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Regt 3h 311 Aye al ally - La fermme La femme cette perle précieuse cote 1012670 9108029, Sol Clplall Gregig SgcaU yigleil iso 3 MEOV UaLysI FEI: LI. a HERVE: Soul AEEOED. ta ISLAMIC PROPAGATION OFFICE IN RABWAH P.O, BOX 29465 RIVADH 11457 TEL: «966114454900 FAX: 946114970126 Hi OFFICERABWAH AijoUll O66 dost www.islamhouse.com sama aetuaues #ilge Arete LA FEMME, CETTE PERLE PRECIEUSE Euvre éerite par L’associaTion AUX SOURCES DE L'ISLAM Revuetcorrigé par Equipe D‘Iapor & IsLaMHOUSE Publié par LE BUREAU DE PRECHE be RaswaH (RivapH) wwwislamhouse.com Liislam a la portée de tous ! 2 edition, 2013/1434 (© Tous droits de reproduction réservés sauf pour dis- tribution gratuite sans rien modifier du texte, La men= tion de a source rest pas unecondition Les opinions dl livre sont celles de leurs) auteur(s) ct ne refletent pas nécessairement celles ds site out di traducteur, Pour toutes questions, suggestions ou erreurs, voulez nous contacter a adresse suivante (Office de préche de Rabwah P.O Box 29465 - Riyadh 11457 Kingdom of Saudia Arabi “el: +966 (0)11-4916068 - 4454900 ax: #966 (0)11-4970126 to internet en francais: www.islamhouse.com, AVANT-PROPOS Louange a Dieu seul, et que le salut et la bené- diction d’Allah soient sur Son Messager. Aujourd’hui plus qu’hier, par ignorance ou par orgueil, face la vérité, certains s’at- taquent a I'lslam et le critiquent, Alors que cette religion représente par excellence, le respect des droits de I'Homme de tous hori- zons et classes confondus, on accuse d’op- primer certaines catégories de personnes, de leur porter atteinte et de les dénigrer. La femme tout particulidrement est, pré- tendent-ils, considérée comme inférieure et dont les droits sont bafoués, voire inexistants, et dont le r6le dans la société est quasi inexistant, Entre haine, mensonges, ignorances ou amalgames; quel est réellement le statut de la a) femme dans ITslam et en Occident? Ou est-elle vraiment respectée et intégrée dans la société et oi y tient-elle vraiment un role? OH LA CONDITION DE LA FEMME EN OCCIDENT En Occident, ou plus largement dans les pays non-musulmans, la femme, disent-ils, est une citoyenne a part entire, égale a I’homme a tous points de vue. Or, cette prétendue égalité n’a pas toujours été un acquis; elle a da la réclamer haut et fort au prix de sa vie parfois. A l'époque ot les hordes isolées se trouvaient en pleine lutte pour I’existence, le clan devait veiller a se débarrasser de tout rejeton qui néces- sitait de grands soins. Les filles nouveau-nées étaient en premiére ligne et avaient ce caractére dencombrant. On cherchait donc a s‘en débarrasser autant que possible dés leur naissance, On ren laissait vivre qu’un petit nombre, celles dont on avait absolument besoin pour la reproduction de Yespéce. En Grece, elle était un objet se vendant et s‘achetant dans les marchés et ne disposant d’aucun droit. Dans I/Empire romain, homme avait tous les droits sur sa famille. Méme celui de vie et de mort sur sa femme et ses enfants, sans devoir rendre de comptes a 1'Etat. En Inde, lorsque le mari mourait, son épouse s'immolait sur son bacher de plein gré. Aujourd’hui, elle se contente de se raser les cheveux. Llutilisation de la femme a des fins de pros- titution est un phénomene qui a existé a tra- vers histoire, mais qui persiste et s’est méme aggravée. Elle était non seulement permise aux filles non- mariées, mais a Babylone, chez. les Phéniciens, les Lydiens et chez bien d’autres peuples encore, elle était demandée, voire ordonnée par la religion. A Babel, la puissante capitale de Empire babylonien, il était preserit que toute jeune fille devait se rendre au moins une fois en pélerinage au temple de la déesse Mylitta pour s’y prostituer, en son honneur, au libre choix des hommes qui accouraient en foule. On rapporte de Chéops, roi d’Egypte, qu'il tira du produit de la prostitution de sa fille I'argent nécessaire a la construction d’une