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Sl oxate, i preciso Ses references commerciales at miltaes (MIL STO 38510) {erences sont incomoletes Le repertoire vous indique Tous ts produits ayant uncnffre commun pour base a page et a hgne fos sections specisliader et, (entue! lement es notes application le concernant LE REPERTOIRE DES NOTES D’APPLICATION. Pour ts _ nous avons demande 8 chaaue fabricant de nous donner Tite des notes dapplication qu'il consiatre comme étent actusita. Nous avone ain! imine tous les documents per) ‘mes ou ‘Sépasses ‘Chaque note fat Vobjer dum resume tes bret Ye fabrcant’u prosat et reference dela note sont ind ute UN REPERTOIRE DES PRODUITS. Chacun des 84 fabricants répertoriésy figure avec Ia ste complete et 8 jour des produits {Qui propose. Bien entendu, 2 cote de chaque reference figure |a'page et la ligne correspondant dans les sections specialises UN GUIDE DE DECODAGE. Chaque fabricant ayant son rope systime cligentifieation des bovtiers, gomme se temps ‘ature, Fonction. stnous a par indispensable de précser pout chacun d'aux le code correspondant. Ce guige vous permetira Sit de mieux identifier um produit, so c'titer dee eroure coUtevses au moment de_ passer une commande «approv UN ANNUAIRE DES FABRICANTS ET DISTRIBUTEURS, Vous y trouverer les adresses, teohones et telex de tous les fabricants. Apris chacun deux nous avons donne les memes renseignements sur ses agents et ses dstibuteurs TROIS MISES A JOUR PAR AN. 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(suite) 61 REPROM an GMOS 70 Systdmes électroniques de synchro pour cinéma sonore de petit format 129 Répondeur téléphonique a cassette al \Voltmatres de tableau avec les ICL 7106/7107 _ 121 a coronas Diodes et diodes zéner (fin) lonisation négative artificielle atmosphérique Effets biologiques des champs électromagnétiques. ron ionisants Société Parisienne «Edition ‘Société anonyme au capital de 1 950 000 F Circuits de couplage pour étages HF de puissance 39 Sidge social: 43, ue de Dunkerque, 75010 Paris Evaluation des performances d'un régulateur de ten- Direction ~ Réaction - Administration ~ Ventes cr a = 125 2.8 12, rue de Bellvue, 75940 Paris Cedex 19 ‘Tél. : 200.3305 ~ Télex : PGV 230472F Filtres actifs 138 Publité : Société Auxliaire de Publicité 443, rue de Dunkerque, 75010 Paris ~ Tél : 285.04.46, me) Les bases de temps dans les compteurs-fréquence- métres 13 Scien t Amplificateurs UHF Presse technique étrangére : Le circuit imprimé Maquette : Michel Raby ‘Ce numéro a été tiré & Me ame rriciaes | lieniietrensicese Cablage et circuits hybrides Président-directour général : Directeur de la publication Jean-Pierre Ventillard Rédectour en chet Joon-Claude Roussez Ont porticipé & ce numéro : Jean-Claude Baud, Henry Copin, Jos De Neef, Michel De Pracontal, Pierre Ethe- , rnoz, Denis Floutier, Pierre-Louis Grenier, Patrick Guculle, Daniel Heyden, Jacky Jégou, Félix J ierre Lemeunier, Jean-Louis Milhaud, Michel Quaknine, Catherine Peaucoup, Alain Pelat, Frédéric Rutkowski, Joan Sabourin, Jacques Trémoligres. Abonnemonts : 2 & 12, ruo de Bellovue, 75019 Paris, 1 an (4 numéro): 48 F (France) ~ 65 F (Etranger) Visita Copyright 1978 - Société Parsionne ¢'Edition Dépdt legal 3° timestre 78. N° éditeur : 649 Le port du Havre La robotique industrielle Automobile : allumage électronique Fiches techniques : microprocesseurs ‘ste une conreaton seconde pores sees 428 at mavens du Cae Pena> ff Les transmissions dans Tarmée de air Physique : les contacts électriques imparfaits Electronique Applications déciine toute responsabilité quant aux ff Réseaux de distribution des semi-conducteurs 153. ‘opinions formulées dans les articles, Celles-ci nengageant ave Wl Bibiographie 160 leurs auteurs. Nouveautés ~ Informations 162 Distribué par SAEM Transports Presse - Imprimerie : Edicis, 75019 Paris. ELECTRONIQUE APPLICATIONS N° 7 —ELECTRONIQUE APPLICATIONS Comment souscrire un abonnement ? = Par_correspondance, en utilisant le bulletin