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- Préambule Lous toutes ses formes, météorique, superficielle ou souter- raine, Veau constitue une des causes premiéres des dégrada- tions diverses rencontrées sur une route. Les problemes lids d eau surgissent en tout point : traversée de grandes rivitres, franchissement de petits cours ? —— deau, écoulement des eaux pluviales, passage sur zones inondables. Ils surviennent a tout moment : en cours d’étude, pendant 1a réalisation, aprés cloture des chantiers, Ces problémes paraissent délicats parce que difficilement quantifiables, rébarbatifs parce que difficilement prévisibles. Crest pourquoi les solutions a ces problemes relevent parfois d'une décision arbitraire, souvent d'une approche intuitive. Miafs surdimensionnés, les ouvrages hydrauliques seront inutilement cotteux ; sous-dimensionnés, ils entraineront réparations multiples, interruptions fréquentes du trafic, tout aussi préjudiciables. Pour ces diverses raisons, des études soigneuses au départ, d'un coat en réatité minime comparé ‘aux investissements initiaux ou aux dommages ultérieurs, se révelerant payantes en définitive, en regard des ennuis muliples prévisibles. C'est dans le but de regrouper les méthodes d'approche des problemes posts par l'eau dans le cadre d'un projet router que le présent tiunuel a été élaboré. En premier lieu, préalablement aux calculs hydrauliques proprement dits, il s agit de déterminer les debits @ évacuer : c’est Vobjet des deux premiers chapitres. Le premier chapitre aborde l'étude indispensable de la climatologie car d’une part, les contraintes climatiques conditionnent étroitement l'exécution des travaux routiers et, d’autre part, les facteurs climatologiques servent de base @ toute étude hydrologique. ; Le second chapitre « Hydrologie » présente les principales méthodes pour calculer les débits en un point donné. Il est divisé en 3 parties. L’Hydrologie Statistique donnera les méthodes d’ajustements statistiques les plus usitées pour étudier ta distribution fréquentielle des crues : les caractéristi- ques d'une crue de fréquence donnée peuvent ainsi ére déterminées si ’on dispose d'une série suffisante de données. L’Hydrologie Analytique, en 2' partie, permettra de calculer les caractéristiques d'une crue @ partir des caractéristiques d’une averse. L’Hydrologie Déterministe, enfin, présente les méthodes mises au point par divers auteurs pour estimer, pour une zone donnée, une crue a partir de paramétres régissant le ruissellement. Le troisiéme chapitre donnera les méthodes de calcul pour le dimensionnement des ponts dans le cas général et dans le cas d'un débordement important des eaux en amont. Les méthodes d'estimation des affouillements y sont également présentées, Le quatriéme chapitre fournira les calculs destinés au dimensionnement des buses circulaires, des buses arches et des datots. I! permettra aussi le calcul des pentes critiques et des vitesses pour ces ouvrages. Le inquiéme chapitre portera sur les méthodes de dimensionnement des radiers et ponts submersibles et donnera les systémes de protection de tels owvrages. 4 Le dernier chapitre traitera des problémes posés par Vévacuation des eaux pluviales ; la conception des ouvrages d'assainissement routier y est présentée. Le sujet traité est vaste, faisant appel a un large éventail de disciplines. C’est pourquoi le présent manuel n'est nullement exhaustif et ne vise qu’a rassembler de fagon synthétique les principes essentiels et notions fondamentales nécessaires a application des méthodes de calculs qui y sont présentées. It naborde pas les bases théoriques qui ont permis de mettre ces méthodes au point, bases qui sont données en détail dans les ouvrages spécialisés figurant dans la liste bibliographique de ce manuel. La rédaction du présent ouvrage a été assurée par Nguyen VAN TUU avec la collaboration de Bernard LEMOINE et Jacques POUPLARD, ingénieurs hydrauliciens du BCEOM. L introduction a &é rédigée par Monsieur R. JONEAUX, Ingénieur Général des Ponts et, Chaussées. NVT janvier 1979 « Au liew oi ils vont une fois, les fleuves retournent encore ». eee Ecelesiaste - Prologue - Verset IV. Ce Sommaire PREAMBULE INTRODUCTION - La route et ’hydrauique a PITRE 1 - CLIMATOLOGIE 4.1. = Collecte et verification des donnes += Collete des données 1 Verification des données «.. 1.3. = Causes d’erteurs possibes et cocections envisageable 1.2. - Extension des donntes .....++.s.014 13. + Analyse et exploitation des données. 1.31, Les temperatures 13.21 - Cihumidité relative 133. - Levaporation 1344 La pluviométrie 1341. = Phe snag enue 13.42 - Plies jourmalitres 113.43, - Btude des averses 1344,“ Pluie moyenne sur us bassia | (CHAPITRE 2 - HYDROLOGIE Hydrologie statistique 2 Bl. - Definition de base : 2.1.2.“ Lois natistiques principales .-- 2.121. - Lolde GIBRAT GALTON «1... 2.1.2.2 “Loi de GOODRICH ....... 211.23. - Loi de PEARSON 11 2.1.2.4. Lois de GUMBEL et de FRECHET 2.1.3, - Test de vaidté d'un ajustement 2.1.4. Intervalles de confiance 7 DAL. - 3142 - Détermi 2.2, - Hydrologieanalyique 22.1 - Géneralités «..... 2222, - Méthode de’hydrogramme untare 22.2.1, Principes oo... censoee 22.2.2 Pratique a 22.23. Exemple on =f Sd8e8 Sees ey Bee RB88SE Sess anes ess HYDRAULIQUE ROUTIERE incipes 2) Temps de conceniration 3. Coefficient de ruissellement “4. ~ Bremple de calcul. 2.3.3, - La méthode ORSTOM (ou RODIER-AUVRAY) Principes 2 = Bonde ginal oo Exemples d'applcation ........ La mlthode de ype CAQUOT (CHAPITRE 3 - DIMENSIONNEMENT DES PONTS + Gira. = Crue de projet... ‘Determination de ia cote 3.13. - Le tant d'air : 3.2, - Surdévation du niveau de Vea elle ce eau pont. 3.2.2. - Pression dynamique amont « 3.2.3. - Perte de charge due av frotement 3.2.4. - Exemple de calcul. 7 enamont ae 3.4, « Le probleme des affoulements BAL. Géntraités ooo 3.4.2, - Calcul dela profondeur normale daffouilement 342.1, - Lite sddiments fins 3.42.2! : Lits& sediments grossiers Se wection du cours d'eau pigsence des ples. 3.443. 3.4.5 - Protection det piles conte les affouillements meme {Basins sahdlins et subdésertiques 20.0.0, _ ode 7 ‘teavon aux bassns upicars§ 200k « 3.2.1 «Pets de charge dues ax cratrisiqes Saran du + Cas paricullers de ponts provoquant des stardenen | Important 4143. Caza de a profondeureaffulement doe & la réduston 3.44. -Caleul de la protondexs dattoulisment local due’ & la Saba. -Caleul dela profondeur touenen ina ea 109 109 10 0 u na 0 m m 125 132 87 12 3 3 199 133° 135 139 180 163 m 2 m 183 188 188 193 193 195 HYDRAULIQUE ROUTIERE _ 3.4.5.1. - Principes aénéraux . 3.45.2, + Les protections drecies® 3.4.6, - Exemple «application Saar ‘CHAPITRE 4. DIMENSIONNEMENT DES BUSES ET DALOTS Ade Gndralt€s ceo 4.1.1 Les divers types d'ouvrages 4.1.2 Les diverse conditions de fonctionnenient 43.2 La cevanche oa 4.2. - Sortie noyee 4.2.1, - Buses crculaces 42.2" uses arches 42.3. = Dalots « 43, + Sorte NOME cee cec eee 43.1, - Buses cieutaires Bs 4.3.2 - Buses arches eee 2a 4333. Daots eee 2 43.4. Pente longitudinale des ouvrages 231 434.1 - Pentecritique pour une buse circle .o.vvssse 282 43.422 < Pemte critique pour une buse arche .-.J...0c..s 253, 1337 259 260 262 22 seeeeee 2B 43.413,“ pene ertique pour ua dalot- 43.5, - Caleul dela vitesse. 4.3.5.1. - Vitesse dans une Base circulate. 4.315. - Vitesse dans une buse arche 43.513. Vitesse dans un dalot .. (CHAPITRE 5 - RADIERS ET PONTS SUBMERSIBLES eS. Cdnealtés “'S.,~ Dimensionnement des radiers 1, = Radier fond de tt 5.2.2 Radiersureleve 5.22.1. -Types écoulement. 522.2. - Ecoulement dénoyé 52.2.3. Beoulement noyé Dimensionnement des ponts submersible {Conception des riers. Protection 5.41. = Généraltés 5.4.2 ~ Longueur de ia protection eval 5.42.1 - Point dimpact de la lame dbversante |..--00... 218 $5422. -Longueur dela protection aval sone. S423. « Remargues sc... 5.3. - Methodologie du dimensionnement. Aspects fconomiques S51, - Generates 5.2. - Aspects éeonomigues 5.3, - Méthodologie du dimensionnement HYDRAULIQUE ROUTIERE CCHAPITRE 6 - ASSAINISSEMENT ROUTIER 6.1, - Obnéralts (62: + Cakeuls des joss aidan «02... 6.2.4. - Capacité des fobs latdraur osc coos {62.2 - Longueurs masimales des fossa laidraux - 63, + Caleul des fosss extériews ...... 63.1, - Caracttrstiques générales... 63.2. - Determination des débits . i 63.3. - Capacité maximale des fossa exdrieurs ANNEXES (0- Bffetd’sccumulation en amont d'un ouvrage routier 1 Valeurs de int : 2+ Fooetion Factortlle d'EULER introduction La route et I’hydraulique Les problémes d’hydraulique routitre résultent de deux considérations fondamentales suivantes : — la route est um ouvrage se développant linéairement sur le terrain au relief duquel elle apporte par ses déblais et remblais des modifications ‘qui perturbent les écoulements préexistants, naturels ow déja modifies par d'autres ouvrages précédemment construits ; submersion de la route par les eaux a des conséquences es * une part, parce que cela constitue une géne, voire un obstacle a la circulation des "véhicules, - autre part, parce que la submersion de la chaussbe et des laccorénints entrxine des dégradations dues aux écoulements. (ér0- sions...), des imbibitions des sols et des couches de chaussées qui en réduisent ta portance, Lingénieur routier a toujours présent & esprit le principe fondamen- tal: maintenir a chaussée hors d'ewu, Il est done contronté & des problemes Whydraulique. objet du présent manuel est de rassembler les éléments d'hydrauli- ques nécessaires ou utiles pour traiter ces problémes, Il convient cependant au préalable de montrer oi, quand et comment, se présentent les problémes d'hydraulique dans le contexte particulier de la route, de voir comment les abgrder et les traiter. Les écoulements d'eau provenant des précipitations atmosphériques ainsi que des affleupements et ésurgences d'eaux souterraines, les YDKAULIQUE KOUIIEKE sccumulations éventuelles de ces caux, sont privilégiés par les talwegs et depressions du relief plus ou moin accentués. Ces talwegs et dépressions peuvent étse décelés sur des cartes en courbes de niveau et sur des photos ‘aéricanes mais sont plus particuligrement repérés par les points bas du profil en fong du terrain naturel selon 'axe du projet routier. L’attention du projeteus devra se porter d’abord sur ces points. Il devra compléter ses informations par examen de cartes ou plans en courbes de niveau, (photos arienmes examinées en stéréoscopie) et sur le terrain : savoir si ces points bas correspondent & des écoulements pérennes ou temporaires et connaitre le sens de ces écoulements, s'ils correspondent & des zones accumulation des eaux provenant soit des terrains avoisinants, soit des tones d'épardage de débordements de cours d'eau, Dans tous les cas il y aura lieu de rechercher des informations sur le niveau atteint par les eaux selon les saisons. On distinguera dans un premier temps : — les plus hautes eaux exceptionnelles - PHEE — es plus hautes eaux habituelles - PHEH selon la tréquence des observations, par exemple une fois tous les 20 & 50 ans aut rains pour les PHEE, 2 peu prés tous les 2 ou 3 ans pour les PHEH sans qu'il soit besoin d'etre plus précis & ce stade préliminaire, ‘Sil Sagit de cours d'eau utilises par Ia navigation, il conviendra de se renseigner sur les plus hautes eaux navigables (PHEN) et sur le tirant air 2 réserver aux bateaux, Ces divers renseignements pourront ailleurs conduire & retoucher le trace. Les conditions imposées au profil en long: pentes et rampes ‘maximales, y compris les raccordements, certains points de passage oblige par des obstacles naturels ou antficels préexistants, certaines caractéristiques des terrains traversés, Ia présence d'une nappe phréati- que, des sujétions relatives au mouvement des terres, ete. vont conduire A établissement d'une premitre « ligne rouge ». A légard des points bas du terrain naturel, compte tenu des conditions Ldetsus, plusieurs cas peuvent se présenter par rapport aux PHEE *tgPla'tighe' rouge est manifestement au-dessus des PHEE : les conditions hydrauliques winterviennent que feiblement ; tpt le rouge! pas fixée rigidement ; ill conviendra alors de ta hbleo:padcléenentuon fonction du niveau des eaux ; hie: 1AKi 1K 61 A DRAQLIQUE ©) fa ligne rouge se trouve au niveau, voire au-dessous, des points bas repérés du terrain naturel : c'est le cas des passages en déblais, Les Ecoulements sont inexistants ow peu importants et généralement temporaires. I conviendra de leur permettre le franchissement de la route par dessous (Irés exceptionnellement par dessus). Ainsi, sont dégagées schématiquement deux grandes catégories de problemes, Les problemes de la premitre catégorie s‘abordent das l'étude du tracé ‘ct du profil en long. Is sont essentiellement commandés par la situation précxistante & Pégard des eaux et notamment par les hauteurs d’eau. Ths comportent d'abord la détermination de la « ligne rouge » opération pour laquelle Phydraulique intervient faiblement ou pas du tout (cas a) ‘ou beaucoup (cas b). Ils comportent ensuite dans ces deux cas la détermination des ouvrages d'art et notamm « des débouchés comman- dés essentiellement par les débits des peti. et grands écoulements que doit franchir la route. Nous verrons les aspects techniques et économi- ‘ques plus loin, Les problémes de la deuxitme catégorie ne sont & aborder (sauf cas Uuds particulier) qu’une fois arrétés le tracé, 1a « ligne rouge » et les profils en travers : ils constituent 'assainissement de la route. Dans tes parties en débiais, on devra empécher les eaux de riséellement provenant des terrains surplombants, ainsi que des talus ‘eux-mémes, de venir sur la plate-forme, Des dispositions adéquates doivent étre prévues pour leur évacuation. A ces eaux s'ajoutent ailleurs celles des eaux souterraines auxquelles le déblai a permis de X) = P(X) dob Yon déduira : Prob (W < V <4 AX) = PO) PU + Ax) = ~ SP ay De telles lois P(X) peuvent étre estimées directement & partir des données hydrologiques, s'il existe au droit ou a proximité de Vouvrage tudié une station hydrométrique fenctionnant sur une période asset longue. Elles peuvent aussi se déduite indirectement & partir des toie de probabilité relatives & un fucteur primordial dans la genése des dé _ weve la pluviométie. Ceci exige la connaissance préalable X) e calle pat Be = 1 pO SiP(X) pelt, ee fagon plus pes a UPLX) ex pet (metonsinkrier 0.2), on pourra écice avec une™approsimaton suftanie Puy = a) = 0.00 ” 19 g et merce |u| og |B e i Pan ie suns se wong ies sustiowg |r omcy] EE Bicrea 32 005 sap anseN i tote i Ean ae ai ig (osm acorn vomone | FEE mre cma’ | HE [a ses aang s & « Rv 7 7 SOVIANG HAY = = a” iH tea i poste rele aloo a perme | ae ou HW i é A ae oe Z| i aS aan sonve | poor 7 ‘mano apes te od "awn l ANOd NAV SNG INaWaINODE.G SENDLISTUALIVAVD SIG SNOLLVIISIGOW HYDMAULIQUE KOUTIERE y a eu réalisation de V'événement au nombre d'années d'observation. Ces frequences ne sont pas les probubiliés : ces demnitres sésultent d'un certain « lissage » des chtfres de ‘réquences (hypotheses de permanence et de continuité de ta fonction P(X). ‘Stagissant de dommages éventuels dla fois en occurrence et en valeur, fon devra prendre en consiération des valeurs probables c'est-tdire le produit d’une valeur par une probabilité, ow plus exactement, si comme il arrive, la valeur du dommage a'est pas une Constante mais dépend de la grandeur X considérée (hauteur ov débit), 'intégrale D de : D(A).~X) AX ot p(X) est Ia densité de probabitté D(X) ta valeur du dommage en fonction de X. Liintégrale D doit ete prise entre deux valeurs de X, dont l'une Xy est calle aucdessous de laquelle il n'y a pas de dommage (D = 0) et Pautre est (thGoriquement) infnie. Pour le trafic, on obtiendra de cette fagon un coot probable ow moyen proportionnel & Vintensité du trafic et & la durée moyenne annuelle interruption ou de gene du trafic. Ce coot dépendra évidemment des possibilités éventuelles de détournement du trafie par une autre voic, ow es possibilités de décalage du trafic dans le temps. II dépendra aussi de Ja nature du trafic (marchandises, personnes, etc.) Pour ce qui concerne les ouvrages, on distinguera les dommages « mineurs » et les dommages « majeurs » ou « catastrophiques ». Les dommages mineurs seront évalués par le coat des réparations & effectuer en principe aprés chaque occurrence sinon les dommages & Foceurrence suivante risquent de n’étre plus « mineurs ». On aura a évaluer la valeur probable de ce coit comme il a été exposé plus haut. Le dommage catasirophique est évalué par le colt de reconstrution de Youvrage augmenté de toutes les conséquences sur "économie de la région ou du pays notamment en raison des perturbations apportées au twafic, perturbations qui peuvent durer plusieurs années. Mais il faudra tenir compte en outre, le cas dehéant, des dommages aux personnes et taux véhicules en circulation ainsi que de ceux auxquels pourraient se ‘rouver exposées les constructions ou exploitations riveraines. On obtiendfa la valeur probable annuelle en multipliant le montant total ainsi obtena par la probabilité annuelle doccurrence de l'événement. LA ROUTE ET LYDRAULIQUE Ainsi qu'on a pu le remarquer, les remédes, qui conduisent & réduire essentiellement tes probabilités d'occurrence, portent sur Vinvestisse- ment et sur Ventreticn des ouvrages, c'est-d-dire au total une charge financidre qui peut étre exprimée par : CHilte 1 ant Finvestissement relatif & Pouvrage en cause (limité & ta partie susceptible d'éire le sidge des dommages considérés). un taux annuel de charge financiére, charge financitre qui, méme si elle ne se traduit pas par une inscription budgétaite, n’en est pas moins reelle E le coft de Ventretien annuel (moyen). Si les dispositions sont prises dans le projet, telles qu‘elles puissent effectivement réduite les probabilités d'occurrence, ces dispositions doivent normalement entralner au moins une augmentation du coat Winvestissement par rapport a celui d'un projet pour lequel elles nauraient pas été appliquées (ce projet étant par ailleurs supposé correctement congu) 7 1. consdéraions qui préetdent, ans que Ia pre em compte de tn ulcur wea (ou du Ubi) comme ears pringpal, ace 8 penser ite ure valour optimale de ce cree qui rendrait mindmole la ike ti charge financieve annuele Cet des valeutsprohables (ou ces muthenatiqus) annuellet” des. divers dommages. Cee sue conse une fonction objet Une telle recherche, conduite avec rigueur, peut s'avérer trés lourde et les résultats & en attendre peuvent étre 1rés incertains pour diverses ‘la fonction que Yon cherche & rendre minimale dépend en fait de rnombreuses variables qui sont plus ou moins indépendantes (diverses ccaractéristiques du projet, on peut ailleurs envisager plusieurs variantes); ‘des imprécisions et des discontinuités peuvent affecter certaines relations ; la quantification de nombreuses données restera imprécise faute informations suffisantes (surtout en pays neuf) ou encore sujette des appréciations discutables (données économiques notamment). 21 HY VAAULIQUE KOULIERE Sans chercher & rendre minimale la fonction object, cette fonction peut servir de critére de choix entre deux projets de caractéristiques ‘notamment différentes (et en particulier entre des variantes) dans la ‘mesure od les valeurs correspondantes de la fonction présentent un écart suffisant, Si toutefois on veut viser le minimum de la fonction objectf, ou du moins s'en approcher, de tels calculs peuvent étre entrepris avec des hypotheses simplifcatrices prudentes et un minimum de données de base. Ces ealculs donneront alors un ordre de grandzur de la valeur optimale de la hauteur (ou du débit) & prendre en considération pour Vétablissement du projet. La crue correspondante sera alors la crue di projet. Elle devra étre choisie ds le stade de l'avant-projet sommaire (APS). Liadoption d'une crue de projet ne dispense pas de consacrer un soin tout particulier & 1a tenue de Vouvrage vis-Awvis des affouillements et ‘érosions en cas de submersion méme sila submersion est présumée tres ‘exceptionnelle. R. JONEAUX Chapitre 1 Climatologie 1M est important de connaitce les caractéristiques climatiques de la région que l'on vevt aménager pour deux raisons principales: 4) la génese des crues dépend étroitement des facteurs climatologiques de la zone concemnée. L'étude climatologique doit par conséquent précéder les calculs hydrologiques et les guider ; ) la climatologie prédétermine et conditionne exécution des tra- vaux. It conviendra done de connditre exactement les contraintes et ‘vantages climatiques d'une région afin de fixer le déroulement des cchantiers. Dans" ee qui suit nous aborderons ces deux aspects de étude ologique. 