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Interrogations écrites

Filière Eurinsa - Deuxième année

Table des matières


Septembre 2006 2
Décembre 2006 3
Mars 2007 5
Mai 2007 7
Octobre 2007 9
Novembre 2007 10
Décembre 2007 12
Mars 2008 14
Mai 2008 16
Septembre 2008 18
Novembre 2008 19
Décembre 2008 21
Mars 2009 23
Mai 2009 25
2A IE DE MATHEMATIQUES n°1 (durée 30 minutes)

Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA », qui peut être annoté. Tout autre document et tout moyen de communication
sont interdits.

Exercice 1 Algèbre (barème indicatif : 3 points)


On considère le déterminant D(a) suivant, où a est réel :
1 a 1
D( a) = a 1 1 .
1 1 −1
Déterminer les valeurs de a pour lesquelles D(a) est nul.

Exercice 2 Trigonométrie (barème indicatif : 6 points)


A quelle condition sur le réel m, l’équation
3 cos x + sin x = m
a-t-elle une solution réelle ?
Résoudre cette équation pour m=5.
Résoudre cette équation pour m= 2 .

Exercice 3 Système (barème indicatif : 3 points)


Trouver les réels x et y tels que :
 x( y − 2 ) = 0

( x + 1)( y − 3 ) = 0

Exercice 4 Dérivé/primitives (barème indicatif : 4 points)


2
1) Calculer la dérivée de f, définie sur ℝ par : f ( x) = esin( x ) .
2) Chercher les primitives des fonctions suivantes, en indiquant sur
quelles parties de ℝ elles sont définies :
x 1
g( x) = 2 et h( x ) = 2 .
x −1 x − 3x + 2

Exercice 5 Suite (barème indicatif : 4 points)


n n n
Soit la suite définie par : un = 2 + 2 + ... + 2 pour n ≥ 1 .
n +1 n +2 n +n
Etudier cette suite (c’est à dire étudier si elle converge ; en cas de
convergence, donner sa limite).

°°°°°

2
2A IE DE MATHEMATIQUES n°3
Lundi 11 décembre 2006 (durée 1 heure et 55 minutes)

Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA », qui peut être annoté. Tout autre document et tout moyen de communication
sont interdits. Les résultats non démontrés peuvent être admis pour les questions suivantes.

Exercice 1 Equation différentielle (barème indicatif : 3,5 points)


Ecrire toutes les solutions de l’équation différentielle :
e −2x
y"( x) + 4y'( x ) + 4y( x ) =
,
1 + x2
où y est une application deux fois dérivable de ℝ dans ℝ .

Exercice 2 Série numérique (barème indicatif : 3,5 points)


On donne une suite ( un )n∈ℕ par u0 = a ∈ ]0,1[ et la relation de
récurrence : un +1 = un − ( un ) .
2

1) Montrer que la suite de terme général un est décroissante, et qu’elle


converge vers 0.
2) A l’aide de sommes partielles, prouver que la série de terme général
u
ln n+1 diverge.
un
3) En déduire la nature de la série de terme général un .

Exercice 3 Intégrale généralisée et série (barème indicatif : 4 points)


Dans cet exercice n est un entier ≥ 1 .
+∞ − nx 2
1) Montrer que l’intégrale ∫
0
e dx converge.
+∞ −nx 2
2) On pose un = ∫0
e dx .

a) A l’aide du changement de variable t = x n , exprimer un en fonction


de u1 et de n.
b) Montrer que lim un = 0 , mais que la série de terme général un
n→∞
diverge.
3) Montrer que la série de terme général ( −1)n un converge.
+∞ − nx 2
4) On pose vn = ∫1
e dx (Z ! la borne inférieure a changé !)
Montrer que la série de terme général vn converge.

EURINSA 2A IE n°3 11 décembre 2006 page 1

3
Exercice 4 Problème sur les séries (barème indicatif : 9 points)
 n 1
1) Pour n entier ≥ 1 , on pose un = 

 − lnn .
k ∑
 k =1 
a) A l’aide d’un développement limité, étudier la nature de la série
Σ (un+1 − un ) .
b) En déduire que la suite ( un )n∈ℕ converge. On note γ sa limite (On ne
cherchera pas à calculer γ ).

lnt
2) On note h l’application définie sur ]1, +∞[ par h(t ) = .
t
a) Etudier les variations de h.
b) Justifier les inégalités :
n+1 lnt lnn lnn n lnt
∀n ≥ 3,
n ∫ t
dt ≤
n
et ∀n ≥ 4,
n

n−1 t
dt . ∫
lnn
c) Montrer que la série ∑
( −1 ) n
n
est convergente, mais qu’elle n’est
pas absolument convergente.

+∞
lnn
3) Dans cette question on calcule S = ∑ ( −1)n n
.
n =1
On pose pour n entier ≥ 1 :
n n n lnt
k ln k ln k
Sn = ∑ ( −1)
k
, tn = ∑ k
, an = tn − ∫
1 t
dt .
k =1 k =1

a) Utiliser les inégalités établies à la question 2 b) pour démontrer que :


pour n ≥ 3 , an − an−1 ≤ 0 , puis que la suite ( an )n∈ℕ converge.
 n 1
b) Montrer que : ∀n ≥ 3, S2n = tn − t2n + ln 2 

.
k ∑
 k =1 
c) En déduire une expressions de S2n en fonction de an , a2n et un .
d) Calculer lim S2n (on exprimera cette limite en fonction de γ et de
n→∞
ln2).
Déterminer S.

