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Description :
Voici quatre lieux singuliers à Bruxelles. Quatre lieux qui ont été - un temps - laissés à l’abandon. C’est durant cet épisode de désaffectation, quand plus personne n’est là pour repousser la nature, que l’on se met à les appeler des « friches urbaines ». Il n’y a pas de label, pas de loi qui décrète et reconnaît une friche urbaine. Cela s’installe tout seul dans les représentations collectives du quartier, des passants, dans l’inconscient de la ville. Chacun peut y projeter ses envies, ses angoisses, ses rêves. Cette parenthèse dans la densité urbaine ouvre des perspectives. Jusqu’à ce que la friche soit convertie, re-pro-gram-mée. Mais quand la parenthèse dure, ce qui est courant à Bruxelles, des personnes se mettent à prendre soin de la friche. En l’absence d’affectation, une sorte d’affection lui est portée. C’est ainsi qu’elle devient un territoire alternatif, un lieu où une autre urbanité est possible.
Ces quatre lieux ont été présentés dans leur état actuel à quatre compagnies de cirque. Avec la densification urbaine et l’accroissement du nombre de circassiens, le cirque est en quête continuelle de nouveaux espaces. Alors pourquoi pas ceux-là ?
Voici quatre lieux singuliers à Bruxelles. Quatre lieux qui ont été - un temps - laissés à l’abandon. C’est durant cet épisode de désaffectation, quand plus personne n’est là pour repousser la nature, que l’on se met à les appeler des « friches urbaines ». Il n’y a pas de label, pas de loi qui décrète et reconnaît une friche urbaine. Cela s’installe tout seul dans les représentations collectives du quartier, des passants, dans l’inconscient de la ville. Chacun peut y projeter ses envies, ses angoisses, ses rêves. Cette parenthèse dans la densité urbaine ouvre des perspectives. Jusqu’à ce que la friche soit convertie, re-pro-gram-mée. Mais quand la parenthèse dure, ce qui est courant à Bruxelles, des personnes se mettent à prendre soin de la friche. En l’absence d’affectation, une sorte d’affection lui est portée. C’est ainsi qu’elle devient un territoire alternatif, un lieu où une autre urbanité est possible.
Ces quatre lieux ont été présentés dans leur état actuel à quatre compagnies de cirque. Avec la densification urbaine et l’accroissement du nombre de circassiens, le cirque est en quête continuelle de nouveaux espaces. Alors pourquoi pas ceux-là ?
Voici quatre lieux singuliers à Bruxelles. Quatre lieux qui ont été - un temps - laissés à l’abandon. C’est durant cet épisode de désaffectation, quand plus personne n’est là pour repousser la nature, que l’on se met à les appeler des « friches urbaines ». Il n’y a pas de label, pas de loi qui décrète et reconnaît une friche urbaine. Cela s’installe tout seul dans les représentations collectives du quartier, des passants, dans l’inconscient de la ville. Chacun peut y projeter ses envies, ses angoisses, ses rêves. Cette parenthèse dans la densité urbaine ouvre des perspectives. Jusqu’à ce que la friche soit convertie, re-pro-gram-mée. Mais quand la parenthèse dure, ce qui est courant à Bruxelles, des personnes se mettent à prendre soin de la friche. En l’absence d’affectation, une sorte d’affection lui est portée. C’est ainsi qu’elle devient un territoire alternatif, un lieu où une autre urbanité est possible.
Ces quatre lieux ont été présentés dans leur état actuel à quatre compagnies de cirque. Avec la densification urbaine et l’accroissement du nombre de circassiens, le cirque est en quête continuelle de nouveaux espaces. Alors pourquoi pas ceux-là ?