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Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA », qui peut être annoté. Tout autre document et tout moyen de communication
sont interdits.
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2A IE DE MATHEMATIQUES n°3
Lundi 11 décembre 2006 (durée 1 heure et 55 minutes)
Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA », qui peut être annoté. Tout autre document et tout moyen de communication
sont interdits. Les résultats non démontrés peuvent être admis pour les questions suivantes.
3
Exercice 4 Problème sur les séries (barème indicatif : 9 points)
n 1
1) Pour n entier ≥ 1 , on pose un =
− lnn .
k ∑
k =1
a) A l’aide d’un développement limité, étudier la nature de la série
Σ (un+1 − un ) .
b) En déduire que la suite ( un )n∈ℕ converge. On note γ sa limite (On ne
cherchera pas à calculer γ ).
lnt
2) On note h l’application définie sur ]1, +∞[ par h(t ) = .
t
a) Etudier les variations de h.
b) Justifier les inégalités :
n+1 lnt lnn lnn n lnt
∀n ≥ 3,
n ∫ t
dt ≤
n
et ∀n ≥ 4,
n
≤
n−1 t
dt . ∫
lnn
c) Montrer que la série ∑
( −1 ) n
n
est convergente, mais qu’elle n’est
pas absolument convergente.
+∞
lnn
3) Dans cette question on calcule S = ∑ ( −1)n n
.
n =1
On pose pour n entier ≥ 1 :
n n n lnt
k ln k ln k
Sn = ∑ ( −1)
k
, tn = ∑ k
, an = tn − ∫
1 t
dt .
k =1 k =1
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4
Insa de Lyon 2006-2007
Eurinsa deuxième année Interrogation écrite N◦ 4 Mathématiques
– Vous pouvez utiliser le résultat d’une question non traitée à condition de le signaler claire-
ment.
– La précision, la concision et la clarté des démonstrations proposées seront pris en compte
pour l’appréciation des copies.
– Durée : 2 heures.
Exercice I ∼ 6 Pts
Soit n ∈ N∗ . On note E = Mn((R) l’ensemble des matrices de taille (n, n) à coefficients réels et
E×E →R
on considère l’application ϕ : .
(A, B) 7→ tr(t AB)
1. Montrer que, pour tout couple (A, B) d’éléments de E tr(AB) = tr(BA).
2. Montrer que ϕ est un produit scalaire sur E.
3. On note:
– Sn = M ∈ E tel que t M = M ; Sn est donc le sous espace vectoriel de E formé des
matrices
symétriques ;
– An = M ∈ E tel que t M = −M ; An est donc le sous espace vectoriel de E formé
des matrices anti-symétriques.
4. Montrer que Sn et An sont orthogonaux pour le produit scalaire ϕ.
t t
T +T T −T
5. Soit T un élément de E. Vérifier que S = ∈ Sn , que A = ∈ An puis que
2 2
A = S + T.
6. En déduire que E = Sn ⊕An .
Exercice II ∼ 5 Pts
Soit f la fonction réelle, 2π-périodique sur R, telle que : ∀x ∈ [−π, π[, f (x) = |x|.
1. Former le développement en série de Fourier de f .
X∞
1
2. En déduire la valeur de la somme S = .
n=0
(2n + 1)2
∞
X ∞
X 1
1
3. Trouver la valeur de la somme T = 4
puis celle de la somme U = .
n=0
(2n + 1) n=1
n4
5
Exercice III ∼ 9 Pts
Le but de cet exercice est d’étudier la fonction f définie par :
∞
X
x2
f (x) = (−1)n ln 1 +
n=1
n
∗ x2
Pour x ∈ R et n ∈ N on pose un (x) = (−1) ln 1 + n
.
n
X
1. Montrer que la série de fonctions un est simplement convergente sur R.
2. Étude de la continuité de f .
X
(a) Existe-t-il un réel a > 0 tel que la série de fonctions un soit normalement conver-
gente sur [−a, a] ?
X
(b) Montrer que pour tout réel a > 0 la série de fonctions un est uniformément
convergente sur [−a, a].
(c) En déduire que la fonction f est continue sur R.
3. Étude de la dérivabilité de f .
