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Support de cours Informatique (pour débutants)

Support de cours Informatique (pour


débutants)
Rémi Gilleron Marc Tommasi Dominique Gonzalez

● Introduction
❍ Le plan du cours
❍ Informatique et Ordinateurs
● Windows, Aide mémoire
❍ Généralités sur l'interface
❍ Gestion de la machine
❍ Gestion des fichiers
❍ Gestion des tâches
● Utiliser un traitement de texte
❍ Structure d'un document
❍ Fonctionnalités d'un traitement de texte
❍ Word
❍ Présentation du logiciel
❍ La saisie d'un texte
❍ Mise en page d'un texte
● Algorithmique
❍ Analyse du problème
❍ Présentation de l'environnement
❍ Structures de programme
❍ Procédures
❍ Ce qu'il faut faire

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Support de cours Informatique (pour débutants)

● Tableur
❍ Qu'est-ce qu'un tableur ?
● Formules : références et fonctions
❍ Références à une cellule
❍ Références à des plages de cellules
❍ Formules et Fonctions
● Listes et Tableaux croisés
❍ Listes
❍ Tableaux croisés dynamiques
● Exercices
● Études de cas
❍ Rémunération de représentants
❍ Crédit
❍ Transport
❍ L'animalerie
❍ Le Pinchonval
❍ La laiterie
❍ Association
❍ Métro

Ce document a été traduit de LATEX par HEVEA et HACHA.

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Introduction

Chapitre 1 Introduction
● Le plan du cours
● Informatique et Ordinateurs

1.1 Le plan du cours


Quatre points sont abordés. 1) Présentation rapide des ordinateurs. 2) Etude d'un traitement de texte et de
ses règles d'utilisation. 3) Présentation succincte de l'algorithmique. 4) Le tableur et une méthode
d'analyse adaptée au tableur.

1.2 Informatique et Ordinateurs


1.2.1 Définition et objectifs
L'informatique est le traitement automatique de l'information. L'information manipulée dans l'entreprise
est dépendante de son activité : pour l'université, ce sont les étudiants, leurs notes, leurs inscriptions, leur
emploi du temps, ... pour une entreprise du secteur industriel, ce sont les produits, leur production, leur
prix, leur stock...

Le traitement automatique implique un traitement qui suit des règles qui peuvent être identifiées et
éventuellement programmées dans un ordinateur.

Les objectifs pour l'entreprise est d'améliorer


1. la production, en réalisant par exemple une automatisation du suivi, du contrôle de production, de
la gestion des stocks.
2. l'administration, par la mémorisation, l'archivage, l'automatisation de la paye, la gestion
commerciale, ...
3. la décision, en permettant des statistiques, des prévisions, des analyses, des rapports...
4. la communication, en offrant le travail en groupe, des aides pour la réalisation de plannings, de
projets, la gestion des courriers...
1.2.2 Evolution des métiers
Puisque l'informatique intervient aujourd'hui dans la plupart des activités de l'entreprise, les employés ont
du ou devront modifier leur façon de travailler et adapter leurs connaissances. Ils doivent prendre
conscience de ce que peut faire la machine pour eux et connaître aussi ses limites. Ceci exige des
connaissances générales sur l'ordinateur et sur les autres dispositifs (imprimantes, réseaux) en tant que
matériels, mais aussi les programmes les plus utilisés et les plus génériques, mais enfin et surtout les
méthodes de résolution de problèmes à l'aide de l'informatique.

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Introduction

L'informatique a aussi entraîné la naissance de nouveaux métiers :


● Les analystes doivent prendre connaissance des problèmes et proposer des solutions informatiques.

● Les développeurs sont chargés de construire un programme à partir de l'analyse menée par les
analystes.
● Les techniciens connaissent les matériels, ils les installent et sont responsables de leur bon
fonctionnement.
Dans les grandes sociétés réalisant de gros projets informatiques, les métiers sont très bien identifiés.
Mais souvent dans les organisations plus modestes, une seule personne peut prendre en charge pour un
même projet toutes les tâches à la fois. Dans tous les cas, dialoguer avec l'informaticien ou parfois s'y
substituer pour des interventions mineures, nécessite la connaissance de son activité.
1.2.3 Les ordinateurs
Jusqu'aux années 90, les ordinateurs dans l'entreprise étaient essentiellement des systèmes de grands
constructeurs, très coûteux, très fermés, peu conviviaux. Ils portaient le nom de MainFrames pour les
plus puissants ou de mini-ordinateurs. Désormais, les micro-ordinateurs (de type PC pour Personal
Computer) remplacent petit à petit ces anciens systèmes.

Nous nous limitons à une présentation des micro-ordinateurs de type PC.

Un ordinateur de type PC est composé d'une unité centrale et de périphériques. On peut résumer leurs
rôles en disant que l'unité centrale effectue les traitements sur les données et que les périphériques
permettent de diffuser, collecter et stocker les données.

1.2.4 L'unité Centrale

L'unité centrale comprend une carte mère et souvent des cartes additionnelles. On retrouve sur la carte
mère le microprocesseur, la mémoire, l'horloge, ..., et sur les cartes additionnelles, des circuits spécialisés
pour le contrôle de périphériques.

Voyons de façon très sommaire le rôle de plusieurs entités de la machine.

L'horloge

L'horloge est le métronome de la machine. Elle cadence les circuits en envoyant un signal régulièrement.
Les actions des éléments, aujourd'hui de plus en plus indépendants, sont synchronisés par l'horloge. La
fréquence de ce signal varie entre 5 MegaHertz (5 millions de signaux par secondes) pour les PC les plus
anciens à plusieurs centaines de millions pour les derniers.

Le microprocesseur

C'est le circuit qui se charge de manipuler les données (i.e. calculer) mais c'est aussi le << chef

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Introduction

d'orchestre >> de la machine. Il pilote et distribue les tâches. Il est caractérisé par la cadence maximale à
laquelle il est capable de travailler, par la taille et le nombre de données qu'il peut manipuler.

On peut tenter d'évaluer les performances d'un microprocesseur en comptant le nombre d'instructions
qu'il est capable d'exécuter en une seconde. Les unités pour ce type d'évaluation sont le MIPS (millions
d'instructions par seconde) pour les calculs entiers et le MFLOPS (millions d'operations flottantes par
seconde) pour les calculs avec virgule.

Malgré tous ces détails, la meilleure façon de comparer la puissance de deux machines est beaucoup plus
pragmatique : il faut les essayer ! Pourquoi ? Parce que le microprocesseur ne fait pas la machine et de
nombreuses autres caractéristiques (notamment la cohérence de l'ensemble) sont très importantes pour la
rapidité.

Voici un petit historique des microprocesseurs équipant les PC, qui n'est certainement pas à jour.

Horloge Puissance Nb transistors Bus Interne Date


MHz MIPS bits
8086 5 0,33 29000 16 78
80286 8 1,2 136000 16 82
80386DX 16 6 275000 32 85
80486DX 25 20 1200000 32 89
80486DX2 50 40 1200000 32 92
Pentium 66 112 3100000 64 93

La mémoire

Du point de vue matériel, il existe trois types de mémoire de travail :

ROM
pour Read Only Memory. Elle est aussi appelée mémoire morte car son contenu est fixé à la
construction et ne peut jamais être modifié.

Elle contient des instructions et données de très bas niveau, c'est-à-dire, très proches du matériel et
donc le plus souvent spécifiques à la machine. Par exemple, elle contient les procédures de
lancement et de test de la machine.

RAM
pour Random Access Memory. Elle est aussi appelée mémoire vive. On peut y stocker et y lire des
informations (données ou programmes), mais ces dernières sont perdues lorsque l'alimentation en
énergie est coupée. Plusieurs déclinaisons se retrouvent dans les catalogues, correspondant encore

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Introduction

à des progrès technologiques (RAM EDO, SRAM, DRAM, SDRAM,...).

Mémoire cache
Le temps d'accès moyen des données dans une mémoire d'ordinateur PC est environ de 60
nanosecondes (ns, 1 ns = 10-9s). Cette lenteur relative pénalise fortement les performances des
machines. C'est la raison pour laquelle les architectures comprennent une mémoire cache ou
anté-mémoire. C'est une mémoire de capacité limitée (de 128 à 512 Ko), mais de performances
élevées (15ns voire 5ns). Elle joue le rôle de tampon ou d'antichambre entre le processeur et la
mémoire. Les données les plus souvent utilisées sont stockées dans ce tampon et sont donc
manipulées avec une grande rapidité.

Capacité des mémoires

L'ordinateur manipule des informations élémentaires de type binaire. L'analogie avec l'électricité est
simple : le courant passe ou ne passe pas. Les deux états sont symbolisés par 0 et 1. Un Bit est cette
information élémentaire 0 ou 1.

Avec un bit, on code donc deux possibilités. Avec deux bits, on code 4=22 possibilités, 00, 01, 10, 11.
Avec trois bits, 8 = 23 possibilités, et ainsi de suite.

Pour coder l'ensemble des caractères, de a à z en majuscule et minuscule, les chiffres, les symboles de
ponctuation, des symboles accentués ou semi-graphiques, on utilise 8 bits. On dispose alors de 28=256
possibilités et donc de 256 caractères possibles1.

Un groupe de 8 bits est appelé Octet et représente un caractère. Un kilo-octet (Ko) représente 210=1024
octets, soit environ 1000 caractères. Un mega-octet (Mo) représente 210=1024 kilo-octets, soit environ 1
million de caractères.
La taille de la RAM des ordinateurs PC d'aujourd'hui est souvent comprise entre 4 et quelques centaines
de Mo.

Les périphériques

Ils participent au stockage, à la communication, à la collecte et à la diffusion de l'information manipulée


par l'unité centrale. Ils sont reconnus et pilotés par des circuits spécialisés de l'unité centrale.

Le clavier, la souris, le CD-ROM ou DVD-ROM sont des périphériques d'entrée. Ils permettent la
collecte d'informations. L'écran, les imprimantes, la table traçante sont des périphériques de sortie. Ils
permettent la diffusion d'informations. Le modem, les lecteurs de disques et de disquettes sont des
périphériques d'entrée et de sortie. L'information navigue entre eux et l'unité centrale dans les deux sens.

Les écrans

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Introduction

Leurs caractéristiques sont la couleur, la taille mesurée par la longueur d'une diagonale en pouces, et leur
définition. La définition est le nombre de points2 qu'il est possible d'afficher. L'écran étant rectangulaire,
on exprime ce nombre par un produit Largeur × Hauteur. Par exemple 1024 × 768

La mémoire nécessaire à la manipulation d'écrans de haute définition est importante. Pour stocker une
image complète, il est nécessaire de disposer de plusieurs Mo de mémoire vidéo.

La carte video, qui dans l'unité centrale pilote l'écran, dans le cas de hautes définitions possède une
mémoire vidéo propre d'au moins 1 Mo. On peut très bien avoir un magnifique (donc très cher) écran et
un affichage lamentable si la carte n'est pas adaptée.

Le disque dur et les lecteurs de disquettes

Ils permettent le stockage d'informations lorsque la machine est éteinte. Ils sont caractérisés par leur
capacité, leur taille, leur rapidité.

Le disque dur est composé de plusieurs disques magnétiques, les plateaux, tournant autour d'un axe
commun. À chaque plateau est associée une tête de lecture. Il est très rapide : le temps d'accès moyen à
une donnée va de 10 à 20 millisecondes, mais toutefois beaucoup moins rapide que la mémoire RAM. Sa
capacité est importante : de 500Mo à plusieurs gigaoctets (Go, 1Go = 1024 Mo).

La capacité des disquettes acceptées par un lecteur est 720Ko pour les disquettes double densité et
1.44Mo pour les disquettes haute densité. On utilise aujourd'hui des disquettes de haute densité
reconnaissables par les deux encoches (les disquettes double densité n'en ont qu'une).

Sur chaque support magnétique, i.e. disque ou disquette, les informations sont enregistrées sur des pistes.
Les pistes sont des cercles concentriques. Pour repérer chaque endroit, des secteurs sont créés sur le
disque lors d'une opération de mise en service appelée formatage. L'accès aux données se fait donc par la
suite grâce à une localisation de type secteur, piste. Sans cette opération de formatage, le disque est
inutilisable. Très souvent les disquettes sont aujourd'hui vendues déjà formatées.

Les lecteurs de CD-ROM et le multimédia

Le CD-ROM est un disque laser (ou disque optique ou encore compact-disc). Il a le même format que les
disques laser audio que vous écoutez sur votre chaîne HIFI. Comme son nom l'indique, le CD-ROM est
un disque qui ne peut qu'être lu (ROM = Read Only Memory), ou plutôt, il ne peut être écrit qu'une fois.
Le CD-ROM a une grande capacité : il peut contenir 600 Mo de données soit environ 600 millions de
caractères.

Le lecteur laser est aujourd'hui nécessaire sur une machine car de plus en plus, les nouveaux logiciels ne
sont diffusés que sur ce support (il faudrait environ 400 disquettes pour stocker ce que peut contenir un
CD-ROM).

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Introduction

Les ordinateurs dits multimédia comportent un lecteur de CD-ROM mais aussi des haut-parleurs, une
carte son et souvent un grand écran associé à une bonne carte graphique (plusieurs Mo de RAM). Les
possibilités de l'ordinateur sont alors étendues à de nouvelles fonctions comme l'écoute de disques
audios, ou la production de sons et de musique de qualité. Des périphériques supplémentaires (et les
logiciels associés) permettent aussi de transformer la machine en télévision, radio ou
téléphone-répondeur...

Les Modems

Les modems sont utilisés pour permettre de transmettre ou recevoir des données numériques par les fils
du téléphone3. Ils sont nécessaires si vous voulez vous connecter à Internet depuis chez vous. Bien qu'on
ait longtemps dit que la vitesse maximale de transmission de données sur les cables du téléphone était de
28800 bits par seconde, il semble aujourd'hui qu'il soit possible d'aller plus vite (56000 bits par seconde).

Les modems vendus se différencient par leur vitesse de transmission maximale des données, et leur
capacité de (dé)comprimer les données et de recevoir des données même lorsque l'ordinateur est éteint.

1
La correspondance entre un caractère et son numéro de code suit une norme internationale. C'est le
code ASCII. La table de correspondance ASCII indique par exemple que le A majuscule a pour
code 65
2
ces points élémentaires sont appelés pixels
3
Le minitel est essentiellement un MODEM

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Windows, Aide mémoire

Chapitre 2 Windows, Aide mémoire


● Généralités sur l'interface
● Gestion de la machine
● Gestion des fichiers
● Gestion des tâches

Windows est un système d'exploitation des machines de type PC. Le système d'exploitation se charge de
:
gérer la machine
i.e. faire fonctionner les périphériques
gérer les fichiers
i.e. copier, modifier, supprimer, etc, des fichiers. Les fichiers sont comme des boîtes qui
contiennent des données ou des programmes.
gérer les tâches
i.e. exécuter un programme, l'arrêter, etc.
L'utilisateur d'un PC agit sur le système d'exploitation par le biais d'une interface. Dans Windows,
l'interface est graphique, basée sur des cadres appelés fenêtres.

2.1 Généralités sur l'interface

2.1.1 Manipulation du clavier


Les touches spéciales :
Echap
(ou ESC) Souvent pour arrêter un traitement.
Entrée ou Return ou Enter
Pour terminer une saisie.
À garder appuyé, en combinaison avec une autre touche
TAB
Tabulation (changement de marge gauche) mais souvent utilisé dans les fenêtres de saisies pour
changer de zone de saisie.
Num Lock ou Verr num
Verrouille ou déverrouille la partie droite du clavier en position chiffres.
CAPS LOCK ou Verr MAJ

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Windows, Aide mémoire

Verrouillage de la touche majuscule.


MAJ, SHIFT
(grosses flèches vers le haut de chaque côté du clavier) Majuscules ou symboles dans la
partie supérieure des touches
CTRL et ALT
Souvent utilisé dans certains programmes (Word, Excel...)
ALT GR
Symbole en partie droite des touches (ex # ou \)
2.1.2 Manipulation de la souris

Click = sélection
Une pression sur le bouton gauche

.9 Avec le bouton gauche, sélectionnez chaque élément sur l'écran. Un élément est sélectionné
lorsqu'il est bleu.

Double Click = action


Deux pressions rapprochées sur le bouton gauche

.9 Avec un double-click, ouvrez le poste de travail et le lecteur D (profs).

Bouton Droit = menu contextuel


Une pression sur le bouton droit.

.9 Avec le bouton droit dans le fond de l'écran, demandez les propriétés et changez de papier peint.
Cliquez avec le bouton gauche sur OK quand votre choix est fait.

2.1.3 Manipulation des fenêtres

Le groupe des trois boutons en haut à droite des fenêtres

La croix
à droite pour fermer définitivement une fenêtre.

Le(s) rectangle(s)
au milieu pour passer ou enlever le mode plein écran. Dans le mode plein-écran, la fenêtre occupe

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Windows, Aide mémoire

tout l'espace disponible.

Le trait
à gauche pour mettre la fenêtre dans la barre des tâches. La fenêtre est fermée momentanément.
Déplacement

Cliquez et maintenez le doigt sur le bouton gauche de la souris sur la barre de titre bleue en haut de la
fenêtre. Déplacez la souris.

Modification de la taille
Placez la souris sur un bord de fenêtre. Dès que le curseur change de forme, maintenez le doigt sur le
bouton gauche de la souris et déplacez la souris. Dans un coin, vous modifiez à la fois la largeur et la
hauteur.

.9 Ouvrez le poste de travail. Basculez en plein écran, rétablissez la taille normale. Changez la position
de la fenêtre. Modifiez sa taille. Fermez la fenêtre du poste de travail.

Ascenseurs
Pour voir les éléments qui ne peuvent pas s'afficher dans la fenêtre par manque de place.

