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La newsletter pour décideurs
[ 4 FÉVRIER 2010 – N° 5 ]

La coupe est pleine

Que le signal lancé en commun par plus de
20.000 entrepreneurs la semaine dernière
veuille peser sur le débat social, c’est une
évidence. Mais c’est surtout la première fois
que nous exprimions aussi clairement la frus-
tration que ressentent les chefs d’entreprise.
Il était grand temps, car cette frustration
devient aujourd’hui insoutenable dans notre
État-providence.
C’est d’autant plus interpelant que l’ADN des
entrepreneurs les porte plutôt à refouler leur
frustration au profit d’autres sentiments et
motivations. L’esprit d’entreprise repose en
effet sur le désir de construire. Ce qu’aime
l’entrepreneur, c’est d’apprendre d’un client
important qu’il a passé commande auprès de
son entreprise, c’est l’inauguration de son
nouveau magasin, l’homologation de son
médicament, l’attribution d’un prix à sa cam-
pagne de publicité. Peut-être parviendra-t-il
même, en brave parmi les braves, à absorber
risques, sacrifier le temps consacré à la
famille, motiver ses collaborateurs talen-
tueux, innover sans cesse, maintenir ses
coûts en dessous de ceux des concurrents,
travailler dans le respect de l’environnement,
obéir à d’innombrables contrôleurs tout en
servant la clientèle, respecter des prescrip-
tions de sécurité changeantes,… Cette liste
ne cesse de s’allonger et de se complexifier.
Il est fréquent cependant que tous ces
efforts aboutissent à l’échec. C’est le sort
qu’ont connu 10.000 familles
d’entrepreneurs l’an dernier : perdre leur
emploi, leur patrimoine et leur réputation.
Une véritable catastrophe. En revanche,
quand tout va bien, la famille en bénéficiera,
mais pas avant que vous ayez partagé vos
bénéfices avec la société. En effet, en cas de
succès, l’entrepreneur se hisse rapidement
au niveau des 10% des revenus les plus éle-
vés qui paient 42% du total de l’impôt.
Malheureusement, ce comportement exem-
plaire est trop souvent éclipsé par la révéla-
tion – sans doute plus médiatique ? – de
l’un ou l’autre manager qui oublie de montrer
l’exemple quand il demande des efforts à ses
collaborateurs. Soyons clairs : aucun de nos
entrepreneurs n’accepte l’arrogance sans
limites que certains étalent à Wall Street !
tions dénigrantes de certains représentants
syndicaux sont pain bénit pour les médias.
Le gouvernement ne trouve rien de mieux à
faire que de sortir un nouveau Code pénal
social édictant 158 sanctions pour les
Travailleurs et employeurs doivent
se voir offrir une perspective.
Nous devons maintenant aller
de l'avant.
employeurs et d’ajouter une nouvelle mesure
aux 24 régimes de congé existants. Il est
temps de tirer la sonnette d’alarme, car tout
cela met profondément en danger le désir
d’entreprendre. Telle est la situation. Il faut
que cela cesse !
Travailleurs et employeurs doivent se voir
offrir une perspective. L’heure est à la ferme-
té et au courage, à l’adoption d’un plan pour
la compétitivité et la durabilité de notre sys-
tème social. Il faut que celui-ci soit mis en
place avant notre accession à la présidence
de l’UE. Après, il sera trop tard. En effet, les
pays voisins ne se croisent pas les bras. Il est
impératif que nous allions maintenant de
l’avant.
RUDI THOMAES, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ

un partenaire étranger. Tous les chefs d’entreprise ne sont pas à

Mais ces succès ont un prix : prendre des mettre dans le même sac ! Les généralisa-

A EPINGLER LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

> EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE >
Paul Magnette : “Ne pas répéter les erreurs du passé” Sciences : les pays BRIC se distinguent
De nouveaux chiffres de Thomson Reuters révè-

