que pensez-vous de la distribution des ans, les mariages, les alliances n’ont jamais été
voyages en France ? aussi nombreux, gare aux divorces ...!
Tout le monde veut tout faire. Dernière question : Ou partirez-vous cet hiver ?
Individuels, groupes, tour-opérating, distribution... Il Nous hésitons encore entre l’Inde et le Liban !

BIO EXPRESS
Né en 1955, Olivier Louis a travaillé vingt trois ans pour la chaine Le Méridien (sept ans
en France, sept ans aux USA, quatre au Royaume Uni, trois en Thailande et deux ans aux
Bahamas).
Depuis 15 ans aux côtés de Sol Kerzner, président de Kerzner International,
Olivier Louis a, depuis 1998, date de l’ouverture du One&Only Royal Mirage, supervisé le
développement et la gestion de la Compagnie à Dubai.
En 2006, il est élu « Directeur Général de l’année au Moyen Orient ».

10
 Match AMICAL Match AMICAL

Jean Hervé CRISTOL

Directeur de ventes.
Signe astro : Balance ascendant Scorpion Signe astro : Bélier
FRAM
Look : Surfeur de vagues à lames Look : décontracté.
L’entreprise : Voyages FRAM Made in Toulouse : L’esprit mousque- L’entreprise : Club Med, le spécialiste mondial des vacances Haut de gamme,
taire alerte et vif, pour défendre ses idées et les clients, l’esprit rugby conviviales et muliticulturelles. Une entreprise avec une histoire et des valeurs qui s’est
pour le contact et la fidélité aux hommes… profondément transformée, offrant désormais aux Gm’s des sites uniques, le choix du
confort avec des chambres De Luxe et des suites, une offre sport très riche,
Date d’entrée : 1988 (avant JC)
une table incomparable , et ses GO’s de toutes nationalités. En résumé une
Grand succès ? : Ceux que toute l’entreprise a porté depuis 60 ans offre généreuse avec la promesse d’offrir tous les bonheurs du monde à ses
et que l’on partage avec chacun. clients.
Projets : Améliorer la performance commerciale sous toute ses Date d’entrée : Janvier 2009
formes.
Grand succès ? : être reconnu par mes pairs pour mon travail et d’avoir
Actu : : La mise en oeuvre de Framissima Affaires, Une offre dédiée réussi la transition d’Asia au Club Med.
aux groupes congrès et Incentive, basée sur 15 Framissima et des
Projets : Poursuivre ma montée en puissance au sein du Club Med
programmes thématiques (Zen, Sport, Nature...). Un site internet et
et faire découvrir aux agences la très belle production des circuits du
des outils pour les vendeurs.
Club Med Découverte, encore trop méconnue à mon goût !
Nombre de commerciaux : 9
Actu : Le lancement du nouveau village de Sinai Bay à Taba en
Voiture actuelle : Une Framobile de fonction pour la semaine et un Egypte début décembre qui sera le nouveau village 4 tridents avec
vieux Land Rover 109 Serie Collector pour le Week end ... un espace 5 tridents ouvert toute l’année, mais aussi les Villas à l’ïle
Révée : Le Buggy Porsche de Steve Mc Queen dans l’Affaire Thomas Maurice ,un nouveau concept offrant le luxe , l’intimité aux clients les
Crown. Pour courir après les vagues sur la plage... plus exigeants, et enfin l’ouverture des ventes été 2011 et notre offre
happy first ( -15 % pour ceux qui s’inscrivent dès maintenant).
Plat préféré : Les gambas fraîches, fourrées au foie gras et
coriandre, à la plancha. Nbre de commerciaux : 5 (de Lille à Aix en Provence)

Le resto qu’il conseille : Le Wharf sur le port de la Vigne au Cap Ferret : Votre voiture : Ford Focus.
Décor, ambiance, potes surfers et habitués de la Presqu’Ile du Cap. Une salade de Revée : Hoka Mafate, les spécialistes sauront la reconnaître…
homards à tomber, arrosée d’un Graville Lacoste au sauvignon blanc enjoleur...
Plat préféré : des pâtes à toutes les sauces.
A 15 ans, vous étiez un ado plutôt... : Sex Surf & Rock’n Roll.
Mail ou texto : Mail le jour, Texto la nuit... Yann RICHARD Le resto qu’il conseille : Le Flora Danica pour son brunch.
A 15 ans, vous étiez un ado plutôt... : sportif !
Pepsi ou coca : J’m’en ballonne ! Directeur Régional France Est. Mail ou texto : mail version blackberryl
Brigitte Bardot ou Sophia Loren : Sans hésitation, l’héroïne en bas résilles de « Ieri, Club Med
Pepsi ou coca : aucun des deux, sauf en cas de fatigue pendant un trail
Oggi et Domani »
Bardot ou Sophia Loren : Sophia Loren
Laetitia Casta ou Monica Bellucci : Ménage à trois…
Laetitia Casta ou Monica Belluchi : Monica Bellucci

Ce qu’il dit de Yann : Ce qu’il dit de Jean-Hervé :

« Systole & Diastole Effect : il impulse les battements de son cœur de Runner à chaque personne qu’il croise : 200 « C’est un mec sain qui vit naturellement au bord de l’eau en attendant la vague. Il fait moins de bruit que celles du
dans l’action et 60 dans la récupération. C’est le type qu’il faut suivre. Il vous mène toujours à l’arrivée ! Run Forest, Cap Ferret mais c’est un bosseur respecté de ses équipes et de ses clients. On a pas besoin d’être parisien et bruyant
Run... » pour faire bien son job !».