1.1, COLLECTE ET VERIFICATION DES DONNEES LLL, Collecte des données Dans les Etats aftcains, les données climatologiques sont en général recucillies par des organismes publics tels que Ia Direction de la ‘Météorologie Nationale ou I'ASECNA. Dans le cadre de ses campagnes hydrométriques, YORSTOM détient également un certain nombre de données climatologiques relatives aux basins versants étudis. Ce sera done aipids de ces organismes que la recherche des données devra débuter. 2B Dans le cadre des travaux scientifiques, des études ou des projets particuliers, des organismes parapublics ou privés, des sociétés d'exploi- tation, des bureaux d'études etc. ont également mis en place des appareils de mesures. It serait extrémement utile de faire, au préalable, fe point complet des organismes détenteurs de ces données, afin de les assembler toutes, avant le démarrage des études proprement dites. ve sation des données En général, les mesures ont été effectuées avec soin. Néanmoins, il convient de procéder une vérification de Phomogénéité des données recueillies afin d’éliminer ou de corriger les relevés défectueux. Dans une premigre phase, on déctlera les anomalies Magrantes en comparant les relevés de la station aux données connues de la région, Per exemple pour les pluies, il faut examiner le nombre de jours de pluies, les fotaux mensuels, annuels, Ia position et la durée des séquences plivieuses, ete La seconde phase consistera a vérifier Ia constance de la relation entee les relevés dle [a station étudiée et une station voisine suffisemment fiable pour étre prise comme référence. La méthode la plus usitée est la méthode des doubles masses qui peut porter sur des données relevées sur des intervals de temps divers tels que année, le mois, la décade, Ia semaine. Prenons, comme exemple, les données de pluie 4) soient deux stations A et B disposant de relevés pluviométriques depuis l'année 1 jusque année n incluse, Soient Py et Pp, la pluviométrie totale respectivement pour 4 et B pendant l'année i Portons sur un graphique J Py, en fonction de J. Pay ‘variant de 1 a 1, on obtiendra done n points. Si chaque série de relevés pluviométriques est homogene, les » points seront situés & proximité d'une droite de pente m voisine du rapport des rmoyennes interannuclles Py/P,. Par contre, si "homogénéité d'une série est rompue & partir de Pannée 1X, les points qui suivront seront 2 proximité d'une seconde droite de Pente diferente, CINALOL GE 11.3. Causes derreurs possibles et corrections envisageables ‘Un changement instrumental (prouvette, entonnoir de pluviométre) ‘au cours de année X, si bien que les relevés ne sont plus les mémes qu'anterieurement, te erreur systématique est facilement décelable au niveau des teury journaliéres qui peuvent donc étre corrigées. Par exemple, ta ution d'une éprouvette pour pluviométre de 400 cm? a une Eprouvette pour pluviométre de 314 em® qui est en place, @ pour consequence de donner des hauteurs de pluie 1,27 fois trop faibles. Une enquéte auprés des responsables de la station météorologique est névessaire pour déterminer les erreurs susceptibles d'etre tencontrées. D’autres causes peuvent survenir : — au cours de la période de fonctionnement, le pluviometre a été déplacé. Si cet autre emplacement est éloigné du premicr site, les données recueilles risquent d'etre différentes de la premitre série, Une comparaison (par ta méthode de double masse par exemple) avec une station voisine stable sera nécessaire pour établir les coefficients correcteuts éventuels aus cas oi Ia distorsion est trop importante ; — environnement immédiat duspluviométre a été modifié de fagon suffisamment importante pour risquer de perturber les données. C'est fe cas des appareils établis ea zone subissant une intense déforestation suivie d'une rapide urbanisation. Une analyse préalable pour tester Vhomogénéité des données sera nécessaire avant toute exploitation de eelles-c. oe Exemple numérique Considérons 2 stations pluviométriques 4 et B. La station 4 est gérée par Te Service MétEorologique National qui a vérifié tous les relevés et les certifie homogenes. Les relevés de la station 3 n'ont jamais &€ controlés. Nous allons utiliser la méthode des « doubles masses » pour effectuer ‘ce conttéle dhomogénéité. Pout les deux stations les observations météorologiques ont été faites de 1924 4 1974, mais des coupures ont eu liew ; nous ne prendrons en compte que les atées communes. Pour chacune des stations, le totaux ‘unnuels particls et cumulés sont indiqués dans le tableau qui sult. 25 HYDRAUL 1gUuL KOOL ‘Titlan 1, Exemple de tes de double masse pour les données pluviombquer relevter 22 saions 4 eB. Teas Nasu somos |, tinct | ote Pst) stm) suaion 4 | oe sition 8 | oe ‘cm toa = Tes | wus | 2030 wae ioe Fy San imo sin 3 te | Sar si pte ms tos | Sse vay | aan we tm | Sse | tae nal ve too f Sam | te bas 0 rev | om | was ns po to sie 1565 ‘sais pr aoe | sae i ass Fit ito oun im te im | San 150 ms rm | aw 290 wos] 10 | aon | asm a @ | Sse 0 ‘see m | So um wa 2m | orm sta isu im | iu | ism iss tan | Mow | ite ‘si a | am es 90 we | aes toa ro a | io | ao ist to | se | a 15. ts] ae 18 veo | aime aan pie | Bass is tm | baie | adn va sa ms ros un ros tas ie 26 35a ie 1st 31 iso Be tm sa 390 ooo os = 50 a ti CUMALOLOGIE ost a noter que les valeurs cumulées ont été calculées en remontant le femps a partir de la demnigre année d'observations parce que limplanta- tion actuelle du poste # est bien connue et que les lacunes éventuelles concernent plutdt les années anciennes. Sur le graphique 1 ci-aprés, nous avons reporté tes totaux cumulés de la station 4 en fonction des totaux cumulés de la station B. 3 périodes peuvent étre dilférenciées + de 1974 & 1946 : les points sont disposés de part et d'autre d'une droite D ; pas de cassure nette, mais ily a une dispersion assez importante des points. Ceci peut étre di & lopérateur ou a un régime pluviométrique particulier de la zone contrdtée par la station 5 de 1946 4 1940 : les points se trouvent sensiblement sur une autre droite D5 de 1940 d 1923: Vensemble des points forment assez bien une troisitme droite D” parallgle & D. La pente de la droite Dest environ 1,3 fois plus faible que la pente de 1D et D" ; cola sigaifie que les relevés dg la station B, entre 1940 et 1946, sont 1,3 fois plus forts Examen des bulletins plaviométriques Sur le bulletin pluviometrique de 1939, il est noté en observation que le 10 septembre une violente tornade a renversé le pluviometre qui a dd etre remplacs. D'autre part, le 1” janvier 1947 ta gestion de la station B a été faite par un organisme différent qui a recruté un autre opérateur et a Fenouvelé les instruments de mesures. Diaprés les enquétes sur place, Ia station # aurait toujours été au ‘méme endroit, mais les cultures se sont étendutes dans la région contrOlée depuis 1950 environ, Le pluviométre actuel a une surface de réception de 314 cm?, Veprowvette correspond & oe type instrument ~ Les deux cassures qui apparaissent sur le graphique 1 sont certaine- iment dues au fait que le pluviomtre utilisé entre fe 10 septembre 1939 et n HYDRAULIQUE ROUTIERE Erinn) gumen ®. 1500 DES "DOUBLES MASSES” CONTROLE DE LA STATION 8 PAR LA METHODE 00 Graphique I. Conttle de ls sation # par In méthode des « doubles masses» “CuIMATOLOGIE, le 31 décembre 1946 avait une surface réceptrice de 400 cm, alors que Véprouvette utiisée était prévue pour un pluviometre de 314 em’, c'est ‘ce qui explique que les hauteurs mesurées sont 1,3 fois plus fortes La correction est facile et peut etre effectuée sur les hauteurs journaliéres que Von divisera par le rapport 400/314 La dispersion des points entre 1974 et 1946 est certainement due au ricro-climat qui s‘installe dans la région au fur et & mesure que les cultures se développent. Sur le graphique 1, les totaux cumulés de la station B seront modifiés & partir de 1946 jusque 1923. Les points de la série rendue homogene se assembleront sensiblement sur la droite D. 1.2. EXTENSION DES DONNEES Lieatension des données hydrométriques ou climatologiques est souvent indispensable, préalablement aux calculs hydrologiques. En effet, outre la possibilté de données défectueuses ou sujettes & caution, il arrive fréquemment qu'une station climatologique (ou hydrométrique) présente des interruptions dans les relevés, rendant Uilfcile utilisation de ta station, I convient par conséquent de = sepiplacer kes données anormales et de compléter les données man- ines Sur un bassin versant. relativement grand, intéressé par plusieurs stations hydrométriques ou climatologiques fonctionnant sur des pé riodes différentes, ily a lieu dthomogéndiser toutes les stations sur une période unique 1a plus tongue possible de manigre & rendre comparable les resullals obtenus & chaque station, {La méthode pratique utilisée pour étendre ou compléter une série de données dune station A donnée repose sur la régression linéaire entre les ses X,, de cette station avec les données X'g d'une station de base B voisine dont la série de données est plus compléte et pour laquelle au préulable : — on sest assuré We la fiabilité des données, — om a vésifé graphiquement (par courbe de double masse ou bien en 2» Hy URAULIUUE KOUIIEKE portant en ordonnées et en abscsses les données X, et Xs) quill y a une coreélation suffisamment étroite entse les 2 stations. Le nombre de couples (X'4, X») devra étre supérieur & 15 pour que la cortélation soit acceptable. entre les stations A et B s'écrit : avec ae NEM a Xm DMD Xo, D Xu Xen = Ma Xa NY Xam Le)" DXR— HeE Aw MED Mu ~SMwT Xan Ze bo NTTE- Olah ¥, et ¥, fant les moyennes des Xy et det Xy. Les expressions c-dessus ont été obtemues en rendant minimum les cartés des distances des points représentatifs des couples (Xu, Xq) a la droite dajustement X4= Xp +f: cest la méthode des moindres cars. La précision de la corrélation est caractérisée par le coefficient de conélation donnée par : Per ce 20a WF qui caractérise Vensemble des écarts X4 — X's, entre valeurs observées Xj et valeurs ealculées X',, par la droite de régression ci-dessus, 04 et 44 Gtant les écarts quadratiques moyens des X,, et X,. Plus r est proche de1, meilleure est la coreélation entre les stations A et B. Pourr < 0,75, cette corrélation est considérée comme sujette & caution, La droite de régression X = a Xp + f petmettra ainsi de générer les données manquantes ou défectueuses de la station 4 a partir des données, correspondantes de la station B. Exemple de calcul. Nous donnons, comme exemple de calculs, une recherche de corcélation effectuée sur les stations hydrométriques de Mousidou et Lai sur le fleuve Logone au Tchad. Les debits de pointe des ‘rues relevées aux deux stations sont donnés dans le tableau 2 et sont repré- x” LIMA LOLOG ‘Tableaw 2. Pointer de crue (ms) d Moundou ot Lat (Logone et Tchad. pate | MouNpou | Lal Mounpou | Lat 150 1788 sept. 48 | 2220 24s, m7 1489 sep 9 | 1870 am 132 m8 soar so | 1556, 2st oy 12s sen 0 | 1988 281 1556 2B1 sept 30 | L916 2581 178 201 seat St ia re 260 319 sept 31 ia sis 0 2550 ‘et. 5 on 237 S08 oti 32 23 130 aan sept. 52 dan 195 an oui 33 oor 2395 31s sept. 53 roll a 2905 sept 33, 130 1 sor ull 34 968 192 is sept 54 2788 2251 225 sept. $4 pas 2ax 26 eet Dass 210 2611 aout 33 isi 2500 2950 eS 2056 1630 210 sep 5S 319 ans 1180) oot 38 a 2390 2910 ost 35 a9 250 310 ont 35 nde 220 2600 sept. 36 2s 200 3160, iin 87 m 230 2n0 sentés suc la fig. 2 ch-aprés qui montre que malgré la dispersion, les points représentatifs s'alignent relativement bien selon une droite, En appliquant les formules ci-avant, on a YOu Ou: ~ 8. F Ow Lei- Le. Bu — 2, a avec Qy = Débiis”a Moundou Ou = Debits & 3 2 r= 078 2, +92 we we Fig. 2, Cortlation entre Lal et Mousse (Legone = Gln) Moos Feats CLIMATOLOGIE Les caleuls donnent : ZX Qrs, Qu, = 2S B67 1255 LOLs = 263-708 $45 Ls, = WRI, LO = 85524; B= 2134; Ou = 1677 Vou «= 0,743 et # = 2 La droite de régression est done : Quy = 0743 Q, + 92 Le calcul du coefficient de correlation donne + ‘ce qui montre une bonne corrélation entre les deux stations, 1.3, ANALYSE ET EXPLOITATION DES DONNEES 7" Les données climatologiques suivantes sont indispens: Wn piojet router : température, humidité, évaporat trie Les 3 premiers servent peu souvent directement aux calculs hydrologi- ques. Néannioins, ils les guident utilement en expliquant le systéme de se des eres, Dautre part, ils quantifiem Yes vontrsintes awxquelles weurte Fexéeution des chantiers Les temperatures On Sintec sqillement a dstribution moyenne mensuelle des tcmpératures maximales_journatitres Ty, minimales journalidres T,, moyennes journalitres (Ty + T,/2, et de I'gcart diurne moyen Ty — T,. a 33 YDHAULIQUE ROUIILKE Ainsi pour la Sud-Ouest du Tehad, nous avons : Taka 3, Dieibion des emptratues es leurs manus pour T 1 minal pour Te ont sels. Eres TTFT™PAT |? [2] 4] s] ©] My [aw a.) ara) oss|36a] 70} 0} 302] Se ioahiashins 3 [183 [182 33 26] 23.2} 22.5) 25.1} 24.2)24. ® oa} 92] 1} 83] 90] 92] 119}13.2] 195 Zt, [soa)sra]snel soi] 253] 27.0 25.]25.0] 26.3] 279425] 300] 250 Bate _ |ixslieafiog ire]17a) 6s] 63} 169] 164) 163] 182] s0}i57 28 er [atofee ]aes| 239) 207]219]213]212}ar.3|22.0|213]21.5|222 3a po S e-7 jrstseafrsal stir io2] a3] nna) Lz. 2 35a) 2a) analso 9} oa)aea]3e a] as) aa 23a 2n9]arf229}2tof212]r¥a]is.] 202 303] 39.2} 27.3] 25.25.6257] 26584266247] 274 g 123/109] sa] 7.0] 9.411.) 1661 19.5 140] Les valeurs manimales et minimales absolues des temperatures poutraient dire sigificaives des contraintesthermiques notamment pac te déroulement des chanters, Ainsi, 4 Agudés, sur cing ans (1951-1955), il a €te televé Tableau 4, Temptrares maxinales er minimaes absolues (CA, : TFT steals pops p> @ mas. abv [359] 379) ara] aoa] eva] 45] 01] oa] are] ra] s74[ 3h @ vin. abvoue [v6] oral rraf 123] 193] are| 209] va] wa} wo} oraf ose Elle participe directement dans le processus des pertes par évaporation des eaux de ruissellement Les valeurs intéressantes prendre en compte sont les valeurs u CLIMATOLOGIE moyennes mensuelies relevées & une station A 6 h, 12 het 18 b. Pour le Sud-Ouest du Tehad, ces valeurs sont les suivantes : Table 5. Humid relative on %. TTFTST ATs] Jas Jo BOAR Te |] a} 5] mo] [aa] faa oof Wan we | [29] ae] es] or fa] 3 | 34 1 co 1 [333315 |e] m [ea] te ae] fo NGAGONDERE | ww [3s] 30} 70) 90) 55 foal we [58 La ae te | is]io] 33/5] ot fos} ap as] es 37 15 | 31[2>] 4 | a] se] S| 96) 20 [a0 fait — [om Yee ifs] Jom] fw] | hes 2 | 35] | 22[39] 9 [eo] oa] 0 [57 15/332] 2 faa an | fe] | NB. les valeurs mamas soot wulignées. 1.3.3, LYévaporation Cette variation de humidité relative et des températures intlue directement sur V'évaporation dont lei'valeurs moyennes mensuelles (en tm Piche) sont données dans le tableau ci-dessous pour les trois stations considérées. Tableas 6 Evaporation moyenne 7 faiow [JF] a]? [a [ays [Oo] | anata HOUR aif] wl] Go] ar [ cal To omounpene oils 74|al slo] 2] | eo] suf anlan] 1 9st Moenpou —_[sxfazfseiso]ve|a6|a7} on} on |o|nslae] 2a MA Les valevrs maximales soat soulignees. De examen de ces 3 facteurs pour les 3 stations du Sud-Ouest du ‘Tehad on peut voir que, dans cette région, on est en présence d'un concours de facteurs favorables & la formation de crues, Les tempéra- tures sont hautes tout au long de année mais s‘abaissent de juillet & ‘octobre pendant qy'augmente fortement Phumidité, Les pertes par Evaporation seront done réduites & leur minimum, C'est également au cours de Ces mois que se produisent les pluies maximales. 35 Meteo nian at L188 ba ut i a \ = a a ncaa ‘obleun 7 Phviomdrie moreme. mens eanuele, sr 30 ens ele basin du Lopone ‘meridional La pluviométie . 1]FTMTATMTs [2 [a] s]o[N]o] Avec st le facieur primordial de géndse des erues sur un bessin versant a +] [5s if ifanfaes a ata sal se Pour cette raison U'étude de la pluviométrie devra done étre tres Sor Es ee ie, Ee Seva pore non seulement Sar a asribaion moyen Bocaranga 1 [6 [eff aah aos aml aT a lang le temps et dans lespacc, mais également sur la distribution statistique fréquentielle quand cela est nécessaire pour la détermination ae O47 88] oof fess fs| aw Tae des crues. correspondantes, Pron 0 [2 [ar] mal rates fanafarabins] aol 2 | Nasoundére 3 [1 [36 ail ive|aaalasofanlasefisa| rap 2 | a sar 1.3.4.1, Pluviométrie annuelle et mensuelle Bahokoum © [| ef 3[ alas 5 faselina] aT oT ane I sera utile de connaitre Ia pluviométrie moyenne annuelle et le Pandeangut ee ‘nombre de jours de pluie moyen pour plusicurs stations appartenant a la Moundow 0 [6 [fafa] ss) 53]aofza5] ae apo | région étudiée ou A des régions avoisinantes, Ces indications permettront Deiaanar ©] [a] 5a] sofs5| af aqiT wa al oa tk percevoir 'évolution spatiale de la pluviométrie, de tracer approxima. iw tivement des isohy@tes afin de relier Ia région a un type de climat et de ie _ a a déceler les singularités éventuelles dans les précipitations. Ui sera intrest également lepton: on resherchera Tanne laps he sche connues ain de dqager I veaton intranet pourra également sinteroger sr la teprion deg hanes Tomer do gale eseer de se ster sur une see damees ue nett diminution dela son des pues 4 mesure que Yon va vets le Word estate vers aval da bart Oat dee ea sae ppoviement is apport les ps nena ‘aly a un net raccurchaement de ta sion ds pues verte Nord iat part ansripton en poureemage dex ce ee No Elles permettent de tracer tes courbes isohyétes données dans la figure 3 de la page suivante. Nous pouvons en tirer lee conclusions immédiates ci-aprés Enfin, il résulte des recherches effectuées par FORSTOM qu'il cxist dans les pays de T'Attique, une corrélation assez étroite entre la Pluviométric moyenne annuelle et ta pluie journalitre décennale (1). Jileur névessaire dans la détermination des crues comme on le verta pls loin, Cette corrélation est utile dans te cas ot il n’existe pas de données Vableww 8. Disribuion de la pavioméie mensuele Pluviométriques suffisantes pour déterminer statistiquement la pluie \ décennale recherchée, ' TFIMTATST [> [a]s o]s ]o | Ame | me pepe fae Tp ar Prenons, comme exemple, le bassin du Logone méridional. Les valeurs Meiganga moyennes mensuelles et annuelles sont les suivantes pour diverses i [oa [o3 33] [ea] 100 stations de la région, mim Popo fis op 1m Baibokoun % | [oafia|aa]safzspoapiahasjeztes (| rar eee mmo fola lay, ope (1) 1 RODIER et C. AUVRAY : « Esimaton de debi des cruesdlconnales pour les Moundow eins infeiews 4 200 kat! en APhigue occidentale», ORSTOM, juillet 66 & [oT peafey im 36 HYDRAULIQUE KOULEKE Fig. 3. Basin du Logone métidiona. Inohytes moyennes. par -apport au total moyen annuel (voir tableau p. 37) pour les 3 stations Meiganga (@ extréme Sud), Baibokoum (au centre) et Moundou (4 extréme Nord) du Logone méridional ; ‘6 la concentration de la quasi-totalité de la pluviométrie annuelle sur es quekjues mois de la saison des plus. Si nous considérons par exemple les valeurs oblenues pour les 3 stations ci-dessus, nous aurons, en pourcentage par rapport au total moyen unnuel, ta distribution suivante Uabtewe 9 Dicriaton ale le plaviotie pendant la slson des ple. wer Bostabee oval A jin | alle A octobve (7 mis) ‘0 mols) mois) Neigange (2) ws ws aa Baibokoum (9a, oo 23 Te Roadie oP 367 Tis Sut les 4 mois, juillet & octobre, sgnt concentrés environ 70 %o de la pluviométrie, répartition extrémement néfaste puisqu’elle permet la formation de fortes crues. Si nous prenons les mois avril, mai et juin qui regoivent 30 % environ de la pluviométrie ennuelle, nous pouvons constater 18 un facteur d'aggravation considerable puisque les pluies de ees 3 mois qui précédent les pluies maximales de jullet-aodt-septembre Servent a saturer les sols de couverture ct & remplir les. nappes souterFuines. Les pluies tombant & partir de juillet trouvent done ua $ol A {rs faible absorption ; on obtient par conséquent des coefficients de ruissellement élevés expliquant l'ampleur des erues sur les régions aval, Ce phénomene est aggravé dans la zone sub-désertique : & Agadés, au Niger, on a la distribution suivante : “Tables 10, Pluviomérie moyenne & Aged. TTF 4 |] 272 [47s Pop |] teat Phowe mayenae tam [O3]oa]on]it fsa[sajsaaonhsafoalon]eo} 1672 par an tail [oral sofaoassal oaloayo le | va [Rbre de joare oa} oafna papal raja] zsjoale |e [zea De ce tableau, on peut done voir qui ne pleut pratiquement pas octobre & avril. La quas-totalité des plucs est concentrée sur les quatre rmois de la saison dhivernage, de juin a septembre, (95,9 % Ue la Pluvionétrie annuelle). Les deux mois juillet et aot comptent 81 % de Japluic nnuelte, Cette tes forte concentration sur deux mois de Pannée expique ta fréquence e1 Venvergure des erues du Kori Tetoua : Yes pluies saturent le sol, rechargent es nappes et donnent de ce fait des coffiients de ruissellement élevés, Le nombre moyen de jours de pluie donne égatement de précieuses indications sur le déroulement des travaux craignant les pluies fré- qaentes, 134.2, Etude des pluies journaliores La plupart des stations météorologiques fournissent des relevés des pluies journaligves. Plusicurs méthodes de calculs hystrologiques sont basées sur les pluics journaligres, aussi devrast-on effectuer sur ces données les études Satstiques dans te but de connaitre la distribution fréquemtielle de ces Pies Les relevés pluviométriques journaliers permettront de noter ta brécipitation la plus forte de chaque année. Si N est le nombre d'années ‘observations, on constituera donc un échantillon de N valeurs dont on tudiera la distribution statistique On essaiera de Ju ajuster une Ini de distribution fréquemtietle classique sar exemple les lois de GAUSS, GUMBEL, FRECHET, GOODRICH, ou PEARSON II etc. Ces lois étant “détaillées dans. ta partie «hydrologie », aous ne donnerons civtessous qu'un exemple d'applica- tion avec la toi de GUMBEL. Exemple : nous disposons des relevés journaliers complets pendant nquante ans pour une station pluviométrique située en Mauritanis Pour chaque année 1a précipitation journaligre maximale a été Teme, Let N= $0 valeurs chides ond cses pater décroisant, affectées d'un numéro de rang R allant de 1 SU. N qaenent atibué A'chaque hauteur journalée une durée de retour apbiimentale égate a M21 = 5 Gabteas 41 ci.aprt). 