Les flèches permettent un déplacement lent, la partie gris foncé un déplacement rapide, la partie gris
claire, un déplacement par page.

.9 Ouvrez le poste de travail. Ouvrez le disque C. Allez dans le dossier Windows et utilisez les
ascenseurs pour parcourir la liste des fichiers.

2.2 Gestion de la machine


Cette partie du système d'exploitation est visible à travers le panneau de configuration, un dossier qui se
trouve dans le poste de travail.

.9 Regardez ce qui se trouve dans le panneau de configuration. Vous pouvez par exemple vérifier que la
vitesse du double-click de votre souris vous convient.

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Windows, Aide mémoire

2.3 Gestion des fichiers

2.3.1 Organisation

L'organisation des données est la suivante : Les fichiers contiennent les données. Les fichiers sont rangés
dans des dossiers ou dans des lecteurs. Les dossiers sont rangés dans d'autres dossiers ou dans des
lecteurs. Le bureau est votre espace de travail, représenté par votre écran. Le bureau contient le poste de
travail qui contient la liste des lecteurs.

On peut représenter la façon dont sont rangés les fichiers par un graphique arborescent.

Les dossiers et fichiers portent des noms.

Les lecteurs éventuellement disponibles sont : Le lecteur de disquettes, les disques durs, les disques
réseau, le lecteur de CD-ROM. Dans la salle de TP, vous avez un lecteur de disquette (A), un disque dur
(C) et plusieurs disques réseau.

.9 Avec un click du bouton droit sur le lecteur de disquettes, demandez les propriétés et vérifiez la taille
disponible. Si votre disquette n'est pas formatée, demandez d'abord un formatage.

Création, Copie, suppression, déplacement, renommage de dossiers et


2.3.2
fichiers.

Vous pouvez réaliser toutes ces opérations avec la souris, soit avec le << glisser-déposer >> soit avec le
<< copier/couper et coller >> accessible avec le bouton droit de la souris.

Le glisser-déposer
consite à sélectionner un fichier ou dossier puis en maintenant un bouton de souris enfoncé, de le
déplacer à un autre endroit. Le glisser-déposer peut être fait avec le bouton gauche ou droit de la
souris.

Avec le bouton gauche un déplacement est effectué si le dossier ou fichier reste sur le même
lecteur, sinon une copie est effectuée. Avec le bouton droit, un menu apparaît après le déplacement
pour demander quelle opération doit être effectuée.

Le copier/couper et coller
Pour placer un fichier d'un endroit à un autre, il suffit de le copier et le recoller ailleurs. Pour le
déplacer, il faut le couper puis le recoller ailleurs.

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Windows, Aide mémoire

Avec le menu droit, vous pouvez copier/couper et coller supprimer ou renommer des fichiers.
.9 Créer un dossier Essai sur le bureau, faites bouton droit, Nouveau, Dossier. Quand << nouveau dossier
>> s'écrit sur fond bleu, vous pouvez nommer le dossier.

Recopier le dossier sur la disquette. Dans le dossier essai, créez un dossier toto. Supprimez ensuite le
tout.

2.4 Gestion des tâches


Le menu démarrer
permet de lancer des programmes.
La barre des tâches
permet de basculer d'une tâche à une autre.

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Utiliser un traitement de texte

Chapitre 3 Utiliser un traitement de texte


● Structure d'un document
● Fonctionnalités d'un traitement de texte
● Word
● Présentation du logiciel
● La saisie d'un texte
● Mise en page d'un texte

Les traitements de texte sont des outils conçus pour manipuler des textes, des documents. Avant d'en donner une présentation plus détaillée, nous rappelons quelques notions qu'il faut avoir en mémoire pour mieux comprendre et donc mieux utiliser ces outils.

3.1 Structure d'un document


Définir la structure d'un document ne signifie pas définir sa présentation. Sa structure ne dépend que de son sens, sa présentation n'est que l'apparence qu'il prendra.

Par exemple les deux documents de la figure 3.1 ont la même structure (il s'agit en fait du même texte), mais des présentations différentes.

0.6

5em Un titre.
Le titre est suivi de quelques phrases. Le fait d'être un titre ne dépend pas de la présentation, mais fait partie intégrante de la structure du texte.
La notion de paragraphe est elle aussi indépendante de la présentation, ce qui n'est pas le cas, par exemple, de la longueur d'une ligne.

0.6

Un titre.
Le titre est suivi de quelques phrases. Le fait d'être un titre ne dépend pas de la présentation, mais fait partie intégrante de la structure du texte.
La notion de paragraphe est elle aussi indépendante de la présentation, ce qui n'est pas le cas, par exemple, de la longueur d'une ligne.

Figure 3.1 : Différence entre présentation et structure d'un texte

Il y a quatre niveaux conceptuels distincts dans la structure d'un texte, lorsqu'on n'attache aucun sens au texte :
1. le document dans son ensemble : rien de plus à expliquer ;
2. le paragraphe : c'est un bloc, constitué de phrases ; deux paragraphes sont séparés par un retour à la ligne impératif ; un paragraphe peut commencer par un retrait de début de ligne ;
3. la phrase : c'est un groupe de mots (et éventuellement de signes de ponctuation) ; deux phrases sont séparées par un point (simple, d'interrogation, ou d'exclamation) ;
4. le mot : c'est un groupe de lettres ; deux mots sont séparés par un espace ou un signe de ponctuation.
Il faut remarquer que la ligne ne fait pas partie de la structure du document. Elle n'apparaît que dans la mise en page.

Lorsqu'on veut écrire un texte, on s'attache souvent dans un premier temps à trouver un plan, une structure sémantique. La présentation doit aussi refléter cette structure, qui doit, dans un certain sens, être aussi saisie.

On peut alors distinguer trois étapes totalement différentes dans la conception d'un document :
1. l'entrée : saisie, mais cela peut aussi être le chargement depuis un disque ; c'est dans cette partie qu'on définit la structure du document ;
2. la mise en page : on associe une présentation à chaque élément de la structure ; en principe, sauf exceptions, tous les éléments de même type doivent avoir la même présentation ; on parle du style de ces éléments ;
3. la sortie : production d'un document papier (impression) ou sauvegarde sur le disque en vue d'une réutilisation ultérieure.

3.2 Fonctionnalités d'un traitement de texte


Les possibilités d'une application sont souvent appelées : fonctionnalités.

Obtention et Révision des données


Les textes peuvent être obtenus de plusieurs façons. La frappe au clavier (ou saisie) est la plus directe, mais elle n'est pas la plus adaptée si le document préexiste. Si le document a déja été saisi, il a certainement été enregistré dans un fichier1. On peut alors y avoir accès une
nouvelle fois. Si le document est imprimé, on a parfois recours à un scanner et à un logiciel de reconnaissance de caractères. On peut obtenir des textes par le courrier électronique, par une recherche sur Internet, par le biais d'un autre logiciel. Pour généraliser, les textes
peuvent provenir d'autres logiciels que Word. On parle alors d'importations de fichiers de divers formats.

Pour permettre une facilité dans la saisie et la révision des textes, le traitement de texte offre des fonctionnalités de déplacement et de défilement du texte, de sélection, de suppression, toujours relatives aux éléments constitutifs de base, à savoir les caractères, les mots, les
lignes, les phrases...Par exemple, dans Word, vous pouvez vous déplacer de caractère en caractère, de mots en mots etc.

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Utiliser un traitement de texte
Mise en forme d'un document
Pour un caractère, la mise en forme consiste à lui donner une taille, une police (dessin de base des caractères), le mettre en gras ou en italique etc. À chaque élément du texte (caractère, mot, ...) correspond une mise en forme particulière. La mise en forme peut se révéler très
longue pour des documents importants si elle n'est pas pensée et automatisée. Les styles relèvent de l'automatisation de la mise en forme de documents, ils révèlent la structure du document.

Par exemple, il est utile de définir un style qui réduit les marges gauches et droites, met en italique les caractères, aligne à droite les retours à la ligne... pour saisir un recueil de poèmes.

Modification et Vérification
Rechercher tous les Jacques et les remplacer par des Gaston dans votre recueil de poèmes d'adolescent(e)s peut prendre du temps si vous avez aimé Jacques et la poésie. Il est donc intéressant de disposer d'outils qui vous permettent d'effectuer cela sans trop de peine et avec
suffisamment de souplesse pour éviter de faire référence à Gaston Prévert en citant vous sources d'inspiration. Ces outils existent dans les traitements de texte.

Les correcteurs orthographique et grammatical semblent de plus en plus courants même si ils sont souvent très peu << performants >>. La correction grammaticale en particulier est souvent sans intérêt.

Fonctionnalités au niveau du document

Pour des documents plus techniques ou académiques ou simplement plus longs, il sera fatalement nécessaire de gérer, glossaires (un mini dictionnaire qui donne la définition de mots techniques ou inhabituels), index (une table qui donne le numéro de la page où un mot, une
notion est utilisé), tables de matières ou de figures, de contrôler la pagination, la numérotation, le colonnage etc.

Permettre des vues de niveaux différents sur son document est important pour l'homogénéité et la continuité. Le plan vous montre le document en suivant le niveau des titres, cache ou découvre des parties si nécessaire.

Fonctionnalités liées à la diffusion


La première : l'impression. Mais, avec la multiplication des réseaux, on peut maintenant faxer, émettre un courrier électronique, diffuser ou faire circuler à des utilisateurs comme on envoie une note de service ou un document à lire et commenter.

Les traitements de texte se sont adaptés en offrant des fonctionnalités comme par exemple le routage, l'équivalent du coup de stabilo ou de la note en marge, le commentaire.

Vers plus d'automatismes


La lettre de rappel de votre logeuse a peut-être été mûrement réfléchie, mais aux HLM il ne fait pas de doute que de la détection des mauvais payeurs à la mise sous enveloppe, la main de l'homme intervient peu.

Des lettres types, prises comme modèles de document, automatisent les courriers d'entreprise en inscrivant de base le logo, les adresses, les références, la formule de politesse etc.

Le publipostage permet avec un seul texte et une liste de valeurs (par exemple des noms et des adresses) de créer des dizaines de lettres personnalisées. Les sociétés de marketing direct qui m'annoncent chaque semaine que j'ai gagné une voiture, une montre en or et un
voyage aux Caraïbes se servent beaucoup de cette fonctionnalité. D'autant plus que les étiquettes à coller sur les enveloppes peuvent être créées dans le même mouvement sans aucun effort supplémentaire.

Enfin après tout ça, si vous parvenez encore à répéter quotidiennement la même suite de 20 manipulations du clavier et de la souris, c'est que vous n'avez pas encore découvert l'enregistrement de macros-commandes qui permettent justement de remplacer tout cela par un
léger click sur un bouton.

3.3 Word
Word est un traitement de texte wysiwyg2. Vous allez donc pouvoir écrire vos textes facilement, leur donner facilement la présentation que vous désirez, les enluminer facilement, les surcharger facilement, et finir, très facilement, par les rendre illisibles.

La présentation d'un texte imprimé nécessite en effet un minimum de technique et de méthode. Il ne faut jamais perdre de vue qu'un texte imprimé est a priori fait pour être lu, ce qui implique qu'il doit être lisible.

Les utilisateurs débutants d'un traitement de texte (et encore plus pour un traitement de texte performant comme Word) ont tendance à vouloir utiliser le plus possible des possibilités du logiciel. Ce faisant ils pensent le rendre plus agréable. Cela ne fait, en général, que le
rendre difficilement lisible. Vous pouvez allez voir les dernières lignes du 3.6.7 à la page ?? qui, bien qu'un peu caricaturales, vous convaincront que l'abus est nuisible en tout.

Le document que vous êtes en train de lire, même s'il n'a pas la prétention d'atteindre la perfection3, est là pour vous donner les premiers conseils de survie.

3.4 Présentation du logiciel


Vous trouverez à la figure 3.2 la fenêtre de Word telle qu'elle se présente au démarrage.

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Utiliser un traitement de texte

Figure 3.2 : Fenêtre de Word au démarage

Dans cette fenêtre vous pouvez distinguer plusieurs zones.

3.4.1 La barre de titre


Voir figure 3.3. Elle contient, comme son nom l'indique, le titre de la fenêtre : Microsoft Word. Elle contient également le nom du document en cours d'édition (le fichier actuellement ouvert s'appelle Document1 ; un tel nom signifie en général que le document n'a pas
encore été sauvegardé). La barre de titre contient également à droite le bouton de fermeture, ( ) et les boutons de mise en plein écran ( ) et mise en barre de tâche ( ).

Figure 3.3 : Barre de titre de Word

3.4.2 La barre de menu

Voir figure 3.4. Cette barre donne accès aux différents menus : fichier, édition, affiche, insère, format, outils, tableau, écran et ? (aide).

Figure 3.4 : Barre de menu de Word

3.4.3 La barre d'outils

Voir figure 3.6. Elle donne accès aux principaux outils de Word, en particulier :

● les outils d'accès aux fichiers ( ) : nouveau fichier, ouverture d'un document existant, sauvegarde du document ;

● les outils d'impression, de visualisation, de correction orthographique. ( )

● les outils d'édition ( ) : couper, copier, coller, copier une mise en forme ;

● la liste des styles de paragraphe ( ) : permet de choisir le style d'un paragraphe ;

● la liste des polices ( ) : permet de choisir la police des caractères (times, courrier, sans sérif, etc...) ;

● la liste des tailles ( ) : permet de choisir la taille des caractères (le terme officiel est le corps du caractère), exprimée en points ; une taille de 8 à 10 points est une taille normale ;

● les outils de mise en forme des caractères ( ).

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Utiliser un traitement de texte
● les outils de alignement des paragraphes à gauche, à droite, centré, ou justifié ( ) : permettent d'aligner le texte d'un paragraphe (voir figure 3.5).

[t]0.35 [t]0.35
Ce texte est aligné à gauche. Ce texte est aligné à gauche. Ce texte est aligné à gauche. Ce texte est aligné à gauche. Ça c'est sûr. CeCe texte
texte
estest
aligné
aligné
à gauche.
à droite.On
Cenetexte est aligné à droite. Ce texte est aligné à droite. Ça c'est sûr. Ce texte est aligné à droite. Ce texte
peut pas dire le contraire. Ce texte est aligné à gauche. aligné à droite. Ça c'est sûr. Ce texte est aligné à droite.
[t]0.35
[t]0.35 Ce texte est justifié. Ça c'est sûr. Ce texte est justifié. On ne peut pas dire le contraire. Ce texte est justifié. Ce texte est justifié
Ce texte est centré. Ça c'est sûr. Ce texte est centré. On ne peut pas dire le contraire. Ce texte est centré. Ce texte est centré. Ce texte est centré. Ce texte est centré. Ça justifié. Ce texte est justifié. Ça c'est sûr.
c'est sûr.

Figure 3.5 : Exemples d'alignement d'un texte

Figure 3.6 : Barre d'outils de Word

3.4.4 La zone de saisie

Voir figure 3.7. C'est la zone dans laquelle vous taperez votre texte. On trouve sur ses bords la règle (en haut), et les ascenseurs (à droite et en bas).

Figure 3.7 : Zone de saisie de Word

3.4.5 La barre d'état

Voir figure 3.8. Elle vous donne des informations sur le texte, l'occupation mémoire, la position du curseur dans le texte, l'état des touches majuscule et numérique, etc...

Figure 3.8 : Barre d'état de Word

3.5 La saisie d'un texte

3.5.1 La première chose à oublier

On vous a sans doute déjà dit : << C'est comme une machine à écrire. >>

NON ! Un traitement de texte ne doit pas s'utiliser comme une machine à écrire.

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Utiliser un traitement de texte
La caractéristique première de l'utilisation d'un traitement de texte est la frappe au kilomètre. C'est-à-dire que vous ne devez pas aller de vous-même à la ligne en cours de paragraphe. Si vous ne voyez pas pourquoi, retournez lire le paragaphe qui présente la structuration d'un
document, page ??. Vous y comprendrez que le retour à la ligne à un sens particulier : il s'agit du séparateur de paragraphes.

3.5.2 Les << mauvais >> décalages

Une deuxième différence entre la bonne utilisation d'un traitement et la mauvaise4 : il ne faut jamais construire à la main les espacements nécessaires dans un texte. Les espacements en question sont les retraits en début de ligne, les alignements des listes, la séparation entre
deux paragraphes, les espaces permettant l'alignement des éléments d'un tableau, etc. On n'utilisera jamais la touche d'espacement pour produire des décalages horizontaux, on n'utilisera jamais la touche Entrée pour produire des décalages verticaux. Ainsi dans la
figure 3.9, aucun des décalages n'est produit à la main, mais tous sont définis dans la structure du texte.

[h]0.7 Dans ce texte on trouve un tableau :


Marseille 1200,00 F
Brest 800,00 F
Arras 99,00 F
suivi d'une liste :
● le premier élément de la liste peut parfaitement occuper plusieurs lignes sans que l'on doive se préoccuper de l'alignement des marges ;
● tout doit être automatique, sans qu'on ait à calculer soi-même le nombre de caractères à y insérer.

La fin de la liste doit nous ramener au bon endroit.


Et l'espacement vertical ne doit pas être produit manuellement.

Figure 3.9 : Exemples des espacements dans un texte

3.5.3 Règles de typographie

Rappelons ici quelques règles de saisie usuelles pratiquées en dactylographie française5 :


● vous devez saisir un espace :

❍ avant la double ponctuation6 (! ? : ;) ;


❍ avant le % et en général les unités monétaires, kilométriques, etc.
❍ avant les guillemets fermants ( >>) et le tiret lorsqu'il est utilisé en milieu de phrase (--) ;
❍ après >> (et bien sûr après , ; : . ! ?) et tiret7 ;

Remarques :
❍ Certains traitements de texte savent insérer automatiquement les espaces avant les doubles ponctuations, et il est alors inutile de les taper. Vérifiez sur celui que vous utilisez ; il peut parfois s'agir d'un réglage à faire.

