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Benjamin Barras
25 février 2002
Table des matières
Avertissement ii
2 Tétraèdre régulier 4
2.1 Aire et volume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Coordonnées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.3 Angles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.4 Dual . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3 Octaèdre régulier 10
3.1 Aire et volume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.2 Coordonnées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.3 Angles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.4 Polyèdre dual . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.5 Une construction remarquable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
B Planches 36
Bibliographie 41
i
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Avertissement
Le but de ce document, est de calculer quelques propriétés intéressantes des polyèdres réguliers. On trouve dans tout
bon formulaire les formules des aires et des volumes concernant ces derniers, mais à ma connaissance on ne trouve
pas de démonstrations concernant ces formules. J’ai donc pris soin de mettre un maximum de clarté et de détails dans
les calculs et les démonstrations présentés dans ce document. De plus, j’ai fait grand usage de la géométrie d’Euclide,
qui reste et restera la base de tout apprentissage en géométrie et qui fait encore et toujours honneur à l’esprit humain.
En faisant une rapide recherche sur le Web, on trouve également beaucoup de documents qui donnent les formules
utiles pour les polyèdres réguliers. Mais beaucoup contiennent des erreurs grossières soit dans l’aire, soit dans le
volume. J’ai pris soins de contrôler mes formules avec plusieurs sources différentes et de plus, les calculs sont souvent
effectués de plusieurs manières différentes pour aboutir aux mêmes résultats.
J’en profite ici, pour remercier le Prof.Alain Robert (Université de Neuchâtel) qui est l’initiateur de ce document,
rédigé le 26 octobre 1995 dans sa première version. Je dois bien avouer que ce document m’a donné beaucoup de
travail, mais aussi beaucoup de satisfaction.
Benjamin Barras
web : icwww.epfl.ch/~barras
mail : benjamin.barras@epfl.ch
ii Benjamin Barras
Chapitre 1
Le mot polyèdre est formé de deux racines grecques : polus qui signifie nombreux et edra qui se traduit par face
ou base.
Définition 1 Un polyèdre est un solide dont la frontière est formée de plans ou de portions de plan.
Les portions de plan qui comprennent ainsi entre elles le polyèdre, sont les faces. Chaque face, étant limitée par
intersections avec les faces voisines, est un polygone. Les côtés de ce polygone sont les arêtes du polyèdre. On appelle
sommet d’un polyèdre tout sommet d’une quelconque de ses faces.
Définition 2 Un polyèdre est convexe si son intérieur est convexe, ou de manière équivalente, si le polyèdre
est entièrement situé du même côté de chaque plan qui contient l’une de ses faces.
Définition 3 Un polygone régulier est un polygone dont tous les côtés, et tous les angles sont égaux.
Définition 4 Un polyèdre régulier est un polyèdre convexe dont toutes les faces sont des polygones régu-
liers et identiques. De plus, chacun de ses sommets possèdent le même nombre de faces et d’arêtes.
Démonstration : Soient le nombre des côtés de chaque face d’un polyèdre régulier, le nombre des arêtes qui
se rencontrent en chaque sommet. Chaque angle d’une face quelconque est donné par
En effet, on a (fig 1.1)
et
1
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Mais, la somme des angles groupés autour d’un sommet est plus petite que quatre angles droits, qui forment un plan.
Chacun d’eux eux est inférieur à
donc
d’où
Les nombres et sont tous deux au moins égaux à 3. Il en résulte que les seuls cas possibles sont
"
! ! #
!
! #
! % $
&$ !