d’abonnement ci-dessous, & retourner a: ELECTRONIQUE APPLICATIONS 2 a 12, rue de Bellevue, 75940 PARIS CEDEX 19. ~ chez votre marchand de journaux habituel, en lui remettant le bulletin d'abonnement ci-dessous diment rempi A découper suivant le pointillé (ou a photocopier si vous ne voulez pas mutiler votre revue) BULLETIN D‘ABONNEMENT Nos tarifs (1) FRANCE ETRANGER ELECTRONIQUE APPLICATIONS (4 numéros) -1ANQ 4800 6500 Informations ~ pour les changements d’adresse : joindre la derniére étiquette d'envoi, ow & défaut, 'ancienne adresse accompagnée de la somme de 2,00 F en timbres-poste, et des réferences completes de la nouvelle adresse. ~_ pour tous renseignements ou réclamations, concernant votre abonnement, joindre la demngre étiquette denvoi a 1 Je miabonne pour la premiére fois & partir du numéro 1 Je renouvelle mon abonnement : et je joins ma derniere étiquette denvoi a Je joins & ce bulletin la somme de francs par: ~ cheque postal sans n? de compte = cheque bancaire .O = mandat-letre = (101 Metre une croix dans les cases ci-dessus correspondantes Ecrire en capitales, n’inscrire quiune lettre par case. Laisser une case entre 2 mots. Merci ala al Et Nom, Prénom (Attention : priére d'indiquer en premier lieu le nom suivi du prénom) L ee [isle ble alee Complément diadresse (Résidence, Chez M,, Batiment, Escalier, etc!) N° et Rue ou Liew aSLik Code Postal Ville ‘Dept ory Quarter ies Teal T 5 Tele ba SN 1 1 Ea | ea ' 1 ines 19 Ne rien inscrire dans ces cases PAGE 4 ~ ELECTRONIQUE APPLICATIONS NP 7Linfluence des conditions climatiques sur I'état de bien- 8tre de l'individu n’est plus & démontrer. Elle a donné nais- sance a la biométéorologie. Cette discipline englobe diverses manifestations dont nous pouvons citer pour mémoire : le champ électrique atmosphérique, le géomagnétisme, l'acti- vité électromagnétique d'origine solaire, lionisation de lair. Cette derniére manifestation a des effets biologiques sur : les tres vivants, notamment : retard de croissance de colo- 4 nies bactériennes, augmentation de taux de croissance de céréales, action sur les insectes. L‘ionisation négative -_ artificielle atmosphérique Les études sur les animaux, et surtout chez homme, mon- trent le réle thérapeutique joué par les ions en suspension dans |'atmosphére, malgré leur faible concentration dans Yair. Cette thérapeutique, malheureusement discréte, mérite d'tre connue a deux titres : d'abord par son efficacité et son absence d'effet secondaire, ensuite a cause de la pollution croissante de I'atmosphére que nous respirons et qui est & Yorigine de nombreux maux. Tableau 1 son action salutaire. || somblerait que ‘non, puisque intervient également Faspect physique de cette composi- tion. Par aspect physique il y a lieu de Introduction Depuis fort longtemps, depuis que monde est monde probablement, on a constaté influence de Iélectricité ‘atmosphérique sur les 6tres vivants. Le temps orageux, 'atmosphére sche ou humide, les vents, sont autant de f teurs climatiques dont le réle est ‘modéré ou exacerbé selon les régions de plaines, de bords de mer ou de montagnes; pourtant la composit chimique de lair est sensiblement la meme. n fait, la composition chimique de est-elle suffisante pour juger distinguer la grosseur des corpuscules inhalés (atomes, molécules, particules) ‘et leur charge électrique (positive ou négativel.. La médecine nous a pou accoutumés & cette facon de voir les choses. En effet, la physio-pathologie respiratoire fait le bilan de foxygene et du gaz car- bonique sanguin (pressions partielles artério-veineuses, elle permet de juger qualité de la membrane aivéolaire, les caractéristiques de la mécanique ELECTRONIQUE APPLICATIONS N° 7 ~ PAGE 5ventilatoire. Ensuite intervient le clas- ‘sement en maladies ou en grands syn- dromes, dont les traitements sont bien codifiés. En fait, il serait intéressant d‘interve- nir avant la maladie, c'est-8-dire dans cet espace compris entre la santé et la ‘au moment od se constitue un déséquilibre