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Synthèse AIS

Chapitre 1 (pas de dias pour ce chapitre)


Un bef historique de notre enseignement
1. Ancien Régime
L’école ne faisait pas partie des priorités de l’Etat et sa gestion était laissée aux
autorités locales et surtout aux initiatives de l’église. Dès le 18ème siècle
l’enseignement publique s’est vu renforcé alors que différentes écoles catho ont été
fermés. (enseignement publique : se développe lorsque la Belgique se rattache aux
Pays-Bas).

2. Indépendance de la Belgique : liberté d’enseignement est primordial porté par le parti


catholique et utilisé comme monnaie d’échange contre a liberté de la presse souhaitée
par les libéraux.
 1831 : Article 24 (Constitution Belge) : Une volonté de réaffirmer la liberté de
l’enseignement. (p3)
Divergences entre catho et libéraux voient le jour sur le rôle de l’état par rapport à
l’enseignement.
catho libéraux
= revendiquent priorité en matière d’offre = sont pour un rôle plus actif de l’état
d’enseignement + un enseignement neutre et publique doit
exister à côté de l’enseignement
confessionnel.

 1842 : première loi organique de l’enseignement primaire :


- Chaque commune doit en avoir une
- Enseignement religion catho obligatoire
- Contrôle enseignement publique par le clergé : contrepartie les communes
peuvent nommer les enseignants des écoles publiques.
1878 : les choses changent : les libéraux montent au pouvoir : vote de la séparation
de l’état et de l’église (=loi Van Humbeek)  mène à la première guerre scolaire.
 1879 : deuxième loi organique de l’enseignement primaire (= loi Van
Humbeek)
Loi qui s’appuie sur l’argument de la séparation église/état.
- Cours de religion facultatifs et cours de morale obligatoires
- Chaque commune doit avoir une école officielle, laîque, neutre
- Interdit d’adopter ou subsidier école libre
- Exige que les instituteurs aient un diplôme délivré par une école d’état ou école
publique

1879-1884 : première guerre scolaire


L’épiscopat dénonce la loi van Humbeel et incite les familles à déserter les écoles
publiques « sans Dieu » les écoles communales perdent 1/3 des élèves.

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Catho Laic radicaux
= réclament le droit d’organiser un = réclament la priorité d’un
enseignement et sa subsidiation par enseignement neutre organisé par
l’état. pouvoirs publics + refus d’octrois de
subventions à l’enseignement libre

Fin de la guerre : 1879 : les catho reprennent pouvoir et annulent la loi Van
Humbeek.

 1895 : Loi liée aux subsides : accorde subsides aux écoles primaires privées qui
acceptent de se soumettre à l’inspection de l’enseignement subventionné.
Enjeux d’obligation scolaire : a pris bcp de temps pour sortir une loi (de 1850-1914)
Pourquoi ? divergences politiques.
Libéraux progressistes catho Libéraux conservateurs
= obligation : instrument = obligation : ‘conspiration = voient d’un mauvais œil
d’émancipation maçonnique’ : craignent toute règlementation et
économique, sociale, que cela ne provoque le l’interdiction de travail des
politique pour les classes développement de enfants.
populaires ; l’enseignement publique,
laic, neutre.

 1914 : loi sur enseignement obligatoire : de 6 à 14 ans


Années 1930 : crise économique relance le débat : communes ou de nombreux jeunes
sont dépourvus d’activité professionnelle : enseignement de jour de 14 à 16 ans
obligatoire. quasi pas appliqué et levé en 47.
2ème guerre scolaire :
Raison ? enseignement secondaire : les subsides accordés aux écoles catho et la
création des écoles de l’état.
 1951-1953 : loi Harmel
Les sociaux-chrétiens : assurent une consultation des écoles catho lors de la
création d’écoles de l’état(les catho ont donc le pouvoir sur ces écoles) et
augmentent les subsides des écoles libres.

Les libéraux-socialistes reprennent le pouvoir sur les sociaux-chrétiens. Collard


propose autre loi qui heurte les chrétiens.  Déclenche 2eme guerre scolaire.