°°°°°

EURINSA 2A IE n°3 11 décembre 2006 page 2

4
Insa de Lyon 2006-2007
Eurinsa deuxième année Interrogation écrite N◦ 4 Mathématiques

– Vous pouvez utiliser le résultat d’une question non traitée à condition de le signaler claire-
ment.
– La précision, la concision et la clarté des démonstrations proposées seront pris en compte
pour l’appréciation des copies.
– Durée : 2 heures.

Exercice I ∼ 6 Pts
Soit n ∈ N∗ . On note E = Mn((R) l’ensemble des matrices de taille (n, n) à coefficients réels et
E×E →R
on considère l’application ϕ : .
(A, B) 7→ tr(t AB)
1. Montrer que, pour tout couple (A, B) d’éléments de E tr(AB) = tr(BA).
2. Montrer que ϕ est un produit scalaire sur E.
3. On note:
– Sn = M ∈ E tel que t M = M ; Sn est donc le sous espace vectoriel de E formé des
matrices
 symétriques ;
– An = M ∈ E tel que t M = −M ; An est donc le sous espace vectoriel de E formé
des matrices anti-symétriques.
4. Montrer que Sn et An sont orthogonaux pour le produit scalaire ϕ.
t t
T +T T −T
5. Soit T un élément de E. Vérifier que S = ∈ Sn , que A = ∈ An puis que
2 2
A = S + T.
6. En déduire que E = Sn ⊕An .

Exercice II ∼ 5 Pts
Soit f la fonction réelle, 2π-périodique sur R, telle que : ∀x ∈ [−π, π[, f (x) = |x|.
1. Former le développement en série de Fourier de f .
X∞
1
2. En déduire la valeur de la somme S = .
n=0
(2n + 1)2

X ∞
X 1
1
3. Trouver la valeur de la somme T = 4
puis celle de la somme U = .
n=0
(2n + 1) n=1
n4

5
Exercice III ∼ 9 Pts
Le but de cet exercice est d’étudier la fonction f définie par :

X  
x2
f (x) = (−1)n ln 1 +
n=1
n
 
∗ x2
Pour x ∈ R et n ∈ N on pose un (x) = (−1) ln 1 + n
.
n
X
1. Montrer que la série de fonctions un est simplement convergente sur R.
2. Étude de la continuité de f .
X
(a) Existe-t-il un réel a > 0 tel que la série de fonctions un soit normalement conver-
gente sur [−a, a] ?
X
(b) Montrer que pour tout réel a > 0 la série de fonctions un est uniformément
convergente sur [−a, a].
(c) En déduire que la fonction f est continue sur R.
3. Étude de la dérivabilité de f .
(a) Montrer que f est de classe C 1 sur R et que pour tout x réel :

X∞
(−1)n
f 0 (x) = 2x
n=1
n + x2

(b) Quel est le signe de f 0 sur [0, +∞[ ? En déduire le sens de variations de f sur R.
4. Équivalent de f en 0.
∞ X (−1)n
f 0 (x)
Pour x ∈ R∗ , on pose h(x) = et on rappelle le résultat suivant : = − ln 2.
2x n=1
n
X∞
(−1)n
(a) Montrer que la série de fonctions est uniformément convergente sur R.
n=1
n + x2
(b) Déterminer la limite de h en 0 et en déduire un équivalent de f 0 en 0.
(c) Montrer qu’au voisinage de 0 on a f (x) ∼ −x2 ln 2.

6
groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°5
(durée 1 heure 55) 28 mai 2007

Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA », qui peut être annoté. Tout autre document et tout moyen de communication
sont interdits. Les questions non démontrées pourront être admises. La rédaction, la clarté
des explications et la concision seront comptées pour 1 point.

Question de cours (barème indicatif : 3 points)


Montrer que la série entière ∑ anzn et sa série dérivée ∑∗ nanzn−1
n∈ℕ n∈ℕ
ont le même rayon de convergence.

Exercice 1 Séries entières et séries de fonctions (barème indicatif : 9


points)
On considère l’équation différentielle (E), où y est une fonction deux fois
dérivable de la variable réelle x :
(E) xy"( x) + y'( x) + xy( x) = 0

1) a) Chercher toutes les solutions de (E) qui sont développables en série


entière.
b) Soit f la somme de la série entière solution telle que f (0) = 1 .
Préciser la série donnant f, donner son rayon de convergence et calculer
f '(0 ) .

