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Chapitre 4: La question politique (L’état et la société)

Introduction : On part de la constations suivante :

« L’homme se réalise dans la société » « L’homme est un animal politique » Aristote

DéfinitionPolitique : Polis= La cité (Athènes). Unité politique que les cités antiques étaient
autonomes. Elles avaient leurs constitutions, armées et leurs économies

C’est une unité qui a sa cohérence. Il s’agit d’une réflexion sur la cohérence de la société. C’est une
réflexion primordial car l’organisation d’une société dépend de la conscience de chaque individu et
à son appartenance à cet ensemble. L’homme prend conscience de se qu’il peut et se qu’il ne peut
pas être dans une société. Le problème est difficile car l’organisation entre les hommes ne sont
spontanément harmonieuses (même plus souvent conflictuelles)

PB : Comment dépasser les conflits qui menacent toute société ?

(La liberté est-elle menacé, ou introuvable ?)


(Comment résoudre le paradoxe, entre la nécessité d’une bonne condition sociale et les
contraintes sociales ?)

Société : désigne des hommes vivant en communauté


État : Ensemble des institutions politiques, juridiques et administratives qui structurent l’état
Gouvernement : Pouvoir exécutif
Nation : la société qui a conscience de son unité, de son histoire et des valeurs concernés.

I- Le problème de la violence dans la société

a) Le caractère doublement scandaleux de la violence

 La violence contrarie les aspirations de l’homme


 L’origine de la violence est l’homme en lui-même
 Il en est à la même fois l’auteur victime
 Il y a deux explications possibles
- La violence est dans l’homme, c’est une agressivité naturelle Freud et T. Hobbes (Phil
uk 18ème)
Toute société est menacée dans sa survie : possible justification d’un autoritarisme

-La violence est expliqué par des institutions mal-faites (Rousseau) réfléchir à des
institutions, la possibilité de réaliser politiquement la justice et la liberté

Rousseau affirme que la liberté est la valeur qui aspire tout homme.
b) La discussion de ses deux hypothèses

On reconnait deux philosophes politiques totalement opposés :

La mauvaise nature de l’homme X La bonté naturelle de l’homme (proposé par Rousseau)

- Peut-on situer la violence d’un seul coté?


- Point commun : L’usage du concept problématique de la nature de l’homme. En effet,
on essaye d’écrire l’homme avant toute organisation sociale. Mais on n’a jamais connu
d’homme qui n’a jamais vécu en société
- Conséquence : On essaye de comprendre les deux cotés

II- Dépassement de la violence : L’état?


a) Le concept d’état
-La résolution du problème de la violence se trouve au dessus des citoyens. Il s’agit de l’état
être aussi l’arbitre des conflits. Il doit restes neutre.

- Le problème est qu’il y a des hommes derrière la gouvernance d’un état. Par conséquent
l’état a tendance à être l’image de ceux qui exercent le pouvoir.
- L’état n’est pas une solution indiscutable au problème de la violence. Il peut exercer une
forme de violence : état dictatorial (censure, répression des artistes)

Selon Max Webber « L’état a le monopole de la violence légitime » (police, armés). Cela


pose des limites à l’usage de la violence car l’état n’est pas une valeur, c’est un moyen de
fonctionnement moderne de la société. (Critique au concept d’état)

b) L’état comme histoire des rapports des forces entre les citoyens

- L’état est la traduction des rapports de force


- Thèse de K. Marx : L’état prétend être impartial, mais le dirigeant suit selon ses intérêts
particuliers. L’état exclusivement politique est purement illusoire (dans le domaine
économique et social). Mais il faut le situer dans une époque où l’état se renforcés par
des guerres. Donc pour l’individu, l’état était beaucoup plus soumit que voulu. On
remarque que l’état peut être un multiplicateur de violence (interrogation).
III- Réflexion sur l’organisation de la société

a) Distinction entre ce qui est et ce qui devrait être

-est C’est ce qu’on constate, l’ordre des faits : des inégalités, des conflits
-Des hommes ne se contentent pas de cette réalité : volonté (espérance des hommes)  ce qui
devrait être
Devrait Point de vue de l’espoir et de l’espérance

b) La notion d’utopie 

-Lieu qui n’existe pas/ lieu parfait. C'est-à-dire l’absence d’un rapport de forces.
-À première vue, on ne voit pas la fonction car il ne s’agit pas de la réalité. Mais, il s’agit d’une lute
contre la fatalité (on ne subit plus les événements).
-C’est construire ce qui devait être Exemple : Pour Platon, les enfants serrait plus conscients si
dés la naissance on les enlève de leurs parents et on le mets dans une gigantesque crèche.