pyramide. Chez les personnes de confession judaique, la femme est maudite, car c’est elle qui aurait influencé Adam (que la paix soit sur lui) a pécher. Chez les premiers Chrétiens, elle était considérée comme la porte de Satan. En France, en 585 lors du Concile de Macon, on se deman- dait sielle était un étre humain et possédait une Ame. Et si elle en avait une, était-ce celle d’un animal ou d’un humain? Ils en conclurent enfin, qu’elle avait une Ame d’étre humain, mais avait 6t6 créée uniquement pour servir 'homme. L’Oceident se persuade méme que la sorcel- Ierie est intimement liée a la nature féminine, et que toute femme est une sorciére en puissance (« Pour un sorcier, dix mille sorciéres... »). Les bachers bralent surtout a partir du xv" siécle et ne s'éteindront qu’au XVII sigcle. En France, en 1804, dans le Code napoléonien, la veuve n'a aucun droit dans la succession de son conjointet, sielle désire se remarier,elle est soumise a la déci- sion du conseil de famille. Dans les lois anglaises, elle n’était pas considérée comme citoyenne au sidcle dernier, et jusqu’en 1805, I'homme avait le droit de vendre sa femme. En Chine, l'année du cheval et de la femme sont mauvais signe. Dans bien d'autres communautés, la femme connais- sait ou connait encore le méme sort, voire pire. Depuis des sidcles, elle subit un avilissement certain et ne bénéficie d’aucune reconnaissance, malgré son rdle capital dans la société. Elle est humiliée, méprisée, négligée, réduite aun objet de désirs et de procréation. Mais, diront-ils, la femme n’est désormais plus considérée comme telle, elle est désormais respectée, fait partie inté- grante de la société, dispose de droits équivalent a Vhomume. Elle est considérée comme libre et peut travailler dans ce que bon lui semble. Certes, il est vrai que la vision qu’ils se fai- saient de la femme a changé... Mais dans quel sens ce changement s‘est-il fait? CH L’EMANCIPATION DE LA FEMME Elle s’est vraiment confirmée vers la deu- xieme moitié du xx* siécle, quand la femme a commeneé a réclamer ses droits, les mémes que ceux des hommes a tous les niveaux. Droits qu’elle obtient petit a petit, au fil des années. Parallélement, (sous influence ou pas), nait l'idée de s’épanouir, vivre, revendiquer sa liberté, son indépendance et se détacher des mentalités des anciens acquis. La femme obtint done sa « liberté ». Aujourd’hui elle fait ce qu'elle veut au nom de la liberté et de I’égalité, dispose des mémes droits que les hommes, elle est citoyenne, elle existe et le fait savoir. Cependant, cette liberté est-elle vraiment une liberté comme on I’entend ou est-ce plutot du libertinage? On pourrait également se demander 9 sil’émancipation de la femme n’est pas en réalité une belle expression qui dissimule exploitation de la femme, pour qui réfléchit. Ces beaux discours n’ont en effet pas leur place ici. Ce sont en réalité que des cache-misére. Certes, ily aeu un changement dans la vision de la femme, mais ce changement ne s'est pas fait véritablement a son avantage. De nos jours, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que la femme n’est toujours pas respectée comme il se doit, méme si on veut bien le faire croire. Il est vrai qu’elle a acquis une liberté; mais ‘est une liberté totale, exemptée de principes, de valeurs, de pudeur ou d’honneur. Elle est passée d’unextréme a un autre, d'une absence de liberté une liberté sans limite aux fruits amers On voudrait faire croire (et malheureuse- ment, beaucoup y ont cru) qu’elle est I'égale de homme en tous points, et aurait les memes droits que lui, alors que curieusement, certaines inégalités entre les deux sexes persistent. Pour eux, s'6panouir signifierait l'absence complete de limites. Une femme sera femme que si elle na pas de régles de conduite. On la pousse A s‘habiller de facon trés indécente dans la rue 10 en prétendant que c'est cela étre une femme épanouie et bien dans sa peau! La mixité est de regle partout, ce qui a pour