2) On considère l’application g, définie sur ℝ 2 par g( x,t ) = cos( x cost ) .


a) Montrer que, sur ℝ 2 , g peut s’écrire :
∞ 2p
px cos 2p t
g( x,t ) = ∑ ( −1) ( 2p)!
.
p =0
b) Soit x réel fixé. On considère, dans cette question, la série ci-dessus
comme une série de fonctions de la variable réelle t.
Montrer que la série converge uniformément sur ℝ .
π
c) En déduire une expression de l’intégrale ∫0 cos( xcost )dt sous forme
π
∫0 (cost )
2p
d’une série entière de la variable réelle x (on posera I p = dt ).

d) Calculer In par récurrence.


groupes 2EU 28 mai 2007 IE de mathématiques n°5 page 1/2

7
1 π
e) En déduire que f ( x) =
π 0∫ cos( xcost )dt .

Exercice 2 Equation aux dérivées partielles (barème indicatif : 7 points)


{
On pose D = ( x,y ) ∈ ℝ 2 ,x > 0 ,y > 0 . }
1) Résoudre l’équation différentielle (E1) 2vh'( v) − h( v) = 0 où h est une
application C 1 de ]0, +∞[ dans ℝ .
∂h
2) Résoudre l’équation différentielle (E2) 2v (u,v) − h(u,v) = 0 où h
∂v
est une application C 1 de D dans ℝ .
3) Rappeler la définition d’un C 2 -difféomorphisme de D dans ∆ , où ∆
est une partie de ℝ 2 .
 y
u=
4) Soit l’application ϕ définie sur D par : ϕ ( x,y ) = (u,v)  x .
 v = xy
Déterminer ∆ tel que ϕ soit un C 2 -difféomorphisme de D dans ∆ .

5) On considère l’équation aux dérivées partielles, avec f classe C 2 sur


D:
∂2 f ∂2 f
(E3) x 2 2 ( x,y ) − y 2 2 ( x,y ) = 0 .
∂x ∂y
On pose f ( x,y ) = g(u,v) , avec u et v définis à la question précédente.
Montrer que g est de classe C 2 , et que (E3) est équivalente à l’équation
∂2g y ∂g
aux dérivées partielles (E4) 2y 2 (u,v) − (u,v) = 0 .
∂u∂v x ∂u
6) Résoudre, à l’aide des questions précédentes, l’équation (E4), puis
écrire les solutions de (E3).

°°°°°

groupes 2EU 28 mai 2007 IE de mathématiques n°5 page 2/2

8
2A IE DE MATHEMATIQUES n°1 (durée 40 minutes)
Mardi 2 octobre 2007
Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA ». Tout autre document et tout moyen de communication sont interdits.

Exercice 1 Algèbre (barème indicatif : 3 points)


On considère la matrice A suivante, où a, b et c sont réels :
 1 a a2 
 
A =  1 b b2  .
 
 1 c c2 
 
1) Calculer le déterminant de A, en donnant le résultat sous forme factorisée.
2) Quelles conditions doivent remplir a, b et c pour que A soit inversible ?

Exercice 2 Algèbre (barème indicatif : 3 points)


1 1 1
 
On considère la matrice M suivante : M =  0 1 1 .
0 0 1

1) Calculer M 3 .
2) La matrice M est-elle diagonalisable ?

Exercice 3 Trigonométrie (barème indicatif : 3 points)


1) Résoudre dans ℝ l’équation sin x + cos x = 2 .
2) Résoudre dans ℝ l’équation sin x + cos x = 1 .

Exercice 4 Système (barème indicatif : 3 points)


Trouver les réels x et y tels que :
 ( x − 1)2 > 0
(S) 
(x − 1)( y + 2 ) = 0
Représenter dans un plan muni d’un repère orthonormé les couples ( x, y ) solution
de (S).

Exercice 5 Dérivés/primitives (barème indicatif : 5 points)


1) Calculer la dérivée des fonctions suivantes, en indiquant sur quelles parties de ℝ
ces fonctions sont définies :
f1( x) = ( x + 2 )−4 , f 2 (x ) = ln ( x + 1)sin x .
2) Chercher les primitives des fonctions suivantes, en indiquant sur quelles parties de
ℝ ces fonctions sont définies :
x 1
g1( x) = 2 , g2 ( x) = 2 .
x +1 x −2

Exercice 6 Suite (barème indicatif : 3 points)


Soit la suite définie pour n ≥ 1 par : un = 1, 11....1 , où le chiffre 1 figure n fois après la
virgule.
Montrer que cette suite est convergente.

9
2A IE DE MATHEMATIQUES n°2 (durée 55 minutes)
Mercredi 7 novembre 2007
Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA ». Tout autre document et tout moyen de communication sont interdits.

Question de cours (barème indicatif : 3 points)


On considère l’équation différentielle (E), où a est une application continue d’un
intervalle I de ℝ , à valeurs dans ℝ :
(E) y'+ ay = 0
Montrer, sans utiliser le théorème de Cauchy, que les solutions de (E) forment une
droite vectorielle.