Il reste encore à prouver qu’ils existent bel et bien. C’est ce qui va nous occuper durant les pages qui suivent. '(
2 Benjamin Barras
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) * + ,
on a
Dans le cas des polyèdres réguliers, chaque face possède arêtes, de sorte que
) est l’ensemble des arêtes des
faces et comme chaque arête rencontre exactement deux faces, on a
) - *
et comme est le nombre des arêtes qui se rencontrent en chaque sommet, et que chaque arête relie deux sommets,
) +
on a également
) 82 1 ,8
*
+ .1
, ,
) 12 8 ,1
*
+ ! .8
, ,
3 Benjamin Barras
Chapitre 2
Tétraèdre régulier
On a calculé )
, et >!nous dit que notre polyèdre est formé de 4 triangles équilatéraux identiques. On a
dessiné un tétraèdre (fig 2.1), il faut encore montrer que le tétraèdre régulier existe bel et bien.
Dans ce triangle, * est le côté, ? la hauteur. ?@%?BA"C?DA A sont les médiatrices respectives des côtés EGFCHIEJKHLF . ? et ?BA
4
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OU *
? V T ?DO 5
*QO
T 2
! * D * O !
* T ? et donc ,
O
C’est un résultat connu, qui nous dit que le point M se situe au 2/3 de la hauteur en partant depuis un sommet.
Maintenant, on tire une droite passant par le point M et perpendiculaire au plan dans lequel se trouve le triangle. Soit
W un point sur cette droite, comme M0E MNF M0H T ? on aura bien sûr E W H W F W . Il ne nous reste
donc plus qu’a nous arranger pour que E
W * et l’on aura le tétraèdre régulier que l’on souhaitait. On calcule alors,
EXM O M W O E W O * O et donc
M W O * O Y
T Z 2
? O * O - !2
3 * O ! * O
Appelons [ le segment M
W , soit [ 7\ O * , [
\ ] représente en fait la hauteur de la pyramide régulière que constitue
notre tétraèdre régulier (fig 2.3).
La médiatrice de E
Wpassant par ^ coupe [ en un point _
circonscrite au tétraèdre. En effet, par construction on a _2E
_0F _2H et la médiatrice nous donne _2E _ W .
(fig 2.4),qui n’est rien d’autre que le centre de la sphère
_ W ` * _ W a
*O 7 R ! 4
* R !
* [ R * R
,
W ,b OU
Notons _ , et calculons le rapport R/H
b S* R ! aR ! !
[ R R *
et donc le point _ se situe au 3/4 de la hauteur [ en partant du sommet
W . Le segment _2M cU [ ]
n’est
ed -f
rien d’autre que le rayon de la sphère inscrite. Le tétraèdre régulier est un polyèdre assez remarquable, on peut en dire
beaucoup de choses, et c’est pour cela qu’on va y consacrer encore quelques pages.
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2.2 Coordonnées
On va chercher les coordonnées des sommets HXKEJCF
W , dans la base canonique de
b ] , centrée en _ . D’après
nos calculs précédents, et pour l’orientation choisie, on a
W k
#9 9 b lb-:
#9 9 h
b
E k
! ? 9 ! ,b.
! R 9 !
? e
R !2 * R
car b R
* R !
Pour les coordonnées de F , il faut faire une rotation de
<
n
9 m du point E . Faire tourner un point d’un angle dans
un plan, revient à multiplier ce point, vu comme nombre complexe
o .p=qsrt .uv +
w + w
. Or dans notre cas, on a OC] x et doncdans o ] lcep;q même
K
O x .plan, par le nombre complexe
racine du polynôme y
] -9 . Comme y ] k
y
y O y z
y M
donc On doit
y , ztrouver la bonne
O
.
,
b :
}
R R ~ ,b,
}R R 1 ~
F ! ! ! ! ! !
R
.
,
b :
}
R }R ~ ,b.:
}R }R 1 ~
H ! ! ! ! ! !
R
Ces valeurs vont nous permettre de démontrer très facilement, d’autres propriétés du tétraèdre régulier.
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2.3 Angles
On va calculer l’angle EG_
W (fig 2.5), pour cela on connaît _
W ,2
_ E soit
_ W .b,P
#9 9 h et _2E ,b.
! R 9 ~!
Z
EG_ W _ W C _2 E W b O b.:h
b ]U ~
on utilise alors la formule
!
_ E
2 _
ce qui nous donne EG_
WS 9:3 m <8 A 1 A A .