 1954 : loi collard :


Restrictions significative des subsides accordés à l’enseignement libre et
une ouverture d’école de l’état à tous niveaux
Fin : les trois partis s’accordent sur un objectif de démocratisation de l’enseignement
 pour ça il faut la paix.

Singent le PACTE SCOLAIRE : éléments principaux :


- Droit et obligation de l’état de créer des écoles
- Conditions financières égales pour le personnel de l’école qu’il soit
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dans l’enseignement libre ou école de l’état
- Subventions pour écoles libres et officielles
- Liberté pédagogique des PO
- Liberté du choix de l’école par la famille
- Gratuité de l’enseignement

Année 70 : obligation scolaire : Nouveau débat à cause de crise économique.


 Prolongation de l’enseignement obligatoire jusque 18 ans : pour faire face au
chômage. ‘obligation scolaire à horaire réduit’ est introduite.
 1983 : prolongation de l’obligation scolaire :
- A temps plein jusque 15 ans
Schéma avec durée de l’enseignement obligatoire en Europe. P7.
 Dans une majorité des pays de l’Union l’obligation s’étend jusque 16 ans. Seul
l’Allemagne a aussi obligation jusque 18 ans, c’est elle qui a inspiré la Belgique.
Division du pouvoir :
Jusqu’en 1970 : état Belge unitaire : les provinces et communes sont des niveaux de pouvoir
publics subordonnés à l’état central.
1970 : organisation change : trois communautés se dessinent : l’enseignement reste aux mains
de l’état jusqu’en 89’ : date à laquelle il deviendra une compétence des communautés.
 Révision de l’article 17 de la constitution
 Certains points du Pacte scolaire furent écrits dans la constitution :
- Libre choix de l’école des parents
- Obligation pour les réseaux de la communauté d’organiser un enseignement
neutre et de proposer le choix entre cours de religion et morale
- Obligation de l’égalité de traitement entre les différents réseaux
Comme cela les normes ne pourront pas être modifiés par une communauté mais seulement
par une révision de la Constitution.
 1989 : communautarisation de l’enseignement p8
Conclusion :
Dans ce chapitre les trois libertés qui balisent le système éducatif Belge ont été mises
en lumière :
- Liberté d’enseignement (Constitution 1831)
- Liberté pédagogique (pacte scolaire 1958)
- Libre choix de l’école par les parents (pacte scolaire 1958)
 Sont sources d’inégalités et permettent de comprendre les tensions
existantes liés aux évolutions récentes visant une plus grande régulation du
système ( décrets et réformes,…)

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Chapitre 2 (+dias cours 1)
A. Présentation générale de la structure de l’enseignement ordinaire obligatoire en
FWB
1. L’organisation de l’enseignement en FWB
Gouvernement FWB Réseau  PO  Ecole  moi (enseignante)
Les compétences attendues de l’enseignant (13) :
N°3 : Etre informé sur son rôle au sein de l’institution scolaire et exercer la profession
d’enseignant telle qu’elle est définie dans les textes légaux de référence.

PO : est l’autorité, la/ les personnes physiques ou morales, publiques ou privés, qui
assument la responsabilité d’un établissement d’enseignement.

Obligation scolaire jusque 18 ans.

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2. Le continuum pédagogique et certificats d’enseignement

a) Présentation générale du continuum


Les huit premières années scolaires constituent un continuum pédagogique
 Structuré en 3étapes : chacune organisés en 2 cycles sauf la dernière.

!! le regroupement en cycle ne doit pas être confondu avec le regroupement


d’élèves. Le cycle permet :
- Assurer le continuité des apprentissages
- La pratique d’une pédagogie différenciée
- Décourage le redoublement
Alors que les groupements d’élèves sont propres à chaque école et à sa
structure.
b) L’enseignement fondamental et son certificat d’études de Base (CEB)

!! Il faut au moins avoir 50% dans les matières évalués. Tout élève ayant réussi
le CEB est automatiquement inscrit au 1er degré commun.

