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Que l'amende diminue, c'est une bonne nouvelle. Que le nombre de logements à
réaliser diminue par contre c'est une mauvaise nouvelle. Cela veut dire que la
situation de mal logement va continuer alors que des réserves foncières existent.
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CONSEIL MUNICIPAL DU 26 MARS 2009
Je vais indiquer la position de notre groupe sur ce point en donnant les principaux
éléments qui nous ont conduit à prendre cette position. Nous allons voter contre
ce budget pour deux raisons. La 1ère est une raison politique. Le budget est un
acte politique qui traduit un projet, une vision, des valeurs. Le projet politique
que vous défendez va, sur un grand nombre de points, à l'encontre de ce que
nous pensons qu'il faudrait faire. Nous ne le voterons donc pas.
C'est en vertu d'une analyse de ce type que dans pratiquement toutes les
assemblées délibérantes de France, les groupes d'opposition rejettent les
budgets que leur propose leur majorité… C'est ce que vous avez fait au conseil
général, monsieur le maire, le 16 mars dernier.
Avant d'aller plus loin, je dois dire que nous n'avons pas d'autre choix que de
refuser en bloc le budget puisqu'il nous est présenté globalement. Dans
beaucoup de villes, le budget est voté par grand chapitre, ce qui permet à
l'opposition d'être plus sélectif et d'appuyer les actions qui lui semblent aller
dans le bon sens. Il ne tenait qu'à vous de le faire, c'est dommage que vous ne
vous soyez pas engagé dans cette voie car si vous l'aviez fait, il y a un certain
nombre de postes que nous aurions votés.
Notre ville souffre de plusieurs déséquilibres majeurs qui sont par ordre
d'importance :
- une insuffisance grave de logements locatifs accessibles à tous (en clair
des logements sociaux),
- une insuffisance grave d'entreprises de taille moyenne, génératrices de
ressources de taxe professionnelles,
- une insuffisance de services publics ou d'équipements publics.
Les réponses que vous apportez à ces points ne sont pas à mon sens à la hauteur
des problématiques posées. Les réponses que vous apportez à ces défis sont des
réponses tactiques très souvent, qui privilégient l'affichage mais qui sont assez
peu efficaces quand on se donne la peine de faire le bilan.
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CONSEIL MUNICIPAL DU 26 MARS 2009
La seconde raison qui nous conduit à repousser ce budget est une raison
technique qui résulte de l'analyse que nous faisons de la situation financière de la
ville et des leviers que vous utilisez.
En ce qui concerne les enveloppes du budget, vous héritez, il est vrai, d'une
situation financière assez moyenne avec une dette importante et donc des
marges de manœuvre réduites en matière de dette uniquement. A partir de la, il
y avait deux attitudes possibles :
- la première consistait à redresser la situation prudemment, patiemment en
faisant les arbitrages nécessaires et en faisant beaucoup de pédagogie.
C'est la voie que nous nous avons préconisée lors de la dernière campagne
municipale où nous avions dit, et vous aussi, que nous n'augmenterions
pas les impôts. Cette voie nous semble toujours pertinente et la
démonstration qu'elle n'est plus d'actualité n'est pas faite ;
Lorsque l'on élabore un budget, on doit voir loin, au-delà de son propre mandat.
Surtout quand on augmente la fiscalité locale qui n'est pas un instrument de
financement comme les autres car elle présente la particularité d'être la plus
injuste des fiscalités.
Et puis il y a les engagements non financés que l'on ne sait pas bien chiffrer pour
l'instant encore : il y en a au moins 2 : la réhabilitation des résidences du Pont de
Créteil et la participation de la ville à l'aménagement de la ZAC des Facs.
1/ La hausse des impôts n'est pas une bonne solution car elle pénalise les plus
petits revenus et notamment ceux qui ne bénéficient pas du bouclier fiscal
(puisque les taxes locales sont prises en compte pour le calcul du bouclier fiscal).
Plus on augmente les impôts, plus on pressure les classes populaires et
moyennes, il faut bien le dire.