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2.4 Dual
a vu que _2E A
> ]U _2E , traçons de même les points H A KE A CF A ]U _2H
]U On
0 W
_ F , ]U _ (fig 2.6).
qui se trouvent respectivement en ,
C’est une homothétie de centre _ et de rapport ] U , ce qui nous donne un nouveau tétraèdre régulier de sommets
H A CE A CF A W A et d’arête * A ] , ce dernier est appelé polyèdre dual. Et ce n’est pas terminé, soit ^ le milieu du
segment F2H , et le milieu du segment EGF , le milieu du segment HIE . On a donc,
_0^ _ F
0 F2H (2.1)
b,:
}R ! R! ~
1 Zb-:
#9 L R 1 9
! ! (2.2)
b,:
}R ! 9 ! (2.3)
On trouve de même, 1 1
_2 .b,P
=R 1 }R 1 ! et _2 .b,:
;R 1 R 1 !
Soit _0^ A
> _0^ , montrons alors que ^ A est le point se trouvant au milieu du segment E W . En effet,
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Chapitre 3
Octaèdre régulier
L’octaèdre régulier est composé de huit triangles équilatéraux tous identiques. Pour le construire, on commence
par construire un carré de côté * , soit
Sur la droite perpendiculaire au plan qui contient notre carré, et passant par _ , on y ajoute deux sommets tK à une
distance que l’on calcule comme suit,
_ O LH O * O
_2H O 2 d’où l’on tire _2 O * O * O * O soit
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avec ? , hauteur du triangle équilatéral de côté * que l’on a déjà calculé précédemment. Pour le volume,
H R !2Zb O et
i 8! Zb ]
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3.2 Coordonnées
Dans la base canonique de
b ] , centrée en _ et pour notre choix, on obtient
H k
#b 9 9
#9 b 9 , F >
b 9 9
E k
,
W >
"9 b 9 ,
k
#9 9 b ,
#9 9 b
Soit ^ le point milieu du segment I H E , cherchons alors un point M sur le segment ^ tel que _2M soit perpendiculaire
à^ . On a
^ 2 _ _0^ >
"9 9 b
#b b 9 .b,
Z
_2M _0^ T ^ 7
#b b 9 T =b,:
~ ~ Z a Zb.
T Z T T
_2M ^ a =b O
T T T 7 Zb O P
#1 T ¡ .9
b P
d’où T ! et donc _2M ! Z:h
Le point M est alors le point d’intersection des médiatrices du triangle HIEX .
_2M b * ,f
R ! R 1
est le rayon de la sphère inscrite centrée en _ .
3.3 Angles
Calculons l’angle X^ , et soit M A la projection verticale de M sur HLEX , alors
Z
X^ MN_
C _2 M A b O
U > ~!
M _
N _2M A £d ] ¢
avec _2M A
6d ]
Z d’où X^ 9:3 m <8 A 1 A A .
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Déterminons ce lieu,
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Notre nouveau polyèdre comporte une face par face de l’octaèdre et une face par arête de l’octaèdre. On a ainsi vingt
faces composées de triangles équilatéraux identiques. De plus, cinq arêtes et cinq faces se rencontrent en chaque
sommet. On obtient alors un icosaèdre régulier. Nous avons pour les coordonnées de chaque sommet,
H A CE A CF A W A b. T KT 9 b.: T :T 9 blP T T 9 bl T T 9
A K A K° A K[ A b,P #9 Z T T b,: "9 KT :KT bl "9 T : T blP #9 Z T T
¯ A Z± A K² A C A b,P
T 9 Z T b-:
T 9 KT b.
T 9 KT b,P
T 9 Z T
avec T
U ³
R $ . On remarquera que l’on passe de H AD´ jA ´ ¯ A par permutation circulaire des coordonnées.