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c) Le premier degré de l’enseignement secondaire et son certificat d’études
(CE1D)

1. Le 1er degré différencié :


pour qui ?
Élève qui n’est pas titulaire du CEB et qui soit a suivit une 6eme année
primaire, soit est agé de 12 ans sans avoir fréquenté la 6ème primaire.
Pourquoi ? obtenir le CEB
 Une fois titulaire de ce certificat l’élève doit reintégrer le parcours commun
(1C 2C 2S)
 Grilles horaires sont adaptés

2. Certificat d’étude du 1er degré :

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3. Zoom sur l’année complémentaire au 1er degré (2S) et l’année spécifique
de différenciation et d’orientation (3S-DO) à l’entrée du 2ème degré

a) 2S :

2C : deuxième commune
2S : deuxième année complémentaire (spécialisée)
!!: prise en compte des besoins spécifiques et l’établissement d’un Plan In
individuel d’Apprentissage (PIA)

b) 3S-DO

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!! élaboration d’un projet personnel des élèves avec le Centre psycho-
médico-social, lui permettant de poursuivre sa scolarité.
+ grille horaire adaptée afin que l’élève découvre le monde professionnel,
les métiers, formations,… en lien avec une formation tant dans
l’enseignement de transition que de qualification.
Le conseil de classe :
Rôle : orientation
Comment ? rapport de compétences en fin du 1er degré+ 4formes et 2sections.

3 Au-delà du continuum pédagogique : une spécialisation de l’enseignement.


Caractéristique Belge : répartit les élèves en différentes filières dès la fin du premier degré du
secondaire. Homogénéise les publics d’élèves à l’intérieur de ces filières.
 Tronc commun jusque 14 ans.
Autres tendances à homogénéiser dans notre système :
- Recourt au redoublement assez fréquent
- La présence d’un enseignement spécialisé
- Le choix des écoles des parents
- La création de classes de niveau
 Le fait de regrouper les élèves par niveaux académique est justifié par le
fait qu’on pense pouvoir s’adapter aux besoins et au rythme des apprenants
 ENSEIGNEMENT SUR MESURE
 Effet d’inégalité et négatifs (illusion de l’égalité)
Les 2 certificats obligatoires dans le secondaire : CE1D(certificat pour le 1er degré) et le
CE2D( certificat d’enseignement du 2ème degré).
a) Les sections et formes d’enseignement des 2ème et 3ème degrés de l’enseignement
scolaire

Le 2ème degré : l’enseignement s’organise en 2 grandes sections : l’enseignement


de transition et celui de qualification.
Section de transition : Section de qualification
prépare aux études supérieures mais Prépare l’entrée dans la vie active par
aussi à la vie active l’attribution d’un certificat de
qualification mais permet aussi l’accès
aux études supérieures

4formes d’enseignement :
- Général
- Technique
- Artistique
- Professionnel

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L’enseignement Artistique Général Professionnel
technique
Ont une section de Ont une section Est uniquement Organisé en
transition et de de transition et organisé en section de
qualification de qualification section de qualification
transition

 A l’issue du 3ème degré de qualification, des 7èmes années peuvent être


organisées.
 L’enseignement secondaire comporte un 4ème degré compémentaire
organisé de manière spécifique dans le cadre de la filière professionnelle de
l’enseignement secondaire pour les études en section soins infirmiers.

CE1D : certificat d’enseignement 1er degré


CE2D : certificat d’enseignement du 2ème degré
CESS : certificat d’enseignement secondaire supérieur( général, technique,
artistique + 7ème professionnel de type B ou C)
CQ : certificat de qualification( qualification, technique, artistique ou
professionnel + au terme des 7ème années de qualification artistique, technique
ou professionnel)
b) L’enseignement en temps partiel, « en alternance »

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 Combine formation générale en CEFA (centre d’éducation et de formation
en alternance) et la pratique professionnelle en centre et en entreprise.
 Grace à la loi de 1983
 L’enseignement en alternance peut délivrer les mêmes diplômes que
l’enseignement qualifiant
 Deuxième modalité organisée pour les classes moyennes : Wallonie :
IFAPME
Bxl : SFPME
Résumé :

B. Présentation générale de l’enseignement spécialisé en FWB


L’enseignement spécialisé est officiellement crée par la loi de 1970 ; au niveau
préscolaire, primaire et secondaire.
POUR Qui ? enfants ou ados qui sur base d’un rapport d’inscription effectué par une
institution reconnue par le gouvernement, doivent bénéficier d’un enseignement
adapté en raison de leurs besoins spécifiques.
COMMENT ? ils est organisé en types, degrés de maturité(fondamental), formes et
phases(secondaire).