12 13
 Enquête
Trouver un business Angel
Trouver un Business Angel
Aider de jeunes entreprises à se développer, leur apporter des conseils, un réseau...
C’est l’objectif des business angels. Comment les convaincre d’investir dans votre
entreprise ? C’est tout l’objet de ce mini-dossier à mettre entre toutes les mains.
En 2009, les 4 000 business angels français ont investi 125 millions d’euros dans des TPE-PME innovantes.
En plus de leurs investissements, ils ont également mis gratuitement à la disposition des entrepreneurs leurs
expériences, leurs compétences et leurs réseaux, car ces investisseurs sont souvent des chefs d’entreprise
en activité ou ayant revendu leur entreprise. Seuls ou à plusieurs, ils sont susceptibles de financer le déve-
loppement d’une jeune entreprise. « Mais pour réussir sa levée de fonds auprès de ces business angels,
mieux vaut être accompagné. Un dossier bien préparé et une présentation efficace multiplient les chances
de convaincre un investisseur. »explique le responsable de l’incubateur d’Advancia, la grande école de l’en-
trepreneuriat de la CCI de Paris.
Préparer un argumentaire solide
Le business angels Tour, par exemple, est un programme original de coaching dédié aux dirigeants d’entre-
prises en cours de création ou crées depuis moins de trois ans et devant réaliser une levée de fonds pour
soutenir leur croissance. L’objectif est de former ces entrepreneurs à présenter leur stratégie de levée de
fonds (le « pitch ») à des investisseurs privés. Pendant deux mois, tous les aspects sont abordés : apprendre
à bien négocier, concevoir les supports visuels, avoir la bonne expression orale et gestuelle, bien cibler les
interlocuteurs...
A l’issue de ce parcours, l’entrepreneur présente son projet à des représentants d’associations ou de clubs
de business angels au cours d’une soirée. Ce qui peut lui permettre de trouver des investisseurs pour entrer
dans son capital, mais aussi de se créer un réseau pour ensuite démarcher d’autres business angels. « J’ai
été confrontée à des intervenants qui m’ont challengée sur mon business plan, indique Valerie Manichi, 39
ans, entrepreneuse passionnée. J’ai aussi beaucoup travaillé ma présentation car on n’a que dix minutes
pour convaincre. Il faut être clair, concis et logique, pour mettre en avant ses points forts et son potentiel de
développement ». A la suite de sa présentation, deux investisseurs rentrent dans son capital. « En plus de
l’argent, ils m’apportent leurs compétences et leur énergie. Cela m’a permis d’emprunter à la banque ».
Définition du business angel
Un Business Angel est une personne physique qui investit une part de son patrimoine dans une entreprise
innovante à potentiel et qui, en plus de son argent, met gratuitement à disposition de l’entrepreneur, ses
compétences, son expérience, ses réseaux relationnels et une partie de son temps. Chaque Business Angel
a un profil spécifique mais un grand nombre d’investisseurs se rassemblent autour de trois profils principaux :
- l’ancien chef d’entreprise ou le cadre supérieur qui a un certain patrimoine et qui est en mesure d’investir
entre 5000 et 200 000 euros par an,
- l’entrepreneur qui a précédemment créé son entreprise, qui l’a revendue quelques années plus tard et qui
peut investir des montants entre 50 000 et 500 000 euros,
- le membre d’un « family office » (regroupement d’investisseurs membres d’une même famille).
Ce qu’apporte un Business angel
L’investissement dans une société innovante en création comporte généralement un très fort risque : ce très
fort risque va de pair avec un gain potentiel en capital très important !
Le projet « innovant à potentiel » : Le terme « innovant » s’entend dans le sens de « ce qui est nouveau par rap-
port à l’existant ». Il ne s’agit donc pas uniquement de l’innovation technologique (ANVAR, DRIRE, Ministère
de la recherche). D’ailleurs, les créations d’entreprises dans le domaine de l’innovation technologique ne
représentent que 5 % du total des créations. La majorité des Business Angels investit dans d’autres domaines
que la technologie.
Des compétences : dans la plupart des cas, le Business Angel est plus âgé que l’entrepreneur. Il peut donc
14
Enquête
Trouver un business Angel
lui apporter les compétences acquises au cours de sa carrière. Si plusieurs Business Angels se réunissent
pour investir dans un projet, les compétences se trouvent donc multipliées.
De l’ expérience: le Business Angel est souvent un ancien cadre, il apporte donc son expertise technique à
l’entrepreneur. Il lui permet de relativiser et d’appréhender le court terme. Si le Business Angel est lui-même
un ancien créateur d’entreprise, l’apport de son expérience est alors double.
Des réseaux relationnels : Chacun possède son faisceau de relations qui peut apporter de la notoriété et
de la crédibilité au projet. Ces divers réseaux offrent la possibilité d’ouvrir des portes,
qu’elles soient financières, relationnelles ou encore politiques. Avoir de bons contacts permet par la suite de
négocier plus facilement, notamment, avec des capitaux-risqueurs.
Du temps : Si l’entrepreneur le désire, le Business Angel peut passer du temps avec lui pour divers conseils,
sans toutefois participer directement à la gestion de l’entreprise. avec les décideurs, mettre en place les solu-
tions de field marketing les mieux adaptées, sont les grands avantages.
L’historique
Les Business Angels ont toujours existé mais ils ont commencé à émerger en grand nombre aux USA à partir
de 1958. Des mesures fiscales regroupées dans le Small Business Investment Act et notamment la création
de la Subchapter S corporation ont contribué à cette multiplication. Dans les attendus des motifs, le légis-
lateur américain prend note de l’ « equity gap », le trou de financement lorsqu’une société cherche à passer
d’un capital inférieur à 100.000 $, somme que l’on peut réunir avec les copains, les cousins et les cinglés
(CCC) et le capital-risque dont les interventions débutent rarement au-dessous de 2 millions de $ par manque
de rentabilité
Les Business Anglels français
La France compte aujourd’hui quelques 8 000 Business Angels dont la moitié sont rassemblés dans 84
réseaux. En 2009, on note les chiffres suivants :
Nombre de Business angels (au 31/12/2009) : 4 000
Nombre de dossiers reçus(sur 12 mois) : 8 000
Nombre de dossiers présentés (sur 12 mois) : 1 320
Nombre de dossiers financés (sur 12 mois) : 380
Montant investi (sur 12 mois) : 125 millions d’euros (50% BA, 50% co investisseurs)
Différentes formes d’organisations existantes en France :
1°/ Des réseaux associatifs : structures vouées à la mise en relation entrepreneurs/investisseurs.
Généralement, la structure prévoit l’organisation régulière de réunions de présentation de projets sélection-
nés à un parterre d’investisseurs potentiels. Les droits d’accès au dispositif, pour les entrepreneurs et les
investisseurs, sont peu coûteux ; il n’y a pas de prélèvements sur les capitaux levés.
2°/ Des réseaux dits « SIBA » (Société d’Investissement de Business Angels) : certains Business
angels (spécialement en nombre restreint, de 10 à 50) souhaitent rester « entre eux » sans rechercher une
visibilité régionale forte. Ils acceptent alors de mettre leur argent dans un « pot commun » qui prend le plus
souvent la forme juridique « SAS/statut de SCR ». Cette structure oblige à des règles strictes de fonction-
nement (conseil d’administration, président…) et de décision d’investissement (comité d’investissement).
3°/ des Organisations mixtes : Association + SIBA. De plus en plus de réseaux ayant expérimenté
séparément la structure associative ou la structure SIBA arrivent à la conclusion qu’une double structure
associative et société de capital risque (les Business angels étant membres ou non des deux structures)
présente beaucoup d’avantages. La structure associative permet une « acculturation » plus facile des nou-
veaux Business angels moins expérimentés, des actions de communication variées visant le recrutement
de nouveaux membres et le contact systématique avec des entrepreneurs à la recherche de financement.
La structure SIBA oblige à la rigueur de décisions collectives organisées et elle permet de rassembler
efficacement un nombre plus important de Business Angels, tant actifs que passifs.
15
 Bangkok ,
la modernité réinventée !
Destination