❍ Ces règles ne concernent que la ponctuation française. En anglais il n'y a jamais d'espace avant la ponctuation.

● Les parenthèses. La principale question est : << Comment mettre des espaces ? >> La règle est simple : les parenthèses doivent être collées à ce qu'elles entourent ; le bloc ainsi obtenu se comporte comme un mot, c'est-à-dire qu'on mettra des espaces avant ou après ce
bloc, comme s'il s'agissait d'un seul mot. Par exemple :
❍ Ceci est un bon exemple (un exemple, dites-vous ?) d'utilisation des parenthèses.

❍ Ceci est un mauvais exemple ( un exemple, dites-vous ?) d'utilisation des parenthèses.

❍ Ceci est un mauvais exemple (un exemple, dites-vous ? ) d'utilisation des parenthèses.

❍ Ceci est un mauvais exemple (un exemple, dites-vous ?)d'utilisation des parenthèses.

❍ Ceci est un mauvais exemple(un exemple, dites-vous ?) d'utilisation des parenthèses.

● les guillemets français s'écrivent << ainsi >> ; toute autre sorte de guillemets est à prohiber en français (` " ' ` ' `` ,, '') ;

● les nombres ne s'écrivent pas en anglais comme en français : il faut mettre une virgule pour séparer les unités de la partie décimale, exemple : 1,5 km et mettre un blanc insécable pour séparer les tranches de mille comme dans 12 345,678 91.

Ce qui suit est plus particulièrement lié à la présentation du document mais doit être pris en compte dès la saisie :
● les locutions latines sont mises en italique dans le texte en romain (sauf pour cf., etc. et toutes les locutions francisées comme critérium) ;

● les noms propres se composent en petites capitales (mais le prénom reste en romain) soit par exemple : Donald Knuth ;

● ne pas mettre de point entre les lettres des sigles (ratp, sncf...) sauf lorsque ce sigle est peu connu et s'énonce lettre par lettre ;

● le caractère insécable ne s'utilise que pour corriger une coupure malheureuse ; son utilisation systématique ne facilite pas la relecture et est bien souvent sans raison d'être dans les textes courants ; toutefois on pourra l'utiliser entre prénom et nom lorsque le prénom est
abrégé comme dans D. Knuth 8 ;
● les majuscules doivent toujours être accentuées ;

● dans les titres, ne mettre de majuscule qu'à la première lettre du premier mot ; ne pas terminer un titre par un caractère de ponctuation (à l'exception des points d'exclamation et d'interrogation) ;

● dans une énumération simple comme celle-ci (c.-à-d. ne comportant pas plus d'une phrase par élément), vous devez commencer chaque élément par une minuscule et le terminer par un point virgule (sauf le dernier).

3.5.4 Comment bien saisir les séparations dans le texte ?

1. Pour séparer deux paragraphes : jamais avec la touche Entrée. Il faut faire cela en jouant sur la description des paragraphes (voir page ??).
2. Pour faire des décalages horizontaux : jamais avec la touche Espace. A faire dans la description des paragraphes, ou en utilisant les tabulations.

3.6 Mise en page d'un texte

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Utiliser un traitement de texte
3.6.1 Généralités sur la manipulation des caractères

Vous pouvez changer :


1. la police : times, courrier, sans sérif, etc ;
2. le style : gras, italique ou souligné ;
3. la taille : exprimée en points ; une taille de 8 à 10 points est une taille normale.
3.6.2 Généralités sur la manipulation des paragraphes

Les principaux réglages possibles dans la manipulation d'un paragraphe sont :


1. tous les réglages existant sur les caractères (ils s'appliquent alors à tous les caractères du paragraphe) ;
2. la marge gauche, la marge droite et le retrait en début de première ligne ;
3. l'espacement avant, l'espacement après (la hauteur laissée vide avant et après le paragraphe) ;
4. les veuves et orphelins : la façon dont un paragraphe est autorisé à laisser traîner quelques lignes seules en début ou en fin de page, ainsi que la façon dont on doit lier les paragraphes entre eux (par exemple un titre ne doit pas rester seul en bas d'une page alors que le
texte correspondant est en début de page suivante).
Deux cas peuvent se produire lorsqu'on veut donner un certain style (c'est-à-dire une certaine présentation) à un paragraphe :
1. Le texte est court ou comporte un seul paragraphe de ce style : on modifie ce paragraphe, et on passe à autre chose.
2. Le texte comporte plusieurs paragraphes de ce style : ne pas les modifier (taille des caractères, espacement, etc...) un par un ; on modifie un des paragraphes devant avoir cette présentation, on enregistre le style dans la liste des styles, et on utilise cette liste pour définir
le style des autres paragraphes.
On peut également utiliser les styles prédéfinis. S'ils ne vous plaisent vraiment pas, redéfinissez les.
Un des avantages de cette façon de faire : si vous changer d'avis quant à la présentation de ces paragraphes, il suffira de changer le style et tous les paragraphes de ce style seront changés.
3.6.3 Retrait en début de ligne

On peut définir, sur chaque paragraphe, la marge et le retrait en début de première ligne :

La marge est un décalage par rapport au bord gauche du papier de toutes les lignes du paragraphe, sauf la première.

Le retrait en début de première ligne est un décalage par rapport aux autres lignes du paragraphe.

On peut donc définir des textes :


● avec retrait négatif :

[t]0.5 -3em Ceci est un texte avec retrait négatif en début de paragraphe. Ceci est un texte avec retrait négatif en début de paragraphe.

Ceci est un texte avec retrait négatif en début de paragraphe.


● avec retrait positif :
[t]0.5 3em Ceci est un texte avec retrait positif en début de paragraphe. Ceci est un texte avec retrait positif en début de paragraphe.

Ceci est un texte avec retrait positif en début de paragraphe.


● sans retrait :
[t]0.5 Ceci est un texte sans retrait en début de paragraphe. Ceci est un texte sans retrait en début de paragraphe.

Ceci est un texte sans retrait en début de paragraphe.


3.6.4 Pourquoi utiliser les retraits ?

Il peut sembler tentant d'oublier d'utiliser les retraits, en se disant : << cela va aussi bien avec des espaces. >> Eh bien, non ! Cela ne va pas aussi bien. En effet le traitement de texte calcule le positionnement des caractères de façon à réussir proprement les alignements de
fins de lignes. Et il ajuste ce positionnement en jouant sur la largeur des espaces. Ce qui fait que deux lignes différentes, commençant par le même nombre d'espaces, peuvent très bien ne pas commencer au même endroit.

3.6.5 Séparer deux paragraphes

Pour espacer verticalement deux paragraphes, il faut modifier ce que Word appelle l'espacement entre deux paragraphes.

De la même façon que précédemment, il peut sembler plus simple d'utiliser la touche Entrée pour produire des lignes vides qui semblent avoir le même résultat.

Eh bien, non ! D'abord parce qu'il est difficile d'ajuster finement ces espacements. Ensuite parce que cela peut vous amener à avoir des lignes vides en début de page.

3.6.6 Aligner à l'intérieur d'un paragraphe

Par exemple pour faire un tableau.

Il suffit de déclarer des tabulations et d'utiliser la touche Tab pour passer de l'une à l'autre.

3.6.7 Quelques dernières règles de présentation

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Utiliser un traitement de texte

1. N'abusez pas des présentations << exotiques >> : chacun a sa propre conception du beau, qui ne correspond pas forcément à la conception généralement admise du lisible. Votre document doit d'abord être lisible.
2. Dans un texte, ne pas mettre une partie à la fois en italique et << entre guillemets >>.

3. La possibilité de manipuler de nombreuses polices de caractères est un avantage des traitements de texte modernes qui devient vite un inconvénient si on n'applique pas la célèbre formule : << A consommer avec modération >>.

En effet, n'oubliez pas, une fois de plus, que votre document doit d'abord être lisible : la multiplication des polices différentes n'améliore pas forcément la lisibilit . é

1
Souvenez-vous que le fichier est l'unité d'organisation minimale pour bien des applications, de stockage de données sur disque ou disquette.
2
What You See Is What You Get. Type de logiciels, que l'on rencontre de plus en plus, et qui représentent à l'écran exactement ce qui sera imprimé. Avantages : pas (ou peu) de surprises lors de l'impression. Inconvénients : impossibilité de procéder à des réglages fins
(la manipulation à la souris étant moins précise qu'une description numérique).
3
On va essayer quand même !
4
C'est-à-dire comme une machine à écrire.
5
Cette partie est fortement inspirée (pour ne pas dire recopiée) d'un document produit par Bernard Gaulle, Notice d'utilisation du style french multilingue du 10 Avril 1996, livré avec la distribution francisée du logiciel LATEX.

6
Elle est aussi appelée ponctuation haute.
7
il s'agit là du cas général ; vous trouverez aisément de nombreux exemples où il ne faudra pas saisir d'espace après ces caractères de ponctuation.
8
Autre exemple, entre chiffres et unités comme dans : 130 km/h.

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Algorithmique

Chapitre 4 Algorithmique
● Analyse du problème
● Présentation de l'environnement
● Structures de programme
● Procédures
● Ce qu'il faut faire

L'ordinateur effectue des traitements sur des données. L'objectif de cette partie est de se sensibiliser et se
familiariser avec la logique sous-jacente à l'activité de l'ordinateur : la logique des traitements. On
montre à l'aide d'une interface simple, le maniement d'un robot, comment décomposer un problème en
problèmes plus simples et les structures de contrôle du déroulement d'un traitement.

4.1 Analyse du problème


4.1.1 L'algorithmique
L'algorithmique est une suite de raisonnements ou d'opérations qui fournit la solution d'un problème.
Le programme ne sera que la traduction de l'algorithme dans un langage de programmation, c'est-à-dire,
un langage plus simple que le français dans sa syntaxe, sans ambiguités, que la machine peut utiliser et
transformer pour exécuter les actions qu'il peut décrire. Pascal, C, Java, Visual Basic, sont des noms de
langages de programmation.

4.1.2 Réalisation d'un programme et analyse descendante


La résolution d'un problème passe par toute une suite d'étapes :
Enoncé du problème et données

Spécification

Cahier des charges

Analyse

Algorithme

Traduction en langage et édition

Programme Source

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Algorithmique

Compilation

Programme exécutable

Exécution

Résultats

Le travail est ici surtout basé sur l'analyse et l'écriture de l'algorithme.

La réalisation d'un programme passe par l'analyse descendante du problème : il faut réussir à trouver les
actions élémentaires qui, en partant d'un environnement initial, nous conduisent à l'état final. Une fois ces
actions déterminées, il suffit de les traduire dans le langage de programmation choisi.

Durant l'écriture d'un programme, on peut être confronté à 2 types d'erreur :


1. les erreurs syntaxiques : elles se remarquent à la compilation et sont le résultat d'une mauvaise
écriture dans le langage de programmation.
2. les erreurs sémantiques : elles se remarquent à l'exécution et sont le résultat d'une mauvaise
analyse. Ces erreurs sont beaucoup plus graves car elles peuvent se déclencher en cours
d'exploitation du programme.
Pour vous permettre d'éviter les erreurs les plus simples, nous avons mis à votre disposition un logiciel
qui permet de saisir un algorithme sans avoir à connaître la syntaxe d'un langage de programmation.
Ainsi, toutes les erreurs syntaxiques sont évitées. Vous vous concentrerez donc uniquement sur la partie
sémantique de l'écriture d'un programme.

4.2 Présentation de l'environnement


Un robot se déplace dans un domaine rectangulaire de dimensions finies, divisé en cases. Cet espace sera
délimité par une frontiére.

Les cases pourront être vides, marquées ou contenir un trésor. C'est le robot qui dépose éventuellement
des marques pour laisser la trace de son passage, tel le metit poucet.

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Algorithmique

Figure 4.1 : Le robot sur son terrain avec un trésor

Le robot sait réaliser quelques actions élémentaires et faire quelques observations sur son environnement,
appelés des tests.

Actions
❍ Avancer : Le robot avance dans sa direction d'une case. S'il se trouvait devant un mur, le

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Algorithmique

programme s'arrête et vous invective (en principe pas trop méchammment).

❍ ADroite : Le robot tourne d'un quart de tour vers la droite (ou, si vous préférez, dans le
sens des aiguilles d'une montre, ou encore, dans le sens anti-trigonométrique).
❍ DeposerMarque : Le robotdépose une marque à l'endroit où il se trouve.
❍ EnleverMarque : Le robotefface la marque à l'endroit où il se trouve. Si cet
emplacement ne contient pas de marque, cette action ne fait rien.

Tests
❍DevantMur : la réponse est oui s'il se trouve devant un mur, non dans tous les autres cas.
❍ Devant Marque : la réponse est oui s'il se trouve devant une marque, non dans tous les
autres cas.
❍ Sur Marque : la réponse est oui s'il se trouve sur une marque, non dans tous les autres
cas.
Les tests peuvent être combinés avec des opérateurs logiques.
● Le Non inverse la valeur du test. Par exemple Non Devant Mur est vrai si le robot n'est pas
devant un mur.
● Le Et permet de tester deux conditions. Par exemple Devant Mur et Sur Marque est vrai si
le robot est sur une marque et devant un mur. Ce test est faux dans tous les autres cas, c'est-à-dire,
si le robot n'est pas devant un mur ou si le robot n'est pas sur une marque.
● Let Ou permet de tester si au moins une conditions est vraie. Par exemple Devant Mur ou Sur
Marque est vrai si le robot est sur une marque ou devant un mur. Ce test est faux dans tous les
autres cas, c'est-à-dire, si le robot n'est pas devant un mur et si le robot n'est pas sur une marque.

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Algorithmique

Figure 4.2 : La fenêtre de saisie d'un algorithme

Initialisation de l'environnement

Si vous ne précisez rien, le robot est placé au hasard sur le terrain, dans une direction aléatoire. Vous
pouvez lui imposer (dans certaines limites) une position et une orientation initiales.

Attention : vous ne pouvez utiliser ces instructions qu'une seule fois par programme ; vous ne pouvez

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Algorithmique

pas les utiliser après une quelconque action du robot.

Place du tresor
: les valeurs possibles sont : Hasard, UnBord, BordNord, BordSud, UnCoin, BordEst,
BordOuest, CoinNE, CoinNO, CoinSE et CoinSO.

Place du robot
: les valeurs possibles sont : Hasard, UnBord, BordNord, BordSud, BordEst, UnCoin,
BordOuest, CoinNE, CoinNO, CoinSE et CoinSO.

Orientation du robot
: les valeurs possibles sont : Hasard, Nord, Sud, Est et Ouest.

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Algorithmique

Figure 4.3 : La fenêtre de pour la saisie des initialisations

4.3 Structures de programme


Un programme est une suite d'actions. L'exécution du programme correspond à l'éxécution de la suite des
actions qui le compose. Les structures de contrôle indiqueront comment s'organisent les actions dans le
temps, comment elles s'enchaînent.

Il y a 3 types de structures : la séquence, l'alternative et l'itérative.

4.3.1 La séquence
Algorithmique

La séquence est la structure la plus simple que l'on puisse trouver.

L'exécution d'une telle structure correspond à l'exécution des instructions les unes à la suite des autres.
En langage algorithmique, cela donne :

Instruction1
Instruction2
Instruction3
...
InstructionN
On exécute d'abord Instruction1 puis Instruction2, Instruction3,... et enfin
InstructionN.

Exemples et exercices

1. Le robot se trouve dans le coin sud-ouest, orienté vers le nord. Avancer de trois cases.

2. Idem. Avancer de trois cases, tourner à droite, avancer de cinq cases.

3. Idem. Avancer de 3 cases, demi-tour, revenir au départ, demi-tour.

4. Idem. Le robot se promène sur la grille et décrit un carré de quatre cases sur quatre.

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Algorithmique

4.3.2 L'alternative
Algorithmique
L'alternative est une structure qui permet l'exécution d'une action ou d'une séquence d'actions à partir du
moment où une condition est vérifiée.

SI condition
FAIRE
Instruction1
SINON
Instruction2
FIN DU SI
Si la condition condition est vraie, les instructions dans Instruction1 sont exécutées. Dans le cas
contraire, ce sont les instructions dans Instruction2 aui sont exécutées.

La partie SINON n'est pas obligatoire, quand elle n'existe pas et que la condition condition n'est pas
vérifiée, aucun traitement n'est réalisé.

Exemples et exercices
1. Le robot avance si la case devant lui est libre (pas devant un mur).

2. Le robot avance si la case devant lui est libre, sinon il fait demi-tour.

3. Le robot se trouve dans le coin nord-est, orienté vers l'ouest. Le robot doit avancer de deux cases
au plus. Si le robot se trouve devant un trésor lors de son déplacement, il est si content qu'il fait un
tout sur place avant de se jeter dessus.
4.3.3 L'itération
Algorithmique
L'itérative est une structure qui permet l'exécution d'une action ou d'une séquence d'actions tant qu'une
condition est vérifiée.

TANT QUE condition


Instructions
FIN DU TANT QUE
Si la condition condition est vraie, les instructions dans Instructions sont exécutées. Puis, on
retourne tester la condition. Dans le cas contraire, l'itération est terminée. On dit alors que l'on sort de la
boucle.

La condition est toujours évaluée avant de faire le traitement. Donc, si la condition n'est jamais vraie, le

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Algorithmique

traitement n'est jamais effectué.

Exemples et exercices
1. Le robot se trouve dans le coin sud-ouest, orienté vers le nord. Le trésor se trouve sur le bord
ouest. Dirigez le robot pour qu'il atteigne le trésor.
2. Le robot se trouve dans le coin sud-ouest. Aller jusqu'au coin nord-ouest.
3. Idem. Aller jusqu'au coin nord-ouest et retour.
4. Idem. Aller jusqu'au coin nord-est.
5. Le Robot est dans le coin NordOuest. Le trésor est soit dans le coin Nord Est, soit dans le coin Sud
Ouest.

