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(le sitar)
1° ARGUMENT :
Le Très-Haut a dit :
Tout comme Allah ‘Azawajal a décrété aux croyantes de sauvegarder leur chasteté,
Il a également décidé tout moyen contribuant à cet ordre.
Toute personne douée de raison ne doutera pas un instant que parmi ces moyens
figure la nécessité de couvrir le visage, car son dévoilement incite un regard vers la
femme et à contempler sa beauté, ce qui conduit à commettre le péché.
Aussi, couvrir le visage compte parmi les moyens qui préserve la chasteté. Tout
moyen prend le même statut juridique que la finalité visée.
Par conséquent, si l’objectif est une obligation, le moyen devient également une
obligation, il devient donc obligatoire de couvrir le visage, puisque étant un moyen
menant vers cela.
2° ARGUMENT :
Allah ‘Azawajal a dit :
« …et de ne montrer de leurs atours (zina) que ce qui en paraît » [24 : 31]
a) Ibn Mas’ud (r.a.) a dit : « les atours (zina) sont, par exemple, le pardessus et les
vêtements »
[Ainsi dirent Al-Hassan (al-Basri), Ibn Sirin (Muhammad b.Sirin) et al-Nakha’i (Ibrahim al-
Nakha’i) qu’Allah leur fasse Miséricorde.]
La parole d’ Ibn Mas’ud (r.a.) a été rapporté par plusieurs rapporteurs tels que Al-
Tabarani et Al-Hakim, et que cela a été authentifié par Ibn Abi Hatim, et
l’interprétation d’un compagnon constitue un argument.
Ibn Mas’ud (r.a.) a dit: « Il y a deux sortes de parures (zina) : la parure apparente et
la parure cachée. Celle qui est apparente, ce sont les vêtements, et celle qui est
cachée, c’est le kuhul (matière appliquée sur le contour des yeux) et le visage. Cette
dernière ne peut être montrée qu’au mari et aux hommes considéré comme mahram
(homme interdits au mariage suite à un lien parental) ».
b) En effet, l’utilisation du mot al-Zina (parure) dans la langue arabe indique la parure
apparente et non le visage et les mains. A titre d’exemple, Allah ‘Azawajal dit :
c) Un autre aspect de l’argumentation est que le Tout Puissant a dit : « que ce qui
en paraît » et Il n’a pas dit : « ce qu’elles font apparaître », cela désigne donc ce
qui apparaît contre leur volonté comme, les vêtements.
3° ARGUMENT :
La parole du Très-Haut :
a) Dans la langue arabe, le mot Khimar signifie voile, rideau. D’où le mot khamr qui
signifie alcool car il voile la conscience. Et lorsque l’on dit qu’une femme s’est voilée,
cela signifie qu’elle s’est couverte. Alors, quel sens reste-t-il encore au mot « voilée »
si la femme ne couvre pas la partie faisant face aux gens, en l’occurrence le visage.
Al-Bukhari a rapporté dans son recueil de hadith authentiques que ‘Aicha qu’Allah
l’agrée, a dit : « Qu’Allah fasse miséricorde aux premières femmes immigrées,
car lorsque Allah a révélé : « et qu’elles rabattent leurs voiles sur leurs
poitrines », elles ont déchirée une partie de leurs robes et se sont voilées avec ».
Dans une autres version, elle dit : « Elles ont pris leur manteau et en ont coupé
les rebords et se sont voilée avec ».
Al-Farra’ dit : « Pendant la période d’ignorance, la femme jetait son voile derrière elle
en dévoilant ce qu’il y avait devant. Puis, il leur fut ordonné de se voiler ».
4° ARGUMENT :
La parole du Très-Haut :
Ceci est un ordre divin adressé aux compagnons du Prophète (P.s.l.), pour leur
enseigner les bonnes conduites à tenir en voulant s’adresser aux femmes du
Prophète (Ps.l.). Et cet ordre s’applique à tous les musulmans en cas de dialogue
avec les femmes qui leurs sont étrangères. Remarquez que l’ordre est adressé aux
plus purs et pieux de cette Oumma (communauté) islamique qui sont les
compagnons du Prophète et cela à l’égard des femmes du Prophète (P.s.l.) qui leur
sont interdites en mariage puisqu’Allah les a juridiquement rendues mères de tous
les musulmans jusqu’à ce que la Terre et ses habitant soient hérités par leur
Créateur. Que dire alors de nous aujourd’hui ?
[Source : « Le voile de la femme musulmane, pourquoi ? » Du Cheikh Muhammad Ben
Ahmad Ben Ismail. De l’édition Daroussalam. Titre du livre original : « El Hidjab ; limadha ? »
]
5° ARGUMENT :
La parole d’Allah ‘Azawajal :
« O Prophète, recommande à tes épouses, à tes filles et aux croyantes de
rabattre leurs voiles, sur leurs fronts : elles en seront plus vites reconnues et
exemptes de peines »
[Coran Sourate 33 verset 59]
b) Ibn ‘Abbas (r.a.) a dit : « A celles qui sortent de leurs maisons, parmi les
musulmanes, Allah ordonne de se couvrir les visages par leurs ‘‘jalabibs’’ (qui est un
vêtement long et large tel un abaya) et de ne laisser montrer qu’un seul oeil ». Ceci a
été soutenue par Muhammad Ben Sirine (r.a.). (Source : Tafsir Ibn Kathir, sourate 33
verset 59)
Rappel sur Ibn ‘Abbas (r.a.) : Le Prophète (P.s.l.) considérait Abd Allâh Ibn ‘Abbas
(r.a.) comme un enfant proche de lui. Le Prophète (P.s.l.) fit une invocation pour lui :
" Ô Allah, donne-lui une profonde compréhension de la religion de l'Islam et
instruis-le dans l'explication et l'interprétation des choses". Il y eut ensuite
beaucoup d'occasions où le Prophète (P.s.l.) répéta cette invocation ou prière pour
son cousin et dès lors Abd Allâh Ibn 'Abbas, qu'Allâh l'agrée, comprit que sa vie
devait être vouée à la recherche de l'apprentissage et du savoir. Le Calife 'Omar Ibn
Al-Khattâb, qu'Allah l'agrée, lui demandait souvent conseil pour d'importants
problèmes étatiques et le décrivait comme "le jeune homme de maturité".
