Chaoie I uvrages de souténement ENPOnn 1.3.3.4 Stabilité externe du mur de souténement Les critéres de la stabilité externe sont : Y vérification du non glissement du mur sur la base verification du non renversement du mur v ¥ vérification du non poingonnement du sol sous la base du mur Y vérification du tassement A. Forces agissantes sur le mur : Les différentes forces qui agissent sur un mur de souténement en dehors de la présence d’eau (Fig. 11.23) sont: * Poids propre Wo du mur, évalué a partir des volumes théoriques définis par le dessin d’exécution et d’un poids volumique théorique de 25 kN/m’. © Poids Wi et Wo des terres surmontant la fondation a l’amont et a I’aval, évalués & partir de leurs volumes théoriques et du poids volumique le plus probable Résultante F, et Fy de la poussée des terres et & celle de la charge d’exploitation sur le terre-plein Résultante Pp de la butée du terrain devant le mur Réaction R du sol de fondation sous la base du mur avec H est I'action de la cohésion ans des forces : Figure 11.28 Wi =WotWi+Wo (en sens de sécurité, W2=0) * Pade composante horizontale Pa, et verticale Pay est la résultante de la poussée due aux pressions de terres et du a la charge d’exploitation q. © Fpest résultante de butée (En régle générale, on ne tient pas compte —>sens de sécurité) ‘* Rede composante horizontale Ry, et verticale Ry est réaction de sol de fondation * Hest apport de la cohésion C sous forme d’un effort unitaire H = C’.b (A =b.1 metre linéaire) Figure 11.28 : Bilan des forces agissantes sur un mur de sout@nement Le seul effort qui ne peut pas étre calculé directement est R (réaction du sol de fondation), Mais la somme des forces suivant la verticale permet de le déterminer aisément : © Ry=W+ Pay- Fy © RyRy. tan®’ = (W + Py- Fpy).tg0” Si Fp est prise égal 0 (sens de sécurité) : Ry = (W + Pay).tan®”. LASLEDI A (MC,) - MEKARTA B (P) Page 17Chapitre II wwrages de P Oran Le caleul des camhinaisons d'actions se fait en deux étate > Etats limite de service ELS : charge permanentes + 5, charge d’exploitation > Etats limite ultime ELU : 1,35 Ycharge permanentes + 1,5. charge d’exploitation C. Yérification du non poinconnement du sol sous la base du mur : ELS Les sollicitations de calcul (tésultantes des forces verticales et horizontales, moment résultant de ces forces autour de I’aréte aval O) permettent a détermination des contraintes verticales appliquées par la semelle du mur sur le terrain d’assise. Le terrain est supposée élastique et la semelle infiniment rigide. Il en résulte que le diagramme des contraintes sur le sol peut valablement étre suppos¢ linéaire. Selon Pintensité ¢t la direction de la résultante R (de composantes Ry horizontalement et Rv verticalement) ce diagramme peut étre soit un trapéze, soit un triangle. On peut associe Rv a bras de levier eo et ec. Il vient alors : ¥ Mlo=Rv. eo Y Mo=Rv.e6 Mio Ry Ona: & = Avec > Gest centre de gravité de la section de basse de la semelle, O est |’aréte aval de la semelle (base) >» Ry= W+ Pay > Mo =Sides moments retenant ouvrage/pto -Ydes moments faisant renverser louvrage/pto, soit plus précisément M = Mo (W+Pay) - Mio (Pay), Fp est négligé. > Mo =Ydes moments retenant l’ouvrage/pto -Sdes moments faisant renverser ouvrage/ptc, soit plus " précisément M = Mig(W+Pa,) - Mic(Pan), Fp est négligé. Le diagramme est trapézotdal (Fig. 11.29) si: ¢, 2 ou eg « 2 =3e, ou 3 Ona: 7 0 Pea) LASLEDI A (MC,)— MEKARTA B (P) Page 18tre HL ENP Oran lea! Figure 11.30: Diagramme triangulaire des contraintes sur le sol de fondation La justification du non-poingonnement consiste s’assurer que la contrainte verticale de référence Get au quart de la largeur comprimée (b/4: trapéze ou b’/4: triangle) est au plus égale a la contrainte admissible que (Capacité portante du sol) et convenablement