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de Gestion
GEA2
Objectifs
Un étudiant en GEA doit être capable de
Comprendre et analyser les besoins en
information de gestion.
Dialoguer avec divers intervenants
(directeur, informaticien).
Contribuer à l’élaboration, l’implantation,
l’exploitation et l’évolution du système
d’information de gestion de l’entreprise.
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Bases de données
et méthode MERISE
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Introduction
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Conception de système
d’information
Exemple
Mise en place d’un système d’information
pour gérer toutes les données
nécessaires au bon fonctionnement d’une
entreprise.
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Remarques
Les mêmes données se présentent avec des
libellés différents (synonymes).
Les mêmes données sont reproduites plusieurs
fois dans des services différents (redondance).
Une même donnée prend parfois des valeurs
différentes. Exemple : adresse facturation dans
le service commercial et dans le service
comptable (polysème).
Un service n’a pas toujours l’ensemble des
données.
Besoin de mémoriser et de traiter des données
de quantité importante.
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Suggestion
Créer une fiche unique par client qui
rassemble toutes les données accessibles
par tous les services.
Gérer toutes les fiches client sur un micro-
ordinateur (en utilisant Access, Oracle…).
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Questions
Quelles sont les données à mémoriser?
Comment minimiser les données
redondantes?
Comment structurer les données et
conserver des liens entre données?
Comment décrire les traitements sur les
données?
consultation,
mise à jour.
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Eléments de réponse
Utilisation d’un Système de Gestion de
Bases de Données Relationnelles (SGBD-R)
exemple : Access.
Méthode de conception d’une Base de
Données,
exemple : Méthode MERISE.
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Système
d’information
et méthode MERISE
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Le SP procède à la régulation et au
contrôle du système opérant en décidant
du comportement de celui-ci.
Système de Pilotage
Informations Décision sur le SO
sur l’état du SO
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Modèle d’une organisation (ou entreprise)
selon la théorie des systèmes :
Système de Pilotage
Système d’Information
Entrée Sortie
Système Opérant
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Fournisseur
Pièces
Atelier Livraison
Client
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I.3. Système Automatisé d’Information (SAI)
Dans un SI, on retrouve
des décisions (homme)
des actions programmées (machine)
partie automatisable du SI.
Un SAI est un sous-système d’un SI dans
lequel toutes les transformations
significatives d’information sont effectuées
par des ordinateurs.
Un SAI permet une conservation et un
traitement automatique des informations.
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II. Conception d’un système
d’information
La conception d’un SI consiste en
une modélisation de l’entreprise (pour une
vision globale : modèle systémique),
une modélisation de ses aspects statiques
(données : entités et association inter-entités);
une modélisation de ses aspects dynamiques
(traitements : opérations déclenchées par des
événements).
Cette conception nécessite une approche
progressive (niveaux d’abstraction).
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a. Niveau conceptuel
A ce niveau, sont représentées
les informations et leurs relations,
les utilisations qui en sont faites et les contraintes associées.
Ce niveau définit les finalités de l’entreprise, c.-à-d. la
réponse à la question « que fait le système? »
C’est le niveau le plus stable, il est invariant.
Recueillir, organiser et structurer l’information
Modèle Conceptuel de Donnée
Modèle Conceptuel de Traitement
Créer l’architecture
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information élémentaire
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II.2. Flux d’information
Une entreprise a besoin d’échanger des
informations entre d’une part, les composants du
SI et d’autre part, entre le SI et l’univers externe.
Ces informations sont portées par des
événements.
Définition : on parle d’un événement lorsque
quelque chose survient et lorsqu’on s’en
aperçoit. Un événement déclenche une
opération.
Exemple :
passation de commande → édition d’un bon de
commande,
arrivée du bon de commande au service commercial
→ consultation du stock, etc.
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II.3. Traitements
Les traitements sont des opérations du SI
déclenchées par l’arrivée d’événements.