4.4 Procédures
L'écriture de procédures a principalement deux avantages. Elle permet de rendre les algorithmes plus
lisibles, et donc plus faciles à comprendre, à corriger, à modifier ; elle permet de << factoriser >> les
algorithmes et donc de rendre plus courte leur écriture : un morceau d'algorithme qui se répète souvent
peut devenir une procédure qui sera utilisée chaque fois que cela sera nécessaire.

Par exemple, on veut faire faire le tour du terrain au robot partant du coin Nord Ouest, orienté vers l'est.
Il suffit d'écrire l'algorithme suivant :

Tant Que Non Devant Mur


Avancer
Fin du Tant que
A droite
Tant Que Non Devant Mur
Avancer
Fin du Tant que
A droite
Tant Que Non Devant Mur
Avancer
Fin du Tant que
A droite
Tant Que Non Devant Mur
Avancer
Fin du Tant que
A droite
On peut créer une procédure qui dit : << Je vais jusqu'au mur et je tourne à droite >>. Appelons <<
Jusqu'au mur >> cette procédure. Elle s'écrit facilement

Tant Que Non Devant Mur

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Algorithmique

Avancer
Fin du Tant que
A droite
Maintenant, le programme va utiliser la procédure en s'écivant plus simplement de cette façon :

Jusqu'au mur
Jusqu'au mur
Jusqu'au mur
Jusqu'au mur
4.4.1 Exemples et exercices

1. Le robot est dans le coin sud ouest orienté vers le nord. Le trésor est sur le bord sud. Le trouver.
2. Le robot est dans le coin sud ouest orienté vers le nord. Le trésor est sur le bord est. Le trouver.
3. Le robot est dans le coin sud ouest orienté vers le nord. Le trésor est sur un bord. Le trouver.
4. Le robot est sur le bord sud, vers l'est. Faire le tour du terrain.
5. Le robot est placé au hasard. Aller dans un coin, peu importe lequel.
6. Le robot est placé au hasard. Faire le tour du terrain.
7. Le robot est placé au hasard. Le trésor est sur l'un des bord. Le trouver.
8. Le robot est dans un coin, il avance de 5 cases sans rencontrer le mur.
9. Le robot et le trésor sont placés au hasard. Le robot doit trouver le trésor.

4.5 Ce qu'il faut faire


Les exercices sur le robot sont énoncés en vous présentant un cahier des charges. Par exemple : << le
robot se trouve dans un coin, le faire avancer de 3 cases en ligne droite sans qu'il ne rencontre de mur.
>>. Vous devez écrire l'algorithme tel qu'il se présente dans la fenêtre de saisie du logiciel.

Nous insistons sur plusieurs points :


● Il faut respecter la syntaxe et la présentation des algorithmes. Ne pas oublier de mettre en
particulier les ALORS, SINON, FIN DE SI, les TANT QUE et FIN DE TANT QUE. Toutefois,
les abréviations TQ et FIN TQ sont autorisées.

Les décalages vers la droite des instructions (cette opération se nomme << indentation >>) dans
les structures tels que le SI ou le TANT QUE sont nécessaires.
● Tout doit être précisé. Si vous utilisez des procédures, celles-ci doivent être décrites, même si elle
a déjà été décrite en cours ou en TD.

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Tableur

Chapitre 5 Tableur
● Qu'est-ce qu'un tableur ?

5.1 Qu'est-ce qu'un tableur ?


Comme toute application informatique, un tableur permet de saisir des données, de faire des traitements
sur ces données et de les afficher. Les originalités du tableur sont l'organisation des données et les
fonctionnalités de haut niveau mises à disposition de l'utilisateur. Le tableur est très adapté pour
manipuler des chiffres, des listes, pour effectuer des calculs, des statistiques. Il est utilisé dans les
entreprises à des fins de secrétariat, mais aussi comme outil de direction important pour l'aide à la
décision. Relié à des bases de données, il permet d'extraire puis de représenter avantageusement des
informations, d'effectuer des synthèses, des bilans et des simulations qui serviront de bases aux
décideurs.

5.1.1 Organisation
Les composants
Les données (du texte, des nombres, des dates,...) sont stockées dans des cellules. Chaque cellule se
trouve à l'intersection d'une ligne et d'une colonne dans une feuille de calcul. Un classeur est un
ensemble de feuilles de calcul.

Une première approche des références


Chaque élément, classeur, feuille de calcul, ligne, colonne, cellule est désigné par sa référence. La
référence permet d'identifier précisément et sans ambiguïté un élément. Par exemple, les lignes portent
des numéros comme 1,2,3..., les colonnes portent des lettres A,B,C,... et les cellules sont référencées
comme à la bataille navale A1, B6, D3,...

La notion de référence est primordiale dans le tableur. Elle est la base de l'élaboration de formules qui
effectuent des calculs. On a la possibilité de nommer par un nom clair une ou des cellules et de remplacer
ainsi la notation << bataille navale >> assez illisible.

Valeurs, formules, fonctions et formats


Chaque cellule peut contenir une valeur. Cette valeur est soit saisie directement par l'utilisateur ou est le
résultat d'un calcul exprimé par une formule. Une valeur possède un type et est affichée sous un format.
Les types
sont par exemple : des valeurs numériques entières ou décimales, des mots ou des phrases
(appelées en informatique chaînes de caractères), des valeurs logiques (VRAI ou FAUX, appelées

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Tableur

valeurs booléennes en informatique).


Les formules
sont des expressions qui sont évaluées par le tableur et retournent un résultat. Par exemple,
(1+cos(5))*2-1 est une formule (mathématique). Les formules sont bâties avec des fonctions. Dans
ce dernier exemple, cos est une fonction, mais aussi +, * et -. La facilité d'utilisation du tableur
provient aussi du fait qu'on puisse mettre des références de cellules ou d'ensembles de cellules
dans les formules. On peut donc écrire par exemple : (1+cos(A1))*B2-C3. L'expression sera
évaluée avec la valeur contenue dans la cellule A1, la cellule B2 et la cellule C3.
Les formats
sont les attributs des cellules qui permettent de présenter lisiblement les valeurs. On peut citer par
exemple, les formats de date, d'heure, monétaires, pourcentage, mais aussi gras, souligné, italique,
... Il faut remarquer que l'affichage du contenu d'une cellule peut être différent de la valeur
contenue dans cette cellule.
5.1.2 Fonctionnalités
Le tableur est utilisé dans l'entreprise pour l'informatique de gestion (exemples: facturation,
comptabilité,...), la bureautique et l'informatique de décision (exemples : prévisions, prospectives,
analyses,...). Face à une tâche à informatiser, il est important de faire une analyse des besoins afin
d'orienter son choix vers l'outil approprié. La liste des fonctionnalités d'un tableur permet de cerner les
problèmes auxquels il est adapté.

Saisie de données
Saisie directe des contenus des cellules.
L'utilisateur tape directement les données dans les cellules du tableur. Ceci suppose un ensemble
de commandes pour se déplacer dans la feuille, sélectionner des cellules, saisir, modifier des
valeurs ou des formules, ou encore créer des formulaires types et des macros.
Importation de données
depuis d'autres sources (Bases de données, traitements de texte...).

Souvent, l'entreprise possède une base de données où sont rangées les informations relatives à son
activité. Le tableur permet de les lire directement dans la base (sans les ressaisir) pour les
manipuler. (Données externes -- MS query)

Les informations peuvent aussi provenir d'autres logiciels, de l'utilisation d'un scanner ou de
dispositifs industriels. (Importation)
Pour le traitement des données
Stockage des données.
Les feuilles et les classeurs peuvent être enregistrés et servent ainsi de zones de stockage
d'information.
Calculs
mathématiques scientifiques, financiers, statistiques ... sur les nombres, les dates et les heures. Il

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Tableur

existe bon nombre de fonctions prédéfinies qui permettent aisément d'établir des statistiques, faire
des cumuls, (par exemple un compte de résultat ou un bilan).
Résolution de problèmes
(maximisation de gains, minimisation de pertes...). Le tableur permet aussi de trouver les données
qui optimisent ou qui permettent d'atteindre un résultat. Par exemple << Combien dois-je faire de
kilomètres par an avec ma voiture pour qu'une imposition aux frais réels soit avantageuse ? >>
Simulations.
Le tableur permet de faire automatiquement des calculs sur un ensemble de données possibles et
de présenter les résultats obtenus dans chaque cas. Par exemple, supposons qu'une société veuille
lancer une nouvelle gamme de produit, elle construit plusieurs scénarios de ventes et le tableur
calcule quels seraient les éventuels bénéfices ou pertes dans chacun des cas.
Synthèses.
C'est l'ensemble des opérations qui permettent de rassembler plusieurs résultats en un seul. Par
exemple, une société peut construire un bilan de son activité en reprenant chacune des feuilles de
ses représentants.
Analyse.
Le tableur peut participer à l'analyse de données, offrir des outils pour interpréter l'observation
d'ensembles de résultats (traitement d'enquêtes, ...).
Présentation des résultats
La richesse du tableur est aussi de pouvoir présenter sous une forme agréable et publiable les feuilles de
calculs.

Les formats attribués aux cellules sont le premier moyen de parvenir à un document clair. La couleur, les
encadrements, les dessins, permettent de mettre en valeur un tableau.

Un grapheur est associé au tableur et affiche des histogrammes, des camemberts, ... à partir des
informations sur la feuille de calcul.

Le document ainsi constitué peut ensuite être imprimé ou diffusé sur un réseau.

5.1.3 Méthode
Nous présentons dans ce paragraphe une étude de cas très simple pour introduire ce qu'est l'analyse pour
une application qui sera programmée à l'aide d'un tableur.

Énoncé
Une société possède différents représentants. Chacun d'eux est affecté dans un pays. Pour chaque période
de quatre mois, il est nécessaire d'établir pour chacun des représentants une fiche reprenant les ventes,
charges et bénéfices du représentant pour la période et pour chacun des mois de la période. Concevoir
une application permettant de réaliser ceci.

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Tableur

Analyse
Nous allons présenter la méthode pour la conception pour un représentant et une période donnée. Le
problème présenté est ici très simple. Il suffit d'organiser la feuille de calculs, de distinguer ce qui est
calculé de ce qui est saisi, et de donner les formules de calcul pour ce qui est calculé.

Le résultat de l'analyse du problème à traiter avec le tableur est constituée de trois éléments : la maquette
qui est une représentation sur le papier de la feuille de calcul qu'il faut programmer, le dictionnaire des
cellules qui explicite le contenu de chacune des cellules importantes de la feuille et la liste des formules
qui contient les formules associées aux cellules calculées. Pour des applications plus complexes, ceci sera
à faire pour chacune des feuilles de calcul (sauf si elles sont similaires comme pour les représentants de
notre exemple) et le fonctionnement global de l'application serait à expliciter. Des actions peuvent être
automatisées à l'aide de programmes ou macros, dans ce cas, il faudrait également expliciter les
programmes et macros.

Pour notre étude de cas, on obtiendrait :

La maquette
reprend les titres, les étiquettes utiles à la présentation de la feuille.

Le dictionnaire des cellules


doit mentionner les informations suivantes :

Plage de cellules Nom Saisi/Calculé Signification


B1 Pays Saisi Le nom du pays du représentant
B2 Représentant Saisi le nom du représentant
B6:E6 Ventes Saisi les ventes par mois
B7:E7 Charges Saisi les charges par mois
B8:E8 Bénéfices Calculé les bénéfices par mois
F6 Total_Ventes Calculé le total des Ventes
F7 Total_Charges Calculé le total des charges
F8 Total_Bénéfices Calculé le total des bénéfices

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Tableur

La liste des formules


reprend les cellules calculées et donne les formules utilisées pour le calcul.

Plage de cellules Nom Formule


B8:E8 Bénéfices Ventes - Charges
F6 Total_Ventes Somme(Ventes)
F7 Total_Charges Somme(Charges)
F8 Total_Bénéfices Somme(Bénéfices)

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Formules : références et fonctions

Chapitre 6 Formules : références et fonctions


● Références à une cellule
● Références à des plages de cellules
● Formules et Fonctions
Chaque cellule peut recevoir une formule de calcul, l'évaluation de cette formule fournissant une valeur.
C'est cette valeur qui apparaît à l'écran. Pour que le tableur comprenne que le contenu d'une cellule est une
formule, on utilise la convention suivante : une formule commence toujours par le symbole =. Une
formule est un ensemble de calculs effectués à l'aide d'opérateurs (opérateurs arithmétiques usuels + *
-..., opérateurs de comparaison < > =..., etc) et de fonctions sur des données (fonctions statistiques,
financières, mathématiques...). Les données peuvent être inscrites littéralement dans la formule ou peuvent
se trouver dans d'autres cellules. Le mécanisme permettant d'accéder à partir d'une cellule à une valeur se
trouvant dans une autre cellule est appelé référence. Nous allons, dans ce paragraphe, présenter les
références, puis les fonctions et les formules.

6.1 Références à une cellule


Chaque ligne d'une feuille de calcul est repérée par un numéro. Chaque colonne est repérée par une lettre
(de A à Z, puis de AA à AZ, puis de BA à BZ, etc...). Ceci permet de désigner une cellule par une lettre et
un chiffre qui repèrent la colonne et la ligne à l'intersection desquelles elle se trouve.

6.1.1 Référence relative


Considérons l'exemple suivant : on désire disposer 4 multiplications sur la feuille de calcul de la façon
suivante, les produits étant calculés par Excel grâce à des formules adéquates.

Une première solution consiste à écrire soi-même toutes les formules pour calculer les produits, ce qui
donne :

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Formules : références et fonctions

● formule en C6 : =C4 * C5
● formule en F6 : =F4 * F5

● formule en C10 : =C8 * C9

● formule en F10 : =F8 * F9

Autrement dit, il faut taper quatre formules différentes, alors que le principe du calcul est toujours le même
: effectuer le produit de la valeur se trouvant deux lignes au-dessus par la valeur de la cellule se trouvant
immédiatement au-dessus.

Une autre façon de procéder est cependant possible : écrire la première formule dans la cellule C6. Ensuite
on utilise le Copier-Coller. La cellule C6 est copiée puis collée en F6, C10 et F10. Que se passe-t-il lors
d'une opération Coller ? A priori on pourrait s'attendre à ce que la formule soit recopiée telle quelle : on
obtiendrait alors la formule =C4*C5 dans la cellule F6, ce qui n'est pas précisément ce que l'on désirait.
Ce n'est cependant pas ce qui se passe. La formule obtenue en F6 est bien =F4*F5. Pourquoi ?

Cela vient du fait que les références utilisées lors de l'écriture de la formule dans la cellule C6 sont des
références relatives. Ainsi C4 désigne davantage la cellule se trouvant deux lignes plus haut dans la même
colonne (et qui se trouve être la cellule C4 !) que la cellule C4 elle-même. Lorsque cette formule est
recopiée dans le presse-papiers, c'est ce point de vue qui est conservé. Lors du collage dans la cellule F6, la
référence est modifiée pour continuer à désigner la cellule se trouvant deux lignes plus haut dans la même
colonne. Ainsi C4 se transforme en F4 et C5 se transforme en F5, etc... Les formules obtenues sont bien
celles que l'on espérait !

6.1.2 Référence absolue

Considérons maintenant l'exemple suivant : on désire écrire la table de multiplication du nombre se


trouvant dans la cellule E2.

De nouveau, les formules que l'on veut copier dans les cellules B5 à K5 sont toutes du même type : faire le
produit du contenu de la cellule E2 par le contenu de la cellule immédiatement au-dessus. On va donc
écrire cette formule une seule fois dans la cellule B5, puis la recopier dans les cellules suivantes à l'aide du
Copier-Coller.

Si l'on s'en tient à ce que l'on connaît pour l'instant, on est tenté d'écrire simplement la formule =E2*B4
dans la cellule B5. Que se passe-t-il si on recopie cette formule dans la cellule voisine ? Les références
utilisées sont des références relatives, donc lors de la recopie, ces références sont modifiées pour désigner

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Formules : références et fonctions

toujours la même position relative de cellule.

Ainsi, en B5, B4 désigne en réalité la cellule se trouvant à la ligne précédente dans la même colonne.
Après Copier-Coller dans la cellule voisine, la référence est modifiée pour désigner à nouveau la cellule de
la ligne précédente et de la même colonne, ce qui donne C4. C'est bien ce que l'on voulait obtenir.

Examinons maintenant le cas de la référence B2 utilisée dans la formule en B5. Elle désigne en réalité la
cellule se trouvant trois lignes plus haut et trois colonnes à droite. Après Couper-Coller de la formule en
C5, cette référence est modifiée pour désigner la cellule se trouvant dans le même position relative, à
savoir la cellule F2 !

Catastrophe ! Ce n'est pas du tout ce que l'on voulait obtenir ! Comment s'en sortir ? Dans la cellule B5, il
faut utiliser une référence absolue sur la cellule E2. Une telle référence s'obtient en faisant précéder la
lettre de la colonne et le numéro de la ligne par un signe '$' : cela donne l'écriture $E$2. Cette écriture
désigne réellement la cellule E2, et non pas la cellule se trouvant trois lignes plus haut et trois colonnes à
droite. Lors d'une opération de Couper-Coller, la référence n'est pas modifiée.

Finalement, la bonne formule à écrire dans la cellule en B5 est =$E$2*B4. Après recopie en C5, on
obtient la formule =$E$2*C4 (la référence absolue n'est pas modifiée, la référence relative est mise à
jour). Qu'obtiendrait-on après recopie dans la cellule F5 ?