GUIDE DES ACHATS DURABLES >
Pour une consultation approfondie de chaque secteur
SALAIRES >
Le handicap salarial pèse sur la croissance et l'emploi
HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959
400%
lent la croissance spectaculaire des articles
scientifiques rédigés dans les pays BRIC. La
Chine surtout en impose, avec une croissance
de plus de 400% depuis 1991. Si cette croissance se poursuit, la Chine
devrait ravir la première place aux Etats-Unis d’ici à 2020.
www.feb.be > publications > chiffres et faits
[ INFOR FEB 5 — 4 FÉVRIER 2010 ]
> GUIDE DES ACHATS
DURABLES
Pour une consultation
approfondie de chaque
secteur
Le gouvernement entend prendre davantage
en considération les critères environnemen-
taux et les aspects sociaux dans sa politique en
matière de marchés publics. Aussi, une révi-
sion du Guide des achats durables est-elle
actuellement en cours au niveau fédéral. Pour
70 catégories de produits, des critères envi-
ronnementaux et sociaux sont formulés, les-
quels pourront ensuite être repris dans les
cahiers des charges des pouvoirs publics.
S'agissant d'un important incitant économique
potentiel, la FEB et ses membres suivent cet-
te initiative de près. Ces derniers mois, des
ACTION FEB
> L'AmCham EU à la FEB
Le 27 janvier dernier, Rudi Thomaes, admi-
nistrateur délégué de la FEB, et le département
européen ont accueilli une vaste délégation de
la American Chamber of Commerce auprès de
l’Union européenne, dirigée par Rory
Macmillan, chef du groupe de travail chargé du
suivi de la présidence de l’UE. Ce groupement
des entreprises américaines en Europe repré-
sente plus de 100 grandes entreprises qui,
ensemble, ont investi plus de 700 milliards
USD dans l’UE et y ont créé plus de 4 millions
d’emplois. Dans la perspective de la présiden-
ce belge de l’UE au second semestre de 2010,
un échange de vues a eu lieu sur les priorités
du monde des entreprises. Les positions
étaient très proches pour la plupart des
thèmes. Ont notamment été abordés des sujets
experts issus des secteurs concernés ont pro- > SALAIRES
cédé à une analyse attentive des différentes
fiches. Parallèlement, la faisabilité technique Le handicap salarial pèse
et la correction scientifique des critères ont été sur la croissance et
examinées. Les résultats de cette consultation
ont été transmis aux autorités. À l'occasion
l'emploi
d'une rencontre avec les parties prenantes
En Belgique, la concertation salariale entre les
organisée début de ce mois, la FEB espère
partenaires sociaux s’inscrit dans le cadre de
obtenir des précisions concernant le suivi ulté-
la loi de ’96 relative à la promotion de l’emploi
rieur de ce dossier et la concertation concrète
et à la sauvegarde préventive de la compétiti-
avec les secteurs.
vité. Cette loi, applicable à la période ulté-
La FEB comprend que les pouvoirs
rieure à 1996, stipule que les coûts salariaux
publics, en leur qualité de plus grand consom-
belges ne peuvent évoluer plus vite que la
mateur, intègrent, outre des critères écono-
moyenne des trois pays voisins. Il appartient au
miques, des aspects environnementaux et
Conseil central de l’économie (CCE) d’évaluer
sociaux dans leur politique des marchés
la situation chaque année. Son dernier rapport
publics. Mais elle plaide en faveur d'un
indique qu’entre 1996 et 2008, les coûts sala-
équilibre entre ces trois composantes.
riaux belges ont évolué de 3,6% de plus que
L'établissement d'un tel guide doit répondre à
la moyenne des trois pays voisins. Bref,
une série de critères, notamment de mesura-
contrairement à ce que d’aucuns ont voulu
bilité objective, de vérifiabilité et de faisabili-
nous faire croire dans les médias la semaine
té pour une majorité de fournisseurs. La FEB
dernière, le handicap salarial belge est une
estime que le guide actuel ne satisfait pas à
réalité. Que les employeurs éprouvent d'ailleurs
ces critères. Dans un courrier récent, elle a,
au quotidien : une différence dans les coûts
conjointement avec VOKA, l'UNIZO, BECI,
salariaux d'une moyenne de 3 à 4 EUR par
l'UWE et l'UCM, également insisté sur le déve-
heure prestée, ce n'est pas rien !
loppement d'un guide central des marchés
Au cours des prochains mois, le CCE
publics durables. Cet exercice est très com-
devra étudier les pistes crédibles et réalistes
plexe et ne pourra réussir que si les observa-
existant pour résorber à nouveau le handicap
tions des secteurs concernés sont prises en
salarial sans cesse croissant. Il devra égale-
compte. La FEB préconise dès lors une
ment examiner comment éviter à l’avenir de
approche pragmatique ainsi qu'une consulta-
nouveaux dérapages des coûts salariaux.
tion et une implication approfondies de chaque
Sachant que ces dérapages se traduiront inévi-
secteur.
tablement par des pertes d’emploi (principa-
Birgit Fremault – bf@vbo-feb.be lement pour les plus vulnérables sur le marché >
tels que les changements climatiques, la nor-
malisation, l’agenda numérique, la propriété
intellectuelle, les class actions et la politique
environnementale européenne.
Michael Voordeckers – mv@vbo-feb.be
> Séminaires 'Bilan social'
La FEB, en collaboration avec le Centre de
recherche et de formation en relations du tra-
vail (CRFRT), organise une nouvelle série de
de formations, enregistrent correctement leurs
séminaires consacrés au bilan social. En effet,
efforts dans ce domaine afin d’éviter que cer-
seules 16% des entreprises complètent le volet
tains secteurs ne soient sanctionnés. À cet
formation du bilan social, alors que c’est sur la
effet, la FEB a développé un outil Excel très
base de ces données qu’est mesuré l’objectif
pratique, qui calcule automatiquement les
de formation de 1,9% (pour l’ensemble des
codes pour le bilan social.
entreprises). Il est essentiel que toutes les
Klaas Soens – ks@vbo-feb.be
entreprises, y compris celles qui occupent
moins de 10 travailleurs et/ou organisent peu Plus d'infos : www.feb.be
 [ INFOR FEB 5 — 4 FÉVRIER 2010 ]
> EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

