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Sujet N°6
Première partie :
A/
1:c 2:a 3:b 4:bd 5:bc 6:bc 7:bc 8:bc

B/ 1) La dégénérescence des fibres nerveuses est due à l’isolement ou la séparation de ces


fibres nerveuses des corps cellulaires à noyau (le noyau leur assuire la vie).
2) Au niveau du centre nerveux et du ganglion existent les corps cellulaires de neurones.
3) a/- b/

Les trois flèches indiquent le trajet des messages nerveux.

Deuxième partie :
A/ 1) Analyse du tracé du document 1 :
ƒ A partir de t=0s, moment d’étirement du muscle semi- tendineux, la tension développée
par ce muscle augmente progressivement pour atteindre 4 kg à t=1s.
ƒ De t=1s à t=3s, l’étirement du muscle étant maintenu, la tension qu’il développe reste
élevée (palier légèrement incliné).
ƒ De t=3 s à t=4s, l’étirement simultané des deux muscles antagonistes fait chuter la
tension du semi- tendineux à une valeur équivalente au repos (comme s’il n’y a pas
étirement).
On en déduit qu’il y a une inhibition exercée par l’étirement du quadriceps sur le semi-
tendineux.
2) Les deux tracés montrent la dépolarisation du motoneurone du semi- tendineux suite à
l’étirement de semi- tendineux seul (3a) et à l’étirement simultané des deux muscles
antagonistes (3b).
Dans les deux cas, il s’agit de P.P.S.E. mais d’amplitude élevée (document 3a) et plus
faible (document 3b).

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3) Le tracé du document 3a illustre une dépolarisation d’amplitude = 25 mv. Cette


dépolarisation est beaucoup plus importante que celle du document 3b.
La différence revient au fait que le motoneurone destiné au semi- tendineux est en
synapse à la fois avec la fibre Ia sensitive du fuseau neuromusculaire du semi- tendineux et
avec un interneurone inhibiteur connecté avec la fibre sensitive du fuseau neuro-musculaire
du quadriceps c. a. d suite à l’étirement simultané des 2 muscles antagonistes, il se produit
une sommation spatiale au niveau du montoneurone d’un P.P.S.E. (tracé 3a) et d’un P.P.S.I.
(synapse inhibitrice avec l’interneurone inhibiteur).
La résultante donne le P.P.S.E. du document 3b.

B/ 1) a et c sont des synapses axo-dentritiques.


b est une synapse axo-somatique.
d est une synapse neuro-musculaire ou plaque motrice.

2) a- Les légendes du document 2 :


1 : myéline – 2 : axone – 3 : étranglement de Ranvier – 4 : noyau de la gaine de Schwann –
5 : gaine de schwann.

Les légendes du document3 :


1 : axone – 2 : vésicule synaptique – 3 : sarcoplasme – 4 : appareil sous- neural –
5 : fente synaptique – 6 : membrane présynoptique. 7 : sarcomère – 8 : noyau –
9 : mitochondrie – 10 : gaine de myéline – 11 : sarcolemme – 12 : fibre musculaire

b- L’axone du neurone A est une fibre myélinisée où les zones excitables sont localisées
au niveau des étranglements ou nœuds de Ranvier puisque la myéline constitue un isolant
électrique, un PA né au niveau d’un nœud de Ravier déclenche un PA au niveau du nœud
suivant : c’est le mode de conduction saltatoire qui fait accroître la vitesse de propagation
du message nerveux le long des fibres myélinisées.

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3) a- N1-A : est une synapse inhibitrice car il y a enregistrement d’un P.P.S.I.


N2-A et N3-A sont deux synapses excitatrices car il y a enregistrement de P.P.S.E.

b- Tracé 1: On a réalisé 2 stimulations au niveau des terminaisons N2 et N1 :


ƒ L’excitation de N2 donne un P.P.S.E. qui n’atteint pas le seuil du P.A donc incapable
d’engendrer un PA.
ƒ L’excitation de N1 donne un P.P.S.I. qui n’engendre pas un P.A.
Tracé 2 : On a réalisé 2 stimulations successives en N2 séparées par un temps inférieur à la
durée d’un P.P.S.E. Il s’agit d’une sommation temporelle dont la résultante est un P.P.S.E.
global qui atteint le seuil et engendre un P.A.
Tracé 3 : On a réalisé 2 stimulations simultanées l’une en N2 l’autre en N3.
Il s’agit d’une sommation spatiale dont la résultante est un P.P.S.E. global qui atteint le seuil
et engendre un P.A.
Tracé 4 : On a réalisé 3 stimulations simultanées des terminaisons N1, N2 et N3.
Il s’agit là aussi d’une sommation spatiale (sommation d’un P.P.S.I. et 2 P.P.S.E.) dont la
résultante est un P.P.S.E. global qui n’atteint pas le seuil donc incapable de donner
naissance à un PA.

Réponses enregistrées sur M2


SN2 = un P.R S (N2 + SN2) = un P.A.
SN1 = un P.R S (N2 + N3) = un P.A
S (N1 + N2 + N3) = un P.R.

4) - Après stimulation efficace de la fibre nerveuse (1), la fibre musculaire (12) se contracte ¨
le message a été transmis de (1) à (12).
Il s’agit d’une transmission chimique, en effet le liquide recueilli au niveau de la fente
synaptique après stimulation efficace de la fibre nerveuse entraîne une réponse de la fibre
musculaire d’une autre préparation non stimulée.
La stimulation de la fibre nerveuse provoque la libération d’une substance chimique au
niveau du bouton terminal. Cette substance libérée dans l’espace synaptique agit ensuite sur la
fibre musculaire.

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- Cette substance chimique est libérée par l’élément nerveux, en effet la stimulation
directe de la fibre musculaire ne libère aucune substance dans l’espace synaptique puisque le
liquide recueilli après cette stimulation n’a pas d’effet sur la fibre musculaire.
- La substance extraite du liquide lors la 1ère expérience est la substance libérée par la
terminaison nerveuse : c’est un neurotransmetteur, l’acétylcholine.
- Cette substance se lie à une protéine de la membrane post-synaptique.
Cette liaison modifie la protéine ¨ c’est cette modification qui est responsable de la réponse
de la fibre musculaire.

En conclusion le mode de communication entre la fibre nerveuse (1) et la fibre musculaire


(12) est de nature chimique.

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