O
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b A O _2H A O .b O
K
T O T O * A O
T O T O
T O
comme
T T O on a alors,
* A O
O 6* A O
=$ R $
* A O :
4
b AO 6
T O
µ
et finalement
b A * A $ R $
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Chapitre 4
Le cube est le polyèdre régulier qui nous est le plus familier, il compte 6 faces et sa construction ne demande pas
grand commentaire.
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4.2 Coordonnées
Pour les coordonnées du cube, dans la base canonique de
b ] , et pour notre choix, on a
HNCEt%F W OU * :
OU OU OU
* :
OU OU /*
/*
OU
OU O U OU OU OU
KC°«K[ OU
* :
OU OU
* :
OU OU
UO /*
OU OU OU /*
OU OU OU
b
ou en fonction de , on aura par exemple H
¶d P
Z:h .
\ ]
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Notre nouveau polyèdre possède huit faces toutes identiques, chaque sommet compte quatre faces et quatre arêtes, c’est
coordonnées du point M A , intersection des médiatrices du triangle H A E A A .
* P
U 9 9 , E A Calculons
donc un octaèdre régulier.
Avec H A 9 et A * :
#9 9 U cela nous donne,
*
#9 U les
O O O
H A E A *
: 9 9 *
~ 9 *
<
_ ^ A
0 _2H A 9
^ A A * :
"9 9 * :
< 9 *
~ ~
_2M A
_0^ A ! ^ A A *
: 9 ! * :
~ ~ a
! * P
<
H AE A * :
#9 9 *
< 9 9 *
~ 9
H AE A * *A
R
_2M A ! !
! * jR a! R * A BR ·* A 1 ,f A
R
b A _2 A 4* S* A R ·* A
R
avec
f A,b A les rayons de la sphère inscrite et circonscrite de l’octaèdre régulier.
19 Benjamin Barras
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On peut également inscrire un tétraèdre régulier dans un cube, cela nous donne la figure suivante,
tétraèdres HIN0[~CHIE
F2KHLF
W [~CF20°0[ quipolyèdre
On se convainc très facilement que notre nouveau est bien un tétraèdre régulier. On obtient également quatre
eux ne sont pas réguliers. On peut noter que les coordonnées d’un
tétraèdre peuvent s’exprimer de manière très simple. Calculons le volume de notre tétraèdre régulier,
i A A * ] i ¼v »
LH N0[ * ] ! D * O * 5
! * ]
avec * AA R
* , cela nous donne
i AA 7
! * ] a
! * A A ] e R * AA ]
R
Ce qui termine notre étude sur le cube.
20 Benjamin Barras
Chapitre 5
Le dodécaèdre régulier est composé de douze pentagones réguliers et identiques, nous commencerons notre étude
par un pentagone régulier.
21
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Continuons, ½
½ c ¿ ½ c ½ ¾ ce qui veut dire que ½ est racine du polynôme Á O ¿ Á et donc
et ½
Tous ces calculs nous donnent les valeurs de
uv
+
cU P
R $ Ä+
w
Å UO
$ R $
OU Å
uv +
Æ
cU P
R $ Ç+ w
# UO
$ R $
OU
¸ u
Nous passons maintenant au calcul de ? C¤ . Soit,
¸È - * = uv +
Æ * h et
uhuv + #
? hJhu
* O ? O .u O * O = O h u O u O :
¡ O * O
d’où
et comme O
¡t l9 , on a
¡ O :
" ,8 hJ¦; O ¦ ] ,8 !2;t¦!2h O $
et donc O
u * O O * O soit u  O *
$ $ R $
Et finalement, ¤
w
* +
* OU Â O . Ce qui termine nos calculs sur le pentagone régulier.
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Faisons maintenant la construction du dodécaèdre régulier en utilisant la méthode classique d’Euclide. On commence
par construire un pentagone régulier de côté * (fig. 5.2), ensuite on construit un petit toit dont la base est un carré de
¸ ¸
côté (fig. 5.3), et l’on colle six de ces petits toits sur un cube d’arête (fig. 5.4).
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car le centre _ de la sphère et du cube coïncident.