Paul Magnette : “Ne pas répéter les erreurs du passé”

Lors d'un déjeuner-débat organisé à la FEB le 1er février, le ministre du
Climat et de l’Énergie Paul Magnette a eu l’occasion de faire partager
sa vision en matière de transition industrielle et d’efficacité énergétique,
notamment. Le ministre a, d'entrée de jeu, fait part de son souci de trou-
ver une 'bonne formule', une solution pratique pour que l’industrie, pour-
voyeuse d’emploi, puisse transiter vers une économie 'bas carbone'. Le
ministre estime peu réaliste une économie sans industrie, mais cette
dernière doit pouvoir évoluer de manière à être en phase avec les défis
environnementaux à relever. Dans la droite ligne de cette transition,
l’efficacité énergétique a également été mise en avant comme un des
enjeux majeurs de toute politique énergétique. Il existe un grand poten-
tiel d’amélioration en Belgique, et qui peut être développé à des coûts
raisonnables. Il est, a-t-il rappelé, d'une importance fondamentale de
Le ministre du Climat et de l’Énergie Paul Magnette
lors du déjeuner-débat organisé à la FEB.
voir ce potentiel comme une opportunité à saisir et de ne pas répéter
les erreurs du passé qui ont amené l’Europe à laisser passer des occa-
sions de leadership mondial. La structure complexe de notre pays ne
facilite certes pas les choses. C’est une des raisons pour lesquelles le
ministre compte organiser, avec les Régions mais aussi avec des sta-
keholders tels que la FEB, une table ronde dont l'objectif serait
d’identifier les mesures à prendre en vue de faire de notre pays un
exemple en matière d’efficacité énergétique.
La FEB soutient l’idée d’une table ronde pour faire le point sur
la situation et envisager les mesures à prendre pour faire de la Belgique
un modèle en termes d’efficacité énergétique. Pour la FEB, les accords
volontaires pour les entreprises doivent être une des pierres angulaires
de la stratégie belge. Il en est d’ailleurs de même pour la mise en pla-
ce d’une Green Bank.
Olivier Van der Maren –
ovm@vbo-feb.be

Les accords volontaires

pour les entreprises
doivent être une des pierres
angulaires de la stratégie
belge.

