Vous êtes sur la page 1sur 13

SOMMAIRE

Introduction
Partie1 : généralité sur le risque de change
A / la notion du risque de change
 1 / notion du risque
 2 / le risque en finance
 3 / le risque de change

B / les stratégies de couverture


 1 / la non couverture
 2 / la couverture systémique
 3 / la couverture sélective

Partie2 : les moyens de couverture contre le risque de change


A / les moyens externe
 1 / le contrat de change à terme
 2 / les options de devises
 3 / les swaps de devises

B / les moyens internes


 1 / le termaillage
 2 / la compensation
 3 / clause contractuelle

Conclusion
Bibliographie

Page 1
Introduction

Dans un monde où la valeur d’ une monnaie varie en permanence, dès qu’une entreprise ou un
individu réalise une opération qui implique une entrée ou une sortie des devises « monnaie
étrangère »dans les mois ou les années a venir, il existe un risque de change car une entreprise ou
l’individu ne connaît pas à l’avance la contrepartie en dirhams de ses entrées ou sorties de devises
futures.

Il y a un risque particulier associé à toute opération à l étranger, le risque de change.

Tout individu ou entreprise va vouloir gérer ce risque, voire le couvrir c.à.d. tenter l’élimination
en mettant en place une transaction garantissant les cours de conversion des flux futures de devise.

Il aura le choix en fait entre couvrir ou ne pas couvrir le risque de change.

Cependant, dans ce cas, le risque de change existe toujours car il n’est possible de connaître avec
certitude aujourd’hui la contrepartie en dirhams des flux en devises futurs les prévisions peuvent se
révéler fausses.

En revanche, dans le cas ou l’individu ou l’entreprise se couvre la contrepartie en dirhams des flux
en devise futurs est connue avec certitude. Le risque de change est totalement éliminé. Il existe
nombreux produits permettant de se couvrir contre le risque de change dont entre autres les contrats à
terme FORWARD, les options et les swaps de devises. Le problème est de choisir la couverture la
mieux adoptée

Page 2
Partie1 : généralités sur le risque de change

A / la notion du risque de change

 1/ notion du risque

Le risque est la prise en compte d'une exposition à un danger, un préjudice ou autre


événement dommageable, inhérent à une situation ou une activité. Le risque est défini par la
probabilité de survenue de cet événement et par l'ampleur de ses conséquences (aléa et enjeu)
[]
.

Le risque est une notion importante notamment dans les domaines de l'industrie, de
l'environnement (risques industriels, risques majeurs), de la finance, du droit, de la santé, et
bien sûr des assurances.

Parallèlement à la prise de décision, la gestion du risque consiste en l’évaluation et


l’anticipation des risques, ainsi qu'à la mise en place d’un système de surveillance et de
collecte systématique des données pour déclencher les alertes.

 2 /le risque en finance

En économie et en finance (placements, investissement, crédit, assurances) le risque porte sur


les actifs financiers : une possibilité de perte monétaire due à une incertitude que l'on peut
quantifier. Notons qu'en finance la mesure du risque est liée à sa volatilité et son écart-type,
pour cette raison le risque n'est pas un élément "purement négatif" comme au sens littéraire,
un actif risqué présente des chances de fluctuer grandement à la hausse comme à la baisse.

 3 /le risque de change

Le risque de change est lié aux variations de taux de change des monnaies .lorsque la monnaie
de règlement n'est pas la monnaie de référence et que le règlement n'est pas immédiat, il
existe un risque de change de transaction .ce type de risque concerne aussi bien les
transactions réelles que financières.

Le risque de change de transaction est défini comme le risque d'enregistrer une perte ou un
gain inattendu lors de la conversion d'une devise dans une monnaie de référence .les actifs
concernés sont : les créances et les dettes libellés en devises .le risque de change peut
concerner également les commendes reçues ou passés lorsque le prix est en devises.