0 CLIMALOLOGIE ‘Tableaw 11. Pricipttons masioules jouenaliteer eases par onlre ddrossan Net wa ung | ttasteurs | r= SEP ang | taateus Gm & {rom a T oy % we 19 2 13 n 239 19 3 780 2a tse 4 oe » 25 1% 5 ons » 70 6 3 aM es 7 a3 2 1 4 S37 2 13s y 313 » V0 w wo s " 73 6 2 aH x 5 aha * iW a7 » 6 22 » 16 3 a 7 sla 2 ts 67 a » M3 a 2 29 a a a9 a 2 333 ‘7 B an ny % ane 2 2s m2 so “Sur le graphique de la fig. 4 page suivante & échelle de probabilité de GUMBEL, nous avons porté les 50 points ayant pour ordonnée la auteur et’ pour abscisse la durée de retour expérimentale correspon- dante. Vensemble des points représentatits ¢aligne, avec une bonne homogénéité, selon une droite ; la toi de GUMBEL peut donc étre sadmise pour représenter la réputtition fréquenticlle des maxima annuels des hauteurs de pluie journalitre De cet ajustement théorique, nous tirerons les conclusions suivantes pluie journalige décennale = 64 mm pluie journaliére cinquantennale = 94 mm pluie joucnaliére centennale = 106 mm, Les valeurs décennale et cinquantennate correspondent aux résultats expérimentaux : en effet en 50 ans, cing précipitations ont dépassé 64 1am et la plus forte pluie atteint 92,3 mm. 4a Kou tithe Cui soLoc ' Une plus grande incertiude régne sur la valeur centennale a cause du hombre relativement réduit dannées dobservations. 1.3.4.3, Etude des averses Pour des petits bussins versa is, une averse peut Uéclencher une crue L'étude des intensités des averses stimpose done, notarwment pour le dimensionnement des ouvrages d'assainissement routier puisque tes impluviums draings sont en général de petite superficie. A. Détinition du hyétogramme Crest la courbe de Pintensité de Vaverse en fonction du temps. Elle résulte du dépouillement du pluviogramme qui représente les hauteurs cumulées de pluie en fonction du temps. Le hyétogramme est donc la courbe dérivée par rapport au temps da pluviogramme, Le dépouitlement du pluviogramme consiste a te diviser de tele fagon que Tintensité 4 Vintérieur dun intervalle soit & peu prés constante, Nous avons repris Hydrologie de surface 4 Fexemple exposé par M. ROCHE dans son livre UU stagit d'une averse enregistrée & Kiessi dans le Fouta-Djalon en Guinge. carti Temps theures) oop mow Be we we ne Pluie mm Beas gsoe Dinpease ie pode Fig. & Avene encegisteée sur pluvogrophe 2 . 43 Nab RAUL IGA KUUDIEKK D'apres ce graphique nous pouvons remarquer que averse débute vers 14 h 45 et se termine vers 24 heures, Le corps de averse se situe en gros entre 17 et 18 heures, dans cette période les intervalles de temps seront choisis courts. Les résultats du écoupage sont rassembles dans 'e tableau ci-aprés. Tablewe 12. Explain dun plsiogramme ware onic | eet] Tcl an ee] PET sue | Pic | pare! paniciatemt Heure | Pie | parity mem! twa | am) [may [omy eves | fea) [my nna] os ih a) s| os] 37 s | as } sy hensif 1 7h so] 255 7] os f 4s nls | a9 lens as is won| 26 zoos | oad w | os | 1s sn} 2 ise 7] 265: n] os) 23 as | os | 06 hsm sy 2s 1b 05) 27 =] oa | os | om w | os | 30 3 hw as] 275 3s | os | os a [os | sa os iy 22] 28 1} os] a3 s} os | oo ens) 1 n27] 285 6] 2 | a» aos | 4s nna 6 tom 54] 29 a | as | 263 6 {os | so ty ao) 95 2} 2 | wo s | os | 50 9m 45] 30 a | ts | me «| os | so 9 si] sas 2 | 2s] 10 6 [os | so 1m sr] a0 s}a | wo 6 | os | so 7&2) 185 ow a 2 | is] se ufos | aa ir nz} 20 bo n 1 a {| as | wo as | os | 20 1725) 203 bo w 29] 225 o]s | mo w [os | 2a vei) 235 by ns] a3 a [os] os | os | 20 7m a 24 aw se] 335 3 | os | wo ao} os | 06 17 ef as a2 nas] 34 4 [os | 9s wnt Le pluviogramme indique & Vinstant ¢ du début de Vintervalle et & Vinetane t+ AC de la fin de Vintervalle les précipitations cumulées respeclives Pet P+ AP ; Vintensité moyenne sur Vintervalle considéré ar sera St Le hyéiogramme est la représentation graphique de Vévolution dans le temps de Pintensité de [averse (voir ci-dessous) tent oth Tp Tones ig. 6, Hyélogramime, B. Relation intensité-durée-fréquance d'une averse Disposant de tous les hyétogrommes ou pluviogrammes pendant NV ‘années en une méme station, il est possible de déterminer les intensités tmaximales annvelles pour des intervalles de temps différents ; ces fortes intensités coincident aux fortes pentes sur les plaviogrammes ou aux poimes des hyétogrammes. Pour chaque durte 7, on ajustera une Joi de probabilité comme GUMBEL ou PEARSON Ill par exemple, & T'échantillon des Nv e 45 HAOKAULIAN: KOUTIERE inenstés maximales choisies. On obtiendra ainsi des courbes intensité- fiéquence pour différentes durées d'averses. Ces courbes sont facilement ‘ratsformables en courbes intensité-durée pour diverses fréquences, Exemple : supposons. qu'un pluviographe nous fournisse 19 années enregistrements Pout Vanalyse des gluviogsammes, nous avons pris des intervalles de temps de 10,20, 30, 6) mn et cherché pour chaque année les hauteurs de hie maximales correspondant & ces intervalles de temps. Les valeurs dans chaque série ont été rangées par ordre croissant, Chaque valeur a été affectée d'une probabilité f définie par la relation few ee de chaque sie; ii N = 19 FR étaot le rang de la vateur, N le nombre de valeurs tableau 13). Tatiean 13. Clasement des averse, auteurs masimales eo wm pout des durdes de mn | 2a [smn ma me BT wr a8 a7 so Mar Me 19 an ako oe no ber 37 33 BS 4? wz 3 42 as 40 37 ay 2 BS as BI 22 37 0 36 33 mos Bs B2 243 Les haufeurs en fonction de f ont été portées sur du papier & échelle de probeblité de GUMBEL (graphique 7 page suivante). “ CUI LOLOGH + pestle a HYDRAULIQUE KOUTIERE Pour chaque durée d'averse, nous remarquons que les points sont seosiblement alignés. Nous conclurons donc que les 19 valeurs de chaque ‘rie peuvent étre représentées par la loi de probabilité de GUMBEL. A partir du graphique 7, lest facile de tracer la courbe intensité-durée des averses décennales (graphique 8). En effet, la droite parallle & axe des ordonnées, d'abscisse correspondant & Ja durée de retour 10 ans, permet de déterminer quatre points de cette courbe intensité-durée. Les résultats sont rassemblés dans fe tableau ci-aprés : Tablean 14, Invenss ddceante, CLIN IOLOG Dawes (ont) ve = » o Taateur H dtceonale (am) | 20) a saz Tweed 1 dtgconale (ama) | 1066 | 1068 | 81a m2 C. Utiité des courbes intensité-durée - Remarquos Pour les trés petits bassins, le debit est lié directement a Vintensité de Vaverse qui provoque la crue (cf. méthode rationnelle, méthode CAQUOT, ete.). On choisira une averse de durée égale au temps de concentration du bessin et Ja courbe intensité-durée permettra de déterminer lintensité ‘moyenne maximale possible de averse de fréquence donnée. Dans divers pays de l'Afrique occidentale, l'étude des averses exceptionnelles faite par Monsieur BRUNET MORET, hydrologue de TORSTOM, nous fournit les courbes moyennes intensité-durée pour différentes. probabilites. ‘Les cas sont rares oit 'on disposera de pluviogrammes dans fa région & tudier, fmais si cela arrive, il sera toujours trés utile de les analyser comme’ nous l'avons exposé dans Vexcmple précédent afin d'etre renseigné sur les caractérstiques locales des précipitations. Vig. 8. Courbe iovemité 1a loi de GIBRAT-GALTON est proche de la loi normate ou foi de GAUSS. 4 expression de la variable pres. En effet, su fonction de répartition est de ta forme : Fpl oo (=Z!) a iedlique a cole de toi normale, dans laquelle la variable rédite est: u =a log (Q - Q) +b expression dans laquelle apparaissent trois paramétres d’ajustement. Le puramétre Qu i pet te calcu parla méthode des moments, gui 1 pour incanednient inaduite des. Uhloniont pour les pes échanuillons, Cette méthode s"appuie sur les moments dordre 2.et 3, que nous avons deéfinis précévemment ; on a Vexpression : # Br Oy wm Fe O- OF HYDRAULIQUE ROUTIERE MtvpRoLoGti Tableaw 15. Debits marin annuel clasts «ation de Koulikoro ve Niger) (1907190) eee “Tablens 15 (it) ee tk bute e e-t-h Rane a é @ |p tlk ® re wine | 90s ow eas sine | 958 sin oi m mime swe rm ose hier | 3am ze tae * nna 31m rr ts nom | 910 Hav ry » wus Sho ie asm ioe | Tae ie oa ” ism | $8 0 os bee | as i ee n tage sar ee fam 2 shim ss st a a nox | 134 on 08 soosr || 13 An oie 6 osm 78 som a seine | 2 35 oi a oe. 38 ee sive | 12 om oi & sans | Sam en bos | ris ele tet % stints | Sam con pos | ti so Bus ° ous 5 ee os # mins san ‘ie wo» | oxo pn oust ’ now | tan ae a6 ° Boe Py om >| sina | ahs 3 ta so ahimat ie ans tom | aim a aos si Rims Pe 150 ons | Saw 3 nas ‘3 os Rew | am 5 ming -| sian § tomas sito tae ‘ae wma | oom own | ten 8 naw | a0 vat on cine | Gen x sion im h wn mine | een o inoue | tw iis one mon | 6s Le sina) ih in oss Bow | ts se | tame | tn us oe fot Pere 4706 1 0,882, won | om tose | 63 a zm | sew ow Boa | 62m & oes iss oon os | Sam 3 3 tis oor mist | eae S ain ins toe tow | 6s S ies | ahs 9a ivr | eam & ion Mat don ° iam | 3am tos monn | ain nose | stm awe | ws Swe | Sue non | son lots par approximations suecessives ou pat méthode graphique en résolvant T'équation du 3° degré en @ — Qy donnée par HyDKOLOL RYDRAULIQUE KOUTERE Les parametres d'ajustement a et b fis peuvent etre calculés de deux maniéres : des moments vee at hic hite PT rae OE ANS atop @ - 00 ‘aide des Equations issues du maximum de vraisemblance ee Flew @— 0) (Eos. = OT - N nt ~ 2S, bg (Q, - 0) y 7 Les calculs & la main des expressions ci-dessus sont ardus, mais avec les calculatrices électroniques de poche, programmables ou non, on parvient aisément aux résultats cherchés. Exemples de erues du Niger & Koulikoro A partir des debits donnés dans le ableau 15, nous pouvons calculer les paramétces caracterisant l'échantillon étudié teprésenté sur ta fig. 13. # Moyeone @ = S.QUN = 60905 m’h sEsattiypeo = SQ ~ ON = Y= 12894 ms ‘e Moment d’ordre 3 : jy = | 184 666 134 m?/s?, Leapression doanant @'~ Qy serit alors "A (2 - OQ" 2290,3 = 12 = Oo __- (1783,4)" + 30 ~ Qo)? La“ésolaion de Féqutin di 3 depré en J ~ Q, donne Fe 13. Reentry a ger Rout} @ — Gy = 6449.0 mis d'or Qy = ~ 9UK5 mis, une foi de Gibrat-Galton a DRAULIQUE KOUTIEKE Ayant Qy, on peut alors calculer a et b par les expressions dorinées ci dessous : = 1237 La loi de répartition sera done : af etd ro- Ff * a avec u = 12357 log (Q + 908.8) ~ 48,20 Les calculs des débits des crues de fréquence donnée peuvent alors faclement se faite avec Vaide d'une table de GAUSS qui donne les valeurs de uw pour chaque valeur de F fixée (voir annexe,n° 1). ‘ wy TF = 059 § Oem = 9.552 F= 098 On = 904 mis F = 055 36 ms Pou T= 10 ans F= 090 On = 7732 mis 2.1.2.2, Lol de GOODRICH La loi de GOODRICH fait partie du groupe de lois exponentelles généralisées. Elle est définie par la fonction de répartition : F(Q) = 1 =e Ae-ontm Cette loi fait intervenir trois paramétres d'ajustement A, Qy et m. Calcul des paramdires d'ajustement Leal deempreion on) =! ob moment cent one 3 et o deart type sont détermings a partir de données étudiées, nous permet de déterminer le parametre 6 4 tnvpkoLoane On utilise pour cela fa table sommaire de la fonction y(n) établie & pantir de Pexpression Ty-Th, nl t,—TF oon = rare avec les intégrales eulériennes de seconde espace : Fy sroed, =n) et P= 18a La fonction p(n) est donnée par le tableau ci-aprés, & partir duquel on peut tirer des valeurs de m exactes jusqu’a Ia 3* décimale par interpolation linaire Tableau 16. Valeurs de gfe) “Yoe| 25 [oc] [ease an prs sf] [cm anes ofa cf ah nf exh ah aaa Les deux autres paraméttes se calculent alors au moyen des relations : on-9-—fut OT «bel Exemple des eres du Niger @ Koulikoro Nous avons vu que: J = 6 040,5 ms 2 = 1234 mis fy = 118656 134 as? ce qui donne ay _ 1184 666 13 (ny = My a LH SET 569 9) = 3 Tae ce qui permet de déterminer n = 0,474 On catcule alors les intégrales ’Buler (voir annexe 2) : ry = POa24 +1) (1478) = 0,88567 Ty = 2x DATE + 1) = (1,948) = 0,97912 Fy = FQ x 0474 + 1) = (2422) = 1.26030 7 6s HYDKAULIQUE KOUTIERE ‘fin de déterminer les autres paramdtres de la loi : 1a fonetion de réparttion (fonction de non dépassement) séctt done IQ) = b= etme O-Hg- BEA Laloi étant ajusté A la dstibution expérimentale, on peut déterminer le débit correspondant & un temps de retour donne par calcul & partir de expression de la oi ajustée. Nous obtenons + = e491 10H Q.en 3446.5 T= Wans; Fie = 0,90 soit Qyy = 7798 as T= ans Fo = 095 Oy = 8351 mis T= 50 ans Fo = 098 Oy = 9010 mis T= 100 ans Fa = 0,99 Ow = 9456 mis Aébits de pointe des crues pour divers temps de retour. 24.23. Lol de PEARSON 11) La fonction de répartition s'écrit FQ)= Tl, 2.9" 49 avec (9) fonction A'EULER, y et a étant deux paramétees. Calcul des parametres d’ajustement ‘On démontre parla méthode du maximum de vraisemblance que y est relié 4 Véchantillon Q, par la relation suivante ‘) = log - E282 «tog 5 - fog ‘0(y) étant une fonction complexe dont les valeurs sont données par le tableau suivant : ‘Tablems 1. Valeur de 0) a A Tt aaan pw] eae |e [opm pf ome fg fsa) S| sete 2] Ga PR] Sih] a) Sak : Bj sis | 2 | ise :| 4 e | ume | S| te ae |B | time | | sie sf eee | Rf Si |S] Si Ha yy mes |e | tae | | Sie a wf cme } 2 | gem | fs {gma | S| Sire | Bb | ies |S | tems | 8 | sae | 3 | ams | | saat 7 7 Le paramétre a est donné par a =~2- @ Exemples des crues du Niger tes paramétret caracteristiques de P'échantillon sont tog T= 3.781 avec T= 60405 ms et Slog 2, doi: ely) = 0.00953 252,688 ce qui permet Wobtenir : y= 2.90 22.90, a a= = 0.00319 60WS La fonction de répartition se présente alors sous la forme 003729 (2 FQ) = Fazay 2.903990,9219 49, or HYDRAULIQUE KOUTIERE Pour déterminer les débits de fréquence donnée, on utilisera ta table de PEARSON qui donne F(u), fonction de non-dépassement, on fonction de la variable réduite w = a.Q = 0,00379.0, et du paramétre 7 (oir annexe nt 3). De ta valeur de fa fonction correspondant & un temps de retour donné, ‘on tera la variable réduite u, de laquelle on déduira les débits cherchés qui sont : T= 10 ans, F(u) = 0,90, u = 29,235 7714 Wis T= 20 ans, F(u) = 095, u = 31,28 8253 ms T= 50 ans, Fu) = 0,98, u = 33,78 8913 ms T = 100 ans, F(u) = 0,99, u = 35,48 soit Qun = 9 361 m'is 21.2.4. ‘Lol de GUMBEL et FRECHET ‘Appelées lois doublement exponentielles ou lois des valeurs extrémes, F elles se présentent, toutes deux, sous la forme : FQ =e i FQ) est la fonction de non-dépassement avec = 4 = a(Q ~ Q,) pour la loi de GUMBEL tu aflog Q — (log Ql pour Ia loi de FRECHET. Ces lois font apparatire deus parumatres 2 et Oy Déterminaion des paramétres d'ajustement Pour chaque type de loi, les parametres d'ajustement se déduisent des paramétres statstiques selon le tableau suivant : | Tablenw at 18, Confcens de GUMBEL #1 FRECHET. GUMBEL FRECHET o-8e ing = Eee yee = oy on fetes? Wot WaT = 05806 Lone Q, = F-04586 (log Qo = log O — 0,450 - 6 beesseet Caleul des dsbies de diverses fréquences Ils se calculent directement par Vintermédiaire de la variable u tirée de Ja loi de réparttion qui donne : w= ~ Log (~ Log A) qu'on 6gale 8 a(Q, ~ Q,) pour GUMBEL et allog Or ~ (log Ql pour FRECHET afin Wobtenir la valeur correspondante Qe ou Qr avec T=) ‘Nous donnons, dans le tableau ci-aprés, pour diverses valeurs du temps de retour T, les relations qui lient le débit recherché Or I"écart-type et & Ja moyenne de Méchantillon étudié. _] “Table 19, Calcul de Q, en fonction de @ D. rom fer 2) cccounmen, | oro, enecnen 3 030) “1,500 ome + O 0.700 «+ ee es 2.290 1305 6 +O 1,305 ¢ + Tog ™ og 290 1866 6 +O 106 @ + ToD 2 | 096 3,199 2086 +O 2045 6 + Tor a 098 3.902 23980 +O so + toe as | 0.9967 4a 2926+ 0 2912-6 + EO we 0 4.600 swe +O 318 + Togo cee | ae faa | ano | Gn otra Loy ue 6907 geo +O 4938 o + log O Evenple des oes Niger & Kouloro Heh Deeaninaton des patsy a) Pour la loi de GUMBEL Moyenne @ = 6040,5 m*/s Ecart-type o = 1 2834 m*/s , soi Qo =F - 04S a = 5.462,97 m/s 1 yo90.1074 = OTe ae ‘ ° HYDRAULIQUE KOU JERE WyDROLOGIE += La fonction de répartition s'écrit sous ta forme : oro a19-4@-3462.975 | F(Q) = expl— ¢ ) Pour la loi de FRECHET Moyenne log @ = 3,771 Ecart-type @ = 0,09251 eon log Q, = log@ - 045 0 = 3.7298 13,859 La fonction de répartition s'écrit FlQ) = expl-— 07 43%I0-2.229) On calcule les débits de pointe des crues de divers temps de retour Ten vuilisaat les relations données dans le tableau n 19 ci-avant. Nous sbtenons ainsi ‘ew 20, Results avec les lois de CUMBEL et FRECHET. La divergence ect plus ‘accuse par der crac de fable fquence Tan 2, GUMBEL (ws) | Q, FRECHET (ms) | 77s Tar sas sm 93m 10.307 100658 138 Beve £ a3, Test de validité dun ajustement + tht Sa La oi choisie pour ajuster Ia distribution statistique d'un échantillon, g Py xe représente qu'approximativement 'a population étudiée : lerreur 7 ‘ommise en adoptant une loi donnée est une erreur d'adéquation. Par ailleurs, comme nous venons de le voir, sur un échantillon donné Flusieurs Joi’ de distribution peuvent etre appliquées, donnant des | ‘ecw résultats gui peuvent diverger notablement d'une loi autre. I convient ea eee 2 parconsfquent de comparer Madéquation de ces lois afin dadopter le eee Seer ae moins mauvais des ajustements oe n HYDRAULIQUE ROUTIERE ig. 15. KOULIKORO — Crues maximales anneclles — Loi de FRECHET. HYDROLOGIE + = Lrun des tests les plus usités est le test du 2. Soit un échantillon de N valeurs elassées & étudier et pour lequel une loi de répartition F(X) a été déterminée. ‘Gn divise cet échantillon en un certain nombre K de classes contenant chacune n, valeurs expésimentales. Le nombre v, est le nombre thGorique ce valeurs (sur un Echantilon de N valeurs) affectées & la classe i par la taj de répartition, Ce nombre», est domné par f Moy bs = NF) — FO f(s) étant 