Il y a 8 types d’enseignements spécialisés. (voir tableau sylla p16)


L’enseignement fondamental spécialisé est divisé en 4degrés de maturité : le passage
à un degré supérieur peut se faire à tout moment de l’année comme il est lié à
l’acquisition de compétences déterminés.
Il est divisé en 4 formes qui comprennent une ou plusieurs phases. (voir tableau p16)

Comment est-il encadré ? L’encadrement se différencie de l’enseignement ordinaire


par la composition de l’équipe éducative comprenant du personnel : paramédical,
psychologique, et social qui travaillent avec le personnel enseignant.

Décret du 3 mars 2004: règlemente l’enseignement spécialisé et règlement donc aussi


l’intégration d’élèves portant un handicap dans l’enseignement ordinaire : 3
modalités :

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- Intégration permanente et totale : pour enfants avec déficience physique/
auditive/visuelle. --> gratuité des transports+ accompagnement d’un
enseignant spécialisé.
- Intégration permanente et partielle : cours dans l’ordinaire et dans l’officiel
pdt toute l’année.
- Intégration temporaire : pendant période déterminée de l’année scolaire
l’élève va dans école ordinaire.
 Dans ces deux derniers cas l’élève reste inscrit dans le spécialisé.

C. Présentation générale de l’enseignement de promotion sociale


Pour qui ? jeunes adultes de tout age : ‘cours du soir’
Quoi ? gamme très vaste de formations avec horaires qui conviennet pour vie
professionnelle.

Décret du 16 avril 1991 précise les finalités :


1. Épanouissement individuel pour une meilleure insertion sociale, professionnelle,

2. Répondre aux besoins et demandes d’entreprises, administrations, enseignement,

Nouveau système grâce au décret :
- Approche par compétences
- Modularité du système de formation
- Mode de valorisation de acquis ( expérience professionnelle ou
personnelle)
Une épreuve intégrée permet l’obtention d’un titre.

D. Efficacité et équité du système FWB


Les résultats des élèves sont-ils meilleurs grâce au filières ? Equité est-elle plus
importante qu’ailleurs ?
 PISA et autres enquêtes : NON tant en terme d’efficacité que d’équité le
système belge est à la traine.
 Regroupements homogènes des élèves n’engendre pas des résultats
meilleurs et augmente dramatiquement les différences de performances
entre écoles.
 Les élèves se trouvent groupés selon leur Aptitudes MAIS aussi selon
leurs niveau socio-économique.
 Dans les pays ou l’hétérogénéité est prisée : influence moindre de l’origine
sociale.

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AIS : Chapitre III
Vers une école plus équitable et efficace : l’enjeu des réformes
actuelles
Système scolaire en FWB : relativement inefficace + profondes inégalités sociales.
Réformes pour :
1. doter le système éducatif de finalités et référentiels communs
2. Instaurer une culture de l’évaluation et développer le pilotage de l’enseignement
obligatoire
3. Lutter contre les écarts de réussite entre élèves plus fort/plus faibles
4. Lutter contre lesinégalités sociales + « ghettoïsation » des établissements

A) décret missions : point de départ d’une série d’innovations

1. Le décret missions (1997) : entre régulation et autonomie


2 grandes visées :
 Objectifs communs pour TOUS les établissements  balises claires
 autonomie dans l’élaboration de projets pédagogiques et dans la gestion responsable
des moyens.
a) une plus grande régulation du système
- garantir l’égalité des acquis (savoirs et compétences) par tous les élèves  socle commun
- limiter les disparités entre écoles/réseaux (dus en partie à la liberté pédagogiques des PO)
 création par la FWB de référentiels fixant les ‘standards’ (= socles de compétences ;
compétences terminales et profils de formation) à atteindre aux points-clés du
parcours scolaire.