Page 3
B/les stratégies de couverture

 1/la non couverture

On choisit de ne pas agir et on accepte les risques de change. On adopte alors une attitude
potentiellement risquée. Pour une entreprise, le non couverture provient généralement d'une
espérance de gain ou d'une méconnaissance des risques encourus. Cette absence contrôle
(délibérée ou non) peut avoir des conséquences fâcheuse sur la rentabilité de l'entreprise. Bien
sur, il devient moins pertinent de se couvrir lorsque la quantité de transactions internationales
constitue une part négligeable des affaires.

 2/la couverture sélective

On adopte ici une politique qui détermine quand et comment couvrir le risque de change. Par
exemple, on décide de ne couvrir qu’une partie des opérations étrangères. Cette politique
suppose qu’on a défini les critères quant au risque qu’on accepte de prendre et qu’on s’est fait
une idée sur l’évolution prochaine des cours d’une devise. On peut aussi partir du principe
que toute couverture qui a entraîné une moins ou plus value de x dollars doit être fermée
(prise de pertes ou de profits).

Exemple :

Dans ce cas précis de couverture sélective, un exemple flagrant serait la situation où 80% de

Vos revenus ou de vos comptes-clients proviennent des États-Unis et de ce fait, prenez la


décision de ne couvrir que la moitié de ces comptes à l’aide d’une stratégie de couverture.
Une de vos motivations pourrait par exemple être vos anticipations quant au taux de change à
court terme. En effet, supposant le fait que vos comptes-clients viennent tous à échéance d’ici
3 mois et que vos anticipations sur 3 mois pour le taux de change sont à votre avantage, alors
vous pourriez prendre la décision de suivre une stratégie de couverture sélective et de ne
couvrir que la moitié de ces comptes-clients. Encore là, cette stratégie doit dépendre de vos
besoins.

Page 4
 /3 la couverture systémique

Elle consiste à se couvrir automatiquement dès qu’apparaît un engagement ou un avoir en

Devises. Dans la réalité, très peu d’entreprises couvrent totalement leur position. En règle
générale, plus les flux en devises étrangères d’une entreprise sont importants pour sa
croissance ou le remboursement de ses dettes, plus la proportion du risque couvert par
l’entreprise sera élevée.

Partie2 : les moyens de couverture contre le risque de change

A/les moyens externe

 1/ le contrat de change à terme :

Dès que l’exportateur a signé le contrat de vente avec son acheteur, il en informe son
banquier, lui communique les éléments de ce contrat (devise de facturation, montant et
échéance de la facture) et conclue avec lui un « contrat de vente à terme » en se couvrant
contre une baisse du cours de la devise de facturation. Ainsi, l’exportateur français sait au jour
le montant en euro qu’il recevra à l’échéance, grâce au taux à terme qu’il a fixé avec sa
banque.

 2/les options de devises :

Une option de devises est un droit d’acheter ou de vendre un certain montant de devises, ce
qui signifie que celui qui possède l’option a le droit de la faire appliquer ou non selon sa
situation à son avantage. Par ces options, l’opérateur se prémunit contre une perte de change
mais peut bénéficier d’un gain de change, s’il n’exerce pas son option, étant donné que celle-
ci n’est en rien une obligation. L’achat d’une option se fait contre le paiement d’une prime
dont le montant varie selon plusieurs paramètres, dont la devise en question, le cours
déterminé, l’échéance de l’option… Il faut donc que celle-ci serve à couvrir un montant
suffisamment important pour pouvoir compenser la prime payée lors de l’achat.
La règle est que la mise en application de l’option doit se faire au « prix d’exercice », c’est-à-
dire au prix déterminé au moment où l’entreprise prend possession de l’option.

De plus, l’entreprise ne peut exercer son option qu’à la « date d’exercice »,

Il existe différents types d’option de devises :

Page 5
a. L’option d’achat de devises dite option « call »  :

  L'acheteur d'une option d'achat de devises acquiert le droit - et non l'obligation - d'acheter
un certain montant de devises à un prix fixé dès l'origine (appelé prix d'exercice), jusqu'à, ou
à, une certaine échéance.