corrigée pour tenir compte de l’excentricité et de ’inclinaison dg sur la verticale de la résultante R des actions appliquées. ap XO Le SETRA propose un coefficient de réduction de forme exponentielle qui conduit & une valeur limite : -(-0s6c4 Coe = Fig (CO er -O156C)5r ) S Om = Voor Le critére de non poingonnement : Prep S Prim = Iser ( a — Cet la cohésion de col de fondation, lorsque celle-ci est considérée comme nulle : 7ser — Bg est en radians Selon que le moment est évalué a I’aréte aval O de la semelle ou au centre de gravité G de celle-ci, la contrainte de référence oer s"évalue comme suit: Ry Pour le diagramme trapézoidal : o,,- = sea =I} Cn = aris +3 * = 3s = Fin On a aussi : Cnr = F378 = 4 M,. o., = RM, to ket I % Eis job ‘Avec Lest le moment d’inertie /=]>~ et L est la longueur de la semelle Ry Ry 1 gulaire : Ore =F oy Ore Pour le diagramme triangulaire : 7. 2e, ou 7"! = 260) Li i i Lrétude de la capacité portante g repose soit sur des essais de laboratoire, soit sur des essais en place. Pour tenir compte de ’excentrement e de la charge, on peut utiliser fréquemment la formule de Meyerhof qui consiste a calculer la force portante sur la largeur réduite b — 2e de la semelle. Note : Le calcul de capacité portante de sol est détaillé sur le document annexe I (Cas : semelle filante) LASLEDI A (MC,)-MEKARTA B (P) Page 19‘Chapitre ‘Ouvrages de souténement ENPOmn D. Vérification du non glissement du mur sur la base : (ELS) Dans le sens de déplacement horizontal, le mur est sollicité par deux types de forces (Fig. 11.31) : — des forces qui tendent a glisser le mur ; principalement la force de poussée — des forces qui tendent a stabiliser le mur ou empéche le mouvement; principalement la réaction du sol La stabilité de mur au glissement sur la base convient de vérifier que la somme des efforts horizontaux retenant l’ouvrage est au plus égale la somme des effort horizontaux faisant glisser l’ouvrage divisé sur le coefficient de sécurité Fa (le coefficient de sécurité est toujours pris égale 1,5). Lides efforss horizontaux retenant I! ouvrage | > des efforts horizontaux faisant glisserTouvrage vy Forces horizontaux retenant le mur : Ry + Fpy +H ¥ Force horizontale fait glisser le mur : Fay Ryt Py tH yy Ry-tng'tFy +H 15 WW + Fy Fry) ta 9+ Fy +O 5g ‘aH Foy Si Fp est pris égale 0: avec: ~9', C’ sont l’angle de frottement interne et cohésion du terrain d’assise, déterminés a partir d’essais drainés, ~ Fay est Fay sont les composante horizontale et verticale de la résultante de la poussée. ‘Note : Dans les sens de sécurité, on prénd habituellement C’= 0. La condition de non glissement sur la base s'éerits alors: | + Far)-tand 15 Fa Figure 11.31 : Sécurité vis-a-vis au glissement sur la base Remarque : > Section de la base est inclinée Si la section de base de la semelle n’est pas horizontale, les valeurs de Ry et Ry entrant dans les formules précédentes sont & remplacer respectivement par les composantes normale Ry et tangentielle Rr des actions de calcul de la combinaison considérée. > Cas de existence d’une béche La stabilité au glissement des murs de souténement peut étre améliorée au moyen d’une béche @ancrage. En ce cas, la vérification au glissement peut étre conduite en ne considérant que le bloc compris centre le plan fictif de poussée active et un plan de rupture passant par la base de la béche (Fig. II.32), la butée LASLEDI A (MC,) ~ MEKARTA B (P) Page 20,tre I Ouvrages de souténement ‘ENP Oran sur le plan AA’ étant toujours négligée par mesure de sécurité, La résultante R des actions sur le mur fait un angle d’avec la normale au plan de rupture. On doit avoir : (W + Fry — Fy )0080".tan $+ + Fy +C'|AB), aH Fy,sind® a Aveo: Ry= Rosin’, Rv= cose” reso f A K = i TIT] if. | i[R ae f ‘Plan de rupture Tie Figure 11.32 : Réaction de sols de fondation d’un mur comporte d’une béche d’ancrage E. Vérification du non basculement (renversement) du mur: ELS La sécurité au renversement d’un mur traduit son équilibre statique par rapport au moment des forces exereées, Le coefficient de sécurité est calculé en considérant I’équilibre limite, généralement lorsque le mur se renverse autour de son aréte extérieure (point O la base de patin). ‘Au-dessus de la base, le mur est sollicité par deux types de forces (figure. 