Exemple : l’arrivée d’une commande d’un client
déclenchera la mémorisation de celle-ci et la
recherche des produits commandés.
Exemple : l’arrivée de l’événement « Déclaration
de sinistre » déclenche l’opération « Vérifier la
garantie ».
Un traitement peut être manuel ou automatique
dans un SI. Une BD ne s’intéresse qu’à la partie
automatisable du SI.
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II.4. Données
Entité (objet ou individu). Représentation dans
un SI d’un objet de l’entreprise.
Exemple : client, commande, produit, etc.
Association (ou relation). Lien entre les
entités.
Exemple : client passe une commande.
Attribut (propriété ou donnée). Rubrique de
description d’une entité ou d’une association.
Exemple : nom et adresse du client (attribut de
l’entité «client»); date de la commande (attribut
de l’association passation de commande»). 33
Modèle conceptuel
de données (MCD)
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I. Approche intuitive : exemple.
Soit la liste des données recensées dans un
établissement scolaire : adresse de l’élève, matière
enseignée, nombre d’heures, nom de la classe, nom du
professeur, nom de l’élève, prénom de l’élève, note,
numéro de salle.
Soient les règles de gestion :
R1 : à chaque classe est attribuée une et une seule salle.
R2 : chaque matière est enseignée par un et un seul professeur.
R3 : pour chaque classe et chaque matière est défini un nombre
fixe d’heures de cours.
R4 : à chaque élève est attribuée (au plus) une seule note par
matière.
R5 : l’établissement gère les emplois du temps des professeurs
et des élèves ainsi que le contrôle des connaissances.
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adresse de l’élève
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Entité permanente.
Exemple : Client (Nom, Adresse, CA du mois M,
CA du mois M-1)
Entité du type mouvement.
Exemple : Commande (N° Cde, Date Cde)
mémorisée dans le SI et issue de l’événement
«passation de commande».
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Type d’un attribut : alphabétique (A), alpha-
numérique (AN) ou numérique (N).
Format : Entier, réel (xxxxx,xx), date (jj/mm/aa).
Dimension d’un attribut : nombre de
caractères nécessaires pour le coder. Exemple :
Dim(Nom)=10, Dim(CAm)=9.
Nature d’un attribut : un attribut peut être
soit élémentaire (E) soit concaténé (CON) (s’il est
du type AN par exemple).
soit élémentaire (E) soit calculé (CAL) (s’il est du
type N).
signalétique (SIG) ou de situation (SIT) (s’il se
trouve dans une entité permanente).
mouvement (M) (s’il se trouve dans une entité de
type mouvement). 41
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Attribut composé ( attribut concaténé)
exemple : Adresse = {N°}+ {Rue}+ {Code postal}+
{ville}.
Attribut dérivé ( attribut calculé)
exemple : L’âge à partir de la date de naissance.
Valeur d’un attribut : symbole utilisé pour
représenter un fait élémentaire.
Domaine : ensemble des valeurs que peut prendre
un attribut.
Exemples :
Couleur {rouge, orange, jaune, vert, bleu, violet}
Age {x: x>0 et x<120}.
Prix des produits de 1 à 10000€.
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II.2. Occurrences
Occurrences d’une entité : l’entité exprime un type, un
ensemble dont les éléments sont appelés occurrences de
l’entité.
Exemple : l’entité « élève » aura quatre occurrences :
Albert Dupont
James West
Noémie Dupont
Sophia Dali
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Entité Attribut Valeur
Nom Dupont
Prénom Albert
Adresse 3 rue de Voltaire, 54400 Longwy
Entité Attribut
Age 16Valeur
Année d’étude_ Seconde
Nom
etc. … James
Prénom West
Adresse 3 rue de Voltaire, 54400 Longwy
Entité AgeAttribut 16Valeur
Année d’étude_ Seconde
Nom
etc. … Dupont
Prénom Noémie
Adresse 3 rue de Voltaire, 54400 Longwy
Entité Attribut
Age 16Valeur
Année d’étude_ Seconde
Nom
etc. … Dali
Prénom Sophia
Adresse 3 rue de Voltaire, 54400 Longwy
Date de naissance 10/08/1989
Année d’étude Seconde
etc. …
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L’entité et ses propriétés sont schématisés graphiquement comme suit
Nom entité
Nom propriété 1
Nom propriété 2
Dans l’exemple traité :
etc.