Exercice 1 Equation différentielle (barème indicatif : 7 points)


Chercher les applications y, deux fois dérivables de ℝ dans ℝ de l’équation
différentielle (E) :
(E) y"(t ) − 4 y'(t) + 4 y(t ) = e 2t + e −2t

Exercice 2 Système différentiel et taux dans le sang d’un médicament (barème


indicatif : 10 points)

On étudie les échanges d’un médicament entre trois parties de l’organisme. Le


modèle utilisé est représenté ci-dessous :

I a II c III

Molécules fixées Molécules libres Molécules fixées


dans les cellules dans le sang dans le plasma
d
b masse : x2 masse : x3
masse : x1

On note x1(t ) , x2 (t ) et x3 (t) les quantités du médicament présentes, au temps t,


dans les trois compartiments ci-dessus. Pour simplifier, on va considérer que le flux
d’entrée et le flux de sortie sont égaux à zéro.
On suppose que la quantité instantanée de médicament passant d’un compartiment
à un autre compartiment est proportionnelle à la quantité de médicament présente
dans le compartiment de départ.

Tournez, SVP. 1

10
On montre que x1(t ) , x2 (t ) et x3 (t) sont solutions d’un système différentiel linéaire
x ' = −6 x + x
1 2
 1
 '
qui, pour a = 6 , b = 1,c = 3 et d = 4 , s’écrit : (S) x2 = 6 x1 − 5 x2 + 3x3 .
 '
x3 = 4 x2 − 3x3

 −6 1 0
 
1) Montrer que la matrice A =  6 −5 3  est diagonalisable dans ℝ et donner
 0 4 −3 

des matrices A’ diagonale et P inversible telles que : A' = P −1 AP .

2) Chercher les solutions réelles du système différentiel (S) .

x1( 0 ) = 0

Donner une solution particulière vérifiant les conditions initiales x2 ( 0 ) = 15 .
x ( 0 ) = 0
 3

3) En déduire la quantité maximale de médicament présente dans le compartiment I,


pour la prise de 15 unités du médicament à l’instant t = 0 , et donner le moment où
cette quantité est maximale ( t est ici exprimé en jours).

°°°

Tournez, SVP. 2

11
2A IE DE MATHEMATIQUES n°3 (durée 1 heure 50)
Mardi 18 décembre 2007
Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA ». Tout autre document et tout moyen de communication sont interdits. Dans un
exercice, les questions non démontrées peuvent être admises pour la suite de l’exercice.

Question de cours (barème indicatif : 3 points)


On donne deux séries réelles positives, par leur termes généraux un et vn (n
entier ≥ 0 ). On suppose que la série de terme général vn converge, et que :
∀n ∈ ℕ , un ≤ vn .
Montrer que la série de terme général un converge.

Exercice 1 Suites de fonctions (barème indicatif : 5 points)


2
On considère la suite de fonctions définies sur [ −1, 1] par : f n ( x) = nxe − nx pour n
entier non nul.
1) Montrer que cette suite de fonctions converge simplement sur [ −1, 1] .
On appelle f la fonction limite.
2) Montrer que la convergence est uniforme sur tout intervalle [ a, 1] pour tout a
strictement compris entre 0 et 1.
3) Montrer que la convergence n’est pas uniforme sur [0 , 1] .
1
4) On donne la suite numérique de terme général vn = pour n entier non nul.
n
Montrer que : lim f n ( vn ) ≠ f ( 0 ) .
n →∞

Exercice 2 Séries numériques (barème indicatif : 6 points)


Etude de séries dont le terme général est le reste d’une série convergente.
1
1) Exemple 1 On pose, pour n ≥ 0 , un = n .
2
Justifier la convergence de un .∑
n ≥0
+∞
Calculer rn = ∑ uk , puis montrer que ∑ rn converge et calculer sa somme.
k =n +1 n ≥0

( −1)n
2) Exemple 2 On pose, pour n ≥ 1 , un = .
n
a) Justifier la convergence de ∑ un .
n ≥1

EURINSA IE3 18/12/2007 Tournez SVP/ page 1

12
xn
1
Pour tout entier n ≥ 1 , on pose : In = ( −1)n ∫
0 1+ x
dx .

b) Montrer que lim In = 0 .


n →∞
n −1 n
( −1 ) k
c) En calculant ∑ ( −x)k , montrer que : ln 2 = − ∑ k
+ In .
k =0 k =1

( −1)n
d) En déduire la valeur de ∑ n
.
n =1
+∞
On pose rn = ∑ uk . Vérifier que : rn = − In .
k =n +1
e) En intégrant par parties, montrer qu’il existe un réel a (que l’on déterminera) et
1 ( −1)n
une suite réelle de terme général vn telle vn ≤ 2 et In = + vn .
n a(n + 1)
f) En déduire la nature de la série rn . ∑
n ≥1

Exercice 3 Intégrales généralisées (barème indicatif : 6 points)


+∞ dt
1) Montrer que l’intégrale I = ∫
0 1 + t4
est convergente.

1
2) On considère la fonction f, définie sur ℝ par f (t ) = .
1 + t4
1 2t + 2 − 2t + 2 
On admet (inutile de vérifier) que f (t ) =  2 + 2 .
4  t + 2t + 1 t − 2t + 1 
a) Trouver les primitives de f sur ℝ .
̟ 2
b) En déduire que I = .
4
+∞ dt
3) On considère l’intégrale J = ∫0 t( 1 + t 2 )
.

a) Montrer que J est convergente.


b) En utilisant, après l’avoir justifié, le changement de variable u = t et le résultat de
la question 2, donner la valeur de J.
̟ dt
4) On considère l’intégrale K = 2
0 ∫
tan t
.