11.33) : — des forces qui tendent & renverser le mur autour de son aréte extérieure : principalement la force de poussée (Fay) — des forces qui tendent & stabiliser le mur autour de cette aréte : principalement le poids du mur. Se La stabilité au renversement assure lorsque : des moments retenant I'ouvrage to. 215 des moments faisant renverser I ouvrage zs Yao MW + Fy) I revient alors (F, négligé) :| 7-215 tee (Ke nate) inate) ———_— LASLEDJ A (MC,) - MEKARTA B (P) Page 21Chapitre It 5 de soutn P Oran F. Vérification du tassement Le calcul des tassements est relativement exceptionnel et n’est généralement fait que dans le cas od les caractéristiques du terrain d’assise sont médiocres, Pour ce calcul, seules les actions permanentes sont prises en compte. Le plus souvent, on détermine la valeur du tassement a partir des essais pressiométriques. Les murs de souténement sont surtout sensibles aux tassements différentiels : ~ dans le sens longitudinal, lorsque l’ouvrage, assez long, traverse des zones de sols différents ; — dans le sens transversal, essentiellement a cause de la variation linéaire des réactions du sol sur la largeur de la semelle. Ce tassement entraine une rotation globale du mur. A. Calcul du tassement différentiel dans le sens longitudinal : Pour déterminer le tassement différentiel entre deux sections, on calcul d’abord la contrainte appliquée au sol par la semelle en chacune des deux sections considérées, en supposant la distribution uniforme sur une largeur équivalente b, égale (Fig. 11.34). be =2.eq= b — 2.¢g L’évaluation de ce tassement permet de déterminer l’ouverture utile 4 donner aux joints entre plots. Il est prudent de multiplier le résultat trouvé par 2, ou méme 3. aI R Figure 11.34 : Distribution de Meyerhof des contraintes sur le sol de fondation B. Calcul du tassement différent dans le sens transversal : Pour ce calcul, on peut opérer comme suit : le tassement en un point est supposé proportionnel a la contrainte appliquée en ce point. Connaissant la contrainte de référence One dans la section C (Fig. 130) ainsi que la contrainte minimale Onin a I’extrémité D du diagramme des réactions du sol (Onin = 0 si le diagramme est triangulaire), on calcule les tassements Sc et Sp dans les sections C et D, en fonction de la contrainte du sol en ces sections, Le tassement différentiel As a pour valeur : As = (Sc - Sp) L’évaluation de ce tassement permet de déterminer l’ordre de grandeur de Ia rotation globale du mur cen cas de sol sensible aux tassements. I! est conseillé de donner un fruit au parement vu, de fagon que, aprés tassement, le mur ne paraisse pas en surplomb et ne donne pas l’impression désagréable de « basculer », G. Sécurité au grand glissement Il y a rupture du mur par grand glissement lorsque la partie du massif de sol qui glisse englobe le mur, la surface de rupture passant alors & I’arriére du mur. Un mur de souténement forme avec son terrain @’assise un ensemble. Dans certains cas, il risque de se produire un glissement général de cet ensemble, en particulier si des couches de qualité médiocre existent sous la fondation. Vis-a-vis de ce phénoméne, les méthodes de calcul sont basées sur le fait que la rupture se produit selon une ligne de glissement assimilable & un arc de cercle ou a un are de cercle prolongé par une droite (Fig. 11.35). LASLEDI A (MC,)- MEKARTA B (P) Page 22Chapitre I Quvrages de souténement ENP Oran La sécurité au grand glissement consiste a vérifier que le moment des forces motrices (forces de esanteur) est inférieur au moment des forces résistantes mobilisables le long de la surface de rupture en prenant un coefficient de sécurité de 1,5. On utilise, en général, des surfaces de rupture cylindriques, a section circulaire, et l'on détermine par un calcul systématique la valeur minimale du coefficient de sécurité et la position du cercle de la rupture correspondant. Rembiai ey Terrain > 517 eu consistant sD SEE Rupture circulaire Rupture plane Figure 11.35 : Modes de grand glissement de mur de sout?nement 113.3.5 Stabilité interne du mur de sout2nement — Vérification de la résistance inteme du mur Cette étape consiste a calculer le ferraillage principal et secondaire du voile et de la semelle (calcul la structure de mur). Ce calcul est concerne seulement le mur encastré en béton armé (T ou L). Le ferraillage de mur en de forme de treillis soudé. Dans ce calcul, la poussée active des terres et celle due aux charges exploitation sur le terre-plein sont supposées s"exercer directement sur le parement intétieur du mur, avec un angle d’inclinaison nul (6 = 0) sur la normale au parement. Si le voile est incliné (2. # 0) la composante verticale de la poussée est négligée. Cette simplification va dans Ie sens de la sécurité. Deux interprétations sont possibles, présentés sur la figure IT.36 (lorsque le parement du mur est vertical) : ~ lapremiére consiste a admettre qu'il convient de recalculer les poussées en prenant maintenant la hauteur du voile (et non plus celle de I’écran fictif) ~ Ia seconde consiste a calculer les poussées s’exergant sur I’écran fictif a l'arriére de la semelle et a conserver leur ligne d'action pour déterminer leur effet sur le voile Par lexpérience, la premiére hypothése 1 donne légérement plus de sécurité que la deuxiéme hypothése et on prend done en compte la poussée qui s’applique directement sur le voile de béton, nl om ia — u 0 eee alla sole ie Hypothese 1 Hypothise 2 Figure 11.36 : Hypothéses de calcul de la poussée sur le voile LASLEDI A (MC,)— MEKARTA B (P) DeneChapitre 1 ‘Ouvrages de souténement ENP Oran A. Combinaisons d’actions Les combinaisons d’actions a considérer sont : > a Vétat-limite de service : les mémes que celles qui ont été considérées pour la vérification de la stabilité exteme, c’est-i-dire, sous forme symbolique. Go+Gi+G2+Po+Q+Po > A Pétat-limite ultime : 1,35 (Go + Gi + G+ Po) + 1,5 (Q + Po) état-limite déterminant est fonetion du critére de fissuration : — si la fissuration est peu préjudiciable, l’ouvrage est calculé a I’état-limite ultime. — si la fissuration est préjudiciable ou trés préjudiciable, l’ouvrage est calculé a I’état-limite de service. Pour la plupart des murs de souténement, la fissuration est généralement préjudiciable. B. Section de caleul : Le calcul de la structure d’un mur de souténement nécessite V’étude de certaines sections critiques. Pour un mur de type T, il y a six sections a calculer, 4 pour le voile et 2 pour la semelle (Fig. 11.37). encastrement du voile sur la semelle | section d’acier At encastrement du patin sur le voile section d’acier A> encastrement du talon sur le voile section d’acier As section du voile 4 1/3 de sahauteur | section d’acier Ay section du voile 4 1/2 de sahauteur | section d’acier As : | section du voile au 2/3 de sahauteur | section dacier As 2/3 hauteur Pour la détermination de section d’armature devant urmer le voile, on prend en compte les forces horizontales (et, éventuellement, le poids de la partie de voile) s'exergant au-dessus des sections $1, Ss, Figure 1137 : Sections critiques dans Ss et Se pour la combinaison d’actions considérée (état-limite ne ultime, ou état-limite de service selon le cas). Paramétres de calcul: Il suffi de calculer pour chaque section, les paramétres suivants a ELS (ou ELU) > Force normale N : poids de morceau supérieur du voile > Force horizontale (force de tranchant) : poussée due a la pression des terres. et dla charge d’exploitation (Hypothése 1) > Moment de force au niveau de section Semelle : En ce qui conceme le patin avant et le talon arriére de la semelle, on adopte, pour le calcul des moments sollicitant les sections $ et Ss, un i diagramme rectangulaire des réactions du sol (diagramme de Meyerhof) aussi -Seetion bien a I’état-limite ultime qu’a I’état-limite de service (Fig. 11.38). ane Paramétres de calcul pour la semelle : M Il suffi de calculer dans chaque section, les paramétres suivants > Force normale N : Ry (résultante des forces verticales agissantes sur le mur) > Force horizontale T (force de tranchant) : Ry résultante des forces horizontales agissantes sur le mur > Moment de force a ’aréte de patin (point 0) : SMio ® 0 =Mio/Rv > Pression de référence (Répartition triangulaire de contrainte de réaction de sol) : oxr= Rv/2e0 > onest prise en compte sur la distance de 2e0 LASLEDI A (MC) ~MEKARTA B (P) Page 24hapitre II Quyrages de soutinement ENP Oran Bera + Fim S eee] ao Figure 11.38 : Diagramme rectangulaire de répartition des contraintes (ELU/ ELS) sur le sol de fondation Le patin avant est soumi: * la réaction du sol de fondation sous le patin * aux poids propre des terres au-dessus du patin (ce poids est négligeable) Le talon arriére est soumis : © Ala réaction du sol de fondation sous le talon © aux poids propre des terres au-dessus du talon © aux charges d’exploitation au-dessous du talon La figure 11.39 donne les contraintes exercées sur le talon et le patin de la semelle, Ces contraintes ‘serons utilisé pour calculer les moments & section S2 et S3 afjet pour déterminer la section d’acier. Il suffit de calculer le moment des forces, la contrainte normale et tangentielle & S> (section du patin) et S3 (section du talon). Patin de ta semelle ____ Talon de a semélte ) Poids de terres Charge d’exploitation Patin Z Aas / 3 ret" ret Mss2 = Mys2(q = Ores, W2— 0), [M=s2= Gre. P/2] Myss = Moss(Wi +4) - Misa(Q= Ort) Lest la longueur de patin Figure I1.39 : Contraintes agissantes sur le patin et le talon de Ia semelle C. Ferraillage principale = Le ferraillage principal d’un mur de souténement 26 résulte du calcul des sections critiques. Le schéma explique 4 si le type du ferraillage principal résultant du calcul. 4 ul oF Ay S| 2) 3 s| 4 2As bali D. Ferraillage secondaire TTS Dean 7S VAST FDI A (MC.\—MEK ARTA R (PYChapite : Ou souténement ENBOran Fermitloy seeodsire Le calcul ne permet de déterminer que le ferraillage principal. Il est nécessaire de compléter celui-ci par un ferraillage secondaire pour tenir compte des dispositions constructives et des multiples effets secondaires existant dans ce type d’ouvrage. Pour ce ferraillage complémentaire, les conditions @ > 6 mm ou @ > 8 mm n’ont pas besoin d’étre respectées. > Face arritre (cOté terre) Fils ou barres de réparttion horizontaux de fagon que la section d’acier corresponde & : ‘Au (en cm? /m)> 0,10 e; avec e; épaisseur du voile (en em) a ’encastrement sur la semelle. > Face avant (vue) Armatures de peau dans le sens vertical (Ay) et horizontal (Ay)) de fagon que la section d’acier dans chaque sens corresponde a : Ay (cm?/m) > 0,100 e; (em) ‘Ay (cm*/m) > 0,075 e; (em) Pour les murs de hauteur au plus égale a 4 m, ou peut se dispenser du ferraillage sur la face avant. > Chainage en téte I est conseillé de mettre en ceuvre une bande de largeur 0,80 m découpée dans un panneau ST 40. Cet pliée en forme de U ce qui correspond & une section d’acier de chainage de 3,85 cm*/m, figure 11.40. 