2/ Procéder à une hausse des taux uniforme de 4,9%, c'est ne pas tenir compte
des différences de situation et vouloir faire entre tout le monde dans le même
moule. Il aurait été plus logique d'augmenter un peu plus la taxe foncière et la
taxe professionnelle. On remarque qu'en matière de hausse d'impôt vous
pratiquez l'égalitarisme que vous dénoncez par ailleurs. Où est la cohérence ?
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Si l'on veut faire un d'analyse financière, les points suivants sont à noter :
a) le bilan
Le fonds de roulement à fin 2008 est en très nette diminution par rapport à fin
2007 (1,2 M€ contre 5,2 M€), on le verra de manière plus fine au moment du
compte administratif. Cela n'est jamais une bonne chose que de diminuer le
fonds de roulement.
b) le compte de résultat
Les recettes augmentent plus vite que les charges. L'écart entre les deux est de
9 M€ alors qu'il était de 5 M€ en 2008 et de 4 en 2007. Mais heureusement qu'il
augmente cet écart avec près de 4, 5M€ de fiscalité en plus. Mais si on enlève
ces recettes supplémentaires, l'écart est le même qu'en 2007.
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Il y a aussi des dépenses qui n'ont pas de contreparties. 708 000 € qui sont
prélevés dans la poche du contribuable alors qu'il n'y a pas de dépenses en face.
708 000 €, c'est presque 2 points d'augmentation de la taxe d'habitation. S'il n'y
a pas de dépenses en face et bien laissez les dans les poches du contribuable.
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Le TVM c'est un serpent de mer qui ressurgit de temps en temps sans que l'on
sache bien pourquoi.
Le TVM est devenu pour vous un objectif politique au sens le plus étroit du terme.
En caricaturant les faits, en les déformant, en diabolisant le projet, vous cherchez
à apparaître comme l'ultime défenseur de l'urbanisme saint-maurien.
La planète est en surchauffe, les voies de circulation n'ont jamais été aussi
embouteillées qu'aujourd'hui, des milliers de val de marnais attendent que le
TVM soit prolongé vers l'Est, opération qui permettra de réduire significativement
les temps de transport de tous ceux qui aujourd'hui souffrent de l'absence de
rocade reliant les banlieues entre elles.
Bref, c'est la vie quotidienne de milliers de personnes qui va être simplifiée par
ce prolongement. Et parmi ces personnes, il y des saint-mauriens, bien sûr !
Malgré cela, il y a encore aujourd'hui qui trouvent que le projet, sous sa forme
actuelle, n'est toujours pas recevable. Lorsque l'on regarde les éléments qui sont
avancés et la rhétorique qui est utilisée, on ne peut qu'être interloqué par la
minceur des arguments. Avant-hier, c'était la longueur du bus, hier la
fréquence ? Aujourd'hui vous nous ressortez le tracé alternatif par Saint-Maurice,
qui est une vraie tarte à la crème, et qui serait redevenu légitime, dîtes-vous, par
la création d'une zone d'activité à Saint-Maurice.
Qu'il y ait des besoins de transport nouveaux à Saint-Maurice, bien sur. Que cela
nécessite le renforcement des liaisons existantes ou la création de nouvelles
liaisons, c'est fort probable mais que cela nécessite la déviation du TVM, à qui
voulez vous faire croire cela. C'est un peu comme si on demandait à détourner le
TGV Paris Marseille après Lyon pour desservir un village de campagne. Cela n'a
pas de sens.
Pour satisfaire un objectif politique court terme vous allez gaspiller des deniers
publics. Comme si l'on en avait de trop…
C'est une concession importante qui a été faite pour préserver les riverains. Une
concession qui dégrade la vitesse commerciale mais qui ne rend pas le projet
caduc pour autant.
Moi je crois au dialogue. On ne peut pas avoir raison contre tout le monde. Vous
faîtes une erreur d'analyse. Sur le TVM comme sur le logement social, ce n'est
pas le tracé ou les réserves foncières qui font défaut. Ce qui manque c'est la
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Vous pouvez multiplier les procès faire assaut de juridisme, vous n'empêcherez
pas l'histoire de se faire. Et l'histoire, messieurs ne retiendra pas votre nom, c'est
certain….
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