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? ?
ce qui nous donne
_2M _0^ ^E :
"J 9
R $ R $ R $
" : 9 b :
" 9
R $ R ; $
De plus _2M
/fÐ
[ est le rayon de la sphère inscrite au dodécaèdre et c’est également la hauteur [ de la
pyramide à base polygonale qui nous servira à calculer le volume du dodécaèdre régulier.
; Â
H L $ * ? ,!9 * B* O l!2 R $ *QO ; Â O
R $
!2 R $ *QO Â
"
.!2 R $ *QO Â !X l!2 *QO Å $ L9 R $
26 Benjamin Barras
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Calcul du volume,
i ! H [
! Z!2 R $ *PO ;t  O * ; O Â
R $ O
* ] h ]
O 6* ] P
": :
S* ]
* ] :
;$ R $
i ! H [
b ;
! R $ =b O Â O Â O
Z
b ] Z
b ] R =$
:
O 7
"
!2 R ! !2 R !
Zb ] :
!2 R ! $ R $
Ce qui termine nos calculs sur l’aire et le volume.
27 Benjamin Barras
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Notre polyèdre dual est formé de vingt faces et douze arêtes. Les faces sont des triangles équilatéraux tous identiques,
et chaque sommet compte cinq faces et cinq arêtes. On obtient donc, un icosaèdre régulier. On calcul les coordonnées
de chaque sommets du dual, en partant du point M calculé précédemment et par symétrie, on obtient tous les autres
sommets. Cela nous donne, en posant ²
d
\ U¾
H A KE A CF A W A ² P
" 9 C² P
IJ 9 C² P
It 9 I K² P
" 9 I
A K A K° A C[ A ² P
#9 C² P
#9 It K² P
#9 I It K² P
#9 I
¯ A ± A K² A K A ² P
" : 9 C² P
" I J : 9 C² P
I It 9 K² P
I 9
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H A <9g * A ? A 92 * A R 2
! *A
$ R !2 * A O
i A ! H A [ A ! * AO !
! $ R R $
R ! *A
! R $ ]A
$ *
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Annexe A
Ê ! ¨
UO
Ê A O O !O
O
]U
:
OU
Démonstration : On fait le calcul suivant,
¿ O ¿O ¿
¿ ] ¿] !¿O !¿
]]
OO ] 2! !
!O OO h
!] ] !2h OO !=
¨ &
Ø ¨
O
O ]
] !
O D!
on fait la somme dans chacun des membres de droite et de gauche, en simplifiant, il nous reste
32
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Maintenant, on peut passer au calcul de l’aire d’un triangle quelconque, soit le triangle HL^
W de la figure HX .
On divise le segment M
W [ en parties égales, on aura alors
W M AWW Ù
M A W .Ù
M et donc
H A^ A 6
H^ M d’où H A ^ A -ÙGDHL ^
L’aire des rectangles intérieurs au triangle HL^
W vaut donc,
H w ¼f pQ
H ^ W 7
HL^ [ 7
= ¸ n* + pI ?D*¹Bº p ¹ f
33 Benjamin Barras
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On peut maintenant calculer le volume d’une pyramide, dont la base est un triangle quelconque.
34 Benjamin Barras
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n O H [
i AA
O H [ ¨
O H B [
H ] [
@O
H [ ] !
H ! [
!
O
On a alors la relation,
i A i v¼»
HIE
F W i AA
et comme on peut prendre aussi grand que l’on veut, on obtient
i ¼v »
IH EGF W 4H ! [ a
! h ¸ n* + p ? *P¹Bº p ¹ f
Si la base est un polygone quelconque, on peut découper notre polygone de façon à n’obtenir plus que des triangles
(fig. A.3).
De cette manière, on applique notre formule pour chacun des triangles, et comme ils ont tous la même hauteur, on
obtiendra également
!
H H HLÚ [ 7
i 7 ! = ¸ Q* + Ip ? *P¹Bº p ¹ f
U O
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Annexe B
Planches
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Bibliographie
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