En utilisant, après l’avoir justifié, le changement de variable x = tan t , montrer que


K est convergente et donner la valeur de K.

EURINSA IE3 18/12/2007 Tournez SVP/ page 2

13
groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°4
(durée 1 heure 30) 31 mars 2008

Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi


ains que le « Formulaire EURINSA ».
Tout autre document et tout moyen de communication sont interdits.interdits Vous pouvez utiliser le
résultat d’une question non montrée, à condition de le signaler clairement.

Exercice 1 Algèbre bilinéaire (barème indicatif : 6 points)


0 0 1 1
0 0 1 1
On donne sur ℝ la forme quadratique Q, de matrice A = 
4 .
1 1 0 0
 
1 1 0 0
x
y
On notera X =   les vecteurs de ℝ 4 .
z
 
t
1) Montrer que la signature de Q est (1,1).
2) On note φ la forme bilinéaire symétrique de matrice A. La forme φ
elle un produit scalaire sur ℝ 4 ?
définit-elle

Pour deux vecteurs X et Y de ℝ 4 , on dit que X et Y sont « orthogonaux pour φ » si


φ ( X ,Y ) = 0 .
3) On donne deux vecteurs propres X1 et X 2 de A, associés à deux valeurs
propres distinctes λ1 et λ 2 .
Montrer que X1 et X 2 sont « orthogonaux pour φ » et orthogonaux pour le
produit scalaire canonique de ℝ 4 .
4) Ecrire une base de ℝ 4 orthogonale pour le produit scalaire canonique de
ℝ 4 , et « orthogonale pour φ ».

éries de fonctions (barème indicatif : 6 points)


Exercice 2 Séries
On donne une application f0 continue de ℝ dans ℝ , et on définit par
x
récurrence les applications f n +1 par : f n +1( x) = ∫ f n (t )dt pour n ≥ 0 .
0
1) Montrer que, pour n ≥ 1 , les applications f n sont de classe C 1 sur ℝ .

groupes 2EU 31 mars 2008 IE de mathématiques n°4


n° page 1/2

14
2) Montrer que pour tout réel a > 0 , il existe un réel M > 0 tel que pour tout
entier n et pour tout x ∈ [ − a, + a ] on ait :
n
Mx
f n ( x) ≤ .
n!
3) Montrer que, pour tout a > 0 , la série de fonctions de terme général f n
converge normalement sur [ − a, + a ] .

4) Montrer que ∑ fn converge sur ℝ .
n =1

On note F = ∑ f n la somme de cette série.
n =1
5) Montrer que F est de classe C 1 sur [ − a, + a ] , puis sur ℝ .
6) Montrer que F vérifie sur ℝ une équation différentielle du premier ordre.
Donner l’expression de F à l’aide de fonctions usuelles lorsque l’application
f0 est : f 0 ( x) = x 2 .

Exercice 3 Séries de fonctions et séries de Fourier (barème indicatif : 8


points)
1) Ecrire le développement en série de Fourier réelle de l’application :
x → sin( x) .
1 ̟2 1
En déduire que :∑ 2 2 16 − 2 . =
n ≥1 ( 4n − 1)
2) On donne, pour x réel, l’application f par :
2 4 cos( 2nx)
f ( x) = + ∑
̟ ̟ n≥1 ( 4n 2 − 1)2
a) Montrer que f est de classe C 2 sur ℝ .
b) Montrer que f vérifie l’équation différentielle :
(E) y"( x) + y( x) = sin( x) .
c) Résoudre (E) sur [0, ̟ ] , et en déduire une expression de f ( x ) à l’aide de
fonctions usuelles, pour x ∈ [ − ̟ , ̟ ] .

°°°°°

groupes 2EU 31 mars 2008 IE de mathématiques n°4 page 2/2

15
groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°5
(durée 1 heure 30) 26 mai 2008

Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire EURINSA ».
Tout autre document et tout moyen de communication sont interdits. Vous pouvez utiliser le
résultat d’une question non montrée, à condition de le signaler clairement.

Exercice 1 Séries entières (barème indicatif : 5 points)


1) Développer l’application t ֏ e − t en série entière et préciser son rayon de
2

convergence.
x −t 2
2) Développer l’application x ֏ ∫0 e dt en série entière et préciser son
rayon de convergence.
1 −t 2
3) Ecrire ∫0 e dt comme somme d’une série numérique.
1 −t 2
4) Donner une valeur approchée à 10 −2 près de ∫0 e dt . On écrira le résultat
sous forme d’une fraction.

Exercice 2 EDP(barème indicatif : 6 points)


{
Soit l’ouvert U = ( x,y ) ∈ ℝ 2 ,x > 0,y > 0 . }
On veut résoudre l’équation :
∂f ∂f
( E ) x ( x,y ) − 2y ( x,y ) + f ( x,y ) = 0 où f est une application de classe C 1
∂x ∂y
sur U.
 u
x =
1) Soit l’application φ : (u,v) ֏ ( x ,y ) avec  v .
 y = uv 2

Déterminer un ouvert V de ℝ 2 tel que φ soit un C 1 -difféomorphisme de V
sur U.