Bangkok est une grande vitrine, un grand carrefour touristique entre mégastore nickel et publicités géantes.
La ville fait partie des meilleures cités au monde en matière d’hotellerie et compte de nombreux établissements de luxe.
Pour renforcer ces prestigieux atouts, le gouvernement enchaine les améliorations. Fulgurant point de mire de l’Asie, Bangkok est
au centre de près de la moitié du monde (dans un rayon de cinq heures d’avion résident près de cinquante pour cent de la population
mondiale).
C’est peut être cela le secret de sa solidité....
 Destination
Bangkok
La situation
Bangkok (aujourd’hui le quartier de Thonburi) était
un village situé sur la rive est du fleuve Chao Phraya.
Après la destruction par les Birmans de la capitale
Ayutthaya en 1767, le général Taksin, devenu roi,
se replia en aval sur ce site et décida d’y fonder la
nouvelle capitale. Devenu dément, il fut assassiné et
remplacé par le général Chakri qui, sous le nom de
Rama Ier, devint le premier roi de la nouvelle dynas-
tie Chakri, qui règne encore aujourd’hui. En 1782,
il décida, pour des raisons de défense, de transfé-
rer la capitale sur la rive gauche et commença des
constructions fortifiées, aujourd’hui le Grand Palais.
C’est cette date qui est retenue comme fondation de
la ville. Le nom de Bangkok n’a plus été utilisé par
les Thaïlandais depuis la fondation de cette capitale.
Certains habitants des provinces les plus reculées
du pays n’ont même jamais entendu parler de ce
nom. Pour des raisons inconnues, ce changement
n’a semble-t-il jamais été perçu par les étrangers, qui
persistent, plus de 200 ans plus tard, à considérer à
tort que le nom officiel est Bangkok.
La population officielle de Bangkok est de 6,5 mil-
lions d’habitants. Ce nombre est toutefois consi-
déré comme très sous-estimé, puisqu’il ne prend
en compte que les habitants de la ville officielle-
ment enregistrés dans celle-ci et non leur nombre
réel (bon nombre de Thaïlandais restent enregistrés
dans leur ville de naissance). Les estimations les
plus sérieuses, bien que spéculatives, estiment que
la population vivant dans les limites de la province de
Bangkok est de 12 millions d’habitants. La superfi-
cie de cette province est de 1 568,7 km2, dont l’es-
sentiel est considérée comme constituant la ville de
Bangkok, ce qui en fait une des plus grandes villes
du monde. Elle n’est située qu’à 2 mètres au-dessus
du niveau de la mer, ce qui provoque des inonda-
tions en période de mousson. De plus, construite
sur une zone autrefois marécageuse, la ville s’enfon-
cerait de 1, voire 2 cm par an. Bangkok est traver-
sée par le fleuve Chao Phraya qui détermine deux
grandes zones, la rive droite (l’ancienne Thonburi)
qui est restée plus traditionnelle, parcourue de nom-
breux khlong, réseau de canaux reliés au fleuve et
qui avaient valu à Bangkok le surnom de Venise de
l’Asie, et la rive gauche, plus développée, là où se
trouvent presque tous les attraits touristiques, le
centre des affaires, le réseau de métro et les grandes
tours modernes.
La Venise de l’Orient
Bangkok fut fondée en 1782 par le premier monarque
18
de l’actuelle dynastie Chakri. La ville est aujourd’hui
le centre spirituel, culturel, diplomatique, commercial
et éducatif de la Thaïlande.
Bangkok couvre une superficie de plus de 1500
km2 et compte environ dix millions d’habitants, soit
plus de 10% de la population du pays. Au cours des
dernières décennies, la capitale de la Thaïlande est
devenue une ville moderne trépidante et sophisti-
quée. Non seulement Bangkok offre tous les conforts
des grandes agglomérations cosmopolites, mais elle
propose également un éventail unique de trésors
culturels. Située au cœur de l’Asie du Sud-Est, la
Thaïlande n’a jamais été colonisée et a conservé une
culture et un patrimoine uniques. Bangkok permet
aux visiteurs de découvrir la fascinante culture de la
Thaïlande au sein d’une métropole dynamique.
Cette grande ville marie avec succès la tradition et
la modernité.
Bangkok attire les touristes par ses nombreux
centres d’intérêt. La ville compte 400 temples
bouddhistes somptueux et fascinants, des palais
magnifiques, de nombreux centres commer-
ciaux et ravit les visiteurs par le raffinement de ses
danses classiques et son mode de vie traditionnel.
Rien ne vaut une promenade en bateau le long des
canaux intemporels de « la Venise de l’Orient » et du
fleuve Chao Phraya, « le Fleuve des Rois » qui tra-
verse la ville, avant de s’aventurer dans les canaux
adjacents et d’admirer les anciens quartiers de
Bangkok.
Les quartiers de Bangkok
Le quartier de Patpong-Suriwong-Silo abrite de
grands hôtels, notamment les hôtels Montien, Pan
Pacific, Sofitel et Dusit Thani. Silom Road constitue
la principale artère commerciale de Bangkok, de DISCOVER WHAT YOU’VE BEEN MISSING.
même que l’artère parallèle Suriwong Road, tandis
In an extraordinary country where rainforests are playgrounds for the adventurous,
where gentle giants roam alongside people, and where the extraordinary happens
everyday, here you’ll discover the essence of life. www.tourismthailand.org
 Destination
Bangkok
que la rue de Patpong rejoint les deux zones com-
merciales. Le soir, ce quartier déborde d’animations.
En plus des douzaines de boutiques spécialisées
qui proposent toutes sortes de produits, ce quar-
tier abrite également de nombreuses succursales de
célèbres magasins de détail ainsi que plusieurs gale-
ries commerciales. Les échoppes de rue se suc-
cèdent, principalement dans le fameux marché de
nuit de Patpong. Ce quartier constitue également la
principale zone commerciale et de divertissements
de Bangkok. Les quartiers de Mahesak-Silom-New
Road sont situés à côté des grands hôtels tels que le
Shangri-La, le Royal Orchid Sheraton, le Holiday Inn
et l’Oriental, se trouve la principale zone de fabrica-
tion des bijoux et de commercialisation des pierres
précieuses. Ce quartier compte de nombreuses bou-