Élève
Nom
Prénom
Date de naissance
Adresse
Année d ’étude 46
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Nom Prénom Date de naissance etc.
Dupont Albert 01/06/88 ...
West James 17/02/84 ...
Dupont Noémie 19/07/86 ...
Dali Sophia 10/08/89 ...
Pour distinguer les Dupont, on ajoute un attribut
« Numéro d’élève ».
Numéro d’élève Nom Prénom Date de naissance etc
1 Dupont Albert 01/06/88 ...
2 West James 17/02/84 ...
3 Dupont Noémie 19/07/86 ...
4 Dali Sophia 10/08/89 ...
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L’entité avec ses propriétés (dont l’identifiant)
est schématisée : Nom entité
Identifiant
Nom attribut 1
Nom attribut 2
etc.
Exemple
Elève
N° SS élève Classe
Nom Appartenir
Code Classe
Prénom Désignation
Date naissance N° salle
Adresse
Année d’étude 50
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II.4 Formalisme
Pour les entités
un nom à chaque entité,
les noms de tous les attributs qui la décrivent,
schématisées sous forme d’un rectangle
divisé en deux parties.
Pour les associations
un nom à chaque association,
les noms de tous les attributs qu’elle porte et
des entités qu’elle associe,
schématisées sous forme d’un ovale divisé en
deux parties et relié aux rectangles.
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Exemple 1 : dimension = 2 → association binaire :
Elève
Matière
N° SS élève Avoir pour note
Siglematière
Nom
Prénom note Désignation
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Elève
N° SS élève Matière
Nom_élève Avoir pour note Siglematière
Prénom _élève Désignation_mat
Date_naissance
Adresse
Année_étude
Appartenir
Professeur
Classe Code_prof.
Enseigner
Code Classe Nom_prof.
•Nbre_heures
Désignation_classe Prénom_prof
N° salle Statut_prof
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III.1. Cardinalité
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Avoir pour note
Exemple
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Elève Matière
Dupont Albert Avoir pour note Compta.
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Elève Matière
Avoir pour note
West James Math.
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Elève Avoir pour note Matière
Dupont Noémie Info
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III.2. Règles de gestion
(0,1)
(1,1)
Appartenir
Professeur
(1,n)
Classe
(1,n) (1,n) Code_prof.
Enseigner
Code Classe Nom_prof.
•Nbre_heures
Désignation_classe Prénom_prof
N° salle Statut_prof
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III.3. Contraintes d’intégrité syntaxiques
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III.5. Contrainte d’intégrité fonctionnelle
(ou dépendance fonctionnelle)
III.5.1. Définitions
En mathématiques, la notion de DF entre deux ensemble A et B
exprime le fait qu'à chaque élément a de A correspond un seul
élément b de B.
A B
En Modélisation Conceptuelle des Données sous MERISE, cette
notion de DF, appelée parfois Contrainte d'Intégrité Fonctionnelle
(CIF), s'applique dans les cas suivants :
DF intra-entité : il s'agit d'une DF entre l'identifiant d'une entité et
les autres attributs de l'entité.
DF intra-relation : il existe une DF entre l'identifiant obtenu par
concaténation des identifiants des entités de la collection d'une
association et les éventuels attributs de l'association.
Il existe des "DF triviales" entre l'identifiant de l'association et les
identifiants des entités qu'elle relie.
On appelle collection d'une association la liste des entités liées.
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III.5. Contrainte d’intégrité fonctionnelle
(ou dépendance fonctionnelle)
On dit qu’il existe une DF (dépendance fonctionnelle) entre deux
entités ou attributs A et B, on note A → B, si toute occurrence de A
détermine une seule occurrence de B.