physiologique : c'est espace idéal pour action préventive. Cola ne veut pas dire quil y ait moins de problémes a résoudre, que ceux-ci soient plus simples @ appréhender, que ous sommes bien équipé pour les ‘border. Bien au contraire, tout est & {aire : d'abord la détection, au moment (0 [a physiologie bascule dans la pathologie, ensuite dans le traitement 0 Fallopathie contemporaine emploie des moyens trop importants pour cor- riger les déséquilibres de la patholo- ie; enfin dans absence de trait ‘ment, qui serait la finalité d'une bonne prévention. Gagner des années sur la vieillesse fest une bonne chose en soi, encore faut-il que ces années ne se passent pas en réanimation dans une unité de soins intensifs. Cest pourquoi la pré- vention est une voie économique en matire de santé publique, bien que ccela ne soit pas trs bien compris par les pouvoirs publics, si'on en juge par la répartition des budgets du ministére cconcerné. ionisation artificielle atmosphéri- {que représente I'un des créneaux riche fen promesses pour une thérapie tras élargie (pneumologie, cardiologie, endocrinologie... et une prévention efficace couvrant les mémes domai- nes. Lionisation naturelle Létre humain baigne dans un envi- fonnement od le microclimat qui entoure lui fait subir certaines contraintes. Aprés une longue adapta- tion, un équilibre biologique se réalise. Les’ variations observées dans ce microclimat (météorologiques, tellu ues, cosmiques influent sur Fétat de santé, comme Font bien observé les spécialistes de la biométéorologie. Toutefois, nous limiterons cette étude {au réle joué par les ions formés dans atmosphere et les conséquences de leur absence ou de leur présence selon Quils sont chargés positivement ou négativerent. La charge est lide a une particule dite ‘< 6lémentaire ». Nous avons découvert ‘au cours des dernires années de nom- breuses particules élémentaires, dont la plupart possédent une charge posi- tive ou négative. En général leur durée de vie est brave. Seuls, 'électron (por- teur de charge négativel et le proton (porteur de charge positive) sont des PAGE. ELECTRONIQUE APPLICATIONS N° 7 particules chargées stables dont la durée de vie est pratiquement infinie au sein de la matidre. Les protons (et les neutrons), avec les lectrons, forment les atomes,élec- triquement neutres. Les atomes for- mant & leur tour des molécules. Si un ‘tome, ou une molécule, perd un ou plusieurs éectrons, ea charge devient positive, c'est un ion posit. Au ontraire, si un atome, ou une mols ule, capie un ou plusieurs électrons, sa charge devient négetive, est un ion négatit Les petits et les gros ions Les petits ions, que on appelie éga- lerient les ions gazeux ou légers, sont les atomes ou les moléculs tonisées oxygéne, d azote, de gaz carboniave. Les petits ions ne restent que trés peu de temps a état monomoléculaire, par suite de agitation moléculaire et dos stfets de attraction électrostatique ils forment des éaifices plus complexes porteurs de charge positive ou néga- tive Les plus petits ions sont électron(-4 ‘et le noyau d’hydrogéne, le proton (+). En outre, sachons quiun atome moins Ln électrontion +) forme avec un élec- tron (ion +) une paire d'ions. Les gres ions sont des particules soldes ou iquides en suspension dans Tatmosphére sur lesquelles se. sont ‘gglutinés un ou plusiours petits ions. lis ont une masse de 1000 a 2.000 fois supérioure 8 celle des petits ions et, par conséquent, une mobilté de 1 000 & 3000 fois plus rédute Crest Langevin qui, en 1905, décou- writes gros ions etl proposa un mode de formation (fig. 1) faisant intervene Finfluence des divers. rayonnements que Ton peut rencontrer dans notre atmosphere Facteurs ionisants naturels © La radioactivité naturelle produit par désintégration de ses éléments, des rayonnements alpha, béta et gamma. Le rayonnement alpha est composé de noyaux d’héiium (deux protons et deux neutrons) assez pou pénétrant et dont les particules composantes se déplacent a une vitesse atteignant le