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Iean-Francois ïhébaut
Génériques:
des médicaments
comme les autres ?
Ce mois-ci l'aciualité esttelle qu'ilyaurait maiiàe à plusieurc éditos. Ou'on en luge.
A pe ne la Cour de Cassaiion a{-elle clénlé e d roit aux médecins spécial stes en
médecine sénérale de coter leurs actes en CS que e Président de la Bépu b iq ue
annonce a f n de ce qu'ilqua ifie luÈmême d'iniusiice I Ei derechef d'annoncer
pêle-mêle la revalorisation d u C à 23 € po! r. . . 201 1 êi la créat on d'une nouvelle
m ssion poursauver la médecine de prox miié, confée à trne personnalité médicale,
effectivement remarquable, en la personne de Elisabeth Huberi, alors même que les
conc us ons de la rnission Legmann ne sont pas anaysées.
CARDIOLO6UE PRE55E
Ei parallèlenreni est publié le Règlement Arbltral Convention nel, destiné à combler
lrruè ieprè 75014Pâlk
Té1. ;01,45,43,70,/6 Fâx:01,45.43.03.10 e hiatus conventionnel laissé par la non-reconduction de aconvention 2005 et le
refus ministér el d'approuver de nouvelles négociâtions.
Présidentetdirêfteurdelapublkâtior:Ùah:isr ardF!
Dircdeuradjotntr J sùq! RrLsr!
Rédâdeuren rhel tMC: D!airiirù, s C'est ce dern er poini qui retierdra notre attention, êt ceci bien qu'il ne réponde en
Rédàder en.hefso.io-Pm: D Ê r'..slhih:,. ren aux préoccupaiions des médecins spécialisies n! à celles des cardiologues
Réda.teuren.hèladioinl : ùP€tre tlælr.À
Rub.iqùenûnên.lature:û\',atr r, en particuler Mais parce qu'il reprend. enire auire, les pincipes de maitrise
médica isée avec un objectifde réducïon de dépenses de 543 mllions d'e!ros dont
EDITEURDÉLÉGUÉ plus de 50 % sur les géné q ues soit 289 m illions d'eLllos. Le dossier fenêire sur . es
Ré9ilax- 45-c7 rue d'Hautevitt€ 75010 Pâft
génériques fpage 73.) vous péclsera de manièretrès complète et documentée
Té1. :01.47.70.00.96-râx :01.43.24.1t.05 '
les diiiérenis enleux de ce type de prescripiions ou p utôt de substitutions qui
Publirité:ini i Binr Ëpporteni près de 17 % de marge arrière aux pharmac ens contre moins de 2 %
Coordination de la Édadioi: !ÊrrAîùttui
pôurles produits princeps, soit plusieurs centaines milljons d'euros, dit on, pus que
MâquelterP-.r ,ilolt
Rè$onsàhlê de la5tDléqie:Àùh sebior le bâéfice attend! parl'Assurance Malâd e I
AtoNl'lÊMENT
Et i faut rappeler que. outre les différences potenUelles d'aciions
Gôdiondèsabonnêmênls:,(mdL.3dt. 5r.fla,r
1l,rueNiep.e 75014Paft pharmacodyrarniques bien démontrées par le professeur Ludovic Drouet,les
Tél :01.4s.41.70.75 -fax ;01.45,43,03,10 générques ne sont pas des médicaments comme es autres, à plus d'un titre.
Edàil i oqr{ir r ilqrel ft
fessor des génériques ces dernières années a permis de dégager des économies substan-
tielles, L'exigence de qualité française sur ces (opies garântit une sécurité saniteire maxi-
mum. Leur utilisâtion dâns certains cas pose cependant des problèmes qdil vaudrait mieux
ne pâs nier, sauf à entamer Ia confiance des patients qui ont lârgement accepté les génériques,
;i\'est iu début des années I 990 que tout a comrnen.é Arx conséquerceslnancères Ce sonl Êncore es pat ents que vis€
i\'indunrieh de la pharmace qu dénonçêent eniveardu e dispos lT ( t€E payant conlre lJénér que r, in 1é €n 2006, et
prx dLr médicament lranla s - un des plue bas d'Europe,luste généra isé 'dnnéesu vante dans es dépanernenis n'ayant pas
dvant la Grèce -, les pouvoirs pub ics répondaient Ên subs a. e.t-, .d-. dop!.drato,,ge.q:qlôa"6 0û
En valeur
r999 9,7 1)l 20,2 27,2
2000 126 18,4 21,5 31,0
2001 ]],9 20,4 21,0 ll,7
2002 14,7 2t,9 29,1 40,7
2003 13 2 73,6 40,9 52,5
2004 14,7 73,4 57,2
2005 1t,a 75,2 47,0 59,8
2006 17,2 21,5 50,6 61,1
2007 15,6 26,8 61,5 69,0
2008 15,2 27,3 66,9 74,3
irlr.iirr..rrnstiiai,iNaj.ifr,.|iiiaj.rrr.rrji.icliir:.,r".,iji.l:irÉJ,.?r!r,ilrg
encore de beaux etauxd€ pénétrdtion de 80 % donton pa e ne.oncerne qu'une et a réponse à votre qu€stion €st positive pour le débLt de a dé-
la provenance de (enains génériques semble problémâ- En quoi le générique est-il une menâce pour la recherche et
tique du point devue de lâ sécurité. Que faut-ilen penser 7 le développement de nouvelles molécules ?
C, B.:En France, esautortés etl'lndusirie pharmaceLtique sont C. B.: te n'est pas e générique en taft que t€l qui représente un
.oLdit,-" or" r", oo.etL o-ropeô. d\oirôr o d$ ge.o dangerpourla recher.he, mais son fitode dê promoton actue pe'r
rques de qu:lité et sont prêts à payer 2 % ou % de plus I dantdlxan5 le Gouvernement a acheté des poiftssupplénreirtàircs
pour des contrôles de matières prem ères €t d€ Tabftaton qui desubsiitutioi ollicifale ; aujourd'hLi, i laperÇoit que Cest à prÊs
garênt gsent a qual té, a sécu téÊt'elf cacté. La Francea très cripliof dans e réperto requ Êppofiele plLrs, et lpale les nédecins
sêgement refusé les êppes d'otfre aux génériques, c'est à d rÊ por cela par I'ntermédiaire dL CAPI. C'€st cefte nouve le politqle
la compétitiorr par e prx, €t a encadré les marqes et les coûts, du génér+re quichalefge d recherch€. Lincitation 1nân.ière des
contra rement auxAnq o-Saxons 0t a compétition dure selra- médecins à pr€scrire des llénérlque5 l'arrivée brdive des produiis
dr - oor oe. o oot"-,]"t O" o a'il" pà ,à p e " I, p, 1. p") nnovànts sur le firarché pour des populations cibles plus étroiles,
actifs de deuxème zone et:ux proces! d€ Têbicaton sources rne commercial satjon raccourc e avanl la chrte du brevet et a po-
d'économie. ndrstrieh, médecins et patients ont confiance liiique de s ubstitution : Cest la comb na sor detous ces facteurs qu
dans la qua té des générques qu reçoivent uneAlVl[r]avec €s fa td re que leg.Éférique est une merêce pourla recherche La place
mêrnes exig€nces de qua ité, d€ sécurlé eI d'efficacité, q!'on de 'nnovaton se Édut : pourqLoiia re de la recherche dans des
ne troLlve pds dans beaucoup de pays d'Europe, moyennani ères thérapeutiques ent èremeft couvertes par es génériques ? N
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