Couverture de change d'une exportation par achat d'une option d'achat

« Graindor » exporte le 1er janvier 2000 vers l'entreprise anglaise Pies&Cakes de l'huile de
tournesol pour un montant de 500 000 GBP. La marchandise est payable à trois mois. Il veut
se couvrir contre une baisse de la livre par rapport à l'euro. Le cours comptant est de 1 EUR =
0,70GBP.

La banque propose à Graindor l'option de vente suivante :

 prix d'exercice : 1 EUR = 0,71 GBP

 échéance = mars 2000

 prime = 2,8 %.

Lors de l'achat de l'option d'achat, l'exportateur paie 500 000 x 0,028 = 14 000 GBP,

Soit14000/0,70=20000EUR.

Ainsi, l'exportateur s'assure, pour 500 000 GBP, d'un montant minimal de

(500000/0,71)-20000=684225EUR.

A l'échéance, trois cas peuvent se présenter :

 la livre s'est dépréciée : 1 EUR = 0,74 GBP. L'exportateur a intérêt à exercer son option
et recevra dons 684 225 EUR pour ses exportations ;

 la livre s'est appréciée : 1 EUR = 0,67 GBP. L'exportateur n'exerce pas son option. Il
vend les livres sur le marché au comptant et reçoit 500 000 /0,67 = 746 269 EUR. Compte
tenu de la prime versée, son revenu net s'élève à 746 269 - 20 000 = 726 269 EUR pour
ses exportations.

 la livre reste inchangée : Il est indifférent d'exercer l'option ou pas.

Page 6
L'exportateur, en se couvrant par l'achat d'une option d'achat, s'assure un coût minimal de la devise,
mais peut bénéficier d'une hausse éventuelle de la devise.

 b. L’option de vente de devises dite option « put » :

L'acheteur d'une option de vente de devises acquiert le droit - et non l'obligation - de


vendre un certain montant de devises. Comme dans le cas d'une option d'achat, cours et
échéance sont fixés préalablement.

Couverture de change d'une importation par achat d'une option de vente

Graindor, société européenne, importe des USA des graines de tournesols pour un montant de
1 million d’USD le 1er mars 1999. Ces graines sont payables à trois mois. Graindor veut se
couvrir contre une hausse du dollar par rapport à l'euro. Le cours comptant est de 1 EUR =
1,16 USD.

La banque propose à Graindor l'option de vente suivante :

 prix d'exercice : 1 EUR = 1,16 USD ;

 échéance = juin 1999 ;

 prime = 3 %.

Lors de l'achat de l'option de vente, l'importateur paie la prime d'un montant de 1 000 000 x
0,03 = 30 000 USD, soit 30 000 / 1,16 = 25 862 EUR.

Ainsi, l'importateur s'assure d'un coût maximal dans trois mois de

1000000/1,16+25862=887931EUR.

A l'échéance, trois cas peuvent se présenter :

 le dollar s'est apprécié : 1 EUR = 1,14 USD. L'importateur exerce son option et le
prix de son importation s'élèvera à 887 931 EUR ;

 le dollar s'est déprécié : 1 EUR = 1,19 USD. L'importateur n'exerce pas son option et
achète sur le marché comptant le dollar. Le prix de son importation en euros, en tenant

Page 7
compte de la prime versée = 1 000 000 / 1,19 + 25 862 = 866 198 EUR, montant
inférieur à celui calculé ci-dessus ;

 le dollar est inchangé : 1 EUR = 1,16 USD. Il est indifférent d'exercer ou non
l'option. Le prix de son importation est de 887 931 EUR.

L'importateur, en se couvrant par l'achat d'une option de vente, s'assure un coût


maximal de la devise, mais peut bénéficier d'une baisse éventuelle de la devise.

 3/les swaps de devises :

Le swap de devises est un accord conclu entre deux parties qui s'échangent un montant
déterminé de devises étrangères et s'engagent mutuellement à effectuer régulièrement des
paiements correspondant aux intérêts ainsi qu'à se rendre le montant échangé à une échéance
déterminée. Dans la plupart des cas, une banque sert d'intermédiaire pour la transaction.

Exemple

Une entreprise française dont le siège est à bordeaux doit emprunter 100000 $ pour une période de 3
ans .sa banque lui propose 7% alors qu’elle propose 8 ,5% sur les emprunts libellés en euro.