(a) Montrer que f est de classe C 1 sur R et que pour tout x réel :
X∞
(−1)n
f 0 (x) = 2x
n=1
n + x2
(b) Quel est le signe de f 0 sur [0, +∞[ ? En déduire le sens de variations de f sur R.
4. Équivalent de f en 0.
∞ X (−1)n
f 0 (x)
Pour x ∈ R∗ , on pose h(x) = et on rappelle le résultat suivant : = − ln 2.
2x n=1
n
X∞
(−1)n
(a) Montrer que la série de fonctions est uniformément convergente sur R.
n=1
n + x2
(b) Déterminer la limite de h en 0 et en déduire un équivalent de f 0 en 0.
(c) Montrer qu’au voisinage de 0 on a f (x) ∼ −x2 ln 2.
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groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°5
(durée 1 heure 55) 28 mai 2007
Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA », qui peut être annoté. Tout autre document et tout moyen de communication
sont interdits. Les questions non démontrées pourront être admises. La rédaction, la clarté
des explications et la concision seront comptées pour 1 point.
7
1 π
e) En déduire que f ( x) =
π 0∫ cos( xcost )dt .
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2A IE DE MATHEMATIQUES n°1 (durée 40 minutes)
Mardi 2 octobre 2007
Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA ». Tout autre document et tout moyen de communication sont interdits.
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2A IE DE MATHEMATIQUES n°2 (durée 55 minutes)
Mercredi 7 novembre 2007
Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA ». Tout autre document et tout moyen de communication sont interdits.
I a II c III
Tournez, SVP. 1
10
On montre que x1(t ) , x2 (t ) et x3 (t) sont solutions d’un système différentiel linéaire
x ' = −6 x + x
1 2
1
'
qui, pour a = 6 , b = 1,c = 3 et d = 4 , s’écrit : (S) x2 = 6 x1 − 5 x2 + 3x3 .
'
x3 = 4 x2 − 3x3
−6 1 0
1) Montrer que la matrice A = 6 −5 3 est diagonalisable dans ℝ et donner
0 4 −3
des matrices A’ diagonale et P inversible telles que : A' = P −1 AP .
x1( 0 ) = 0
Donner une solution particulière vérifiant les conditions initiales x2 ( 0 ) = 15 .
x ( 0 ) = 0
3
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Tournez, SVP. 2
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2A IE DE MATHEMATIQUES n°3 (durée 1 heure 50)
Mardi 18 décembre 2007
Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA ». Tout autre document et tout moyen de communication sont interdits. Dans un
exercice, les questions non démontrées peuvent être admises pour la suite de l’exercice.
( −1)n
2) Exemple 2 On pose, pour n ≥ 1 , un = .
n
a) Justifier la convergence de ∑ un .
n ≥1
12
xn
1
Pour tout entier n ≥ 1 , on pose : In = ( −1)n ∫
0 1+ x
dx .
1
2) On considère la fonction f, définie sur ℝ par f (t ) = .
1 + t4
1 2t + 2 − 2t + 2
On admet (inutile de vérifier) que f (t ) = 2 + 2 .
4 t + 2t + 1 t − 2t + 1
a) Trouver les primitives de f sur ℝ .
̟ 2
b) En déduire que I = .
4
+∞ dt
3) On considère l’intégrale J = ∫0 t( 1 + t 2 )
.
13
groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°4
(durée 1 heure 30) 31 mars 2008
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2) Montrer que pour tout réel a > 0 , il existe un réel M > 0 tel que pour tout
entier n et pour tout x ∈ [ − a, + a ] on ait :
n
Mx
f n ( x) ≤ .
n!
3) Montrer que, pour tout a > 0 , la série de fonctions de terme général f n
converge normalement sur [ − a, + a ] .
∞
4) Montrer que ∑ fn converge sur ℝ .
n =1
∞
On note F = ∑ f n la somme de cette série.
n =1
5) Montrer que F est de classe C 1 sur [ − a, + a ] , puis sur ℝ .
6) Montrer que F vérifie sur ℝ une équation différentielle du premier ordre.
Donner l’expression de F à l’aide de fonctions usuelles lorsque l’application
f0 est : f 0 ( x) = x 2 .
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15
groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°5
(durée 1 heure 30) 26 mai 2008
Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire EURINSA ».