6.1.3 Référence mixte

Une référence absolue désigne de manière absolue la ligne et la colonne de la cellule référencée, ceci se
fait en faisant précéder les références aux ligne et colonne du symbole $ (exemple $E$2) ; une référence
relative, quant à elle, désigne de manière relative la ligne et la colonne de la cellule référencée (exemple
E2).

La référence mixte est un mélange des deux modes de référence vus précédemment. La référence mixte
permet de désigner la ligne de manière absolue et la colonne de manière relative (ou l'inverse) : ainsi écrire
=$C4 dans la cellule D5 référence la cellule située dans la colonne C (référence absolue pour la colonne
par l'utilisation d'un signe $) et dans la ligne précédente (référence relative pour la ligne, pas de signe $
devant le numéro de ligne).

6.1.4 Bilan

Lorsque des calculs similaires ont lieu en plusieurs endroits du tableau, il faut se poser la question de
l'utilisation des références absolues, relatives ou mixtes.
● Si je copie la formule sur une même ligne : est-ce-que la cellule référencée doit se déplacer de la
même façon ? Si oui, la référence sur la colonne doit être relative. Si non, la référence sur la colonne
doit être absolue.

● Si je copie la formule sur une même colonne : est-ce-que la cellule référencée doit se déplacer de la
même façon ? Si oui, la référence sur la ligne doit être relative. Si non, la référence sur la ligne doit

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Formules : références et fonctions

être absolue.
6.1.5 Référence par nom

Au lieu de désigner une cellule par des coordonnées, on peut utiliser un nom, à condition que l'on ait défini
auparavant à quelle cellule se rapporte ce nom. Dans le second exemple, on aurait pu référencer la cellule
E2 par le nom MULTIPLICATEUR. La formule à écrire dans la cellule B5 aurait alors été
=MULTIPLICATEUR*B4.

Pour pouvoir utiliser une référence par nom, deux étapes sont nécessaires :

1. Il faut d'abord affecter un nom à une cellule. Cela se fait en tapant le nom dans la fenêtre d'édition
des noms (voir figure 6.1) ou par l'intermédiaire du menu Insertion/Nom/Définir.
2. On peut ensuite utiliser ce nom pour référencer cette cellule dans une formule. La fenêtre d'édition
des noms permet d'introduire facilement des noms dans les formules.
L'utilisation de la référence par nom procure deux avantages :
● Les formules deviennent plus lisibles : une formule du type =MONTANT_HT*(1+TVA) est bien
plus explicite qu'une formule du type =C2*(1+$D$2) (en supposant que le nom de la cellule C2
est MONTANT_HT et celui de la cellule D2 est TVA).

● En utilisant une référence par nom, la référence absolue de la cellule devient transparente. Si pour
une raison ou pour une autre on est amené à indiquer la TVA dans la cellule B2 (au lieu de la cellule
D2), il suffit de faire porter le nom TVA sur cette nouvelle cellule. Ainsi les cellules utilisant la
référence par nom ne seront pas à modifier au contraire des cellules qui utilisaient la référence
absolue $D$2, qu'il faudrait aller modifier à la main.

6.2 Références à des plages de cellules

6.2.1 Référence absolue et relative


On peut avoir besoin de référencer plusieurs cellules adjacentes pour pouvoir effectuer certains calculs :
pensons par exemple au calcul des notes moyennes d'un élève dans différentes matières.

Le calcul de la moyenne en français se fait sur les notes contenues dans les cellules B3, B4 et B5. Une
première solution serait d'écrire en B7 la formule =MOYENNE(B3;B4;B5) : on énumère toutes les
cellules en séparant chaque référence par le signe << ; >>. Cependant, puisque les cellules référencées
sont adjacentes, on peut écrire plus simplement =MOYENNE(B3:B5). Dans le cas général, pour désigner
un ensemble de cellules adjacentes les unes aux autres et formant une plage rectangulaire, on se contente
de désigner les deux cellules se trouvant aux extrémités haut-gauche et bas-droite de cette plage, en
séparant toutefois la référence à chacune de ces cellules par le signe << : >>. En mode édition de formule,
la désignation d'une plage peut être faite à la souris en sélectionnant la plage.

Si l'on a besoin de référencer des cellules se trouvant dans plusieurs plages (par exemple ici pour calculer
la moyenne générale), il suffit de désigner chaque plage comme précédemment, et de séparer les références

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Formules : références et fonctions

à chaque plage par le signe << ; >>. Ainsi la formule =MOYENNE(B3:B5;D3:D5) signifie : calculer la
moyenne des valeurs se trouvant dans la plage délimitée par les cellules B3 et B5 (utilisation de << : >>
entre B3 et B5) et (utilisation de ';') dans la plage délimitée par les cellules D3 et D5 (utilisation de << :
>> entre D3 et D5). Avec la souris, en mode édition de formule, il suffit de sélectionner les différentes
plages tout en appuyant sur la touche Ctrl.

6.2.2 Noms et plages de cellules

Il est possible de nommer des plages de cellules de la même façon que pour les cellules. Pour expliquer le
comportement des noms dans les formules, nous allons expliciter l'exemple de la figure 6.1.

Figure 6.1 : Exemple d'utilisation des noms

Les noms donnés dans la feuille et les formules sont récapitulées dans le tableau suivant :

nom cellule(s) formule


taux_de_tva C2

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Formules : références et fonctions

prix_ht C5:C11
quantité D5:D11
montant_ht E5:E11 =quantité * prix_ht
montant_ttc F5:F11 =montant_ht*(1+taux_tva)
total_ttc F12 =somme(montant_ttc)

Pour la colonne montant hors taxe, on trouve la formule =quantité*prix_ht. L'opération * effectue
le produit de deux nombres, soit encore le produit de deux cellules. Excel interprète donc cette formule de
la façon suivante : prendre les contenus de deux cellules des deux plages nommées montant_ht et
quantité situées sur une même ligne (car ces plages sont verticales) et les multiplier, ce qui correspond
au résultat attendu. Pour la formule =somme(montant_ttc) contenue dans la cellule de nom
total_ttc, la fonction somme() effectue la somme des contenus d'une plage de cellules, donc le
résultat est la somme des contenus des cellules de la plage de nom total_ttc.

Figure 6.2 : Différence entre =note1+note2 et =somme(note1;note2)

Dans le premier cas, l'opération porte sur des cellules, donc Excel effectue une intersection implicite entre
les plages désignées par leur nom et les lignes lorsque les plages sont verticales (et les colonnes si les
plages sont horizontales). Dans le deuxième cas, la fonction s'applique à une plage de cellules, et donc
l'opération porte sur la plage de cellules désignée.

Un deuxième exemple est celui de la figure 6.2. Dans la colonne de titre total a été écrite la formule
=note1+note2, le résultat est bien le résultat attendu. Pour la colonne de titre totalbis a été écrite la
formule =somme(note1;note2), le résultat est la somme de toutes les cellules contenues dans la
réunion des deux plages note1 et note2.

6.2.3 Portée des noms

Les noms définis peuvent être utilisés dans tout le classeur ce qui signifie qu'un nom est défini pour tout le
classeur. Ceci implique qu'il ne peut exister qu'une seule cellule ou plage de cellules associée à un nom.

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Formules : références et fonctions

Par exemple, le nom taux_de_tva désignera une cellule unique d'une feuille du classeur.

Si nous reprenons l'exemple de l'étude de cas du paragraphe 5.1.3, les feuilles pour les différents
représentants sont identiques. Pour les calculs dans la feuille d'un représentant, on souhaite désigner la
plage B6:E6 par le nom ventes. Ce nom doit être local à la feuille.

On peut commencer par nommer les feuilles des représentants. Par défaut, les feuilles s'appellent Feuil1,
... Pour renommer une feuille, double cliquer sur l'onglet avec son nom, vous pouvez alors la renommer.
Pour définir un nom de cellule local à la feuille, sélectionnez la cellule, dans la fenêtre de saisie des noms,
taper le nom de la feuille suivi d'un ! suivi du nom de la cellule. Par exemple la feuille du représentant
Dupont a pour nom feuildupont, je sélectionne la zone B6:E6, je la nomme
feuildupont!ventes. Pour utiliser cette plage dans la feuille, il suffit alors de la désigner par le nom
ventes, pour utiliser cette plage dans une autre feuille, il suffit alors de la désigner par le nom
feuildupont!ventes.

Une deuxième solution, que nous vous recommandons, consiste à créer la feuille pour un représentant :
créer la maquette, nommer les cellules et plage de cellules, entrer les formules, faire les mises en forme.
Puis, dupliquez cette feuille autant de fois qu'il y de représentants et enfin renommer les feuilles. Lors de la
duplication, les noms seront alors considérés comme locaux à chacune des feuilles.

6.2.4 Organisation et Choix du type de référence à utiliser

Comment choisir tel ou tel mode de référence ? Le choix d'un certain type de référence ne doit pas se faire
au hasard, mais doit résulter d'un minimum de réflexion afin de construire efficacement sa feuille de calcul.
Il faut avoir en tête les principes suivants :

● Les cellules isolées qui contiennent des données fixées doivent être référencées par nom, ce nom
sera choisi pour qu'il décrive le contenu de la cellule (tva, tauxchange, réduction, ...).
● Pour garantir la cohérence de la feuille de calcul, il faut que chaque donnée n'apparaisse qu'une seule
fois. Par exemple, il est hors de question que le montant de la TVA apparaisse dans deux cellules D2
et F6 (Envisagez par exemple le jour où la TVA passe de 18,6% à 20,6% : que se passera-t-il si vous
modifiez la cellule D2 et pas la cellule F6 ? Réponse : la feuille de calcul risque fort de comporter
des résultats incohérents !).

● Attribuer des noms aux plages de cellules à chaque fois que cela est nécessaire et possible. Les
formules sont plus faciles à élaborer, à relire ou à corriger. Les erreurs de références sont moins
courantes avec l'utilisation de noms.

6.3 Formules et Fonctions


Nous avons vu dans les deux paragraphes précédents comment faire référence à des cellules ou à des
plages de cellules. Dans ce paragraphe, nous décrivons les formules qui peuvent être écrites dans un
tableur. Rappelons que le tableur sait que le contenu d'une cellule est une formule si son contenu
commence par le symbole =.

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Formules : références et fonctions

6.3.1 Les expressions


Les expressions arithmétiques
Les expressions arithmétiques sont des expressions construites à l'aide des opérateurs arithmétiques
usuels et de constantes, de références, de fonctions. Les opérateurs disponibles sont :

+ Addition
- (unaire) prendre l'opposé
- (binaire) soustraction
/ division
* multiplication
^ élévation à la puissance

Les règles de priorité usuelles sont respectées. Les parenthèses permettent de modifier les priorités.
Les expressions arithmétiques portent sur des valeurs numériques. Le tableur convertit des valeurs. Il
est du ressort du programmeur de vérifier la correction des expressions.

Des exemples d'expressions arithmétiques sont :

=(B5+$B$2)*5, =ventes-charges, =somme(ventes)/5.

Remarque : Pour le tableur, une date est une valeur numérique. Seul, le format d'affichage permet
de visualiser cette valeur comme une date. Ceci permet d'effectuer des opérations arithmétiques. La
plus utile est la soustraction. Par exemple, si la cellule de nom début contient la valeur
correspondant au 5 Mar 98, la cellule de nom fin contient la valeur correspondant au 18 Mar 98, la
cellule de nom durée qui contient la formule fin-début aura pour valeur 13.

Les expressions conditionnelles


Elles sont construites à l'aide d'opérateurs de comparaison. Ces expressions ont pour résultat une
valeur logique VRAI ou FAUX. Les opérateurs de comparaison sont : = : égal à, > : supérieur
strictement à, >= : supérieur ou égal à, < : inférieur strictement à, <= : inférieur ou égal à, <> :
différent de. Par exemple, l'expression E2 <= 10 aura la valeur VRAI si la valeur contenue dans la
cellule E2 est inférieure ou égale à 10 et la valeur FAUX sinon. On peut combiner des expressions
conditionnelles pour construire des expressions logiques en utilisant les fonctions logiques (ET, OU,
NON). Ceci est étudié dans le paragraphe sur les fonctions logiques.

Les expressions texte


Elles sont construites à l'aide de l'opérateur & qui permet de concaténer (mettre bout à bout) deux
chaînes de caractères. Si la cellule de nom nom contient le texte << Digra >> et la cellule de nom
prénom contient le texte << Omar >>, la cellule contenant la formule =prénom & nom aura pour
valeur le texte << OmarDigra >>, la cellule contenant la formule =prénom & " " & nom aura
pour valeur le texte << Omar Digra >>.
6.3.2 Les fonctions

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Formules : références et fonctions

Les fonctions sont des outils de calcul puissants. Un tableur, Excel en particulier, met à votre disposition
un large éventail de fonctions. Seul un utilisateur professionnel connaît toutes les fonctions et ses
particularités. Vous utiliserez avec profit l'assistant fonction qui peut être appelé par un bouton dans la
barre d'outils, un bouton dans la barre d'outils quand vous êtes en mode édition de formule, ou par l'appel
du menu Insertion/fonction.

Nous ne présentons dans ce paragraphe que les fonctions usuelles. Il faut savoir utiliser l'aide (accessible
facilement à partir de l'assistant fonction) pour rechercher une fonction et connaître son utilisation : sa
syntaxe (comment l'écrire), ses paramètres (à quoi peut-on l'appliquer), son effet, ses restrictions.

La figure 6.3 donne en exemple la page d'aide de la fonction TEXTE.

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Formules : références et fonctions

Figure 6.3 : La page d'aide de TEXTE

Les fonctions de feuille de calcul sont regroupées en différentes catégories (voir figure 6.4).

Figure 6.4 : Catégories de fonctions

Notez que toute fonction est suivie de parenthèses.

Exemples de fonctions de date et d'heure


AUJOURDHUI
Cette fonction renvoie la valeur numérique correspondant à la date du jour ce qui permet d'obtenir la

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Formules : références et fonctions

date du jour en utilisant le format Date. Cette fonction est une fonction sans paramètre (elle n'a pas
d'argument). La syntaxe est AUJOURDHUI().
MOIS
Cette fonction renvoie le numéro du mois qui correspond à la date associée à la valeur numérique
passée en argument. Cette fonction est donc une fonction à un paramètre. La syntaxe est
MOIS(valeurnumérique). Par exemple, si la cellule de nom datecommande contient la
valeur numérique correspondant au 15/02/98, alors MOIS(datecommande) aura la valeur 2.
Exemples de fonctions de texte
MAJUSCULE
Cette fonction renvoie le texte passé en argument en majuscules. La syntaxe est
MAJUSCULE(valeurtexte). Par exemple, MAJUSCULE("bonjour") renvoie <<
BONJOUR >>. Si la cellule de nom nomclient contient la valeur << Dupond >>,
MAJUSCULE(nomclient) renvoie << DUPOND >>.
CNUM
Cette fonction convertit le texte passé en argument en la valeur numérique correspondante. Si le
texte ne peut être converti, la valeur #valeur! est renvoyée. Par exemple, CNUM("1200 F")
renvoie 1200, CNUM("toto") renvoie une erreur.
Exemples de fonctions logiques
Les fonctions logiques permettent de construire des expressions logiques à partir d'expressions
conditionnelles. Ces fonctions sont importantes et nous en donnons ici la liste complète.

ET
Cette fonction renvoie le valeur VRAI si tous ses arguments ont la valeur VRAI, et FAUX sinon.
Cette fonction admet un nombre d'arguments compris entre 1 et 30. La syntaxe est
ET(valeurlogique1;valeurlogique2;...). Par exemple, ET(A1<4;A1>=0) vaut
VRAI si A1 contient la valeur numérique 3, vaut FAUX si A1 contient -1 ou 7.
OU
Cette fonction renvoie le valeur VRAI si l'un au moins des arguments a la valeur VRAI, et FAUX
sinon (c'est-à-dire si tous les arguments ont la valeur FAUX). Cette fonction admet un nombre
d'arguments compris entre 1 et 30. La syntaxe est
OU(valeurlogique1;valeurlogique2;...). Par exemple, OU(A1<7;A1>=10) vaut
VRAI si A1 contient la valeur numérique 3 ou 15, vaut FAUX si A1 contient 8.
NON
Cette fonction renvoie la valeur logique contraire de la valeur logique passée en argument. La
syntaxe est : NON(valeurlogique).
SI
Cette fonction renvoie une valeur ou une autre selon la valeur de vérité d'une expression logique. La
syntaxe est : SI(testlogique;valeursiVRAI;valeursiFAUX). Le premier argument
testlogique doit être une expression logique de résultat VRAI ou FAUX, le deuxième argument
est la valeur retournée par la fonction si l'expression logique a la valeur VRAI, le troisième argument
est la valeur retournée par la fonction si l'expression logique a la valeur FAUX. Par exemple, si la

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Formules : références et fonctions

cellule de nom ventes contient la valeur 1200, si la cellule de nom charges contient la valeur
1500 (respectivement 1000), la formule

SI(ventes>=charges;"excédent";"déficit") renvoie le texte << déficit >>


(respectivement << excédent >>).

Le test logique peut être une expression logique, par exemple :

SI(ET(moyenne>=12;moyenne<14);"assez bien";"autre").

On peut imbriquer les si, par exemple :

SI(moyenne >=12;"a.bien"; SI(moyenne >=10;"honorable";"échec")).


Exemples de fonctions mathématiques
Toutes les fonctions mathématiques et trigonométriques usuelles sont disponibles (SIN, LN, RACINE,...).
ARRONDI
Cette fonction renvoie la valeur numérique donnée comme premier argument arrondie au nombre de
chiffres passé en second argument. La syntaxe est
ARRONDI(valeurnumérique;nombrechiffres). Par exemple, ARRONDI(29,372;2)
vaut 29,37 ; ARRONDI(29,372;1) vaut 29,4 ;

ARRONDI(29,372;0) vaut 29 ; ARRONDI(29,372;-1) vaut 30.


