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  • Communiqué de Presse - Hommage National À Rose Francine Rogombé

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    Présidence de la République gabonaise
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    Libreville, le 24 avril 2015 - Le Président de la République, chef suprême des Armées, a pris part aux cérémonies militaire et religieuse organisées jeudi et vendredi dans le cadre du deuil national consécutif au rappel à Dieu de « l'icône de l'État », Rose Francine 'Anti' Rogombé née Etomba. Dernier voyage d'un modèle de courage, de fidélité et de rigueur, incarnation de la «sagesse des Nations ». Au deuxième jour de l'hommage national dédié à Rose Francine Rogombé, Ali Bongo Ondimba a présidé la cérémonie au cours de laquelle furent rendus les honneurs funèbres militaires. Sur la base aérienne 01, les troupes arrêtées au garde-à-vous sous un ciel de tristesse pluvieuse formaient un décor de circonstance pour le dernier voyage d'une femme d'État dont la vie restera « un modèle de courage, de sagesse et d'amour pour notre pays ». En présence du Premier ministre de la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe, Patrice Trovoada, du chef et des membres du Gouvernement, des présidents des institutions constitutionnelles et des membres du corps diplomatique, le Chef de l'État a prononcé une allocution empreinte de gravité devant le cercueil recouvert du drapeau et orné de la Grand-Croix de l'ordre de l'Etoile équatoriale. «C'est dans l'épreuve que se révèlent les grands de ce monde. C'est ainsi qu'en juin 2009, à l'annonce du décès du Président Omar Bongo Ondimba, elle a admirablement tenu le gouvernail du navire Gabon, avec douceur et fermeté, dans le strict respect des institutions et de la Constitution. Alors que chacun prévoyait la fin du Gabon en cette sombre période, Rose Francine Rogombé a su, par son éclat, son courage, sa détermination et son amour pour la patrie, éviter les bancs de sable qui jalonnaient le chemin vers l'élection présidentielle ». Femme de toutes les « premières », au poste de magistrat, à la présidence du Sénat, à la présidence de la République, première gabonaise élevée à la dignité de commandeur de la Légion d'honneur, Madame Rogombé, dira encore le Chef de l'État, « a démontré à toutes les Gabonaises qu'elles peuvent espérer accéder aux fonctions les plus élevées ». En reconnaissance de son « apport inestimable au Gabon », Ali Bongo Ondimba va demander au Conseil municipal de Libreville de baptiser de son nom l'une des plus belles rues de la capitale. Avant que ne résonnent la sonnerie aux morts et La Concorde, puis que le corps de la défunte ne s'envole vers Lambaréné - tous les honneurs rendus - vint le temps des viatiques. « Anti Akewa ! A la grande dame, la Nation reconnaissante », lancera le président de l'Assemblée nationale, « Merci pour avoir tracé la voie », dira la présidente du Sénat, tandis que le Chef de l'État conclura : « Que la terre de ses ancêtres lui soit aussi légère que les pétales de rose ». La veille, jeudi 23 avril en matinée, le Président de la République avait assisté à la messe de funérailles célébrée en la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption par le vicaire général de l'archidiocèse de Libreville, Mgr Patrick Nguema Edou. Dans cette vaste église édifiée sur le site du Fort d'Aumale - dont la première pierre fût posée en 1959 par Mgr Marcel Lefebvre, délégué apostolique - le cercueil abritant la dépouille de « Madame le Président », comme devait l'appeler le célébrant, avait été recouvert du drapeau gabonais. Au fil de son homélie, Monseigneur Nguema Edou puisera dans le Livre de la Sagesse des éléments de réflexion soumis à l'assemblée : « Dieu a créé l'homme pour l'incorruptibilité » ; « la vraie pureté, c'est aimer celui qui souffre » ; « la compassion ne doit pas nous laisser indifférent ». Il rappellera le rôle déterminant joué par Madame Rogombé dans la création des centres d'accueil Arc-en-Ciel pour les enfants des rues, et sa façon personnelle d'incarner les valeurs d'humilité, de simplicité et de rectitude, « alors que le pays souffre trop souvent du refus de la différence, de l'arrogance des élites et de la médisance, c

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    Communiqué de presse - Hommage national à Rose Francine Rogombé