> du travail !) et un démantèlement le 1er janvier et le 30 juin 2010,

accéléré de certaines activités éco-
nomiques, cet exercice est de
l’intérêt tant des employeurs que
des syndicats. Les prochains mois
au CCE seront donc décisifs, parti-
culièrement si l’on veut voir aboutir
le futur accord interprofessionnel
auquel chacun a droit.
Geert Vancronenburg – gva@vbo-
feb.be
> MESURES ANTICRISE
Corrections en vue
concernant la
prime de crise pour
les ouvriers
La loi du 30 décembre 2009 pré-
voit, outre la prolongation des
mesures anticrise jusqu’au 30 juin
2010, l'introduction d'une prime de
crise pour les ouvriers ; en cas de
licenciement, individuel ou consé-
ceux-ci bénéficient d'une prime de
1.666 EUR, dont le tiers est à char-
ge de l'employeur (Briefing FEB,
Les entrepreneurs
joint à l'Infor n°2 du 14 janvier sont le moteur de
2010). Cette mesure est probléma- la prospérité.
tique, car elle déroge aux règles
ordinaires de notification en matiè-
Pourquoi les freiner ?
re de licenciement. En outre, les
ouvriers se voient octroyer la prime Laissez-nous
sans distinction quant
l'ancienneté, la durée de préavis ou
à
entreprendre !
le motif de licenciement (hors motif
grave).
À la suggestion de la FEB, les par-
Plus de 23.000 entrepreneurs ont
tenaires sociaux réunis au sein du
Conseil national du travail deman- déjà répondu à notre appel. Et vous?
dent que la ministre Milquet appor- www.laisseznousentreprendre.be
te quelques corrections avec effet
rétroactif et que l'ONEM applique
déjà celles-ci dans le cadre du trai- Les organisations d’employeurs suivantes et leurs membres unissent leurs forces
tement de dossiers concrets : (1)
supprimer la condition de notifier
un licenciement immédiat par lettre
recommandée ou par exploit
Avec la collaboration de
d’huissier de justice (les employeurs VKW et VKW Limburg
Union Wallonne des Entreprises

cutif à une faillite, intervenant entre doivent en revanche délivrer le for-

>
[ INFOR FEB 5 — 4 FÉVRIER 2010 ]

AGENDA Comment remplir correctement votre bilan social ? LE 9 FÉVRIER INFO: Laurent Sempot,

Séminaire organisé par la FEB, en collaboration avec le CRFRT T 02 515 09 83, ls@vbo-feb.be

LE 25 FÉVRIER, LE 25 MARS INFO: Corinne Decoen,

2e édition de la FEB Social Academy
ET LE 20 AVRIL T 02 515 08 91, cd@vbo-feb.be
Vu le succès de la première édition de la FEB Social Academy, la FEB a
lancé une deuxième édition de cette formation en concertation sociale. Sessions ‘bonus’ (gratuites pour les parti-
cipants qui souscrivent aux 5 sessions de
base) : LE 18 MAI ET LE 20 MAI
Plus d’infos > www.feb.be > Manifestations