c) La réflexion sur les principes de la société 


-On considère la société telle qu’elle est. RéférenceRousseau (Contrat Social) : Réflexion sur ce
qui est vivre ensemble et essaye de trouver une nouvelle forme de gouvernement, tout en
respectant les valeurs (liberté)
-« L’homme né libre et il est partout dans les fers ». Il constate que quand le pouvoir est dans les
mains d’un seul, le peuple revient à la servitude. Alors le pouvoir doit être à tous, c’est la thèse de
la souveraineté nationale. Intérêt général / les intérêts particuliers

d) Le concept de contrat social


-Il y a chez Rousseau, une référence à la vie de l’homme avant toute société : État de Nature
-Selon Rousseau, l’état de nature désigne la bonté naturelle de l’homme, la société le rend mauvais
-C’est une hypothèse : ‘’l’état de nature n’existe pas, n’a pas existé et n’existera pas’’ c’est une
croyance nécessaire pour passer la notion d’état
-Contrat social est, par définition, un engagement réciproque à respecter la loi qui chez Rousseau
désigne l’expression de l’intérêt générale

e) Le concept de loi
- Lois d’intérêt général : Pas d’exception. Tous les citoyens sont également soumis. Ce n’est pas
une restriction de la liberté, elle définit un espace de liberté. Respect des libertés réciproques.
- C’est l’obéissance à une loi non pas à un mettre (plus d’intérêt particulier).
-C’est lois sont admises après une représentation de la souveraineté du peuple (la chambre des
députés).
-De même, elles ne sont pas toujours basées sur l’intérêt général (idéal)
- Il faut alors distingues l’usage du terme ‘’lois’’ et le concept de lois. (légitimité x égalité)
Ex : Certaines dictatures on aussi le terme ‘’lois’’.
- Séparation des pouvoirs est théorique ex : un ministre qui élu un député
IV- Problèmes internes à l’organisation de la société
a) Problème internes à l’organisation de la société

Si on reconnait de création d’un état structuré politiquement par de loi, ce ne saurait-il une
possible menace à la liberté des personnes?
- La question des limites entre l’autonomie des personnes et l’état ne cessent de
s’opposer : Faut-il plus u moins d’état ?
- Dans le domaine économique, on a 2 thèses: La thèse libérale (Adam Smith) X la thèse
dirigiste

b) Problèmes externes à la société

- Il s’agit des relations internationales (entre les états)


- Pour Rousseau, l’enjeu de la politique consiste à dépasser la loi du plus fort
- À l’échelle d’un état, il y a volonté de faire valoir l’intérêt générale
- On retrouve la loi du plus fort dans les R.I

PB : Peut-on appliquer le concept à l’échelle d’un état à un ensemble de tous les états?
Résolution : Kant idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolite

C’est le fait de la prise de conscience de composer d’un ensemble d’états. Kant expose les raisons
qui nous permettent de penser une solution au problème exposé. Le problème se trouve dans
l’avenir incertain. La solution est simple : la création d’une organisation supérieure aux états :
L’ONU. Mais l’application pratique se révèle difficile…
-C’est le problème de la création d’une constitution civile parfaite, pour régler les R.I

PB : Peut-on concevoir que les états cèdent une partie de leur souveraineté?

c) Problème lié au pouvoir

N’a-t-il pas toujours une part d’arbitraire dans l’exercice du pouvoir ?

Arbitraire : sans raison, correspond à l’intérêt général


Deux cas à distinguer :
1er cas : l’arbitraire dans l’autoritarisme est précisément ce qui le caractérise

2ème cas : Dans un état démocratique, l’arbitraire devient problème La tentation
Exercer le pouvoir est prendre des décisions. Dans la démocratie, elles doivent viser l’intérêt
général. Cela demande une délibération  du temps….
-Dans des situations difficiles où la nécessite de mesures rapides : il est probable que certaines
décisions soit prises par un seul, d’où la tentation de l’arbitraire (abus de pouvoir)
CONCLUSION GÉNÉRALE

- On a analysé et distingué la réalité politique et les principes qui consistent à énoncer ce qui devrait
être.
- Il faut apprendre à discerner et à les relies (ce qui est un principe et ce qui est une réalité)
- La question politique consiste à mettre en évidence, les relations entre les individus dans la société.
Ces relations sont en elles-mêmes problématiques, parce que pour l’individu, la vie en société est
nécessaire, mais elle est vécue comme une contrainte.
- C’est pourquoi il y a toujours une tension politique, dans la mesure où la société représente la
condition de la liberté mais en même temps, elle représente la condition de la liberté mas en même
temps, elle représente une menace d’oppression.
- Deux types de contrat social : Conscience de formation d’une société
HOBBES texte p415 / ROUSSEAU p 417

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