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    Libreville, le 24 avril 2015 - Le Président de la République, chef suprême des Armées, a pris part aux cérémonies militaire et religieuse organisées jeudi et vendredi dans le cadre du deuil national consécutif au rappel à Dieu de « l'icône de l'État », Rose Francine 'Anti' Rogombé née Etomba. Dernier voyage d'un modèle de courage, de fidélité et de rigueur, incarnation de la «sagesse des Nations ». Au deuxième jour de l'hommage national dédié à Rose Francine Rogombé, Ali Bongo Ondimba a présidé la cérémonie au cours de laquelle furent rendus les honneurs funèbres militaires. Sur la base aérienne 01, les troupes arrêtées au garde-à-vous sous un ciel de tristesse pluvieuse formaient un décor de circonstance pour le dernier voyage d'une femme d'État dont la vie restera « un modèle de courage, de sagesse et d'amour pour notre pays ». En présence du Premier ministre de la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe, Patrice Trovoada, du chef et des membres du Gouvernement, des présidents des institutions constitutionnelles et des membres du corps diplomatique, le Chef de l'État a prononcé une allocution empreinte de gravité devant le cercueil recouvert du drapeau et orné de la Grand-Croix de l'ordre de l'Etoile équatoriale. «C'est dans l'épreuve que se révèlent les grands de ce monde. C'est ainsi qu'en juin 2009, à l'annonce du décès du Président Omar Bongo Ondimba, elle a admirablement tenu le gouvernail du navire Gabon, avec douceur et fermeté, dans le strict respect des institutions et de la Constitution. Alors que chacun prévoyait la fin du Gabon en cette sombre période, Rose Francine Rogombé a su, par son éclat, son courage, sa détermination et son amour pour la patrie, éviter les bancs de sable qui jalonnaient le chemin vers l'élection présidentielle ». Femme de toutes les « premières », au poste de magistrat, à la présidence du Sénat, à la présidence de la République, première gabonaise élevée à la dignité de commandeur de la Légion d'honneur, Madame Rogombé, dira encore le Chef de l'État, « a démontré à toutes les Gabonaises qu'elles peuvent espérer accéder aux fonctions les plus élevées ». En reconnaissance de son « apport inestimable au Gabon », Ali Bongo Ondimba va demander au Conseil municipal de Libreville de baptiser de son nom l'une des plus belles rues de la capitale. Avant que ne résonnent la sonnerie aux morts et La Concorde, puis que le corps de la défunte ne s'envole vers Lambaréné - tous les honneurs rendus - vint le temps des viatiques. « Anti Akewa ! A la grande dame, la Nation reconnaissante », lancera le président de l'Assemblée nationale, « Merci pour avoir tracé la voie », dira la présidente du Sénat, tandis que le Chef de l'État conclura : « Que la terre de ses ancêtres lui soit aussi légère que les pétales de rose ». La veille, jeudi 23 avril en matinée, le Président de la République avait assisté à la messe de funérailles célébrée en la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption par le vicaire général de l'archidiocèse de Libreville, Mgr Patrick Nguema Edou. Dans cette vaste église édifiée sur le site du Fort d'Aumale - dont la première pierre fût posée en 1959 par Mgr Marcel Lefebvre, délégué apostolique - le cercueil abritant la dépouille de « Madame le Président », comme devait l'appeler le célébrant, avait été recouvert du drapeau gabonais. Au fil de son homélie, Monseigneur Nguema Edou puisera dans le Livre de la Sagesse des éléments de réflexion soumis à l'assemblée : « Dieu a créé l'homme pour l'incorruptibilité » ; « la vraie pureté, c'est aimer celui qui souffre » ; « la compassion ne doit pas nous laisser indifférent ». Il rappellera le rôle déterminant joué par Madame Rogombé dans la création des centres d'accueil Arc-en-Ciel pour les enfants des rues, et sa façon personnelle d'incarner les valeurs d'humilité, de simplicité et de rectitude, « alors que le pays souffre trop souvent du refus de la différence, de l'arrogance des élites et de la médisance, c