tiques, galeries d’art, grands magasins et galeries
commerciales, notamment le « River City Complex
», où l’on trouve une grande sélection de produits,
surtout des antiquités, des vêtements sur mesure et
des tableaux d’art contemporain thaïlandais et asia-
tique. Les Thaïlandais désignent le quartier chinois
sous le nom de Yaowarat, où une véritable commu-
nauté chinoise a élu domicile depuis des années.
Ses habitants se considèrent aujourd’hui comme
des Thaïlandais. Nombreux sont ceux qui ne par-
lent plus le chinois ; cependant les traits de leurs
visages en disent long sur leurs origines. Le quar-
tier constitue un lieu intéressant à explorer. Les deux
rues caractéristiques de Chinatown sont Yaowarat
Road qui s’étend vers l’ouest au départ de Wat
Trimit et Sampheng Lane, artère parallèle au sud
de Yaowarat. Le marché Phahurat Bombay : Une
importante minorité indienne vit en Thaïlande. Les
marchands venus du sud de l’Inde se sont disper-
sés dans toute l’Asie et un grand nombre d’entre
eux se sont installés en Thaïlande. Les Indiens sont
venus pour exercer le commerce des tissus colo-
20
Destination
Bangkok
rés utilisés pour les saris et les magnifiques robes
longues portées par les femmes indiennes. Au mar-
ché Phahurat, sur Phahurat Road, artère parallèle à
Yaowarat Road, à l’ouest de Chinatown et en direc-
tion du fleuve, vous trouverez une grande variété de
vêtements qui raviront les Indiennes et toutes les
femmes en général. Le marché vend tous types de
tissus, des cotonnades blanches unies aux batiks et
soies pour satisfaire tous les goûts et confectionner
des coussins, des rideaux, des décorations d’ameu-
blement, des costumes, des robes et des jupes. Le
quartier de Sukhumvit : Cette longue voie publique
est l’artère principale de Bangkok et compte les
grands hôtels Landmark, Ambassador et Sheraton
Grande. Les principales zones commerciales sont
concentrées entre le Soi Nana et le Soi Sukhumvit
24 et on y trouve également un marché de rue flo-
rissant. La pléiade de boutiques, centres commer-
ciaux, galeries marchandes et grands magasins tels
que Robinson et the Emporium (vendant surtout des
marchandises de marques importées) proposent
un grand choix de produits aux visiteurs. Ne man-
quez pas le magasin H1 sur Sukhumvit Soi 55, un
endroit à la mode à Bangkok pour adopter un style
de vie branché ; vous y découvrirez une boutique
de meubles importés d’Italie, une librairie d’arts gra-
phiques, des restaurants et des glaciers. Le quar-
tier de Pratunam-Phetchaburi Road est connu pour
le prêt-à-porter bon marché vendu principalement
dans les marchés de rue où le marchandage est de
rigueur. Les hôtels Amari Watergate et Indra Regent
se trouvent dans ce quartier. Sur Phetchaburi Road,
à une centaine de mètres à l’ouest de l’hôtel Amari
Watergate, de l’autre côté de la rue, se trouve Pantip
Plaza, un immense magasin qui fera le bonheur des
passionnés de l’informatique et du cyberespace tant
il regorge de produits informatiques, matériels et logi-
ciels, d’une qualité exceptionnelle. Véritable caverne
d’Ali Baba remplie de produits informatiques, c’est
l’endroit idéal où passer la journée.
Se déplacer à Bangkok
Les bus publics sont nombreux, mais souvent sur-
chargés (surtout aux heures de pointe). Ils sont très
bon marché (de 3.50 à 5 bahts dans le périmètre
de Bangkok pour les bus non climatisés, de 6 à 16
bahts pour les bus climatisés). Il existe également
des minibus climatisés (rouges et gris) opérant sur
des parcours fixes à un tarif forfaitaire (25 bahts). Les
lignes principales de bus sont indiquées sur les plans
de Bangkok vendus en librairie. Bangkok possède
21
un métro souterrain depuis 2004 ( www.bangkokmetro.
co.th ). Les taxis que l’on réserve dans les hôtels propo-
sent des tarifs fixes non négociables.Les taxis que vous
pouvez héler dans la rue sont équipés le plus souvent de
compteurs (taxi-meters) qu’ils ne souhaitent pas toujours
utiliser: à vous de l’exiger. On compte 35 bahts pour les 3
premiers kilomètres et environ 5 bahts du kilomètre sup-
plémentaire. Les chauffeurs déplorent à mettre le comp-
teur en marche aux heures de pointe ou lorsqu’il pleut et
que la circulation est très ralentie. Dans ce cas, le prix de
la course doit être négocié par avance. Les tuk-tuks (taxis
à trois roues) n’ont pas de compteur, ni de climatisation. Il
est préférable de les utiliser sur de courtes distances. Il est
indispensable de discuter le prix, souvent plus élevé que
celui des taxis (minimum 30 bahts, maximum 150).
Un service rapide de bateaux
De nombreux bateaux-taxis évoluent sur la rivière Chao
Phraya, permettant souvent d’éviter les embouteillages
d’une façon agréable. Certains ne font que traverser la
rivière entre Bangkok et Thon Buri. D’autres longent les
berges, s’arrêtant en des points fixes, comme les bus. Les
prix sont très bas (5-15 bahts).
Un service rapide de bateaux relie Bangkok à la pro-
vince voisine de Nonthaburi. Le prix des billets varie
de 6 à 15 bahts selon la couleur du drapeau hissé sur
le bateau (bateau ligne locale : prix fixe de 6-10 bahts,
bateau rapide drapeau orange/drapeau jaune : prix fixe
de 10 bahts/15 bahts/25 bahts). Les bateaux partent de
l’embarcadère proche de Krung Thep Bridge (le Pont de
Bangkok). Plusieurs arrêts sont desservis des deux côtés
du fleuve Chao Phraya pour les nombreux habitants de
Bangkok qui prennent le bateau pour se rendre sur leur
lieu de travail. Les principaux sites à voir au bord du fleuve
sont le Temple de l’Aube, le Grand Palais et l’Université
de Thammasat, accessibles depuis les embarcadères Tha
Chang et Tha Phra Chan. Cette paisible croisière sur le
fleuve constitue une halte méritée, loin du chaos pollué
de la capitale, et offre une vue de Bangkok pittoresque et
rafraîchissante tout en profitant de la brise du fleuve.
 Destination "Vous ne prenez pas une photographie, vous la faites."