SOMME
Cette fonction renvoie la somme de toutes les valeurs numériques passées en argument. La syntaxe
est : SOMME(argument1;argument2;...). Les arguments peuvent être des valeurs
numériques, mais le plus souvent les arguments seront des références à des plages de cellules. Dans
ce cas, seules les valeurs numériques sont prises en compte dans le calcul de la somme. Un exemple
est donné dans la figure 6.5.

B3 B4 B5 SOMME(notes) MAX(notes) MOYENNE(notes) NB(notes) NBVAL(notes)


07 11 12 30 12 10 3 3
12 abs 14 26 14 13 2 3
15 abs 15 15 15 1 2

Figure 6.5 : fonctions statistiques ; la plage de cellules B3:B5 a pour nom notes

Fonctions statistiques
La plupart des fonctions statistiques sont disponibles (médiane, écart type, variance, ...). Nous ne détaillons
dans ce paragraphe que les fonctions les plus basiques. En général, les arguments seront des références à
des plages de cellules comme pour la fonction SOMME.

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Formules : références et fonctions

MAX
Cette fonction renvoie la plus grande valeur numérique de la liste des arguments. La syntaxe est :
MAX(argument1;argument2;...). Un exemple est donné dans la figure 6.5.
MIN
Comme MAX mais MIN !
MOYENNE
Cette fonction renvoie la moyenne arithmétique des valeurs numériques de la liste sans prendre en
compte les autres valeurs. La syntaxe est : MOYENNE(argument1;argument2;...). Un
exemple est donné dans la figure 6.5.
NB
Cette fonction renvoie le nombre de valeurs numériques dans la liste des arguments. La syntaxe est :
NB(argument1;argument2;...). Un exemple est donné dans la figure 6.5.
NBVAL
Cette fonction renvoie le nombre de cellules non vides (contenant des valeurs numériques ou pas)
dans la liste des arguments. La syntaxe est : NBVAL(argument1;argument2;...). Un
exemple est donné dans la figure 6.5. Pour bien comprendre la différence entre les fonctions NB et
NBVAL, en se référant aux exemples de la figure 6.5, la formule

=SOMME(notes)/NB(notes) permet de calculer la moyenne en ne tenant pas compte des


absences (elles sont justifiées), c'est ce que fait la fonction MOYENNE, la formule

=SOMME(notes)/NBVAL(notes) permet de calculer la moyenne en comptant une absence


comme 0 (les absences ne sont pas justifiées).

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Listes et Tableaux croisés

Chapitre 7 Listes et Tableaux croisés


● Listes
● Tableaux croisés dynamiques

Lorsque l'on manipule des quantités de données importantes telles que des listes de clients, des listes de produits, des résultats de
ventes, il est important de pouvoir synthétiser les données pour servir de base aux décisions. Dans ce chapitre, nous étudions les
fonctionnalités fournies par un tableur pour ce type de traitements.

7.1 Listes
Dans les figures 7.1, 7.2, on présente deux listes. la première liste est une liste d'élèves, la seconde est la liste des catégories
sociaux-professionnelles. Une liste est la mémorisation dans Excel de données organisées, une liste est constituée d'une suite
d'enregistrements. Tous les enregistrements ont la même structure. La structure d'une liste est définie par un certain nombre de
champs. Chaque champ porte un nom qui correspond à l'entête de colonne. Les champs ont une valeur toujours prise dans un type,
c'est-à-dire, l'ensemble de ses valeurs possibles. Dans la liste de la figure 7.1, les champs sont : , Noms, ..., test ; le champ est de type
nombre, le champ Noms est de type caractère, le champ doublant est de type logique.

Figure 7.1 : liste des élèves

Figure 7.2 : La liste des catégories sociaux-professionnelles

7.1.1 Représentation

Il existe deux modes de représentation pour les listes : le mode tableau et le mode grille. On passe d'un mode de représentation à l'autre
en utilisant le menu Données--Grille.

● Le mode tableau est le mode usuel tel qu'il est présenté dans les figures 7.1, 7.2. Un enregistrement correspond alors à une ligne
de la liste.
● Le mode grille présente à l'utilisateur une fiche par enregistrement avec la liste des valeurs de ses champs. Un exemple est donné
dans la figure 7.3.

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Listes et Tableaux croisés

Figure 7.3 : Représentation sous forme de grille

7.1.2 Opérations

Les opérations permises sont souvent indépendantes du mode de représentation choisi.

Parcourir/Rechercher
En mode tableau, on parcourt la liste à l'aide des touches de déplacement ou des ascenseurs ; pour rechercher, on peut utiliser le
menu Édition--Rechercher. En mode grille, on parcourt la liste à l'aide des boutons Précédente et Suivante ou des
ascenseurs ; pour rechercher, on précise les critères de recherche après l'appui sur le bouton Critères.

Ajouter/Supprimer/Modifier
des enregistrements. Dans le mode tableau, ces actions sont réalisées par des actions sur les lignes ou les cellules. Pour ajouter
un enregistrement, il suffit d'insérer une ligne, puis de renseigner les cellules. Il est conseillé d'insérer plutôt que d'ajouter une
nouvelle ligne. En effet, lors de l'insertion d'une ligne, la taille de la liste est modifiée, et si vous avez nommé votre liste, le nom
portera maintenant sur la liste avec le nouvel enregistrement compris. Supprimer un enregistrement consiste à supprimer une
ligne. Modifier un enregistrement consiste à modifier les contenus des cellules de la ligne. Dans le mode grille, ces opérations
sont facilitées à l'aide de boutons : Nouvelle pour Ajouter, Supprimer pour supprimer, les modifications sont faites dans la
grille, on peut annuler une modification à l'aide du bouton Rétablir.

Trier
les enregistrements. On peut classer les enregistrements dans différents ordres. Un ordre est défini en précisant des critères de
tri. Par exemple, la liste des personnes peut être triée dans l'ordre alphabétique des noms,

le critère de tri est :


numéro champ ordre
1 Nom croissant

On peut également souhaiter un affichage dans l'ordre des CSP. Comme il existe plusieurs élèves de même CSP, on souhaite que
ces élèves soient classés dans l'ordre alphabétique.

le critère de tri est :


numéro champ ordre
1 CSP croissant
2 Nom croissant

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Listes et Tableaux croisés

Enfin, si on souhaite visualiser la liste dans l'ordre de mérite dans les résultats aux tests,

le critère de tri est :


numéro champ ordre
1 test décroissant

Pour appliquer un tri, il suffit de se placer n'importe où dans la liste et d'utiliser le menu Données--Trier.

Spécifications : vous devez préciser la zone de liste par son nom ou par les références à la plage de cellules et préciser les
critères de tri comme dans les exemples précédents.

Filtrer/Extraire
Filtrer consiste à ne faire apparaître dans la liste que les enregistrements vérifiant certains critères. Extraire consiste à recopier la
sous-liste des enregistrements vérifiant certains critères à un autre endroit dans le classeur. On peut filtrer à l'aide des filtres
automatiques ou des filtres élaborés, on peut extraire à l'aide des filtres élaborés.

Figure 7.4 : liste des élèves de 11 ans

Filtres automatiques
On utilise le menu Données--Filtrer et le sous menu filtre automatique. On peut alors filtrer sur les
différents champs. Par exemple, on souhaite ne voir apparaître que la liste des élèves de 11 ans, on filtre alors sur le
champ age,

le critère de filtre est :


age
11

Le résultat obtenu est présenté dans la figure 7.4. Lorsqu'on filtre sur plusieurs colonnes, on filtre selon la conjonction des
critères. Par exemple, si on filtre sur le champ age les élèves de 11 ans et sur le champ sexe les élèves de sexe masculin,
on obtient la liste des élèves de 11 ans de sexe masculin,

le critère de filtre est :


age sexe
11 M

Filtres élaborés
Les filtres élaborés permettent de faire des filtres qui ne peuvent être réalisés à l'aide de l'outil Filtre automatique. Ce sont
les filtres pour lesquels les critères de filtre contiennent des disjonctions (des ou) ou contiennent des expressions
calculées. Ils permettent également de réaliser des extractions. Par exemple, on souhaite extraire la liste des les élèves de
10 ans ayant plus de 12 au test avec les élèves doublants. Cet exemple est développé dans le paragraphe suivant, le

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Listes et Tableaux croisés
résultat est présenté dans la figure 7.5.

Spécifications des filtres :


il faut préciser la zone source (le nom ou les références de la plage contenant la liste), la zone de critères (le nom ou les
références de la plage contenant les critères de filtre, la zone de destination (la cellule à partir de laquelle on va ranger la
liste). Dans la définition des critères, on utilise la convention suivante : les critères sur une même ligne correspondent à
une conjonction, les critères sur une ligne différente à une disjonction. Sur notre exemple, on aurait :

■ zone source : listeélèves (nom donné à la liste)


■ zone de critères : zonecritères (nom donné à la plage contenant les critères)
■ zone destination : résultat!A1 (à partir de la première cellule d'une feuille résultat du classeur)
■ critères : le critère de filtre est :
doublant age test
VRAI
10 ≥ 12

Figure 7.5 : liste des élèves doublant ou de plus de 10 ans avec plus de 12 au test

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Listes et Tableaux croisés

Figure 7.6 : moyenne par âge

Sous-totaux
Les sous-totaux permettent d'ajouter à la liste des lignes récapitulatrices, par exemple un décompte, une moyenne, une somme.
Les sous-totaux portent sur des groupes. Un groupe est formé par des suites d'enregistrements pour lesquels la valeur d'un
champ est identique.

Avertissement : pour que les groupes soient correctement formés, il faut préalablement trier sur le champ sur lequel doit porter
le groupe. Pour faire des sous-totaux, on utilise le menu Données--Sous-totaux. Les fonctions de synthèse les plus
courantes sont : Moyenne, Somme, Nb, Nbval, Min, Max. Par exemple, si on souhaite effectuer la moyenne au test pour chacune
des tranches d'âge, on trie par âge puis on demande d'effectuer l'opération sous-total avec la fonction moyenne sur le champ
test à chaque changement d'âge. Le résultat est présenté en figure 7.6. Si on souhaite obtenir l'effectif du nombre d'élèves par
tranche d'âge et par sexe, on trie par âge et par sexe puis on demande d'effectuer l'opération sous-total avec la fonction nbval
sur le champ test à chaque changement de sexe. Le résultat est présenté en figure 7.7.

Spécifications de sous-totaux : vous devez préciser la zone source, définir les groupes et donc les critères de tri, préciser la
fonction de synthèse utilisée parmi les fonctions Moyenne, Somme, Nb, Nbval, Min, Max et les champs sur lesquels
s'appliquent ces fonctions.

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Listes et Tableaux croisés

Figure 7.7 : effectifs par âge et par sexe

7.2 Tableaux croisés dynamiques

7.2.1 Qu'est-ce que c'est ?

Les tableaux croisés permettent de synthétiser des données en regroupant des résultats sous forme de tableaux en fonction de différents
critères. Une entreprise effectuera par exemple des études de ventes de produit par produit, par gamme de produit, par gamme de
produit par région... Les tableaux croisés Excel permettent de synthétiser des données provenant de une ou plusieurs listes. On peut
facilement retirer ou ajouter des critères, ils peuvent être réactualisés lorsque les données d'origine sont modifiées. Les exemples
présentés dans cette section utilisent la liste des élèves de la section précédente.

Le premier exemple consiste à calculer la moyenne au test par CSP. Le tableau résultat est présenté dans la figure 7.8.

Les critères sont :


champ ligne : csp
champ valeur : test
opération : Moyenne

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Listes et Tableaux croisés

Figure 7.8 : moyenne par csp

On peut également souhaiter voir l'influence de la csp et du sexe sur les résultats au test. Le tableau résultat est présenté dans la
figure 7.9.

Les critères sont :


champ ligne : csp
champ colonne : sexe
champ valeur : test
opération : Moyenne

Figure 7.9 : moyenne par csp et par sexe

On souhaite maintenant connaître les effectifs d'élèves par âge, par sexe selon qu'ils soient doublant ou non. Le tableau résultat est
présenté dans la figure 7.10.

Les critères sont :


champ ligne : age
doublant
champ colonne : sexe
champ valeur :
opération : Nbval

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Listes et Tableaux croisés

Figure 7.10 : effectifs par âge, par sexe, doublant ou non

Enfin, on souhaite maintenant connaître l'influence du sexe et d'être doublant sur les résultats aux tests pour chaque âge. Le tableau
résultat est présenté dans la figure 7.11.

Les critères sont :


champ page : age
champ ligne : sexe
champ colonne : doublant
champ valeur : test
opération : Moyenne

Figure 7.11 : moyennes au test par sexe et doublant pour chaque âge ; l'âge de 9 ans a été choisi

Pour créer un tableau croisé, il faut utiliser le menu Données--Trier.

Spécifications : vous devez préciser :

● la zone source : la zone de liste par son nom ou par les références à la plage de cellules,
● la zone destination : la feuille dans laquelle sera placé le tableau résultat,
● les champs de page,
● les champs de ligne,

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Listes et Tableaux croisés
● les champs de colonne,
● les champs valeurs et les opérations de synthèse associées.
7.2.2 Que peut on faire ensuite ?

La barre d'outils des TCD (Tableaux croisés dynamiques),

montre les actions possibles sur un TCD construit. Pour réaliser ces actions il est d'abord nécessaire de se placer dans un TCD
construit.

Actualiser
Si les données d'origine, c'est-à-dire les données contenues dans la liste, ont changé, le TCD peut être recalculé avec cette action.
Assistant
On lance l'assistant pour permettre de modifier le TCD.
Champ dynamique
Si la sélection est sur:
Une valeur
(au milieu du tableau) on peut modifier l'opération de synthèse. On peut ajouter ou supprimer un champ valeur.
un élément ou un champ de ligne ou de colonne
on peut modifier les sous-totaux, ou masquer des éléments.

Grouper ou dissocier
cela concerne les éléments en ligne ou en colonne ou en page. C'est très intéressant surtout s'il y en beaucoup. Exemple : des
dates, des notes, des sommes.

On peut grouper de deux façons :


automatique
on donne une base et un incrément (exemple : le CA est présenté à partir de 0 puis de kilofrancs en kilofrancs) ou dans le
cas de dates ou d'heures on regroupe par minute, heure...mois, trimestre, année, ...
par sélection
On sélectionne à la souris les champs que l'on veut regrouper.
Afficher des détails
Comment a-t-on obtenu ce résultat ?

On sélectionne une valeur du TCD (synthétisée) Excel construit une nouvelle feuille de calcul montrant tous les élements qui ont
contribué au résultat.

On sélectionne un élément en ligne ou colonne, on peut afficher pour cet élément des éléments d'autres champs.

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Exercices

Chapitre 8 Exercices
Exercice 1 La cellule A1 contient la valeur 125.

1. La cellule B1 contient la formule =A1+15. On recopie B1 dans les cellules e la plage B1:C2.
Que contiennent les cellules de B1 à C2 ? Donnez à la fois la formule et la valeur.
2. Même question si la cellule B1 contient la formule =$A1+15.
3. Même question si la cellule B1 contient la formule =A$1-10.
Mêmes questions si A1 contient la valeur correspondant à la date du 2/3/98.

Exercice 2 Des notes de 0 à 10 sont contenues dans la plage A2:A12 nommée Note. Les cellules de
B1 à L1 contiennent les 11 premiers entiers : B1 contient 0, C1 contient 1, D1 contient 2, ...,L1 contient
10. Dans la cellule B2 on écrit =SI(ET(Note>=B$1;Note<B$1+1);1;0). On recopie cette
formule dans la plage B2:L12. Dans la cellule B13 on écrit =SOMME(B2:B12) qu'on recopie de C13
jusqu'en L13.

1. Quelle est la formule contenue en G8 ? en H13 ?


2. Avec les notes du tableau ci-dessous, quelle est la valeur affichée en B2, en D3, en J4 puis en
F13 ?
A BCDEFGHIJK L
1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
2 4
3 2
4 8,25
5 4,5
6 4,2
7 7
8 1,5
9 0,5
10 9
11 3
12 2,5
13

Exercice 3

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Exercices

La plage A2:B21 contient deux séries de 20 notes. La plage C22:D22 contient 2 moyennes. On
souhaite remplir la plage C2:D21 de la façon suivante : Une cellule de la colonne C2:C21 contient
VRAI si la valeur contenue dans la colonne A2:A21 est dans un intervalle de 20% autour de la moyenne
contenue en C22 et FAUX sinon ; de même pour les colonnes D2:D21, B2:B21 et la moyenne
contenue en D22. Un exemple est proposé dans la figure 8.1.

Utilisation des références

1. Pour chaque formule ci-dessous écrite en C2, puis recopiée en C2:D21 :


❍ donnez les formules contenues dans les cellules C3, D2, D3,

❍ donnez les valeurs contenues dans les cellules C2, C3, D2,D3.

. C2=OU(A$2<20%*C$22;A$2>-20%*C$22).
b. C2=ET($A2>0,8*$C$22;A2<1,2*$C$22).

2. Donnez une formule avec des références à écrire en C2 qui copiée dans la plage C2:D21 permet
de résoudre le problème posé.
Utilisation des noms
On suppose que les plages sont nommées de la façon suivante : Note1=A2:A21, Note2=B2:B21,
Moyenne=C22:D22. Donner les formules avec des noms pour résoudre le problème posé.