résultat I’expansion de la perversité, des problémes conjugaux et de graves atteintes au respect de la personne, On constate aussi la multiplication des rapports sexuels hors mariage, qui dans le cas oi il y a conception, entraine une grossesse pénible car non voulue, et augmentation préoccupante duu nombre d’enfants illégitimes. La plupart des avortements sont la consé- quence de tout cela. En 2002 (en France métropo- litaine) 205 627 avortements ont été recensés. On constate méme la multiplication d’actes immo- raux tels que le viol, dont le nombre déclaré en 2001 a atteint le chiffre de 9 574 et on suppose que ceux qui ont été perpétrés, qui n’ont pas fait objet d’une plainte, seraient de 4 a 6 fois supérieures. Désormais, elle est considérée comme un objet de jouissance et un passe-temps. Ballottée d’un homme a un autre, on s’en débarrasse une fois rassasié sans se soucier de son devenir et de son honneur, Pour bien réussir sans obstacle 1 dans sa vie professionnelle, il faut qu’elle soit « ouverte a toutes propositions, » Le grand érudit Ibn Al-Qayyim 8a dit a pro- pos de la mixité: « I n’y a aticun doute que la mixité est Iorigine de tous mauxeet de toutes cala- mités, c'est aussi I'une des plus grandes causes du chatiment d’ Allah (sur une communauté). » La mixité entre hommes et femmes est aussi a cause de la multiplication de la perversité, de la fornication, de la mort et des épidémies. En. 2003, 30 000 personnes vivaient avec le sida en France, ot I’on estime a 100 000 le nombre de séropositifs. 7000 personnes ont découvert leur séropositivité en 2004, contre 6 000 en 2003, selon. les chiffres communiqués par l'Institut de Veille Sanitaire. La femme est aussi un tres bon argument de vente. En effet, pour convaincre la clientéle d’acheter, il suffit de mettre une femme sédui- sante a cOté du produit. A V'instar des demoi- selles du Juste Prix, on la dénude chaque fois que Yoceasion se présente pour la campagne d'un gel douche ou encore pour la promotion d’une voi- ture! ILn’y a pas une émission de télévision qui r’ait ses collections de niaises dévetues, protes a 12 rire A toutes sortes de blagues malencontreuses a leur sujet provenant de la gent masculine, curieusement trés satisfaite! Elle possede souvent des postes en contact avec la clientéle, comme secrétaire, vendeuse ou encore caissiére, tout en l'incitant a por- ter des vétements toujours plus impudiques dans le but de mieux attirer. Si elle ne le fait pas, on cherchera des femmes beaucoup plus « dociles ». Avant qu'elle soit reconnue comme ayant du talent, dans quelque domaine que ce soit, il faut d’abord qu’elle soit belle, qu'elle le montre, et qu’elle joue de tout son charme. En réalité, elle n’a acquis aucune liberté dans le vrai sens du terme, mais a plutot perdu sa dignité, son humanité et sa nature premigre. Jadis, elle était certainement humiliée, mais fai- sait quand bien méme partie d’une famille. Elle se mariait humblement et possédait un foyer. L’humiliation et le vice n’étaient pas apparents. Aujourd’ hui, elle reste toujours humiliée, mais d’une autre manivre: elle est réduite a un objet de fantasmes et de convoitises avec lesquelles on passe un peu de bon temps puis on l'oublie. 13 La cellule familiale est quasi inexistante fra- gilisant ainsi, toute la société, car son role est primordial. Depuis cette pseuclo-liberté, les vices n’ont fait qu’accroitre. La femme n’a point connu d’émancipation positive, mais connait plutot une exploitation par des hommes sans aucun, scrupule profitant d’elle pour arriver a leurs fins. De méme, elle n’a toujours pas obtenu sa liberté dans le sens moral et humain du terme. Et cette soi-disant liberté ne profite qu’aux hommes, qui sont libres d’abuser impunément d’elle, sous les yeux indifférents et complices de tous. En accep- tant cette situation, la femme a perdu sa fémi- nité, sa beauté, sa douceur et sa distinction. Elle demande le respect, alors qu’elle tend la main aux irrespectueux. Comment, das