Ansel Adams
Bangkok

ALEXANDRE NESTORA PHOTOGRAPHE INDEPENDANT

En pratique
La Thaïlande bénéficie d’un climat tropical à 3 saisons : l’été (Mars à Mai) ; la saison intermédiaire, carac-
térisée par une alternance de pluies tropicales et de soleil (Juin-Septembre) et la saison dite « fraîche »
(Octobre-Février), où les températures restent tout à fait estivales selon les critères européens. La tempéra-
ture moyenne annuelle est de 28° C, avec des variations relativement faibles (à Bangkok : 30° C en Avril et
25° C en Décembre).
Tous les visiteurs entrant en Thaïlande doivent être en possession d’un passeport en cours de validité, valable
6 mois après la date de retour. Les visiteurs français temporaires, entrant en Thaïlande pour des motifs tou-
ristiques, sont dispensés de visa d’entrée pour tout séjour inférieur à 30 jours et seulement 15 jours par la
voie terrestre et doivent possèder un passeport valable, supérieur à 6 mois après la date de retour. L’entrée
peut s’effectuer par avion ou par les postes frontaliers avec la Malaisie (avion, bateau, train, bus, taxi, car de
tourisme, moto de location). Aucun certificat de vaccination n’est exigé pour entrer dans le pays.
Le Bath est la devise officielle en Thaïlande. un euro = 45 Bht. Les chèques de voyage libellés en dollars ou
en euro s’échangent dans toutes les banques et chez les changeurs agréés. Les hôtels prélèvent une com-
mission supplémentaire sur les opérations de change et n’acceptent pas toujours de changer les chèques
de voyage. La plupart des cartes de crédit internationales (Visa, American Express, Diners, Mastercard)
sont acceptées dans les banques et chez les commerçants (hôtels, restaurants, boutiques). Les banques
sont ouvertes du lundi au vendredi de 8h30 à 15h30, à l’exclusion des jours de fête. Les banques les plus
importantes (Bangkok Bank, Thaï Danu Bank) effectuent les opérations de change 7 jours de 7h à 21h dans
les grands centres touristiques. De nombreux distribu-
teurs automatiques permettent des retraits à toute heure
dans la rue. Les touristes étrangers peuvent importer
librement des devises étrangères. En quittant le pays, ils
peuvent les ressortir, à concurrence de 10 000 US$ (ou
équivalent) ou du montant déclaré par écrit à la douane
en arrivant. En quittant la Thaïlande, le maximum auto-
risé en monnaie locale est 50 000 bahts par personne.
La Thaïlande a 6h d’avance sur Paris l’hiver et 5h l’été.
Le courant est de 220 volts (50 cycles) dans tout le pays.
Il existe plusieurs types de prises, mais les hôtels peu-
vent vous procurer des adaptateurs
Concernant internet, tous les hôtels possèdent une
connexion. Il est possible d’acheter une clé 3G pour éta-
blir une connexion locale. Crée depuis 1982, la Police
Touristique est présente sur tous les endroits touris-
tiques pour aider les visiteurs et pour intervenir en cas
de problème. Ses agents, signalés par un badge spécial,
reçoivent les plaintes éventuelles et mènent les investi-
gations nécessaires, en coordination avec les personnes
ou services concernés. A Bangkok, il existe plus de
500 agents de la Police Touristique, tous bilingues (thaï- TOURISME
Reportages destinations, photos d'illustration Web & Presse
anglais) stationnés dans les quartiers du Grand Palais, EVENEMENT
Couverture des événements, congrès, conférences de presse, soirées, animation studio photo...
de Patpong ou du Parc Lumpini. Ils sont aussi présents PRODUITS
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22
 Destination
Bangkok

A voir impérativement à Bangkok

Bangkok tire sa fierté de ses nombreux temples fascinants dispersés dans tous les recoins de la capitale. Les
principaux temples se trouvent dans le quartier de Rattanakosin, à l’ouest de la ville. Situé à l’origine sur une
île, le quartier de Rattanakosin a été rattaché à la ville de Bangkok. Les visiteurs y trouveront les principaux
monuments, situés à proximité les uns des autres .

 Le grand palais et Wat Phrakaeo

Ce splendide Grand Palais abrite plusieurs monuments et des temples ornés aux styles architecturaux diffé-
rents. Des dorures, des tuiles étincelantes et des statues de Bouddha ornent l’ensemble architectural.

 La salle du trône Ananda Samakhom

Située sur Ratchadamnoen Nok Avenue, cette magnifique salle du trône en marbre, datant du règne de
Rama V, rappelle le style architectural de la Renaissance italienne. Le plafond du dôme est mis en valeur par
de splendides fresques illustrant les fonctions royales des monarques, des règnes du Roi Rama Ier au Roi
Rama VI de la dynastie royale Chakri.

 Le Palais Vimanmek (La Résidence Céleste)

Ce palais est le plus grand édifice en teck doré du monde, construit en 1901 par le Grand Roi Chulalongkorn
(Rama V) pour servir de résidence royale. Il est situé derrière l’Assemblée nationale. Ce palais de trois étages
compte 81 pièces, des halls et des antichambres. Rénové et restauré à la demande de Sa Majesté la Reine
Sirikit, le palais renferme d’inestimables trésors ainsi qu’une collection de souvenirs royaux datant de la fin du
19ème siècle et du début du 20ème siècle.

 Le Musée National des éléphants royaux

Situé dans le premier édifice sur la droite en entrant dans l’enceinte du Palais Vimanmek, le musée abrite

C
la réplique sculptée d’un éléphant blanc : cette œuvre semble vivante. Le mythe et la légende de l’éléphant
blanc sont nés en Asie du Sud-Est, dont l’éléphant blanc est originaire. Dans l’histoire de Bouddha, l’éléphant
blanc est associé à la fertilité et à la connaissance.

 Wat Pho
À proximité du site du Grand Palais, ce temple construit en 1688 est considéré comme le plus vaste de
Bangkok. Le temple abrite le célèbre Bouddha couché, construit en 1832. Parée d’incrustations de nacre
sur les yeux et les pieds, la statue dorée du Bouddha couché de 46 mètres de long et de 15 mètres de haut
évoque l’accession de Bouddha au nirvana.
 San Lak Mueang (Le Pilier de la Cité)
À l’angle sud-est de Sanam Luang, ce sanctuaire abrite le pilier de la cité érigé par le Roi Rama Ier comme
première pierre symbolisant la fondation de la nouvelle capitale, Bangkok. On prête au sanctuaire la réputa-
tion de pouvoir exaucer les vœux. Construit dans un bois cassia provenant de Java, le pilier de la cité ren-
ferme l’horoscope de la ville.
 Le Musée National de Bangkok
Proche du Théâtre national et de Sanam Luang, le Musée national - l’un des plus vastes et riches musées
d’Asie du Sud-Est - renferme une grande et superbe collection d’objets d’art datant de l’âge de bronze à la
période de Bangkok.
hroniques d'Asie du Sud-Est
L'Eastern & Oriental Express lance quatre voyages en train qui vont changer la façon de
découvrir la Thailande, la Malaisie et Singapour. L’aventure à l’état pur attend vos clients lors
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étrangers ont accès. Chaque chapitre des Chroniques d’Asie du Sud-Est est un nouveau périple
exaltant qui promet un retour dans le temps tout en bénéficiant de tous les avantages du confort
moderne. Vos clients traverseront des paysages exotiques, découvriront des destinations
étonnantes et seront accompagnés tout du long par des spécialistes de la région.
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Cabines State et Suites Présidentielles. Tous les repas et boissons sont offerts à bord. Les
visites et les excursions sont inclus.
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verra offrir une nuit à l’hôtel Raffles à Singapour et une nuit à l’hôtel Mandarin Oriental à Bangkok.
Les petit-déjeuners et transferts hôtel-gare sont inclus.*

