Ex. de laffaire Morat. Un homme sropositif contamine sa partenaire
alors quil savait que dernire tait sro-ngative. Le fait davoir des relations sexuelles en se sachant porteur du VIH peut il tre considr comme un empoisonnement ? Faut-il lintention de tuer dans lempoisonnement ? Il y a toujours lanimus necandi dans lempoissonnement sur le plan de lexistence. Il faut lintention de porter atteinte sur la valeur sociale protge, ici la vie. En revanche, sur la preuve de lintention, celle-ci est prsume. Il sagit de ladministration en connaissance de cause une substance mortifre. Vous tes prsum avoir lintention de tuer. Or, dans cet arrt, si on reste exclu sur lEM, alors meme que cass retient transmission substance mortifre, elle ne se satisfait pas de la connaissance du caractre mortifre, elle exige en plus une intention de tuer. Elle rajoute la preuve exiger dans lempoisonnement de lintention de tuer alors mme quil y a dj la connaissance du caractre mortifre. Autre problme technique, dans le pourvoi et non tranch, pas dadministration de substance mortifre. 1. La question de savoir dfinir de faon subjective ou objective, le sperme. En principe, conception subjective de la substance mortifre (arrt sur le cacahutes). Le problme est quen soi le VIH nest pas mortifre. La causalit, cest la maladie contre laquelle ne se dfend plus en raison du virus. Surtout, il y a un grand nombre de porteur sains du VIH. Des porteurs sains, donc pas possible de dfendre linverse. On utilise un dbat technique, On a assiste une remise en cause, complexification de la preuve de lintention. Une dcision politique. Derrire cest la question du sang contamin. Evacuation de la question du caractre mortifre. Ajout de la volont de causer la mort. Alors quen administrant une substance mortifre ne sachant quelle tue, comment prouver en plus une intention de tuer. Alors que le pourvoi dappel le prvoit. On ne prend pas partie sur la nature mortifre en revanche, on exige une preuve supplmentaire de llment moral. On vite de poser dans un arrt : le VIH est une substance mortifre pour protger le politique.