2) On pose, pour (u,v) dans V, g(u,v) = f ( x ,y ) .


Montrer que cette relation définit de manière unique une application g sur V,
et que g est de classe C 1 sur V.

groupes 2EU 26 mai 2008 IE de mathématiques n°5 page 1/2

16
∂g
3) Calculer, pour (u,v) dans V, v (u,v) en fonction de
∂v
∂f ∂f
( x,y ), ( x,y ), x et y.
∂x ∂y
En déduire une équation différentielle (E') vérifiée par g sur V, équivalente à
( E ) sur U.

4) Résoudre ( E ) sur U.

Exercice 3 Séries entières et équation différentielle (barème indicatif : 9


points)
On veut résoudre, sur l’intervalle I = ]0,1[ de ℝ , l’équation différentielle :
1− x 2x
( E ) x 2y"(x) − 2y(x) = h(x) où h( x) = 2ln + .
1 + x 1 − x2

1) Chercher, sur I, la solution générale de l’équation différentielle :


( E1 ) x 2y"(x) − 2y(x) = 0 .
On remarquera qu’il existe une solution de ( E1 ) qui est une fonction polynôme de
degré 2.

2) Montrer que le développement de h en série entière s’écrit :



2p − 1
h( x) = 2 ∑ 2p + 1x2p+1
p =0
Expliquer pourquoi ce résultat est valable sur I.

3) Montrer qu’il existe, sur l’intervalle I, une solution particulière y p de ( E )


développable en série entière.
Préciser le rayon de convergence de cette série.

4) En déduire la solution générale de ( E ) sur I.

°°°°°

groupes 2EU 26 mai 2008 IE de mathématiques n°5 page 2/2

17
Insa de Lyon 2008-2009
Eurinsa deuxième année Interrogation N◦ 1 du 29 septembre 2008 Mathématiques

– Calculatrice et formulaire autorisés.


– Les exercices peuvent être traités dans un ordre quelconque.
– Durée de l’épreuve : 30 minutes.

Exercice 1 (6 Points)
π π π π π
1. En utilisant = − , donner les valeurs exactes de cos et sin .
12 4 6 12 12
2. En déduire les solutions, dans l’intervalle [0, 2π], de l’équation
√ √ √ √
( 6 + 2) cos x + ( 6 − 2) sin x = 2.

Exercice 2 (7 Points). On considère les suites, définies pour n ∈ N∗ , par :



n
1. un = n;
sin n
2. vn = ;
n
n!
3. wn = n ;
n
√ √ √
4. xn = n( n + 1 − n) ;
Étudier la convergence des suites proposées en précisant, lorsqu’elles convergent,
la limite.

Exercice 3 (7 Points). Soit E un R-espace vectoriel de dimension 3 et f un


endomorphisme non nul de E tel que

f ◦ f = 0.

1. Montrer que Im f ⊂ ker f .


2. Montrer que rg(f ) ∈
/ {0, 3}.
3. En déduire le rang de f et la dimension de ker f .
4. Plus difficile. Montrer qu’il existe une base de E dans laquelle la matrice
de f est  
0 0 0
M = 1 0 0 .
0 0 0

18
groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°2 (durée 1 heure)
5/11/2008

Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA ». Tout autre document et tout moyen de communication sont interdits. Les
copies doivent être rédigées avec soin, à l’encre.

Exercice 1 Suites (barème indicatif : 5 points)


Etudier la convergence des suites proposées, définies pour n ∈ ℕ ∗ , par :

1) un =
( ln(n))
100

n2
2) vn = cos(n̟ )
1
1
3) wn = ∫ n dx
0 (1 + x 2 )
 2n + 1 
n

4) tn =   .
 2n 
Lorsqu’elles convergent, préciser leur limite.

Exercice 2 Equation différentielle (barème indicatif : 7 points)


Soit y une application deux fois dérivable sur ℝ . On pose :
 x = sh(u)

 z(u) = y( x ).ch(u)
1) Vérifier que l’application z est deux fois dérivable sur ℝ , et calculer
dz d2z dy d2y
et en fonction de u, y , et .
du du 2 dx dx 2
2) On donne l’équation différentielle (E1) :
d 2y dy
(E1) ( x 2 + 1) 2
+ 3x + (1 − a2 )y = 0
dx dx
où a est une constante réelle>0.
A l’aide de la question 1, transformer (E1) en une équation différentielle
(E2) à coefficients constants.
3) Résoudre (E2) , puis (E1) .

(Suite page ci-contre)

19
Exercice 3 Système différentiel (barème indicatif : 8 points)
 −28 7 
Soit la matrice A =  .
 96 −32 
1) On admet que λ1 = −4 est une valeur propre de A.
Montrer que l’autre valeur propre de A est λ 2 = −56 .
En déduire que A est diagonalisable.
Déterminer une matrice de passage P telle que :
A' = P −1 AP soit diagonale.