 La galerie nationale
Situé en face du Musée national sur Chao Fa Road, cet édifice abritait autrefois l’Hôtel des Monnaies avant
d’être transformé en Galerie nationale en 1974.
24
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 Destination
Bangkok
 Le centre d’exposition artistiques de la reine Sirikit
Située au croisement de Phan Fa, la galerie a été créée à la demande
de Sa Majesté la Reine Sirikit dans le but de devenir le centre per-
manent d’exposition des arts plastiques. Cette galerie publique est
célèbre pour sa promotion de la culture thaïlandaise, des artistes
thaïlandais et des jeunes talents aux dons exceptionnels et au poten-
tiel prometteur.
 Watarun (Le Temple de l’Aube)
Situé au bord du fleuve Chao Phraya sur la rive de Thonburi en face
du Grand Palais, ce célèbre site est facilement accessible en bateau
depuis la rive de Bangkok.
 Wat Trimit (Le Temple du Bouddha d’Or)
Situé à l’extrémité de Yaowarat Road dans Chinatown (le quar-
tier chinois), ce temple abrite une extraordinaire représentation de
Bouddha en or qui date de 700 ans.
 Wat Benchamabophit (Le Temple de Marbre)
Situé sur Si Ayutthaya Road, à proximité de l’intersection de Rama V
Road, cet unique temple de marbre fut construit au cours du règne
du Roi Chulalongkorn (1868-1910).
 Wat Suthat
Situé sur Bamrung Mueang Road, ce temple, construit au début du
19ème siècle, est réputé pour ses magnifiques peintures murales et
ses vantaux de porte en bois sculpté datant du règne du Roi Rama
II. La salle de prière contient une collection de représentations dorées
de Bouddha.
 La grande balançoire
Construite il y a 200 ans, cette originale balançoire rouge située à
proximité du Wat Suthat était autrefois utilisée lors de cérémonies
brahmaniques pour honorer le dieu Shiva.
 Wat Saket (Le Temple du Mont d’Or)
Situé près de l’avenue Ratchadamnoen, ce temple au stupa de 58
mètres de haut surmonté d’une coupole dorée, abrite une relique de
Bouddha.
 Wat Ratchanatdaram
Situé derrière le Mémorial du Roi Rama III sur l’avenue Ratchadamnoen, ce temple est considéré comme l’un
des plus originaux de Bangkok.
 Wat Indharavihan
Situé sur Wisutkasat Road, ce temple qui renferme une impressionnante statue de Bouddha debout d’une hau-
teur de 32 mètres, abrite également d’autres bâtiments qui valent le détour.
 La forteresse de Phra Sumeru (également appelée Phra Sumen)
Située à l’intersection de Phra Athit Road et de Phra Sumeru Road, cette forteresse fut construite sous le règne
du Roi Rama I en 1783, en même temps que 14 autres forteresses et remparts autour de la capitale.
26
Destination
Bangkok
 Le Palais et le musée Suan Pakkad
Situé sur Si Ayutthaya Road, à proximité du croisement de Phaya Thai, le Palais Suan Pakkad est l’ancienne
résidence de la Princesse Chumbhot de Nagara Svarga, collectionneuse d’art renommée et passionnée de
jardins paysagers. Dans l’enceinte du palais, les visiteurs peuvent admirer huit maisons thaïes traditionnelles.
 Le Musée National des Barges Royales
Situé sur le canal Bangkok Noi, près du fleuve Chao Phraya et non loin du pont Phra Pinklao, ce musée expose
plusieurs barges royales ornées de sculptures et décorées de motifs uniques. Autrefois des vaisseaux de
guerre, ces embarcations servent aujourd’hui lors des célébrations royales et des cérémonies officielles.
 Le Sanctuaire Erawan
À l’angle de Ratchadamri Road et de Phloen Chit Road, nombreux sont les Thaïlandais et autres touristes asia-
tiques en quête de la chance à visiter ce sanctuaire réputé pour son pouvoir d’exaucer les vœux.
 L’Institut mémorial de la reine Saovabha (La Ferme aux Serpents)
Située près de l’hôpital Chulalongkorn, au coin de Henri Dunant Road et de Rama IV Road, la Ferme aux
Serpents abrite une intéressante collection de serpents venimeux, dont on extrait le venin pour produire du
sérum contre les morsures de reptiles.
 Le Zoo Dusit
Situé sur Rama V Road, dans le quartier du Dusit, près du Royal Plaza,
le zoo le plus ancien de Bangkok possède une collection de mam-
mifères et d’oiseaux asiatiques et africains dans un jardin botanique.
 Le musée de la maison Kamthieng
Située dans le jardin de la Siam Society sur Sukhumvit Road, Soi 21
(Asok), cette maison en bois de style Lanna du nord de la Thaïlande,
vieille de 200 ans a été rénovée et réaménagée. Elle abrite une collec-
tion d’outils et d’instruments traditionnels utilisés par les fermiers et
les pêcheurs du nord de la Thaïlande.
 Le Parc Lumphini
C’est le plus grand parc de Bangkok : il est considéré comme « le
poumon vert » de la ville.
 Le Parc de Siam
Ce parc d’attractions aquatiques très populaire se trouve dans les
environs de Bangkok, dans le quartier de Min Buri.
 Dream world
Situé sur Rangsit-Ong-Kharak Road à proximité de l’aéroport, ce
classique parc d’attractions à thème de style européen expose des
versions miniatures de sites légendaires et propose une grande
variété d’attractions.
27
 Destination
Bangkok

Bangkok, les 4 meilleurs spots !