A B C D
1 note 1 note 2 calcul 1 calcul 2
2 05 10 FAUX VRAI
3 14 14 VRAI FAUX
: : : : :
21 09 07 FAUX FAUX
22 12,5 11

Figure 8.1 : écarts à la moyenne

Exercice 4

Comment calculer la progression du chiffre d'affaire d'un mois sur l'autre ? Par exemple en C3 on doit
trouver la valeur 40%. Donnez la formule à écrire en colonne C à la partir de la ligne 3. Comment
calculer le chiffre d'affaires cumulé ? Par exemple en D3 on doit trouver la valeur 240. Donnez la

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Exercices

formule à écrire en colonne D à la partir de la ligne 3.

A B C D
1 Mois Chiffre d'affaire Progression cumul
2 Janvier 100
3 Février 140
4 Mars 130
5 Avril 170
6 Mai 155
7 Juin 200
8 Juillet 205
9 Août 165
10 Septembre 180
11 Octobre 140
12 Novembre 150
13 Décembre 200

Exercice 5 On veut simuler avec une feuille de calcul de tableur le fonctionnement simplifié d'un
automate distributeur de boissons et friandises qui rend la monnaie. Il possède un stock de pièces de 10F,
5F, 2F, et 1F.

On utilise le squelette suivant :

A B C D E F G H I
1
2 Stock en pièces de À rendre en pièces de
3 Sommes à rendre width 2pt 10F 5F 2F 1F width 2pt 10F 5F 2F 1F
4 width 2pt width 2pt

Cellules saisies : en colonne à partir de A4 on saisit la somme à rendre ; le stock initial en pièces de 10,
5, 2 et 1 francs est saisi en B4:E4.

Cellules calculées : les colonnes à partir de F4 jusqu'à I4 calculent le nombre de pièces à rendre dans
chaque catégorie ; à partir de B5:E5, les colonnes calculent l'état du stock en fonction du stock
précédent et des pièces rendues.

Exemple :
A B C D E F G H I

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Exercices

1
2 Stock en pièces de À rendre en pièces de
3 Sommes à rendre width 2pt 10F 5F 2F 1F width 2pt 10F 5F 2F 1F
4 12 width 2pt 6 4 20 15 width 2pt 1 0 1 0
5 width 2pt 5 4 19 15 width 2pt

1. Écrire le dictionnaire des cellules.


2. Quelle est la formule à placer dans la cellule B5 pour calculer le nouveau stock ? Cette formule
devra être recopiée en C5, D5, E5 puis vers le bas autant que nécessaire.
3. En utilisant la fonction ENT, établir la formule à placer dans la cellule F4. Cette formule devra être
recopiée vers le bas autant que nécessaire.
Aide : La fonction ENT permet d'effectuer une division entière. Par exemple la
formule =ENT(124;10) fait la division entière de 124 par 10 et donne 12.
4. En déduire les formules à placer dans les colonnes à partir de G4, H4, I4.
Exercice 6 calcul d'expressions logiques Complétez le tableau suivant :
expression a=5,b=3,c=2 a=5,b=2,c=3 a=3,b=5,c=2
OU(a<b;a<c)
ET(a<b;a<c)
OU(a<=3;b<=5)
ET(a<=3;b<=5)
NON(OU(a>3;b>5))
SI(ET(a>b;b>c);''décroissant'';''autre'')
SI(a>b;SI(b>c;''décroissant'';''autre'');''autre'')

Exercice 7 le taux de tva dépend du type de produit. Elle est actuellement de 20,6% pour les produits
dits <<de luxe>> et de 5,5% pour les produits de première nécessité.
A B C D
1 tvaluxe : 20,6%
2 tva : 5,5%
3
4 nom produit type prixht prixttc
5 champagne luxe 65,50 F
6 beurre simple 8,50 F
La cellule B1 a pour nom tvaluxe, la cellule B2 a pour nom tva, la plage B5:B50 a pour nom
typetva, la plage C5:C50 a pour nom prixht, la plage D5:D50 a pour nom prixttc. Donner la
formule à écrire dans cette dernière plage.

Exercice 8 La couleur d'un feu de circulation est saisi dans la cellule B1. On saisit les textes vert,
orange ou rouge.

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Exercices

A B CD
1 couleur du feu :
2
3 comportement :
4
1. Donner la formule à écrire dans la cellule B3 pour y afficher passez ou stop selon que le feu
est vert ou non.
2. Donner une formule avec un SI et un OU à écrire dans la cellule B3 pour y afficher passez au
vert et à l'orange et stop sinon.
3. Donner la formule à écrire dans la cellule B3 pour y afficher passez si le feu est vert,
attention si le feu est orange, le texte stop si le feu est rouge.
Exercice 9 C'est le jour des compétitions à la colonie de vacances d'hiver Boule de neige. Le moniteur a
organisé une épreuve de slalom et mesure les temps de passage de ses compétiteurs. En fonction de leur
résultat comparé à un temps de base, il leur attribue une mention de la façon suivante :

Supérieur ou égal à 200% du temps de base → rien


Entre 150% compris et 200% non compris du temps de base → flocon
Entre 100% compris et 150% non compris du temps de base → fléchette
Inférieur à 100% du temps de base → flèche

Le squelette est le suivant (on doit trouver un nom dans la colonne A et une croix dans la colonne de la
mention correspondant à sa performance) :

A B C D E F
1 Temps de Base
2
3 Nom Temps Rien Flocon Fléchette Flèche
4

Les colonnes A et B sont saisies et les autres colonnes sont calculées.

Exemple :

A B C D E F
1 Temps de Base 20

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Exercices

2
3 Nom Temps Rien Flocon Fléchette Flèche
4 Bob 30 x
5 Sam 19 x

1. Écrivez les formules à mettre dans chaque colonne en ligne 4, de façon à ce qu'en les recopiant
vers le bas les mentions soient calculées pour tous les compétiteurs.

Pensez à nommer les plages de cellules.


2. On suppose que 20 enfants ont participé. Quelle formule faut-il écrire pour déterminer combien
ont obtenu la flèche ? Rappel : La fonction NBVAL(plage) calcule le nombre de cellules non
vides dans une plage.
Exercice 10

La société NEURO-LOGIQUE est une société de services et d'ingénierie informatique qui réalise des
prestations pour ses clients. Il existe quatre types de prestations (P1 : Prestation de conseil, P2 :
Prestation d'audit, P3 : Prestation de réalisation, P4 : Prestation de formation) réalisées par des
intervenants qui peuvent être différents.

Les prestations ont une durée qui s'exprime en mois. On admet que la prestation commence toujours en
début de mois. On suppose que les prestations n'empiètent pas sur l'année suivante.

On désire mettre des croix pour chaque prestation dans les colonnes des mois dans lesquels elle est
dispensée. La feuille de calcul, avec des exemples de valeurs saisies et de résultats attendus, est présentée
dans la figure 8.2. Par exemple, la prestation saisie en ligne 5 débute en mars et dure quatre mois : les
cellules G5, H5, I5 et J5(et seulement celles-là sur la ligne 5) doivent contenir une croix.

On veut enfin compter le nombre de prestations faites par mois.

Les colonnes A, B, C, D sont saisies.


1. Quelle est la formule à placer en E4 pour qu'il y ait des croix là où il faut dans le tableau E4:P99.
Cette formule est recopiée dans toute la plage E4:P99.

2. Quelle est la formule à écrire en E100 pour calculer le nombre de prestations par mois. Cette
formule est recopiée dans toute la plage E100:P100.

A B C D EFGH I J KLM N O P
1
2 Mois
3 Type Nom Durée Début 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

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Exercices

4 P1 Digra 6 2 XXXXXX
5 P2 Nerve 4 3 XXXX
6 P1 Couvert 3 9 X X X
: : : : :
100 Total
101

Figure 8.2 : planning des prestations

Exercice 11 Des patients ont subi trois test médicaux. Le résultat d'un test peut être positif ou négatif.
Dans une feuille de calcul, on dispose de la liste des clients avec les résultats aux trois tests. On note +
pour un résultat positif et - pour un résultat négatif. On doit rappeler pour examen complémentaire les
patients dont l'un au moins des résultats est positif. Le squelette de la feuille est le suivant :

A B C D E F
1 Nom test1 test2 test3 rappel
2 Adessin - - -
3 Amatela + - -
4

La plage de cellules B2:B250 a pour nom test1, la plage de cellules C2:C250 a pour nom test2,
la plage de cellules D2:D250 a pour nom test3, la plage de cellules E2:E250 a pour nom rappel.
Donner la formule qui permet d'afficher oui si le client doit être rappelé pour examen complémentaire et
non sinon.

Il se peut que des patients aient été absents pour certains tests, dans ce cas, la cellule correspondante est
laissée vide. Si un patient a été absent, il doit être rappelé pour examen complémentaire. Modifiez si
nécessaire la formule pour prendre en compte ce cas. Donnez une formule qui convient pour les cas sans
absences ou avec absences.

Exercice 12

L'entreprise de transports TRANSNORD. L'activité de TRANSNORD est l'acheminement dans la région


nord de marchandises par le moyen de camions.

Les chauffeurs de TRANSNORD reçoivent chaque matin des feuilles de livraison pour acheminer des
marchandises depuis le magasin central jusqu'au domicile des clients. Chaque feuille se rapporte à un
client et doit contenir les informations suivantes :

● Le nom et l'adresse de livraison du client.

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Exercices

● La distance entre le magasin central et le lieu de livraison.


● Le prix de livraison d'un article au volume (m3) et au poids (kg).

● La liste des articles à livrer détaillée de la façon suivante :

● la référence de l'article à livrer,

● le nombre d'articles à livrer,

● le poids de cet article en kilo,

● le volume de cet article en m3,

● le coût de livraison de l'article.

● Le coût de la livraison pour ce client.

Le coût de livraison d'un article est bien sûr la somme du prix au poids (poids par prix au kg) et du prix
au volume (volume par prix au m3). Le coût de livraison d'un article doit être multiplié par le nombre
d'articles à livrer. Si le prix obtenu est inférieur à 50 francs, alors un prix forfaitaire de 50 francs est
appliqué.

Exemple de calcul : Supposons un tarif de 10 francs au m3 et de 2 francs au kg. Alors la


livraison de 10 cartons de 0,2 m3 (de chocolat par exemple !) pesant chacun 5kg coûte =
10*(10*0,2 + 5 * 2) = 120 francs. Le prix serait un forfait de 50 francs, si le nombre de
cartons était 2.
La livraison est :

● gratuite si la distance entre le magasin central et le lieu de livraison est inférieure à 50km,
● égale à la somme des coûts de livraison de tous les articles sinon.

1. Donnez la maquette correspondant à une feuille de livraison.


2. Pendant sa tournée de livraison, le chauffeur marque sur chaque feuille quels articles n'ont pas été
livrés. Apportez les modifications à votre maquette pour que l'information << livré >> ou << non
livré >> apparaisse et le total réel, c'est-à-dire le coût de livraison pour les articles effectivement
livrés, soit bien calculé.
3. A la fin de la journée, le service de facturation récupère toutes les feuilles de livraison et les
cumule pour déterminer le prix à payer pour chaque client. Imaginez une solution pour ce
traitement. Quelle fonctionnalité utiliser ? Comment procéder ?
Exercice 13 Le but de ce problème est de construire une feuille de tableur qui calcule de façon
simplifiée les différences de coût d'utilisation entre 3 carburants (essence, diesel et GPL) pour une même
automobile.

L'essence est prise comme référence et on suppose que l'installation d'un équipement diesel ou GPL
entraîne un surcoût à prendre en compte dans les frais d'utilisation.

Exemple de surcoût d'installation d'un équipement : 10 000F pour le GPL et 6 000F pour le
diesel.
On suppose enfin que le véhicule a la même consommation kilométrique quel que soit le carburant

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Exercices

utilisé.

On veut dresser un tableau qui montre le carburant le plus économique pour un nombre de kilomètre
parcouru donné.

Exemple. L'essence coûte 6F20, le diesel 4F80, le GPL 2F70. Pour 60 000 kilomètres, une
consommation de 8 litres pour 100 kilomètres et avec les sourcoûts de 6 000F et 10 000F,
on obtient un coût de 29 760F pour l'essence, 29 040F pour le diesel et 22 960F pour le
GPL.
Une partie du squelette vous est donné.

A B C D E
1
2 Surcoût Diesel Prix du carburant
3 GPL Essence
4 Diesel
5 GPL
6 Consommation en litres/100km
7
8 km parcourus carburant le moins cher Essence Diesel GPL
9
Le tableau commence à partir de la ligne 9. Les valeurs saisies dans la colonne à partir de la cellule A9
sont 5000, 10 000, 15 000, 20 000, ....

Exemple :

A B C D E
8 km parcourus carburant le moins cher Essence Diesel GPL
9 5000 Essence ... ... ...

1.

Quelle est la formule à placer en C9, D9, E9. Ces formules devront être recopiées vers le bas
autant de fois que nécessaire.
2. Quelle est la formule à écrire à partir de la cellule B9 ? Cette formule devra être recopiée vers le
bas autant de fois que nécessaire. Rappel : la fonction Min(Plage) calcule la valeur la plus
petite contenue dans une plage de cellules.

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Études de cas

Chapitre 9 Études de cas


● Rémunération de représentants
● Crédit
● Transport
● L'animalerie
● Le Pinchonval
● La laiterie
● Association
● Métro

9.1 Rémunération de représentants


Une société souhaite automatiser le calcul de la paye mensuelle de ses commerciaux. A partir d'une
enquête effectuée par vos soins dans l'entreprise, vous avez effectué les observations suivantes :

● La rémunération mensuelle d'un représentant est composée de trois parties : un fixe, des
indemnités mensuelles, une commission.
● La société possède cinq représentants.
● Le fixe n'est pas identique pour chacun des représentants. Il est fixé par la direction. Il est réévalué
périodiquement.
● Les indemnités mensuelles se décomposent en trois parties :
❍ Les indemnités repas : elles sont calculées à partir du nombre de jours de travail du
représentant et d'une indemnité repas. Chaque mois, chacun des représentants communique
son nombre de jours de travail. Le montant de l'indemnité repas est la même pour tous les
représentants. Elle est fixée pour un mois donné et réévaluée périodiquement.
❍ Les indemnités kilométriques : elles sont calculées à partir du nombre de kilomètres
parcourus par le représentant et d'une indemnité kilométrique. Chaque mois, chacun des
représentants communique le nombre de kilomètres parcourus. Le montant de l'indemnité
kilométrique est la même pour tous les représentants. Elle est fixée pour un mois donné et
réévaluée périodiquement.
❍ L'indemnité forfaitaire de zone : Il y a deux zones de travail. Une indemnité forfaitaire est
fixée pour chacune de ces deux zones. Elle ne dépend pas du représentant. Elle est fixée
pour un mois donné et réévaluée périodiquement.
● Une commission qui est calculée en fonction du chiffre d'affaires mensuel réalisé par un
représentant. Le pourcentage est fixé pour un mois donné, il est identique pour chacun des

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Études de cas

représentants.
Il vous est demandé de réaliser une application qui permet de calculer automatiquement les salaires
mensuels des représentants. Il faudra pouvoir produire un récapitulatif par représentant. Il faudra
également pouvoir produire un récapitulatif pour l'ensemble des représentants en faisant apparaître, pour
chacun d'eux, les trois composantes de la rémunération.

1. Recenser toutes les données nécessaires au calcul de la rémunération d'un représentant. Distinguer
les données qui dépendent du représentant de celles qui n'en dépendent pas.
2. Définir la maquette de la feuille récapitulative. Dans la partie supérieure, on placera les données
communes à l'ensemble des représentants qu'il faut saisir pour un mois donné. Dans la partie
inférieure, on placera le tableau récapitulatif avec les salaires des différents représentants.
3. Définir la maquette d'une feuille de calcul pour un représentant. Dans la partie supérieure, on
placera les données saisies. Dans une partie intermédiaire, on fera les calculs. Dans la partie
inférieure, on placera le résultat, c'est-à-dire, le salaire du représentant et sa décomposition.

9.2 Crédit
Il s'agit de modéliser le remboursement par annuités constantes d'un emprunt. On devra pouvoir saisir le
montant à emprunter, le taux annuel, le nombre d'annuités et l'année de début de remboursement.
Lorsque ces données sont saisies, il y aura un calcul automatique de l'annuité et la génération
automatique du tableau d'amortissement.

Exemple.

Total emprunté Taux annuel Nombre d'annuités Année début Montant annuité
100000 0,124 15 1998 14 997,27 F

Période Année Annuités interêts amortissement capital dû


1 1998 14 997,27 F 12 400,00 F 2 597,27 F 97 402,73 F
2 1999 14 997,27 F 12 077,94 F 2 919,34 F 94 483,39 F
3 2000 14 997,27 F 11 715,94 F 3 281,33 F 91 202,06 F
4 2001 14 997,27 F 11 309,06 F 3 688,22 F 87 513,84 F
5 2002 14 997,27 F 10 851,72 F 4 145,56 F 83 368,28 F
6 2003 14 997,27 F 10 337,67 F 4 659,61 F 78 708,68 F
7 2004 14 997,27 F 9 759,88 F 5 237,40 F 73 471,28 F
8 2005 14 997,27 F 9 110,44 F 5 886,83 F 67 584,45 F
9 2006 14 997,27 F 8 380,47 F 6 616,80 F 60 967,65 F
10 2007 14 997,27 F 7 559,99 F 7 437,29 F 53 530,36 F

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Études de cas

11 2008 14 997,27 F 6 637,76 F 8 359,51 F 45 170,85 F


12 2009 14 997,27 F 5 601,19 F 9 396,09 F 35 774,76 F
13 2010 14 997,27 F 4 436,07 F 10 561,20 F 25 213,56 F
14 2011 14 997,27 F 3 126,48 F 11 870,79 F 13 342,77 F
15 2012 14 997,27 F 1 654,50 F 13 342,77 F 0,00 F

1. Saisir le squelette, élaborer votre dictionnaire des cellules et nommer les cellules.
2. Pour le calcul de l'annuité, consulter l'aide sur la fonction financière VPM()
3. On supposera que la durée du crédit est supérieure à 1 an et inférieure 20 ans. Les cellules de la
colonne période contiennent la valeur entière correspondant au numéro de période de 1 à la durée
du crédit et vide ensuite (voir l'exemple). Vous utiliserez les fonctions SI() et LIGNE() (voir aide
sur les fonctions).
4. Ecrire les formules pour les colonne année et annuité.
5. Ecrire les formules pour les colonnes intérêts et amortissement (voir aide sur les fonctions
financières INTPER() et PRINCPER()).
6. Ecrire les formules pour la colonne capital restant dû.
7. Pour ceux qui ont le temps, même exercice avec génération automatique d'un tableau
d'amortissement mensuel.

