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Lafluorescencex PDF
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qualifier les éléments chimiques présents dans un échantillon. Après cette étape
nous connaissons les éléments constituant l’échantillon (ex. : Carbone, Fer,
Chrome, Nickel,…).
quantifier les éléments présents (ex. : Carbone 0.02%, Fer 72,98 %, Chrome 18 %
et Nickel 9%).
Cette technique utilise des phénomènes physiques qui ont été découverts et développés
dans le domaine de la physique quantique (effet photoélectrique, émission spontanée,
diffraction des rayons X).
Elle permet de mesurer des échantillons très variés : minéraux, métaux, huiles, eau,
ciments, polymères, verres….
Cependant, elle ne peut pas mesurer les éléments légers (faible numéro atomique : Z) :
les mesures de l’hydrogène H, du lithium Li et du Béryllium Be sont impossibles, celles du
Bore B, du Carbone C, de l’azote N, de l’oxygène O et du Fluor sont délicates.
Il est semblable à celui de la cloche : nous frappons sur une cloche avec un marteau
(sollicitation), et nous récupérons une note, dont la hauteur et le timbre sont caractéristiques
de la cloche.
Représentation simplifiée d’un atome
D’une manière simplifiée, nous considérons que les électrons évoluent sur différentes
orbites référencées K, L, M, N. Ces couches sont aussi appelées niveaux d’énergie. Tous les
éléments chimiques ainsi que leurs niveaux d’énergies sont répertoriés dans le tableau
périodique des éléments.
Ex. : du plomb
Chaque atome a des niveaux d’énergie qui lui sont propres. Nous pouvons donc
considérer que pour deux atomes de nature différente, même très proches, nous observerons
des niveaux d’énergie différents.
L'apport d'énergie en rayon X (sollicitation) sur un atome est tel qu'un électron est
expulsé. L’atome rentre alors en phase d’excitation.
N
M e-
L
E0
K
Noyau
Photons X mesuré
E=E1-E0=K
∆E=E Kα
E2
E1
N e- e- Photons X mesuré
M ΔE=E2-
E=E2-
E0 E0=Kβ
=Kβ
L
K
Noyau
L'axe des abscisses traduit les niveaux d'énergie, et l'axe des ordonnées le nombre de
count (nombre de fois où un électron d’énergie Kα, Kβ, Lα ou Lβ frappe la surface réceptrice
du capteur).
Le spectre de la figure 3 est le résultat brut d’une analyse; il n'y a donc pas qu'un seul
élément. On remarque la multiplicité des différentes raies. Nous comprenons ainsi mieux la
difficulté à identifier les éléments (hauteur des pics, superposition des raies relativement
proches, bruit…).
4
Count
Zinc Kα Rhodium Kα
3,5
=8.64 Kev =20.21 Kev
3
Zinc Kβ Rhodium Kα
=9.57 Kev =22.72 Kev
2,5
1,5
0,5
0
3, 06
5, 65
7, 24
9, 83
11 3
15 96
17 32
18 68
20 4
24 76
26 12
28 47
30 83
32 19
34 55
35 91
37 27
39 63
9
13 56
22 24
1 , 31
24
30
59
8
1
5
8
4
4
3
1
0
9
9
8
7
7
6
,3
,8
55
88
78
67
56
46
,2
,1
,0
,9
,7
,6
,5
,3
,2
,1
,0
,9
,8
,7
Kev
00
,
-0
En théorie, tous les éléments sont identifiables par fluorescence X. En réalité, nous
sommes limités par deux phénomènes :
Avantages :
fortes énergies de sollicitation,
ne consomment pas d’énergie électrique.
Inconvénients :
utilisation soumise à législation (transport, stockage, entretien,…),
durée de vie limitée,
coût élevé.
les sources radioactives non permanentes (tube à rayon X, équipant l’appareil FX)
Avantages :
coût d’achat moins élevé
facile à mettre en œuvre,
inerte lorsqu’il n’est pas alimenté (contraintes de stockage et de montage
inexistantes),
réglementation plus légère pour son utilisation.
Inconvénients :
consomme de l’énergie électrique,
niveau d’énergie de sollicitation plus faible (limite ses capacités de détection)
peu de fabricant (dépendance fournisseur).