Une autre entreprise américaine dont le siège est à DALLAS doit emprunter pour la même durée de 3
ans la même somme en euros soit 85000 euros (au cours de 0 ,85 euro le $).sa banque lui propose un
taux d’intérêt de 10% alors qu’elle paye généralement 4 ,5% sur les emprunts libellés en $.

Compte tenu des conditions offertes par les banques, les deux sociétés ont intérêt à s’endetter sur leur
marché domestique et signer entre elles un contrat de swap de devises qui leur permettra de bénéficier
de conditions plus favorables.

La situation actuelle peut se résumer dans le tableau suivant :

Société française Société Américaine Ecart

Emprunt Euro 8 ,5% 10% 1,5%

Emprunt USD 7 ,00% 4 ,5% 2,5%

Page 8
L’entreprise Bordelaise va donc emprunter 85000 euros pour 3 ans (intérêt annuel : 7225
euros).l’entreprise de DALLAS va emprunter pour la même durée 100000 $ à sa banque à 4 ,5%
(intérêt annuel : 4500 $) .

Puis les deux entreprises vont signer entre elles un swap de devises aux conditions suivantes :
l’entreprise Bordelaise swape 85000 euros au taux de 9,25% :

8 ,5% + (1,5%/2) contre 100000$ à 5 ,75% :

4 ,5% + (2 ,5%/2) au cours de 0.85 euro le $

1er étape : échange du capital sur la base de 0 .85 euro le $ : bordeaux envoie 85000 euros à DALLAS
contre 100000 $

2 ème étape : à chacune des échéances des 3 ans, les deux parties s’échangent les intérêts :

DALLAS payera :

85000 *9.25%=7862.50 euros

Bordeaux règlera :

100 000 *5.75%=5750 $

3 ème étape : la conclusion du contrat s’achève par le payement de 100000 $ par Bordeaux contre
85000 euros de la part de DALLAS.

Pour Bordeaux, cette opération s’analyse finalement comme suit :

Opérations 1/1/N 31/12/N 31/12/N+1 31/12/N+2

Emprunt bancaire 85000 euros 85000 euros

Intérêts 7225 euros 7225 euros 7225 euros

SWAP de devise 85000 euros

Reçu de DALLAS 100000 $ 7862 ,50 7862 ,50 7862 ,50

Payé à DALLAS 85000 euros 5750 $ 5750 $ 5750 $+100000 $

TOTAL 100000 $ 5750 $ 5750 $ 105750 $

+637 ,5 euros +637 ,5 euros +637 ,5 euros

Page 9
Les intérêts annuels seront de 5000 $ (5750$ -750 $ au cours de 0 ,85 euros, soit 637,5 euros).

L’entreprise obtient ainsi un prêt à 5% au lieu de 7%.la société américaine bénéficiera du même
avantage :

Son emprunt lui reviendra à 8% au lieu de 10%.

B/les moyens internes

 1/le termaillage

Le principe de termaillage consiste à accélérer ou retarder les encaissements ou les


décaissements des devises étrangères selon l'évolution anticipée de ces devises. Cette
technique vise donc à faire varier les termes des paiements a fin de profiter de l'évolution
favorable des cours.

Les situations suivantes peuvent se présenter :

 Si l'exportateur anticipe une appréciation de la devise de facturation, il tentera


de retarder l'encaissement de sa créance pour bénéficier d'un cours futurs plus
avantageux.

A l'inverse, si l'exportateur anticipe une dépréciation de la devise de facturation, il


tentera d'accélérer l'encaissement de sa créance pour bénéficier du cours actuel plus
avantageux.

 Si l'importateur se trouve face à une tendance à l'appréciation de la devise du


contrat d'achat, il sera tenté d'anticiper son règlement. Au contraire, si
l'importateur se trouve face à une tendance à la dépréciation de la devise du
contrat d'achat, il tentera de retarder son règlement de manière à pouvoir
bénéficier d'un cours futur plus avantageux

 Le cours de transaction, soit d'un financement soit d'une couverture par


termaillage peut être :

 Cours de termaillage = CC+CC (t-T)*j /360

1 +(T+j/3 60)

CC: cours comptant,


T : taux l'eurodevise
t : Taux d'escompte

J : le nombre de jour sur lequel le termaillage porte.