9.3 Transport
Une société de transport utilise Excel pour sa gestion. Elle enregistre les livraisons que chaque livreur
doit effectuer dans la journée. Les camions sont chargés le matin dans l'entrepôt à l'aide d'une feuille
d'information quotidienne. On y inscrit le nom du chauffeur, la date du jour et le relevé kilométrique au
départ du camion, les articles à livrer, leur poids, leur volume, leur coût de livraison. Il y a trois livreurs
dans la société : Sam, Bob et Roger.

Un article lourd est un article dont le poids dépasse 50 kilos. Un article volumineux est un article dont le
volume dépasse 1/2 mètre cube.

La tarification est composée d'une base forfaitaire et d'un prix au kilomètre. Le forfait est 300 francs pour
les clients à plus de 50km et 100 francs pour les autres. Le prix au kilomètre est compté de la façon
suivante :
● La base est de 50 centimes du kilomètre ;

● les articles lourds ont un surcoût de 20 centimes ;

● les articles volumineux ont un surcoût de 25 centimes.

Les valeurs des forfaits, des surcoûts au volume ou au poids sont susceptibles de changer chaque
semaine.

Dans un classeur seront mémorisées toutes les feuilles d'information quotidiennes et une feuille qui
rassemble les informations d'une semaine.

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Études de cas

Questions
1. Identifier les paramètres.
2. Créer la maquette de la feuille de classeur qui contiendra les paramètres.
3. Identifier les données à faire apparaître sur une feuille d'une journée.
4. Créer la maquette de la feuille d'information quotidienne.

9.4 L'animalerie
Une animalerie passe chaque mois des commandes à des fournisseurs étrangers. Elle saisit ensuite ses
achats et ventes d'articles sur une feuille de calcul. Les données à prendre en compte dans un premier
temps sont le prix unitaire et la quantité d'articles achetés au fabriquant.

Dans un deuxième temps, il s'agit de calculer les bénéfices (en tenant compte des invendus, qui
rapportent 0 Frs à l'animalerie) et le rendement de chaque article (il y a 3 rendements : médiocre, bon,
excellent). Un rendement médiocre signifie plus de 10% d'invendus, ou moins de 100 F de bénéfice. Un
rendement moyen, entre 100 F et 1000 F de bénéfice (et moins de 10% d'invendus), un excellent
rendement, plus de 1000 F de bénéfice.

Pour chaque article commandé, on fait apparaître le pays d'origine, et le mois d'achat, la quantité achetée,
le prix d'achat et de vente unitaire, le nombre d'indvendus, le bénéfice, et le rendement.

1. Proposer une maquette. Écrire le dictionnaire des cellules.

2. Donner la liste des formules.

3. On désire connaître le rendement moyen de chaque type de produit en fonction du pays d'origine.

4. On désire connaître le bénéfice total par type d'article en fonction du mois d'achat.

9.5 Le Pinchonval
Un groupe d'ornithologues1 effectue des relevés d'observation de l'avifaune2 du terril de Pinchonvalles,
un espace naturel extrêmement riche, classé, qui se situe sur la commune d'Avion dans le Pas-de-Calais.
La surface du terril (de 75 hectares) a été découpée en plusieurs zones géographiques, selon des
caractéristiques liées au sol et à la flore. Chaque membre du groupe est responsable d'une zone. Son
travail est d'observer et d'écouter afin de déterminer quelles espèces d'oiseaux nichent à cet endroit.

L'objectif du groupe est d'analyser l'évolution de la diversité des espèces sur le terril au fil des ans. Pour
cela, à la fin de chaque été, tous les membres fusionnent leurs observations et effectuent des calculs en
vue d'une analyse.

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Études de cas

Les caractéristiques floristiques étant très importantes, chaque zone du terril appartient à une certaine
classe de végétation. Les différentes classes sont :
● Les surfaces nues (Classe 1).

● Les végétations pionnières, comme la mousse ou le lichen (Classe 2).

● Les graminées hautes (Classe 3).

● Les graminées basses accompagnées de bouleaux (Classe 4).

● Les fourrés épineux (Classe 5).


● Les groupements arbustifs (Classe 6).

● Les saulaies (Classe 7).

● Les boisements anciens (Classe 8).

Chaque ornithologue procède d'une façon très simple sur sa zone. Il considère les nids repérés et leurs
occupants appelés couples nicheurs. Chaque jour, il note les espèces observées, le nombre de couples
nicheurs. Cette fiche d'observation concernant cette zone contient les informations suivantes
● Le numéro de la zone.

● La classe de la zone.

● La surface de la zone.

● Le nom de toutes les espèces observables sur le terril.

● Le nombre de couples nicheurs, par espèce.

Mise à part la dernière, les questions correspondent à la définition d'une feuille de calcul pour les
observations d'un ornithologue pour 1 zone.

1.

Donner la maquette d'une feuille de calcul de tableur pour les observations d'un membre du groupe
pour une zone.

2. Grâce à ces informations de base, il peut noter sur sa fiche, en vue de la fusion des observations de
fin d'été, les valeurs calculées suivantes : Nombre total de couples nicheurs. Pour chaque espèce
observée dans la zone, la densité des couples nicheurs (nombre par rapport à la surface). Pour
chaque espèce observée dans la zone, la part des couples nicheurs ce cette espèce par rapport à la
totalité de nicheurs (en pourcentage). Pour chaque espèce du terril non observée dans sa zone, il
inscrit absent pour toutes les informations la concernant.

Complétez la maquette pour afficher ces calculs.

3. Les indices de diversité sont les valeurs les plus importantes pour le suivi ornithologique du site.
On veut donc aussi faire apparaître sur cette fiche La diversité des nicheurs. La diversité D d'une
zone est calculée de la façon suivante :

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Études de cas

D=
∑ i=1
pi loge (Pi)

où N est le nombre total d'espèces de la zone et pi est la part de la ième espèce de nicheurs par
rapport au nombre total de couples nicheurs.
Exemple : Si il existe 3 espèces d'oiseaux, des grives musiciennes (6 couples), des
merles à plastron (3 couples), des traquets motteux (1 couple), il existe alors N =3
espèces, la part des grives musiciennes est 60%, celle des merles à plastron est 30%
et celle des traquets motteux est 10%. On obtient donc :
Complétez la maquette pour afficher le calcul de diversité en affichant dans un premier temps la
valeur de pi loge (Pi) pour chaque espèce, puis en calculant la somme.

Remarque : En Excel, la fonction LOG(x,EXP(1)) calcule loge (x).

4. Toutes les feuilles concernant les observation du terril (une feuille par zone) sont regroupées dans
un classeur. À la fin de l'été les données sont synthétisées en un regroupement total des fiches
d'observation. Sur chaque regroupement on désire voir figurer, le nombre de couples nicheurs de
toutes les espèces rencontrées sur le site du terril. Ce rapport doit apparaître sur une nouvelle
feuille.

Quelle fonctionnalité EXCEL utiliser pour opérer ces synthèses ? Quelles sont les plages de
cellules concernées par cette dernière opération ?

9.6 La laiterie
Une laiterie a choisi d'utiliser un tableur pour gérer sa production. Elle collecte le lait de 153 fermes de la
thiérache et produit du lait, des fromages de Maroilles et du Vieux Lille. Pour une meilleure gestion,
certaines règles lui permettent d'anticiper la production.

Les vaches produisent une quantité de lait qui dépend de leur race, du mois de l'année. Leur race
détermine la base de production exprimée en litres par vache. Le mois détermine la variation mensuelle
exprimée en pourcentage. La variation mensuelle s'applique sur la base de production pour donner la
production estimée.

Il existe 3 types de vaches : les Normandes, les Holstein et les Hereford. La laiterie connaît les
exploitations et reçoit d'elles en début de mois l'information suivante : les types des vaches qui
produiront le lait ce mois.

Exemple : les bases de production sont 240, 270 et 180 pour les Normandes, les Holstein et
les Hereford. La ferme de Mr Martin avertit la laiterie qu'elle donnera ce mois de mai du

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Études de cas

lait de ses vaches normandes et de ses Holstein. Pour le moi de mai et la variation
mensuelle est de 110%. Les vaches normandes devraient donc produire 240*110% = 264
litres et les vaches Holstein 297 litres.
Elle calcule ensuite la quantité de lait qu'elle compte recevoir et peut ainsi estimer sa production de
fromages de la façon suivante : pour faire un Maroilles d'un kilo il faut 15 litres de lait ; pour faire un
Vieux Lille d'un kilo, il faut 18 litres de lait.

La laiterie procède toujours de la même façon : elle divise la quantité de lait en 3 : 3/8 pour le Maroilles,
3/8 pour le Vieux Lille et 1/4 pour la vente de lait.

Exemple : La laiterie pense obtenir 1800 litres de lait ce mois de mai. Elle reserve donc 900
litres pour le Maroilles et 900 pour le Vieux Lille. Elle pourra alors fabriquer 60 Maroilles
et 50 Vieux Lille. Il restera 600 litres de lait.

Questions

Le but est de donner la maquette de la feuille du tableur pour la gestion de la laiterie (squelette,
dictionnaire et formulaire).

Vous devez faire apparaître les informations suivantes :


● Le mois de l'année.

● Les bases de production pour chaque type de vache.

● La variation mensuelle.

● La quantité de lait attendue.

● Le nombre de Maroilles, de Vieux Lille attendus.

● Le nombre de litres de lait à vendre attendus.

● Le nom de chaque ferme, ses vaches en production (type et nombre) les productions attendues.

9.7 Association
Le but du problème est de proposer une application basée sur un tableur qui assure la gestion des
adhérents d'une association. En plus de l'adhésion, les personnes peuvent s'abonner à une lettre de liaison,
une revue et participer à la vie de l'association en envoyant un don. Une réduction de 20% est accordée
aux personnes de moins de 20 ans. Le bulletin d'adhésion se présente de la façon suivante :

.9
Bulletin d'adhésion
Nom : Age :
Adresse :

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Études de cas

Adhésion : 50F00
Bulletin de liaison : 50F00 OUI - NON
Revue : 150F00 OUI - NON
Une réduction de 20% est accordée aux personnes de moins de 20 ans
Don à l'association :
Signature :

Les prix et réductions figurant sur le bulletin sont susceptibles de changer tous les ans. La réduction ne
s'applique pas sur le don, mais sur tous les autres montants. L'ébauche du squelette d'une feuille qui
mémorise les adhérents d'une année est donné ci-dessous.

A B C D E F G
1
2
3
4 Nom Montant Age Réduction Bulletin Revue Don
5

La colonne montant contient la somme à payer pour un adhérent. Les colonnes Réduction, Bulletin et
Revue contiennent soit OUI soit NON, selon l'age et les choix des adhérents.

Questions :
1. Quels sont les paramètres de l'application ?
2. Compléter le squelette (la partie supérieure) de la feuille avec les paramètres.
3. Écrire le dictionnaire de la feuille. Toutes les cellules qui peuvent être calculées à partir des
informations contenues sur le bulletin d'adhésion ne doivent pas être saisies. Vous devez tenir
compte de la question précédente.
4. Donner la liste des formules.
5. Comment procéder pour établir un tableau qui donne le montant moyen pour les catégories
définies par les colonnes bulletin et revue (Soit 4 catégories)?
6. Comment calculer la moyenne des montants ?
7. Comment calculer le nombre de personnes qui ont obtenu une réduction ? Modifier la maquette en
conséquence. Aide : ajouter une colonne en H avec 1 si une réduction a été accordée et 0 sinon.
Utilisez ensuite la fonction SOMME.
8. Comment calculer le nombre de personnes dont l'age est compris entre 30 et 50 ans ? Modifier la
maquette en conséquence.

9.8 Métro
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Études de cas

La société de gestion du métro réalise des enquêtes dans les rames pour étudier l'impact de ses actions
publicitaires et prévoir les aménagements de tarif. Une application programmée dans un tableur leur
permet, à partir des enquêtes, de dresser des tableaux d'analyse et des graphiques pertinents.

La société emploie des agents qui ont pour rôle de questionner les voyageurs. Tous les résultats sont
mémorisés dans un classeur Excel. Ce classeur s'appelle Metro.xlw et comprend
● une feuille de calcul par mois de l'année pour les données issues des enquêtes (appelée Feuille
Mensuelle), nommée par le mois de l'année (Janvier, Février,...),
● une feuille pour chaque mois (appelée Feuille décision), qui rassemble toutes les analyses
d'enquêtes du mois,
● une feuille de bilan pour une synthèse annuelle (appelée Feuille annuelle).

Une interview consiste à interroger un voyageur au hasard dans une rame et collecter les informations
suivantes : l'heure de l'interview (sans les minutes), le type de billet utilisé, la réduction accordée, le
nombre de voyages pour ce mois, le motif du déplacement (3 catégories : travail, école, autre), la station
où le voyageur est monté, celle où il va descendre.

On veut ensuite calculer pour chaque voyageur, le prix du voyage effectué au cours de l'interview et le
coût par mois des voyages. Le prix du billet dépend de son type et de la réduction accordée au voyageur.
Les types sont le ticket, le carnet, le coupon hebdomadaire et le coupon mensuel. Des réductions sont
accordées aux jeunes et aux chômeurs.

Par exemple, le prix des tickets et la valeur des réductions sont aujourd'hui : Ticket : 7F20,
Carnet : 6F20, Coupon hebdomadaire : 65F00, Coupon mensuel : 230F00. La réductions
sont de 20% pour les jeunes et de 50% pour les chômeurs. Ces valeurs sont données ici en
exemple et ne doivent en aucun cas apparaître dans les formules du tableur.
Les prix des titres de transport et des réductions peuvent être révisés chaque mois. Les réductions
s'appliquent sur les prix des titres de transport. Le prix d'un voyage est calculé de la façon suivante pour
chaque titre :

Titre prix du voyage


ticket le prix du ticket
carnet le prix du carnet sur 10
coupon hebdomadaire le prix du coupon multiplié par 4 divisé par la fréquence
coupon mensuel le prix du coupon divisé par la fréquence

Exemple : Un chômeur fait 40 voyages par mois avec un coupon hebdomadaire. Le coût du
voyage est de (65*50%*4)/40 soit 3F25.
Le coût mensuel est le prix du voyage multiplié par la fréquence.

Une ébauche de squelette de la feuille mensuelle est donné à la fin du sujet.

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Études de cas

Questions :
1. Quels sont les paramètres de la feuille mensuelle ? Complétez la partie supérieure de la feuille
mensuelle (lignes 1 à 4) avec les paramètres.
2. Complétez ensuite la maquette de l'application. Il est recommandé d'utiliser une zone de calcul
intermédiaire dans les colonnes à partir de L pour simplifier l'élaboration des formules. Complétez
aussi le dictionnaire pour y faire apparaitre la zone de calculs intermédiaires.

Les colonnes intermédiaires sont le prix du voyage sans réduction (compte tenu du type de billet
choisi) et la valeur de la réduction accordée.

3. La feuille annuelle doit contenir un tableau donnant les heures de la journée, le prix moyen des
voyages et le coût mensuel moyen des voyages. Comment procéder ?

4. La feuille décision est lue par les responsables de la société qui veulent savoir par exemple
combien les jeunes voyageant avec un carnet dépensent en moyenne par mois, la moyenne des
fréquences des personnes qui voyagent avec un ticket pour aller au travail, ou encore le nombre de
personnes qui vont à l'école avec un coupon hebdomadaire.
. La feuille doit contenir un tableau donnant les coûts mensuels moyens des voyages pour les
12 catégories définies par le type de billet (Ticket, carnet, coupon hebdomadaire et coupon
mensuel) et la réduction possible (jeune, chômeur, ou sans réduction). Comment procéder ?
b. La feuille doit contenir un tableau donnant la moyenne des fréquences par type de billet et
motif de déplacement (soit 12 catégories). Comment procéder ?
c. Que modifier au tableau précédent pour afficher aussi le nombre de personnes ayant une
réduction par type de billet et motif (soit 12 catégories).

5. Que faut-il modifier à la feuille mensuelle pour pouvoir calculer le nombre de personnes qui
prennent le métro aux heures de pointe, c'est-à-dire entre 7h et 9h le matin et entre 17h et 19h le
soir ?

A B C D E F G H I
1
2
3
4
5 Heure Prix Voyage Prix par mois Billet Réduction Fréquence Motif Montée Descente
6
7

À partir de la ligne 6 on place les résultats d'interview par ligne. La partie supérieure est réservée à la
définition de paramètres pour la feuille. Les colonnes concernant les prix des voyages et les prix par mois

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Études de cas

sont calculées. Les autres colonnes sont saisies.

On inscrit une majuscule pour identifier les titres de transport et les réductions dans les colonnes du
tableur : T pour ticket, C pour carnet, H pour coupon hebdomadaire, M pour coupon mensuel, C pour
chômeur, J pour jeunes et la case est vide si aucune réduction n'est accordée.

1
Ce sont des scientifiques ou des naturalistes qui s'intéressent aux oiseaux.
2
C'est l'ensemble des oiseaux vivant dans un site précis.

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