Tout autre document et tout moyen de communication sont interdits. Vous pouvez utiliser le
résultat d’une question non montrée, à condition de le signaler clairement.
convergence.
x −t 2
2) Développer l’application x ֏ ∫0 e dt en série entière et préciser son
rayon de convergence.
1 −t 2
3) Ecrire ∫0 e dt comme somme d’une série numérique.
1 −t 2
4) Donner une valeur approchée à 10 −2 près de ∫0 e dt . On écrira le résultat
sous forme d’une fraction.
16
∂g
3) Calculer, pour (u,v) dans V, v (u,v) en fonction de
∂v
∂f ∂f
( x,y ), ( x,y ), x et y.
∂x ∂y
En déduire une équation différentielle (E') vérifiée par g sur V, équivalente à
( E ) sur U.
4) Résoudre ( E ) sur U.
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Insa de Lyon 2008-2009
Eurinsa deuxième année Interrogation N◦ 1 du 29 septembre 2008 Mathématiques
Exercice 1 (6 Points)
π π π π π
1. En utilisant = − , donner les valeurs exactes de cos et sin .
12 4 6 12 12
2. En déduire les solutions, dans l’intervalle [0, 2π], de l’équation
√ √ √ √
( 6 + 2) cos x + ( 6 − 2) sin x = 2.
f ◦ f = 0.
18
groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°2 (durée 1 heure)
5/11/2008
Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire
EURINSA ». Tout autre document et tout moyen de communication sont interdits. Les
copies doivent être rédigées avec soin, à l’encre.
1) un =
( ln(n))
100
n2
2) vn = cos(n̟ )
1
1
3) wn = ∫ n dx
0 (1 + x 2 )
2n + 1
n
4) tn = .
2n
Lorsqu’elles convergent, préciser leur limite.
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Exercice 3 Système différentiel (barème indicatif : 8 points)
−28 7
Soit la matrice A = .
96 −32
1) On admet que λ1 = −4 est une valeur propre de A.
Montrer que l’autre valeur propre de A est λ 2 = −56 .
En déduire que A est diagonalisable.
Déterminer une matrice de passage P telle que :
A' = P −1 AP soit diagonale.
x2
x1
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groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°3 (durée 2 heures)
8/12/2008
Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire EURINSA ». Tout
autre document et tout moyen de communication sont interdits. Les copies doivent être rédigées avec
soin, à l’encre.
1
2) a) On prend dorénavant vn = (n ≥ 1) .
na
Rappeler, en fonction du réel α , la nature de la série de terme général vn .
v a 1
b) Montrer que n + 1 = 1 − + o( ) .
vn n n
3) On donne une série dont le terme général un >0, vérifie :
un + 1 b 1
= 1 − + o( ) , où b est une constante réelle.
un n n
u v a−b 1
On a donc n + 1 − n + 1 = + o( ) .
un vn n n
a) Montrer que si b > 1 , alors ∑u n converge.
b) Montrer que si b < 1 , alors ∑ u n diverge.
Indication : on choisira dans chacun des cas une valeur de a permettant de conclure.
21
4) Applications (n entier ≥ 1 )
1 × 3 × 5 × ..... × ( 2n − 1)
a) Etudier la nature de la série de terme général un = .
2 × 4 × 6 × ..... × (2n) × (2n + 2)
n!
b) On donne la série de terme général un = , où c est une
(1 + c ) × ( 2 + c ) × ..... × (n + c )
constante réelle >0.
Quelle est la nature de cette série lorsque c = 1 ?
Etudier les autres cas à l’aide des résultats de la question 3.
1
1) Soit k entier ≥ 0 . Montrer que les intégrales généralisées uk = ∫ t k (lnt )dt
0
t n lnt 1
2) Pour n entier ≥ 0 , on pose I n = ∫ dt .
0 t −1
1 tn
3) Pour t ∈ [0 ,1[ et n entier ≥ 1 , établir que = 1 + t + t 2 + .... + t n − 1 + .
1−t 1−t
+∞
1 (lnt ) 1
4) En déduire que ∫ dt = ∑ 2 .