1a densité de probabilité correspondant a la loi théorique. Le nombre 1* est defini par ls relation Aon = 9? variable aléatoire dont la répartitionga été étudiée par PEARSON. Cette répartition dspend du nombre de degrés de liberté K ~~ p, K tant le nombre de clases de échantilon et p le nombre de paramétres dont dépend ta loi de répanition F Aiog, nous avons pour Ja loi de GIBRAT-GALTON et fa loi de GOODRICH p = 3 (G, @ et 4s). Ia loi de PEARSON p = 2 (G, et tog Q) et les lois de GUMBEL-FRECHET p = (Get 9. Le procédé pratique de calcul est le suivant : © Liéchantillon des N valeurs classées par ordre décroistant ou croissant est divisé en K classes arbitraires, telles que chaque classe i contienne au minimuet un nombre n, > 5 de valeurs expérimentales. © On détermine », le nombre théorique de valeurs contenues dans la classe i par la relation vf” 2) dx = NEF) — FCs) B HYDKAULIQUE ROUILERE + On caloule alors ta valeur de : rey ticw ape v 7 © On recherche sur les tables de PEARSON, la probabilité de epassement correspondant au nombre de degrés de liberté K — 1 — p= A (voir annexe n° 4). Si cette probabilité est supérieure & 0,05, ajustement est satisfaisant Si elle est inférieure & 0,05, il y a de fortes chances pour que Fajustement soit mauvais. IN est préférable de le rejeter. NB. — Limes de la méthode Le test du 72, quoiqu’étant le plus usité, présente deux défauts : — Vopérateur garde une certaine liberté dans le choix du nombre de lasses et chaque découpage risque de donner des valeurs de x trés diferentes — le découpage en classes conduit, d'une part, & négliger les catidmités du rangement qui sont justement les plus importants @ la fois pour utilisation pratique et pour Pajustement, et d’autre part, & limiter Je test aux valeurs centrales, ce qui est (és restrictif. Exemple du Niger @ Koulikoro Léchamtllon des 67 débits du Niger & Koulikoro a été divisé en 11 classes suivantes (voir tableau a” 15). Tableau 21. Clases pour fe cake! de x! W de Is cane Bowes 7 Nombre expérimental n, T > Ta 6 2 7400 = 7108 6 3 7100 — 6700 6 4 610 — 6500 6 5 6500 — 6200 7 6 620 — 6000 5 1 6.00 — 5 60 6 8 $4 — 5300 6 9 53m — $00 6 0 500 — 4700 6 " = 470 7 m hy pRULOWE 4) Loi de GIBRAT GALTON Elle s'écrit : Fey) Pd avec u=12,57 log (Q+908,5)~48.20. Usagi de caleuler = ye Al eM du = NEF UW) — Feu) pour chacune des 11 classes ci-dessus, wet uj. étant les valeurs de w aux deux bornes de la classe. Nous aurons ainsi les valeurs suivantes (1) “Tableaw 22, Calcul de v, pour la loi de GIBRAT GALTON. Case] [= a7 gs mS] FM | AW Aw | = 45.20 ra +o = |0 ' oar 938 740 1068s Jo. 427 2 o9st0 34 ri 04676 0.1937 3 9a 567 7m ose 10.2703 cada 0908 340 2.4 os vans Jos 291 5 00851 sv 620 0219 o.s 42 ‘ ops 539 000 omen 14 976] 7 94.067 as sow = 02s esos ‘ 90956 aa sam ~ osm re ° 00801 336 sow = oro 7 ws w oon 4.80 4700) - 19 lonsmy " 01.23 9.83 o = one 1 (1) Fl) (integrate de GAUSS) ve determine a Puide de MAnnexe ot 1 ; 15 HYDRAULIQUE ROUTIERE Les calculs donnent alors : nyo _ boas. Le nombre de degrés de tiberté est: de K-l-pell-t-3= Les tables du x# de PEARSON (1) donnent pour ces valeurs une probabilité de Piz2) = 0,44, la loi de GIBRAT GALTON est done accep- luble pour représenter la distribution fréquentille des débits maxima samuel: du Niger & Koulikoro. ) Loi de GOODRICH Pour Véchantillon étudié, cette loi s'éerit FQ) = | = e-8828110-Ng- 3a si00, En effectuant les calculs avec les mémes classes précédentes nous aurons les résultats suivants : ~ Tableau 22. Calcul de», pour ta lot de GOODRICH, Case e RO) FQ) = RQ.) ™ +2 1 ' 0190 10095 740 sso 2 oes 30 700 079 3 oss 30 670 ons ‘ vow 3m 6 500 0.666, 5 081 5483 6200 058s 6 0.088 3.89 6.00 Osa 1 00 804 $60 aor 8 oo 616 5300 oats 9 0.08% 536 $000 on 0 oon as <0 ons 0 oase so. slo o (i) Voir tableau de diatstution du 2" de PEARSON ex Annexe 0! 4 1 typROLUGIL Ces résultats donnent ainsi; fu - an x 37 Le nombre de degrés de iberté stant 2= K—~ I= p= l= 1-3=7, la probabilité P(,2) donnée par Ia table des y* de PEARSON (1) est égale 4.0.23, montrant que la Toi de GOODRICH ext également acceptable pour 'échantilion étude. ©) Loi de PEARSON Ill Elle sécrit, pour Uéchantllon étudié : (0,00379)22° 0° -o9ar9@. g2t FQ) = Conn fe 0.40 Les tables de PEARSON (2) donnent les valeurs de F(Q) en fonction de P= 22,9 et X = aQ= 0,003790. Nous avons les résultats suivants: TTablens 24. Calcul de», pour rd de PEARSON It ‘Clase @ [x0 |? Fe-rey Te Te 7 1 ou oo 7a | 0s 038 2 0.05 338 Tio | 2691 oat 3 09 603 of ow | 2sa9 on 0.0 338 rs ee) 081 0.09 603 om | 250 058 6 0.06 soo | 278 os 7 04 sao | 22 | oa 7 8 08 she sm | 2040 030 9 010 6m som | 189 oan 0 on 409 a7 | aa os " 03 an ° ° ° > (Ly Voir tableau de cetbution du 1! de PEARSON (2) Voie tableay domant F(X) de ta tos PEARSON nanete a 4 em annete 8 3 n Ave b= K =.= p =1 - comrespondante est: degrés de lberté, 1a probabilité Pa) = 045 se qui montre que Ia loi de PEARSON III est également valable pour représenter ta distribution des débits des crues du Niger & Koulikoro. @) Loi de GUMBEL La fonction de répanttion s'écrit RQ) = ecexp(— €-#.990810-40- 462.7 Pour les 41 classes étudiées, nous aurons les résultats suivants : Tableau 25. Cau! de », pour la fol de GUMBEL, ‘ce qui conduit a P= 929 Avec d= K-1 PEARSON donnent Pa) 2 = 8 degrés de liberté, les tables de 028 ce qui indique que la loi de GUMBEL est acceptable pour I'échat étudié ©) Loi de FRECHET Elle s'écrit : FQ) = ecexp(— e° 888 0-1.7290 ce qui dome,.pour les 11 classes étudiées : “Tableau 26, Calc de, pour la lo de FRECHET. ‘Cisse eo] Fo [Fe-Fe « Chase @ FO [F@-FO@o0] « + T ve 7 1 ou ao 1 . ons 908 740 0366 740 6s 2 e90 2m ons 235 7100 om 70 ans 3 ena 52 oo as 670 0 0 on ‘ ano aus 4 oo Dot 650 01 osm om s 002 50 s or ame 6200 eat om oss ‘ 962 as ‘ 0057 am 60% 039 an rn , a oat 7 o9 oat se ota son ut ‘ auto 19 8 out ant 530 0308 sa 0 , aoe om > om eat 0 04 soa 0216 » oe sa 10 .108 14 / 4790 aun a 0.108 Ww ou 18 4 08 a4 o a © ° 3 DNAULIQUE KOUTIEKE ‘Nous aurons done = wt = 15,89 nee kK-1-peul 8 degrés de liberté, ce qui donne + PU) = 0,04. La loi de FRECHET ne convient pas par conséquent comme loi de distribution fréquentielle des débits du Niger & Koulikoro. Conclusions En résumé, nous avons les résultats suivants : Tableau 27. Récapinlaion des résuas eae tos Om | & | % | Om | rar ssreton jomrar catton | 77m | a3 | vou | oss jcooDRICH 77m | x31 | so | 960 PEARSON IIT ins | 923 | a9 | 9361 |GUNBEL ans | sas | 93m | 10088 eT an | sna | s02 | isis Les 4 premidres lois sont parfatement acceptables pour représenter la isribution statistique des debits du Niger & Koulikoro. Les résultats ‘qelles fournissent sont relativement bien groupés : tres homogénes pour les débits des crues de grande fréquence (Qu, Oxo), les résultats divergent quelque peu pour les crues plus rares (5 % pour les Ow et 7% our les Orn). La cinguidme loi, celle de FRECHET est rejeter, les résultats qu'elle donne different beaucoup des autres (plus de 20 %), ce qui confirme le test du x? de PEARSON (P(x?) = 0,04). 244, Intervalles de conflance 4. Definitions jusyement d'une loi A ta répartition des débits de crue permet estimer le débit correspondant & une faible fréquence de dépassement donnée, par exemple crue décennale, crue centennale, crue millennale ‘etc, En général, les échantillons de crues observées n’excédant jamais quelques dizaines d'années, extrapolation est trés forte et la précision Sten Fessent. Ainsi, la valeur du débit estimé ne correspond pas & la vraie valeur qui ne peut étre connue qu’avee un échantillonnage de dimension infinie Ceci améne la notion d'intervalle de confiance, qui est Nintervalle dans lequel il y a un certain nombre de chances de (rouver Ia vraie valeur du paramaire cherehé, Liintervalle de confiance posséde 3 propriétés. Som amplitude est Swutant plus grande que : = te degré de confiance (probabilité pour que fa vraie valeur se trouve dans V'intervalle) choisi est grand, = la dispersion (c'est-d-dire I'écart quadrat — Ia taille N de léchantitlon est réduite. 1e moyen a) est grande, Le choix du degré de confiance dépend du risque que le projeteur accepte. Le degre est choisi d'autant plus élevé que l'on recherche 1a sécurité. Les valeurs communément admises sont 195 % pour les projets importants économiquement eVou exigeant une sécurité Gloves "ose, pur des projets importance économique moindre evou venigeant pas une sécurité 1s pousée Remarque : Dans un intervalle de confiance & 95 %, on a 95 % de ‘chances de trouver Ia vraie valeur du paramétre estimé, mais il reste $ % Uc chances de la trouver en dehors de T'intervalle, 2,5 % pour que cette valeur dépasse la marge supérieure de {'intervalle de confiance, 2,5 % pour qu'elle soit inféricure la marge inférieure de cet intervalle de confiance. 2.1.4.2, Détermination des intervatles de confiance ‘A chacune des lois de répartition statistique, que nous venons de voir, cortespond un type de valeul empisique approche de Vintervale de eonfiunee, cl 8 MYDRAULIQUE: KOUTIEKE Pour les lois que nous avons appliquées dans Je cas du Niger, nous allons voir les méthodes ® appliquer en partant de V'échantillon étudié. A. Lol de GIBRAT-GALTON Pour cette loi qui repose sur une distribution normale de la variable rédute, les intervalles de confiance seront déterminés & partir des méthodes applicables & la loi normale de GAUSS, Au débit Qr (debit qui peut étre dépassé 1 fois en T années), correspond la variable réduite ur = a.log (Qr — Qo) + b. Cetie variable réduite suit une loi de GAUSS et on peut done faire les calculs des intervalles de confiance correspondant & cette loi sur celte Variable avant de les répercuter sur la variable debit Aisi, si on veut calculer un intervalle de confiance & p % sur ta vatiable ur, on partira de : £ en Te Ji #2 i.» est Ia variable de STUDENT, pour A = N ~ 1 dezrés de liberté, correspondant & un intervalle de confiance de p %, N étant le nombre de données, st Mécart type des va ceipérimentale des débits, bles réduites w déduites de ta distribution uy @ G6 defini précédemment On en dédui intervalle de confiance sur Q, Sur exemple des débits du Niger & Koulikoro, nous allons déterminer les plages de débit dans lesquelies le débitréel dune crue de fréquence doanée 0 95 % de chances de se trouver. Pour cel |. vatiable réduite thos ee Suh Jan bf ot a vasble de STUDENT 8 2 = N — Fp tsene nf 25) P tivegs = fogs = 1,667 faut déterminer d'abord Fintervalle de confiance sur la 166 degrés de liberté (voir 49, est Nécart type de la variable réduite u = 12,57 log (Q + 908,5) ~ 48,20 -/x% Y= 1.086 ‘et uy la variable réduite correspondant & ’événement de temps de retour 7. Pour T'= 1Oans, on aura VIF FD = 0,276 (yy = 1,282) doi. 1,006 < wig < 1,558 et 7306 m/s < Qyy < 8 180 m/s Pour 7 = 100 ans, on aura 41,667 — BREED = 0.393 (yyy = 2,326 it God 1933 < tigg < 2,719 Bt 8826 me yyy < 10.593 mfp. On peut dire aussi que pour une confiance & 95 % : — estimation crue décennale oxcille entre 5,5 % et 5,8 % (intervalle issymétrique) autour de 7 730 m's 5 __—- Festimation crue ceatennale ascille entre 7,6 % et 8,2 % autour de V9sy ype. Dans le dimensionnement d'un ouvrage, on adopte la limite supérieure de Fiotervalle de confianee. B. Lol de GOODRICH La determination des intervalles de confiance pour ta loi de GOOD- RICH est extrémement complexe et nécessite utilisation de ordinateur (. ‘Aucune méthode pratique n'a encore été mise au point permettant un, calcul méme approché de ces intervalles de confiance. (0) Cl. ¥. BRUNET MORLT : « Datrbution Exponent ORSTOM, sie Hydologi, vol. XI, a4, 197 le Génétlste », Cahiers 3 HYDRAULIOUE KOUTIEKE ©. Lol de PEARSON itt La détermination exacte des intervalles de confiance pour la loi gamma compléte PEARSON III est d'une extréme complesité, Une méthode approchée (1) a été développée, reposant sur une distribution normale gaussienne : elle permet d'obtenir les intervalles de confiance cortespondant & la loi de PEARSON IIL avec une approxima- tion suffisante pour les usages courants en hydrotogie. Liintervalle de confiance a p % sur la variable Q calculée parla loi de PEARSON III est donné par : od: ¢uy-, estsla variable de GAUSS correspondant 4 un intervalle de confiance p %. Elle est donnée parla table de GAUSS (voir annexe 1). ‘Ainsi pour p = 95%, on a u = 1,96 avec F(u) = 0,025 (2) et pour p= 70% w= 1,04 avec F(u) = 0,15 (2), # dest un coefficient dépendant de F 2.ly, 7 et a étant les deux parametres de la loi de PEARSON II ; les valeurs de 5 sont données en annexe n° 6, a Te © vest Mécart quadratique moyen des variables Q., # Nest le nombre de variables ©, étudiées Pour le cas du Niger 2 Koulikoro, nous avons ta distribution 7 2 at ea, FO) = 7H), ee (2 0 ome, grap os) ), () Ct Assumes of the assumption of normality in computation of confidence limit, GW. KITE. Dept of Envicoument. OTTAWA. (0) Pourp = 95%, Ny 42.3 Sede chance (F = 0,025) pour gue Q, sel sit supericur 8 labore suptricure de tervalle de confiaace ot 2,346 de chance pote qu'il sot inkicat labore tericue, Pourp = 7D ily a 15 % de chance (F = 0,15) pour que Q, ree! Sei sptricur tla borne supérieure et 15% de chance pour gu'l soit incur ka borne lei de Vitervale de con i HypkOLOGtE Pour T= 100 ans, nous avons vw que Qioo = 9361 mis. DYautre part F Qealy = F 2.1 283.4 . 0003797229 = F 0,425. Ce qui donnera (annexe 6): 5, = 2,463 et 6. = 1,564 avec T = 100. Doi la marge super 4 yd coly/N = 1,96,2,463.1 2834) 67 = + 7156 m/s ct la-marge inférieure : ty ged ah /W = 1,96. 1,566.1 283.4) /87 = — 480 ms Le débit de la crue centennale Qu est donc, en définitive, donnée par ’ 9.361 — 481 < Oye < 9361 + 756 ‘soit 8880 mis S Own < 10117 wis pour le scuil de confiance 2 95 %. Pour les intervalles de confiance & 70.% nous aurons 4th pbs olf = 104.246.1244 87 = 402s /Bi = 1.08.1.564.1 28341,/67 = 285 m)s If rdut done éerire = 9.361 - 255 < Qn < 9361 + 402 soit 9.106 mis < On = 9-763 ms pour te seuil de confiance & 70 % Pour ta crue décennale, on a (annexe nf 6) pour T = 10 ans: 3, = 1,596 et 3. = 1,156 aver + 2oaly = ¥ 0425, Dou ta marge qupérieure yop ede 0 [VN = 104. 1596. 1 288,4/VBT = + 260 ms 85 HYDRAULIQUE ROUTIERE, et la marge inférieure +Bie/VM = 1,08. 1,156. 1283,4/V8T = 189 miss Le débit de la erve décennale est done + 7114 ~ 189 < Op $7714 + 260 soit 7525 ms < On < 7974 mis Pour un seuil de coufiance 70 %, D. Lol de GUMBEL (ou de FRECHET) $i Q, (ou Tog 07) est Ia valeur donnée par la loi de GUMBEL (ou FRECHET) pour le débit théorique de temps de rciour 7. la valeur Helle Qr (ou log Q) du debit de ta crue est telle que : Er Kio =H = Anivelee en métres entre Nexutoire et le point le plus éloigné du bassin \adétermination de 1; peut se faire & aide de Vabaque de la fig, 29 Page suivante. La formule de RICHARDS n cL in aR concentration et heures, fonction du produit CR, longoeur du chemin hydraulique et km, ue wydrauign R = H+ & (H = bauteur d'eau tombée en min pendant la durée 7; HHivient dle ruissellement du bassin versant fa pente hy tussin versa pe eee i ee TNDRALIAME ROUTIERE = ae fey. “4 Be oe peel =e eee oo 8 oe ; i: {2 3 ee eo § 2 = Ba VE 5 cas i8 fe nae iS Pani oe : 7 i Estieation du temps de concentration par fi formule de KIRPIC Le coefficient K sera déterminé par ta courbe n° 30 ci-npres, obter tar des caiculs effectués sur des hypotheses simplilicatrices et vérifiges ier les mesures expérimentales, Le temps de concentration se dstermine par approximations sucves: ses. Remarque {a formule de KIRPICH est purement empirique. Dans certains cas ‘pkifigues, le temps de concentration ainsi calculé pourrait diverger twublement de la réalité mn Fie a0, Valois de Ac bint dhe prt CR (uprés RICH "a La formule de RICHARDS repose sur une théorie relativement simplifge, mais a Vavantage de prendre en compte les parametes i ; ‘| og g g 4 tssentiels du ruissellement notamment lintensilé de Vaverse génératrice ‘ ao i. a = f de la cruc. Elle est plus difficile et plus longue d'emplo Be Zi 8 e lala ‘A cause suns doute des hypotheses simplificatrices, les résultats de la ak 5 § S 3 formule de RICHARDS presente parfois quelques anomalies (bassins rT forestiers notamment). ge “ ge § 3 e2 § g Lapplication, de Pune ou de Mautre des 2 formules, devra done étre af lestée par les résultats obtenus str bassins versunts expérimentaux ou a ge 4éfaut par des méthodes de recoupement « [ela ' g 3 | als Dans la pratique, pour des bussins « normaux », ta formule de 313 KIRPICH peut éire appliquée en premier lieu pour obtenir ta pretigre 21S “| z = | ale valeur de T, & adopter pour le premier pas de calcul de la formule de 3 2 s i e | sls RICHARDS. 3 ef 2 ok e 3 B |: 13.2.3, Le coefficient de ruissellement 2 Se ba 7 Le coefficient de ruissellement diminue lorsque la superficie du bassin i 2a ioe 2 g 2 2 |8 versant augments, D'autre part, il varie dans le méme sens que la pente i Bg a8 ee = 5 | Sie du bassin, 5 gets Un terrain permésble, une couverture végétale dense abaisent 4 i] 3] 3 eu iioiie considérablement Je cuefficient de ruissellement. as = On pourra déterminer des coefficients de cuissellement & partir du od tableau 30 ci-aprés, donné par J-L, BONNENFANY et R. PELTIE (0) dont application a donné des résultats cohérents avec 'es mesures cxpérimentales. 2324. Exemple de euleul 3 z Les deux organigrammes qui viennent ci-upris ps le gj.gh |g oy ¢ cheminement& suvte lors du caleul du debit parla méthode rationnelie a \gee [2 a El ge lecle e [car lf a 8) a fegle 1) avec la formule de KIRPICH gee p:git 3 E 2) avee la formule de RICHARDS. gildia ali eff) E,|U2 le L ee lecedsleceseleg?| ei ls eee pe[sdeagSesgeleeg loa ly (0 Report sur une mission en Afrique Nosre. maui 1958, J... BONNENFANT et Zelefsls|seeeslses tba ls AR PELIIER - Publication HCEOM. ee ie greta lease lo us HYDRAULIQUE ROUTIERE Considérons un bassin de 1,7 km, situé au Niger, & proximité de ta vile ’Agadés, 4 une trentaine de Filomesees aw Nord, sous Pisohyéte 150 mm environ. Le régime hydrotogique de cette région est du type seb désertique Lapente de ce bassin est de 2 %. La distance du point le plus étoigné se Tewtvite & ce dernier est de 2 km. Le terrain est compené de phiewses perméables. Cette description cortespond & un tertain deja ‘tagué par V'érosion. Le coefficient du cuissellement C tiré du tableau 30 4 pour vateur 0,7. Pour caleuler le débit de crue décennale, nous supposerons que lu hasieur pluviométrique journaligre de 1a région est de 55 mm, Nous enploiecons ta formule rationnelle Q = 0278 CIA. Le seul paramétre inconnu est l'intensité de averse décennale Ue ute égale au temps de concentration, Pour la déterminer, il faut d'abord calculer ce temps de concentration : Fr méthode : Formule de KIRPICH En extrapolant les courbes jotensités-durées publiges par 'ORSTOM das son Ktude Générale des Averses Exeeptionnelles au Niger (1963), on trouve une intensité de 68 mh pour V'averse décennale dont la durée ft égale & T, ci-dessous caleulé Doi @ 1278 x 0,7 x 68 x 1,7 0%, = 25 mp5 i HypROLOGIE 2 méthode : Formule de RICHARDS. R=+T) TL xk 1a Tormule devin zy = 697% Duns expression de R, intervient lintensité de W'averse de durée éyale ‘au temps de concentration. 