lors, peut-elle Yobtenir? A inverse, I'Islam, religion du juste milieu, offre un écrin a cette perle précieuse qu’est Ia femme, et un havre protecteur: « Ainsi, Nous avons fait de vous une juste communauté afin que vous soyez témoins pour les gens et que le Messager soit témoin pour vous. » 1. Le Goran: sourate2, verset 143 14 LA CONDITION DE LA FEMME DANS L’ISLAM Délivrance, amélioration du quotidien et de la situation de ensemble des membres d'une com- munauté, interdisant I'injustice et ' oppression, ordonnantI'équité et Ie respect de son prochain, Islam donne a la femme une place sans équiva- Jent dans aucune autre communauté. Tl reconnait @ la femme des capacités et des droits inconditionnels, dans toute gestion d’ordre civil, économique ou personnel. La femme jouit ainsi de la capacité et du droit d’hé- titer, de donner, de léguer, de contracter une dette, d’acquérir, de passer un contrat, d’atta- quer en justice et d’administrer ses biens. Elle a aussi le droit de choisir librement son mari, de se remarier, apres avoir divorcé ou avoir 15 perdu son mari. Ce dernier droit n’a été reconnu la femme occidentale que bien tardivement... Parmi ses droits sur I’homme, on peut citer par exemple: le versement de sa dot lors de son mariage, le droit aux dépenses d’entretien, quand bien méme elle serait la plus riche des personnes, étre traitée avec égards... comme il est mentionné dans le verset suivant: « Et coha- bitez avec elles convenablement, »! Et Mohammed, le Messager de Dieu a dit: «Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur avec les femmes. »* Elle n’est pas obligée de travailler, c'est Yhomme qui subvient obligatoirement a ses besoins. Si l'homme venait a refuser d’as- souvir ses besoins, alors cela est considéré comme un grave péché. Par ailleurs, si celle-ci venait a travailler, son argent lui appartien- drait et l'homme n’aurait aucun droit dessus. Quant a la double part reconnue a I’homme, dans ’héritage, elle s‘explique par les obligations exceptionnelles auxquelles l'homme est astreint, 18.4,v.19. 2. Rapporté par Al-Hakim et authentifié par Al-Albant, 16 alors que I'exemption de la femme est totale, ses dépenses envers son mari ou ses enfants sont purement volontaires et ceci, quel que soit son degré d’opulence. De méme, chez les Arabes avant I'Islam, elle n’était pas mieux considérée qu’ailleurs. Donner naissance a une fille était a Y¢poque, considérée ‘comme une calamité, done pour sen débarrasser certains enterraient leurs filles vivantes comme ila été condamné dans le Coran: « Et lorsqu’on annonce a I'un d’eux [la naissance d’] une fille son visage s‘assombrit et une rage profonde [’envahit]. Il se cache des gens, a cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou ’enfouira-t-il dans la terre? Combien est mauvais leur jugement. »* Elle nfavait quasiment aucun droit. L’homme pouvait avoir autant de femmes qu’il le souhai- tait sans forcément devoir subvenir aux besoins de chacune. Prostitutions, vagabondages et har- célements étaient monnaie courante en Arabie. L'Islam, quant a lui, avait réglementé cer- taines coutumes paiennes, telle la polygamie, 1S. 16, v. 58-59, 17 qu'il légiféra. Mais, il établit pour le polygame des conditions tellement rigoureuses, que le champ de cette pratique se trouva relativement rétréci. En effet, la polygamie doit se confor- mer a certaines exigences telles que I’équité entre les 6pouses, comme il est mentionné dans le Coran: « Si vous craignez d’étre injustes, n’épousez qu'une seule femme. »! Mais aussi, pouvoir subvenir aux besoins de toutes, etc. En Occident, un homme qui a plusieurs maitresses ne devrait-il pas étre considéré comme un poly- game? Pourquoi reproche-t-on aux musulmans leur polygamie alors que celle-ci est scellée par les liens sacrés du mariage alors qu'on applau- dit 'homme qui change de femmes toutes les semaines? Le sociologue francais Gustave Le Bon (1831- 1941) I’a d’ailieurs reconnu par ses paroles: « Je ne vois pas en quoi la polygamie légale des Orientaux serait inférieure a la polygamie hypo- crite des Européens. Alors que je vois trés bien au contraire en quoi elle lui est supérieure. »* 18.4.3. 