Puisque la FWB subventionne l’enseignement, elle contrôle l’usage des fonds public en
imposant le respect de ces référentiels.
Article 8 : Objectifs fixés doivent être atteints dans la perspective de l’acquisition des
compétences
Épreuves d’évaluation pour chaque niveau.
Écoles reçoivent des outils pédagogiques élaborés par les PO
2 commissions de pilotage assurent le suivi de ceux qui produisent les référentiels et les
outils d’évaluation + vérification de leur adéquation.
En Bref : Décret missions vise à cadrer davantage l’enseignement en FWB via :
- les référentiels (y compris les programmes d’étude)
- les outils pédagogiques
- les outils d’évaluation de la Commission des Outils d’Evaluation (COE)

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b) une plus grande autonomie

Décret missions accorde une + grande autonomie aux PO pour l’élaboration :


- des programmes et des méthodes
- du projet éducatif
- du projet pédagogique
- du règlement général des études (RGE) qui définit les critères d’un travail scolaire de
qualité ainsi que les procédures d’évaluation et de délibération des conseils de classe (et
la communication de leur décision via le bulletin)
- critères d’un travail scolaire de qualité
- projet d’établissement
- Procédures d’évaluation et de délibérations + communication des décisions

2. les politiques de discrimination positive


Discrimination positive = donner plus à ceux qui ont moins. (Logique compensatoire)
atténuer les inégalités
les zones d’éducation a) le décret b) le décret
prioritaires (1989) (= discriminations Encadrement
ZEP) positives (1998) différencié
(2009)

- Basées sur le taux de - affectation des moyens - 2004 : On passe d’une


retard + profil basée sur l’origine logique de ‘tout ou rien’
socioéconomique du socioéconomique des (écoles D+ ont plus de
quartier où est située élèves inscrits (et non plus moyens, les autres rien)
l’école. du quartier) à une logique de
- Pas d’octroi - écoles classées selon un continuum. En 2009, le
automatique : école indice socioéconomique principe est étendu à
doit déposer un moyen, fondé sur le l’encadrement des
dossier quartier d’origine de établissements.
 apparition de divers chacun des élèves inscrits. - Le principe
problèmes : L’indice est mis à jour tous d’encadrement
pression politiques les 3 ans différencié concerne plus
pour l’inclusion, - octroi automatique selon le d’élèves que ceux
éparpillement des classement concernés par le D+ :
moyens, quartier  écoles en discrimination 25% dans chaque niveau
qui n’est pas un positive = D+ - Classement des écoles
bon indicateur… (concernent 12% des les plus défavorisées aux
élèves pour chaque plus favorisées
niveau) 3 moyens - classement établi sur la
accordés : base d’un indice
1) moyens humains socioéconomique
(enseignants moyen de la population
supplémentaires) scolaire de chaque
2) moyens de école : les 25% d’écoles
fonctionnement les plus défavorisées

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(personnel non bénéficient de
enseignant, achat du l’encadrement
matériel, activités différencié. +
culturelles ou classement revu tous les
sportives, etc.) 5 ans
3) modification de - pour les 25% les plus
certaines tables de défavorisés : répartition
conversion du en classes
nombre d’élèves en socioéconomiques et
personnel encadrant attribution des moyens
(ex/ surveillants- en fonctions de ces
éducateurs) classes.
 dichotomie : D+ ou pas.

Critiques :
- renforcement de l’inégalité. On ne s’attaque pas aux sources de la ségrégation scolaire, on
en traite les symptômes en tentant de compenser les désavantages qui y sont liés.
- Risque de stigmatisation des écoles, par l’application d’une étiquette « école D+/
encadrement différencié »

Jusqu’à présent, pas d’évaluation scientifique rigoureuse de l’efficacité de ces dispositifs.