Ibn Sirine (r.a.) a dit : « J’ai demandé à Soufiane Ben Al-Hareth Al-Hadrami au sujet
de ce verset : « Recommande à tes épouses, à tes filles et aux croyantes de
rabattre leurs voiles », il m’a répondu : « Il s’agit de voiler et le corps et le visage de
sorte qu’on ne laisse qu’un petit espace à l’œil afin de pouvoir regarder devant lui ».
Quant à Ibn Jarir Al-Tabari (r.a.), en interprétant le même verset, il a dit : « Il s’agit de
la femme croyante qui sort de chez elle et qui doit se couvrir sans laisser à découvert
ni sa chevelure ni son visage à la façon des esclaves, dans le but qu’aucun homme
ne s’expose à elle »
[Tafsir Tabari, t. XXII, p. 33 .]
Il ne faut pas oublier que l’interprétation d’un compagnon est un argument valable.
Le fait de montrer qu’un seul œil vaut en cas de nécessité, lorsque la femme ne peut
voir à travers le voile.
Mais en absence de toute nécessité, comme pour le pardessus (jilbab) de nos jours
à travers lequel les femmes peuvent voir sans laisser apparaître l’œil, il n’y a
nullement de montrer cet œil.
Puis, Il s’adressa aux filles du Prophète (P.s.l.) et après aux autres femmes en disant
:
Le dernier cité s’associe en tout avec son antécédent. Ainsi, il est évident que les
autres catégories de femmes citées dans le même contexte partagent la même règle
que les épouses du prophète (P.s.l.). Si les femmes du Prophète (P.s.l.) sont incitées
à ramener sur elle leur grand voile, c’est-à-dire de cacher leur visage, et cela selon
l’Unanimité des Savants, les autres femmes doivent également suivre le même
ordre.
d) La parole d’Ummu Salama (r.a) indique aussi que le verset fait allusion au voile du
visage :
e) Ce qui renforce cette interprétation du verset, c’est la raison pour la quel il fut
révélé.
En effet certains pervers, certain pervers à l ‘époque harcelaient les femmes
esclaves et laissaient les femmes libres. Mais ils confondaient les deux catégories de
femmes. Alors, Allah ‘Azawajal a ordonné aux femmes du Prophète (P.s.l.) et aux
autres croyantes de mettre le voile afin qu’elles ne soient plus agressées.
f) Il a été rapporté qu’Ibn ‘Abbas (r.a.) fut questionné sur l’interprétation de ce verset.
Alors, il prit le bout de son turban et couvrit son visage en faisant ressortir une partie
de son œil et il dit : « Le voile c’est ainsi », et n’oublions pas qu’Ibn ‘Abbas (r.a.) est
l’érudit de cette communauté et l’exégète du Coran qu’Allah l’agrée.
6° ARGUMENT :
Allah ‘Azawajal a dit :
Cela veut dire qu’il est permis d’enlever ce qui est au dessus du voile. Ceci est
spécifique aux vieilles dames, mais sans exhibition des charmes.
b) Il est clair qu’enlever les vêtements ne veut pas dire qu’elles peuvent se dénuder.
Mais cela signifie qu’elles peuvent dévoiler le visage et les mains.
Les vêtements qu’il est permis aux vieilles femmes d’enlever sont ceux qui couvrent
l’entièreté du corps.
Ceci prouve que cela constitue une exception par rapport à la règle de base qui est
le fait de couvrir tout le corps, y compris le visage. Par rapport à quoi, les vieilles
dames font exception à la règle.
Mais si toute les femmes peuvent à l’origine montrer leur visage et leur mains,
qu’est-ce que les vieilles femmes peuvent montrer d’autre !?
Ceci signifie que la femme ne doit pas frapper avec son pied pour que l’on sache ce
qu’elle cachent comme bracelet de cheville ou autours mis pour ce faire belle pour
l’homme.
Et si la femme n’est pas autorisée à frapper avec ses pieds par peur d’attirer
l’homme par le son des bracelets de cheville et autres, que penser du fait de dévoiler
le visage qui est la partie la plus attirante ?
8° ARGUMENT :
Allah ‘Azawajal a dit :
« Nul grief sur elle au sujet de leurs pères, leurs fils, leurs frères,… » [33 :55]
9° ARGUMENT :
La parole d’Allah ‘Azawajal :
« Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes
d’avant l’Islam (jahiliyya) » [33 :33]
Il faut savoir qu’avant le décret du voile, les femmes dévoilaient leur visage. Ensuite,
elles ont reçu l’ordre de faire le contraire de ce qu’elles faisaient auparavant.