2 La civilisation des Arabes, p. 422. 18 Quant a la polygamie du Prophate a qui a toujours été décriée en Occident, elle s'explique surtout par des mobiles d’ ordre politique, qui ont incité I'Envoyé de Dieu a ne jamais refuser des offres tribales. Autrement, comment justi- fier le lien monogame du Prophete 38 avec sa premiére femme Khadidjah #, qui avait alors atteint I’age de la maturité (40 ans) alors que le Prophete était encore dans la fleur de I’age (25 ans)? I vécut 25 ans avec elle, sans jamais penser a prendre une autre femme. Elle mourut a ’age de 65 ans. Dans la plupart des pays occidentaux, un pro- bléme persiste : le divorce? Son taux a atteint les 60%, Quelle est la signification de ce chiffre? Cela sous-entend assurément que la structure sociale en Occident n’est pas équilibrée et tend a démanteler les liens entre les 6poux qui aboutissent a Ia destruction du mariage. Ce résuiltat était facile a prévoir: en Occident, les fréquentations mixtes sont libres a l’exces, la consommation d’alcool est répandue et le manque de pudeur contribue a 'adultére, dont a responsabilité est partagée entre les hommes et les femmes. La fornication est une chose aisée 19 pour ceux qui ne craignent pas Dieu. Dans tous ces pays, la formule est la suivante: hommes, femmes, alcool, nudité, fréquentations libres, causent la destruction du mariage, des enfants illégitimes et malheureux. C'est pour toutes ces raisons que V'Islam interdit les fréquentations libres, prone I’inter- diction de I'alcool. Ceci est plus a meme de protéger les liens du mariage et d’avoir des enfants légitimes et heureux. Le sociologue fran- ais Gustave le Bon I’a également reconnu par ses paroles: « La situation légale de la femme mariée, telle qu’elle est régiée par le Coran et ses commentateurs est bien plus avantageuse que celle de la femme européenne. »1 Avec I'Islam, la femme retrouva sa dignité, son honneur et son humanité. Elle existe vrai- ment, tient un role coneret et est indispensable au maintien de la société. La femme dans Islam est: lumiére, pudeur, bon comportement, chas- teté, pureté, beauté... Chez elle avec son mari et ses enfants, elle est servie, honorée, chérie, respectée, préservée, et aimée. Elle a été créée a partir de la cote de I'homme, les rendant ainsi 1.G.Le Bon, p.436, 20 inséparable, se complétant, et dépendant l'un de Yautre: « Elles sont pour vous un vétement et vous étes pour elles un vétement. »! Et le fait qu’ils soient de la méme origine comme I'a dit le Prophete s: « Les femmes sont les conseeurs des hommes »#, augmente ainsi le sentiment d’unité et les rapproche par un lien interdépendance inaltérable. Il doit done prendre soin d’elle comme de sa propre personne, car elle est une partie de lui- méme: « Parmi Ses signes: Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles, et Il a mis entre vous de V’affection et de la bonté. I y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. »* Et comme le mentionne une parole du Prophéte Mohammed #: « Veuillez du bien aux femmes. »* Quelle que soit sa situation, qu’elle soit épouse, fille, mere, il a été ordonné a l'homme 1.8.2, v. 187, 2, Rapporté par At-Tirmidhi et authentifé par Al-Albant, 3.8.30, v.21 4. Al-Bukhari et Muslim. 21 de bien se comporter avec la femme. Faire le contraire est donc une désobéissance et passible d'un chatiment divin. Le Prophete 3 a en effet, dit: « Le croyant quia la foi la plus parfaite est celui qui a Ie meilleur comportement. Les meil- leurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes, »* L’homme marié doit chérir sa femme, bien lui parler, patienter sur ses défauts, lui apprendre sa religion.. S'il divorce, il doit lui verser une pension et la loger pendant une période équivalente a trois menstrues, avant qu’elle ne puisse se remarier, comme il est dit dans le Coran: « Et faites que ces femmes habitent 02 vous habi- tez, et suivant vos moyens. Et ne cherchez pas a leur nuire en les contraignant a vivre a Yétroit. Et si elles sont enceintes, pourvoyez & leurs besoins jusqu’a ce qu’elles aient accou- ché. Puis, si elles allaitent [I’enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires. Et concertez~ vous [a ce sujet] de fagon convenable. »? 