Page 10
 2/la compensation

Le but de cette modalité est de supprimer les transferts entre filiales d'un même groupe
multinational en utilisant des techniques de compensation. Le netting peut être bilatéral (deux
filiales) ou multilatéral (plusieurs filiales).

+ Exemple :

La filiale française d'une firme multinationale américaine possède une créance e 500000 $ sur
la filiale britannique, laquelle possède une créance de 400000 $ sur la filiale française.

La compensation bilatérale consiste à faire apparaitre une position nette de 100000$ de la


filiale française sur la filiale britannique qui fera seule, l'objet d'une couverture de change et
d'une échéance financière entre les deux entités.

 3/clause contractuelle

Il s’agit ici de prévoir dans le contrat commercial des clauses par rapport aux variations du

cours de change de la devise choisie afin de procéder à un partage du risque (voir à un


transfert).Le règlement sera fait au comptant à la signature du contrat.

Le cours de change peut évoluer à l’intérieur d’un tunnel (cours maximum et minimum) sans
incidence sur le pris de la marchandise.

A partir d’un certain cours, les contreparties prévoient d’utiliser une autre devise de
règlement.

Les contreparties se partagent la variation de cours.

Le contrat est libellé en différentes devises dont l’une sera choisie à l’échéance par l’acheteur
ou le vendeur.

Le prix de la marchandise évolue en fonction du cours de change.

Reprenons les avantages et inconvénients des différentes techniques de couverture à travers


le tableau ci-dessous.

Page 11
On peut de la sorte détecter quelle technique sera la plus appropriée en fonction de la nature
du risque de change encouru dans les transactions et de l'attitude plus ou moins spéculative
d’une entreprise.

Technique de Avantages Inconvénients


couverture
Termaillage  Coût quasi nul  Utilisation compliquée : basée sur
 Méthode spéculative (basée sur l'estimation de l'évolution des cours de
l'évolution plus ou moins favorable change.
des cours de change)  Nécessite une  trésorerie saine.

Clause contractuelle  Utilisation simple  Risque souvent partagé entre acheteur et


 Coût faible vendeur
 Négociation difficile - commercialement pas
toujours apprécié.

Compensation  Risque aléatoire (l'entreprise doit  Nécessite une gestion suivie de la position
réussir à compenser les flux entrant de change de l'entreprise.
et sortant !)  Demande un nombre limité de monnaies de
 Coût lié à la gestion soutenue de la facturation.
position de change.

Marché des changes à Garantie d'un cours figé et garanti  Peu adapté aux risques aléatoires, le
terme d'achat ou de vente à une date contrat est irrévocable.
donnée, Possibilité d'avancer ou de
repousser l'échéance.
 Impossible de profiter d'une évolution
favorable du cours.

Option de devises  Possibilité d'abandonner l'option et  Prime perdue si le risque disparaît (pas de
de bénéficier d'un gain de change : commande).
convient bien aux risques incertains.  Limité à des opérations commerciales de
montants importants.

Page 12
Conclusion

Au terme de vol des techniques de couverture du risque de change, il semble important de


souligner l'impérative nécessite d'une bonne connaissance des différents moyens mis à la
disposition des manager, à fin de pouvoir couvrir ce risque.

Même lorsque ces techniques ne sont pas applicables (en cas de contrôle des changes par
exemple), ou peu utilisables (c'est le cas des produits du type « option » pour les PME), il
reste nécessaire de les connaître, car l'évolution des techniques est telle que ces produits
seront, tôt ou tard, disponibles pour tous.

De plus, indépendamment du risque, l'utilisation de ces produits représente un atout


commercial puisque les exportateurs marocains, contrairement aux exportateurs étrangers,
n'ont pas toujours fait l'effort de s'adapter à la monnaie des pays vers lesquels ils destinent
leurs produits.

Page 13

Vous aimerez peut-être aussi