Voici les meilleures adresses de la rédaction, pour une escapade en Décembre ou en Janvier
Découvrez
1 - Où dormir ? 2 - Le bon resto ?
l’île Kuoni !
Au Mandarin Oriental Le Rang Mahal
Sublimé par des notes contemporaines et des Ce restaurant d’exception propose une cuisine
touches orientales subtiles, l’intérieur de l’hôtel indienne exquise dans un cadre élégant et sophis-
intègre ce qui se fait de mieux en technologie de tiqué. La musique live et l’ambiance chaleureuse
pointe. les restaurants gastronomiques font parler de la salle en font une expérience unique de
d’eux dans le monde entier tandis que les spas gastronomie.
holistiques représentent une des clés du bien-être Hotel Rembrandt,
des temps modernes. 66 (0) 2261 7100 ext 7532
http://www.rembrandtbkk.com/dining/rang-mahal
48 Oriental Avenue, Bangkok
+66 (2) 659 9000
http://www.mandarinoriental.com/

3 - L’endroit pour boire un verre ?

La Lunar
Anciennement connu sous le nom de l’aréna Taurus Dance, La lunar est l’un des endroits les plus branchés
de Bangkok. Elle accueille un pub classique, un bar à sushi et une discothèque, parmi les meilleures de
Thaïlande.
Sukhumvit Soi 26, Wattana, Bangkok
Tel +66 2 661-2925-6, 661-3602-7

4 - La boîte à la mode ?
Le Qbar
Absolument l’une des meilleures boites de Bangkok ! Comment y aller ?
Située à côté de Bed Supper Club, c’est là qu’il faut
être et se montrer... Thaï Airways Qatar Airways
34 Sukhumvit Soi 11 Air France Emirates
Klongtoey, Bangkok 10110
Tel: ++(662)252-3274 Malaysia Airlines Finnair
http://www.qbarbangkok.com/

Les tour opérateurs indispensables

Asia
Kuoni, Fram Go Voyages
Jet Tours Club Med
Best Tours Vacances Transat
Voyageurs du monde Climats du monde

28 HTTP://PRO.KUONI.FR
0821 330 335  (0.12 €ttc / min)
 Destination
Bangkok

L’avis de l’Expert
Pataraporn
SITHIVANICH

Crédit photo : Getty Images/OJO Images/Duncan Nicholls & Simon Webb

Directrice France-Benelux
Office National du Tourisme de Thaïlande

Quels sont les arguments clés pour convaincre les touristes d’aller à Bangkok ?
Facile d’accès au départ de Paris et des villes de province, la Thaïlande est desservie par les vols quotidiens
de nombreuses compagnies aériennes. Très appréciée des français, elle bénéficie d’un climat agréable toute
l’année. Il n’y a aucun riqsque sanitaire et la sécurité y est parfaitement assurée. La Thaïlande convient à
toutes les typologies de clientèle. Elle décline des séjours sur mesure qui ont tous les attraits pour séduire les
adeptes du luxe, les familles, les sportifs et les passionnés de tourisme vert, les fanas de shopping ou encore
les voyageurs d’affaires.
Sur quels nouveaux produits ou nouveaux thèmes souhaitez vous mettre l’accent en 2011 ?
Avec ses plages paradisiaques, la Thaïlande permet la pratique de tous les sports nautiques. Le golf y est
également un sport phare. En 2011, l’accent sera mis sur la facilité d’accès à de nombreux sports et aux
activités terrestres incontournables : randonnées à pied, à cheval, en quad et en 4X4, VTT, escalade, etc...
Nous souhaitons aussi mettre en avant le tourisme vert. Entre forêts profondes et plaines agricoles, cascades,
rivières, montagneset vallées luxuriantes, la Thaïlande présente en effet une très belle expérience de la nature
qui se combine parfaitement avec des produits thalasso-santé et bien être.
Quelles sont les actions de communications envisagées pour développer la fréquentation ?
Nous souhaitons être très proches de nos clients, connaître leurs besoins pour pouvoir y répondre.
Notre budget est affecté au développement de notre stratégie vers les marchés historiques (dont la France)
avec un volet grand public et une part professionnelle. Nous soutenons activement les tour-opérateurs dans
leurs initiatives pour promouvoir la destination. Par exemple, nous sommes au côté d’Asia sur l’opération «
l’Asie dans votre ville ». Il s’agit de générer l’intêret des professionnels et de toucher le grand public. Nous
favorisons une collaboration étroite avec les tour-opérateurs et les agences de voyages. Nos actions s’ar-
ticulent autour de campagnes publicitaires et d’une panoplie d’activités promotionnelles, notamment notre
présence sur les salons majeurs du tourisme et l’accentuation de notre présence sur les réseaux sociaux.
Quels sont les objectifs chiffrés en terme de fréquentation concernant la Thaïlande et
Bangkok en particulier ?
La Thaïlande considère la France comme un marché prioritaire. Nous voulons ainsi renforcer notre image de
destination sure et paisible pour les voyageurs. Nous avons la capacité de nous réinventer constamment et
de proposer une offre de plus en plus diversifiée. De Janvier à Septembre 2010, 312 918 français ont visité
la Thaïlande dont 264 000 pour la seule ville de Bangkok. C’est 5 % d’augmentation par rapport à l’année
2009. Notre objectif 2011 sera de continuer cette progession et d’augmenter le revenu moyen par visiteur.

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 Interview FLASH

Ou êtes-vous parti cet été ?

Je suis parti deux semaines à Los Angeles, en
famille. J’avoue avoir un faible pour les Etats-Unis et
principalement la partie Ouest.
Vous faites rimer «vacances» avec... ?
Avec Alternance. Un jour farniente/ un jour décou-
verte culturelle et balades.
Comment évacuez-vous votre stress ?
Je met mes baskets et vais courir une petite heure.
Que possédez-vous de plus cher ?
Du point de vue matériel, ma maison de famille dans
le Jura. Du point de vue affectif : ma famille c’est à
dire mon épouse, ma fille de seize ans et mon fils de
vingt ans.
Votre meilleur souvenir de vacances ?
La descente du Nil, en 2005, reste à ce jour mon
meilleur souvenir. J’attendai ce moment depuis près
de vingt-cinq ans et je n’ai pas été déçu. En famille,
sur une très belle felouque, nous avons passé des
instants magiques notamment la découverte du lac
Nasser ou l’arrivée à Abou Simbel.
Le pire ?
En 1985, un séjour au Mexique (Cancun et Mérida)
ou nous sommes tombés en pleine grève générale.
Une horreur !
Le secret, selon vous, de vacances réussies ?
Ne pas trop préparer ses vacances à l’avance. Etre
intransigeant sur la sécurité, le transport et l’héber-
gement. Il faut bien sûr savoir précisement ce que
l’on veut (et ce que l’on ne veut pas !) tout en laissant
une part d’imprévu voire d’improvisation.
Les vacances, c’est en bande, en solo ou en
famille ?
En famille.
La chanson que vous sifflez sous la douche ?
Une chanson de Joe Dassin, surement. .
USA, parc nationaux
Le dress-code, en vacances, c’est ?
Décontracté : short, tee-shirt, basket.
Pour vous, qu’est ce qu’être heureux ?
C’est vivre dans l’instant. Finir la journée en me disant
qu’elle s’est bien déroulée pour chaque membre de
la famille me rend heureux.
Qu’avez-vous réussi de mieux profession-
nellement ?
En intégrant le groupe Air France, j’avais très envie
de travailler à l’étranger. J’ai été comblé au delà de
mes espérances. Pendant de nombreuses années,
j’ai voyagé et effectué des missions pour le groupe en
Allemagne ou en Grèce, parmi les plus importantes.
Vos films ou pièces de théâtre cultes ?
« Midnight Express », un film américano-britannique
réalisé par Alan Parker, sorti en 1978.
Côté théâtre, j’ai adoré « Thé à la menthe ou t’es
citron », un grand succès comique, de Danielle et
Patrick Navarro-Haudecoeur
Vos écrivains préférés ?
J’aime beaucoup William Boyle dont j’ai lu quasi-
ment tous les ouvrages (pendant mes vacances !)