3. pilotage
àpd. 1997 (décret missions): création de divers groupes inter réseaux afin de mettre en place
les grandes orientations du décret missions (ex : déf. des compétences à atteindre)
2002: Commission de Pilotage des enseignements organisés ou subventionnés par la
communauté française.
- peu après l’électrochoc ‘PISA 2000’
- attribution de missions comme l’organisation d’épreuves externes, le suivi statistique des
élèves, etc.
- regroupe tous les acteurs du système éducatif (inspecteurs, administration, syndicats,
assoc’ de parents, etc.
 mise en place de cette commission souligne la volonté d’évaluer le système éducatif à
des fins de régulation. (cf. évaluations externes : « évaluation dont la conception et la
mise en œuvre sont confiées à des personnes extérieures à l’équipe éducative d’un
établissement scolaire »)
 Actuellement, deux types d’évaluation externes en FWB

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a) les évaluations externes non certificatives

Evaluations externes NON certificatives Evaluations externes certificatives


- Objectif diagnostique : aider les - Origine : constat de
enseignants à repérer les nombreusesdifférences de réussite et
forces/faiblesses de leurs élèves d’exigences entre les écoles en FWB
- Objectif formatif : pistes didactives - Certificat de même valeur : souhait
proposées aux enseignants pour travailler d’introduire plus d’égalité
certaines compétences - Existence d’une épreuve commune
- Aucune incidence sur le parcours des publique
élèves - Incidence sur la réussite et le
- Passation : en début d’année, dans parcours de l’élève
certains domaines (français, math, - Passation : fin d’année, fin de cycle
éveil scientifique) à certains niveaux  3 moments clé de la scolarité
(3è et 5è primaire, 4è secondaire)  Certificat d’études de base
(CEB)
 ces évaluations externes sont conçues  Certificat d’études du 1er
par un groupe de travail mixte degré (CE1D)
(chercheurs, inspecteurs, enseignants  Test d’enseignement
etc.) afin d’élaborer des pistes secondaire supérieur (TESS)
didactiquespropres aux difficultés
relevées.
 principe d’anonymat de rigueur ;
interdiction de s’en servir pour faire
de la ‘pub’ à l’établissement. Les
parents ont accès aux résultats de
leur enfant.

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4. contrat pour l’école
Réclamation de la part des enseignants pour être associés à la conception des réformes.
Difficulté majeure : faire classe dans « de bonnes conditions », dus aux nouvelles réformes
qui entraînent quelques ‘flous’ et plus de complexité  sentiment de perte de maîtrise.
2004 : volonté d’élaborer, avec les acteurs concernés, un contrat stratégique pour l’éducation
2005 : contrat pour l’école est adopté par le gouvernement de la communauté française.  6
objectifs

CONTRAT POUR L’ECOLE


2 Axes majeurs
Réduction des inégalités entre élèves Réductions des inégalités entre écoles

6 objectifs principaux
1) augmenter le niveau d’éducation 1) favoriser la mixité sociale dans
de la population scolaire chaque établissement/filière
2) améliorer les performances de 2) mettre sur pied d’égalité les
chaque enfant différents filières afin que le
3) augmenter le nombre d’élèves à choix de celle-ci soit un choix
l’heure positif (cf. technique choisi par
dépit pour éviter de doubler)
3) Lutter contre tous les
mécanismes de relégation qui
existent au niveau des
établissements

 10 priorités afin d’atteindre ces objectifs


1) plus d’enseignants
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2) conduire chaque jeune à la maîtrise des compétences de base
3) orienter efficacement chaque jeune
4) choisir et apprendre un métier à l’école (lolilol, pas gagné pour le général…)
5) mieux préparer les enseignants
6) doter les élèves et enseignants d’outils de savoir
7) valoriser les enseignants
8) piloter les écoles en permanence
9) non aux écoles « guetto »
10) renforcer le dialogue école-familles

(chaque priorité a débouché sur des décrets)

5. pacte pour un enseignement d’excellence

Annoncé dans la Déclaration de Politique Communautaire 2014-2019 (=DPC) du


Gouvernement de la FWB. Structuration en 8 chapitres,

 démarche transversale de renforcement de la qualité de l’enseignement sur 4 aspects


essentiels composant le cadre scolaire
1) qualité de l’enseignement
2) qualité de la formation
3) qualité de l’offre d’enseignement
4) qualité de la gouvernance de l’enseignement