2) On veut résoudre le système différentiel du second ordre :


 x1(t ) 
X"(t ) = AX(t ) où X(t ) =   où x1 et x2 sont des applications deux
 x2 (t ) 
fois dérivables sur ℝ , à valeurs réelles, et vérifiant les conditions
0 7 
initiales X(0) =   et X'(0) =   .
0  12 
Ce système différentiel modélise la réponse vibratoire d’un immeuble de
deux étages à une bourrasque de vent, les applications x1 et x2
représentant les déplacements horizontaux des 1er et 2ème étages :

x2

x1

Résoudre ce problème en utilisant la question 1.


°°°°°

20
groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°3 (durée 2 heures)
8/12/2008

Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire EURINSA ». Tout
autre document et tout moyen de communication sont interdits. Les copies doivent être rédigées avec
soin, à l’encre.

Exercice 1 Séries (barème indicatif : 3,5 points)


+∞
ln(n)
1) La série ∑ est-elle convergente ?
n=2 n
+∞
ln(n)
2) Montrer que la série ∑ ( −1)n est convergente.
n=2 n
3) Donner, à l’aide d’une somme partielle, une valeur approchée à 10 −1 près de
+∞
ln(n)

n=2
( −1)n
n
.

Exercice 2 Séries numériques (barème indicatif : 9 points)


Dans cet exercice toutes les séries sont à terme général strictement positif.
u v
1) Soit deux séries numériques telles que pour n entier, n ≥ n0 on ait n + 1 ≤ n + 1 . On
un vn
un
pose k = 0 .
vn0
a) Montrer que pour n ≥ n0 on a un ≤ kvn .
b) En déduire, en utilisant un théorème qui sera soigneusement cité que :
- si ∑ vn converge, alors ∑ un converge.
- si ∑un diverge, alors ∑v n diverge.

1
2) a) On prend dorénavant vn = (n ≥ 1) .
na
Rappeler, en fonction du réel α , la nature de la série de terme général vn .
v a 1
b) Montrer que n + 1 = 1 − + o( ) .
vn n n
3) On donne une série dont le terme général un >0, vérifie :
un + 1 b 1
= 1 − + o( ) , où b est une constante réelle.
un n n
u v a−b 1
On a donc n + 1 − n + 1 = + o( ) .
un vn n n
a) Montrer que si b > 1 , alors ∑u n converge.
b) Montrer que si b < 1 , alors ∑ u n diverge.
Indication : on choisira dans chacun des cas une valeur de a permettant de conclure.

21
4) Applications (n entier ≥ 1 )

1 × 3 × 5 × ..... × ( 2n − 1)
a) Etudier la nature de la série de terme général un = .
2 × 4 × 6 × ..... × (2n) × (2n + 2)
n!
b) On donne la série de terme général un = , où c est une
(1 + c ) × ( 2 + c ) × ..... × (n + c )
constante réelle >0.
Quelle est la nature de cette série lorsque c = 1 ?
Etudier les autres cas à l’aide des résultats de la question 3.

Exercice 3 Intégrales généralisées et séries (barème indicatif : 7,5 points)

1
1) Soit k entier ≥ 0 . Montrer que les intégrales généralisées uk = ∫ t k (lnt )dt
0

existent (ou convergent) et les calculer.

t n lnt 1
2) Pour n entier ≥ 0 , on pose I n = ∫ dt .
0 t −1

a) Montrer que ces intégrales généralisées existent.


 t lnt
t ∈ ]0,1[ g(t ) = t − 1

b) On définit la fonction g sur [0,1] par :  g(0) = 0 .
 g(1) = 1


Montrer que g est continue sur [0,1] .
En déduire qu’il existe une constante réelle M > 0 telle que pour tout n entier ≥ 1 on
ait :
M
0 < In ≤ .
n

1 tn
3) Pour t ∈ [0 ,1[ et n entier ≥ 1 , établir que = 1 + t + t 2 + .... + t n − 1 + .
1−t 1−t

+∞
1 (lnt ) 1
4) En déduire que ∫ dt = ∑ 2 .
0 t −1 k =1 k

°°°°°

22
Lundi 16 mars 2009
groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°4 (durée 1 heure 30)

Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire EURINSA ». Tout
autre document et tout moyen de communication sont interdits. Les copies doivent être rédigées avec
soin, à l’encre.

Exercice 1 Signature (barème indicatif : 4,5 points)


1 0 … 0 0
0 0 ⋰ ⋰ 1 

On donne la matrice d’ordre n : An =  ⋮ ⋰ 0 ⋰
 
( )
0  = aij
1≤ i , j ≤ n

0 ⋰ ⋰ ⋰ ⋮
0 1 0 … 0 

avec a11 = 1, ai( n − i + 2) = 1 pour i = 2..n , et 0 ailleurs.
1) En observant la matrice An , montrer sans écrire de polynôme caractéristique, que
les valeurs propres λ de An sont réelles et vérifient λ2 = 1 .
2) Pour n = 3 , puis n = 4 , donner la signature de la forme quadratique de matrice An .

Exercice 2 Algèbre bilinéaire (barème indicatif : 5,5 points)


On considère l’espace vectoriel des polynômes réels E = ℝ [ X ] .

1) Soit P de E s’écrivant P ( X ) = an X n + an − 1X n − 1 + ..... + a1X + a0 avec an ≠ 0 .