1, Rapporté par Al-Hakim et authentifié par Al-AIbant, 2.8.65, v.6 2 S'il a des filles, qu’il leur apprenne leur religion, les éduque comme il se doit, ne les opprime pas, et elles seront pour lui un acces. au Paradis comme il est le dit le Prophéte Mohammed 4: « Celui qui a une fille, ne Vac~ cable pas, ne la blame pas, ne fait pas de diffé- rence entre elle et son fils: Allah le fera entrer au Paradis. » 11 est rapporte également de ce dernier « Celui qui éduque deux filles jusqu’a ce qu'elles atteignent age de la puberté, lui et moi ressus- citerons le Jour de la résurrection de cette facon (et il 4 joignit Vindex et le majeur). »* S'ila une mere, il doit étre bienfaisant envers elle, car elle I'a porté pendant neuf mois. Elle a sacrifié son temps et sa vie pour s‘occuper de lui. Il est dit dans le Coran: « Et Nous avons enjoint a ’Homme de la bonté envers son pére et sa mére: sa mere I’a péniblement porté et en a péniblement accouché ; et sa gestation et son sevrage durent trente mois. »* 1. Rapporté par Muslim. 2.8.46, v.15, Ilestaussi dit dans le Coran: « Et ton Seigneur a décrété: “N’adorez que Lui, et [marquez] de la bonté envers le pére et la mare.” »* On trouve dans une poésie: Ta mire, si tu savas, détient sur toi un droit étemel ‘Tout ce que tu as fait pour elle est peu de chose en parallel. Combien de nuitssest-elle plainte sous le fix de la grossesse! ‘Sa souffrance fit jaillir lamentations et cris de détresse. Tu ne peux imaginer Vaccouchement dans la douleur, Accablée d’atrocestiraillements qui lu arrachent le ceur! Elle ta si souvent purifge de ses propres mains, Cotte mere dont le givon ¥offrit un repos serein. Elle sacrifuit tout pour toi lorsque tu te lamentais, Eten sont sein ume boisson pure dont tu te nourrissais. Combien s‘est-lleafoée par compassion et tendresse ‘Toffrant son pain quotidien pendant ta prime jeunesse. Tu Tas perdu lorsque par ignorance tu as mal agi, Tw as trowoé le temps long, mais si courte est la vie! ‘Mistre celui qui posside toute sa raison et suit son bon vouloi, Dont le caur est aveugle et ses yeux ne le privent pas de voir! Prends garde et convoite ses nombreuses pres, Car ses invocations te sont plus que nécessares 1S.17,v.23, 24 Et si cette femme est une étrangere, il doit aussi bien se comporter avec elle. L’aider fait partie de I'Islam et étre injuste envers elle est un grand péché, comme le Prophate # a dit « O Seigneur! Je mettrai dans la géne ceux qui s’en prennent aux droits des deux faibles: Vor- phelin et la femme. »* La femme est un pilier dans la société et son bon fonctionnement dépend d’elle. Si elle dévie, C'est toute la communauté qui en paiera le prix comme cela se passe de nos jours. Alors que dans I'lslam, des les premiéres décades de I’ere hégirienne, la femme put s'im- poser par sa large et efficace participation a coté de homme, dans la vie culturelle et sociale de Ja. communauté musulmane. ‘A'ichah & (épouse du Prophete et fille du 1" Calife) avait une profonde érudition, qui alors qu'elle avait moins de 20 ans, fit d’elle une des plus brillantes figures de I’époque. Les grands compagnons du Prophéte venaient la consulter sur les questions juridiques, historiques, litté- raires et méme médicales. Elle fait d’ailleurs par- 1 Rapporté par An-Nassa‘iet Ibn Majah, considéré comme bon (Hasan) par AL-Albant, 25 tie de ceux qui rapportérent le plus de hadiths (actes et paroles du Prophete 4). Le Prophate s encouragea 'enseignement des femmes, en disant: « Rechercher le savoir est une obligation pour tout musulman. »* Cela