 4 missions à remplir pour cette réforme


1) mieux former les enseignants
2) accompagner les enseignants qui débutent
3) revaloriser le métier d’enseignant
4) redéfinir le métier d’enseignant

6. réforme du 1er degré de l’enseignement secondaire


// Continuum pédagogique du décret missions
Concrétise la priorité 2 du contrat pour l’école (conduire chaque jeune à la maîtrise des
compétences de bases)
Menée au cours des années 1990
Objectif principal : garantir à tous les élèves la maîtrise de compétences essentielles et
socialement utiles (// égalité des acquis)
1994 : redoublement à l’intérieur du 1er degré interdit
2001 : mise en place d’une année complémentaire (soit 1AC entre 1ère et 2ème ; soit 2CC après
la 2ème) + conseil de guidance (Cf. remédiation)
30 juin 2006 : décret visant un renforcement de la formation commune au 1er degré
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2007 : création du 1er degré différencié (accessible aux élèves non titulaires du CEB

7. décret inscriptions…vers plus de mixité


3 motifs principaux
1) Différences de performances entre écoles en FWB + inégalités sociales et ségrégation
2) Parents inégaux face aux inscriptions
3) Règles d’inscription définies par les écoles

Avant : inscriptions toutes l’année, sans contrôle ni régulation


Conséquence : établissements populaires établissaient des listes s’inscription parfois des
années à l’avance + Sélection des élèves  familles aisées favorisées
 3 versions du décret inscriptions
a) le décret b) le décret c) Le décret de
inscription de mixité sociale la ministre
la ministre du Ministre Simonet
Arena (2007) Dupont (2010)
(2008)

Objets principaux : Objets : 3) régulation des inscriptions


1) exclusion d’élèves, 1) Idem Arena - Établissement de 2 périodes
peu importe la date, 2) Idem Arena d’inscriptions
compte pour 3) Régularisation DS - Parents tenus de déposer un
l’encadrement de inscriptions FUI (Formulaire Unique
l’école - date de début d’inscription) : donne les
2) changements d’écoles - élèves prioritaires écoles de leur choix par ordre
limités pendant un - Obligation des de préférence (choix
même cycle écoles de déclarer en prioritaire + 9 autres choix)
3) régularisation des octobre le nombre de Si offre > demande : no
inscriptions places disponibles problème
- date de début Si offre < demande 
d’inscriptions classement selon plusieurs
- date avancée pour élèves critères
‘prioritaires’ (fratrie, 1) Elève ISEF (Indice
parents travaillant dans Socio Economique
l’école, etc.) Faible)
- premier arrivé, premier 2) Élèves prioritaires
inscrits+ règles pour les 3) Autres, classés selon
listes d’attentes des critères
géographiques
(distance domicile-
école/ distance école
primaire secondaire))
et pédagogiques
(partenariat,
immersion, …)
 Si certains élèves
sont toujours sans

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places, Commission
inter réseaux (CIRI)
leur en attribue une.

 a créé de nombreuses  décret Lotto : si


files d’attentes demande supérieure
 système appliqué en à l’offre, impliquait
Communauté un tirage au sort.
Flamande Effet pervers :
inscriptions
multiples)

B. l’école, un quasi marché ?

Libertépédagogique laissée au PO leur permet d’adapter l’offre à la demande pour attirer lus
d’élèves. + Choix arbitraire des parents.
Financement d’un établissement en fonction de son nombre d’élèves. Non régulé, ce système
permet aux écoles les plus réputées de ‘sélectionner leurs élèves.  ségrégation  inégalité
Cœur du problème : l’offre scolaire diversifiée disponible en Belgique attire des publics
spécifiques qui ont le droit de choisir un établissement. Liberté de choix des parents +
autonomie accrue des établissements = hausse de la ségrégation.
Solutions ?
1) Bassins scolaires
Coordination entre établissements sur un même territoire (ex : partage d’équipements)
+ réduction de la compétition en régulant l’offre scolaire locale.
2) Réformes Cf. ci-dessus

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