1 faut done procéder par approximations tccessives, Nous allons partir de la valeur de T, calculée par la formule de KIRPICH = 0,403 hewre et = 68 mm/h dou R= 68{1 + 0,493) = 101,597 CR = 7108 A Vaide du graphique 30 on trouve Ki = 0,0128. Les ealeuls donne 18058 = 0353 deux termes de Pexpression n'est pas véritiée, on séitere done Fopération Les césultaty sont rassembles dans Je tableau ei A K t uy J esau g fiw A |e na ® om k 2/4 Pon foe | Tae a ass wa a ot s | ows | as u fe Bf wa | aaa ass wos | uous | og | a ny HYDRAULIQUE ROULIERL Pour T. = 0,916 heure = $5 minutes les termes 1 et 2 sont quasiment gas. Limtensité de averse sera done prise gale & 48,5 muh. Le debit se pointe de ta erue décennale est done Qyy = 0.278 x 0.7 X 48,5 x 1,7 Quo = 16 mys. Conclusion : L'étude théorique situe donc le d&bit dcennal entre 16 ct Bis Lots de la reconnaissance sur Te terrain, nous avons pu faire les servations suivanes = réseau hydrographique pas trés marque, = lit mineur existant par endroits, larges zones de débordement Diautre part, les riverainy nous ont indiqué les plus hautes eaux ‘omues sur une dizaine années. Cette information nous a permis d’appliquer lu formule de MANNING 2 = KsR*° Jp Q = débit, en mss, K = coefficient de rugosité de MANNING, $= section mouiliée, en m?, R = rayon hydraulique relatif & ta section mouillée. en m, P= pente moyenne du lit du cours d'eau, Lesimation résultamt de cette formule est de 18 mY. Prenant une marge de sécurité sur cette évaluation et restant entre les Imkes théoriques nous cheisirons un debit décennal de 20 ms, 233, Méthode ORSTOM ou méthode RODIER AUVKAY pour tes bassins versants inférieurs & 200 km? Ce qui suit constitue un résumé de publication de PORSTOM alnatidn des debits de crucs décennales pour les bassins versants de superficie inférieure & 200 km? en Afrique Occidentale par J. RODIER aC. AUVRAY (juillet 1965) bo 2.3.3.1. Principes Les auteurs partent Pune synthése de résultats obtens sur soixante bassins experimentaux disperses en Alrigue. L’hypothése de base admise fest que la crue décennate est engendiée par une averse décennale. Ces bases étant fixées, le principe de caleul du débit maximal décennal de ruissellement pur est Le suivant connale ponet 1) On estime ta hauteur H de Paverse dé elle, sans prendre en compte son intensité 2) On caleule le volume total V, de ta précipitation sur te bassin en multipliant la hauteur determinge Gi-dessus par un coefficient abate iment a (qui tient vompte de la nonshomogentite spatiale de Vaverse considérée) et par la superficie $ du bassin considéré. On a ainsi v, = alls 3) On recherche Ia valeur du enefvient de suiselement &, a partie des earacteristiques topographigues, vegBtales et géologigues du sel Le volume eau ¥,effectivment rusacle ur fe bassin est ala prod de V, par le coefficient de rubsellement. On a alors KV, 4) & plirtir des caractéristiques du bassin, on évalue le twemps de base Ty qui correspond a la durée effective du ruissellement sur te bassin. On. peut également évaluer te temps de montée Ty de la crue, Ty et Ty permetiant alors de deéfinir Thydrogramme de crue une fois connu le dabit de pointe. Le debit moyen Af de cuissellement, pour li crue décennale, pendant tun temps gal au temps de ase est M= Ty 5) Le debit de pointe Qj. de la crue décennale est égole au produit du debit moyen Af pur un toelficient K determing expérimenialement Quan = KM HMYDRAULIQUE KOUTIERE A. La hauteur H de averse décennale ponctuelle Elle peut étre déterminée de plusieurs maniéres : 1) par une étude statistique des pluics journalidres aux. stations [ puviométriques régionales comme exposé dans le chapitre climatologic, 2) grice A la publication de 'ORSTOM Etude générale des averses ‘ceptionneties en Afrique Occidentale, 3) A Taide d'autres études régionales deja réalisées. 8. Le coofticient d'abattoment de la plule 1 traduit 1a distribution spatiale non homogéne de la pluie sur un ssn versant. Plus ce bassin est petit, plus a est proche de Punité. {es auteurs donnent dans fa publication ORSTOM de 1965 des valeurs BE de cc parameure Depuis cette date G. VUILLAUME a étudié la variation de ¢ en BE Atique intertropicale. 11a notamment mis en évidence la décroissance Inlaire de a en fonction du logarithme de la surface du bassin. Les ‘aleurs moyennes de « pour une averse décennale sont indiquées par le ‘Faphique 31 page suivante, extrait des Cahiers de PORSTOM (vol. Xt BA 3 1974), On remarquera que le coefficient d'abattement est donné en fonction fe © § pour différentes pluviosités interannucles, © Le cootiicient do rulssellament K, le temps de base Ty et Je temps de montés Ty de Ja crue, 4e rapport K entre fo débit de points ot fe débit moyen Ces paramétres dépendent des caractéristiques climatiques régionales If et des caractérstiques géomorphologiques de chaque bassin. 8) Classification des bassins suivant leurs caractérisiiques Les aujeurs ont classé les bassins en cing catégories : H — o,: basins cgoureuement imperméabler: basins endremen forbes OF angen: mm AyDROLOGHE + = a wef bel) HN Z A | | ow + 4 | - Te aa a ig. 31 Voraton dy coefficient abatement aves Ia surface pour aitéreates pluviosiés Imterannueles (apres G.- VUILLAUME), is) RAUL YUL KULHLEKE — Pr bassins imperméables avec quelques zones perméables de faible étendue ou busing homogénes presque imperméables ; — P bassins assez imperméables comportant des zones perméubles érendue notable ou bassins homogtnes assez peu perméables « ~ Fat bassins assez perméables tels qu'on en rencontre en zone de décomposition granitique avec abondance darénes ; ~ Py: basins perméables : sables ou carapace latéritique tres fissurée Les auteurs ont également classé Jes bassins en six catégories selon keurs Pentes transversales et longitudinales, en feur affectant un indice R — Ry correspond a des pentes extrémement faibles, inférieures & 0,1 et 042% 5 ta des pentes faibles, inféricures a 0,5 % : ce sont les bassins de laine ; — Ry A des pentes modérées comprises entre 0,5 et 1% : ce sont des terrains intermédiaires entre la plaine et les zones & ondulation de terrain ; ~ Ri a des pentes assez fortes : pentes longitusinales comprises entre | et 2%, pentes transversales superieures a 2S. Zones ues ondulations de terrain ; — Ry a des pentes fortes : pentes longitudinales comprises entre 2 et 5 %, pentes transversales entre 8 et 20 %. Régions de collines + ~ Re & des pentes tris fortes : pemes longitudinates supérieures a3 96, } _pentes transversales supéricures a 28 %, Regions de ‘montagnes, Pour évaluer la pente longitudinale, on considére le profil en long pris suivant le cours d'eau principal du bassin depuis la ligne de partage des faux jusqu’au point deta rvigre oi Von doit construire le post, posts st limite le bassin versant. Sur ce profil en long, on a éliminé les 20 % se Fetrémité amont et les 20 66 de I'extrémité aval : on a done calcuté la Fente longitudinale moyenne sur 60 % de la ongueur du profil en long. On opare de fason analogue pour la pente iransversale en considérant - dt demicprofis en travers partant du Wit du cous d'eau (bord supérieur des berges) et rejoignant ta limite du bassin versant et en éliminant les 2% amont et les 20 % aval On tient compte de la pente Ia plus forte pour le choix dela clase de wie, 8) Regimes climatiques rencontrés Les ayleurs ont distingué :rois types climatiques slilférents et font f rmarquer que chaque zone climatique est occupée par une végélation ‘pécifique, ™ “1 augur de Faverse décennale se situe Cotte dualité explique d'autant mieux la variation des paramatres Ty, K,, K lorsque Yon passe d'un climat & un autre Chaque bassin sera done classé suivantes + fans Tune des trois catégories — Bassins sahéliens et subdésertiques ; de Visohyéte 150 mm A Visohyéte 750-800 ye, La hauteur de Faverse décennale ve ie entre 60 mm et 110 mm. ~ Bassins tropicaux et tropicaux de transition. Les bassins de cette catégorie seront situés & la limite du régime tropical et du régime sahelien (entre les isohyétes 8X) mm et 1 6(K) mm). Les auteurs incluent également dans cette catégorie les bassing équatoriaux de savane, Un point caractéristique pour les bussing tropicaux est la différence de comportement entre te début et ta fin de ta saison des pluies. {La hauteur de Traverse décenmale varie entre’ 10 et 1300 mm ~ Bassins forestiers ‘Le ruissetlement pour ces bassins devient généralement un écoulement hyportermique. re 120 et 150 mm, Compte tenu des chissfications précédentes nous allons voir mainte= Mt comment determiner tes paramétres K,, Ty et K nécessaices au calcul du debit de pointe de ta etue décennale, A. Coefficient de ruissellement K, Les graphiques 32, 33, 64 permetient de déterminer le coefficient de ‘uissellement d'un bassin en fonction de su superficie, sa perméabilité et son relief Sur le graphique 32, les courbes RP, et RoPs représentent pratique: ment les eas extremes pour les permeabiltés P, et Py 1s Hy VEAUL IQUE KOUTIERE 7 4 aly 7 ; / ; fet af Vit EI rf f , ECE eg. 32. Coeticient de rusellement. Regimes sahéins et ubéseriques (P vate de 113 ‘90 tam). Perméablité PP, (Upés ORSTOM) 16 | Isen wot | 100 et woo 70 estos tenn Pate 308 até Py (aprés ORSTOM) 7 rere * E re | i : oa z 8 & a . i. 34 Coefficient de risttlement. Regimes sabeliens el subdésrtiques(P vase de 158 800 mm). Peumésbité P, (apres ORSTOM), Mest & noter, en effet, que les bassin de superficie supérieure & 3. km? environ, ne ruissellent pas pour une pente R,, mais un bassin de pente Ry provoque un ruissellement général. Pour la perméabilité P,, il n'y aurait pas de ruissellement, méme en forte crue, pour des pentes inférieures & Ry Les auteurs font remarquer également que les terrains de perméabi Pen zone sahelienne ne donnent pas de russellement organisé pour des superficies supérieures 4 quelques kav. B. Tomps de base Ts et temps de montée Ty Les graphiques 35 et 36 donnent respectivement le temps de base Ty et ‘c temps de montée Ty en fonction de ta superficie du bassin et de son reli ; les auteurs font remarquer que la perméabilité a une influence négligeable. Soulignons également que les diagrammes 35 et 36 sont valables pour des bassins de forme pas trop allongée. © Cootcient K = Suse Les auteurs font remarquer une importante dispersion des valeurs de ce coefficient qui tient compte de la forme de 'hydrogramme de ~~ruissellement, En climat sahelien, les valeurs moyennes sont les suivantes : 2 oy 2 3» 0 Surface da Basin en Content K Ta 26 [28 y [oa ‘On pourra adopter ces valeurs plus fortes notamment pour les bassins ‘uisetants bien situés a la imite des régimes sahéliens et tropicaux (entre Tes isohyates 700) ct 900 mm), Les auteurs conscilient les valeurs suivantes pout cette catégorie de bassins et dans le cas de réseau hydrographique propice au ruisselte- ment Surface da basin en km] 2 w » w io Goethe 7 3 3 as 7 ng HYDRAULIQUE ROUTIERE HyDROLOGIE t T TT é | iS 2 e af ! Sf | | i wh 3 |__--—8— HEE fae = -—~ nok ae e % wo RT het 4,35. Regimes subdeseriques et saben. Temps de base en fonction dela superficie da ‘bassin (depres ORSTOM). Pour ceta, Its autcurs donnent le débit spécifique décennal de divers types de bassins de 200 km: D. Bassins de superficie comprise entre 120 et 200 km? Rebs: 2000 sk? Res 0 Rye 70 Us Ruy: 1100 Hs. kim? Hoey: SUN) is kee Koby: 325 Us.km? Les trois paragraphes précédents se rapportent a des bassins de moins Kuby: 225 Hisskewe RPV: 110 Usk? de 120 km?, Pour les bassins homogénes, de superficie supérieure 3 120 km?, il est préférable de calculer le debit spécifique de crue Entre 120 et 200 kn, on supposera done que le débit varie décennale par une simple régle de trois. lingairement avec ta superficie du. bassin. 131 130 Bassins tropicaux et tropicaux de transition A. Coefficient de ruissellement K, Uest A noter que l'indice de perméabilité P tient compte & la fois des pertes par infiltration dans le sol et de l'eau absorbée par la couverture importance de celle-ci fait que Ton ne trouve pratiquement pas de bassins de perméabilité P,. FE _ Les auteurs ont généralement pris le coefficient de russellement de la E fn de saison des pluies pour établir les diegrammes 37, 38, 39 {a caurbe RePs du graphique 38 est assez bien connue, Pour les perméabilités Py et P, les auteurs insistent sur la dispersion des saultats mais donnent & ttre indicatif les courbes pour diverses valeurs 4 R Notons la quasi-constance de K, en fonction de 5. B. Tamps de base Ty et temps de montée Tw effet de freinage de la vegetation se traduit par des temps de montée | gtxéralement plus longs. Pour établr les diagrammes 40 et 41 les auteurs ont utilisé les données F des basins situds vers la limite sahélienne-tropicae et les données de fin Hy de ssson des pluies pour les bassins situes entre les isohyetes 900) et $B 1000 mm. © Cooticon K = Sas. Pour Aes bassins tropicaux et tropicaux de transition les auteurs adiquent que Von peut adopter pour R la valeur 2,5, quelle que soit la | apetcie du bassin, sans risqucr de tres graves erreurs i x i a rr Fig. 57, Coeliient de russllement 6% wo win Teen egies wopicaux et trapieaux de transition ¢P vale de 80081 00) mm). Perméabilte P, (tuprey ORSTOM). 133 é i & X He & Sie ® 8. 73 ® Uist 7 3 Re a 8 i le 8 ie 3 5 8 7 7 | 4 ae =e 8 ® iS] a = 5 * HS yr ere | af Se tree eae ee eet eee 8, Coetiint de ruselement ig. 39 Confisen de estement Regncstropicaux et ropicaux de trapsiion (P vare de WO & 1 AY mm). Perméobilie Py éginies uopieaue et tropicaux de transition (P varie de M003 160 mm), Perméabilie Py 7 (Gaps ORSTOM) oh Ps (apes ORSTOM). a 135 Me Hy BIWLQUL KUL HEE i | om» © 0 wo 40, Regimes trpicaux et tropicux de traston. Fem se ase ew kncton ke be supecide du busi (apres ORSTOM) D. Bassins de superficie comprise entre 120 et 200 km? Entre 120 et 200 km, les coefficients de russellement seront supposés constants ; les valeurs qui ont été conseill RP. = 36% RP, = 28% RiP, = 18 % RP 9% RP RPs RiP Rie = hy. 4. Temps de momige en fons de Kot de 9. Reginestrpican et topcase Tuasitue (apres ORSTOM, Le temps de base Ty sera toujours donné par le graphique 40. K sera ‘égal & 3,2, sauf les Pussins RP) oi il prendra la valeur 3.5 2.3.3.5. Bassin forestiers Les renseignements celatity aux bussins forestiers résultent d'études es de FORSTOM sur 24 bassins représentatifs atti 137 eee Hy DIAULIQUE ROU AL A. Coefficient de ruissellement K, K, dépend du relief et de la perméabilité des ter tassin mais il est quasimer ns constituant le indépendant de sa superticie Les bassins n'étant presque jamais homogenes, il s'est avéré tres little de chiffrer la perméabilité d'sutant plus que celle-ci est souvent lige & la pente du bassin, Les indices de perméabilité uilisés pour les. régimes climatiques Précédents ont été ici abandonnés, Des régles de calcul étant impossibles & définir, les auteurs ont préteére classer les bassins forestiers en six catégories Waprés. des indications qaltatives de perméabilité et de relief (voir le tableau 31 page swivante), Pour classer un bassin dans une catégorie donnée, il sera nécessaire de sonsulter les cartes géologiques et pédologiques. En absence de celles G, un pédologue devra reconnaitte les bassins & étudier Les auteurs font remarquer que sauf en montagne, la majeure partie des bassins rencontrés sera de la catégorie V. 8. Temps de base T, ot temps de montéo Tw 1 faut noter influence trés importante de la forme du réseau ‘ydrographique, de la longueur et du caractére plus ou moins sinucux des bts principaux Nous avons reproduit sur les graphiques 42 et 43 les courbes indi ‘espectivement fe temps de base Ty et le temps de montée T'y en font la superficie du bassin et pour les categories de relief R,, Ru. K. Ces courbes correspondent a des bassins assez compacts avec un inulice ée forme de GRAVELIUS Ko, = O28 PIB S$ Gant la superficie du bassin ct P son périmétre, de Vordre de 1,20 a 1,30, Vindice de tongueur du cours d'eau principal 12/8 tant voisin de 2 38 Tatleaw 31, Charen des bass foresiers. steer Nature des terrains Rat [RO t lev nypcrncabn en sane fu 8 able proladour mais gesenant war, |seae lors des phénomnss uengorgement Sosa chin, phils 7% [wow 7 | ww car wae Mis Ge WT seo ep F epee ve Ti [Rew pemes inner at ak se ee a ‘ins iF de Tewaion npovnéabios Tots persis ow swans ‘apeiar cn pena we TW] Basset pendaties omg RR iia _- + Wate vk | Bani poeta tga cic ple kare gece aaa | raw roms.) : een profondeur Ti [Ws tpennatn ow sacew ine [30S cen proluodeur (sblosp aR Des valeurs plus importantes de ces deux paramétres conduiront 3 allonger te temps de base et de montée. Si Ky devieot supésicur i 1,50-1,6, Ty Seta majoré de 18), Ty de 80% pout le elie Reet de 50% pour le relief Ry, si le ruissellement Intéresse tout le hassin, Pour un bassin comportant de larges zones de débordement (généralement Ry pour des bassins de plas de 30 kao!) Ty 139 Hig. 4. Temps de monige en fncinn de R eS. Rass foestiens('apués ORSTOM) [ig 42. Temps de base en fonction de et S. Masi netics (apres ORSTON 1 | w © Cootteient x = 2. Mw Ce coefficient de pointe a 61€ déterning par les auteurs & parti des sues unitaires ou voisines & tts forts ruissellements, Les valeuss ‘oyennes sont données dans le tableau qui suit : tanto | Sole [Seow oi] fay ii 2 i Toney [2m 730 7 En montagne, pour les bassins trés allongés, K sera majoré légerement (par exemple 10 %) si le coefficient de GRAVELIUS dépasse 1,60, Par contre, pour les crues décennales des trés petits bassins, on poursa rendre des valeurs un pew plus faibles. 133.6, Validité de Ia méthode La méthode ORSTOM précédemment expose fournit dans la plupart (ks cas des ordres de grandeur extrémement valables pour les débits des trues de cours d'eau afticains. ‘Neanmoins, un certain arbittaire est attaché dans ta fixation de la permésbilité P, du bassin versant et dans sa pente Ry On ae saurait, par conséquent, assez recommander de recouper les ‘tultas, dans toute Ia mesure du possible, par d'autres méthodes de Gleuls, des reconnaissances in situ, des enquétes sur le terrain, etc, Soulignons que analyse de quelques couples averses-ceues suc un fwuin versant de ta région qui dispose de telles données, est trés lsieuse et facilite le choix trésdélicat de la classe de perméabilté et de feate. Cette analyse pourrait donner également une notion plus précise ela valeur de K = Qnud/M. F Une bonne circonspection est également recommandée dans Vtilisa- on des facteurs non entachés darbitesre Par exemple la superficie S d'un bassin versant, obtenue par nimétrage : le bassin étudié peut étre la confluence de 2 bassins S, et 1” eee ie ‘;. Ih sera ds lors plus précis J'étudiee d'abord séparément ces 2 bassins compossnts et ensuite la crue résultante par addition des ordonnées des hhydrogrammes composants en tenant compte des décalages éventuels des cues dans le temps. Enfin la méthode de J. RODIER et C. AUVRAY ne sintéresse qu’au ruissellement pur. Il conviendra done Pajouter te débit de base et écoulement hypodermique. Bien souvent, surtout pour tes bassins imperméables (perméabilité inféricure 8 P,), et les débits importants, ces deux composants seront négligeables, En zone suhélienne, de nombreux cours d'eau ne ruissellent que quelques jours par an, & Yoccasion daverses suffisamment importantes, done le débit de base peut souvent étre considéré comme nl. 2.3.3.7. Extension aux bassins supérieurs & 200 kin? 1 est possible u'étendre ty méthode de RODIER-AUVRAY A un bassin supérieur @ 200 km? dans la mesure ot celui-ci peut se écomposer en sous-bassins inférieuts & 200 kmé Sur ces Sous-hassins, on peut appliquer la méthode de TORSTOM qui donne ainsi les éléments pour reconstituer les hydrogrammes des crtes composantes & savoir To, Ty € nu __ -Lehydrogramme tésultant est addition des hydrogrammes compusants “compte, tequ du décalage des temps par suite de la propagation des crues le lang’ dés cours d'eau jusqu’aux confluences. Cette méthode graphique apparemment facile demande cependant beaucoup de circonspection. Le décalae dans Je temps des hydro- grammes devra éire analysé et estimé de fagon trés soigneuse car il pect intseduire des erreurs importantes. Liexamen morphologique des sous-bassins versants guide trés précieu- sement Pétude : par exemple, deux bassins morphologiquement sembla- bles donnent lieu a des erues concomitantes dont les pointes s'ajoutent. Les graphiques 44, 45, pages suivantes illusttent un exemple de determination de cruc résultante (Zourourou) engendrée par deux sous- Ivassins composants (Alambanya et Mayaye) 0 Nigee selon deux hypothéses différentes de décalage dans le temps. 