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    Libreville, le 24 avril 2015 - Le Président de la République, chef suprême des Armées, a pris part aux cérémonies militaire et religieuse organisées jeudi et vendredi dans le cadre du deuil national consécutif au rappel à Dieu de « l'icône de l'État », Rose Francine 'Anti' Rogombé née Etomba. Dernier voyage d'un modèle de courage, de fidélité et de rigueur, incarnation de la «sagesse des Nations ». Au deuxième jour de l'hommage national dédié à Rose Francine Rogombé, Ali Bongo Ondimba a présidé la cérémonie au cours de laquelle furent rendus les honneurs funèbres militaires. Sur la base aérienne 01, les troupes arrêtées au garde-à-vous sous un ciel de tristesse pluvieuse formaient un décor de circonstance pour le dernier voyage d'une femme d'État dont la vie restera « un modèle de courage, de sagesse et d'amour pour notre pays ». En présence du Premier ministre de la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe, Patrice Trovoada, du chef et des membres du Gouvernement, des présidents des institutions constitutionnelles et des membres du corps diplomatique, le Chef de l'État a prononcé une allocution empreinte de gravité devant le cercueil recouvert du drapeau et orné de la Grand-Croix de l'ordre de l'Etoile équatoriale. «C'est dans l'épreuve que se révèlent les grands de ce monde. C'est ainsi qu'en juin 2009, à l'annonce du décès du Président Omar Bongo Ondimba, elle a admirablement tenu le gouvernail du navire Gabon, avec douceur et fermeté, dans le strict respect des institutions et de la Constitution. Alors que chacun prévoyait la fin du Gabon en cette sombre période, Rose Francine Rogombé a su, par son éclat, son courage, sa détermination et son amour pour la patrie, éviter les bancs de sable qui jalonnaient le chemin vers l'élection présidentielle ». Femme de toutes les « premières », au poste de magistrat, à la présidence du Sénat, à la présidence de la République, première gabonaise élevée à la dignité de commandeur de la Légion d'honneur, Madame Rogombé, dira encore le Chef de l'État, « a démontré à toutes les Gabonaises qu'elles peuvent espérer accéder aux fonctions les plus élevées ». En reconnaissance de son « apport inestimable au Gabon », Ali Bongo Ondimba va demander au Conseil municipal de Libreville de baptiser de son nom l'une des plus belles rues de la capitale. Avant que ne résonnent la sonnerie aux morts et La Concorde, puis que le corps de la défunte ne s'envole vers Lambaréné - tous les honneurs rendus - vint le temps des viatiques. « Anti Akewa ! A la grande dame, la Nation reconnaissante », lancera le président de l'Assemblée nationale, « Merci pour avoir tracé la voie », dira la présidente du Sénat, tandis que le Chef de l'État conclura : « Que la terre de ses ancêtres lui soit aussi légère que les pétales de rose ». La veille, jeudi 23 avril en matinée, le Président de la République avait assisté à la messe de funérailles célébrée en la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption par le vicaire général de l'archidiocèse de Libreville, Mgr Patrick Nguema Edou. Dans cette vaste église édifiée sur le site du Fort d'Aumale - dont la première pierre fût posée en 1959 par Mgr Marcel Lefebvre, délégué apostolique - le cercueil abritant la dépouille de « Madame le Président », comme devait l'appeler le célébrant, avait été recouvert du drapeau gabonais. Au fil de son homélie, Monseigneur Nguema Edou puisera dans le Livre de la Sagesse des éléments de réflexion soumis à l'assemblée : « Dieu a créé l'homme pour l'incorruptibilité » ; « la vraie pureté, c'est aimer celui qui souffre » ; « la compassion ne doit pas nous laisser indifférent ». Il rappellera le rôle déterminant joué par Madame Rogombé dans la création des centres d'accueil Arc-en-Ciel pour les enfants des rues, et sa façon personnelle d'incarner les valeurs d'humilité, de simplicité et de rectitude, « alors que le pays souffre trop souvent du refus de la différence, de l'arrogance des élites et de la médisance, c

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    RPUBLIQUE GABONAISE - PRSIDENCE DE LA RPUBLIQUE

    Union - Travail - Justice

    Direction de la communication de la Prsidence de la Rpublique gabonaise

    COMMUNIQU
    Honneur et patrie : Rose Francine Rogomb sen est alle

    Lhommage du Prsident de la Rpublique et de toute


    la Nation
    Libreville, le 24 avril 2015 Le Prsident de la Rpublique, chef suprme des
    Armes, a pris part aux crmonies militaire et religieuse organises jeudi et
    vendredi dans le cadre du deuil national conscutif au rappel Dieu de licne
    de ltat , Rose Francine Anti Rogomb ne Etomba. Dernier voyage dun
    modle de courage, de fidlit et de rigueur, incarnation de la sagesse des
    Nations .
    Au deuxime jour de lhommage national ddi Rose Francine Rogomb, Ali Bongo Ondimba a
    prsid la crmonie au cours de laquelle furent rendus les honneurs funbres militaires. Sur la base
    arienne 01, les troupes arrtes au garde--vous sous un ciel de tristesse pluvieuse formaient un
    dcor de circonstance pour le dernier voyage dune femme dtat dont la vie restera un modle de
    courage, de sagesse et damour pour notre pays .