III.5.2. DF entre attributs :
Exemples
Code_client → Nom_client.
N°bon_de_cde+Réf_prod → Qté commandée.
La DF a → b est dite élémentaire si aucune partie de a ne détermine b.
La DF a → b est dite directe (ou non associative) s’il n’existe pas
d’attribut c tel que a → c et c → b.
III.5.3. DF entre entités ou Contrainte d’Intégrité Fonctionnelle :
Exemple : un élève appartient toujours à une et une classe :
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DF
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III.5. Contrainte d’intégrité fonctionnelle
(ou dépendance fonctionnelle)
III.5.4. DF inter-entités via une association binaire
Il existe des DF inter-entités si l'une des cardinalité
maximum de l'association est égale à 1. Dans ce cas, il
est possible d'orienter le lien entre les entités et de
remplacer l'association par une DF.
On parle de DF forte (resp. DF faible) lorsque la
cardinalité minimum de l'entité source de la DF est égale
à 1 (resp. 0).
Exemple : enfant (moins de 16 ans) et classe
ENFANT
N° SS DF CLASSE
Nom 1,1 0,n
N° Classe
Prénom Nom établissement
ENFANT
N° SS DF CLASSE
Nom 0,1 0,n
N° Classe
Prénom Nom établissement 66
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III.5. Contrainte d’intégrité fonctionnelle
(ou dépendance fonctionnelle)
Lorsqu'il existe de part et d'autre d'une association binaire
des cardinalités maximales égales à 1, une règle de
modélisation stipule que l'entité source de la DF est celle
dont les occurrences apparaissent postérieurement.
Exemple : appel de cotisation et le règlement
correspondant.
REGLEMENT
APPEL COTISATION
N° règlement DF
1,1 0,1 N° Classe
Date règlement
Nom établissement
CONTRAT SOUSCRIPTEUR
SOUSCRIRE
N° contrat 1,1 0,n N° souscripteur
Date souscription
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III.5.4. Caractéristiques des DF
Réflexivité : a→a.
Exemple : Réf →Réf.
Projection : a →b+c a →b et a →c.
Exemple : Réf → Design+PU Réf → Design et Réf → PU.
Augmentation : a → b c: a+c → b.
Exemple : Réf → PU Réf+Design → PU.
Additivité : a → b et a → c a → b+c.
Exemple : Réf → PU et Réf → Design Réf → Design+PU.
Transitivité : a → b et b → c a → c.
Exemple : Réf → Code_TVA et Code_TVA → Taux_TVA
Réf → Taux_TVA.
Pseudo-transitivité : a → b et b+c → d a+c →d.
Exemple : Réf → Code_TVA et Code_TVA+PU → Taux_TVA
Réf+PU → Taux_TVA.
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IV. Règles relatives au MCD pour sa
mise au propre
La mise au propre du MCD s'effectue à
travers 3 opérations :
la vérification,
la normalisation,
la décomposition.
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VI.1 La vérification
Règle de non-répétitivité : à toute occurrence de
l'entité ou de l'association correspond au plus une valeur
de tout attribut qui lui est associé.
Règle d'homogénéité : les attributs rattachés à une
entité ou à une association doivent avoir un sens pour
toutes les occurrences de l'entité ou de la association.
Règle de distinguabilité : les occurrences d'une entité
doivent être distinguables. Cela induit la compréhension
de l'entité et se traduit par le choix de l'identifiant.
Règle de normalisation d'une relation : chaque
attribut d'une association doit dépendre
fonctionnellement de la totalité des entités formant la
collection de l'association .