> mulaire C4 (certificat de chômage) sans
retard) ; (2) pour les licenciements intervenant
au premier trimestre 2010, prendre en consi-
dération le quatrième trimestre 2009, afin
d’établir un éventuel recours par l’employeur
à l'une des mesures anticrise et son éven-
tuelle dispense du paiement d'une partie de
la prime, et (3) assurer une prise en charge
intégrale par l'ONEM de la prime de crise des
ouvriers comptant moins de six mois
d'ancienneté. Les ouvriers faisant l'objet d'un
licenciement collectif durant la même pério-
de, mais ne bénéficiant pas d'une indemnité
de reclassement au sein de la cellule pour
l'emploi devraient également se voir octroyer
une prime de crise, à charge de l'ONEM.
La FEB a largement plaidé en faveur
de ces adaptations. Les partenaires sociaux
insistent pour qu'elles soient intégralement
mises en œuvre et demandent à la ministre
Milquet de leur donner rapidement un signal
positif.
Monica De Jonghe – mjo@vbo-feb.be
Ce mois-ci dans Forward, le magazine de la FEB
> SPRL STARTER
Est-elle bientôt en
vigueur ?
Le Moniteur belge du 26 janvier publie la loi
du 12 janvier visant à créer une nouvelle for-
me de société : la SPRL Starter (SPRL-S).
Pour rappel, l’objectif est d’encourager l’esprit
d’entreprise dans notre pays et de doter les
futurs entrepreneurs d’outils analogues à ceux
existant dans les pays voisins, comme la
France, l’Allemagne, les Pays-Bas ou le
Royaume-Uni. Pour plus de détail sur le capi-
tal minimal exigé, le statut et les conditions de
création, nous vous renvoyons à l'Infor n°37/5
novembre 2009. Parmi les conditions de créa-
tion, la loi prévoit que le chef d’entreprise doit
établir un plan financier et doit se faire assis-
ter pour la rédaction de ce plan par un profes-
sionnel du chiffre. Un arrêté royal fixant les
critères de ce plan doit encore être pris. La
date d’entrée en vigueur de la nouvelle régle-
mentation sera déterminée par le Roi.
La FEB approuve la création de la
SPRL-S. Elle devrait faciliter l’accès pour
l’entrepreneur débutant aux avantages
qu’offre le système juridique des sociétés à
responsabilité limitée, mettant le patrimoine
privé et familial à l’abri du risque d’entreprise.
Christine Darville – cda@vbo-feb.be
> COMMISSION PARITAIRE
AUXILIAIRE OUVRIERS
(CP 100)
Premier accord social
conclu
Un protocole d’accord vient d'être signé au sein
de la Commission paritaire auxiliaire pour les
ouvriers (CP 100). C’est un moment historique
dans l’histoire sociale, puisque cette CP 100 est
restée inactive pendant plus de 40 ans. Son
activation a été décidée dans l'AIP 2005-2006.
La CP 100 régit les conditions de salaire et de
travail des ouvriers des entreprises n'appartenant
à aucune commission paritaire spécifique pour
ouvriers. On estime que quelque 35.000 tra-
vailleurs occupés dans un certain nombre de
grandes entreprises mais surtout dans des
petites ressortissent à cette commission paritai-

• Déméningez ! re, où la FEB représente les employeurs.

L’accord qui vient d’être signé règle les condi-
Innovation 2.0 et créativité2 tions de travail et de rémunération pour l’année
• Frank Coenen (Tessenderlo) craint le pire pour 2010. Pour les entreprises qui suivent un sys-
l'industrie belge tème d’indexation des salaires, aucune aug-
• www.laisseznousentreprendre.be mentation salariale ou avantage complémentaire
Les patrons montent au front n’est prévu. Les entreprises qui ne suivent pas
• La Grèce parviendra-t-elle à sortir de sa crise ? de système d’indexation des salaires verront les
salaires de leurs ouvriers augmenter de 1% au
Graphisme et production : The Mailshop – tél. 03 771 12 30 – mail@themailshop.be

• Spécial Electricité intelligente

1er décembre 2010. Les entreprises peuvent
Plus d’info : www.feb.be (publications > Forward) porter en compte les augmentations salariales ou
avantages, chèques-repas ou éco-chèques, par
exemple, qu’elles ont déjà octroyés dans le cou-
rant de 2009 et 2010.
FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBL
rue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15
Outre les salaires minimums fixés au niveau
RÉDACTION : Anne Michiels – tél. 02 515 09 44 – am@vbo-feb.be interprofessionnel, l’accord prévoit un salaire
Thérèse Franckx – tél. 02 515 09 50 – tf@vbo-feb.be
ÉDITEUR RESPONSABLE : Olivier Joris – rue du Wolvenberg 17 – 1180 Bruxelles
minimum pour les ouvriers qui sont en service
PUBLICATION MANAGER: Stefan Maes – tél. 02 515 08 43 – sm@vbo-feb.be depuis plus de 24 mois dans la même entrepri-
ANNEXES PUBLICITAIRES : ADeMar bvba – tél. 03 448 07 57 – nele.brauers@ademaronline.com
CHANGEMENTS D’ADRESSE : FEB – Service mailing – tél. 02 515 09 06 – fax 02 515 09 55 – mailing@vbo-feb.be se. De plus, il porte la période de repos com-
COPYRIGHT : Reproduction autorisée moyennant mention de la source
pensatoire pour les heures supplémentaires à un
L’Infor est imprimé sur du papier issu de la gestion durable des forêts. La gestion durable des forêts tient compte de
l'écosystème forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indigènes et des travailleurs forestiers*) et est an au lieu d'un trimestre.
responsable d'un point de vue économique.
Paul Clerinx – pc@vbo-feb.be