1 n'y a done pas forcement addition pure et simple des débits de pointe 143 = t Fig. 4. Crue décemnale au pont du Zouroutou. Hydrogramme résulent = eal ‘30 ma. in, 46. Cove deécennale au pont dt Zourourou. Hydeogramme cunt - T= 2h es OT = Oh 14s 233.8. Exemples d’application A. Bassin on zone subdésertique Considérons un bassin situé approximativement sous Pisohyéte 16 mm : le Kori Arazermouderan qui traverse la ville d'Agades aw Niger. Ce bassin de 52 kni est constitué de roches granitiques a I'amont puis ie regs & gravier et galets en descendant sur Agades ot les terrains Jeviennent sableux. Sa perméabilité sera du type Ps. Son relief sera angé dans la catégorie Ry (pentes modérées comprises entre 0,5 % ct 19%, intermédiaire entre des zones de plaine et des zones & ondulations de terrain), Le coefficient de ruissellement détermin€ par la courbe RiP, du traphique 33, est pris égal a 21 %. Leverse décennale calculée a Ia station d’Agadés est de 51,5 mm. Le coefficient d’abattement déterminé par la courbe 250 mm de Hbaque 31 a pour valeur 0,74. Le volume ruisselé de la crue décennale est donc égal a: SUS x 0,74 x 0,21 x 52.10? # 417 000m" Le temps de base étant de Vordre de 20 heures, le debit moyen de fa crue eennale est égal 8 M = — $17 000 AO 5.8 ms, 20 x 3 600 P Le coefficient de pointe K = oe pour ce type de bassin sera pris tl 3. Le debit de pointe de hydrogramme de ruissellement est donc de M41m"/s que nous arrondirons & 18 m/s écoulement de base étant nul cette valeur correspond également au bi maximal de la crue décennale. Mw Ce B. Bassin en climat tropical pur CConsidérons le bassin versant de la riviére Lonkaidan qui se trouve au ‘Tehad, non loin de la frontidxe du Cameroun, & peu prés sous Visohyete 1200 mm. Le bassin a les caractéristiques suivantes — superficie 43 km', — forme trés allongée, — résoau hydrographique convergent dissymétrique. Nature des terrains, Le sous-sol est comstitué de couches de sable et Wargile plus ou moins consolidées, En surface, le sol est sableux a sablo-argileux. Ces terrains perméables seront classés en Py Relief. W est celui d'un plateau inclin€ et découpé mollement par des valiges évasées. Ce type de relict correspond & la catégorie Ry. La précipit tion journaligre décennale est de 110 mm. Compre tenu de ces données, le coefficient d'abattement & aura pour _valour 0,82 (interpolation entee les courbes 1000 et 1500. mm du praphigue,31). Le coefficient de ruissellement K, déterminé & partir de la courbe P,Ry du graphique 39 a pour valeur 18 %. Le temps de base Ty lu sur kt courbe Ry du graphique 40) est egal A 24 heures Caleut Volume ruisselé V, = 110 x 0,82 x 0,18 x 43.10? = 698 150 m’. 698 150 jen de ta crue décenmale M = P8150 — 8.08 mis, Débit moyen de la crue dévennale M = PSP Le cvelficient de pointe étant de 2,5 le débit maximal de ta cru écennale est égal 8 20,2 que Yon arrondira 8 21 ms. 147 AA ce débit de cuissellement pur, on peut ajouter un débit de base de Simils estimé d'apras tes écoulements constatés en saison séche. Le debit total de pointe do la crue décennale peut étre estimé & 26 ms. © Bassin en zone forestiére Prenons comme exemple un bassin de 25 km? étudié par J, RODIER. Ce bassin est situé sous Pisohyéte 1 800 mm. La précipitation journaligre | évennale est de 110 mm. i F Les caractéristiques du bassin sont les suivantes Le relief montagneux est du type Rs, Sa perméabilité homogéne permet de le classer dans la catégorie IV. Son coefficient de GRAVELIUS K, est égal 8 1,50. Compte tenu de ces données : Le coefficient d'abattement @ aura pour valeur 0,88. Dans ta catégorie IV, le coefficient de ruissettement est de 10 2 16 %. Le bassin étant homogene et perméable mais de relief accentué nous prendrons K, = 15 %. Pour un coefficient de forme de 1,50 Ty serait égal & 3 h 30" et Ty 49h 30’ (Waprés les graphiques 42 et 4%, courbe Ry déduite par interpolation entre fes courbes Ry et Ry). Du fait du coefficient de forme égal 2 1,5, Ty et Ty deviennent Ty =35x227h Ty = 9,5 X 1,70 = 16,25. Caleut V, = M10 x 0,88 x 0,15 x 25.10" = 364 000 m? ‘ 364 000, = 340 8 6.25 mis, 16,25 x 3.600 Ce bassin, dont fe relief est assez marqué, peut tre considéré comme tun bassin de montagne en conséquence Ie coefficient de pointe K sera pris égal a 2,40, D’oii le débit maximal de ruissellement pour la crue décennale : Onur = 6,25 x 2,40 = 15 mils. Pour cette région et ce type de bassin, on peut admettre un débit de base de ordre de 4 miss. Ce qui fait un débit total maximal de ta crue décennale Onn = 15 +4 = 19 ms 2.3.4, Méthode de type CAQUOT (petits bassins urbanisés inférieurs & 4 km?) Pour des bassins versants subissant une urbanisation notable, ta méthode & adopter sera similaire a celle appliquée en France pour Vassainissement des agglomérations, &t mise au point par A. CAQUOT. Pactant de la théorie de la méthode rationnelle Q = C/A, la formule de CAQUOT permet le calcul du débit maximal d'un bassin urbanisé en tenant compte de Ia capacité de stockage du réseau d'égoits Livtensité de Waverse de durée égale au temps de concentration est iée & celui-ci par une relation de la forme i= a7; le temps dle concentration est rattaché a la vitesse (donc au débit), & la pente J et A la supetticie A du bassin versant par une relation de la forme T. = aA‘ JQ, Ces considérations nous aménent & une formule similuire & celle de CAQUOT Q-Kmoaw K G1ant un coefficient dépendant de la fréquence de la crue étudiée, m, n, 1p tant des exposanis, C étant le coefficient de ruissllemient (voir tableau 32). Ces facteurs K, m, n, p sont 8 déterminer pour chaque zone précise en calant la formule au moyen des données de base, courbes intensité- durée-fréquence, bassins versants expérimentaux. 9 [Rees er wots binames = peste 0-3 % ~ pente 3 6 % ~ pente supéicute a 6 % J- macs et chemi en laterite compactée = pene 05:5 % = pente supéricure 4 $ % |- Chemin de sable, alles en graver |= Terrains vagues, vee souss0lsableux = peate fable 4 tts faible = peate moyenne et fore, sour sol argl-sbleur [-untn, sartaces plates ou boiséer Totes métalliques en amine ~ cinent ou nila = fable pente one pente Coun cimameubles impermesbiltes ‘oun cimmeuble son imperméabilistes Temsin de jeux, voieslerées et smilies 1) Cex valeurs ont 4 determinées pour ls one d'Abidjan, ;Ainsi pour la COte-d'Ivoire, le BNETD (Bureau. National d'Etudes: niques de Développement) a tenté un ajustement qui a donné les ‘suivants pour la crue décennale (voir tableau 33). Tablean 1. Coefciens des bis décennaus (Coe-d'voire) x ™ 7 ’ 1260 oe 10 Oa 220 on 1s 090 EL 100 025 ma og . 1230 0.18 110 os7 Pour la zone sahélo-soudanienne 1a formule proposée est : Oia = 850 792° CHI gone “Toutes ces formules sont 1réslimitatives au point de vue application du fait qu’elles ne sont valables que pour une zone restreinte, Signatons une formule de ype similaie due a J. CRUETTE (ORSTOM) et L. LEMOINE (SOMIVAC) qui partent de la formule rationnelle Q. = KCIA et de V'ntensité de averse décennale mise sous la forme {= aT.-* (en mm/mn ct T en mn). En partant de ta formule de type CHEZY pour exprimer ta vitesse moyenne de ruissellement, ees 2 auteurs parviennent & : Q = 167.1 200" 4.0.9 L- 49 Q étamt en Us, L longueur du phis long cheminersent hydraulique en métres, A en hectares, J pente moyenne en mim Liexposant 0,95 est destiné a tenir compte de ta dispersion spatiale de Io plvie sur le bassin de superficie A. ~ CRUETTE et LEMOINE rassemblent dans le tableau 34 les valeurs de a et b pour différentes zones africaines et pour des averses de diverses fréquences. Ces valeurs sont des approximations relativememt accepts bles, mais,pour une étude plus précise, il sera indispensable de chercher les cooffielents « et 6 pour la région considérée en analysent les relevés: pluviométriques Jes stations de cette région. “Tableas 34. Corffiients a et pon des sverses de dures de retour de 1 d 20 ons Paine de ewe es ae Zone wbliosoadicone sa [oa] ao] 78] a rrr stots (& = 08) « | 62s] 26] 9s Zone cess: Axi Abn Se] 67 | #3] 0 @- 08 Zone Site | Acta as} sa} sal as[ 92 ono ons fret : Koma 7 Jas ]m | 27} iss or05 1st doe sto nyt: RUDE NB. Coefficient de ruissellement pondéré Les covticients de ruissllement dépendant éroitement de Vimper- ‘uation des. zones consklérées. Pour un bassin versant de apericie A donnée, compost par plusieurs sousbassing de superti- | oe A, de coelSiciens élémentares de ruissellement Cle coefficient de 'nivellement global est doané pa on BGA EGA: E44 \, Lea coefficients élémentaires de ruissellement C, qui donnent des tats saisfaisants sont donnés par le tableau 32. i 132 Chapitre 3 Dimensionnement des ponts 34. GENERALITES 3.1.1, Crue de projet Le dimensionnement d'un pont implique la fixation de tres nombreux paramétres en fonction du site, des caractéristiques du cours d'eau, duu service & assurer. - A Végard des caractéristiques du cours d'eau et plus particulitrement de ses rues, les parametres principaux sont ceux qui définissent le Uébouché offert & l'écoulement. Is sont déja nombreux : cotes de intrados ou des sous-poutres, emplacements des culées, nombre forme ct implgntation des ples. Ils ont une influence assez forte sur le coat de construction de Fouvrage. ‘« Surdimensionné », Vouvrage pourra assurer avec sécurité Pévacu tion des crues exceptionnelles et la permanence de la circulation mais Vinvestissement sera élevé « 136 HYDRAULIQUE ROUTIERE ligne, & berge et fond homogénes et lisses. Ce coefficient, qui ne dépendra dors que de la nature des parois, sera = ‘ng = 0,020 pour la terre 0,025 pour ie rocher 0,024 pour le gravier fin 0,028 pour le gravier grossier. Le coefficient m, définit les irrégularités de surface des parois. Pour des paris lsses n, = 0. Pour des légéres irrégularités , = 0,005. Pour ces fours d'eau a irrégularités modérées n, = 0,01 et pour des cours d'eau saturels m, = 0,020. Le coefficient m;traduit Pinfluence des variations de forme et de dimen- sion de ia section mouilée. Avec une variation progressive ny = 0. Sil ya des variations peu accusées n, = 0,005 et si ces variations sont impor- tantes n= 0,010 a 0015. Le cocfficient my exprime Finfluence des obstructions qui s'opposent fcoulement : obstacles, racines, souches, pierres, détritus, etc. Pour des obstructions négligeables n, = 0; pour des obstructions importantes par rapport a la section mouillée ny = 0,040 a 0,060, Le coefficient nj donne T'inluence de la vegetation. Avec une faible végttaion (herbes, arbustes souples) m, ~ 0,005 a 0,010; avec une vege: tation modérée ng = 0,010 0,025; sila vegetation est importante m= 0,025 40080. Le coefficient m, traduit importance des méandres, qu'on peut définir par le rapport m de la longueur du profil longitudinal & fa longueur du Segment de droite joignant les deux extrémités du méandre. ‘On aura ainsi : ms = 1 pour mecompris entre 1 et 1,2 my = 1,15 pour m compris entre 1,2 et 1,5 m, = 13 pour m supéricur a 1,5. La part d'appriciation personnellejoue par conséquent un grand réle dans ja fixation du coefficient de rugosité X, aussi est-il conseillé de caler ‘es estithations de X dans toute la mesure du possible sur des mesures des ‘teases par jaugeages ou A défaut sur des méthodes plus simplifies telles que mesures par bouchon fiottant. 138 DIMENSIONNEMENT DES PONTS Pour ce qui concerne la pente I, il stagit de 1a pente hydraulique du cours ‘eau, Cesta-dire la ponte de la ligne d'eau pour la crue considérée. Comme ‘lle est en général inconnue, on prendra la pente longitudinale du cours ‘eau en premiere approximation : figurant sous racine carrée ee introduit lune erreur relative qui reste acceptable, eu égard aux imprévisions attachées faux autres paramétres de la formule de MANNING. Les calculs du niveau de l'eau correspondant 4 un débit donné se font alors pur approximations successives. Dans fe cas 08 le cours d'eau présente un écoulement sur lit majeur la formule de MANNING s'applique sous la forme : 0=0,+ Ont O= K, Sy RPP? + Ky Sq RPT + + KS, R20? les indices g, m et d désignant respectivement le lit majeur rive gauche, le lit mineur et le lit majeur rive droite (On peut admettre que J est la méme en écoulement sur lit mineur et sur tit majeur. Par contre les coefficients de rugosit K; et K, sont differents de Ky ey cen pinéral, sont inférieurs & K,, puisque ia profondeur d'eau tant plus faible, Pinfluence de la rugosité est plus accusée, s’opposant a Iézoulement. Is coefficients K,et K, dependent d'une part de la morphologic du champ hnajeur et d'autce part des obstacles naturels (vegetation, ..) ou artificiels eanstructions, ._). Pour caler K, et Ky il est conseillé de s'appuyer sur des, résultats de mesures de 3.1.3, Le tirant aie Un. cours d'eau charrie trés souvent détritus, corps flottants, branchages, souches, ete. qui peuvent, au passage sous un pont, s'accrocher et Boucher feu a peu ke sections écoulement, mettant ainsi ouvrage en danger <'éure en charge. ‘Ceest pourquoi il est obligatoire de prévoir wn tirant d'air pour diminuer ce risque d'obstruction partielle ou totale du pont. Ce tirant d°air dépend évidemment d'une part des risques de charriages de surface et d’auire part de Nimportance de ouvrage concern. 159 ou gale & 50m, on adopte en Pour des ponts de Songueur inféric fénéral un tirant d'air au moins gal & — Lin én zone désertique ou sub-désertique, — 1,50:m en zone de savane, — 2° men zone a végttation arbustive dense, — 2,50 m en zone forestiére. Pour des ponts de longueut supérieure & 50m, on ajoute 0,50 m aux trants aie minima donnés ci-desss. La cote minimum de sous-poutre et alors donne par CCote minimum de sous-poutre = Cote de Ia crue de projet sous le pont + Surdlévation de 'eau due an pont + tivant d’air. [Notons que le tirant «air doit étre considéré uniquement comme moyen de défense contre Te charriage de surface. En aucun cas, il ne doit servir de skcurité contre d'autres dangers tels que des crues plus fortes que 1a ctue de projet ou bien les incertitudes, imprécisions ou erreurs de calcul, 32. SURELEVATION DU NIVEAU DE L'EAU Un ouvrage d'art et ses remblais d'accts provoguent en général un Gtranglement de la section d'écoulement d'un cours d'eau. Les pertes de charge qui en résultent entrainent, pour un débit donné, une surélévation dv niveau de Peau, suréiévation qu'il faut calculer pour déterminer les, caractéristiques de Vouvrage et des remblais acces, et fixer les dispositifs de protection destinés & assurer leur pérennité La fig. 46, page suivante, schématise cette surélévation AZ du plan eau au passage du pont. Le débit Q résulte du théoréme de BERNOULLI ain = 65 fan (ee—m,« 8) de fa pesanteur en msec” dans lequel, g étant aceéléra c coefficient de Uébit (sans dime Sy 5 débouché du pont cortesyondant au debit Q en AZ © surelevation de la ligne d'eau entre Vamont et aval, Zar ~ Zavs 160 All, = poate de en m, a= evelficie ion représentant la distribution des vitesses ans In section considérée, Vaqr= vitesse moyenne & Famont ens Lindice 0 se réfeére au pont, Vindice AM A amont et Findice AV a Fava, La surélévation AZ du niveau de Teau provoquée par un ouvrage de Ce terme Q'2g = C+ 8% représente li perte de charge due aux caractéristiques hydrautiques du pont ; Te second terme 2 Vay? q est la eau correspondant ta pression dynamique en amont, te troisieme terme donne la perte de charge résaltant du frottement, Nous allons étudier ees 3 termes Cette surélévation relave done de phénoménes hydrauliques assez complexes et les diverses formules communément utilisées fournissent des résultats assez divergents. De multiples recherches, mesures in sit, fessais sur modleles réduits ont été effectués, notamment les travaux réalisés par Mnstitut de Technologie de Georgie (Etats-Unis) (1) Ces résult ceatégories suivi sont présentés ciapres et Sappliquent aux 3 principales, tes Touvrages de franchissement biais ou droit — ouvrages a culées verticales, sans mur en aile, remblais talutés 81/1 ou 12, — ouvsages & culées verticales, avec murs en aile, remblais talutés 4 Wl ow 1/2, ~ res A culées talutées & 1/1 ow 1/2, remblais talutés & 1/1 ow rts de céne. 12, ave q La majorité des onvtages appartionnent aH autres ouvrages sen approchent sulfisamment pour que la méthorde reste applicable avec une honne approximation par extrapolation ou interpola tion 1) CE, KINDSVATER, RW. CARTER ef TEI. TRACY = Compntation of pout sticharge ar wonnactions. U.S, Gological Servey. Citewar a? 284, 1958 161 PIMIENSIONEERIENT DES DNS, ABA. Perte de charge due aux caractéristiques hydrau PVCS jue du pont Dons te eveificient du déNit C, iaferviennemt 9) te coefficient de contraction C. qui dépend de 6B) et de ta Tr: contract mate $ dats ces paramétres, est la largeur Taw moyenne des eulées on des remblais d's débouch Fingaite e€Gieace ds pont, T= KSR” (coefficient de transfert) soit: "ds 8 Pendroit des culées, By le To Sy R3? Ko a Ra Kaw (voir fig. 46) ; by de cwetficient «i sux conditions demise Cy, aU cas oie Voweeage presente les n le formant un angle @ avec Fare du pont ; nt Cy di au bisis @ que forme te pont avec ta perpendiculaire aux Vignes d'Gcoulement ; 163 ||) te coeticiem C, da a la présence des piles dépendant des dimensions, du nombre, du type de piles et du coefficient de contraction 6) le coefficient Cy dda Vinfluence du nombre de FROUDE F = OSV Yar ‘ol Say est Ia section d'écoulement & Vaval du pont et yay est la profondeur d'eau moyenne dans cette section aval; ‘) le coefficient C, di a Vinfluence de la profondeur relative deau au droit du pont (Y5 + ysV/Bo 5 ra m7 mT 9) le coefficient C, di a Vexcentrement du pont par rapport au champ écoulement majeur défini par 7,/7, 5 +) le coeficient C, dG a ta submersion éventuelle du tabier dépendant de Vash. Sous sa forme générale te coefficient C s'écrit : C= CoC Co Cy CC CC, La fig, 47 ci-apres donne C, et Cy pour le cas des ouvrages d culées verticales, sans mur en ale, les remblais étant talutés & 1/1. Lafig, 48 ci-aprés donne C,, Cr et Cy pour le cas des ouveages & culées Vericales, avec murs en ails, les cemblais étant talutés a 1/1. La fig. 49 ci-apres donne C,, Ce et Cy pour le cas des ouvrages & culées verticales, sans mur en aile, Ies remblais tant talutés & 1/2 La fig. 50 cisaprés donne C., Cx et Cy pour les cas des ouvrages & cculées verticoles, avee murs en aile, les remblais étant talutés a 1/2 La fig. 51 ci-aprés donne C, et Cy pour le cas des ouvrages & culées et remblais talutés 2 WI et muni de quarts de edne. La fig. 52 ci-aprés donne C, et Cy pour le cas des ouvrages @ culées et remblais talutés 1/2 et munis d'un quart de edne. 165 HYDRAULIQUE ROUTIERE he bo tm on do Te te ce co ew tao ig. 4a, Inflvence dela contraction Fig. 470, Influence du bss. . Ouerages & culdesvericces, sans murs en ale, remblaistahés & 17 888 8 de do do do a0 duo om se Ow tan lg. 48a. lalucoce de Ia coniaction. ‘ paeesse RD eset AN Fly, 80, Inluence de Mangle ouverture Fig. fe. Intuerce da bai ig. 48. Ouvrages & enes verticals, avec murs en alle, remblaistalaés 8 11 167 HYDRAULIQUE ROUTIERE DIMENSIONNEMENT DES POSTS. de do de do de as cm dio cho toe Fig, 49a. oftuence de ta conection Figs 486, Fnluence du Fig 49, Oaveages & calles vereaes, sans murs en ale, reba tat & 1/2. Fig. 0, Ouveages & culdes vertales, avec murs en alley ie aa @e dm dw cw dm do om a Gm ta ‘0s, falvence de Ia contraction ig. S06. ntuence de Fig. Se. Iaucrce du bi HYDRAULIQUE ROUTIERE TS ON fas Fe Go de cm te om ae ode dw MB Ce aagee Ce (concn! dtnrda) Fig, S14, Intuence de ta conirasion ig. $1D, tte a bai. Fig St. Ouvrages 4 culdestlutées & Vi, remblas tlds 2 U1 avec quart de cine 170 DIMENSIONNEMENT DES PONTS: qe de de do de de om qu dm tao NBs Cog ce (sti mc) ig, Sta ene de a contastion, de dw de do dw de de da ig. 2. Influence ds bra ig. $2, Ouvcages & cues lulules & 12, remus talués & 12 avec quart de one m HYDRAUL La fig. 53 ci-aprés donne le coefficient C, dépendant du nombre, des caractéristiques et des formes de piles. La fig. $4 ci-apres donne le coefficient Cx di au nombre de FROUDE, le coefficient C, d0 & influence de la profondeur relative d'eau, le «coefficient C, dd’& Fexcentrement de Vouvrage et le coefficient C, da & la submersion éventuelle du tablier 32.2, Pression dynamique amont a Vi /2.9 Le coefficient « traduit 1a distribution des vitesses a famont de Touvrage dans une section suffisamment éloignée pour ne pas en subir les perturbations. West donné pa Siw , y Ti Ti” Siw? 0 T,ay est le coefficient de transfert relatif @ chaque élément d’aire Say (avee¥ Siew = Sau) G2 caractéristiques homogenes (par exemple its majeurs, lit mineur) et Taw = 2 Tuaw- ‘32.3, Perte de charge due au frottement Ahy tao) oY sts tee lle est donnée par Ay & largeur moyenne des eulées, distance entre Fouvrage et une section amont suffisamment loin es perturbations provoouées par Vouvrage. On prend en général Lay = Bu, By étant le débouché linéaire du pont 324, Exemple de eateut Soit a franchir un cours d'eau pour leque! les études hydrologiques ont donné pour le débit de pointe de la crue de projet, de fréquence ‘entennale, la valeur Q = 3 720 m¥s, au droit du site de franchissement Pour ce débit Q, ta cote de PHE du cours d'eau 8 l'état naturel est de Zen = 124,80 m, Les caractéristiques de l'écoutement sont les suivantes DIMENSIONNEMUNT DES PQNTS: = bok be Fig. $38, Influence de la présence des piles plenes lg. $3, Thuenee des ples (oombre et forme), 173 HYDRAULIQUE ROUTIERE “a ig. Sa, Influence du nombre de FROUDE. ig. 4b, Inluence de Is profondeur relative eau (talus 1). ae Fig. Ste. lafuence de la profondeur relative eau (lus & 12), Iba, a 54a, tatu oe Feacenitement. Fg. Ste, Influence de ts submersion (évenueie. Fig. $4, Toucnces diverse 74 DIMENSIONNEMENT’ DES PONTS pour la crue centennale, déterminées par les études hydrologiques et hydrauliques, & partir des profils en travers levés sur le site tine une | Utminewr |e he Surtace mouilee (ay? [by = 286 s.