concerne aussi bien I'homme que la femme. Une femme vint voir le Prophéte 38 et Tui dit: « O Messager de Dieu! Les hommes se sont emparés de toutes tes paroles, consacre- nous donc un moment pour que I’on puisse te rencontrer et et que tu nous enseigne ce qu’ Allah Va appris. » Le Prophéte # dit: « Réunissez- ‘vous ce jour-la et ce jour-ci. » Ce qu'elles firent aussitot; durant ces jours, le Prophete 3 leur enseignait ce qu’ Allah lui apprenait? Désormais, le champ d’influence culturelle de Ja femme s’élargit de plus en plus. Ibn Hajar, un des célébres imams de I'Islam, sera formé avec cinquante de ses condisciples a I’école d’A’ichah Al-Hambalia ainsi qu’a celle de Zaynab, auteur des traités en Droit et en Hadith. Dans ses ceuvres biographiques, Ibn Hajar # cite plus de 1. Rapport par Ibn Miah et authentfé par A-Alba 2 Rafporté par Mislinn 26 quinze cents femmes parmi lesquelles figurent des juristes et des savantes. Auprés d’Allah, la femme n’est aucunement inférieure a homme dans ses droits. Chacun, dispose d’un role approprié avec des droits et des devoirs. Une personne n’est supérieure & une autre que par sa piété et non par son ori- gine ou sa richesse, comme il est dit dans le Coran: « Certes, le plus noble d’entre vous, auprés d’Allah, est le plus pieux, Allah est certes Omniscient et Grand- Connaisseur. »! Le Messager de Dieu # dit également: « O vous les gens! Votre Seigneur est unique et votre pere est unique; vous descendez tous d’Adain et Adam provient de la terre. Assurément, Ie plus noble d'entre vous auprés d’Allah, est le plus pieux et Varabe n’a pas plus de mérite que le non-arabe sauf s'il se distingue par la piété. »* En somme on peut se rendre compte que la femme n’est pas opprimée en Islam. Et ceux qui prétendent le contraire sont, ou des adversaires de la religion utilisant la ruse et le mensonge pour en éloigner les gens; ou alors, ce sont des 1.8.49, v.13. 2, Authentifié par Al-Albant dans At-Targhfd wa-t-tarhit, 27 ignorants qui suivent aveuglément et croient tout ce qui se dit, sans prendre la peine de véri- fier ces informations. Par ailleurs, alors que I'Islam nous inculque le bon comportement avec les femmes, certains musulmans n’agissent pas comme il convient. Bien que I'Islam désavoue leurs attitudes, leurs comportements contribuent malheureusement a souiller cette religion, faire fuir les gens et créer par la méme occasion des amalgames. Le Prophete % est Ia meilleure des créatures et un exemple pour tous. Il avait un comporte- ment inégalable avec ses femmes: il était doux et clement envers elles, il demandait leur avis, les aidait dans les taches ménagéres, plaisantait avec elles, ne levait pas la voix sur elles et ne les frappait pas... Tlest un modéle pour tous: « En effet, vous avez dans le Messager d’ Allah un excellent modéle [a suivre]. »* nous incombe donc de le suivre. I n'y a qu’un Islam. Son enseignement se fait a travers le Coran et la Sunnah (le modele prophétique) et non pas en regardant les gens. 1.8.93, v.21 28 Sinon ily aurait autant d'Islams qu’il y a d’indi- vidus. En effet, chacun comprendrait Islam a sa maniére. En connaissant véritablement ce qu’est YIslam, on connaitra alors les musulmans dans Ie vrai sens du terme, et on évitera ainsi les amal- games et les préjugés. La femme est une perle précieuse, il faut done la protéger. C’est un trésor a la valeur inesti- mable, il faut done qu’elle se mette a l'abri des machiavéliques intentions. C’est pour cette noble raison qui luia été demandée de se voiler. Son voile n’est autre que sa dignité. Dieu dit: « © Prophete! Dis a tes épouses, a tes filles, et aux femmes des croyants, de rame- ner sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’étre offen- sées. Allah est Celui qui pardonne et Il est le Trds-Miséricordieux. »! Le voile permet a la femme de se protéger des turpitudes, d’étre respectée et de préserver ainsi son honneur et sa pudeur. 