0 t −1 k =1 k
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Lundi 16 mars 2009
groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°4 (durée 1 heure 30)
Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire EURINSA ». Tout
autre document et tout moyen de communication sont interdits. Les copies doivent être rédigées avec
soin, à l’encre.
0 ⋰ ⋰ ⋰ ⋮
0 1 0 … 0
avec a11 = 1, ai( n − i + 2) = 1 pour i = 2..n , et 0 ailleurs.
1) En observant la matrice An , montrer sans écrire de polynôme caractéristique, que
les valeurs propres λ de An sont réelles et vérifient λ2 = 1 .
2) Pour n = 3 , puis n = 4 , donner la signature de la forme quadratique de matrice An .
+∞
2) On donne, pour P et Q de E, φ( P,Q) = ∑ P ( k ) ( 0 ) × Q( k ) ( 0 ) .
k =0
Montrer que φ définit un produit scalaire sur E (ne pas oublier de justifier l’existence
de φ ).
Xp
3) On donne le vecteur ep = .
p!
{
Montrer que la famille e p , p ∈ ℕ } est une famille orthonormée (pour φ ) de vecteurs
de E.
23
Exercice 3 Algèbre bilinéaire en dimension finie (barème indicatif : 10 points)
Dans l’espace vectoriel E = ℝ 3 , muni de sa base canonique B = ( e1 ,e2 ,e3 ) , on note les
x
vecteurs v = ( x,y ,z ) , et X = y leur forme matricielle.
z
1) On donne sur E la forme quadratique Φ : v ֏ Φ( v) = x 2 + y 2 + z 2 − xy − yz .
a) Ecrire la matrice A de Φ dans la base B.
b) On appelle φ la forme bilinéaire symétrique dont Φ est la forme quadratique.
Donner l’expression de φ( v,v') pour v et v’ dans E.
c) Montrer que φ est un produit scalaire sur E.
d) Chercher une base orthonormée pour φ , en utilisant le procédé
d’orthogonalisation de Schmidt, à partir de ( e1 ,e3 ,e2 ) .
e) En déduire la projection orthogonale du vecteur e2 sur le plan vect {e1 ,e3 } , ainsi
que la distance de e2 à ce plan.
3 −1 1
2) Soit la matrice C = 0 2 0 .
1 −1 3
On note f l’endomorphisme de E dont C est la matrice dans la base B.
a) Vérifier que ( tC )A = AC . Que peut-on constater pour la matrice AC ?
b) On rappelle que l’écriture de matricielle de φ , pour v de E, de matrice colonne X,
et v’ de E, de matrice colonne X’, est φ( v,v') = t XAX' .
Montrer que φ( f ( v),v') = φ( v, f ( v')) .
c) En déduire que la matrice de f, dans toute base orthonormée pour φ , est
symétrique.
d) Déterminer une base, orthonormée pour φ , de vecteurs propres de f.
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Lundi 25 mai 2009
groupes 2EU IE DE MATHEMATIQUES n°5 (durée 1 heure 30)
Note : la calculatrice EURINSA, type TI30 est autorisée, ainsi que le « Formulaire EURINSA ». Tout
autre document et tout moyen de communication sont interdits. Les copies doivent être rédigées avec
soin, à l’encre.
2) Montrer que l’on obtient toutes les solutions, et qu’elles sont définies sur ℝ .
2̟
3) On suppose maintenant que ∫0 f (t )dt = 0 .
Montrer l’inégalité (appelée inégalité de Wirtinger) :
2̟ 2 2̟ 2
∫0 f (t ) dt ≤ ∫ f '(t ) dt .
0
Tournez, SVP. 1
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Exercice 3 Séries de fonctions et série de Fourier (barème indicatif : 7 points)
sin 3 (nx )
On pose, pour n entier ≥ 1 et x réel, f n (x ) = .
n!
1) Montrer que la série de fonctions de terme général f n converge pour tout x réel.
+∞ +∞
sin 3 (nx)
On pose : f (x) = ∑ f n ( x) = ∑ n! .
n =1 n =1
2) Montrer que f est de classe C 1 sur ℝ .
3) Montrer que f admet sur ℝ un développement en série de Fourier SFf , et que sur
tout ℝ , on a : SFf ( x) = f ( x) .
4) a) Linéariser sin3 nx .
°°°°°
.2
26