Donner l’expression de P( k ) ( 0 ) où P ( k ) désigne la dérivée d’ordre k de P (k est un
entier ≥ 0 , et par convention, P ( 0 ) = P ).

+∞
2) On donne, pour P et Q de E, φ( P,Q) = ∑ P ( k ) ( 0 ) × Q( k ) ( 0 ) .
k =0

Montrer que φ définit un produit scalaire sur E (ne pas oublier de justifier l’existence
de φ ).

Xp
3) On donne le vecteur ep = .
p!
{
Montrer que la famille e p , p ∈ ℕ } est une famille orthonormée (pour φ ) de vecteurs
de E.

4) En déduire que l’espace vectoriel E n’est pas de dimension finie.

5) Calculer la norme du polynôme R ( X ) = 1 + X + 4X 4 , pour la norme associée à φ .

23
Exercice 3 Algèbre bilinéaire en dimension finie (barème indicatif : 10 points)

Dans l’espace vectoriel E = ℝ 3 , muni de sa base canonique B = ( e1 ,e2 ,e3 ) , on note les
x
 
vecteurs v = ( x,y ,z ) , et X =  y  leur forme matricielle.
 z
 
1) On donne sur E la forme quadratique Φ : v ֏ Φ( v) = x 2 + y 2 + z 2 − xy − yz .
a) Ecrire la matrice A de Φ dans la base B.
b) On appelle φ la forme bilinéaire symétrique dont Φ est la forme quadratique.
Donner l’expression de φ( v,v') pour v et v’ dans E.
c) Montrer que φ est un produit scalaire sur E.
d) Chercher une base orthonormée pour φ , en utilisant le procédé
d’orthogonalisation de Schmidt, à partir de ( e1 ,e3 ,e2 ) .
e) En déduire la projection orthogonale du vecteur e2 sur le plan vect {e1 ,e3 } , ainsi
que la distance de e2 à ce plan.

 3 −1 1 
 
2) Soit la matrice C =  0 2 0  .
 1 −1 3 
 
On note f l’endomorphisme de E dont C est la matrice dans la base B.
a) Vérifier que ( tC )A = AC . Que peut-on constater pour la matrice AC ?
b) On rappelle que l’écriture de matricielle de φ , pour v de E, de matrice colonne X,
et v’ de E, de matrice colonne X’, est φ( v,v') = t XAX' .
Montrer que φ( f ( v),v') = φ( v, f ( v')) .
c) En déduire que la matrice de f, dans toute base orthonormée pour φ , est
symétrique.
d) Déterminer une base, orthonormée pour φ , de vecteurs propres de f.

°°°°°

24
Lundi 25 mai 2009
groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°5 (durée 1 heure 30)

Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire EURINSA ». Tout
autre document et tout moyen de communication sont interdits. Les copies doivent être rédigées avec
soin, à l’encre.

Exercice 1 Séries entières (barème indicatif : 6,5 points)

Soit l’équation différentielle : ( E ) y"(x) − 2xy'( x) − 2y(x) = 0 .

1) Chercher les solutions de ( E ) développables en série entière.

2) Montrer que l’on obtient toutes les solutions, et qu’elles sont définies sur ℝ .

Exercice 2 Série de Fourier (barème indicatif : 6,5 points)

Soit f une fonction périodique, de période 2̟ , de classe C 1 sur ℝ .


Pour n dans ℤ , on note cn ( f ) le coefficient de Fourier complexe de f, et cn ( f ') celui
de f ' .

1) Donner les définitions de cn ( f ) et de cn ( f ') .

2) Montrer que, pour tout n dans ℤ , on a : cn ( f ') = incn ( f ) .


3) On suppose maintenant que ∫0 f (t )dt = 0 .
Montrer l’inégalité (appelée inégalité de Wirtinger) :
2̟ 2 2̟ 2
∫0 f (t ) dt ≤ ∫ f '(t ) dt .
0

4) Quelles sont les fonctions f, de période 2̟ et de classe C 1 sur ℝ , vérifiant



∫0 f (t )dt = 0 , et pour lesquelles on a :
2̟ 2 2̟ 2
∫0 f (t ) dt = ∫ f '(t ) dt ?
0

Tournez, SVP. 1

25
Exercice 3 Séries de fonctions et série de Fourier (barème indicatif : 7 points)
sin 3 (nx )
On pose, pour n entier ≥ 1 et x réel, f n (x ) = .
n!

1) Montrer que la série de fonctions de terme général f n converge pour tout x réel.

+∞ +∞
sin 3 (nx)
On pose : f (x) = ∑ f n ( x) = ∑ n! .
n =1 n =1
2) Montrer que f est de classe C 1 sur ℝ .

3) Montrer que f admet sur ℝ un développement en série de Fourier SFf , et que sur
tout ℝ , on a : SFf ( x) = f ( x) .

4) a) Linéariser sin3 nx .

b) En déduire le développement de f en série de Fourier.


+∞
sin(nx)
c) Calculer, en utilisant des complexes, les sommes des séries ∑ n!
et
n =1
+∞
sin( 3nx)
∑ n!
.
n =1
d) En déduire l’expression de f à l’aide de fonctions usuelles.

°°°°°

.2

26

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