dixime de colle de la lumiére. Co rayonnement est trés facilement absorbé mais dans la faible couche atmosphérique, de quelques centimé- tres, parcourus par ces particules, on note la formation de 200 250 000 paires dons. ‘© Lélectron, lorsquil provient de la radioactivité, s‘appelle particule béta, ‘0u rayonnement béta. Ces particules sont animées d'une grande vitesse, voisinant celle de la lumiére, mais peu jonisantes du fait de la masse des par- ticules en jeu. En quelques metres de parcours olles forment de 20 a 25 000 paires dons. © Le rayonnement gamma, qui est un rayonnement X pénétrant, forme que ques 30 000 paires d'ions sur un par- cours de plusieurs dizaines de métres. Ce rayonnement est issu de radio6lé- ments qui donnent naissance 2 des émanations gazeuses radioactives (radon, par exemple). L'action de rayonnement se manifeste surtout a dessus des continents. Au-dessus dos océans et des régions poleires, la radioactivité est faible et ionisation a dautres origines: notamment Foxy- gene ionisé produit par le plancton et le déplacement de la neige par le vent, dans les régions polaires, comme fac- teur ionisation. © Le rayonnement cosmique est un yyonnement complexe provenant de espace, il est composé de diverses particules : mésons, neutrinos, etc. Ces articules sont trés pénétrantes. Le neutrino, par exemple, vient des espa- ces galactiques, traverse la terre de part en part sans subir apparemment de ralentissement. Ces particules ren- contrent des atomes de air, les ioni sent et parfois méme les brisent dod naissance de nouveaux atomes et de rayonnements secondaires (alpha, beta), le tout variant en fonction de Valtitude. En effet, on estime qu/au- dela de 1000 métres caltitude, le rayonnement cosmique joue un role essentiel (avec les rayons ultra-violet) dans Vionisation de I'air. A 5.000 metres dialtitude on pense qu’ y_@ formation d'environ 7 paires dions/em/s. © La photosynthdse est un facteur naturel diionisation. En retenent "hydrogene ionisé de eau, la plante rejette de foxygene ionisé dans atmo- sphére. Au niveau des mers, cette pro- duction doxygane est trés importante (80% de Toxygéne de notre atmo- sphérel, elle provient essentiellement du plancton et de la flore marine. On ‘comprend das lors le rOle de la pollu- tion des mers par les hydrocarbures dont le dépdt, sous forme de film, modifie sur de grandes surfaces le rayonnement participant 8 la photo- synthase, donc la production doxy- ‘gene. © effet Lénard, ou ballo-électricité, ‘est lié a la pulvérisation des liquides en général et de eau en particulier. En ‘ffet, on bordure de mer, les vagues se brisant sur les rochers engendrent des micro-gouttelettes. ionisation est due a la présence d'une double couche électrique a la surface du liquide. Nous avons le méme phénoméne prés des cascades ou lors de fortes pluies.Facteurs ionisants artificiels ‘Il est possible de provoquer Iiontsa- tion par des moyens artificiels plus ou ‘moins simples. Ainsi le frottement est certainement le moyen le plus simple fet aussi le plus ancien d'électriser posi- tivement ou négativement une subs- tance (frottement d'une peau de chat sséche sur un baton de verre (+) ou sur lun b8ton de résine (-). ‘® Los pointes métalliques permettent de fortes densités électriques assurant ainsi Férnission d'ions, parfois méme de lueurs (feu de Saint-Elme). Toute- fois, si le pouvoir des pointes favorise “ionisation atmosphérique, il contribue également la production dozone. Cesta raison pour laquelle, dans cer- tains générateurs d'ions utilisant ce processus, des précautions particulié- Fes sont prises pour éviter la formation ozone. ‘ Sion chauffe un fil de platine, dans le vide, il émet des électrons, cest effet Edison. On obtient le méme résultat avec une pointe chauftée au rouge, au moyen d'un bec bunsen. @ Nous citerons seulement pour ‘mémoire la formation dions au moyen de décharges électriques, c'effets pho- toélectrique, de réactions chimiques, dans les plasmas (notemment dans