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 Interview FLASH
Claude Maire

Que vouliez-vous faire quand vous étiez petit ?

Chef d’orchestre.
De quoi avez-vous le plus peur ?
« J’ai peur que le ciel ne me tombe sur la tête ».
Quel est le prochain rêve que vous souhaitez
réaliser ?
Aller sur la lune ! J’attends juste d’avoir les moyens
financiers de me payer la place.
Quelle est votre destination préférée ?
L’Ouest américain. Les grands parcs nationaux.
Qu’est-ce que vous aimez que l’on dise de
vous ?
Que je suis sympa (plutôt que gentil !).
Votre péché mignon ?
Le chocolat. Sous toutes ses formes !
L’agent de voyage idéal, vous le voyez comment ?
Je le vois comme un spécialiste technique plutôt que
comme un spécialiste des destinations. Internet a
permis au client d’avoir accès facilement à une infor-
mation exhaustive, très complête sur les pays. Par
contre, une information technique (sur les passe-
ports, les formalités, les assurances, etc...) reste, à
mon avis, indispensable. La règlementation, le droit,
les procédures doivent être abordées par l’agent de
voyages pour conforter le client en termes de garan-
tie de sérieux et de réassurance.
Que pensez-vous de la distribution des
voyages en France ?
Je la trouve plutôt bien organisée. Le client dispose Photo préférée : affiche AF
de multiples offres, souvent très différentes les unes
des autres. Internet a véritablement révolutionné la
vie quotidienne du public et continuera de le faire.
Le nombre d’acteurs me paraît raisonnable compte
tenu de la taille du marché et de la demande soute-
BIO EXPRESS
nue. La distribution ne doit négliger, de ce fait, aucun
canal.
1960 : Naissance à Salins-les-bains (Jura)
Dernière question : Ou partirez-vous cet hiver ?
1982 : Diplômé du Bachelor International
Il est encore trop tôt pour le dire !
Business, Grenoble.
1983 : Entrée chez Air France, à Strasbourg.
1990 : Entrée chez Air Charter (groupe AF),
assistant commercial.
1995 : Directeur commercial, Air France
Allemagne.
2002 : Directeur commercial, Air France Grèce
et Chypre.
2008 : Directeur des ventes Tourisme et
groupes pour la France.

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 Portraits d’AGV Portraits d’AGV

Portraits d’AGV
Chaque mois, B2Bigsbi vous présente des personnalités agents de voyages.
Vous pouvez vous aussi figurer dans cette rubrique.

Stanislas M
Envoyez nous un mail à l’adresse suivante: portraits@laquotidienne.fr

astroianni
Ce mois-ci :
Stanislas Mastroianni, Sylvie Taussig et Aurelie Adras

J
e suis devenu agent de voyages car je suis italien ! Je voulais absolument développer ma région d’ori-
gine : les Pouilles. C’était en 1990. Je cherchai à l’époque à intégrer un tour opérateur pour développer
cette destination et travailler sur les produits. Malheureusement, mon projet n’a pas abouti mais j’ai pu
me constituer un bon carnet d’adresses. Grace à celui-ci, j’ai rejoint une enseigne prestigieuse dans laquelle
j’évolue encore aujourd’hui. Un bon AGV doit aimer le monde. Géographiquement et humainement parlant. Il
doit aimer la diversité de son métier et savoir transmettre ses passions avec du sourire, de la gentillesse et de
la sincérité. J’ai toujours un coup de cœur pour les Bahamas. J’ai trouvé là-bas une gentillesse, un sens de
l’accueil et une diversité de paysages que j’apprécie énormément. Il y a aux Bahamas un potentiel écologique
et un potentiel touristique énorme !

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 Portraits d’AGV
i e T a u s s i g
Sylv
C
’est comme billetiste que je suis entré dans ma première agence de voyage en février 2003. L’année
suivante, une opportunité s’est présentée pour intégrer le plateau d’affaire d’un important implant
puis, de fil en aiguille, j’ai acquis de plus grande responsabilités au point d’être recruté, plus tard, dans
l’agence de voyage où je suis encore. D’après moi, le conseiller en voyages doit toujours avoir le sourire. Le
sourire doit s’entendre au téléphone en toutes circonstances. L’aspect technique est très important bien sur
mais c’est la qualité de la relation humaine qui est primordiale ! Ma destination préférée ? Je suis fou des
Maldives avec ses eaux resplendissantes et ses fabuleuses plages de sable fin. Et c’est là-bas que j’ai décou-
vert le bonheur de la plongée.
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Portraits d’AGV
e l i e A d r a s
Aur
A
près avoir passé mon baccalauréat à La Réunion, je suis parti poursuivre mes études à l’étranger. C’est
donc à Perth, en Australie, que j’ai obtenu mon diplôme professionnel, l’équivalent d’un BTS Tourisme
français. Par la suite, mes nombreux voyages ont favorisé chez moi une certaine ouverture d’esprit et
des connaissances sur de multiples destinations. Arrivé en métropole (en Franche comté) pour rejoindre mon
mari, j’ai eu l’opportunité d’intégrer une agence de voyages membre d’un important réseau national dans
laquelle je suis toujours aujourd’hui conseillère en voyages. Avoir le sens du service, maitriser la vente et la
partie technique de la réservation, savoir garder son calme en toutes circonstances et être à l’écoute du client
sont les qualités essentielles, à mon avis, d’un bon agent de voyages. Ma destination préférée est l’Australie.
L’immensité du territoire, sa diversité, le melting-pot et la gentillesse de la population, avec cette sensation
d’évoluer dans un nouveau monde, m’ont fortement impressionné.
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