20cm [ata Fig. 5.49 =a al = | al Figure 11.40 : Chainage en téte du voile pour mur en béton armé > Semelle (patin et talon) Il convient de disposer en armatures de répartition perpendiculaires aux armatures principales de maniére & réaliser un quadrillage mailles. Dans les autres cas, il doit étre respecté les écartements définis précédemment. La section Ar d’acier satisfaisant a : Ar (cm? /m) > 0,10 e2 (em) pour le patin Ar (cm? /m) > 0,10 e (cm) pour le talon Afin de supporter les armatures supérieurs de la semelle, il est nécessaire d’intercaler entre celles-ci et le béton de propreté, un certain nombre de « chaises ». Ge, 22180 Rew _ Aye Css Ce adn béloy ee LASLEDJ A (MC,) ~ MEKARTA B (P) : Page 26ENP Oran Exercice 2: Calcul de mur de souténement 2012/2013 Exercice 1 : Dimensionnement d’un mur maintien talus naturel On veux de construire un mur de souténement en béton armé (en T renversé) pour conforter le talus naturel instable d'une part et utilisation de la surface d’autre part. L’étude géologique montre que le terrain est constitué de deux couches des sols pulvérulents : une couche supérieure dépaisseur de 5 m repose sur couche de sol d’épaisseur important (figure). Les caractéristiques mécaniques acceptables du deuxiéme sol méne @ la choisir comme assise de mur de souténement de Sm d’hauteur. Une charge uniforme semi-infini (q=10kPa) sera exereée prochainement sur la terre plein horizontale aprés la plantation de mur Sol pulvérulent 2 Demande : * Calculer le mur de souténement & mise en place (dimension, stabilité, armature)? Dans le sens de sécurité, on néglige la butée de terres avant le mur et le poids de mur sur le patin de la semelle Les caractéristiques de terrain et le mur de souténement sont comme suivants : + Cavactéristiques de mur de souténement Caractéristiques de terrain amont © Mur «T renversé » encastré en béton armé © Poids volumique des terres y = 20 kN/m? © Hauteur de mur: 5m + Angle de frottement inteme ® =30°, cohésion * Mur est correspondant un dénivelé de 4,2m nul (C= 0) + Mur lisse (8-0), * Absence de nappe aquifére Mur menu un dispositif efficace de drainage et ¢ Le remblai de sol derriére I’écran ; sol d'origine d’évacuation des eaux ‘compacté sur place avec méme Poids volumique de béton yp=25 kN/m® * Résistance caractéristiques de béton fiag=25 kPa Caractéristiques de sol de fondation (sol 2) © Angle de frottement © =37° © Giim de sol de fondation égale 0,2MPa © Cohésion nulle (C’=0) © Pression limite P= 700 kPaExereice : Calcul un mur de souténement Bilans des forces agissantes sur le mur t Le poids : — Poids de murs = Poids de terres amont = Poids de terres aval (négligé) — Poids due a la charge Pressions de terres : = Poussée de terre = Poussée due a la charge d’exploitation — Bute des terres (négligé) Réaction du sol = Apport de la cohésion : H-0 - RQRy,Ry), 0'=37° ). (aed). (293 ~ 484°) Fa Mo Me (nim) (Nim) (kN.vim) (&N.mim) voias | Semele 0 Tp.035. 5-237 | 25375. 145 =36B | 25375.0=0 g Vain 7 F65.020.25= 2325 | 2305. 0,15=ATAE | 23,25.0,7= 1163 2 Voile 2 0 F65.0,075 25-872 | 8,75. 09=-7.88 872.055=+48 2 | mur 5 Mur 7 8 ai Fai B | etdes us blo) : 20.485. 1975 TESTS. O9-19TS) | TESTS. LAETITIA) & | sores z amont 183,675 “351,28 =8495 Poussée de terres 7 ? TT SB = RSS 77 SR HBSS Fi Wy Mo Me (Nim) vim) (mim) (mim) Poids due Ta 7 OS G9205=) | 0S. CHRAISE = 205. 10= 205 Z| charge R44 287 © | Poussée due ala é 0,308. 10.5= 154 ° 154.25= +388 | 154.25= +385 charge Combinaison foe ® Mo Me (Nim) (unm (&N.mim) (kN.mvm) SEI 35128 DES TT B95 DESI 71+ 154 56,6+ 17438418 ELS 3844385 874385 on 26155 2852 +9428 T3S (RESID STAB) | 1SSCHT BAIS FBI) 135.741.5154 | 1,38(56,6+174,38) + 15.18 ELU 415 (38,4838) +1,5(¢8,7438,5) 27,05 386.12 38477 +131,75 Voipicbar ob. avo glist wifes cb mon piste ty I i