1.5.33, v.58 29 De méme, Dieu dit: « Restez, dans vos foyers; etne vous exhibez pas a la maniére des femmes avant Islam. »! Dieu a conseillé aux femmes du Prophate de tester chez elles, et cela est valable pour toutes les autres femmes. Mais cela ne signifie pas qu’elles doivent étre emprisonnées chez elle a longueur de journée. Dans toute chose il y a un juste milieu. En effet, le Prophéte 4 n’enfer- mait pas la femme a la maison, comme certains le prétendent! Au contraire, il lui a permis de sortir lorsqu’elle avait des choses a faire, mais aussi pour rendre visite a ses proches et ses amis, pour rendre visite au malade, etc, Il lui a per- mis également d’aller a la mosquée, en disant: « N’empéchez pas les femmes d’aller aux mos- quées. » De plus, le Prophete #8 aimait la compagnie de sa femme lors des invitations et les refusait si jamais I’hote n’admettait pas sa femme avec lui. D’aprés Anas 2%, qui raconte que le Prophétess avait un voisin persan connu pour ses mets 1.5.33, v.38. 2. Rapporté par Ahmad et Ab Dawad et authentifié par ALAlbani 30 délicieux. Ce voisin prépara un plat pour le Prophite set le convia sa table, Le Prophete 4 lui dit: « Et mon épouse? (En parlant de son épouse ‘A’ichah &) » Il répondit: « Non (je ne Vinvite pas). » Le Prophéte 4 rétorqua: « Je refuse donc. » Le voisin invita a nouveau le Prophat lui redemanda: « Et mon épouse? » Il répondit: «Non (jene!'invite pas). » Le Prophete # rétorqua de nouveau: « Je refuse donc. » Le voisin réitéra une nouvelle fois son invitation et le Prophete% lui redemanda: « Et mon épouse? » L’homme, apres trois demandes consécutives dit : « Je suis d’accord. » Le Prophate 3 et ’A’ichah se leverent et se suivirent mutuellement jusqu’a la maison de 'hote. »! La véritable définition de la femme, de la liberté, et du respect se trouve dans Islam. La femme ne sera reconnue comme femme jusqu’ ce qu'elle se conforme aux injonctions divines. Dans ce cas, elle gagnera le respect ici-bas et le Paradis dans 'au-dela. Dieu dit: « Les musul- mans et musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, ceux et celles qui endurent avec patience, ceux 1. Rapporté par Muslim. et celles qui se montrent humbles, ceux et celles qui donnent I’auméne, ceux et celles qui jetinent, ceux et celles qui préservent leur chas- teté, et ceux et celles qui se remémorent souvent Dieu: a tous Dieu a préparé un pardon et une énorme récompense. »! Le Prophete a dit a cet effet: « Si la femme prie ses cing (prieres), jeftne son mois (Ramadan), préserve sa chasteté, écoute son mari: elle entrera au Paradis par la porte qu'elle souhaite. »* Bernée par une idéologie qui prétend ’éman- ciper, mais en réalité la dévalorise, la femme doit se remettre en question. Suis-je réellement res- pectée et honorée? Des personnes se vantent d’avoir libéré la femme, mais en I’animalisant ou en 'instru- mentalisant. Elle est victime d’ une société insi- diewse, mais (curicusement) elle ne s‘en rend pas compte. Lifslam lui a donné sa véritable valeur, une position de respect et des droits sans équivalent. 1.8.33, v.36. 2. Rapporte par Ibn Hibbane et authentifié par Al-Albant 32 Se comporter avec la femme, comme I’'Occi- dent veut, reviendrait a répandre le chaos et Yimmoralité qui seraient a leur tour banali- sés sur Terre, ce qui est déja le cas, comme le montre I’actualité. Par contre, se comporter avec la femme comme le veut I'lslam, donc comme Ie veut Dieu, le Créateur, le Législateur de lois sages, aura pour conséquence logique I’harmo- nie de la société, la sérénité et le bonheur de Vhumanité. CHO TABLE DES MATIERES Avant-propos La condition de la femme en Occident L’émancipation de la femme La condition de la femme dans I'Islam a 15 Areasll ag) gu at alt dts 5 All PLY pel dae oh Reels Gat 1434/2013 Socal piglet Aol Sow OWlaldacoig Islamic Propagation Office in Rabwah. P.O. Box 29465 Riyadh 11457 Tel: 4454900 49160653 Fax 4970126 E-Mall: rabwan@islamhouse.com Satta AAS opal Sor PGP me wae ec |

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