la magnéto-hydrodynamique - MHD). Le champ électrique atmosphérique arm: es facteurs ionisants naturels, le champ dloctrique atmosphérique érite a lui soul quelques lignes, tant it est important. Comme nous ensei ghe la géophysique, la terre: bonne conductrice, est eaveloppée d'une atmosphere isolante coiffée d'une ‘couche conductrice : ionosphere. La surface terrestre est ionisée négative- ment et la haute atmosphere lionos- phere) est ionisée positivement, Fensemble formant un immense condensateur sphérique (fig. 2). L’atmosphére, comprise entre les deux armatures de ce condensateur, ‘est soumise & un champ électrique dont le gradient est cirigé verticale- ment de haut en bas. Les équipoten- tielles sont parallales & la surface ter- restre, sauf au voisinage immédiat du ‘sol oi elles subissent les dénivellations du relief. Pras du sol on considére un gradient de potentiel d’environ 130V/m, mais cette valeur var selon les régions, le jour ou la nuit, les ‘aisons, etc. On comprend des lors au'un objet situé 2 une certaine alti- tude, mais relié au sol par un élément conducteur, canalise un flux d‘ions beaucoup plus important que si cet monte | Otrenterie Can Ft Fo? objet était isolé du sol, De telles situa tions (effet de pointe) se rencontrent partout: ce sont les arbres, les para- ‘tonnerres, les clochers des églises. est certain que ce mouvement ver- tical des ions est perturbé par les conditions météorologiques et quill existe également un déplacement hi zontal non négiigeable. Néanmoins, globalement, le mouvement des ions Positifs se fait vers la terre, celui des ions négatifs vers ionosphere et le condensateur terrestre se décharge. D’aprés Henry M.(2) cette décharge se ferait d'une facon presque compiate au bout d'une heure. Or en fait il n’en est rian, car le condensateur terrestre se recharge en permanence. Le principal mécanisme assurant cette recharge est représenté par Tactivité orageuse. En effet, de par le monde, se produit +0 +e * = * stRATO- "TROFO- tons négatits champ SPHERE 2 ectique (non Gonductour ) fons postits len permanence de 2 000 a 5 000 ora- ‘ges donnant naissance 8 une centaine de coups de foudre par seconde, dont le tiers frappe le sol. Mesure de Vionisation sphérique, est li6e a la présence dions positifs et négatifs et est fonction de leurs masses et de leurs charges, dont les valeurs sont tr8s variables. La mesure est basée sur le phénoméne de la déperdition. En effet, lorsqu'un ‘corps conducteur chargé est placé sur tun support isol6, il subit de la part de atmosphere environnante un bom- bardement permanent dions. Ce bom- ELECTRONIQUE APPLICATIONS NP 7 - PAGE 7fod bardement correspond au mouvement des ions, que Ion peut considérer ‘comme un courant ionique, ce courant étant le refiet de la conductibilité du milieu. Ainsi, dans le champ électrique tor restre, les ions positifs se déplacent dans le sens du champ, les négatifs : en sens inverse. Pour un corps électrisé placé dans ce champ, lafflux d'ions de signe opposé @ sa charge, neutralise celle-ci_progressivement. Crest la vitesse de déperdition qui est mesurée, Puisqu’elle reflate directement la conductibiité du milieu. La mesure Seffectue par des méthodes directes et indirectes. Mesure par la méthode directe Crest ia méthode utilise par Lange- vin-Moulin. Elle consiste& faire passer Taira mesurer entre les armatures d'un condensateur chargé. Larmature ccapte les ions de polarité opposée & la sienne et la charge écoulée @ pour valeur q=ne ‘avec n :nombre de charges élémentai tron, ‘quantité mesurée au moyen d'un élec- trométre, Nest nécessaire de choisir une valeur du débit d'air qui vérifie une relation entre ce débit, la composition ionique de Fair et la ddp aux bornes du conden- sateur.