=14a y= 9 Ferimewe mouite fm)? |py= 208 |e, = 31297 aon hyuoue (fas = na |, = 4a ut (yt ln = 0s |x = 26 Cocfcieat MANNING |X, = 21 k= ete (n/m) I, ~ name —_f1, ~ oom * Guamies dcerminges sat profi en ravers perpendicuaires aux lignes de coucant. Dans toute la zone de franchissement, la morphologic du cours d'eau ‘change trés peu ; nous admettrons donc que les caractéristiques ci-dessus sont valables en amout et en aval du futur ouvrage. Nous aurons donc pour le coefficient de transfert Tay, amont : Taw KRPS. + KyReeSu + K,REPS, = 21 (U,ANP+ 286 + 34 (4,68) 1 462 + 12 (0,45)""+ 29 = 146.996 mis A. Premiére hypothése d’ouvrege Le pont projeté est biais, angle de biais étant @ = 12° Ila comme dsbouché linéaire biais By ~ 300 m. Les remblais et les culées sont talutés a V/ et sont raccordés par des quarts de obne. Les travées sont au hombre de 10 de 30 m de largeur. Les piles, au nombre de n = 9, sont constituges de pieux de diametre p = 0.914 m. La rive gauche est rocheuse et offre de bonnes fondations pour la culée RG ; les remblais acces RG coupent totalement te lit majeur RG. En rive droite, ta berge est constituée de terrain affouittable, ta cutee RD est ainsi en retrait de 24 m par rapport & la berge actuelle en prévision «'érosion possible (un tapis de gabions semelles disposé en couronne, sur 20 m de largour, en pied de culée, protégera cette partic contre les éventuels affouillements) 1s HYDRAULIQUE ROUTIERE NBL: By By B, sont A mesuer selon une peipendiclie & V'écoulement ig. 55. Exemple de catculs hydrauliqus de pont suivantes déterminges sur les profils en travers : = sur Te it mineur Sug = 1 462 m* Py = 312.7 m 5 k= 34 — su le lit majeur de rive gauche Sp — sur/le lit majeur de rive droite Sy travers). 176 age ele Pour la cote Zo, aver le pont ainsi projeté, on a les caractéristques 43 ms Py = 3 mi Ra = 1,39 met Ky = 21 (Say Pa ont é1€ mesurés sur Te profil en Pout le coefiient de transfert T, au pont on aura : Ty = Ta, + Tay = 34.(4,68)7.1 462 + 21.(0,39)!7 43 140 201 m?js Le coefficient m de transfert relat est mata ge |A.L. Calcul de ta perte de charge due aux caractéristiques hydrauliques du pont 7/2 gC* Si Nous avons vu que le coefficient de débit C est donne par C= C.C pCa Cp Cr Cy Carls Déterminons les valeurs de ces divers coefficients. a) Coefficient de contraction C. 1 dépend de m et de b/By, Las largour b des remblais Waceds, talutés & 1/1, est 16,0 m ; le pont projeté est bi-irectionnel dont la plate-forme, passage pigton compris, Totalise 9.40 m ; le tirant d'air est de 2 m ; la poutre est de 1,5 m de hauteur Le, dgbouché linéaire By du pont est de By = 300 m ois BB, = 16,0130 = 0.053, La fig. 51 donne les coefficients relatifs aux ouvrages & culées ct remblais talutés a 1/1 et munis de quarts de cone. Pour mn = 0,046 et 6/B, = 0,053, fe graphique 51a donne C. = 0,91 Notons que ce cvefficient C, englobe ici le coefficient Ce (qui donne Finfluence des caractéristiques dentrée, dans le cas des murs en aile par exemple) b) Coefficient de biais Co Avec @ = 12° et m = 0,046 le graphique 51.b donne Cy = 0,98. m eee HYDRAULIQUE ROUTIERE ©) Coefficient C, dépeadant des piles Le pont a 10 travées et comporte n = 9 piles compostes We 2 picux de {p= O,914 m de diamétre, ces 2 pieux étant dans le sens des lignes de , ourant, Le graphique 53.a de la fig. 53 donne pour 6/8, ~ 0,053 ; m = (M6 ct ‘iB = 9° 0.914/300 = 0,027 un coefficient C, = 0,99, 4) Coefficient C, dépendant duu nombre de FROUDE Nous avons pour le nombre de FROUDE F QISav VB¥ae Sav = Sat Sy + Sy = 286 + 1462 +29 = 1777 me (tla profondeur moyenne Yav = SyulBay = 1 TTH(I86 + 276 + 54) = ts Fe ARO TH JOH = 0361 Ce qui donne Cy = 0,97 (voir graphique 54.3, ©) Coefficient C, de profondeur relative d'eau Pour le pont projeté mous avons y= 2,10 m et yu = ($5 mn (soir fy. 55) doit Yat Sy _ 210+ 0,55 2B, 0 004 Les graphiques 54.b de la fi + ya By = 0,004, C, = 0.99 54 donnent alors pour m = 0,046 et f) Coefficient C, dexcentrement Le pont coupe totalement Ia rive gauche dont les curactéristiques sont S.A 29 mR, = 045m Won T, = 12.29.(0,45)"" 208 ms, mm DINERSIONNEMENT DES PONS En tive de les caractéristi fe, He pont co ies suivantes ¢ le lit majeur sur 186 ~ 24 = 162 m avec = 176 ms Ry = 138 m dow Ty = MKC 3BP" = 6 325 mis Coit TJT, = 0,032 ce qui donne (voir graphique 54.4) C, = 0.97. 8) Coefficient C, de submersion Dans notre cas oii faut éviter Ka mise en charge du pont, le coefficient , wintervient pas 1) La perte de charge Q'2 6 Si Le coetficient de debit C est en définitive gal a C= Oe Gol Cob O91 098 1.99097 99 097 = OR. 5s hydrauliques est alors La perte de charge due any cars 2785 3. 720)¢ Pe OW x WD? x (aD OE = 046m A.2, Pression dynamique al’ jyi2g Le eoetticient 2 qui radait Phomogeacité de la distaibution de ke 33 FAURE RES, + AZ RASS + AP Nous avons vu que Tay = Tet Te + T, = 146996 mis Sy = 177 79 HYDRAULIQUE ROUTIERE vient: 17 aes CADP. 206 + (947.468). 1 482 + + (12)?.(0,45)7.29)} = 1,26. La pression dynamique est alors : Vi _ 1.26.3 720)? 2g ~ 2.98.0 77” Om AS, Perte de charge par frottement Nous avons : =A) 6) wowctare ws00(2720\? 3720 \? wo(Geram) + (303m) = Pour le pont de 300 m projeté, on a en définitive : oO ee Tact * Te 0) 20m. Az + Bh, = 0,46 + 0,28 + 0,20 = 0,94m. ‘Cest Ia surélévation de l'eau consécutive & la crue centennale, B. Deuxidme hypothase douvrage Essayons un pont coupant totalement les lits majeurs rive gauche et five droite, soit, avec le biais de 12", un débouché linéaire de : 76 A = 216m cos 1 que nous arrondissons & 280° m, Les travées seront de 20 m : on aura done 14 travées n = 13 piles, shacune des 13 piles étant composée de 2 pieux de P = 0,914 m, Les culées seront verticales, munies de murs en aile faisant avec Vane Tongitudinal du pont un angle @ = 45 DIMENSIONNEMENT DES PONTS Les remblais d'accés sont talutés & 2/1. Leur largeur moyenne au pont est 6 = 22,60 m, sur la base d'une largeur de plate-forme de 9,40 m, un tirant d'air de 2 m et d'une poutre de pont de 1,5 m de hauteur. B.L, Calcul de ta perte de charge due aux caractéristiques hydrauliques du pont 9/2 g C* S$ a) Coefficient de contraction : nous avons avec cette 2° hypothese de pont: B/B, = 22,6/280 = 0,081. Le coefficient de transfert Ty au pont est réduit au lit mineur ‘uniquement, soit : Ty = Ta = 34.(4,68)?°.1 462 = 139076 m/s soit, avec Ty = 146996 m*/s; Ty/Tay = 0,946 mal — 72 = 0054 Taw Le graphique 50.a de la fig, 50 (ouvrages A culées verticales avec murs ‘en aile, remblais talutés 4 2/1) donnera pour m = 0,054 et 6/By = 0,081. C, = 0,965. b) Coefficient d'entée Ce (graphique 50.b) Avec @ = 8 angle formé par les murs en ale aver axe longitudinal ddu pont ct m = 0054 on a: Ce = 1,03, ©) Cocfficient de biuis Cy (graphique 50.c) Avec @ = 12 et mt = 0,054, on aura Cy = 0,97 4) Coefficient C, dependant des piles (graphique 53.a) Avee n= 13 piles de diamétre 0,914 m, on aura pour m = 0,054, ra 4 me 13 x 0918 é By7 WB et 5 = Fag = 00: C= 0,99. Avec F = 0,361 on aura Cy = 0,97. 8 Coefficient C, de profondeur relative ya tye _ 210 + 0,55 _ 2B S60 Le graphique S4.¢ donne C, = 0%. On aura 0,005, @) Coefficient dexcentrement (graphique 54d) Le pont coupe totalement le champ majeur de rive gauche = (1 = KBE? S. = 12.40,457".29 = 204 mY) Fade ive droite (Te = Ky RP Sy = 211 A)*.286 7516 mis) Nous aurons done TUT, = TeTy = 0,027, ce qui donne ©, = 097 Nous aurons done en défin ¢ Cla Co Col = 0,965 «1,03 . 0,97. 0,99. 0.97. OF = 0,97 = 0889. La perte de charge correspondint aux caractéti sont est ieee G70 TyCESE~ TRGB x (OBI)? x (14D = 042m 62. Pedssion dynamique Elle est la méme que pour le premier cas (0,28 m), 2 Perle de charge pur fratlement Tella wf) +0(2)- 3720 \* 720 au (Ga) + mo)" = adm On aura done finafement Nous avons Ah, AZ = 042 4 028 | 0.20 = 090 a. at, Hl n’empiéte eepentant lement supplémentaice sur le lit majeur de ite par rapport au premier Ouvrage : ta réperenssion est done pett seusible compares ate gaia apporté par les murs en ale plus efficuces au paint sous fe pont que fes quarts de cone da 1 pont U semble par consequent plu Geonomique Wudopter ka deuxigine ¢ est plis court et wimpese pay de surélévation des Fowblats (Paces, Par conize, kr culge rive dvotte, dangereasement proche des betges, est Emineamient vulnérable aux érosions qui sont actives dans cette zone composée de matériaux trés affouillables, comme nous &j’ indiqué. Une solide protection de la culge tive droite sera done nécessaite ; son colt risque de céduire Yéconomie fi le pom plus court, Une comparaison du coat des 2 ouvrages sera done Indispensable pour décider de fa solution optimal Kavos de 3.3. CAS PARTICULIERS DE PONTS PROVOQUANT DES: DEBORDEMENTS IMPORTANTS EN AMONT Ceitains poms peu provoquer des débordements in amont, les remblas (acces forment barrage cans ta vallée. Le volume insi retenu entraine un laminage de la erve de projet, modifiant ainsi la ote de PHE et permettant de réduire la eapacité (debit maximal) du pont, I faut done tenir compte de cette rétention dans tes caleuls, lants en 183 ERE Le probleme posé est celui de I'évacuation d'une crue donnée a travers un obstacle, avec débordement des eaux sur la zone amont de obstacle, done intervention d'une retenue Si dZ est aceroissement du niveau de eau en amont du pont pendant Je temps dt, M€quation qui cégit Je probleme s'écrit + S(Z).AZ = Q\0).dt ~ QZ).dt o dans laquelle + 'S(Z) est Vaire de la surface libre de la retenue, fonction de ta core Z obtenue par planimétrage de la one délimitée par la courbe de niveau Z et fa route, Qu(d) est le débit entrant, dépendant du temps # (hydrogramme de ft czue de projet), S Q\Z) est le debit sortant, dépendant de fa cote Z, provenant des lucmules classiques dhydraulique. Liequation ei-dessus ne peut sintégrer analytiquement, compte ten des formes complexes de $(Z), Qx(0) et Qs(Z). On peut Ia résoudre par Spproximations successives atv moyen d'un programme de calculs sr fuuchines piogrammables. On peat également procéder pat la méthode temi-graphique ci-dessous Ecrivons Féquation sous forme de différences finies S{Z).AZ = Qylt).At ~ QzZ).A et prenons des pas de temps A‘ sufisomment petits pour que AZ te soit auisi et que les variations de S(Z), Qu(t) et Os(Z) puissent tre considérées comme lngaires dans les intervalles Ar et AZ. Si nous consisérons les instants é et ¢ + 1 fels que DIMENSIONNEMENT DES PONTS Equation (2) s'ecrira Gut Gaara, On 20 SigidZ = Sit Sis od Sq On écrit encore Az oe 5, ¥ Os. w considérons un graphique a double axe des ‘abscisses communes Og et Os (voir fig). Pour résoudre cette égalit oxdonnées fet Z et a axe des aie Supposo 05,., 2,4 = Z, + AZ. Lrhorizontale partant de C est Ia bissectrice de Tangle ACB, les Wiangles AEC et BDC sont dks lors semblables. On pourra écrive cb_EC_EC+ED BD ~ 4E~ AE¥ BD ows voyons ainsi depres la figure: que C4 cD = Az at que Ag = St Pres Q, a» = Qn Sou AE + BD = 04, + Oe... ~ (Os, + Os.) U résulte de ceci que : EC + CD AZ EC AEF BD OL 4G,,,- OG, + 0s,,) AE En capprochant cette éyalité 4 Péquation (1), nous voyons don pour que AZ = EC + CD soit bien la valeur cherchée de laecroiss. 82 carrespandant & AZ, il faut que EC aE AE.At ec = SEM Pour avoir AZ correspondant & A‘, connaissant les points de départ MGs, 2) et o(Qy, 1), On se fixe un intervalle de temps Ar petit, Doi le point 8(2,,,., er = t) + AD), la verticale ED passant par Tabscisse M+ 2 Qu, + Ou ct fe segment AE = le probléme résolu, soit B le point cherché de coordonnées, DIMENSIONNEMENT DES PORTS. ECom) (hay AE (e's) fen se fixant une premivre valeur 5%, ale issue de Csoit bt lrvite CB aver ta courbe ‘On construitloas i droite CB elle que f bissecetrice de Pangle ACB, [intersect QZ) donne un preniier point B corr Sig doi un AZ! On réajuste alors avec 7 elon proctde te a won pour obtenir dod AZ". On cherche la 4) + SUL, + AZ") UM Sq # Sip le poutt BY est bien te point chesché et AZ" = AZ verilie Péquation En fait, be probléme est tres eapicem eourive SCZ} est co parvient par conséqu convergent do au fait que ka e avec une assez gramle approximation. On fla yalour finale de Z apres un nombre tres Dans la construetion pratique, comme il est difficile de eonsteuie angle avee prévision, Tautant plus quil est souvent 2es petit, on pre sede de la fagon indiquée par figure ei-cone © i suifit be porter sur la vertivale passant par Ate segment AF tel que AF = 2 EC et de joindte CF pour obtenit 8, inerse tion ave ta courbe QZ). co tion qui permet de gsngner sion et en commodité Exemple de calcul, \exemple craprés du pont sur la Djangoa, au Nont-Ouest de Mawlagasear, illustie le 16le important de ta retention aca en amont cle Voyage sur te dimenst 187 HYDRAULIQUE ROUTIERE Le probleme posé est celui de I'évacuation d’une crue donnée & travers un obstacle, avec débordement des eaux sur la zone amont de ‘obstacle, donc intervention d'une retenue, Si dZ est laccroissement du niveau de l'eau en amont du pont pendant fe temps di, équation qui régit le probleme s'écrit SIZ).AZ = O,(0).8¢ — QVZ).dt wo dans laquelle : S(Z) est Vaite de ta surface libre de la retenue, fonction de la cote Z obtenue par planimétrage de la zone délimitée par la courbe de niveau Z tla route, c(0) est le débit entrant, dépendant du temps « (hydrogramme de la ue de projet), Q,(2) est le debit sortant, dépendant de la cote Z, provenant des formules classiques d'hydraulique, Léquation ci-dessus ne peut s‘intégrer analytiquement, compte tenu 4s formes complexes de 5(Z), Qc(®) €t QAZ). On peut la résoudre par ‘pproximations successives au moyen d'un programme de calculs sur ‘sachines programniables. On peut également procéder par la méthode semi-graphique ci-dessous, Ecrivons I'équation sous forme de differences finies : S(Z).AZ = O(0.A1~ QUZ).dt ‘prenons des pas de temps Af suffisamment petits pour que AZ le soit asi et que les variations de 5(Z), Os(0) et Os(Z) puissent éue ‘onsidérées comme linéaires dans les intervalles Ar et AZ. Si nous considérons les instants i et i + 1 tels que: i 4 Zz Si SZ) THT] ert Mt | Zig Zt OZ] Sigs = SLi) yi 2x, = O40) ied Qa. = Ollie) Qs, = OZ) Qs,, = OxZis0) DIMENSIONNEMENT DES RONTS Péquation (2) s'é Sipe = 224 Gens gy — OH + Os gy z Sit Sis z On écrit encore Az at QF OL OF)” 2S" o Pour résoudre cette égalité, considérons un graphique & double axe des. condonnées fet Z et axe des abscsses communes Qs et Qs (voir fig 18s Supposons le probleme résotu, soit B le point cherché de coordon Osis Zinn = Zt AZ, Lhorizontale partant de C est la bisseetrice ds Tangle ACK, les Wwigngles ALC et BDC sont des lors semblables. On pourra éerite : Nous voyons ainsi «apres la fy re que EC 4 CD = AZ et que aE ~ Qs, = Gut Oe, = Set Bee BD = Os... Soi AB + BD = Q4, + Q4;,, ~ (Os, + Os...) W résulte de ceci que : EC + CD | az e AEYBD OF 05, Os.) A al “En rapprochant cette éyalité 3 Péquation (1), nous voyons done gue pour que AZ = EC + CD soit bien la valeur cherehée de Paceroissement AZ correspondant @ At il faut que : EC aE ou encore Pour avoir AZ correspondant & AV, connaissant ls points de départ Qs, Z)) et (Q,,, 1), on 3¢ xe wn interval de temps A¢ petit, D’ou le point HQ, a= th + AD), le verticale ED passant par Vabscise Qu + On, z DINIUNSIONNEREND DES PORTS Oa pout alors ealeuler EC par ta relation fon se Hisunt une premiere valeur Si On can ors ta devite CH telle que Phwvsizontate issue de (soit la bisseetrice de Pangle ACB, Lintersection de ka droite CB avee la courbe Q4Z) donne un premier point B° correspondant aw premier essai avec Sin Wo un AZ" S12) + $2, + 822 On edajuste alos avees Sy, = 52.1.0 » 2 et on procede deka méme fagon pour obtenir Wo AZ", On cere ka + SUZ, + AZ) Péquation. En fait, le probleme est 129 rapide: que la courbe S{Z) est comnue avec une assez grande approximation. On finale de Z apres un nombre ues on, d'autant plus nf Ue petit, OW pro quill est souy ede de la fagon indiqaée: pat ta re cieontee + il sulfit de porter sie lt verticale passant par Ate segmen, AF tel que AP = 2 EC et de joindre CF pour obtenir B, intexsee- tion avee la couthe Q4(Z), consteuc tion qui permet dle gaynet en prec sion et en commodite Exemple de calcul. Vexemple civaprés dupont sur la Djangoa, au Nord-Ouest de Maclaguscur, illystre le role important dle ta retention nt ale Vouvrage sar he dim eau en a ment dle celui-ci 187 HYDRAULIQUE ROUTIERE En effet, Ia vallée offre en amont des remblais de la route un immense champ d'inondation dont les superficies $(Z) en function de Z sont les svat zinom | 40 | 20 | 39 | 40 | so | 60 son [a | a | mm | 2 | 0 [aos éterminges par planimétrage des plans au 1/10 000, Le ste permet 'édification d'un pont de 75 m douverture dont les ejleuls hydrauliques ont donné comme capacités : Z(NGM) 10 20 30 414 Qs (m/s) 1S 202 380, 580 Lacrue cinquantennale (débit de pointe = 2.000 m’/s) est donnée par Phydrogramme Q(t) du graphique 56 page suivante. Sur cette figure, nous avons porté les constructions graphiques dtaillées ciavant en partant du point initial suiv = 0 Qa) = 0 Z, = — 052 mNGM Qy(Z,) = 0 Les pas de temps Ar sont variables et égaux & 2 h au début de Thydrogramme, a Th pres de la pointe et 8 4h lors de ka décrue. Les résultats numériques sont donnés dns le tableau cl-aprds. Nous voyons ainsi que fe débit maximum passant sous le pont, cest- dire la capacité de Vouvrage est de 1 080 mis au lieu de 2 000 m’s iy donc une réduction considérable grace 2 la possbilté de rétentio Famont of les PHE ateignent ta cote 5,92 m NGM 34, LE PROBLEME DES AFFOUILLEMENTS Mu, Généralités Lun des problémes auquel se voit fréquemment confronté un ingénieur, JocsquiVoit dimensionner un ouvrage hydraulique, est celui posé par les affouillements qui constituent ta cause premigre de presque tous’ les axcidents survenus aux ouvrages caistants, DIMENSIONNEMENT DES PONTS 5. ms) 8 189 CCaleul de Vecrétement des erves ae pont de Diana HYDRAULIQUE ROUTIERE CFE ERE Hele lela le |e lifes . als “Ld ls la | fe ~ LAs la [ela |e fe slels|set 7 - S818 = B\s ee CECA 7 5 «toe |e |g |e la . als ela lz lili lela |é 2 2/3 /* 15/5 |S [a [5 [8 DINIENSIONHEMENE DES PANES. Piewons Pex ple un pont de ublais Waeeés et hes piles Ja Kingewr dus cours dean, produissiat ai augmcutatiot lacale dey vitesses et appicition fon eonstate que le fond dh Bt dans reuse ef que les fonda sensible de sillages et de vortex retréciasemeent peut se voit 1 des piles et des culges peut ent tdeséquilinces par kt Formation de weritables Fosses tant ainsi en danger ke Stabilité de Feuvtage Ces phenoudnes prese iimin ePintensité pendat ki crue: sont mages a Fobservateur par Péeoulement (1). ly sont ensuite Fortemient attends pendant lz céctue, les fosses d'alfouillement se comblant Partieliement avec lr réduction des vitesses et le dépdt des sédiments harris par les eaux, Cest ide nomb {que le lit du cours a'ean pe Impossibilite «observatio ecte, jointe & Ia const ‘on amiené certains ehercheuts (2) 3 penser wail, sous cettanes conditions, se widiser en formant une sorte de bowe dans layuelle les fondations petdaient toute espace Wusaise. Des essais