    Direction de la communication de la Prsidence de la Rpublique gabonaise


    dcp.presidence@gmail.com - + 241 01 72 78 82 www.flickr.com/photos/dcpgabon/
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    Direction de la communication de la Prsidence de la Rpublique gabonaise

    En prsence du Premier ministre de la Rpublique dmocratique de Sao Tom-et-Principe, Patrice


    Trovoada,

    du

    chef et des membres du Gouvernement,

    des prsidents des institutions

    constitutionnelles et des membres du corps diplomatique, le Chef de ltat a prononc une allocution
    empreinte de gravit devant le cercueil recouvert du drapeau et orn de la Grand-Croix de lordre de
    lEtoile quatoriale. Cest dans lpreuve que se rvlent les grands de ce monde. Cest ainsi quen
    juin 2009, lannonce du dcs du Prsident Omar Bongo Ondimba, elle a admirablement tenu le
    gouvernail du navire Gabon, avec douceur et fermet, dans le strict respect des institutions et de la
    Constitution. Alors que chacun prvoyait la fin du Gabon en cette sombre priode, Rose Francine
    Rogomb a su, par son clat, son courage, sa dtermination et son amour pour la patrie, viter les
    bancs de sable qui jalonnaient le chemin vers llection prsidentielle .

    Femme de toutes les premires , au poste de magistrat, la prsidence du Snat, la prsidence


    de la Rpublique, premire gabonaise leve la dignit de commandeur de la Lgion dhonneur,
    Madame Rogomb, dira encore le Chef de ltat, a dmontr toutes les Gabonaises quelles
    peuvent esprer accder aux fonctions les plus leves . En reconnaissance de son apport
    inestimable au Gabon , Ali Bongo Ondimba va demander au Conseil municipal de Libreville de
    baptiser de son nom lune des plus belles rues de la capitale.
    Avant que ne rsonnent la sonnerie aux morts et La Concorde, puis que le corps de la dfunte ne
    senvole vers Lambarn - tous les honneurs rendus - vint le temps des viatiques. Anti Akewa ! A la
    grande dame, la Nation reconnaissante , lancera le prsident de lAssemble nationale, Merci
    pour avoir trac la voie , dira la prsidente du Snat, tandis que le Chef de ltat conclura : Que la
    terre de ses anctres lui soit aussi lgre que les ptales de rose .

    Direction de la communication de la Prsidence de la Rpublique gabonaise


    Contact presse: dcp.presidence@gmail.com

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    La veille, jeudi 23 avril en matine, le Prsident de la Rpublique avait assist la messe de


    funrailles clbre en la cathdrale Notre-Dame de lAssomption par le vicaire gnral

    de

    larchidiocse de Libreville, Mgr Patrick Nguema Edou.

    Dans cette vaste glise difie sur le site du Fort dAumale - dont la premire pierre ft pose en
    1959 par Mgr Marcel Lefebvre, dlgu apostolique le cercueil abritant la dpouille de Madame le
    Prsident , comme devait lappeler le clbrant, avait t recouvert du drapeau gabonais.

    Au fil de son homlie, Monseigneur Nguema Edou puisera dans le Livre de la Sagesse des lments
    de rflexion soumis lassemble : Dieu a cr l'homme pour l'incorruptibilit ; la vraie puret,
    cest aimer celui qui souffre ; la compassion ne doit pas nous laisser indiffrent . Il rappellera le
    rle dterminant jou par Madame Rogomb dans la cration des centres daccueil Arc-en-Ciel pour
    les enfants des rues, et sa faon personnelle dincarner les valeurs dhumilit, de simplicit et de
    rectitude, alors que le pays souffre trop souvent du refus de la diffrence, de larrogance des lites
    et de la mdisance, cette monnaie courante .
    Etoile filante de la politique, toile vivante pour les siens comme le dira sa fille, Rose Francine
    Rogomb sest endormie dans lEsprance de la rsurrection au son du Requiem de Gabriel
    Faur. Larchevque mtropolitain de Libreville, Mgr Basile Mv Engone, en route vers le Gabon aprs
    une visite au pape Franois, transmets ses condolances la famille de cette icne de ltat ainsi
    quau Prsident Bongo Ondimba. FIN

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