(En inversant le sens du champ, (on mesure la conductibilité due aux ions de charge opposéel. Mesure par la méthode indirecte Crest une méthode récente, qui dif- {ere de la précédente essentiolloment par la valeur du débit de Fair, qui est beaucoup plus importante. L'armature du condensateur ne capte qu'une par- des ions mais la grande valeur du débit élimine les artéfacts dis aux PAGE 8 ~ ELECTRONIQUE APPLICATIONS N° 7 petits débits, tels le régime d'écoule ‘ment du fluide (parfois turbulent, la réaction des parois des tubulures sur le fluide, quant a Thomogénéité de la ‘composition ionique de ce fiuide, etc. Par contre, cette méthode ne permet pas d'enregistrer en continu la valeur de la charge spatiale, La constante de temps des électrométres étant élevée, ilfaut quelques minutes pour connattre la conductibilité du fluide étudié. En ‘outre, les variations brusques de 'ioni- sation du fluide ne sont pas enregis- trées. Les critdres de mesure Nous sommes en présence d'un milieu particulier possédant quelques charges électriques par unité de volume, c'est-8-dire une faible source de courant avec une grande résistance interne. Le dispositif de mesure (cap- teut) ne doit donc pas perturber la cap- ture de ces charges. Le capteur doit pouvoir mesurer des courants de Fordre de 10° , il est done néces- saire ensuite dutiliser des amplifica- teurs trés performants. Si ensemble amplificateur-capteur posséde des caractéristiques bien def nies, le débit du fluide & travers le cap- teur nen posséde pas moins une (Grande importance et il est souhaitable Gadjoindre a ensemble un débitm’- tre, Admettons maintenant une parti- cule de rayon r dont Tonisation lui confére une charge «(charge élémen- tare de Iélectron) qui sera négative ou positive selon apport ou le retrait d'un 6lectron & cette particule. Celle-ci sera ‘soumise a un champ électrostatique E, vertical, et compté positivement de haut en bas. La mobilité de cette par- ticule ionisée sera tributaire des condi- tions suivantes : = le poids de la particule (masse volu- mique: o) 13 neg a = la poussée du fluide dans la baigne la particule (masse volumique du fluide : 9) P 24/3 ar'g force due au champ électrostati- que vertical F see (3) = la résistance du fluide opposée au mouvement de la particule (loi de Sto- kes C) (a mn rv 00 1) est la viscosité dynamique du fluide et v la vitesse de la particule. La résistance R limitera la vitesse de la particule et la vitesse de celle-ci dépendra de I'égalité 6) ® est certain que dans le domaine de Fionisation atmosphérique les masses volumiques en jeu sont tr8s voisines et ron peut considérer p=". Ainsi existe-t-il une relation directe entre le champ électrostatique E et la mobilité ude la particule liée & sa charg oe 8 ear ” telle que: v = ue (8) Ces éléments permettent, entre autres, de déterminer la géométrie du capteur. @ Le capteur Ceest un condensateur se présentant sous diverses géométries (fig. 3) dont Tune des armatures est portée @ un otentiel V*, Tautre étant reliée a un 6lectromatre (tout au moins dans le cas de notre figure, car inverse est possi- ble sil'on désire mesurer la charge des ions négatifs. L’air porteur des parti- cules ionisées, est aspiré au moyen les dimensions du ccaptour et le débit de la turbine condi- tionnent la capture totale des porteurs de charge dun méme signe. Pour déterminer le débit limite, Curie. C et Dang Phoc Ly placent deux capteurs en ligne et enregistrent la réponse des deux électrométres. Pour les faibles débits, le capteur placé en amont col- lecte tous les ions. Das que le débit séléve au-deld d'un certain seuil, le capteur placé en aval commence & capter des ions. Ce second capteur permet donc de fixer le débit limite, Lecouplage du capteur a 'amplifica- teur de électrométre porte & un Potentiel positif(dans le cas dela fig. 3)armature collectrice qui était intiale- ‘ment au potentiel zéro. La différence de potentiel étant alors: Roy Ve (9) Cette différence de potentiel intro- duit une lég@re erreur puisque larma- ture collectrice est positive ; aussi, en présence de faibles concentrations, seuls les ions de mobilité u! > u sont collectés. De méme, certains ions négatifs de mobilité u”

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