systernatiques (3) ont prouvé qu'il nen etait Hien ef one montee fe processus teel ke lormation des affoviliements. te toujours sous fa torme plus grande profondeac te long de ht generatrice amont de la pile, Fevolution dans te emps de cette profondetr stunt lige tres hydrauliques de écoulement fosse 'Y 4 pas de charriage sur te fond du lit. entee les piles, Fetat Wequilibre est atteint progressivement pair approfondlissement croissant, fant plus lemtement que ta vitesse est plus fie. hee ¥ maniees teres sco tee {es een fils as aco anne tS abe fe Ma our te {es ments mages pragreent pa 1 Es ements ln pis gam se Te 1H xt moter que Bs gem saupomsion ds emus fins pou fe ensite ala mélange et pat sie bt posse Ace faitant ama fs dpa Sementsmiyens ot tom La lahat ot te picersit selene one ihe cows Fal psneral 2) Latboatonte Natisgal dHigdeauligue - CHATOU 1956). (©) Laborutoite National Hydaulae - CHATOU - CUABERT-ENGELDINGE 9S) QUESNOL (iy VIEL Ch) wt HYDRAUL IQUE KOUTIERE Sly a charriage, la fosse atteint dés le debut de la erve st profondeur maximum, puis cette profondeur subir des fluctuations pscudo-périodi- | ques sous Pinfluence des aatériaux de charriage epportés de Famont pi dunes suecessives. De nombreux chercheurs ont essayé de quantifier le phénoméne, therchant & définir des lois générales qui permettraient de calculer, connaissant les caractéristiques hydrauliques et la granvlométrie du cours eau, la profondeur miximale en dessous dk: aguelle les fonutations ouvrage donné ne risquent plus W'étre atfouillses Compte temy de In complexité du probleme, seules des ctudes expérimentales systématiques sur mod2les réduts étaient susceptibles apporter les éléments de réponse. Beaucin We formules ont ain! été proposées par divers usteurs (1), ayalfren notablement ls unes des sutes an pr la forte que pat ie fesltats numetiquey quelle fourisent. Cec est pas étonnant, vente tomy di catstacealgaoire el de la Complenitéexteme que frente le phénoméne etude. dau nombre levees patameires is fo jeu "Nous plavant dans la position du projeteur plus désireux de se prémuic conte des risques Waffouilement, que de caleuler avec une prévsion ilusoire un phénoméne qui est plutdt du ressort des statistiques, nous avons préléré telenir une méthode dite «etveloppe » qui fournit des Naleur certs par excés, mis plus fiubles. Cette méthode ext cele tire par CS DUNN des trés nombreux iavaux de recherches et observations cfleciués par divers auteurs. Elle peut se résumer de li fagon suivante La profondeur daffouillement au droit des piles dan pont peut étre considérée comme a somme de trois termes (voir fig. 57) ~ Une profondeur appelée « profondeur normale «affouillement quest ecle se produisant dans un it uniforme et eéuftant «ane thodifiation du debit — Une profondeur due é ta au remblais acces — Une profondeur d'ffovillement loca due a fa présence des piles iduction de section du cours d'eau, due 1 Karl TERZAGHT préconise, par exemple, le yuvindee afouitemeth, AZpye ~ Zeurh Zon Ze et ey cote de PHIL ede PBE a dren {Yon pout tavern upe Ree alin 192 DIMENSIONNEMENT DES PONES Fie $7 Les ty pes allied droit Sue ownage donnons ci-apres be detail du caleul de ces différents termes, et exemple concret d'upplication, Nous propasons ensuite tes affouillem certains dispositify destings & utter con 344.2, Caleul de ta profondour mormale daffouillement BARA. Lily a sédiments fins (dj) <6 mm) On entend par sédiments fins, des matériaux constitutifs du tit de ta rivigre dont ka dimension caracteristique da est inférieure & 6 sam, Cette Gimension caractéristique uy est égale & 1a maulle du tamis qui laisse passer 9) % en poids de Tech, Un certain nombre auteurs (1) ont publié des Equations reliant kt profondeur moyenne de Fevoulement D, au debit de projet Qy, |{2) ACY 9th SIMON ALERISON 14a) ACKERS W980 LANG! (96, \ | | | | { I I Li | { | | I / HYDRAULIQUE ROUTIEKE équations reposant & la fois sur Ia théorie et sur des mesures ‘expérimentales faites en laboratoire ou sur des cours Wewu naturels dont kes lity sont constitués éléments Dy = K.OF a) LW et Ketan des constants, Crest plus sécemment qu'un nombre important de mesures ont &t | ftes sur de yrandes rivigres et canaux. Lauteur a extrait des donnces publiges en 1968 par HAYNIE et SIMONS, concernant le Mississippi, et de grands jaws au Pakistan, Ces données couvrent une plawe de profondeurs allant de 1,50 métre & 18 métres et des debits variant de 2S miss a 30 000 mp En portan sur du papier logaruhmique les profandeurs Dy des UEbIts Qy. Les poi dont la frontere supéri Ds n fonction is obteaus forment une unde cect re est seprésentée par Méquation = 048 Gg" 2 wee Du en metres Qi en mis |: Gite équation représente les variations maxims de la protorleur moyenne de Ecoulement & plein ‘ae Fig. $4, Profordur nariale debit wwdessous du niveau La profondeur normale d'atfouillement Hy sequiyge dy Wi sera donnée par a elation Hy = Dy ~ Alba @ soit: Hy = 0.48. QE" ~ AlBy i DINENSIONNEMIEND BES FONTS. wee Qy = debit de projet (n Ay = section mouillée (n oy) eorrespondaat au PEE de projet et tne tenant pas compte de li profundeur Hy hatlouitles iment, Ay Sobticut & partir des protils snitoir ny dat nine ta I crue de projet travers, dela i Diaprés KELLERHALS (1967), les €yu Tits geaveleux, a la uifference des hits subleux, fo ccaructéristique des Xx constitutify, HOME dy, qui est Eyale a la imaille div amis Faissant passer 90% en poids de Véchamillon conside Comme fests sibh i. les fils gravelewx subissent €i degradations jusqu’ atteindre Fequiibre stable cor dominant, Si te It amont n'apporte aucun sédimn peu a peu climings taissest en plice un lit de graviers sur leq fouillements ont peu de prise La formule de KELLERMALS se presente sous la fo Dy = 0249.00 aba B50 i) asco! T= prolondenr maximum de Fatfoulllement (m) Qs = debit de proiet ( = dimension les Mochantillon (rm) By, = targeur Me anise a slant la erue de projet (mb. 8) les Iuissant passer 911% en pois ele snvineue che i rivid La profondeur normale daffouillenent correspondant a 1a te de KELLERIALS sera donnée par ta relation : (voir fig. 38) a) Hy = Dy ~ Al Ba soit Hy = 0,249.05 deg? B08 = SE 1s) rofondeur normale d’afiouillement au-dessous du niveau a équilibre du lit (m), section mouillée (m-) correspondant aux PHL (crue de projet), largeur au miroir du lit mineur de la rivitre correspondant & Ja erue de projet (nv 19s Gimension caractesistique de Teéchantillon a la profondeur Ly de Faffouillement. On Sera un pre tupissant fa su How te er calcul en premant pour éel face du Hit au droit du te Hhisserment = si on trouve une profondeur Hy ng affouillement normal, on prendra Hy — sion trouve une profondeur positive Hs, on mesurera la valeur dk dq, a cette profondeut et on refera un nouveau caleul avec cette valeur. On répétera au besoin Popératio tive, i n'y aura pus Remargue Capplcation de ta formule (5) suppose connue Ii valeur do. { [ o: Dans le cas particulier oi on connait une profondeur d'eau moyenne , correspondant & un debit Q, conau, la profondeur Dy corresponudant ww debit de projet Q, est donnée par la relation ci-apres = i | bes fey” i Cette relation a été obtenue d'aprés des résultats de mesures effectuces ‘ar un certain nombre de canaux fonctioanant particllement pleins 143. Caleul de la profondeur d'affouillement due a ta réduction de section du cours d' Pour des raisons Economiques. les ponts unt en gsudral des lo infrieures aux largeurs des cours d'eau qu’is franchissent. Us offrent par senséquent des sections d’écoulement plus faibles que la scction du lit Cette contraction provoque une augmentation locale des vitesses. Si le lit du cours d'eau est érodable, son profil xe ereusera sportanéiment pour ‘endre vers un nouvel équilibre oit les profondeurs seront plus élevées et ls vitesses plus faibles. $i ouverture du pont est faible devant la large ult, Ie ereusement du lit peut tre considérable LAURSEN (1963) propose la formule suivante pour calculer tat wolondeur W'affouillement due ’ une réduction de section \ dans laguelle (voir fig, 59) Hy = profondeur (m) datfouillement due a de section, = fournie par Féquation (2) 04 (4) ou (6) (en mn, Vy = vitesse moyenne de Peau en amont- du pont (en dimension des muilles de tamis carré lasamt passer 51% en poids de Péchantillon preleveé 2 la st du Fit ave droit aly tranchissement (en m), rodueti ‘dong ~ dimension les ‘cure laissant pass SW Gen poids de I'échantillon prélevé aur deoit diy Iranchissement a la profondeur Hy, Baws noir du lit mineur de la siviére 4 Famont dupont correspondant a La crue de projet (en ™, largeur de la surface libre sous ke pont iégale i Ba. largeur du pont si le débouché linéaire est inférieur ly largeur #,, clu Hit mineur de ha rivieve) (en m) Remarque Dans un premier temps de cate pour doy li dimension cara surface dt Hit aa droit df it Hy est encore ineonnu, on pret ristiqe de Féchantillon tapissant nichissemtent, seit dog ~ danuey OW hanvnadnng = On fefera ensuite un deuxigme cateul wtéristique de Péchantillon se trouvin nulomstr sondages, n prenant ta dimens a a profondeur ealeulée, bt jconmue par ley tésulats des aliverses profonddeuts én 3.4.4. Calcul de la profondeur d’affouillement local due & la présen piles des La présence dune pile de pont dans Féeoulement uniforn ne rivigre int ¢ et développe un systeme de vorten. rompt En présence une pile now pro forme, evn Ike, un vortex en fer it cheval se fe montre La fig, 0, Lat vitesse & Vintetigur dit vortex est inte pour affouiller les ton wt YDRAULIQUE ROUTIERE, Pin. $¥, ttonllemeny di 4 alto he Seton Sila pile est profilée en forme de coin, on wobserve ples de vortex Cependant, si Faxe de fa pile forme un angle # avec Ia direction de Hecoulement, elle agit alors comme si elle était non profiiée et peut tiininer de grands affouillements Dans certains cas, un silly ngendre des fosses d'affo Merné peut se former derrigee ty pike, qu Fava Le caleut de la profondeur eaffouiflement autour une pile ontie simple défie toute approche théoriqite compte tenu da nombre considerable de variables A prendre en compte Les pyincipales variables sont = In vitesse d'approche. tte de I pile. sine di leur densi — Ia profndear amont de écoulement la densité et ta viseusité de Fea qui varient avec fa concent cles les carsctéristiques des 6 tigue des matériauex constitutts dy fond et riauy apportés: de F profil en long 34. Sur les. bases important de données expérimentales en provenan: SHEN (1969) a propose tu form 1¢ suivante pour caleuler be profondeur maximum datfouillement autour une pile eylindrigue en eaux claires A partir un nombre dle diverses sources, My = 0277 YP (8) 19 l vonage sounine {Coffe formule définit une enveloppe des affouitlements maxima autour 1 dig ples Dane cette expres nrut vs {Hr = profondeur locale w'affoitement autour ne pile. mesure at Aessous du fit moyen sous le pont, en witese moyenne. A ramnt da pont. en, |p" L largenr de la pile mur un plan perpen (omite-couple). en'm (ie. 61. ¢ 4 Técoulement £ 444.2. Calcul de ta profondeur daffouillement local en enux charpées de sédiments Lorsque les eaux sont chargées de sédiments, l'expérience semble montier que fa profondeur maxinale «affouillerent ical west plus influencée notablement par In vitesse. Sur ta base de nombreuses mesures effeciuées sur le terrain et en luboratoire, BREUSERS (1965) a propose la formule empirique suivante Hy, = 1A P dans laquelle mesurée Hy, = profondeur locale d'affouillement autour d'une pile, au-dessous du lit moyen (metres). Iargeur de la pile projetée sur un plan perpendiculaire écoulement (metres). P | 344.3. Influence de Ia forme des piles sur la profondeur d’affoulllensent Connaissant fa méthode de calcul de Taffouillement résutt pile circulaire eylindrique, il convient de P'étendre i cles forn te pile Nous nous reporterons & une étude expérimentale effect { Laboratoire National de CHATOU en 1956. Sept profits di naient été étudiés et les affouillements produits par chaque profil avaient €1€ comparés quantitativement. Ces profils sont représentés & Ia fig. 62 Le classement de ces différentes piles en fonction de Timportance de | eu affoullement vatie avec Ta vitesse de Fécoulement. sauf pour fa lenticulaire qui donne toujours Faffouillement minimum (profil n [Orme are ie at 00 DIMENSIONNEMENT DES PONTS: e=150 _ Vex4 1 Bia crediee zoe 27 Pile hérmieytnerique 450 41 Fi dosowei_ 5/ Pie egivale 6/ Pie double ig. 62 ils types os pion Ear, 201 HYDRAULIQUE ROUTIERE Le maximum affouillement est obtenw pour kt pile b (profil n" 2). ievlindrique F, MANUS (1), a classé, au vu de ces essai, es eilérents profs en aMtachant & chacun un coefficient cbtenu experimen de comparer Vaffovillement maximum a celui d'une pile cylindriqn Nous résumons les résultats dans le tableau ci-dessous ‘CARACTERISTIQUES VALU DU ‘GEOMETRIQUES DU " CORETICIENT PROFIL D’AFFOUILLEMENT & Pol hemeyindtique 7 ras ol eytindrigue 1 han 6 ys 3 038 On calculera Faffouillement local par ta méthode détallée dans Les porographes précédents, relative des piles cylindriques, et on affectera ha profondeur obtenue le coefficient multiplicatif du tableau précédent cortespondant & la section ehoisi, AAS. Protections des piles contre les affouillements ta precaution & prendre an depart est de eile te pont afin ii piste tenir sans probleme sous Thypothese «aflllements maxi Iss procédes modernes de consiruction ermettent de fonder tes savages de franchstement & des profonderssullsntes pour abtenir ete sécurité Toutefois, atteindre cette sécurité pourrait éire de cuit prohibitit. Des fieonstances. imprévisibles pourraient ga ‘eastruction du pont (par exemple formation d'un méandre) qui pourrait rayaver singuliérement les affouillements i Cest pourquoi i} convient, d'une part, de respecter des pri roeraux lors de la conception du pont afin de Ginter xt Mouiltements, et d'autre part, d'appliquer des protections lo soi, malgré les précautions ainsi prises, les affouillements eeore des profondeurs. prohibitives. 1 Raleioms su es atime es Jnana on sire is I I I I I { I l { I I I | \ DIMENSIONNEMENT DES PONIS De ce qui précéde, nous avons pu voir que deux facteurs interviennent Girectement dans Ie processus «'affouillement : Faugmentation des tesses «écoulement et Fimportance de Fobstacle constitué par les piles. a) Liaugmentation des vitewes peut éte provoquée par le resserre- i dit au pont soit par ses remblais d'acces soit par ses piles. 11 ‘conséquent, faire en sorte que © les acces coupent fe mains possihle le lit du cours dea & franchir, Les piles soient en faible nombre. Les vitesses peuvent étre aggravées par des corps flottants qui Saccrochent au tablier et Saccumulent en véritables barrages. Sur les ‘cours d'eau présentant des risques de charriage de surface, le tirant d doit étre sulfisimt, normater a2S m |b) Le non-paralighisme des piles et du courant réduit le débouché superficiel et développe des mippes de vortex dont on a vu le tle sar aggravation des aftouiliements. Il est «lone particuligrement recomm dé dans te cas des ponts binis de diriger les piles dans la direction des Tignes de courant 3.4.5.2. Les protections directes a) Réduction des affouillements par wn caisson de fondaiion Des raisons de Génie Civil pew 2 vent obliger it fonder une pile sur vsson de diamétre supérieur. Des essais en laboratoire opt montré que 7] ae In profandeur Walfou son variait en fonet asement de celui nhiveas moyen dt lit par rapport 3 Loptinnum schématisé & la n eniscon de etre triple de celui de ta pi alurel serait de Forde de gure 63 e lont la cote e'arasement sous fe ter moitié du diametre de Ia pile 203 Cente a eee eee aes] HYDRAULIQUE ROUTIERE b) Réduction des affouiltemenes por une cullerete plane circulaive bes essais montrent que. pour une collerette pla ‘ate donnée, Vaffouillement diminue lorsque fe dia angmente, et que Ia cote optimale of tre celle du niveau du fond du fit, fe sur la pile rete de la coll faut placer to colterette semble Ce dispositif est cependant diffcitement réalisable en pratique. ©) Réduction des affouillements par tapis d'enrochements I sagit de la méthoxle ta plus couramment utilsée. On déverse des blocs 'enrochements dans la fosse d'affouillement. L'expérience menire {#€ ce type de protection quand i est bien exécuté peut réduine vite ‘apprimer les affouillements. {La determination du diamétre des enrochements se fait géin Tide de Ig formule d1ZBASH (1). alement & y, Your = vitesse de écoulement en crue (mis), = accélération de la pesanteur (9,8 mis), ‘masse volumique de lenrachement (ky/m'), ‘masse volumique de Feiu (kg/m'), ’ bh ° 8 = diamatte de Fenrochement (m) ann Four Eviter tout affouillement, les dimensions du topis en plan doivent fede Fordre de trois fois e dismétze de la pile. pour une pile cirul En épaisseur il est conteillé de prendre tx plus grande des deux valeurs : dimension de la pile, ou triple du diametre des enrochements Toutes. i faut effetuer une survetnce régulitre, car le pis | Genrochement nese des recharges Trequntes utente ae | Ite cues qui ont poor cite entatne egenmchenon eco | le fond de fa Fosse Wafolenient qui se Tore nuts de ane : denrochement. () Hydrtics of river channel closure, 1970 DIMENSIOWNE INT DES, PONIS 3.4.6. Exemple d'spplication Un pont & 2 travées a une longueur de 40 m entre culées : il offre un biais de" La pile he ique a des dimensions. extiémes angle de 1" avec le courant A Famont du site, me et présente unlit sableux avee des tives enherhées. raides. Les données hylrologiques fournissent un slebit de M0 ans égal 8423 m'¥s pour une Tighe d'eau alfleurant Ia partie supérieure des 2 rives. 1a section mouillée correspondant 4 cette eruc est 23) met fa largeur m au droit de Vouvrage. ulométrie des _matériaux constitutifs du fond ou droit du franchissement es! donnée ci-aprés en fonction de la profondeur so 18 wa ns iso ao on bed rock Estimation de ta profondeur Waffouillement 8) Calcul de ta profondeur normale daffouillement Compte tenu de la dimension caractéristique des mate nous utiliserons les formules relatives aux lits & sédimer Nous reportant aux formutes (2) et (3), if vient : Dy 048.08 aver Oy = Qsoum = 423 m/s Dy = 423m 20 My = Do ~ Ay/Bag = 4,23 — 70 0 4,23 ~ 2.25 Hy = 198m 205 1) Cateut deta profondeur d'affonltement due a la réduetion de sev J ele tey ey] osm: Ao = Dy-Bug = 423 x 102 = 431,5 m* 6 dosonr = 0.0015 m Dans un premier temps. om prendra dye 8 une prof scons du lit de Ta rivigre 5 wr 10 mae it desig = 0,008, N vient (0,027 x 0,96 ¥? 103 4 O22 se)” (2 “ 1 | l l I I ees [| o Atonement I | I I | 1“ En temps de crue Heau est chargée dle sediments, on 2tm On prendra ta plus élevée des deux valeurs soit My = 227m A tie information, si ‘eau Gait claire, on aurait 0.277 (v,. Py 0.98 mls (cos 10" + 3.5.sin 10") = 1.62 m Hy = 0.277 (098 1,62)" = 037 ‘Au total, il vient Hy= He + Hy + Hy= 19K +928 4 227 = 13.5 Les caleusseront epris alors en prenant dy = 0,002 qui cortespond & b pranulometrie @ la profondeur de 13.S0"'m. Chapitre 4 Dimensionnement des buses et dalots GENERALITES 4A. Les divers types Wouvrages Nous englobons dans fa dénomination « petits ouvrages » les ouvrages constitués pur les dalots et les buses, qu’ils servent au franchissement des cours eau ou i Tassainissement et tes différencions les. « grands ‘ouvrages » que sont les ponts, les méthodologies pour étude de ces diverses catégories étant, en effet, totalement différentes. Les conditions hydrologiques, hydrauliques, topographiques, géotech- hiiques et économiques particuliéres & chaque petit ouvrage font de chaque cas un cas d'espece ct le choix du type d'ouvrage est rarement médiat. I convient par consequent de passer rapidement en revue les ons générales d'utilisation de chacun des types d'ouvrages. AL Les buses eux types de buses sont couramment utilisés & Vheure actuelle : les buses en béton et les buses en métal Si les premigres sont fabriquées localement en maints pays, il nen est pas dle méme des secondes qui, selon ie pays concerné, devront ou non y etre importées avec les sujétions et aléas classiques de délais et de pri 207

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