Respect des règles de gestion : les règles de gestion
relatives aux données, dégagées lors de l'étude de
l'existant, doivent avoir été traduites dans le MCD
(cardinalités, etc.). 71
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Quelques erreurs de modélisation
Cas 1 : Attribut répétitif
Professeur
Matricule
Nom
Matière
Professeur Matière
1,n Enseigner
Matricule 1,n Code
Nom Matière
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Quelques erreurs de modélisation
Cas 2 : Attribut sans signification
Personnel
Matricule
Nom
Matière
L'attribut "Matière" ne prend pas de valeur pour une
secrétaire ou un surveillant.
Solution
Personnel
Matricule
Nom
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Quelques erreurs de modélisation
Cas 3 : Dépendance incomplète
Commande Produit
1,n Concerner
N° Bon 1,n Réf
Qté Date
Désign.
P.U.
L'attribut "Date" ne dépend pas du produit et l'attribut "Qté" peut
prendre plusieurs valeurs.
Solution
Commande Produit
1,n Concerner
N° Bon 1,n Réf
Date Qté Désign.
P.U.
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ETUDIANT ETUDIANT
Nom N° étudiant
n'est pas 1FN Nom est 1FN
Prénom
Age Prénom
Adresse Age
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ETUDIANT
Code_Option, N°_étudiant n'est pas 2FN
Nom
Prénom
Nom option
ETUDIANT
est 2FN
N°_étudiant SUIVRE OPTION
Nom 0,n 0,n
Code_option
Prénom Nom option
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ETUDIANT
ETUDIANT
est 3FN
N°_étudiant SUIVRE OPTION
Nom 0,n 0,n
Code_option
Prénom Nom_option
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4ème Forme Normale (4FN) : DF complète (cas de l'identifiant concaténé).
Si une entité a un identifiant concaténé, un des attributs composant
l'identifiant ne doit pas dépendre d'un autre attribut.
Exemple :
RG1 : tout prof enseigne une et une seule matière.
RG2 : toute classe n'a qu'un seul prof par matière.
COURS
Matière, N° classe n'est pas 4FN
N° prof
COURS CLASSE
ENSEIGNER DANS
N° prof
0,n 0,n N° classe est 4FN
Matière N° prof
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1FN : élémentarité des attributs et existence de l'identifiant.
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V. Les étapes pour la construction d'un MCD
L'étude de l'existant
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Autres étapes de la construction d'un MCD
Total …………
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GEA2
En utilisant le schéma de construction détaillé
précédemment, établir le MCD de leur nouvelle base de
données. On suppose que certaines opérations ont déjà
été effectuées :
Recueil des informations (interview du SI existant)
R1 : un client peut passer une ou plusieurs commandes ou ne
passer aucune commande;
R2 : une commande concerner au moins un produit;
R3 : une commande concerne un et un seul client;
R4 : une commande est assurée par un et un seul représentant qui
n’est pas toujours le même pour un client donné.
Construction d'un dictionnaire de données (DD) :
établissement de la liste des attributs à partir des informations
recueillies. Comme le SI actuel est manuel, il n’existe pas
nécessairement des codifications, on imaginera qu’il existe des codes
pour identifier les entités évidentes …
Par exemple, « Cocli » pour CLIENT et « Corep » pour
REPRESENTANT seront créées, on les marquera d’un (*) pour 83
signifier qu’elles n’existent pas encore.
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Le dictionnaire des données (DD)
SIGNIFICATION TYPE (1) LONGUEUR NATURE REGLE DE CALCUL
(2) (3) OU INTEGRITE (4)
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Design PU Date
Qté
CoRep CoCli
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Design PU Date
Qté
CoRep CoCli
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Transformation du GDF en MCD
Règles de transformation
PRODUIT COMMANDE
Ref NoBon
Design Date
PU Qté
CLIENT
REPRESENTANT
CoCli
CoRep NomCli
NomRep RueCli
VilleCli
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Application des règles R2 et R3
PRODUIT COMMANDE
0,n CONCERNER 1,n
Ref NoBon
Design
Qté Date
PU
1,1
1,1
OBTENIR PASSER
0,n
0,n
CLIENT
REPRESENTANT
CoCli
CoRep NomCli
NomRep RueCli
VilleCli
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